Jamais, depuis sa création en 2008, l’Alliance pour la république (Apr) n’est allée seule, sous sa propre bannière, à une élection nationale. En 2009, lors des élections locales, l’Apr s’est diluée dans la coalition « Dekkal ngor ».
Depuis 2012, l’Apr est perpétuellement remorquée par la coalition « Benno Bokk Yaakaar » et s’est toujours vautrée dans ce confort. Personne ne peut mesurer alors, avec exactitude, la proportion de l’apport réel de l’Apr dans le score global des coalitions auxquelles elle s’est arrimée à travers le temps dans les différentes élections au sortir desquelles le parti présidentiel a claironné et revendiqué tout haut la victoire.
De là à en déduire que « l’armée mexicaine », ce parti veinard car arrivé au pouvoir au bout de 4 années seulement d’existence, qui plus est n’est pas encore structuré, ne tient pas son rang de parti au pouvoir, il n’y a qu’un pas que nous franchirons allègrement. Les arguments ci-après s’emploieront à conforter cette thèse.
Dans le débat politique et économique ou sur les autres questions de haute importance qui intéressent la vie de la nation sénégalaise, il est rare de distinguer des responsables de l’Apr, qui soient des têtes bien faites et qui s’illustrent dans des discours de haute facture, sous-tendu par une expertise et un background éprouvés.
Quand le niveau du débat est très relevé, les apéristes peu outillés à ce niveau, battent en retraite, font profil bas et rasent les murs. Par contre, quand il s’agit de faire de la politique politicienne, l’on subit tous les jours le supplice d’entendre les élucubrations stériles émanant de la galaxie apériste ; Et ça vole très bas, à tous les niveaux, avec des propos orduriers comme puisés du fond des caniveaux.
Dans ce registre, les insulteurs publics que sont Youssou Touré et ou Ameth Suzanne Kamara, qui n’ont que l’injure à la bouche, remportent la palme. Les porte-parole du parti, Seydou Guèye et son adjoint Abdou Mbow, sont tout le temps sur la défensive, avec toujours des réactions épidermiques, à contre-temps et très maladroites, face aux actions de l’opposition.
Pendant ce temps, leurs adversaires politiques sont déjà passés à autre chose. A chaque fois que Macky Sall, secrétaire général de l’Apr est critiqué, c’est une levée de boucliers et le branle-bas de combat dans la confusion générale et le désordre indescriptible. On ne sait pas qui est habilité à parler officiellement au nom du parti et qui ne l’est pas. C’est à qui se fera distinguer le plus dans la bêtise et le ridicule.
Pilotage à vue
Un vrai « sabar gu tass ». Aucun sens de l’initiative, aucune pro-activité, à l’image de leur mentor de Macky Sall qui manque cruellement de vision et qui fait donc dans le pilotage à vue dans la conduite des affaires de la nation. Résultat des courses : ça va dans tous les sens et le Sénégal à la dérive fonce tout droit vers le précipice voire les cascades.
Les apéristes qui siègent dans le gouvernement n’en mènent pas large. Leurs fonctions ministérielles ne les rendent pas plus élégants dans le verbe et dans l’analyse. Quand les Thierno Alassane Sall, Sidiki Kaba ou Mbagnick Ndiaye ouvrent la bouche tout le monde se bouche les oreilles.
Avec de tels individus, au discours aussi pauvre, on mesure à quel point la fonction de ministre a été banalisée, dévaluée, discréditée et décrédibilisée sous le régime dit de la deuxième alternance.
La faute au président Macky Sall d’avoir pris n’importe quel mariole pour l’élever à la dignité de ministre. Leur patron de premier ministre n’est pas en reste. C’est même la déception totale, au regard de la propension du sieur Momo Dionne de s’ériger en défenseur impénitent de la famille du président de la république, assortie de menaces contre les « mal-pensants ».
A l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô (2ème vice-président de l’institution), Moustapha Diakhaté (président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar), Seydina Fall « Boughazelli » ou Aïssatou Diouf (députés) font pitié et ternissent l’image du député-représentant du peuple en profanant sans cesse l’hémicycle à travers les bordées d’injures qu’ils y abreuvent leurs collègues parlementaires de l’opposition.
Dans le cercle de la « protection rapprochée » du président Macky Sall, les ministres-conseillers Mor Ngom ou Benoît Sambou, le conseiller spécial Abdourahmane Ndiaye, le ministre-directeur de cabinet Oumar Youm, la ministre d’Etat Marème Badiane ou l’envoyée spéciale Mimi Touré sont dans leurs rôles de cerbères qui défendent ardument « le Macky ».
Du côté des communicants, hâbleurs impertinents, si Yakham Mbaye ne passe pas son temps à s’étriper avec El Hadji Hamidou Kassé dans la cour du palais présidentiel, il livre un « mortal Kombat » avec son frère ennemi Abdoulaye Diouf Sarr. Un combat fratricide qui passe pour être une prolongation de la bérézina de l’élection des conseillers du HCCT dans ce qu’il est convenu d’appeler « la bataille de Dakar ».
A chaque fois que les garnements de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER) s’agite, c’est pour réagir aux offensives de l’opposition, avec retard, mais tout juste pour proférer des injures, largement reprises et relayées par les médias d’Etat (la RTS, Le Soleil) en dépit des mises en garde répétées du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Ces enfantillages de la classe biberon du parti, représentée par Thérèse Faye Diouf, démontrent l’immaturité, l’indiscipline caractérisée, ainsi que le discours puéril et irrespectueux de sauvageons à l’égard de leurs aînés.
Du côté de « snipers » et flibustiers marrons-beiges, l’administrateur du parti, Maël Thiam, sort de son trou à intervalles irréguliers, pour délirer un temps avant de se terrer de nouveau. A l’image du fantomatique Mahmouth Saleh, grand théoricien des « coups d’Etat rampants, assis ou debout », et qui a subitement disparu de la circulation sans crier gare.
‘’500 débatteurs’’
Mame Mbaye Niang, qui représente le visage hideux de l’Apr et qui se réserve le sale boulot de cristalliser tous les rancœurs que les Sénégalais peuvent avoir à l’égard de ce parti, a tout de même un mérite, celui d’avoir le courage de monter au front et d’aller au charbon pour défendre Macky.
Les transhumants et militants de la 25ème heure, comme les ministres Oumar Guèye ou Ali Ngouille Ndiaye, font dans l’excès de zèle et pulvérisent tous les records d’hypocrisie pour donner des gages de loyauté au président Macky Sall.
En dehors des cercles gouvernemental et parlementaire, les Directeurs généraux des sociétés nationales, apportent leurs contributions en mettant les biens et moyens de service public à eux confiés, à la disposition du parti-Etat. C’est le cas du DG Moussa Diop, qui a fait peindre aux couleurs de l’Apr les bus et abris-bus de « Dakar Dem Dikk ».
Le DG de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS) en a fait de même avec les murs du hall de départ de l’aéroport Léopold Sedar Senghor. Cheikh Kanté a transformé le Port autonome de Dakar dont il est le directeur général, en une agence de recrutement de militants de l’Apr.
Quant à Abdou Karim Sall, il est plus présent sur le terrain politique que dans la gestion correcte de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). Idem pour Racine Talla et Cheikh Oumar Hanne, respectivement Directeur général de la RTS et du COUD. Me Djibril War, directeur de l’Ecole du parti Apr, ne nous démentira pas. Les « Université d’été » du parti sont tout juste des grands-messes pour tirer sur l’opposition. (…)
On est encore très loin, avec le Parti Socialiste (PS), des fameux « intellectuels organiques » regroupés à l’époque au sein du Club Nation et Développement (CND), du Centre d’Etudes, de Recherches et d’Education Socialistes (CERES) du régime du Président Léopold Sédar Senghor ou du Groupe d’Etudes et de Recherches (GER) dirigé par Ousmane Blondin Diop, ainsi que du Groupe de Recherche pour un Sénégal Nouveau (GRESEN) du Pr Iba Der Thiam sous le régime du Président Abdou Diouf.
Ou encore de la Cellule Initiatives et Stratégies (CIS) du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sous le régime du président Abdoulaye Wade. Une structure de cadres libéraux alors dirigée par un certain Macky Sall.
Toutes ces structures que voilà, opéraient, à l’époque, dans la réflexion stratégique et la prospective, qui apportaient le levain fortifiant et inoculaient la sève nourricière au parti auquel elles étaient affiliées, lui conférant cette vitalité et cette tonicité, gages de son dynamisme et de sa longévité.
Rien à voir avec ces ersatz et succédanés de « structures des cadres » des partis politiques actuels, qui ne sont en fait que des regroupements d’activistes incultes, au discours pauvre, de bas étage et farouchement impertinent. Les grands intellectuels ou cadres éminents à même de relever le niveau du débat national sur tous les plans, sont aujourd’hui monnaie rare à l’Apr.
Il faut rappeler à cet égard que Mimi Touré avait suggéré la formation de « 500 débatteurs » pour apporter la réplique au « camp d’en face » et ferrailler avec leurs contradicteurs. La bonne dame, la pauvre, s’était aperçue que les représentants de l’Apr étaient systématiquement laminés dans les joutes verbales sur les plateaux télé et dans les studios radio par leurs vis-à-vis de l’opposition, de loin plus aguerris, plus incisifs, plus combattifs, plus pertinents, plus percutants et plus convaincants. (…)
‘’Le commencement de la fin’’
Heureusement que les chants laudateurs du griot attitré du chef de l’Etat, l’honorable député Farba Ngom, a le don d’apaiser un Macky Sall excédé par les excès de ses collaborateurs et qui est tout le temps à deux doigts de péter un câble. A ce jeu de troubadour, il n’y a que les ex-journalistes Abdoulatif Coulibaly et Alioune Fall, (…), rejoints par l’ex-activiste du M23, Abdoul Aziz Diop, pour rivaliser avec Farba Ngom dans le dithyrambe, à travers leurs navets intitulés : « Le Sénégal sous Macky Sall. De la vision à l’ambition. Les réalisations à mi-mandat » (Abdou Latif Coulibaly), « Macky Sall contre vents marées » (Alioune Fall) ou « Macky Sall et la société du care : radioscopie d’une politique sociale » (Abdoul Aziz Diop).
Mais, tous ces porteurs de discours malheureux ont de qui tenir. On reconnaît l’arbre à ses fruits. N’est-ce pas leur patron et chef, Macky Sall, qui nous fait depuis quelques temps des adresses sur un ton comminatoire, qui brandit ses biceps pour faire peur à l’opposition qu’il veut « réduire à sa plus simple expression » ? A la tête d’une démocratie confirmée en Afrique, le président Macky Sall n’a rien trouvé de mieux à dire que de déclarer : « L’opposition doit subir ma politique, que ça plaise ou pas ».
Attendu sur le terrain du leadership pour redonner confiance à son peuple et jouer pleinement son rôle de « père de la nation », le président Macky Sall s’est érigé en lutteur qui nous bassine avec ses « bàkk » fades et s’est auto-proclamé « le lion qui dort », un épouvantail et un avertissement contre tous ceux qui seraient tentés de troubler son sommeil, alors que les urgences dans ce pays sont telles que l’on doit tous rester en état d’éveil et se mettre plus que jamais au travail, et parler moins.(…).
Pourtant, à deux ou trois éléments près, toutes ces personnes citées plus haut représentent le nec plus ultra et ce qu’il y a de mieux à l’Apr. (…) Un parti qui ne doit son accession au pouvoir qu’à la faveur du destin fabuleux d’un homme : Macky Sall. Arrogance et désinvolture, voilà ce que les Sénégalais retiennent essentiellement des gouvernants actuels, comme si le changement de régime, le 25 mars 2012, n’avait pas servi à grand-chose.
Et que les Mamadou Diop sont morts pour rien. Une formation politique aussi tarée n’est pas digne et ne mérite pas de porter le titre de parti au pouvoir, surtout que, de par ses pratiques, il ne prêche pas par l’exemple.
Son leader, le président Macky Sall, lapidé à l’Université de Dakar en juillet 2015, puis hué et chahuté à l’ONU, à New York en septembre 2016, est au creux de la vague et a même touché le fond avec le scandale sur le pétrole et le gaz qui a éclaboussé sa famille.
C’est le commencement de la fin. Maintenant, il n’y a qu’à l’Apr où on n’en est pas conscient, car l’on y continue encore à rester dans sa bulle et à dormir sur ses lauriers au risque d’avoir un réveil dur et brutal lorsque la lame de fond qui s’annonce depuis quelques temps à travers des signes éloquents, balayera ce régime incompétent et coiffé par une formation politique qui n’a pas tenu son rang de parti présidentiel.
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LES CONTRADICTIONS DANS L'AFFAIRE PETRO-TIM
Birahim Seck, Membre du Conseil d'Administration du Forum Civil
Après la mutinerie à la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar), des mesures à l’initiative des défenseurs de droits humains sont prises pour éviter que ces événements ne se reproduisent.
La mutinerie à la prison de Rebeuss du mardi 20 septembre aura au moins le mérite de faire bouger les choses. Une annonce du ministre de la Justice est attendue sur un projet de loi relatif au Code pénal et au Code de procédure pénale, dans les jours à venir. ‘‘On espère que le ministre de la Justice va annoncer cette mesure à l’Assemblée nationale qui consacre la présence des avocats pendant la garde à vue. L’Etat consent à aller dans cette direction’’, déclare au téléphone le président de la Ligue sénégalaise des droits humains, Me Assane Dioma Ndiaye.
Après la mutinerie, les propositions des défenseurs de droits humains ont été avalisées à travers les annonces faites par l’Etat (construction d’une nouvelle prison annoncée pour janvier 2017, mensualisation des sessions de Chambres criminelles, diminution des mandats de dépôt à titre transitoire). Seul point d’achoppement, la limitation légale de la détention provisoire en matière criminelle.
Pour marquer le coup, son alter ego d’Amnesty International, Seydi Gassama, informe d’un grand rassemblement de la société civile à la place de l’Obélisque demain, pour marquer la solidarité avec les détenus de Rebeuss, mais appelle à la retenue. ‘‘Nous appelons les détenus au calme, car c’est notre rôle. Mais, nous tenons surtout l’Etat pour responsable de la situation.
Il a la responsabilité de les juger dans des délais légaux, au bout de six mois ou deux ans, et c’est à lui de les mettre dans de bonnes conditions de détention, d’assurer leur prise en charge alimentaire, médicale et leur formation pour leur réinsertion. C’est son rôle’’, précise-t-il.
Prudence
Les défenseurs de droits de l’Homme sont unanimes sur les causes de ‘‘cette folie passagère’’. Accumulations de frustrations combinées aux insuffisances structurelles ont fait exploser la cocotte-minute de Rebeuss. Me Ndiaye trouve inédit que 600 prisonniers aient décidé de s’évader, et se félicite du sang-froid dans la gestion policière de cette émeute, tout en déplorant une victime.
Les droits-de-l’hommistes restent toutefois circonspects face aux réactions à chaud des autorités. Des mesures pour remédier à la situation sont annoncées, mais n’emportent pas Seydi Gassama. Pour lui, il est question de réformes en profondeur.
‘‘Lorsqu’il y a des événements, on fait de grandes sorties. Mais dès que la situation se calme, il se peut qu’on oublie les mesures annoncées. Il faut que celles sur la tenue de session mensuelle de Chambres criminelles soient respectées ; ainsi que celle de la construction d’une nouvelle prison par l’Etat.
On ne parle pas d’un quartier de 500 places à Sébikotane, comme annoncé par Sidiki Kaba, pour oublier la promesse de construction d’une prison. Nous demandons à l’Etat du Sénégal de tenir sa promesse de fermer Rebeuss et la remplacer par une prison moderne de 1 500 places qui répond aux normes et standards internationaux’’, défend le secrétaire d’Amnesty International.
Assane Dioma Ndiaye est beaucoup moins catégorique et espère que l’Etat va tirer des leçons de cette situation. ‘‘Le fait qui s’en déduit, c’est que forcément des solutions sont prises. Nous ne pensons pas que le gouvernement soit dans les dispositions de ne pas faire en sorte que ces faits ne se reproduisent plus’’, déclare Me Ndiaye.
Une option d’autant plus envisageable que le contexte n’a jamais été profitable à un ministre de la Justice de remporter un arbitrage budgétaire et matérialiser cette attente.
POURQUOI L'ÉMERGENCE SERA IMPOSSIBLE AVEC LE FRANC CFA
Pour ou contre le franc CFA ? Des économistes donnent leur point de vue dans un livre annoncé dans les rayons le 3 octobre prochain. Ils prônent l'enterrement de cette monnaie. Voici leurs arguments.
Si ça ne tenait qu'à eux, le franc CFA serait aujourd'hui une monnaie de singe. Un vestige de l'histoire économique de l'Afrique. Une pièce de collection pour les 14 pays du continent qui l'ont en partage ou pour les particuliers devenus nostalgiques de cette devise née officiellement le 26 décembre 1945. Kako Nubukpo est ancien ministre togolais. Bruno Tinel est maître de conférences à l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne. Le Sénégalais Demba Moussa Dembélé dirige notamment le Forum africain des alternatives. Et Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, est rédacteur en chef du site Afrikara.Com.
Ils sont réputés farouches opposants au franc CFA. Ils dirigent "Sortir l'Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ?" Un ouvrage à paraître le 3 octobre prochain et dans lequel des économistes tentent de démontrer que "le FCFA est une monnaie pour le pire". Qu'il ne sert que les "élites fortunées" en leur permettant "de bénéficier d'un accès privilégié au marché mondial par une monnaie “'aussi bonne”' que l'euro".
"Une politique monétaire immuable"
Le livre "tombe à pic", constate Jeune Afrique qui en publie les bonnes feuilles sur son site. Une réunion des ministres de la zone franc se tiendra ce vendredi à Paris. "L'efficacité de l'investissement public", "l'identification des obstacles au développement et à l'intégration du crédit" et la "convergence en zone franc" sont les sujets au menu.
L'ouvrage arrive à point nommé d'autant plus que le Bissau-Guinéen Carlos Lopes, qui s'apprête à démissionner de son poste de secrétaire général adjoint de l'Onu et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, a estimé que le franc CFA est "un mécanisme désuet".
"Il faut vraiment une discussion sur la zone franc, suggère-t-il à l'AFP ce jeudi. Aucun pays au monde ne peut avoir une politique monétaire immuable depuis trente ans. Cela existe dans la zone franc. Il y a donc quelque chose qui cloche."
L'un des co-auteurs du livre, Ndongo Samba Sylla, s'interroge : "Émerger avec le franc CFA ou émerger du franc CFA ?" (chapitre 7) Réponse à la page 161 : "Le FCFA est une monnaie pour le pire, car la majorité des pays qui l'ont en partage a eu durant ces cinquante dernières années des performances économiques faibles et en dessous de la moyenne africaine."
Croissance économique moyenne faible
Pour l'économiste sénégalais, le franca CFA "est une monnaie coloniale dont la finalité principale a toujours été de faciliter l'extraction de surplus économique de l'Afrique vers l'étranger, ce qui explique l'ampleur extraordinaire des transferts de profits et des flux financiers illicites qui continuent de saigner la zone franc". Elle "est une monnaie dysfonctionnelle dont la combinaison avec les autres outils de politique économique donne la recette d'un cocktail économique mortifère. Enfin, si le FCFA a pu perdurer malgré son échec manifeste à susciter le développement, c'est parce qu'il est aussi le nom d'un système structuré de répression politique".
Ndongo Samba Sylla ne s'est pas limité à émettre des avis. Il brandit des chiffres pour les étayer. Par exemple à la page 163 : "De manière générale, les pays de la zone franc ont rarement été capables d'obtenir, sur toute une décennie, un taux de croissance moyen du PIB réel par tête supérieur ou égal à 1 % (vingt-trois décennies sur un total de soixante-cinq décennies observables, soit 35 %). Il n'est ainsi pas surprenant de constater que l'appartenance à la zone franc rime avec croissance économique moyenne faible."
La Guinée équatoriale qui, constate Sylla, constitue une exception dans la zone franc en matière de croissance économique, "est tout sauf un modèle de développement" (pp 163 et 164). "Le paradoxe est que le pays le plus riche en Afrique (et même plus riche que l'Espagne, son ancien colonisateur, lorsque son PIB par habitant est mesuré en termes de parité de pouvoir d'achat) est toujours classé parmi les PMA- les Pays les moins avancés !"
D'Afrique, la France exporte vers la France
En conclusion, Ndongo Samba Sylla fait remarquer que "plus de cinquante ans après les indépendances, les pays de la zone franc demeurent donc plus que jamais dans la trappe de la spécialisation primaire" (p. 166).
Il développe : "Dans ce contexte (colonial), quand il est dit que telle colonie exporte tel et tel produit vers la France, c'est en réalité la France qui les exporte vers la France. Enfin, les entreprises françaises peuvent transférer leurs profits de manière illimitée vers la métropole. L'intégration monétaire intervient dans ce contexte pour réduire les coûts de transaction, maintenir la valeur (faible inflation et monnaie forte) et faciliter l'extraction du surplus économique vers la métropole." (pp. 167 et 168)
Conséquence ? "À l'évidence, ce système colonial ne peut permettre la diversification du tissu productif, l'intégration commerciale au niveau communautaire, le développement d'une épargne domestique consistante et l'éclosion d'un secteur privé national, souligne l'économiste sénégalais. Pourtant, il a été laissé intact des indépendances jusqu'à aujourd'hui. Les relations économiques 'françafricaines' sont depuis lors demeurées en l'état. Ce qui a changé entre-temps, c'est surtout l'environnement économique mondial qui est devenu plus concurrentiel et multipolaire." (pp. 167 et 168)
Une monnaie unique sous le leadership du Nigeria
Au vu de l'ensemble de ces facteurs, résume l'un des auteurs de l'ouvrage, les pays africains concerné
Hier matin, un accident d'une rare violence s'est produit non loin de Bounkiling. Il s'agit d'un véhicule de transport en commun appelé "7 places", avec 8 passagers à bord. La voiture qui avait quitté Ziguinchor a violemment heurté un camion. Devant la violence du choc, six personnes sont mortes sur le coup, tandis que la septième personne a succombé à ses blessures au moment de son évacuation. Toutes les sept victimes sont membres d'une famille et elles sont originaires de Bignona. Les victimes seraient issues de la même famille, celle de Angara Badiane (très connu dans la zone). Seul le chauffeur a eu la vie sauve, même si il a été grièvement blessé.
Macky à Fatick samedi
Le chef de l'Etat se rend après-demain samedi à Diofior à Fatick pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu du khalife des khadres, décédé en Mauritanie, il y a quelques jours alors que le chef de l'Etat à l'étranger
Waly sous contrôle judiciaire
Waly Ballago Seck a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, complicité. Il s'agit de l'affaire de la fameuse Range Rover volée en Europe et revendue par un réseau qui a été démantelé par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon Me El hadji Diouf, un des conseils du chanteur, Wally Seck, croyant qu'il incombait au magistrat de le faire, n'a pas appelé ses avocats pour l'audition. D'autres personnes présumées impliquées dans cette affaire vont elles aussi passer au feu roulant des questions des juges. En tout état de cause, Waly Seck a eu plus de chance dans cette affaire car Yakham Lèye a distribué des mandats de dépôt contre tous ceux qui sont impliqués.
Cheikh Amar livre enfin ses 400 véhicules
Les véhicules tant attendus par les maires et autres présidents de Conseil départemental seront livrés aujourd'hui. Le Directeur général de Holding Amar, Cheikh Amar, va remettre les clés des 400 véhicules pick-up au Gouvernement. La cérémonie aura lieu dans un hôtel de la Place. Il reviendra au ministre de la Gouvernance Locale, du Développement et de l'aménagement du territoire de remettre ces véhicules aux représentants des collectivités locales. Pour rappel, ce marché constitué de deux lots avait mis aux prises à Cheikh Amar et Serigne Mboup. Ce qui avait, d'ailleurs, retarder la procédure de passation du marché. Installés depuis 2014, certains maires abonnés des transports en commun vont enfin disposer de leur moyen de locomotion.
La manifestation de la société civile interdite
Les organisations de la société civile sont remontée sont remontées contre le Président Macky Sall et son Gouvernement. Leur manifestation prévue aujourd'hui à la place de l'Obélisque pour dénoncer les conditions d'incarcération des prisonniers et les longues détentions préventives a été tout simplement interdite par le Préfet de Dakar. Le Préfet motive son arrêté, d'après eux, par une raison de sécurité. Une mesure que les organisations de la société civile ne peuvent comprendre. Ce qui fait dire au directeur exécutif de Amnesty International, Seydi Gassama : "sous des apparences démocratiques, Macky Sall est en train d'installer insidieusement une dictature au Sénégal. Interdire un rassemblement pacifique, une marche de citoyens pour demander le respect des droits humains des détenus, est indigne d'un Etat démocratique". Loin de baisser la garde, les responsables des organisations de la société civile vont dénoncer partout dans le monde les conditions de détention dans les prisons sénégalaises. D'autant qu'ils disposent de preuves accablantes. Ils vont commencer d'ailleurs à vilipender le gouvernement lors d'un point de presse aujourd'hui.
Le Sutsas se démarque de la grève
Le mouvement syndical du secteur de la santé ne parle pas le même langage. Une partie des travailleurs de la santé sera en mouvement d'humeur à partir d'aujourd'hui pour une durée de deux jours. Il s'agit du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), du Syndicat des travailleurs de la santé (Syntras) et du Syndicat unique des travailleurs municipaux (Sudtm) regroupés autour du cadre dénommé 2 Sau. Cependant, l'autre partie des professionnels de la santé n'est pas concernée par la grève de ces trois syndicats. Il s'agit du syndicat unique des travailleurs de la santé et de l‘action sociale dirigé par Mballo Dia Thiam (Sutsas). Contrairement à 2Sau, Mballo Dia Thiam et compagnie ne jugent pas nécessaire d'aller en grève d'autant qu'ils avaient salué les actes posés par le ministre de la Santé pour la satisfaction de leurs doléances. Au même moment, les grévistes exigent le respect des accords signés.
L'ancien député Maire El Hadji Malick Diop en deuil
L'ancien député de Tivaouane El Hadji Malick Diop est en deuil. Il vient en effet de perdre sa maman Oumou Diop, rappelée hier matin à Dieu, à Tivaouane. Agée de 86 ans, elle a consacré toute sa vie à Serigne Babacar Sy et sur instruction de Serigne Abdoul Aziz Sy "Al Amine", elle sera inhumée ce matin à 11 heures à Tivaouane. La triste nouvelle a trouvé l'ancien député Maire El Hadji Malick Diop au Togo où il était en mission. La rédaction de "L'AS" présente ses condoléances à toute la famille. Nomination conseil des ministres Le Conseiller des Affaires étrangères, Baye Moctar Diop a quitté l'Italie pour retourner en Afrique. Ministre-conseiller à l'ambassade du Sénégal en Italie, Baye Moctar Diop va rejoindre Addis-Abeba. Il a été nommé hier lors du conseil des ministres, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en République fédérale démocratique d'Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union africaine. Il remplace à ce poste Momar Guèye. Le ministre des Sports Maktar Ba a aussi opéré un petit changement au sein de son département ministériel. Le Coordonnateur de l'Inspection interne des Services au ministère des Sports, Ndiouga Sarr devient inspecteur des Affaires administratives et financières (IAAF). Il prend la place de Mamadou Falilou Ndiaye qui va à la retraite. Le ministère de la Pêche et de l'Economie maritime a un nouvel inspecteur des Affaires Administratives et financières (IAAF), en la personne du vétérinaire Mamadou Abibou Diagne.
Difficultés à Matforce
La société Matforce connait actuellement des problèmes. D'après le collège des délégués de la boite, les travailleurs sont restés 4 mois sans salaire pour les cadres et 2 mois pour les non cadres. Ainsi, le collège des délégués de Csi Matforce compte tenir aujourd'hui à 17 heures un sit-in au niveau de la Direction générale située à l'immeuble Taif sur la Vdn. Les travailleurs en colère comptent débattre de plusieurs points dont la "désinformation du personnel sur les causes de la crise que traverse l'entreprise ; le refus du Pdg de dialoguer avec les délégués ; le gel de tous acquis et avantages (avances Tabaski, prêt scolaire... ) ; les cotisations à Ipres et à la Css retirées à la source et non versées depuis presque 2 ans ; la Non association du personnel à la recherche de solutions de sortie crise ; Des recrutements pendant qu'on parle de licenciement économique".
Engagement pour une année scolaire stable
A quelques jours de la rentrée des classes, beaucoup de Sénégalais craignent de revivre le cycle des grèves d'enseignants. Pour éviter cela, le ministère de l'Education nationale et les partenaires sociaux (syndicats d'enseignants, le regroupement des parents d'élèves, les organisations de la société civile actives en éducation) se sont réunis à Saly du 26 au 28 pour arrondir les angles et voir comment améliorer les performances scolaires ; atteindre le quantum horaire annuel ; raffermir les rapports entre les syndicats et le ministère en vue de pacifier l'espace scolaire. Au terme de la rencontre, le ministère de l'Education nationale et les partenaires sociaux se sont engagés sur plusieurs points. Serigne Mbaye Thiam, plusieurs représentants de syndicats (Useq/Sudes, Les deux grands cadres, le Siens, l'Udep), les parents d'élèves entre autres ont promis d'œuvrer ensemble pour le respect et l'application des accords signés ; mettre en œuvre le plan de travail consensuel issu des concertations avec les partenaires ; tenir des rencontres mensuelles de concertation ; œuvrer à la restauration de la confiance entre les différents acteurs et partenaires de l'éducation ; mettre en place un dispositif de renforcement des capacités des acteurs et partenaires, mettre en place un dispositif de dialogue permanent et de qualité, mettre tout en œuvre pour assurer la continuité des enseignements-apprentissages durant l'année scolaire 2016-2017.
MOBILE : L’ARTP LANCE LA CAMPAGNE D’IDENTIFICATION DES ABONNÉS
Dakar, 29 sept (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a lancé une campagne de fiabilisation de l’Identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile afin de permettre aux clients de conserver leurs numéros a expliqué ? mercredi, son directeur général, Abdou Karim Sall.
’’L’ARTP informe les usagers détenteurs de numéros de téléphonie mobile des opérateurs Orange, Tigo, Expresso et Hayo qu’ils doivent obligatoirement s’identifier avec une Carte nationale d’identité ou un passeport avant le 10 novembre prochain’’, a-t-il dit.
L’Autorité de régulation a entamé depuis quelques semaines une ’’Campagne de fiabilisation de l’Identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile’’ sur toute l’étendue du territoire national.
Dans un entretien avec l’APS, M. Sall a invité les clients disposant d’un téléphone mobile à se rendre dans les différents points de vente, boutiques ou services des opérateurs de téléphonie pour s’identifier.
Le délai passé, il sera procédé à la résiliation des numéros de téléphone non identifiés, a relevé le Directeur général de l’ARTP.
’’Les abonnés qui accèdent encore aux réseaux télécoms devront donc vérifier s’ils ont été bien identifiés. Dans le cas contraire, ils devront compléter leur identification pour qu’elle soit fiable à l’aide de leur carte nationale d’identité ou leur passeport’’, a ajouté Abdou Karim Sall.
Pour aider les entreprises de télécommunication à parfaire l’identification de leurs abonnés, le régulateur avait sollicité et obtenu de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) l’accès des sociétés de télécommunication au fichier national de la carte nationale d’identité.
’’Cette solution a pour objectif principal de mettre derrière chaque numéro de téléphone une identité fiable, ce qui permettra de lutter de manière efficace contre l’insécurité liée à l’utilisation de la téléphonie mobile’’, a expliqué le directeur de l’ARTP.
Au sommaire de l'actualité du 29 septembre sur Africa 24, l'ancien vice-président congolais Jean- Pierre Bemba fait appel de sa condamnation de juin 2016 pour crime de guerre et crime contre l'humanité, démission du président James Michel aux Seychelles suite à la défaite de son parti aux élections législatives de Septembre. L'opposant Sud-soudanais Riek Machar annonce son intention de reprendre les armes contre son rival Salva Kiir. Entre autres, le festival Comic Con à Tripoli
LES ABONNÉS ÉTRANGERS PEUVENT S'IDENTIFIER AVEC LEUR PASSEPORT OU LEUR CARTE D'IDENTITÉ
Dakar, 29 sept (APS) – Les clients étrangers membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vivant au Sénégal peuvent faire identifier leur numéro de téléphone mobile à l’aide d’un passeport ou de la carte d’identité de leur pays a indiqué, mercredi, Abdou Karim Sall.
Le directeur général de l’Autorité de régulations des télécommunications et des postes (ARTP) a, dans un entretien avec l’APS, souligné que "les abonnés étrangers ont la possibilité de procéder à l’identification de leur numéro via le passeport ou la carte d’identité nationale de leur pays".
Abdou Karim Sall a soutenu que "toutes les dispositions nécessaires" sont prises avec les opérateurs de téléphonie mobile pour permettre aux usagers d’identifier leurs numéros.
L’ARTP a lancé en mai dernier, la solution technique d’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile.
Il a précisé qu’il a été fixé un délai de six mois à partir de la date de lancement officiel de la solution aux opérateurs afin qu’ils fiabilisent leurs bases clients et adressent les clients identifiés par la carte nationale d’identité ou le passeport pour la régularisation de leur situation.
Le directeur de l’Autorité de régulation a également invité les clients qui utilisent des puces de téléphone ne leur appartenant pas à s’identifier avant le délai de rigueur.
"Nous avons recensé beaucoup de clients qui utilisent des numéros qui ne sont pas à leur nom. Soit ils utilisent l’abonnement de tierces personnes, soit ils l’ont pris de façon frauduleuse", a relevé Abdou Karim Sall.
Drame à Bounkiling, dans le département de Sédhiou, où l'accident s'est déroulé hier très tôt le matin a finalement fait huit morts. C'est un "taxi 7 places en provenance de Ziguinchor pour rallier Ndakaaru qui a heurté de plein fouet un camion en stationnement, à l'entrée de Bounkiling, faisant sur le coup 6 morts et trois blessés graves dont le chauffeur. Quelques instants plus tard, l'un des passagers avait succombé avant même son évacuation. Ils ne restaient alors que le chauffeur, et un passager qui, admis à l'hôpital de Ziguinchor, est finalement mort des suites de ses graves blessures.
… L'accident de Bounkiling
Finalement, le chauffeur, le moins touché dans ce drame et admis à l'hôpital de Bounkiling, est encore le seul en vie. Il faut retenir que ce qu'il y a encore de plus poignant dans ce drame, c'est que 7 des 8 morts, dont 3 enfants, sont tous de la même famille. Les corps des 7 premiers décédés sont actuellement à l'hôpital de Sédhiou. Sur les raisons de l'accident, la thèse de l'endormissement du chauffeur du "7 places" est avancée. Mais des sources du site seneweb renseignent plutôt que c'est à l'entrée de Bounkiling, que le capot s'est soulevé empêchant le chauffeur de voir devant. Et c'est ainsi qu'il a heurté un camion en stationnement sur le côté droit de la chaussée.
Collision
Un accident mortel s'est produit, ce mercredi, vers 20 heures, sur la route Dahra-Linguère, à hauteur du centre zootechnique de Dahra (Crz). Un véhicule de transport de type Peugeot 404, en provenance de Matam, est entré en collision avec un camion qui roulait en sens inverse. Le bilan est d'un mort et une dizaine de blessés. La victime s'appelle Baye Mbaye Ndiaye domiciliée à Madina Fall (Khelcom). Le corps sans vie de la victime ainsi que les blessés ont été évacués au centre de santé par l'ambulance de ladite structure sanitaire. D'après les premiers éléments recueillis sur place, le véhicule de transport convoyait des "Baye Fall" qui s'étaient lancés à la poursuite de voleurs. La gendarmerie de Dahra a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident.
Shimon Peres
Le peuple israélien se prépare à se recueillir sur la dépouille de Shimon Peres et à recevoir les dirigeants de la planète aux obsèques du prix Nobel de la paix et ancien président, figure historique décédée mercredi à 93 ans. La vague d'émotion qui a déferlé sur Israël se prolongera jeudi quand le corps de M. Peres sera exposé pendant 12 heures à l'extérieur du Parlement à Jérusalem pour que les Israéliens disent adieu à celui que tout le monde appelait Shimon. Le lendemain matin, les grands de ce monde se réuniront au cimetière national du mont Herzl pour mettre en terre celui que beaucoup décrivaient comme leur ami et dont ils ont salué mercredi la vision, le courage ou la ténacité dans la recherche de la paix. La convergence de ces personnalités promet à Israël un casse-tête d'organisation, de diplomatie et de sécurité. Les drapeaux israéliens ornant les bâtiments officiels et les missions diplomatiques israéliennes dans le monde seront mis en berne à partir de jeudi matin.
Shimon Peres (bis)
M. Peres s'est éteint dans son sommeil vers 3H00 (0H00 Gmt) des suites d'un accident vasculaire et cérébral à l'hôpital de Ramat Gan, dans les faubourgs de Tel-Aviv, a dit à l'Afp son médecin personnel et gendre Rafi Walden. Il était entouré des membres de sa famille, selon un proche. Avec lui disparaît le dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'Etat d'Israël. Il était aussi le dernier survivant des trois récipiendaires du Nobel de la paix 1994 récompensant leurs "efforts en faveur de la paix au Moyen-Orient", concrétisés un an plus tôt par le premier accord d'Oslo. L'accord jetait les bases d'une autonomie palestinienne et offrait un espoir de règlement du conflit. Le dirigeant palestinien Yasser Arafat est mort en 2004. Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été assassiné en 1995. Des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement avaient assisté à ses funérailles. M. Peres reposera à quelques mètres de lui.
Shimon Peres (ter)
"Nous disons aujourd'hui, avec un profond chagrin, adieu à notre père chéri, le neuvième président d'Israël Shimon Peres", a dit son fils Chemi, les larmes aux yeux et au nom de tous les enfants, aux journalistes accourus à l'hôpital Tel-Hashomer après l'annonce de sa mort. Les marques de l'immense respect qu'inspirait M. Peres ont afflué du monde entier. M. Peres était de ces personnes "qui changent le cours de l'histoire humaine", a dit le président américain Barack Obama. Un "génie au grand cœur" pour l'ex-président américain Bill Clinton, qui présida à la fameuse signature de l'accord de 1993 et à la poignée de main des anciens ennemis, Peres, Rabin et Arafat. Les présidents américain, français et allemand, M. Clinton (mais pas son épouse en pleine campagne), le prince Charles, le Premier ministre canadien Justin Trudeau ainsi que le roi d'Espagne Felipe VI sont attendus au mont Herzl, rapporte "LaDépêche.fr". Le président palestinien Mahmoud Abbas a fini par saluer en M. Peres "un partenaire courageux pour la paix". Un responsable du Hamas islamiste palestinien, Sami Abou Zouhri, a lui assuré que "le peuple palestinien est heureux de la mort de ce criminel".
Manif pour les…
Le sort des détenus de Rebeuss préoccupe 8 organisations de la société civile qui entendaient manifester aujourd'hui à la place de l'Obélisque "pour le respect de leurs droits humains". Ça devait se tenir de 15 heures à 18 heures, à l'initiative d'Amnesty international Sunugaal, la Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), la Société internationale des droits de l'homme (Sidh/Sunugaal), Article 19/Afrique de l'Ouest, le Mouvement "Y en a marre", les associations de réinsertion des détenus "Espoir d'un Soleil Levant" et Asred. Mais "nak", hier, le préfet de Ndakaaru est venu doucher leurs ardeurs en interdisant la manif.
…Droits des détenus
Qu'à cela ne tienne, les promoteurs vont, en lieu et place de ce rassemblement, tenir une conférence de presse. Et les autorités oeuvent déjà se boucher les oreilles, car ils vont lourdement les charger sur cette question des droits humains des détenus. Hier, avant l'interdiction de leur manifestation, ces 8 associations donnaient déjà le ton en estimant que "les détenus sont des (Sunugaaliens) à part entière. Ils ont des droits humains que l'Etat du (Sunugaal) est tenu de respecter. La vétusté des prisons, leur surpeuplement digne de camps de concentration, les longues détentions préventives en violation flagrante des lois en vigueur, l'insuffisance de la ration alimentaire et de la prise en charge médicale, entre autres, constituent des atteintes graves aux droits des détenus". C'est pourquoi elles s'écriaient : "Finie l'indifférence ! Finies les promesses jamais tenues !".
Joola
Au lendemain de la commémoration du 14ème anniversaire du naufrage du bateau "Le Joola", SMS a salué, hier en Conseil des ministres, "la mémoire des victimes de cette catastrophe" et réitéré "la compassion et la solidarité de la Nation aux familles éplorées et aux rescapés". Il a demandé à son "nguurnement" de "déployer toutes les actions nécessaires au fonctionnement optimal de l'Office national des pupilles de la Nation et à la réalisation, dans les meilleurs délais, du Mémorial dédié aux victimes". SMS en a profité pour parler d'intensification des "efforts déjà consentis par l'Etat pour améliorer significativement le désenclavement terrestre, aérien et fluviomaritime de la Casamance", souhaitant qu'on veille au "fonctionnement régulier des navires ‘Aguene' et ‘Diambogne', à l'exécution des projets de dragage du Fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, à la réalisation urgente de la Boucle du Boudié, et à la finalisation des travaux de la RN6".
L'après Rebeuss
Actualité de Rebeuss aussi oblige, SMS a embrayé sur la modernisation des lieux de détention, rappelant "ses directives relatives à l'accélération de la construction d'une nouvelle Maison d'arrêt à Sébikhotane, à la réhabilitation de tous les lieux de détention, et à l'amélioration continue des conditions de séjour carcéral des détenus, dans le respect des normes nationales et internationales requises en la matière". Il a invité son "nguurnement" à engager, avec l'ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile, "la réflexion sur les longues détentions provisoires, le fonctionnement permanent des Chambres criminelles, la problématique du réaménagement des peines, la refondation de la politique de réinsertion sociale des détenus et la modernisation de l'administration pénitentiaire". D'ailleurs, deux projets de loi ont été adoptés par le Conseil des ministres, l'un modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal, l'autre modifiant la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale.
Evaluation baisse loyer
Restons au Conseil des ministres, pour souligner que SMS veut que le "nguurnement" lui fasse "le point" avant la fin du mois d'octobre 2016, de l'état de la mise en œuvre de la loi n° 2014 - 04 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers. Une "mesure économique et sociale qui vise à accroître le pouvoir d'achat des consommateurs et réduire la spéculation sur le marché de l'immobilier", a rappelé SMS qui a aussi demandé au "nguurnement" de "veiller au respect des droits des bailleurs, des locataires, des normes de construction, et de faciliter l'accès des (Sunugaaliens) au logement, à la propriété foncière et immobilière, à travers une meilleure promotion de l'habitat social, notamment dans les pôles urbains".
Cos-Petrogaz
Après l'habitat, les routes, SMS qui a évoqué l'objectif assigné au "nguurnement" de réaliser 50 km d'autoroute par an et la gestion stratégique des projets autoroutiers, a demandé la finalisation du "processus de création d'une société de gestion du patrimoine autoroutier, d'une autorité de régulation des activités autoroutières, et le cadre juridique requis, pour un fonctionnement harmonieux et performant du secteur". Il faut noter par ailleurs l'adoption en Conseil des ministres du projet de loi portant code minier et surtout du projet de décret portant création et fixant les règles d'organisation et de fonctionnement du Comité d'Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (Cos-Petrogaz).
211 milliards pour le Ter…
C'est maintenant officiel. Deux conventions relatives au Train express régional Ndakaaru-Aibd (Ter) et à la Phase 2 du Programme d'alphabétisation et d'apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (Palam 2) d'un montant global de de 211 milliards de FCfa ont été signées hier par le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan et le Président du Groupe de la Banque islamique de développement (Bid) Ahmad Mohamed Ali. Nos capteurs nous soufflent que ce Ter (197 milliards) dont le ministre Amadou Ba pense qu'il peut valablement être baptisé projet "(SMS)-Ahmad Mohamed Ali", permettra de favoriser une politique de développement urbain et rural à l'extérieur des zones saturées de Ndakaaru.
…Et le Palam 2
Mais aussi, selon toujours le grand argentier de l'Etat, ce Ter permettra de contribuer à la résolution des problèmes de mobilité urbaine et interurbaine entre Ndakaaru et les capitales régionales. Quant au Palam 2, (12 milliards) il permettra de contribuer, à plus grande échelle, à la réduction de la pauvreté au sein des populations rurales féminines en priorité, par l'accès à une alphabétisation fonctionnelle centrée sur les compétences, l'accès aux services sociaux de base et de microfinance favorisant l'autonomisation des femmes et leur auto-développement. Cette deuxième phase couvrira 300 villages des régions de Thiès, Kaolack et Fatick, en plus des deux régions de la phase pilote, à savoir Kaffrine et Diourbel.
Dakar, 29 sept (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall a indiqué, mercredi à Dakar, qu’il sera procédé à une vérification de l’identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile après le 11 novembre prochain, date butoir donnée à tout client pour faire identifier son numéro sous peine de résiliation.
"L’ARTP va procéder à une vérification auprès des opérateurs de téléphonie et de la Direction de l’autonomisation des fichiers (DAF), pour voir si les abonnés ont identifié leurs numéros. Nous allons procéder par appels téléphoniques et d’autres techniques’’, a-t-il confié à l’APS.
Abdou Karim Sall a exhorté cependant les usagers à faire identifier leurs numéros auprès des services de la téléphonie mobile pour pouvoir les conserver.
L’ARTP a lancé en mai dernier une solution technique d’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile.
Cela fait suite à la mise en place effective de la solution technique de consultation en temps réel des fichiers de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF), qui permet aux opérateurs d’authentifier leurs bases de clients déjà identifiés et de vérifier la fiabilité des informations communiquées par les usagers lors de l’identification.
L’ARTP a fixé aux opérateurs un délai de 6 mois à partir de la date de lancement officiel de la solution afin qu’ils fiabilisent leurs bases clients et adressent les clients identifiés par la Carte nationale d’identité ou le passeport pour la régularisation de leur situation.
’’Nous avons utilisé tous les canaux de communication, de la radio en passant par la presse écrite et les spots publicitaires pour amener les abonnés à s’identifier. La communication s’est faite dans les six langues nationales’’, a souligné M. Sall.