C’est désormais une nécessité que d’avoir les technologies de pointe pour assurer sa sécurité face aux multiples menaces. Cependant, les appareils ne servent à rien si derrière il n’y a pas une vision et un commandement unique. La mise en garde est de l’Israélien Dani Kassif, expert dans ce domaine. Il animait hier un débat organisé par l’ambassade de l’Etat hébreux sur ce sujet.
L’ambassadeur d’Israël a organisé hier une rencontre en prélude à la 4ème conférence internationale Hls et Cyber. Prévue du 14 au 17 novembre prochain, cette édition regroupe tous les deux ans les experts en matière de sécurité. C’est une occasion pour faire une présentation des avancées technologiques les plus récentes en matière de sécurité physique et cyber-sécurité. Plus de 3 500 participants y prendront part avec 600 exposants attendus. Cette initiative s’explique par le contexte actuel marqué par la montée grandissante de la criminalité, avec surtout des moyens de plus en plus sophistiqués utilisés par les criminels.
Il s’y ajoute que les cibles sont plus diversifiées. Ainsi, les Etats ont besoin de sécuriser leurs citoyens et leurs installations sensibles. Des secteurs tels que l’énergie, les infrastructures, le transport etc. sont autant de cibles, explique le conférencier Dani Kassif, vice-président de la société de sécurité Dignia. Les privés aussi ont besoin de sécuriser leurs activités. Il faut donc s’adapter en se dotant de technologies de pointe.
Cependant, prévient M. Kassif, ancien militaire, une compilation de hautes technologies sans une vision ne sert à rien. Car, explique-t-il, on peut avoir des caméras partout dans une ville. Mais s’il n’y a pas de solution à un problème ponctuel, le dispositif sera stérile. En guise d’exemple, un bus attaqué peut être révélé par des vidéosurveillances.
Mais encore, faudrait-il qu’une unité d’intervention soit disponible à temps pour libérer les otages. ‘’Ce n’est pas assez d’avoir la technologie. La première chose est d’avoir un concept ; ensuite former les gens et enfin intégrer les technologies’’, indique-t-il. D’où l’importance d’avoir un commandement unique.
Dani Kassif invite également les Etats et autres compagnies à revoir leur conception de la sécurité d’une infrastructure. Selon lui, les efforts sont concentrés sur la sûreté interne, au détriment de celle externe. Or, souligne-t-il, une fois que l’assaillant arrive à la porte d’entrée d’un local, il dispose d’un potentiel de nuisance important. Il faut donc prévenir de telle sorte que les personnes armées ne puissent pas arriver au portail. Et pour cela, il faut aller au-delà des dispositifs de détection de métaux. ‘’Voilà pourquoi j’insiste sur le renseignement. C’est essentiel’’, dit-il.
Il y a cependant des contraintes. L’expert fait remarquer que dans beaucoup de pays, il n’y a pas de loi autorisant l’écoute téléphonique. Pendant ce temps, les malfaiteurs eux ont toute la latitude d’écouter les responsables chargés de la sécurité qui communiquent avec des téléphones non cryptés. Ce qui peut leur procurer une certaine avance, puisque la technologie est civile, et donc accessible à tous.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, OUSMANE BLONDIN DIOP
GARE À LA MONTÉE DES PÉRILS !
Une médiation s'impose et ne peut être le fait que d'une personnalité indépendante, experte et insoupçonnable de partialité. Son mandat : mission exploratoire du dossier pétrole et gaz du Sénégal
Quelque six mois après le référendum remporté par la majorité présidentielle, le nouvel élan censé en résulter tarde à produire ses effets. Au contraire, le pays semble s'enfoncer lentement dans un climat délétère sur fond de soupçon de conflit d'intérêts visant des personnalités et des institutions de la république au point de suggérer un risque sérieux de crise politique. Il y a urgence à y répondre. Faute de quoi le gouvernement s'exposera à de nombreux périls tels que l'enlisement dans les affaires, le discrédit, en premier lieu, aux yeux de son opinion nationale, la défiance des acteurs économiques nationaux, étrangers et des partenaires au développement, sans oublier le double risque d'immobilisme et de perte de légitimité à terme.
En de pareilles circonstances, tout gouvernement doit utiliser les armes de la fermeté en même temps que les arguments de la persuasion à des fins d'apaisement. Face à la tournure prise récemment par les événements, une médiation s'impose et ne peut être le fait que d'une personnalité indépendante, experte et insoupçonnable de partialité.
Le mandat à lui confier serait celui d'une mission exploratoire du dossier pétrole et gaz du Sénégal consistant en une mise à plat et un état des lieux des engagements pris par le Sénégal. Il lui appartiendra surtout de faire des recommandations sur des points-clés tels que la place à réserver au capital privé national, y compris l'actionnariat populaire et au capital étranger, la répartition des revenus attendus en prévoyant un fonds de réserve pour les générations futures, les stratégies envisagées en matière environnementale, tant pour se prémunir des catastrophes écologiques que pour assurer des formations innovantes aux métiers des hydrocarbures afin de garantir une durabilité aux investissements. De telles personnalités existent dans notre pays.
Dans un passé récent, l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum avait élaboré pour le gouvernement tchadien un cadre remarquable pour une gestion optimale de ses ressources pétrolières, notamment par la création d'un fonds dédié aux générations montantes.
Un autre expert sénégalais, M. Moustapha Tall, ancien Directeur général des douanes, s'était lui aussi distingué dans la mise en place du processus de Kimberley visant à éviter que les diamants d'Afrique ne servent à financer les mouvements rebelles armés sur le continent.
C'est l'honneur de tout gouvernement démocratique de créer un environnement sécurisé et stable pour des investissements de cette importance stratégique. Cela concourt non seulement à éviter les conflits engendrés par le "démon" du pétrole mais surtout à engranger les dividendes d'une paix sociale durable après ceux "sonnants et trébuchants" découlant directement des revenus pétroliers et gaziers.
Enfin, tous les économistes du monde entier s'accordent pour constater que la croissance économique est bien plus forte dans un contexte de transparence des règles du jeu, y compris en économie libérale ; mais, au surplus, tout gouvernement engagé dans la voie de la transparence en matière de "Doing business" et de consolidation d'un cadre démocratique gagne en longévité politique.
A l'heure où les impatiences de la jeunesse se font pressantes et que la classe moyenne urbaine et le monde paysan fondent beaucoup d'espoir sur les promesses de l'agenda du "Plan Sénégal Emergent", il nous faut, à tout prix, faire partie du peloton de tête des pays qui auront réussi à atteindre une émergence durable et pour tous.
Notre cher Sénégal est capable de gagner un tel pari. Cela ne tient qu'à nous !
Ousmane Blondin Diop est un ancien responsable national du Groupe d'Etudes et de Recherches (GER) du Parti Socialiste
MODERNISATION DES LIEUX DE DÉTENTION
Macky rappelle au Gouvernement ses directives relatives à l’accélération de la construction d’une maison d’arrêt à Sébikhotane, à l’amélioration des conditions de séjour carcéral des détenus… - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité du communiqué du Conseil des ministres du 28 Septembre 2016
Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 28 septembre 2016, à 10 heures, au Palais de la République.
Entamant sa communication autour de la commémoration du quatorzième anniversaire du tragique naufrage du bateau le Joola, le Chef de l’Etat salue la mémoire des victimes de cette catastrophe, et réitère la compassion et la solidarité de la Nation aux familles éplorées et aux rescapés.
Le Président de la République invite le Gouvernement à déployer toutes les actions nécessaires au fonctionnement optimal de l’Office National des Pupilles de la Nation et à la réalisation, dans les meilleurs délais, du Mémorial dédié aux victimes.
Par ailleurs, en vue d’intensifier les efforts déjà consentis par l’Etat pour améliorer significativement le désenclavement terrestre, aérien et fluviomaritime de la Casamance, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller au fonctionnement régulier des navires « Aguene » et « Diambogne », à l’exécution des projets de dragage du Fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, à la réalisation urgente de la Boucle du Boudié, et à la finalisation des travaux de la RN6.
Abordant la régulation des loyers et l’accès des sénégalais au logement, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de lui faire le point, avant la fin du mois d’octobre 2016, de l’état de la mise en œuvre de la loi n° 2014 - 04 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers, une mesure économique et sociale qui vise à accroître le pouvoir d’achat des consommateurs et réduire la spéculation sur le marché de l’immobilier. Le Président de la République demande également au Gouvernement de veiller au respect des droits des bailleurs, des locataires, des normes de construction, et de faciliter l’accès des Sénégalais au logement, à la propriété foncière et immobilière, à travers une meilleure promotion de l’habitat social, notamment dans les pôles urbains.
Evoquant par ailleurs l’objectif assigné au Gouvernement de réaliser 50 km d’autoroute par an et la gestion stratégique des projets autoroutiers, le Président de la République demande au Gouvernement de finaliser le processus de création d’une société de gestion du patrimoine autoroutier, d’une autorité de régulation des activités autoroutières, et le cadre juridique requis, pour un fonctionnement harmonieux et performant du secteur.
Poursuivant sa communication autour de la modernisation des lieux de détention, Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement ses directives relatives à l’accélération de la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à Sébikhotane, à la réhabilitation de tous les lieux de détention, et à l’amélioration continue des conditions de séjour carcéral des détenus, dans le respect des normes nationales et internationales requises en la matière.
Dans la même perspective, le Président de la République invite le Gouvernement à engager, avec l’ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile, la réflexion sur les longues détentions provisoires, le fonctionnement permanent des Chambres criminelles, la problématique du réaménagement des peines, la refondation de la politique de réinsertion sociale des détenus et la modernisation de l’administration pénitentiaire.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats, en informant le Conseil de sa participation, à Montréal, à la 5ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds mondial de lutte contre le Vih-Sida, la Tuberculose et le Paludisme, et à New York, à la 71ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Le Premier Ministre a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale, en revenant sur les travaux de la 71ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la participation du Chef de l’Etat à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, la situation en Syrie, et le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU, en cours au sein du Conseil de Sécurité dont le Sénégal est membre.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017 en revenant sur la situation phytosanitaire ;
Le Ministre de l’Elevage et des Productions animale a fait le point des activités prévues dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la rage ;
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a présenté au Conseil le nouveau tableau de bord de suivi-évaluation de la mise en œuvre des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
• le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal ;
• le projet de loi modifiant la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale ;
• le projet de loi portant code minier ;
• le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ).
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Docteur Mulatu TESHOME, Président de la République fédérale démocratique d’Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l’Union africaine, à Addis–Abeba, en remplacement de Monsieur Momar GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ndiouga SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Coordonnateur de l’Inspection interne des Services au ministère des Sports, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières (IAAF) au ministère des Sports, en remplacement de Monsieur Mamadou Falilou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Mamadou Abibou DIAGNE, Docteur vétérinaire, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières (IAAF), au ministère de la Pêche et de l’Economie maritime.
Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement
"CREI LA HONTE"
Macky Sall, qui a utilisé l'appareil d'État pour écraser un adversaire politique devrait être donc être condamné solidairement avec l'État aux réparations - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous le Communiqué du Comité Directeur du PDS en intégralité, fait à Dakar, ce 28 Septembre 2016 :
Le comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) s'est réuni le mercredi 28 septembre 2016 à la permanence nationale Oumar Lamine BADJI sous la présidence du frère Oumar SARR, secrétaire général national adjoint et coordonnateur à l'effet d'examiner l'unique point inscrit à l'ordre du jour et concernant la situation nationale et les exigences du moment.
Le Comité Directeur du Parti Démocratique sénégalais se réjouit et apprécie à sa juste valeur la décision de la justice française qui a débouté l'État du Sénégal de sa demande de confiscation des biens de Karim Wade et de Ibrahim ABOUKHALIL dit Bibo BOURGI qui, lui, en réalité est poursuivi du seul délit de fidélité en amitié.
Cette décision vient après celles, nombreuses, déjà rendues par la Haute Cour de Justice de la CEDEAO, par Le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire ainsi que par la Doyenne des juges d'Instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris déclarant recevable la plainte pour détention arbitraire déposée par notre frère Karim WADE.
Ces décisions permettent de retenir que toutes les fois que les juges ne sont soumis à aucune autorité politique ou gouvernemental ils exercent leur mission avec honneur et impartialité, mais lorsqu'ils sont instrumentalisés par le pouvoir politique, comme c'est le cas dans les poursuites contre Karim WADE, ils sont couchés, et oubliant leur vertu et le droit, rendent service à leurs maîtres.
Une quinzaine de juges de notre pays ont jeté le discrédit sur nos institutions, simplement pour plaire à Macky SALL qui, dans le seul dessein d'éliminer un adversaire politique, n'a pas hésité à violer la Constitution, toutes les lois de notre pays, les conventions et traités internationaux ratifiés par le Sénégal et intégrés dans son droit interne.
Ces juges qui ont entaché l'honneur de la justice de notre pays devraient être extirpés de la noble institution de la Justice, répondre de leur forfaiture et libérés de leur servitude.
Après la décision qui vient d'être rendue par la justice française le Parti démocratique Sénégalaise exige la restitution de tous les biens spoliés et volés à Karim WADE et ses compagnons d'infortune. Le PDS exige notamment la restitution de la maison familiale du "Point E" appartenant à Me Abdoulaye WADE saisie par Macky SALL et immatriculée au nom de l'État.
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) rappelle à leurs devoirs les magistrats Henri Grégoire DIOP (Président de la CREI), Abdourahmane DIOUF (Président de la Chambre Criminelle de la Cour Suprême) et Mamadou Badio CAMARA (Premier Président de la Cour Suprême), les ministres Aminata TOURE, Sidiki KABA ainsi que le président Macky SALL et exige qu'ils se tiennent à la disposition de toute juridiction internationale qui sera saisie pour qu'ils répondent de leurs actes en espérant qu'ils ne vont pas tenter lâchement de se réfugier derrière le paravent de l'immunité pour espérer échapper à leurs responsabilités. Ils doivent comprendre que personne n'est au-dessus de la Justice et que, tôt ou tard, ils paieront le prix de leur forfait.
Depuis que Macky SALL a accédé aux plus hautes fonctions, ses amis, sa famille et son clan sont cités dans de très graves scandales de corruption de toutes sortes, de mal gouvernance et de détournement sans qu'aucune procédure judiciaire ou autre n'ait été ouverte alors que les preuves sont accablantes. Ces scandales de mal gouvernance, de corruption et de détournement de deniers publics portent sur plusieurs centaines de milliards de F. CFA et concernent les projets et marchés de gré à gré opaques et surfacturés, les dossiers MITTAL, PETROTIM, SONATEL, BICTOGO, PAD/NECONTRANS, AUTOROUTE ILA TOUBA, PLATEFORME DE DIAMNIADIO, ÉQUIPEMENTS ET MATÉRIEL MILITAIRES, ABDOULAYE SYLLA et tant d'autres…
Les fonctionnaires ou les enquêteurs de l'OFNAC ou autres qui se sont "aventurés" à enquêter pour éclairer l'opinion sont menacés, harcelés ou radiés.
Macky SALL n'hésite jamais à bloquer la justice ou toute enquête lorsqu'il s'agit de sa famille, ses parents, son clan et ses amis, introduisant au Sénégal l'impunité. Par contre lorsqu'il s'agit de liquider ses adversaires politiques et d'éliminer toute opposition il n'hésite pas à réactiver une juridiction d'exception périmée et frappée de péremption décriée notamment par les organisations de défense des droits de l'homme (Amnesty International, FIDH, LSDH et la RADHO) en y nommant des magistrats qu'il a soigneusement choisis, allant même jusqu'à créer de fausses preuves pour faire condamner ses adversaires politiques. Le jugement du TGI de Paris déboutant l'État du Sénégal n'exprime rien d'autre que le rejet avec mépris de la "CREI LA HONTE" et ses décisions iniques.
De toute évidence la justice internationale, ainsi que l'a demandé le Groupe de travail des nations unies contre la détention arbitraire, exercera toutes les pressions pour que le préjudice subi par Karim Wade soit réparé.
Macky Sall, qui a utilisé l'appareil d'État pour écraser un adversaire politique devrait être donc être condamné solidairement avec l'État aux réparations
Et s'il conteste la décision rendu par le tribunal de grande instance de Paris, le PDS lui propose d'accepter que le différend soit porté devant la juridiction de l'un des grands pays démocratiques du monde, en lui laissant le choix entre, par exemple, la Suisse, le Luxembourg, la Grande Bretagne, le Canada ou les État Unis.
Le PDS, pour sa part, est convaincu que Macky SALL n'aura pas le courage de relever ce défi.
Le Parti Démocratique Sénégalais apporte son soutien total et sans réserve au frère Karim WADE et l'exhorte à se tenir toujours prêt pour porter haut le flambeau de la liberté, de la défense exclusive des droits, de la démocratie et de la transparence. La lutte pour un Sénégal réconcilié avec lui-même ne fait que commencer. La prochaine élection présidentielle pour laquelle il est le candidat de l'espoir, du courage et de la fidélité se tiendra avec lui et il n'y a aucun doute que le candidat Macky SALL sera battu à plate couture, dès le premier tour.
Le comité directeur exhorte les militantes et les militants à participer massivement à la marche des droits et libertés du 14 octobre 2016 pour en faire une réussite exceptionnelle et la réponse de notre peuple à l'arrogance d'un pouvoir incompétent qui n'a que la violence à opposer à ceux qui se battent pour la justice.
Il leur demande également de se tenir prêts pour célébrer les victoires déjà remportées auprès des juridictions étrangères et même les futures qui arrivent à grands pas pour jalonner la marche triomphale du Renouveau et du "SOPI" contre l'arbitraire.
Concernant les élections récentes, le Comité Directeur se réjouit des résultats remarquables obtenus par notre parti qui a su, en seulement une semaine, présenter des listes dans presque tous les départements, démontrant sa forte capacité de mobilisation.
Les résultats obtenus démontrent que notre parti est en ordre de bataille, mais aussi et surtout que la coalition qui a été faite pour faire face à l'arbitraire nous permet d'espérer et de croire en notre capacité à nous entendre et à coopérer pour bouter dehors un régime tout aussi incompétent que dangereux pour notre démocratie.
Le comité directeur dénonce les honteuses manipulations du pouvoir de Macky Sall aux abois qui use du mensonge d'État, avec le support de journaux des "mille collines", n'hésitant plus à inventer de fausses accusations contre l'Opposition.
C'est ainsi que le pouvoir a décidé de s'en prendre à notre Secrétaire Général National Me Abdoulaye Wade que l'on présente tantôt comme un autocrate qui accepte de désigner des membres au HCCT après avoir été reçu par Macky, et tantôt comme quelqu'un qui aurait reçu des subsides de sa part.
Ces manipulations ne font pas honneur au Président de la République dont l'un des devoirs sacrés est de protéger non seulement l'institution qu'il incarne mais aussi celui à qui, avant lui, le peuple a fait confiance pour l'incarner et qui s'est acquitté avec honneur de son devoir.
PAR SALIOU GUÈYE DE SENEPLUS
"LE HCCT EST PRÉMATURÉ"
Moussa Bala Fofana, Conseiller financier, ancien Conseiller technique du gouvernement du Sénégal (2012-2013)
Moussa Bala Fofana est Conseiller financier en Banque à Montréal, ancien Conseiller technique du gouvernement du Sénégal (2012-2013), Consultant en Planification, Gestion et Suivi-Évaluation des Politiques publiques et expert en Planification, ingénierie urbaine. Expert aussi en développement territorial, développement économique local et transfrontalier, il s'est prononcé sur le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
SenePlus : Beaucoup de Sénégalais disent que le HCCT est une institution inutile. En tant que spécialiste de la décentralisation, êtes-vous du même avis ?
MBF : Cette perception des Sénégalais est vraiment fondée et la cause en est l'absence d'une logique de planification étatique qui veillerait à la pertinence, à la cohérence et à l'efficience de nos instruments de gouvernance.
D'abord, le HCCT du Sénégal est prématuré aux vues des conséquences et du caractère inachevé de l'Acte 3 de la réforme de la décentralisation. Ensuite, sa fonctionnalité est réduite à l'émission d'avis de 150 hauts conseillers dont 70 sont nommés par le président. Enfin, le HCCT du Sénégal est financé directement par l'État. Je dois préciser qu'en décentralisation cette nomination et ce mode de financement direct ne respectent en rien les principes d'autonomie dans la gestion et le mandat électif. Or, ces deux principes de l'autonomie et du statut électif par les populations sont les fondements constitutionnels de l'esprit de notre politique de décentralisation.
Ainsi, c'est bien l'impertinence du modèle qui crée le rejet des populations et non le principe d'un cadre sélectif exclusivement constitué d'élus municipaux réélus par leurs pairs, avec une représentation des 3 ordres des collectivités territoriales (commune, département et région) et d'experts triés sur le volet. En plus, le HCCT devrait être financé par les collectivités locales elles-mêmes. C'est ce modèle de financement que le candidat François Hollande avait proposé en 2012. Cette méthode respecte mieux le principe sacro-saint de l'autonomie des collectivités locales. Cependant, pour se faire, il faut auparavant avoir une fiscalité locale et un financement sérieux des collectivités territoriales ce que la réforme de l'acte 3 a occulté jusque-là. Un tel modèle n'aurait pas posé de problèmes à personne.
Aujourd'hui, nous avons l'Association des Maires du Sénégal (AMS), l'Association des élus départementaux du Sénégal (ANED), Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT), la commission du développement territorial et local du Conseil Economique social et Environnemental. Ne pensez-vous pas qu'il y a trop de structures dans le même domaine ?
Ce diagnostic est juste et a été soulevé comme une situation que la réforme de la décentralisation devrait régler en dernier lieu. Et le comble de l'ironie est que c'est justement le HCCT qui est la solution face à cette situation. Je m'explique : le fait est que le HCCT est ce que l'on appelle une structure faitière, c'est un terme utiliser en architecture et qui signifie "placé au sommet". Car le rôle de ces structures est de chapeauter et de fédérer plusieurs acteurs.
En planification structurelle et globale, les structures faitières sont ainsi utilisées pour phagocyter, fédérer ou remplacer plusieurs structures différentes dont les missions sont convergentes. Si la réforme de l'Acte 3 avait suffisamment impliqué tous les acteurs du secteur de la décentralisation par un processus complété, itératif et participatif, la création du HCCT en bout de ligne aurait permis de les fédérer. Malheureusement, en lieu et place d'une telle logique de planification globale, le HCCT se retrouve à aggraver une situation qu'il était sensé résoudre en cohabitant avec des instituions et acteurs sectoriels qui ont les mêmes missions et qu'il devait remplacer. C'est incohérent, inopérant et c'est une dépense inutile, si l'on ne regarde que l'aspect planification, bonne gouvernance et économie de nos fonds propres.
N'était-il pas plus pertinent de créer le HCCT après l'aboutissement de la réforme de territorialisation et de décentralisation prônée par l'Acte 3 de la Décentralisation ?
Absolument. Le HCCT doit être la cinquième et ultime étape de la réforme de la décentralisation. D'abord, la priorité de notre politique de décentralisation doit être la viabilité de la municipalité sénégalaise (rechercher un équilibre entre la superficie, la démographie, la structure et le financement). Ensuite, nous devons travailler à l'érection des pôles éco-géographiques en région à travers la politique annoncée de territorialisation des politiques publiques que l'on attend toujours d'ailleurs. Une fois que les régions, qui sont les chefs de files des collectivités locales, sont installées, il va falloir maintenant appliquer le principe de la subsidiarité en faisant un partage différenciant les compétences de la commune, celles du département et de la région-territoire auquel devraient revenir les missions de planification et de développement économique. Par la suite, il va falloir régler la question du financement des collectivités locales avec une fiscalité locale mettant fin au principe archaïque de l'unicité des caisses de l'État. Ce principe veut dire que les taxes sur base fiscale doivent être reversées totalement à l'état. Et c'est à la suite de toutes ces étapes que le HCCT devrait être érigé pour boucler la boucle. Son rôle à partir de ce moment sera de pérenniser le dialogue des territoires, des acteurs, d'évaluer la gestion des compétences transférées et de nourrir, par ses études et propositions, la réflexion du gouvernement sur les grands enjeux de l'organisation territoriale. En plus, son financement devra être assuré par les collectivités locales.
On déplore que plusieurs membres de l'institution soient nommés par le président de la République. Pour une meilleure efficacité et pour une question de légitimité, ne fallait-il pas élire tout le monde en mettant l'accent sur la compétence et l'expertise des hauts conseillers en matière de décentralisation ?
L'esprit de la décentralisation voudrait que les populations décident elles-mêmes à qui confier leur mandat. Nous devons avoir le courage de dire que cela n'est pas équitable et juste de nommer des individus quand on est en décentralisation, y compris le président du HCCT qui doit être légitimé par ses paires et non choisi par le président à qui il dira ce qu'il a envie d'entendre.
Mais le plus grave encore est le fait que lors de ces élections, des maires et des conseillers ont quitté les listes sur lesquelles les populations les avaient mandatés pour aller sur d'autres, et cela avec la bénédiction de l'État. Par ailleurs, il y a le risque potentiel que le président se permette de nommer des individus qui ne seraient pas des conseillers municipaux élus lors des dernières élections locales. Ces derniers siègeraient et émettraient des avis au nom des populations sans avoir jamais gagné leur confiance. À bien y réfléchir, les populations sont en réalité les oubliées du HCCT et on peut franchement se demander si nous parlons toujours de décentralisation.
Puisque l'institution est créée, ses membres élus et nommés, que faut-il maintenant pour la rendre utile ?
Ce qui pourrait réduire l'inefficience technique du HCCT ne peut être que la finalisation et la réussite de la réforme de la décentralisation et de la territorialisation des politiques publiques, malgré le mauvais départ causé par une planification en deux phases. En effet, comme je l'ai dit en introduction, cette institution est prématurée, réduite a du conseil, va hériter des problèmes de l'acte 3 et sera concurrencée par d'autres institutions. Ainsi, il ne sera jamais trop tard pour trouver les moyens techniques idoines à la situation et adopter une logique de planification étatique si et seulement si la volonté politique est réelle. Mais, à l'inverse, aucune ingénierie de la planification ne peut pallier aux conséquences néfastes d'une volonté politique mue par autres choses que l'efficience et l'esprit de conformité au texte. Et je dois avouer que cette situation chaotique sème le doute sur la volonté politique et la conviction que nos dirigeants sont sensés démontrer que la décentralisation est la rampe de lancement de l'émergence de notre nation.
Le mot de la fin…
Mon mot de la fin est directement pour le président de la République et à ses pairs africains. Je veux leur rappeler que l'usage et la pratique des quatre dimensions d'une planification étatique, à savoir la planification spatiale, globale, stratégique et financière, ne sont pas des options en gouvernance, mais bien des obligations, car "la gouvernance est un ouvrage de raison et d'intelligence" comme disait Jean Bénigne Bossuet.
Nos dirigeants doivent recentrer leur vision du développement et des stratégies d'émergences en prenant conscience que l'Afrique ne peut se refaire que depuis ses territoires. Ces territoires naturels ont su sauvegarder nos identités, ils sont la base de l'économie réelle de l'Afrique de demain et ils sont la source de nos ressources humaines et naturelles.
Sur chaque mettre carré où vous pouvez vous tenir sur les 196.712 km2 du Sénégal, vous êtes en réalité sur une commune, d'où l'intérêt de la planification de leur viabilité spatiale, organisationnelle, stratégique et financière. En plus, cette commune subit les dynamiques territoriales du pôle éco-géographique qui l'englobe. Ce pôle-territoire détermine ainsi la qualité du milieu de vie, du cadre de vie, du mode de vie et du niveau de vie, bref de la condition de vie de nos populations. Nos dirigeants africains doivent donc comprendre que l'émergence commence depuis le territoire. Et pour preuves les pays de l'OCDE l'ont compris depuis belle lurette et c'est pour cela qu'aujourd'hui l'investissement public de ces États est confié à plus de 50% aux collectivités locales (les pays émergents sont à 35%, la moyenne mondiale est à 25%) au moment où les États d'Afrique francophone sont encore les derniers de la classe avec 6% seulement.
Pour clore, j'aimerais saluer le beau travail de la presse et vous remercier de l'opportunité que vous m'offrez pour saluer tous vos lecteurs et réserver un clin d'œil à mes frères Baol-Baol.
LES DÉBARQUEMENTS DE LA FILIÈRE ARTISANALE ESTIMÉS 372.548 TONNES EN 2015
Dakar, 28 sept (APS) - Le total des débarquements de la pêche artisanale s’élève à 372 548 tonnes en 2015, pour une valeur commerciale estimée à 119, 69 milliards de francs CFA, apprend-on d’un rapport officiel.
Ces statistiques rendent compte d’une "baisse de 3%" du volume des débarquements de 2015, en comparaison de 2014, avec en revanche "une hausse de 28%" sur les valeurs commerciales, précise le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA).
Le volume des produits transformés artisanalement a pour sa part atteint 37.142 tonnes en 2015, "plus de la moitié de cette production", soit environ 66%, étant exportée principalement vers les pays de la sous-région ouest-africaine, indique ce document.
S’agissant de la pêche industrielle, le rapport fait état de 49.565 tonnes débarquées au cours de la même année, dont 39.344 par des navires sénégalais, 7.703 tonnes pars des navires européens et 2 518 tonnes par des capverdiens.
Il fait ainsi état baisse de 5% des quantités débarquées par rapport à 2014, ajoutant que la valeur commerciale des débarquements de la pêche industrielle est estimée à 41,3 milliards de FCFA soit une baisse de 12, 5% comparée à 2013.
Concernant la production avicole, elle est passée de 1095,3 tonnes en 2014 à 1215, 5 en 2015, soit une hausse de 11%. Une production dominée par les poissons de consommation (tilapias et poissons-chats) et les huîtres qui représentent respectivement 65% et 33% du total, selon le rapport.
Abordant la question de la commercialisation des produits de la pêche, il fait savoir que 189.149 tonnes ont été commercialisées sur le marché national en 2015, quantités provenant essentiellement des débarquements de la pêche artisanale.
Les quantités commercialisées à l’intérieur du pays (189 149 tonnes) ont enregistré une hausse de 7% par rapport à 2014, les marchés centraux de Dakar et Kaolack jouant "un rôle important" dans la collecte et la distribution du poisson, poursuit la même source.
Elle évalue les exportations à 188.462 tonnes, pour une valeur commerciale estimée à 194,61 milliards de FCFA, en même temps qu’il est noté une progression en termes de quantité (28, 89%) et de valeur commerciale (9,40%).
GRÈVE DES JOURNAUX PRIVÉS POUR ALERTER SUR LEURS DIFFICULTÉS
NOUAKCHOTT (AFP) - Les journaux privés mauritaniens étaient paralysés mercredi par une grève pour "sensibiliser" l'opinion sur leurs difficultés, aggravées selon eux par une mesure du gouvernement suspendant la publicité des services de l'Etat.
Le "mot d'ordre a été bien suivi par les quinze journaux, huit quotidiens et sept hebdomadaires qui devaient paraître mercredi", a affirmé à l'AFP El-Heiba Ould Cheikh Sidaty, directeur du journal privé Al-Akhbar, et l'un des porte-parole des grévistes.
Le mouvement d'une durée d'une journée a été observé par des journaux en français et en arabe, considérés comme faisant partie des plus importants de Mauritanie. Mais les deux quotidiens publics, Chaab et Horizon, et d'autres journaux privés étaient, eux, mercredi dans les kiosques.
Ce mouvement de grève vise à "sensibiliser" l'opinion sur "la situation chronique de la presse écrite qui se meurt à petit feu", affirme l'Initiative des Editeurs de la presse écrite, formée des syndicats des journaux en grève, dans un communiqué.
L'Initiative dénonce une circulaire du gouvernement adressée au début de l'année aux administrations publiques leur interdisant l'octroi d'annonces à la presse en attendant l'adoption d'un projet de loi sur la publicité qui doit être soumis prochainement au Parlement.
Ce projet de loi "a été élaboré sans concertation avec la presse, contrairement à ce qui s'est fait jusqu'à présent pour tous les autres textes de loi" dans le secteur, a déploré M. Ould Cheikh Sidaty.
Outre la faiblesse des ressources publicitaires, l'Initiative cite également parmi les difficultés de la presse écrite la diminution des abonnements, la mévente et les charges des journaux.
La nouvelle loi sur la publicité vise, selon le gouvernement, à réguler le secteur, contrôler les ressources publicitaires et mieux les partager entre les établissements de presse.
Le gouvernement a mis en place ces dernières années un "Fonds d'appui à la presse" de 200 millions d'ouguiyas (500.000 euros), dont près du tiers va à l'imprimerie nationale au titre d'"assistance à l'impression des journaux de la presse nationale".
Malaise à l'Agence nationale de la Promotion des investissements et des Grands travaux (Apix). Le Directeur général de l'Apix, Mountaga Sy et son adjointe, Aida Djigo Wane, ne sont plus en odeur de sainteté. Selon Dakarposte, le Directeur général de l'Apix s'est débarrassé de Aida Djigo Wane qui n'est personne d'autre que la fille adoptive de l'ancien Premier ministre, Mame Madior Boye. Pour le moment, on ignore les raisons de la brouille entre le patron de l'Apix et son adjointe. Nous avons joint en vain le conseiller en communication de l'Apix, Johnson Mbengue. D'après toujours, dakarposte, le poste de Directeur général adjoint de l'Apix est désormais occupé par Dominique Ndong, ci-devant Coordonnateur des Grands travaux de l'Apix.
Meurtre de Ibrahima Mbow
Le corps de Ibrahima Mbow (détenu tué par balle, lors de la mutinerie de Rebeuss), n'avait pas été remis à sa famille jusqu'au moment où nous mettions sous presse pour leur permettre de procéder à l'inhumation. Selon nos informations, au niveau du parquet, tout est fin prêt pour que le corps soit mis à la disposition de la famille. Aux dernières nouvelles, c'est la Division des investigations criminelles (Dic) qui devait superviser le transfert. En tout état de cause, la famille du détenu attend impatiemment le corps pour faire le deuil et faire face, avec ses conseils, pour une procédure contre l'Etat du Sénégal qui est pénalement responsable.
Pétition sur l'affaire Petro-Tim
Une pétition sur l'affaire Petro-Tim Limited et Cosmos circule sur la toile. Le journaliste Adama Gaye l'avait annoncé. Mais depuis hier, "des Citoyens Sénégalais" qui réclament la lumière sur cette affaire qui a fini de polluer le champ politique font circuler une pétition et une correspondance adressée au Congrès américain pour exiger la lumière sur cette affaire Petro-Tim. En effet, les initiateurs sollicitent l'intervention du congrès américain notamment le Foreign Corrupt Practice Act (FCPA) pour atteindre leur but. Les signataires de la pétition justifient leur saisine du Congrès par l'implication d'un certain M. Frank Timis dans l'attribution de blocs pétro-gaziers, la firme Kosmos Energy et des responsables politiques, notamment le frère du président de la République du Sénégal. Cela constitue, à leurs yeux, un énorme scandale.
Carte nationale d'identité
La production de carte nationale d'identité est suspendue jusqu'à nouvel ordre. Le ministère de l'Intérieur confirme ainsi "L'As" qui avait donné la nouvelle, non sans relever le calvaire des populations qui ne savent plus comment se procurer cette pièce "précieuse". Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur explique cette suspension par des travaux d'installation des nouveaux équipements prévus pour la mise en place de la nouvelle carte d'identité biométrique Cedeao ainsi que la refonte partielle des listes électorales. Toutefois, pour les Sénégalais non détenteurs de carte nationale d'identité et qui veulent avoir un passeport, ils sont invités à se rapprocher de la Direction de l'automatisation des fichiers (Daf) pour se faire immatriculer. Ainsi, ils pourront déposer leur demande à la Direction de la Police des étrangers et des titres de voyages. Par ailleurs, il est indiqué que les anciennes cartes nationales d'identité en cours de validité restent valables ainsi que celles dont l'exigibilité avait été prorogée par décret. Le ministère de l'Intérieur rappelle aussi que la Daf a produit 120.000 cartes avant l'arrêt des anciennes machines. Ces cartes sont disponibles dans les commissariats de police, les préfectures et sous-préfectures.
Assises nationales sur l'exploitation du pétrole et du gaz
Pour éviter d'éventuels conflits et couper court à la polémique sur le pétrole, le président de Bokk Defar Senegaal, Amadou Bassirou Ndiaye, propose la tenue d'assises nationales sur l'exploitation des ressources pétrolières et gazières. Les conclusions issues de ces pourparlers contribueront à une meilleure redistribution des ressources tirées du pétrole. C'est une approche démocratique, selon le bureau exécutif de Bokk Defar Senegaal, parce que toutes les politiques doivent avoir pour finalité le bien-être de l'homme. Amadou Bassirou Ndiaye et Cie demandent par ailleurs à tous ceux qui ont des preuves sur les fautes que certains Sénégalais auraient commises sur l'exploitation du pétrole, de saisir les juridictions compétentes et, comme dans tout Etat de droit, que celles-ci disent le droit et édifient le peuple. D'autant que la nouvelle Constitution précise que ces ressources appartiennent au peuple lequel, au-delà du droit à la jouissance des revenus tirés de l'exploitation desdites ressources, a dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de la bonne gouvernance, le droit à l'information juste et vraie.
Polémiques au sein de la coalition Les républicains-Doomi Rewmi
Le communiqué publié par Les républicains (Ler) Doomi Rewmi créée la polémique au sein de la coalition. Des partis membres de ladite coalition sont surpris de voir le communiqué dans la presse sans être informés. Ainsi le parti Synergie républicaine de Mohamed Diagne se démarque du communiqué et en tirera toutes les conséquences après évaluation. Pour Mohamed Diagne, l'intelligence politique devrait interdire à tout membre de la mouvance présidentielle de s'attaquer au président de la République dans un contexte où l'opposition cible sa famille pour déstabiliser son régime. La coalition Les Républicains (Ler) Doomi rewmi était plutôt attendue sur le terrain en perspectives des élections législatives et de rassurer le Président Macky Sall. Le président de Synergie républicaine appelle tous les membres de la mouvance présidentielle à faire preuve de sérénité, de vigilance et de solidarité face aux sorties de l'opposition pour fragiliser le régime de Macky Sall. A l'en croire, c'est la seule manière de barrer la route aux esprits malveillants qui cherchent à installer le doute et l'angoisse dans la conscience populaire.
Ndèye Soukèye Guèye, responsable apériste en deuil
L'Alliance pour la République (Apr) de Thiès est en deuil. Le malheur vient de s'abattre sur Ndèye Soukèye Guèye, responsable de l'Alliance pour la République (Apr) à Thiès-Est, avec le décès de son fils Al Housseynou Guèye, qui a décroché cette année son Baccalauréat. D'ailleurs, c'est pour mieux s'occuper de ses études qu'elle avait décidé d'aller s'installer cette année à Dakar. C'est à l'aube de ce lundi, à Dakar, que le garçon a accompagné sa sœur aînée Astel Wade, pour aller accueillir leur mère Ndèye Soukèye Guèye, arrivée de Ziguinchor par bateau. Mais en cours de route, ils ont été attaqués par une bande de malfrats qui les ont sauvagement agressés. Si Astel Wade s'en est tirée avec des blessures, le jeune Al Housseynou Guèye a finalement succombé à ses blessures hier vers midi. Il a été inhumé le même jour, après la prière crépusculaire, au cimetière de Mbambara. "L'As" présente ses condoléances attristées à Ndèye Soukèye Guèye et à sa famille.
Amadou Tidiane Wone doublement endeuillé
L'ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wone également a perdu ses deux parents en l'espace de 24 heures. Une douloureuse perte pour Baaba Wone et ses frères et sœurs. En cette douloureuse circonstance, le personnel et la direction de " L'As", présentent ses condoléances les plus émues à la famille du défunt.
Comité directeur du Pds
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a de la matière pour convier le Comité directeur à une réunion aujourd'hui dans l'aprèsmidi. Sans doute, l'un des points les plus importants de l'ordre du jour de la réunion va porter sur le verdict à Paris sur l'affaire Karim Wade. Le Pds est ainsi revigoré par la victoire de Karim Wade et Bibo Bourgi face à l'Etat du Sénégal décidé à mettre la main sur leurs appartements à Paris.
Le Gp prépare la marche de l'opposition
Le Grand parti de El hadji Malick Gakou est en plain-pied dans les préparations pour la grande marche du Front pour la défense du Sénégal/Mànkoo Wattu Senegaal pour dénoncer les restrictions des libertés et la mauvaise gouvernance du régime en place. Les femmes du Grand parti étaient en conclave hier à la Permanence Nelson Mandela sous la direction de Mata Sy Diallo pour définir les stratégies afin de réussir la mobilisation le 14 octobre prochain. Elles se sont entretenues par la suite avec leur leader, El hadji Malick Gakou devant qui, elles ont montré leur détermination à relever le défi de la mobilisation lors de la marche nationale et internationale du 14 octobre prochain.
Révision de la loi Abdou Latif Guèye ?
La loi Abdou Latif Guèye sera-telle révisée ? En tout cas, tout milite en faveur d'un amendement du texte avec le débat sur le surpeuplement carcéral qui fait rage après la dernière mutinerie à Rebeuss. Les magistrats se sont toujours plaints de la loi Abdou Latif Guèye qui criminalise la vente et l'usage de la drogue. Le constat est que la majorité des dossiers qui atterrissent aux Chambres criminelles concerne des cas de vente ou d'usage de la drogue. Ce qui favorise le surpeuplement carcéral. Les fervents défenseurs de ce texte, notamment Mame Mactar Guèye, commencent à lâcher du lest depuis la mutinerie à Rebeuss. Le frère de Latif Guèye adhère à une révision de la loi pour enlever le mot "usage" de la drogue du texte pour viser exclusivement les trafiquants de stupéfiants. M. Guèye a soutenu sur les ondes de la Rfm hier que la loi 2007-31 vise la mise en vente, la distribution, le courtage, la livraison, l'envoi, l'expédition, le transport, la détention et l'usage des drogues. Pour lui, l'usage de la drogue ne doit pas être criminalisé, mais il doit relever des tribunaux correctionnels. A l'en croire, les usagers de la drogue sont des victimes des narco-trafiquants. Au lieu d'être envoyés systématiquement en prison, ils doivent plutôt être orientés vers le Centre de prise en charge intégré des addictions (Cpia) de Fann pour se soigner. Mame Mactar Guèye est en phase avec le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba pour la révision du texte.
JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE POUR LA PROMOTION DE LA DESTINATION SÉNÉGAL
Une partie du peuple sénégalais a manifesté son insatisfaction à la participation des athlètes sénégalais aux jeux olympiques de RIO 2016 mais le plus important pour ces compétitions est la participation et l’esprit fair-play qui animent le soubassement de ces jeux.
Le sport étant un facteur de paix, de cohésion sociale et de concorde au rendez-vous du concert des nations, privilégie la distraction et les loisirs durant les jeux.
Les Jeux Olympiques sont toujours restés ce cadre d'excellence, de compétition et de fair-play où vainqueurs et vaincus communient dans un bel esprit sportif.
Ce beau comportement est même perceptible voire visible chez les spectateurs dans les gradins. Une belle leçon d'amour de son prochain qui est vecteur de paix sociale!
Ce plaisir et ce bonheur de participer aux jeux olympiques n’ont pas de prix et de valeur marchande quel que soit l'argent investi par l’Etat du Sénégal.
C’est pourquoi, le Comité International Olympiques (CIO) s'appesantit plus sur la symbolique de la participation que sur l’argent. Il décerne des médailles à tous les athlètes qui ont relevé le challenge pour récompenser leurs endurances et leurs performances.
Ainsi, pour mieux mettre en valeur ces qualités naturelles et intrinsèques des sportifs, le CIO met l’accent sur les records mondiaux réalisés par chaque athlète et/ou équipe.
C’est dans cet esprit de fair-play et de générosité que s’est prononcé Monsieur le ministre des Sports Matar BA qui a le sens de l’écoute et la fédération sénégalaise d'athlétisme à encourager et remonter le moral aux athlètes.
Malgré l’absence de retentissement de l’hymne sénégalais au podium des JO 2016, notre pays devrait profiter de cette occasion pour faire une bonne politique de promotion touristique.
Autrement dit, La promotion de la Destination Sénégal devrait être programmée par l’Etat du Sénégal selon le calendrier des JO pour un lendemain meilleur du tourisme sénégalais. Cependant, la présence du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture de ces JO a été remarquable avec le défilé de ses athlètes.
Vêtus en tenues traditionnelles très originales, élégantes et attractives, la délégation Sénégal a marqué le monde entier en montrant le génie créatif de ses stylistes, ses modélistes et ses tailleurs. Cet accoutrement fait partie du label du Sénégal réputé être le Pays de la Téranga. L’hospitalité est précédée par l’accueil qui est fortement lié à l’habillement et à la présentation de l’hôte.
Connu pour sa Téranga, le Sénégal est un pays récepteur de touristes que les services chargés de la promotion de la Destination Sénégal en l’occurrence l’Agence Sénégalaise de la Promotion Touristique devrait profiter de ces jeux olympiques d’envergure mondiale pour vendre l’image du Sénégal via l’expansion des réseaux sociaux de communication.
Les sites internet pouvaient être utilisés comme moyens de distribution de nos offres touristiques : Dindéfelo, parc de Djoudj, parc Niokolo Koba, les îles du Saloum, la verte Casamance, île de Gorée, Centre International de Conférence Abdou Diouf, le Bou El Bogdad etc.
Les ventes par E-Tourisme ou M-Tourisme occupent une part importante du marché du tourisme. «Aujourd’hui, de nombreuses personnes organisent leur séjour par internet et plus de 60% des voyageurs achètent en ligne, soit 523 milliards U$ de paiements directs. Dans les statistiques de 2015, l’OMT a indiqué qu’il y a eu plus d’un milliard cent quatre-vingt millions de touristes dans le monde. Et selon le baromètre de l’e-tourisme, plus de la moitié de ces voyageurs ont utilisé le Web pour leur prestation de voyages » dixit Mouhamed Faouzi DEME.
Donc avec les JO 2016, L’Etat et les spécialistes de la promotion du secteur touristique devraient améliorer la performance et l’ergonomie des sites internet d’une part et d’autre part anticiper sur les attentes des consommateurs en offrant de nouveaux modes de recherches et de communication car le marché du tourisme international est en pleine mutation avec les nouvelles technologies.
De ce fait, il est important de mettre en œuvre le protocole d’accord signé en avril 2013 par le ministre des Sports et son homologue du Tourisme et des Loisirs sur la promotion du tourisme par la pratique du sport. Une convention entre les départements dirigés d’alors par Mbagnick Ndiaye et Youssou Ndour à travers laquelle le sport et, en particulier, les disciplines spécifiques au Sénégal serviront de vitrines pour vendre la Destination Sénégal.
Le sport et le tourisme, étant des loisirs qui génèrent des recettes, des devises et des emplois considérables doivent s’allier en permanence pour se rendre utile et agréable aux Sénégalais. C’est ainsi que l’Etat doit veiller sur l’aspect de la promotion touristique afin de saisir la balle au rebond pour que notre pays de la Téranga en tire profit aux prochaines rencontres mondiales sportives.
Rocambolesque affaire dans laquelle trempe un Sunugaalien en Italie, à Brescia plus précisément. Le goorgoolu - dont l'identité n'a pas été révélée - a été admis aux urgences de l'hôpital Sant'Anna di Brescia pour des blessures par balles à la jambe. Cela s'est passé dans la nuit de lundi à mardi. Il aurait été touché aux jambes dans le le Gallo Park Street Corfu. Il a dit au personnel médical et à la police qu'il a été touché par une balle perdue, version qui n'a pas convaincu les enquêteurs qui essaient de faire la lumière sur cette affaire. D'autant plus que ce Sunugaaliens de 35 ans qui semble cacher des choses, n'est pas inconnu des fichiers de la police. Il a déjà été pris pour des problèmes de trafic de drogue. Ce qui pousse les policiers à penser à la thèse de règlement de comptes entre dealers. Mais ce n'est qu'une piste comme d'autres qu'ils ont investi pour faire jaillir la vérité dans cette affaire.
Agresseur
Restons avec les Sunugaaliens en Italie pour dire que nos mauvaises habitudes, certains les exportent partout. Figurez-vous qu'un goorgoorlu fait l'actu à Rome pour avoir la fâcheuse propension à faire ses besoins dans un parc fréquenté par des gens à la recherche d'air pur. Il s'appelle Moustapha Sèye, un sans domicile fixe de 45 ans qui avant-hier, comme à ses habitudes a dégainé pour faire pipi au milieu du parc et devant des enfants qui jouaient. Un homme qui s'indignait de la scène lui a reproché son comportement. Ce qu'il ne fallait pas faire, car le Sunugaalien s'est saisi d'une bouteille pour dangereusement le molester. La victime qui habite le quartier, a été retrouvé par les policiers, affalé sur le sol et ensanglanté pour expliquer la violence de la charge du Sdf sunugaalien. Seulement grâce à la description donnée par la victime l'agresseur a été traqué et arrêté non loin.
Adidas
Presque oublié par son pays natal, Abdourahmane Ndiaye Adidas ne l'est pas pour autant de l'autre côté de la Méditerranée, en France. En effet, la Ligue féminine de basket française a décidé de rendre les honneurs à Abdou Ndiaye Adidas. Ainsi, l'ancien international et ancien entraîneur de l'équipe nationale de basket sera honoré à Paris par la Ligue féminine à l'occasion d'une cérémonie qui se déroulera samedi prochain. Dans un courrier adressé à l'ancien joueur, vedette des années 70 du basket sunugaalien, la Ligue justifie cette distinction. "Votre palmarès d'entraîneur est l'un des plus prestigieux ces dernières années avec notamment un titre de vainqueur de l'Euro coupe avec Aix en Provence en 2003, un autre de double vainqueur de la coupe de France en 1995 et 2000", indique la lettre. Adidas, 63 ans, est double champion d'Afrique comme joueur avec le Sunugaal en 1972 et 1978. En 2010, il avait été désigné par un jury de l'Anps (Association nationale de la presse sportive du Sunugaal), comme le basketteur sunugaalien du cinquantenaire (1960-2010). Comme coach, il a conduit l'équipe nationale masculine en finale du championnat d'Afrique contre l'Angola en 2005, à Alger.
2MN va marcher le 14 octobre…
Le manque de visibilité au sujet des grands projets engagés et réalisés à Touba inquiète au plus haut niveau le mouvement Macky moniu nior (2Mn)/Horizon 2019. Hier, les camarades de Cheikh Mbacké Sakho, conseiller spécial du président de la République chargé des affaires religieuses ont exprimé leurs inquiétudes face à cette situation tout en affichant leur ferme volonté de marcher le 14 octobre prochain pour contrecarrer l'opposition qui vilipende SMS, mais aussi pour vulgariser les réalisations du président dans la cité religieuse de Touba. "Le chef de l'Etat est en train de faire beaucoup de choses à Touba et dans le pays, mais il n'y a pas de visibilité. Je dirais qu'aucun président n'a aussi investi autant de milliards en si peu de temps dans la cité religieuse de Touba que (SMS)", a d'abord déclaré la responsable de la communication 2MN, Bineta Kane Diallo.
… Pour contrer l'opposition
Selon elle, ce mouvement dirigé par Cheikh Mbacké Sakho va bientôt sillonner la cité religieuse pour montrer les réalisations du chef de l'Etat à Touba, avant d'entamer une tournée nationale qui est prévue pour le 14 octobre prochain. Lui emboîtant le pas, Serigne Atekh Mbacké dira : "14 milliards F Cfa ont été investis à Touba pour l'assainissement (8 milliards F Cfa pour l'assainissement et les eaux usées, 4 milliards F Cfa pour les routes à l'intérieur de la ville et 2 milliards pour l'eau), 420 milliards F Cfa pour l'autoroute Ila Touba sans compter les 8 milliards F Cfa investis pour la grande mosquée mouride de Dakar, Massalikoul Djinane". A l'en croire, en plus de cela, 3,5 milliards sont injectés pour la construction de la route Taw Fekh-Nganda et sur le volet agriculture, le chef religieux et membre du comité directeur de 2MN a fait savoir que "la quasi-totalité des chefs religieux de cette localité ont reçu des tracteurs, de l'engrais et des semences pour le développement de l'agriculture dans cette zone jugée très agricole dans le (Sunugaal)".
La Minusca déterminée…
A Bangui, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) tire la sonnette d'alarme au moment où l'année scolaire 2016-2017 vient de débuter. La mission onusienne dit constater que "des groupes armés occupent encore les bâtiments de certaines écoles ou installent des barrières à proximité de plusieurs établissements scolaires. Ces pratiques empêchent ainsi près de 10.000 enfants de bénéficier de leur droit à l'éducation qui est obligatoire pour tous les enfants centrafricains".
…A libérer les écoles
La Minusca qui condamne "cette situation intolérable et ces actes qui constituent une violation grave du droit international humanitaire et des résolutions 1612 (2005) et 1998 (2011) du Conseil de Sécurité appelle les groupes armés "à quitter immédiatement et sans conditions préalables tous ces établissements scolaires qu'ils occupent, à se tenir à une distance de plus de 500 mètres des écoles et dorénavant, à ne plus entraver, de quelque manière que ce soit, les activités éducatives des enfants centrafricains". Et s'ils ne se conforment pas, la Minusca menace "conformément à son mandat de protection des populations civiles", d'avoir "recours à tous les moyens pour déloger ces groupes y compris, en faisant usage de la force si cela s'avère nécessaire" afin de préserver le caractère civil de ces écoles.
Marche
Selon nos capteurs, la jeunesse de Doumga Ouro Alpha (commune de Bokidiawé), dans la région de Matam, a marché, samedi dernier, pour saluer les actions réalisées par le responsable "apériste" Abdoul Ly, Dg d'Abm technologies (Sunugaal et filiales Mali et Guinée). A l'actif de M. Ly, l'on retrouve l'équipement informatique et didactique du lycée de Doumga Ouro Alpha sur fonds propres, le soutien pour la réalisation de l'extension du réseau d'adduction d'eau du village de Katoté, l'achat sur fonds propres d'une ambulance médicalisée pour le village de Doumga Ouro Alpha et villages environnants, l'organisation de journées médicales sur fonds propres avec consultations gratuites sur tous 3 jours (Fév. 2016), au profit des populations défavorisées de la commune de Bokidiawé, entre autres actions. "Merci Abdoul Ly, notre ministre sans salaire". On pouvait lire sur les pancartes que les populations brandissaient des slogans tels que : "Merci Abdoul Ly pour l'ambulance", "Kawel et Kangal remercient Abdoul Ly".
Arrêt de production des…
Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique a décidé d'arrêter momentanément la production des cartes nationales d'identité. Cela, du fait de la mise en place de la nouvelle carte biométrique Cedeao. "Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique informe les citoyens que la production de la carte nationale d'identité est momentanément suspendue du fait des travaux d'installation des nouveaux équipements prévus pour la mise en place de la nouvelle carte biométrique Cedeao ainsi que la refonte partielle des listes électorales", renseignent les services d'Abdoulaye Daouda Diallo (Add) dans un communiqué publié, hier.
…Cartes nationales d'identité
"Toutefois, informe le document, il a été produit avant l'arrêt des anciennes machines 120 000 cartes qui étaient en instance et qui ont été envoyées dans les différents centres d'instruction que sont les commissariats de police, les préfectures et sous-préfectures à la disposition des demandeurs". Le communiqué souligne: "De plus les anciennes cartes nationales d'identité en cours de validité demeurent utilisables en même temps que celles dont l'exigibilité avait été protégée par décret. Enfin les citoyens non détenteurs de carte nationale d'identité qui souhaitent se faire établir un passeport peuvent se faire établir un passeport, peuvent se faire immatriculer par la Direction de l'automatisation des fichiers (Daf) et déposer leur demande à la Direction de la police des étrangers et titres de voyage (Dpetv) en attendant la disponibilité des nouvelles cartes".