Le Sénégal est bien décidé à barrer la route au terrorisme-djihadiste qui prolifère dans plusieurs pays du monde. Le pays de la téranga, qui se veut efficace dans cette lutte, s'est doté d'un arsenal répressif en termes de prévention. C'est ainsi que le conseil des ministres, réuni ce 28 septembre 2016, a adopté le Projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal.
Un durcissement des peines qu'encourent les terroristes
Le Sénégal a donc opté pour une répression plus efficace des actes terroristes et leur financement, et permettre la mise en place d'institutions destinées à prévenir les actes de terrorisme. Ainsi, a été mise à jour le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal, en faveur d'un durcissement des peines qu'encourent les terroristes et entreprises terroriste.
On note également dans le projet de loi une abrogation des articles 279-1 à 279-5 du présent code, remplacés par le titre II du livre III du Code pénal ainsi libellé : Titre II : "Des actes de terrorisme et actes assimilés."
"Constituent des actes de terrorisme punis des travaux forcés à perpétuité, lorsqu'ils sont commis intentionnellement, en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but d'intimider une population, de troubler gravement l'ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales ou internationales, de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque par l'intimidation ou la terreur."
Quid de la durée de garde à vue ?
Elle peut aller jusqu'à 12 jours et l'assistance de l'avocat n'est effectif qu'après 96 heures de garde à vue. "Le délai de garde à vue, en matière de terrorisme, est de quatre-vingt-seize (96) heures. Lequel peut être prolongé de deux nouveaux délais de quatre-vingt-seize (96) heures, chacun, sur autorisation du juge d'instruction ou du procureur de la République, si le juge d'instruction n'est encore saisi", précise le document.
Il faut noter toutefois, que "C'est seulement au bout de 96 heures que l'avocat pourra assister son client, cela, pour protéger l'enquête avec toutes les questions de sécurité qui peuvent se poser, en matière de terrorisme".
On note, enfin, un prolongement du délai de prescription à 30 ans pour les crimes de terrorisme et à 7 ans pour le financement du terrorisme. De même, les peines prononcées pour ces crimes se prescrivent par quarante (40) ans, renseigne le document exploité par le journal L'Observateur.
On ne fera pas un pari sanglant sur la manif' d'aujourd'hui du Ps à Thiès. La rebelle ! La capitale de la jeunesse malsaine. Mais le Ps vit un mélodrame provoqué par son compagnonnage avec le régime actuel. Mais il risque de finir dans un drame social avec des séparations prévues au bout des calculs politique et politicien. Bien sûr, les scénarios les plus pessimistes prévoient une rupture à cause des ambitions divergentes. Il y a ceux qui sont attirés par les prairies marrons et ceux qui veulent reverdir la maison Ps. Choc des ambitions et des générations !
LA PREUVE PAR MILLE...
Ecision de la justice française sur l’affaire “état du Sénégal –Karim Wade”
Notre constitution consacre fort justement l’exclusivité de la nationalité sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle. Cette maxime tire son fondement sur le postulat que la conscience humaine ne peut pas admettre la possibilité pour une personne, quelqu’elle soit, de briguer la magistrature suprême d’un pays, tout en ayant une autre patrie ; A ce niveau, le dédoublement est inconcevable à cause des conflits d’intérêts manifestes que cette transnationalité pourrait générer dans plusieurs domaines stratégiques.
Il en va de même sur la renonciation à l’appartenance à une autre patrie des plurinationaux s’intéressant à diriger les sénégalais, afin d éviter que celle-ci soit circonstancielle ou formaliste, sans être véridique ou de conviction.
Aussi, le délai de renonciation doit –il être le plus long possible pour ne souffrir d’aucune accommodation suspecte.
C’est pourquoi, si l’on se fonde sur les dispositions constitutionnelles actuelles, la déclaration sur l’honneur pour la renonciation à une ou plusieurs nationalités pour les candidats à l’élection présidentielle ne suffit pas , pour éviter qu’ elle soit entachée de manque de sincérité ; C’est la raison pour laquelle le code de la nationalité prévoit un délai de maturation ou période probatoire d’une dizaine d’années pour l’acquisition de la nationalité sénégalaise pour les étrangers qui vivent parmi nous.
Dans l’esprit de la loi sur le code de la nationalité sénégalaise, le délai de renonciation des plurinationaux candidats à l’élection présidentielle doit être équivalent à celui observé pour l’acquisition de la nationalité sénégalaise, en vertu du parallélisme des formes, c'est-à-dire dix années , ou ,au moins égal à la durée du mandat présidentiel de cinq années pour être crédible et ne souffrir d’aucune apatridie .
A la lumière de la décision rendue par les juridictions françaises sur l’affaire ‘’état du Sénégal- Karim Wade ‘’ relative à l’exécution des peines pécuniaires prononcées par la CREI, le conflit d’intérêts que l’appartenance à plusieurs nationalités peut générer, lorsque des plurinationaux aux affaires sont rattrapés par la justice apparait clairement ici.
En effet, le juge français, sur la requête de l’état sénégalais a refusé de dépouiller ses concitoyens, Karim Wade et Bibo Bougi bénéficiant de la nationalité française dont les biens se trouvent sur le territoire français, en dépit de la condamnation des juridictions sénégalaises et du respect des traités internationaux ratifiés sur la corruption et l’enrichissement sans cause ; Là où la justice française protège ses concitoyens, la justice sénégalaise condamne ces mêmes citoyens dits sénégalais.
Si bien que, cet exemple de conflits d’intérêts provoqués par l’appartenance à plusieurs nationalités qui peuvent s’étendre aussi à d’autres domaines stratégiques, constitue la preuve manifeste que le délai de renonciation pour être candidat à l’élection présidentielle devrait être encadré et étendu à d’autres niveaux de responsabilité , pour éviter demain que les intérêts du Sénégal soient compromis .
La pluri nationalité, pour ceux qui désirent être aux affaires étatiques, pose en réalité des problèmes de choix entre pays, lorsque des différents apparaissent ; Et, c’est la raison pour laquelle, en dehors de la fonction présidentielle qui doit être protégée, les hautes fonctions étatiques doivent aussi subir le même traitement afin de ne pas compromettre demain les intérêts stratégiques du Sénégal avec l’appartenance à plusieurs nationalités.
La Banque mondiale qui s’est penchée sur les secteurs clés de l’économie sénégalaise n’a pas éludée la question du transport. Elle recommande à l’État du Sénégal de mettre en place un système de transport en commun de qualité pour lutter contre les embouteillages.
Dans un rapport publié ce jeudi 29 septembre et parcouru par Seneweb, la Banque mondiale a estimé qu’‘’en termes de transport urbain, une politique favorisant l’adoption des transports en commun de qualité au détriment de la voiture s’impose pour limiter les embouteillages de façon pérenne’’.
Le rapport a en outre relevé, s’agissant des infrastructures et de la logistique, que ‘’le réseau routier sénégalais se situe à la traîne par rapport au reste des pays d’Afrique subsaharienne et le Sénégal n’est pas bien relié à ses voisins ou à ses régions de l’intérieur. Selon l’indice d’accès en milieu rural, le pourcentage de populations rurales qui vivent à deux kilomètres (soit l’équivalent de 20 à 25 minutes de marche) d’une route, praticable en toutes saisons, est d’environ 29% contre 34% pour les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu’’.
LES AVANTAGES DE LA CARTE D’IDENTITÉ BIOMÉTRIQUE CEDEAO
Kaolack, 1er oct (APS) – La nouvelle carte d’identité biométrique à puce de l’espace CEDEAO dont la confection sera lancée mardi prochain est différente de la carte d’identité numérisée utilisée au Sénégal depuis près de 10 ans, "en ce sens qu’elle permet aux populations d’acquérir d’autres avantages" a indiqué, vendredi à Kaolack, Cheikh Alioune Ndiaye.
Selon le chef de la Division logistique et de la planification à la direction des opérations électorales du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, la nouvelle carte d’identité biométrique servira de carte de séjour, de passeport et "permettra aux populations de ces Etats membres de se mouvoir dans l’espace CEDEAO", de se faire identifier facilement.
Au Sénégal, la nouvelle carte d’identité biométrique de la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) servira en même temps de carte d’électeur a rappelé Cheikh Alioune Ndiaye qui animait un point de presse au terme d’une réunion de partage et de sensibilisation sur la circulation de ce nouveau document administratif.
’’Cette décision, le Sénégal l’a prise en toute souveraineté pour alléger le système des fichiers multiples, les procédures et lutter contre les pertes fréquentes de ces pièces qui existent séparément en deux cartes", a expliqué M. Ndiaye, soulignant que "ce choix du Sénégal veut dire simplement que tout Sénégalais, qui n’a pas de carte d’identité biométrique à puce de l’espace CEDEAO, n’a pas de carte d’électeur et vis-versa".
"C’est pourquoi on a choisi de profiter de cette opération d’introduction de la carte d’identité biométrique de la CEDEAO, pour faire en sorte que les cartes d’identité et d’électeur ne soient
qu’un. C’est un moment ou les Sénégalais vont se ruer vers les commissions et nous allons en profiter", a-t-il ajouté.
"Les commissions vont régler les données (lieux de vote, noms) électorales problématiques de certains citoyens en téléchargeant le fichier électoral, le fichier des détenteurs de la carte d’identité et le fichier de la carte électorale", a-t-il expliqué.
Il a souligné que ces fichiers vont servir de support de travail aux commissions administratives qui seront logées dans les préfectures pour recevoir seulement les citoyens sénégalais qui veulent avoir une nouvelle carte CEDEAO ou des informations électorales à corriger.
"Les autres citoyens, a-t-il poursuivi, qui n’ont pas de problèmes d’informations électorales ou ceux qui n’ont pas l’âge de 18 ans requis pour avoir des informations électorales vont se présenter auprès des centres d’instruction de carte d’identité des communes".
M. Ndiaye a assuré que les nouvelles machines sont en place et qu’il reste qu’à installer les commissions, former et doter d’outils informatiques leurs membres.
LA JDS PERSISTE ET PREVIENT
INTERDICTION DU LANCEMENT DE LA PETITION POUR LA DEMISSION DES MINISTRES SOCIALISTES ET MENACES DE REPRESAILLES
La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) ne compte pas reculer d’un iota, dans sa volonté de lancer une pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement de Macky Sall, ainsi que la sortie du parti de feu Léopold Sédar Senghor de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby). Dans une note parvenue à Sud quotidien hier, vendredi 30 septembre, Babacar Diop, Sg de la Jds et compagnie, maintiennent le lancement de ladite pétition à la permanence du parti à Thiès, en dépit de la mesure d’interdiction. Ils tiennent par ailleurs pour responsable la direction du parti pour tout acte de violence, ce samedi 1 octobre, lors de ladite cérémonie.
Va-t-on revivre les événements fâcheux qui se sont survenus le 5 mars dernier, lors du Bureau politique du Parti socialiste (Ps) ? En tout cas, ça sent le roussi du côté de la permanence Ousmane Ngom dudit parti, à Thiès. Pour cause, la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) tient coûte que coûte à lancer sa pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement de Macky Sall, malgré la mesure d’interdiction. Dans la note parvenue à Sud quotidien hier, Babacar Diop, Sg dudit mouvement et compagnie indiquent que «la cérémonie de lancement par la Jds d'une pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et la sortie du Parti socialiste de Benno Bokk Yaakaar est maintenue en ce lieu, le samedi 1er octobre 2016». S’offusquant de la mesure d’interdiction de ladite cérémonie dans les locaux de la permanence du parti à Thiès, la Jds a tenu à préciser que «la permanence Ousmane Ngom de Thiès n'est la propriété d'aucun responsable du parti; elle est et restera un patrimoine commun à tous les socialistes du département».
Les jeunes socialistes ont par ailleurs regretté que «le débat démocratique que nous avons pris l'initiative de poser sur l'avenir du Parti socialiste ne trouve de réponse que sur le terrain de la violence». Au delà de l’interdiction de la cérémonie au niveau de ladite permanence, Babacar Diop et cie pensent que «des moyens sont déployés par des responsables du parti clairement identifiés, pour s'en prendre à l'intégrité physique du Secrétaire Général de la Jds, Babacar Diop».
En guise d’avertissement, la Jds informe : «aux responsables socialistes qui pensent qu’ils peuvent, par la violence, nous imposer le silence devant leur entreprise de destruction du Parti socialiste, nous rappelons notre détermination à mener, jusqu’à son terme, la campagne de pétition et, ceci, quel qu’en soit le prix». Selon eux, «les nervis convoyés à Thiès n’y feront rien», dans la mesure où «les fils de Thiès sont résolument engagés à servir de boucliers à Babacar Diop, pour faire face à toute forme d’agression physique contre le secrétaire général de la Jds».
Toutefois, Babacar Diop et compagnie tiennent pour responsable Ousmane Tanor Dieng. En effet, ils déclarent que «nous tenons la direction du parti pour responsable de tout acte de violence qui surviendrait ce samedi à Thiès…».
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LE FJS POUR DES SANCTIONS CONTRE KHALIFA SALL ET BABACAR DIOP
Lancement d'une pétition pour le départ du gouvernement des ministres socialistes
La décision de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) de lancer aujourd'hui une pétition à Thiès pour réclamer le départ du gouvernement des ministres du Parti socialiste a fait sortir de leurs gonds les membres du Forum des Jeunes Socialistes (Fjs). En conférence de presse à la maison du Parti socialiste hier, vendredi 30 septembre, Abdoulaye Gallo Diao, coordonnateur du Fjs et ses camarades ont accusé Khalifa Sall d'être derrière cette idée de pétition. Ils ont ainsi demandé l'exclusion du Ps de Babacar Diop et ses camarades de la Jds mais aussi la destitution du maire de Dakar, Khalifa Sall.
Le Forum des Jeunes Socialistes (Fjs) se démarque de la décision de ses camarades de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) de lancer aujourd'hui une pétition à Thiès pour réclamer le départ du gouvernement des ministres du Parti socialiste.
En conférence de presse à la maison du Parti socialiste hier, vendredi 30 septembre, Abdoulaye Gallo Diao, coordonnateur du Fjs et ses camarades, ont notamment fustigé cette démarche de Babacar Diop, leader de la Jds et compagnie.
Ils demandent des sanctions sévères contre les membres de la Jds mais aussi la destitution du maire de Dakar, Khalifa Sall de de ses fonctions de secrétaire national chargé de la vie politique du Parti socialiste. En effet, pour eux, c'est le maire de Dakar qui manœuvre derrière les agissements des jeunes de la Jds et tous les autres mouvements de soutien qu'il a "créés et financés avec l'argent de la ville de Dakar".
Mieux, Abdoulaye Gallo Diao soutient que Khalifa Sall a toujours dans son dessein de combattre injustement Ousmane Tanor Dieng à travers ses activités fractionnistes au sein du Parti socialiste.
Poursuivant son propos, le leader du Forum des jeunes socialistes a tenu à prévenir que les jours de la Jds en tant que mouvement affilié au Ps sont comptés. En effet, selon lui, 90% des responsables membres du bureau politique s'étaient déjà prononcés pour que ce mouvement soit désaffilié du Ps avant que la procédure ne soit stoppée par les incidents, lors du bureau politique du 5 mars dernier.
À son avis, si Babacar Diop et ses camarades continuent dans leur défiance face aux décisions prises par les instances légitimes du parti, cette décision ne tardera pas à tomber.Auparavant, dans son propos liminaire, Abdoulaye Gallo Diao avait également annoncé que la commission de discipline du Ps s'est engagée à statuer sur la situation de la Jds ainsi que sur celle de tous les autres mouvements d'action pro-Khalifa Sall qui ne cessent de saper l'unité de leur parti.
En effet, selon lui, ces mouvements dont la Jds défient publiquement le Parti socialiste en se refusant de se conformer à l'article 38 des statuts issus du 15ème Congrès ordinaire de leur parti tenu les 6 et 7 juin 2014. Lequel article, souligne-t-il, stipule que "le Ps reconnait des mouvements d'initiative et d'action qui souhaitent, dans divers milieux de la société, œuvrer à ses côtés, pour relayer son projet de société. Les mouvements d'initiative et d'action sont tenus de se conformer à la ligne directrice du Parti et de respecter les décisions de ses instances de direction".
Pour lui, le Parti socialiste ne va plus tolérer le sabotage et la défiance des décisions souveraines de ses instances, notamment la décision prise par la majorité des membres du bureau politique d'aller aux législatives avec la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby).
«AU SENEGAL, 'WAX JI BARINA'…»
MOUHAMADOU MAKHTAR CISSE, DIRECTEUR GENERAL DE LA SENELEC
Le Directeur général de la Senelec - qui se prononçait, avant-hier, lors du Forum régional organisé par la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) - a constaté, pour le regretter, que ça parle trop au Sénégal. Mouhamadou Makhtar Cissé dit ne point douter que le pays va émerger.
C'est un cours magistral sur la respon-sabilité que Mouhamadou Makhtar Cissé, Directeur général de la Senelec, a livré, avant-hier, à l'occasion du Forum régional organisé par les jeunesses républicaines. A l'endroit de Thérèse Faye Diouf et de ses camarades, l'ancien directeur de Cabinet du chef de l'Etat a, d'emblée, lancé : "J'ai un amour tyrannique pour mon pays, et n'accepte pas qu’on me le retire. Vous avez la chance d'avoir un leader que vous côtoyez. Votre leader est stoïque. Il ne bouge pas, il ne parle pas. Il incarne la sérénité. Soyez dans cette sérénité, dans ce calme, dans cette réflexion et dans l'action, au service de votre pays. Parce qu'au Sénégal, 'wax ji barina'". Avant d'exhorter ces derniers à ne pas se mêler des débats de bas étage. "Nos valeurs, c'est la tolérance, la cohabitation entre les ethnies, et c'est spécifique au Sénégal. Nous sommes dans un pays de paix, de dialogue, de concertation, où on peut discuter de tout, mais dans le respect. Ayez cette attitude morale, décomplexez-vous", a-t-il ajouté.
Mouhamadou Makhtar Cissé a également tenu à mettre en exergue les réalisations du régime de Macky Sall dans le domaine énergétique. "En 2012, on sortait du plan 'Takkal', avec un lourd investissement, et on était en déficit. On faisait des locations de 150 à 250 Mw. Aujourd'hui, ce système est derrière nous. Le Sénégal a commencé à produire de l'électricité en 1899 à Saint-Louis, et à l'indépendance, on n'avait que 50 Mw, 40,9 Mw exactement. Cela veut dire qu'ils ont fait moins de 10 Mw par année, pendant 50 ans", a-t-il dit.
Selon lui, "le système de l'électrification est composé de trois phases : on produit, on transporte et on distribue. Et Macky Sall a commencé à régler le problème de la production".
«Ce pays va émerger et va se développer parce qu'il n'y a pas de fatalité»
"Ce que le régime socialiste a fait en 40 ans, lui (ndlr : Macky Sall), il l'a fait en trois ans. En termes de productions, on n'invente pas, parce les centrales de la Senelec ont une carte d'identité, on ne peut pas tricher sur les chiffres. Aujourd'hui, on produit plus de 250 Mw. Demain (aujourd'hui), 30 Mw vont être connectés sur le réseau de la Senelec. Cela fera 250 Mw sur les 3 ans. C'est l'équivalent de ce qui a été produit dans ce pays de l'indépendance à 2000. De 2000 à 2012, les libéraux ont produit 240 Mw. Si cela n'est pas un résultat, je ne vois pas de résultat", a souligné Mouhamadou Makhtar Cissé.
Le Directeur général de la Senelec n'a pas manqué d'informer que le Président Macky Sall a négocié et obtenu des Indiens 200 millions de dollars pour le projet de la ligne Tamba-Kolda-Ziguinchor.
Avouant que, malgré ces résultats, le courant reste coûteux, M. Cissé a indiqué que ce qui reste à gagner, c'est le problème du coût. Mais, il a assuré que le gouvernement "travaille à la baisse du coût".
Par ailleurs, l'ancien directeur de Cabinet du Président Macky Sall a vanté les mérites du Plan Sénégal émergent (Pse). "Vous savez pourquoi le Pse affole ceux qui le critiquent. Il affole parce que c'est différent de tout ce qui a été toujours fait au Sénégal depuis longtemps. C'est le changement de paradigme. C'est comme si vous roulez dans un 'mbege' (cerceau), et un jour, on vous donne une Mercedes. C'est exactement ça. C'est parce qu'on voyait des 'mbege' et pneus et 'trotto'", a indiqué Mouhamadou Makhtar Cissé, qui a invité les jeunesses de l'Apr à organiser une sortie pour amener les gens sur l'autoroute Sindia, pour qu'ils sachent que c'est réel.
Par rapport au débat sur la nationalité, l'ancien Directeur général des Douanes s'est voulu on ne peut plus clair : "Ce débat ne m’intéresse pas, parce que je ne suis que d'une seule nationalité et je n'ai qu'une seule nationalité. Quand ce pays va brûler, nous serons là pour le reconstruire. Donc, on ne veut pas que ça brûle. Et il ne brûlera pas. Parce que la jeunesse, qui représente 60% de cette population, accepte de se mobiliser pour aller à la conquête du savoir, accepte de travailler. Ce pays va émerger, et va se développer, parce qu'il n'y a pas de fatalité".
Cri du cœur
C'est un véritable cri du cœur que les parents des étudiants sunugaaliens en Turquie lancent aux autorités. Récemment, nos confrères de l'As avaient fait état d'une menace d'expulsion qui pesait sur une cinquantaine d’étudiants sunugaaliens, qui étaient soupçonnés d’avoir été endoctrinés par le mouvement Gülen. Mais, selon nos capteurs, les choses se sont corsées davantage, du fait de la radicalisation du régime de Tayipp Erdogan qui, depuis le fameux coup d'Etat manqué, mène la vie dure à tous ceux qui sont suspectés d'avoir des relations avec Fettulah Gülen et son mouvement. D'après nos machins, des enquêtes minutieuses sont en train d'être menées sur tous les étudiants sunugaaliens.
Cri du cœur (bis)
Tous les étudiants qui ont eu à fréquenter les écoles Yavuz Selim ou à bénéficier de leurs bourses vont passer à la trappe, informent nos machins. Des parents qui ont joint nos capteurs ont exprimé leurs inquiétudes. Ils interpellent les autorités sunugaaliennes par rapport au calvaire que vivent leurs enfants en territoire turc. A en croire nos capteurs, Sory Kaba, directeur des Sunugaaliens de l'extérieur, et l'ambassadeur de Sunugaal en Turquie, Serigne Moustapha Mbacké, sont en train de se démener comme de beaux diables pour régler le problème des étudiants sunugaliens qui, pour la plupart, doivent terminer leurs études cette année.
Cri du cœur (ter)
Joint par téléphone, le directeur des Sunugaaliens de l'extérieur s'est voulu rassurant, même s'il avoue que c'est "une question assez pénible". "Notre ambassadeur avait pris langue avec les autorités turques qui lui avaient donné l'assurance que les étudiants (sunugaaliens) qui étaient dans les universités Gülen seraient redéployés dans les écoles publiques. C'est sur cette base que nous étions en train de travailler pour qu'ils puissent bénéficier de bourses", indique Sory Kaba. Avant de poursuivre : "C'est pourquoi les rapatriements nous ont surpris. Le Président est sensibilisé. L'ambassadeur est en train de voir ce qui s'est passé. Ceux qui ont été rapatriés vont être reçus et seront assistés pour qu'ils rentrent dans leurs droits". La radicalisation du Président Erdogan contre les étudiants sunugaaliens est-elle une des conséquences du fait que SMS n'ait pas encore accédé à sa requête de voir toutes les écoles Yavuz Selim à Sunugaal être fermées ? Les prochains jours nous édifieront.
Déballage
L'opposition sunugaaliennee, regroupée dans le Front pour la défense de la République/"Mankoo wattu Senegaal", ne compte pas lâcher de sitôt le dossier du pétrole qui continue de défrayer la chronique. Selon nos capteurs, ladite Plateforme fera une déclaration sur l'affaire Petro Tim, avec des révélations. Ce sera ce lundi 3 octobre 2016, à l'occasion d'une rencontre de l'ensemble des formations membres de ce Front. Elle aura lieu à la permanence du Grand parti (Gp) à partir de 17 heures. Des techniciens et des experts membres de "Mankoo wattu Senegaal" livreront, d'après certaines indiscrétions, des informations capitales sur cette affaire, pour informer le peuple sunugaalien.
Ralliement
Les militants de l’Apr de la commune de Ngor, sous la conduite de leur coordonnateur communal, Antou Guèye Samba, se réjouissent de l’adhésion au parti du maire de la commune de Ngor, Amadou Guèye dit Ati, lors du Forum régional de la Cojer. Dans un communiqué, rendu public, hier, ils disent lui souhaiter la bienvenue, pour "travailler main dans la main, au service exclusif du président de la République et des populations de la commune de Ngor". "La venue du maire de Ngor dans les rangs de l’Apr a toujours été un vœu de monsieur Antou Guèye Samba, qui en avait fait une affaire personnelle, comme l’attestent ses nombreux appels du pied et échanges directs avec ce dernier. Ainsi, nous rappelons l’engagement, au lendemain des élections municipales de 2014, de Antou Guèye Samba, qui se traduisait par sa volonté d’accompagner monsieur le maire dans la réalisation de ses projets, et cela dans l’intérêt exclusif des populations ngoroises !", informe le document précité.
Vol de cigarettes
Pour un paquet de cigarettes volé, Modou Konté a été condamné à deux ans, dont un mois ferme. Et si cela ne tenait qu'au procureur de la République, il allait purger deux ans fermes. Attrait à la barre pour association de malfaiteurs et vol en réunion, le mis en cause a nié en bloc les faits. Mais, le plaignant a campé sur sa déposition : "Je l'ai vu, lui, et quelques-uns de ses amis, ramasser le paquet de cigarettes avant de le mettre sous sa chemise". L'avocat de la défense, qui trouve qu'un paquet de cigarettes volé ne vaut pas deux années de prison, a plaidé la clémence. Malgré tout son client a été condamné.
Les subventions…
L’Alliance pour la République (Apr) des Parcelles assainies, dirigée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a organisé, avant-hier, pour la 2e édition, une cérémonie de remise de jeux d’équipements, de ballons et d’une enveloppe d’un montant de 100 000 francs Cfa à chacune des 25 Asc de la commune. Soit un montant total de 2,5 millions francs Cfa. Cet événement, qui a regroupé tous les présidents des Asc des Parcelles assainies, vise à accompagner toutes les équipes de «Navétanes» durant cette saison. S’exprimant au nom du ministre, Amadou Ba, le conseiller municipal et vice-président de la Commission Sports et loisirs, Khadim Gadiaga, a expliqué : «Cette remise de maillots et de subventions aux Asc et à la population parcelloise est une coutume que le ministre Amadou Ba est en train de perpétuer aux Parcelles».
…D’Amadou Ba…
«Le coût global de la subvention, c’est 2,5 millions de francs Cfa pour les 25 Asc. Et la prochaine fois, on va aller vers les écuries de lutte pour essayer de les subventionner aussi», a-t-il précisé, non sans manquer de souligner, en ce qui concerne la construction du stade municipal des Parcelles assainies : «C’est le problème des Parcellois. Nous encourageons l’initiative de cette construction du stade, parce que moi, on m’a même arrêté à cause de ce stade municipal. Depuis 4 ans, le maire Moussa Sy a d’énormes problèmes pour construire le stade. Et nous ne pouvons pas assez remercier le Président (SMS) qui a décidé de le faire».
…Aux Parcelles
En marge de cette rencontre, le bras droit d’Amadou Ba s’est aussi prononcé sur la politique. Et c’est pour dire que, «Amadou Ba n’est pas dans des querelles de positionnement et de leadership. Comme il le dit à chaque fois : ‘Wax tuuti, jëf lu bari’ (Il parle peu et travaille beaucoup). Il est dans les dispositions d’aider le Président là où le Président l’appelle. Là, on va activer tous nos leviers pour que le Président gagne toutes les élections à venir. Car, (Ndakaaru), c’est les Parcelles assainies avec ses plus de 300 000 habitants».
Lycée Scientifique…
Le concours d’entrée au lycée d’excellence scientifique de Diourbel n’a pas enregistré beaucoup de candidats dans le département de Mbacké. Seuls 24 ont été présélectionnés au bureau des examens et concours de l’IEF de Mbacké. Les critères sont tellement drastiques que la plupart des élèves n’arrivent pas à les remplir. Pourtant, il fallait simplement obtenir en quatrième et troisième des moyennes supérieures ou égales à 14/20 dans les trois matières scientifiques que sont les maths, la physique-chimie et les sciences de la vie et de la terre. Ensuite, les candidats doivent obtenir le Bfem et disposer d’une moyenne annuelle supérieure ou égale à 14/20 en quatrième et troisième. Si ces critères sont presque remplis par des dizaines de candidats dans le département de Mbacké, il fallait franchir l’obstacle de l’âge normal, car l’extrait du jugement supplétif ne devait pas être supérieur à deux ans après la naissance de l’enfant. Visez la suite…
…De Diourbel
C’est ce dernier critère d’ailleurs qui a presque éliminé la plupart des candidats de Mbacké qui vont à l’école coranique jusqu'à 12 ans avant de diminuer leur âge et de s’inscrire en CP. L’actuel régime qui a hérité de ce lycée initialement prévu pour accueillir les élèves de la Maison d’éducation Mariama Ba a finalement décidé, après l’abandon de ce projet par 3W, d’en faire un lycée d’excellence scientifique national. Le lycée accueille des garçons et filles en classe de Seconde S1, S2, et S3 pour juguler le déficit en spécialistes des sciences. Les élèves seront en régime internat et les professeurs sélectionnés en fonction de leur ancienneté. L’établissement dont les travaux sont presque terminés sera entièrement équipé en matériel scientifique de dernière génération pour ses laboratoires.
Transport
Le conflit qui oppose la mairie de Mbacké au regroupement des transporteurs pourrait conduire à une paralysie du secteur du transport dans les prochains jours dans le département et même la région. En effet, les transporteurs ont juré qu’ils ne céderont pas la gare routière de la commune à un promoteur, fils de l’ancien Khalife des mourides qui développerait une stratégie pour écarter les chauffeurs de la gestion en leur proposant des sommes qu’ils jugent dérisoires. Même si chacune des parties souhaite que la gare soit rouverte pour le bien des populations, il n’en demeure pas moins que les conflits d’intérêts ne militent point à une entente entre les transporteurs et la mairie. Une grève d’avertissement serait en gestation, à en croire certains chauffeurs qui privilégient, nous disent-ils, le dialogue et la concertation avant toute action qui pourrait porter préjudice aux milliers d’élèves qui quittent chaque matin la ville de Touba pour venir étudier à Mbacké.
Karangué
Il s’agit d’un nouveau service d’alerte automatique des rendez-vous médicaux. Karangué, une plateforme mobile au service de la santé maternelle et infantile, est porté par la Sonatel, dans le cadre de sa politique de Responsabilité sociale d’entreprise. L’opérateur accompagne ainsi la société 2S Technologie pour le déploiement du projet Karangué sur les plans technique (hébergement et déploiement du service) et financier. La cérémonie de lancement officiel du service a eu lieu, hier, au District sanitaire de Thiès. Elle a été précédée d’une phase pilote lancée le 9 septembre dernier, au niveau de 18 structures de santé à Thiès et à la Clinique Niang de Ndakaaru. Le service Karangué est un système d’alerte automatique, via le mobile, des rendez-vous de vaccination et des rappels des visites pré et post-natales. Ces rappels se font par Sms et par appel vocal aussi bien en français que dans les différentes langues locales (wolof, toucouleur, sérère, etc.). Ainsi, l’inscription peut se faire par le personnel des postes de santé ou directement par les personnes intéressées avec l’utilisation de l’USSD #112#.
Excuses
Vous avez été nombreux, chers lecteurs, a vous interroger, hier, sur l’absence de votre journal préféré dans les kiosques. Eh bien ! C’est pour des raisons techniques qu’on n’a pas été au rendez-vous hier. En effet, un incident sur le système électrique de l’imprimerie, survenu tard dans la nuit, a empêché le tirage de l’édition du «Le Populaire» de ce vendredi 30 septembre 2016. Toutes nos excuses à vous, chers lecteurs, annonceurs et distributeurs.
Ibrahima Sall reçu par Abdou Diouf
L’économiste Ibrahima Sall et président du Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (Model) a été reçu pendant près de 2 heures par le Président Abdou Diouf à Paris. D’après le service de presse de l’ancien ministre de l’Education, à seulement 26 ans alors directeur général du groupe Djily Mbaye, il entretenait d’étroites relations avec le Président Diouf qui avait fait de lui son conseiller personnel. Poste qu’il a occupé auprès du Président Abdou Diouf jusqu’à son départ du pouvoir. Le leader du Model qui demande souvent à ses militants de faire la politique autrement fait souvent référence, dans ses écrits, à son mentor. Sans doute, a-t-il profité de l’audience pour se ressourcer et raffermir les liens étroits qui se sont tissés entre Abdou Diouf et son allié, le Président Macky Sall.
Pape Diouf nommé Pca de la Snr
On l’a perdu de vue depuis son départ du gouvernement, les gens avaient commencé à spéculer sur son sort. L’ancien ministre de la Pêche ne se plaint pas. Pape Diouf a été casé sans tambour ni trompette à la Société nationale de Recouvrement (Snr) dont il est le président du Conseil d’administration (Pca). L’ancien maire de Bambey a remplacé à ce poste, Pape Oumar Sakho qui est promu président du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait, à son tour, remplacé Maty Sy Diallo.
Macky Sall à Dioffior
Le chef de l’Etat est attendu aujourd’hui à Dioffior, localité située dans le département de Fatick. Le Président Macky Sall va présenter ses condoléances à la famille de feu Cheikh Bounana Aïdara, khalife général des Khadres rappelé à Dieu, lundi dernier, à l’âge de 91ans. Le saint homme qui est inhumé à Nimzat où il a rendu l’âme s’est installé dans la commune de Dioffior en 1927 sur ordre de son père Cheikh Talibouya Ibn Cheikhna Cheikh Saad Bouh Aidara. Le Front Maanko Wattu Senegaal Le frère du président de la République n’a qu’à boucher ses oreilles. L’affaire Petrotim est loin de connaître son épilogue. Elle est devenue un os que l’opposition va ronger jusqu’au dernier morceau. Le Front Manko Wattu Senegaal va revenir à la charge avec des éléments bétons qui vont donner du fil à retordre au régime de Macky Sall et particulièrement à Aliou Sall. Des techniciens et des experts membres du Front Maanko Wattu Senegaal feront une déclaration sur la question lundi prochain. Ils promettent de livrer des informations capitales sur cette affaire afin que les Sénégalais soient édifiés. Des révélations fracassantes sont attendues. La rencontre avec la presse aura lieu à la permanence du Grand Parti de El hadji Malick Gackou.
Sutsas attend l’organisation des élections de représentativité…
La non participation du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) au mouvement de grève des autres syndicats de la santé est fortement commentée dans le secteur de la santé. Pour y répondre, le Secrétariat exécutif permanent du Sutsas a rappelé à leur endroit que lors de l’évaluation de leur mouvement d’humeur au mois d’avril, le Comité exécutif national, avait décidé de s’abstenir de toute unité d’action avant l’organisation des élections de représentativité dans le secteur de la santé et de l’action sociale prévue, d’après le gouvernement avant la fin de l’année. Selon le Sutsas, les autres syndicats de la santé sont en grève pour faire avancer leur plateforme qui n’a pas bougé depuis 2014. Ce qui n’est pas le cas pour le Sutsas qui a fait matérialiser ses accords dont le dernier en date est la signature du décret portant statut spécial des personnels des EPS et la révision imminente du décret portant travaux pour heures supplémentaires.
Mballo Dia Thiam
Mballo Dia Thiam tient à préciser que la bataille pour un système de rémunération juste et attractif est prise en charge par les centrales syndicales dont l’Unsas. Aussi, il indique que le Sutsas ne saurait appuyer une lutte dont certaines de ses conséquences remettront en cause des accords déjà signés avec le Gouvernement. Ainsi, le Sutsas n’étant pas membre de 2Sau, ne saurait engager ses militants dans une aventure. Il se démarque de ces grèves, en attendant la réunion prochaine de ses instances pour de nouvelles perspectives de lutte.
Les démineurs demandent le feu vert du Mfdc
Sauf changement de dernière minute, les démineurs doivent reprendre leurs activités lundi prochain en Casamance. Comme le chat échaudé craint l’eau froide, les démineurs redoutent encore d’être pris en otage par les éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Ces derniers ne veulent pas du tout que les démineurs accèdent à certaines zones parce que leur sécurité sera menacée. Ils se retranchent dernière les zones minées pour ne pas être surpris par l’armée. Les éléments du Mfdc avaient même tracé une ligne à ne pas franchir par les démineurs avant de revenir pour les enlever. C’est pour toutes ces raisons qu’ils demandent l’aval du Mfdc pour démarrer le travail. Le gouvernement est invité à trouver un accord avec les éléments du Mfdc pour que le travail ne soit encore bloqué.
Sénégal Dem Dikk
Le projet Sénégal Dem Dikk semble être entré dans sa dernière ligne droite. En effet, hier le Directeur général de la société de transport public, Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop s’est rendu chez l’archevêque de Dakar Mgr Benjamin Ndiaye pour lui exposer le nouveau projet. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans les familles religieuses du Sénégal a permis au patron de Ddd de recueillir la bénédiction du saint homme pour la réussite de sa mission. Le programme va accueillir 475 nouveaux bus et va considérablement renforcer le parc roulant de DDD et desservir les régions, selon Me Diop. Au cours de la rencontre, Mgr Benjamin Ndiaye a exhorté les travailleurs et les syndicalistes à travailler en synergie avec la direction pour le succès du projet. Le prélat a aussi invité les Sénégalais à adopter un comportement responsable pour préserver ces nouveaux bus. Pour Me Moussa Diop, ce projet du chef de l’Etat va faciliter les déplacements des populations souvent confrontées au diktat des transporteurs, qui, avec leurs grèves récurrentes, paralysent le système de transport dans notre capitale.
L’action Boa en hausse, Total dans le flop
D’après «lejecos», les titres de la Banque Of Africa sont en hausse au niveau de la sous région. Boa Niger, Mali et Sénégal sont dans les meilleures performances boursières. Ce jeudi à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), l’action BOA Niger a enregistré ainsi une hausse de plus 7,50% soit 91.380 FCFA. Même constat pour BOA Mali estimé 46.020 FCFA alors que et BOA Sénégal se retrouve avec une hausse de cours de 4,79% à 54.490 FCFA. Parmi ces trois titres, BOA Mali a réalisé trois hausses successives de son cours. A l’opposé de ces valeurs, les deux leaders du flop 5 sont Total Sénégal (moins 3,61% à 24.000 FCFA) et ETI (moins 3,57% à 27 FCFA). Concernant la capitalisation boursière du marché des actions, elle s’est établie à 7 081,12 milliards FCFA contre 7 066,05 milliards FCFA la veille. Celle du marché obligataire est en revanche, en baisse à 1 763,70 milliards de FCFA contre 1 767,03 milliards de FCFA la veille. Les deux titres les plus actifs en volume sont ETI (507.022 actions) et Sonatel (17.171 actions). Les deux titres les plus actifs en valeur sont Sonatel (388,999 millions FCFA) et Servair Abidjan (149,842 millions FCFA).
Rama Yade en «campagne électorale» à Dakar
Rama Yade, candidate à la prochaine élection présidentielle en France, est en déplacement à Dakar. L’ancien secrétaire d’Etat aux droits de l’homme sous Sarkozy, présente à Dakar à partir de samedi, sera reçu en audience par le Président Macky Sall. Rama Yade va rencontrer les membres de la communauté française installée au Sénégal. Le leader du mouvement «la France qui ose» fera aussi face lundi prochain à la presse sénégalaise pour discuter du futur des relations entre le Sénégal et la France. Un partenariat que la Franco-sénégalaise veut désormais axer sur la modernité dans un esprit d’investissement et de partenariat, non plus d’investissement.
Le Sénégal à la 60e session de l’AIEA
Le Sénégal a pris part à la 60e session de l’Agence internationale de l’Energie atomique (Aiea) qui a baissé les rideaux hier en Suisse. La délégation sénégalaise, conduite par le Directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Malick Sow a réaffirmé l’engagement de notre pays à utiliser les applications pacifiques de l’énergie nucléaire, en toute transparence et sur une base sûre et durable. Selon Malick Sow, l’adoption de ces instruments pour le Sénégal vise à participer pleinement au renforcement de la coopération internationale pour le contrôle du transport et du trafic illicite de sources radioactives et de matières nucléaires ainsi que la lutte contre le terrorisme nucléaire. Il n’a pas manqué d’annoncer les initiatives du Sénégal pour renforcer la sécurité nucléaire au plan global avec entre autres l’adoption d’un Plan intégré sur la sécurité nucléaire.