Le frère du chef de l'État Aliou Sall ainsi que des figures du régime du Président Macky Sall ont toujours affirmé que le contrat entre Petro-Tim et l'État du Sénégal, pour la recherche et le partage de production d'hydrocarbures dans le bloc de Saint-Louis Offshore profond, a été signé par l'ancien Président Abdoulaye Wade.
Pour défendre cette position, le Premier ministre Boun Abdallah Dione a fait publier "tous les documents relatifs au code pétrolier ainsi qu'aux contrats".
Ousmane Sonko prit le contrepied en affirmant que c'est bien Macky Sall qui a signé le décret en question. Et lors de sa dernière conférence de presse, il se demandait pourquoi le document en question ne fait pas partie de ceux publiés sur le site du gouvernement.
Le pouvoir avait comme fait le dos rond. Ignorant l'interpellation. D'aucuns dans ses rangs persistaient à dire que Sonko ne disait pas la vérité.
Le décret en question vient d'être publié par le journaliste d'investigation Baba Aïdara. Daté du 5 juin 2012, il porte les signatures du Président Macky Sall et de son Premier ministre de l'époque Abdoul Mbaye.
SeneWeb vous propose le document que Dione n'a pas révélé. Et qui, surtout, enfonce le Président Macky Sall et son frère Aliou Sall.
Après le débat sur les contrats pétrolier et gazier, le Gouvernement doit exploiter ce gisement de contestation découvert depuis une semaine. Après la mutinerie de Rebeuss provoquée par la souffrance des détenus, qui suffoquaient dans leurs cellules lugubres, les greffiers et les médecins ont décidé de jeter au placard leurs toges et blouses. Le Gouvernement doit donc s'investir pour signer des contrats de bonne entente avec les syndicats pour obtenir la détente et faire baisser la tension qui monte. Même si on fait comme si de rien n'était à cause d'une fausse unanimité qui escorte la marche de ce régime.
LA JEUNESSE DE DOUMGA OURO ALPHA PORTE ABDOUL LY
Electricité rurlae, ambulance pour un poste de santé, morgue, forage
«Merci Abdoul Ly, notre ministre sans salaire», «Merci Abdoul Ly pour l’ambulance», «Kawel et Kangal remercient Abdoul Ly». Tels sont les différents slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes que les populations du village de Doumga Ouro Alpha (commune de Bokidiawé) majoritairement des jeunes filles et garçons ont brandis lors d’une marche ce samedi dernier pour témoigner des actions faites par un des leurs, Abdoul Ly, responsable politique de l’APR, par ailleurs, Directeur général d’ABM Technologies (Sénégal et filiales Mali et Guinée).
Selon ces jeunes Foutankés, M. Ly est un rare homme politique de cette zone à avoir compris que le seul combat qui vaille est celui du développement. C’est ce qui explique ses actions (de développement et politiques) en citant entre autres, «l’équipement informatique et didactique du Lycée de Doumga Ouro Alpha sur fonds propres» ; «l’aide pour la réalisation de l’extension du réseau d'adduction d’eau du village de Katoté» ; «l’aide pour la réalisation de l’extension du réseau d'adduction d’eau du village de Mody Boula» ; «la massification du parti (fonds propres de roulement pour permettre aux jeunes d’avoir cartes électeur et d’identité)» ; «l’achat sur fonds propres d’une ambulance médicalisée pour le village de Doumga Ouro Alpha et villages environnants» ; «l’organisation de journées médicales sur fonds propres avec consultations gratuites sur tous 3 jours (Fév. 2016) au profit des populations défavorisées de la Commune de Bokidiawé» ; «l’équipement sur fonds propres de la morgue pour le village de Doumga Ouro Alpha et villages environnants» ; «l’équipements sportifs village de Doumga Ouro Alpha et Mody Boula (sur fonds propres)».
Sans occulter le projet d’électrification en cours pour les villages de Mbakhna I et Mbakhna II. Une offre a été faite à cet effet à la Sénélec.
Voilà autant d’actions de développement qui ont séduit les jeunes des différentes localités et qui n’ont pas hésité à battre le macadam sous un soleil de plomb pour témoigner leur soutien à ce compagnon du Président Macky Sall bien avant son accession à la Magistrature suprême.
Le Gouvernement veut une année scolaire apaisée. Les syndicalistes pensent que ce pari peut être relevé. Toutefois, ils posent comme principale exigence l'application intégrale des accords qui ont été signés entre les syndicats et le gouvernement en 2014.
Lors de l’ouverture du séminaire sur la pré-rentrée scolaire entre les acteurs de l’Education nationale hier à Saly, les enseignants ont estimé qu’ils peuvent être optimistes par rapport à l’apaisement du système éducatif. Le porte-parole du jour, Amadou Diaouné, ne s’en cache pas. ‘’Le souhait de tout le monde, la partie syndicale comme d’autres composantes de la société, c’est d’avoir un espace scolaire apaisé’’, dit-il.
Pour lui, les leçons ont été tirées des longues années de perturbations récurrentes dans le système. Toutefois, le secrétaire général du syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) met en exergue les revendications syndicales. Pour lui, la meilleure manière d’arriver à cet apaisement dans le système éducatif sénégalais est que le gouvernement respecte sa parole et la traduise en acte.
‘’Il y a longtemps qu’on court derrière la réalisation des engagements. Cela ne facilite guère la restauration de la confiance’’, déplore M. Diaouné. Il est impératif à son avis que le gouvernement respecte ses engagements pour arriver à la restauration de cette confiance perdue.
‘’Nous pensons qu’à l’issue de cette rencontre, des mesures vont être prises pour liquider ce qu’on peut considérer comme le passif des accords de 2014. À partir de ce moment, je pense que l’on peut envisager la restauration progressive de la confiance pour que toutes les questions qui se poseraient soient résolues’’, pose-t-il comme condition.
Cependant, l’avis du syndicaliste n’est pas totalement partagé par le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (FENAPES). ‘’J’entends dire : ‘’Il faut respecter les accords.’’ Je dis non. L’Etat a commencé à respecter les accords, mais que l’on ne demande pas à l’Etat de régler tous les points en un jour’’, se démarque Bakary Badiane.
Pour ensuite inviter les syndicalistes à renoncer à la lutte. ‘’Je pense que les syndicalistes que je connais peuvent certainement renoncer à toute lutte. Celle-ci ne sert absolument à rien. Il n’y a pas de bras de fer entre l’Etat et les enseignants. Il ne peut pas y avoir de bras de fer entre l’employeur et l’employé’’, tente-t-il d’apaiser.
‘’Il y a eu des progrès certes, mais…’’
Amadou Diaouné reconnaît qu’il y a eu des progrès concernant la satisfaction des différents points inscrits dans la plate-forme revendicative des enseignants. Parmi ces derniers, il cite l'engagement du ministère des Finances sur le paiement des rappels.
Sur ce chapitre, il informe qu’une bonne partie a été réalisée. ‘’Nous sommes autour de 15 milliards de F CFA sur les 24 milliards qu’il faudra payer d'ici la fin de l'année. Les mises en solde, c'est 10 000 enseignants qui ont été retenus, aujourd'hui, on est à 7000. Il y a aussi au niveau de la Fonction publique, la convocation de la commission d’avancements ; ce n'est pas encore programmé mais le mouvement est déclenché’’, énumère-t-il.
Joal-Fadiouth (Mbour), 27 sept (APS) – Le chef du service régional du tourisme de Thiès, Ndèye Awa Baddji Sow a estimé, mardi à Joal-Fadiouth (Mbour), qu’il faut aller vers une diversification des produits touristiques pour une meilleure attractivité de la destination de la Petite Côte.
"Onvest dans une région qui abrite la première station balnéaire du pays, notamment la station touristique de Saly-Portudal. Mais aujourd’hui, force est de constater
que cette zone est menacée par le phénomène de l’érosion côtière" a relevé Mme Sow.
Elle a, à cet égard, appelé d’autres produits qui viendraient en complément au balnéaire dans cette zone riche en patrimoines culturel, historique et naturel".
"Rien qu’à Joal-Fadiouth, on peut développer l’écotourisme, le tourisme culturel, le tourisme de découverte et autres, parce que c’est une ville à fortes potentialités", a retenu le chef du service régional du Tourisme.
Ndèye Awa Badji Sow qui a relevé toutefois qu’"on a tendance, au Sénégal, à confondre les potentialités et les produits touristiques" a estimé qu’il "faut arriver à faire des potentialités des produits touristiques attractifs au niveau des marchés émetteurs de touristes".
Selon elle, "il devenu très difficile de commercialiser le balnéaire qui perd, de plus en plus, son attrait à cause de l’érosion côtière qui fait perdre au littoral de la Petite Côte ses plages, à cause de l’avancée de la mer, même si le gouvernement du Sénégal, en relation avec des partenaires comme la Banque mondiale, est en train d’y apporter une solution".
Mme Sow visitait le musée "Mbind Diogoye", le royaume d’enfance du president Léopold Sédar Senghor, en compagnie d’étudiants de l’Université de Thiès, des membres de l’association des guides de la Petite Côte, du syndicat d’initiative touristique de Joal-Fadiouth et du réseau des journalistes de Mbour en tourisme et environnement.
Le déplacement entrait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du tourisme axée cette année sur le thème : "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous".
A cette occasion, Mme Sow a appelé à la mise en place d’équipements adéquats qui permettraient "aux groupes vulnérables, personnes handicapées et autres malvoyants de jouir des activités du tourisme".
"Cela participe également à l’instauration d’un tourisme profitable à tous" a dit Ndèye Awa Badji Sow qui a rappelé l’invitation présidentielle de réfléchir sur "un programme spécial pour la promotion du tourisme intérieur" à travers l’instauration de tarifs incitatifs.
Elle invité les acteurs locaux à s’en approprier et à jouer pleinement leur rôle, en apportant leur contribution à la promotion et à l’accessibilité uniservselle pour un tourisme pour tous.
KARIM REMPORTE UNE MANCHE IMPORTANTE À PARIS
Camouflet pour la justice sénégalaise : saisie d'une demande de confiscation immobilière et bancaire, la justice parisienne ne voit rien à reprocher à Karim Wade et Bibo Bourgi au vu du code pénal français.
Camouflet pour la justice sénégalaise : saisie d'une demande de confiscation immobilière et bancaire, la justice parisienne ne voit rien à reprocher à Karim Wade et Bibo Bourgi au vu du code pénal français.
C’est depuis le Qatar, où il réside depuis sa libération, le 24 juin, que Karim Wade a accueilli la bonne nouvelle. Via WhatsApp, où son compte a adopté comme photo de profil le drapeau sénégalais, il a répercuté lundi soir, 26 septembre, le communiqué rédigé par ses avocats : « La justice française vient de rejeter les demandes présentées par l’État du Sénégal pour obtenir la confiscation des biens [parisiens] appartenant à Karim Wade. L’État du Sénégal se prévalait de l’arrêt tant décrié de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), juridiction d’exception ressuscitée par le président Macky Sall en violation de la Constitution et des conventions internationales signées par le Sénégal. »
Un désaveu qui s’ajoute aux déconvenues déjà subies
De fait, ce lundi 26 septembre, la justice sénégalaise a essuyé, devant le TGI de Paris, un cinglant désaveu qui vient s’ajouter aux déconvenues déjà subies devant la Cour de justice de la Cedeao (en 2013) ou le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (en 2015). Comme le rappellent les avocats de l’intéressé, « ce jugement, solidement argumenté, écarte l’une après l’autre les accusations portées contre Karim Wade en constatant qu’aucun des faits invoqués contre lui ne constitu[e] une infraction ».
L’objet officiel de la saisine apparaît moins important que la portée du jugement provisoire, lu à l’audience et dont JA a pu prendre connaissance. Condamnés en mars 2015, respectivement à 6 et 5 ans de prison pour enrichissement illicite et complicité, Karim Wade et Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) sont par ailleurs soumis à des peines secondaires conséquentes. Si tous deux ont été graciés en juin par le président Macky Sall, ce qui les exonère de la peine carcérale, ils demeurent en revanche soumis à une amende de 138 milliards de F CFA et à la confiscation de tous leurs biens.
Faire exécuter en France la saisie de plusieurs biens
Soucieuse de faire appliquer la sentence à l’étranger, la justice sénégalaise avait saisi, en 2015, le parquet national financier afin de faire exécuter en France la saisie de plusieurs biens appartenant aux condamnés : pour Karim Wade, un appartement sis rue de la Faisanderie, dans le XVIe arrondissement de Paris, ainsi qu’un compte bancaire à l’agence Paris-Madeleine de la Société générale (au solde de 48 000 euros) ; pour Bibo Bourgi, un appartement parisien rue Émile-Ménier, également dans le XVIe arrondissement, détenu par une SCI parisienne elle-même propriété d’une société basée au Luxembourg.
Pour se prononcer sur l’exécution de cette demande de confiscation, les magistrats français ont dû se plonger dans les deux jugements de référence produits par la justice sénégalaise contre Karim Wade et Bibo Bourgi : l’arrêt de la CREI de mars 2015, et la décision de la Cour suprême du Sénégal, venue le confirmer en août 2015. Le délit d’enrichissement illicite n’existant pas en droit français, la juridiction parisienne a passé en revue l’ensemble des délits assimilables qui auraient pu être reprochés à Bibo Bourgi, mais surtout à Karim Wade.
Concernant l’homme d’affaires d’origine libanaise, l’affaire est vite entendue. Selon le tribunal, l’arrêt de la CREI « ne mentionne à aucun moment la SCI Aisa [Paris] et la SA Djoz [Luxembourg], de sorte qu’il est impossible d’établir un lien entre les parts de ces sociétés et l’infraction reprochée à M. Aboukhalil ». « La demande de confiscation ne peut qu’être rejetée à l’égard de celui-ci », concluent sèchement les juges.
Les faits reprochés n’apparaissent pas constitutifs de l’une quelconque de ces infractions en droit français »
Pour Karim Wade, ces derniers se livreront à un exercice laborieux : examiner un à un les articles du code pénal français susceptibles de correspondre à l’incrimination, retenue par la justice sénégalaise, d’enrichissement illicite. Dans le jugement lu à l’audience, ils évoqueront ainsi la corruption, le blanchiment, la non-justification de ressources, le trafic d’influence, la prise illégale d’intérêts ou encore le détournement de fonds publics. Là encore, les magistrats réduisent à néant les prétentions de leurs homologues sénégalais : « Aucun de ces agissements spécifiques n’a été suffisamment établi à l’encontre de M. Wade, de sorte que les faits reprochés n’apparaissent pas constitutifs de l’une quelconque de ces infractions en droit français. »
Vers un appel ?
« C’est enfin une victoire du droit », estime Me Corinne Dreyfus-Schmidt, avocate de Bibo Bourgi, selon qui « le tribunal a rendu une décision extrêmement motivée dans laquelle il indique qu’il n’existe aucun élément prouvant que les biens revendiqués auraient servi ou seraient issus d’une quelconque infraction ». Dans le camp adverse, Me Félix Sow, avocat de l’État du Sénégal, ne cache pas son mécontentement : « La France a ratifié la Convention de Merida, qui a, dans ses dispositions, l’enrichissement illicite, la corruption, le blanchiment. Cette Convention est ainsi au dessus du droit interne français. »
Selon l’avocat, « le Sénégal a le droit d’introduire un appel ». Un scénario qui apparaît peu probable, car les juges français ont déjà estimé, en juin, que l’État sénégalais ne saurait être partie prenante à cette procédure. Si appel il doit y avoir, il ne pourra donc émaner que du Parquet français.
Le journal Libération de nouveau pris en flagrant délit de mensonge !
Les sites en ligne ont repris une information qui aurait été donnée par le journal Libération m'associant aux Panama's papers.
Ce n'est pas la première fois que ce soi-disant journal d'information ment de manière éhontée avec le seul objectif de me nuire et de plaire au régime en place.
Il est donc nécessaire, même si je m'en serais bien passé, de consacrer quelques lignes à rétablir la vérité des faits.
En 2005, je suis devenu (sans passer par une société offshore) à titre personnel actionnaire de Sored –Mines, et en ai détenu 6% du capital avec le souci d'aider son investisseur principal à poursuivre son programme de recherche.
A partir du mois de juin 2011, j'ai cessé de participer à l'assemblée générale des actionnaires de la Sored-Mines.
Dans la déclaration de patrimoine notariée, à laquelle je n'étais pas légalement soumis mais que j'ai remise entre les mains du Président de la République, cette partie de mon patrimoine figure sous la rubrique II-a). En tant que Premier ministre j'ai ainsi tenu à informer largement le Président sur l'état de mon patrimoine au moment de mon entrée en fonction.
De tout cela je n'ai jamais rien caché, et le lecteur retrouvera sans peine celui qui pourrait être la source de l'information tronquée sur ma déclaration notariée (non obligatoire) de patrimoine.
Enfin en 2014, j'ai cédé cette participation à la personne physique actionnaire principal de Sored-Mines, et non à une société offshore.
Après la récente fausse information sur mes 2 passeports qui auraient été confisqués, j'espère que les lecteurs de ce journal et ceux qui en retiennent les informations à diffuser sur leurs sites sauront désormais à quoi s'en tenir, quant à la crédibilité de ce pseudo-organe de presse.
Les différents acteurs de l’Education nationale se sont retrouvés hier à Saly, dans le cadre d’une rencontre pré-rentrée. Ce séminaire de 3 jours va leur permettre de faire le diagnostic des maux qui gangrènent le système éducatif.
La rentrée des classes, c’est dans quelques jours. Mais déjà, les acteurs se préparent à jeter les bases d’une année scolaire paisible. Le syndrome de ces dernières années est encore là. Pour éviter ce spectre, l’ensemble des acteurs de l’Education nationale se sont réunis hier à Saly pour ‘’restaurer la confiance’’ entre le ministère et les syndicalistes afin d’établir un système éducatif stable. Le pari de la confiance, le gouvernement du Sénégal veut le réussir, rassure le ministre de l’Éducation nationale.
D’après Serigne Mbaye Thiam, la volonté du gouvernement est de casser le cercle infernal d'années scolaires avec des perturbations. Il s’agit à son avis de créer un déclic pour aller vers une année scolaire apaisée. ‘’Depuis une décennie, notre pays ne connaît pas une année scolaire sans perturbation. Soit il s'agit de débrayages, soit de grèves avec des situations variables. Notre pays ne peut pas accepter la fatalité que chaque année scolaire doit connaître des grèves et des débrayages’’, se désole-t-il.
En effet, pour arriver à une année sans perturbation, il urge, dit-il, de ‘’réduire les sources d’incompréhension’’ entre les acteurs et de faire face à la prolifération des syndicats, principale source de dispersion des canaux de formulation des préoccupations et attentes dans le secteur. Ainsi, dans cette même logique, le président du Comité du dialogue social/secteur éducation et formation, Mamadou Diop Castro, invite tout le monde à sortir du cercle pernicieux des actions et des réactions et œuvrer à la signature d’un pacte de stabilité pour rompre avec la logique de perturbation qui gangrène le système éducatif.
‘’Sauver l’école’’
Pour cela, l’ancien secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN) est d’avis qu’il y a nécessité d’avoir des attitudes et des comportements de nature à créer une mise en confiance et à développer une solidarité active entre les secteurs de l’éducation. ‘’C’est ce qui devrait permettre un bon déroulement des apprentissages et l’avènement d’un système éducatif performant autour des performances des élèves mais aussi des rendements des enseignants’’, croit dur comme fer M. Diop.
Face aux crises récurrentes qui affectent le système éducatif, Serigne Mbaye Thiam juge que le pays doit avoir plus d’ambitions que cela. ‘’Nous devons sauver l’école au lieu de nous contenter de sauver l’année scolaire’’, dit-il. Il constate que les résultats escomptés tardent à être atteints. Toutefois, pour aller vers un sauvetage de l’école publique sénégalaise, le ministre prévoit des réunions mensuelles avec les enseignants.
Aussi, pour Serigne Mbaye Thiam, ce n’est pas une utopie de croire que les problèmes du système éducatif peuvent être pris en compte de manière holistique par la famille éducative. Il reste convaincu que cela peut se faire. ‘’Il ne faut pas dire que c'est impossible, c'est difficile. On n'est pas dans un face-à-face sinon ce serait un échec. On est dans une démarche de construction", rappelle-t-il.
‘’Nous ne pouvons pas démarrer en posant des conditions’’
Toutefois, pour commencer ce dialogue, le ministre a écarté toute démarche qui peut nuire à l’initiative d’arriver à un système éducatif apaisé. ‘’Nous ne pouvons pas démarrer la rencontre en posant des conditions mais comme je l'ai dit, le ministère de l'Education, comme le gouvernement, doit être dans une posture d'écouter les uns et les autres et de les prendre en compte. Il faut sortir du face-à-face pour nous dire ensemble comment chaque partie peut prendre les préoccupations de l'autre pour qu'on arrive à des solutions. C'est un changement de paradigme qu’il faut avoir’’, invite Serigne Mbaye Thiam.
EN CHEMIN
Attendu à Dakar en provenance de Londres, le journaliste Adama Gaye prévient qu'il ne se laissera pas intimider - L'INTÉGRALITÉ DE SIX DE SES TEXTES SUR FB
SenePlus publie ci-dessous, six textes postés sur sa page Facebook par le journaliste Adama Gaye qui arrive ce soir à Dakar en provenance de Londres.
Aujourd'hui à 13h30
Oh my God bientot 700 signataires de la petition PetroTimSall. Macky dis a ton frere et son co-escroc Frank de nous rembourser. Nos hydrocarbures c'est pour les Senegalais de maintenant et demain. Je t'entends encore, au bord de la piscine du Novotel, il y a 15ans, me supplier de trouver bourse et formation a ton frere, Aliou, le neo-multimilliardaire -de nos sous!
Aujourd'hui à 12h
J'enregistre un bagage sue le vol de la RAM. Cela fait pres de 40 ans que je voyage dans le monde entier sans etre mouille dans quelque scandale que ce soit. Si a Dakar des ripoux mettent drogue ou n'importe quoi dans mes affaires, ca ne me concerne pas. La police et douane francaises auront vu mes bagages pendant mon transit venant de Londres. Je suis oblige de prendre date.
Aujourd'hui à 12h
La Revolution, dit-on, n'est pas un diner de gala. Alors, a mes amis qui s'inquietent d'accusations plus loufoques les unes que les autres, y compris d'adultere, je leur dis de se rassurer. On ne m'entrainera pas dans les debats de diversion. On me peut pas non plus me dicter le tempo de ma strategie. Y a pas de chantage. Si Je me retrouve dans ce combat, c'est parce que j'ai vu notre pays en train d'être privatise par les pires etres qui soient. Le silence n'est plus une option. On doit se battre, quelles que puissent en etre les consequences pour remettre le Senegal sur les rails de la souverainete, de l'harmonie sociale, ethnique et confessionelle. Et de l'interet general. Ce combat-la, je le mene sans me soucier des medisances des insultologues. Leur principal exploit: avoir transforme un agneau en Lion Debout !
Aujourd'hui, à 10h
Avant mon arrivee a Dakar ce soir, j'avertis ici la communaute internationale sur tout ce qui pourrait m'arriver. J'alerte les medias nationaux et internationaux (Libres). J'informe les organisations de defense des droits de l'homme, du Senegal et du reste du monde. Je vous informe, vous, mes precieux amis et partenaires de facebook, en sachant que vous serez nombreux dans ce combat qui est le notre. A la Justice senegalaise, je me tiens dispose a donner ce que je sais. Aux forces de defense et securite, je leur demande de se mettre du cote du peuple, de l'interet General. ps: Je signale cet Appel incongru d'un Commissaire Amadou Tall pour que nul n'en ignore. Le temps des brimades est REVOLU. Meme mes amis qui proposent de mener le combat de loin doivent comprendre, en retenant la lecon du Pape Jean Paul 2 a ses compatriotes Polonais, luttant contre la dictature. Il leur avait dit: N'ayez pas peur!
Dimanche 25 septembre à 12h30
Bon dimanche a toutes Et tous. Une question: alors que l'imperatif s'impose de reprendre en mains notre pays pour en eliminer les impuretes qui l'etouffent, en commencant par le deal ARTP-Sonatel et l'arnaque PetrotimSall, entre autres, avons-nous le droit de ne pas regler definitivement son compte a cette presse specialisee dans la diffamation, le mensonge et les manipulations au service de pouvoirs nebuleux? Il faut l'attaquer de front, sans menagement. Elle est l'ennemie du pays, des personnes decentes et du peuple.
Cette presse des complots est un cancer. Il faut en finir. En reglant d'abord le sort des journalistes de canniveau, si actifs autour de Macky Sall. Honteuse proximite. Eloquente, surtout....
Son eviction devient une urgente oeuvre de salubrite publique et la presse saine n'en respirera que mieux. Ramener les normes de la decence et du respect de la vie privee des gens, tel est l'enjeu !
PS: Un Rappel. Les deux Petitions -ARTP et PetrotimSall- montrent en DAN: Signons-les!
Vendredi 23 septembre, à 16h28
PRECISION: Des ami (e) s, bien intentionné (e) s, m'ont suggéré de clarifier mon propos sur le pétrole au Sénégal car certains, peut être de bonne foi, ont pu y voir un chantage sur le mode: ''Retenez-moi ou je fais un malheur''. Certains m'ont meme demande de m'excuser. Ce a quoi j'ai repondu: excusez de quoi? De dire la verite? Certainement pas. Peut-etre de l'avoir dite crument OUI la je peux m'excuser sur la forme mais non sur le fond.
La question est de savoir ou non si le Senegal doit devenir un cimetiere des idees critiques, des verites qui font mal mais font avancer...
Je rassure tout le monde. Jamais, d'abord, une quelconque idée de chantage ne m'a effleuré l'esprit au moment où je faisais mon post qui fait tant de bruits au point de me valoir toutes les insultes et calomnies en tous genres, souvent injustifiées autrement que par l’envie de leurs auteurs de plaire au Prince du moment, comme ils l’auraient fait pour tout autre prince. Hier avec Wade, auparavant avec Diouf et Senghor.Désormais, il faut plaire à Macky. Alors on se bouscule pour rabattre le caquet au ‘prétentieux’ qu’il faut faire taire par tous les moyens.
Or, tous, même les plus tonitruants parmi eux, savent pertinemment que ce que j’ai dit relève de la pure vérité. Aucun chantage n’y suinte. Depuis des années que je fréquente le monde, les plus importants décideurs, j’ai appris a la boucler pour éviter de causer des dégâts.
Depuis des années, sur Macky Sall, j’ai observé un silence tout en me demandant si j'avais le droit de me taire. A chaque fois que j'ai tenté d'en sortir, les réactions de mes compatriotes, certains d'entre eux, m'ont surpris: beaucoup veulent y voir autre chose que la vérité. Sommes nous devenus un peuple complice de ses tortionnaires?
Seulement, n’a-t-il pas, lui-même, franchi le Rubicon en donnant son imprimatur, dès son arrivée au pouvoir, a l’un des actes les plus ignobles en termes de delit d’inities, qui a permis à son frère d’entrer en partenariat avec une figure sulfureuse, Franck Timis, un vrai crépuscule ambulant, dont l’ombre menace de malédiction notre nouvelle richesse nationale. Dans n'importe quel autre pays au monde, ce President aurait ete dechu sans tarder. Au Senegal, on prefere regarder ailleurs: sous le nazisme, les complices d'Hitler refusaient aussi de voir ce qui se passait sous leurs yeux.
Pourtant, des 2011, avant personne d’autre, sur la Tfm, répondant aux questions d’Alassane Samba Diop, j’avais été le premier à alerter en citant nommément Franck Timis pour dire que le régime de Wade lui donnait une partie de nos hydrocarbures.
Je ne suis pas un devin mais plusieurs années de fréquentations du milieu des hydrocarbures, au plus haut niveau, de l’Opep a l’Agence internationale de l’Energie (etant l’un des deux sénégalais cooptes par elle pour la rédaction de son premier Rapport sur les hydrocarbures africaines, en 2014) et forme en pétrole et gaz a Genève (Master en International Oil and Gas a l’Ecole des Hautes Etudes Internationales de Geneve) et donc ayant effectivement aide Macky Sall, via mon ami Rilwanu Lukman, ancien Président et Secrétaire General de l’Opep, à obtenir un contrat de pétrole pour le Sénégal (Abdoulaye Wade et Karim Wade –qui doutait de la possibilité que cela se fasse- peuvent témoigner), je ne comprends pas pourquoi on pense que je ne fais autre chose que mettre en garde les Sénégalais contre les excès de Macky Sall qui ne datent pas d’aujourd’hui. Ses milliards Cfa sortis de nulle part autre que dans des conditions douteuses auraient dû amener les sénégalais a devenir plus circonspects à son égard.
Or donc, me voilà somme de ne pas parler. Ou du moins de parler selon le tempo de celles et ceux qui, bien souvent, sont les allies, interlopes, du pouvoir.
Il faut savoir que lorsque des affaires aussi graves se passent, l’individu, même le plus courageux, se doit d’y aller avec prudence, patience et perspicacité.
La situation peut être rendue encore plus floue quand la même personne est accusée, à tort, de faire, ou de vouloir faire, du business avec l’Etat. On en oublie que citoyen et contributeur fiscal, businessman national, tout milite pour que je travaille à gagner légalement des marches de l’Etat.
Exemple : sur un projet important d’infrastructures pour lequel j’ai des partenaires qui ont amené un financement de près de 2 milliards de dollars –le plus grand projet au Sénégal- si ça se fait, dois-je ne pas le faire, jouer mon rôle ?
C’est là ou un Etat libre, détaché des considérations subjectives, devient un Etat developpementiste, centre sur l’essentiel et non sur les considérations crypto-personnelles. Nous avons affaire hélas, je le crains, à un Etat égoïste et étriqué, incapable de dépassement pour l’intérêt national.
D’autres exemples sont dans ma tête : il ne sert à rien de les lister. Le moment est au combat pour le changement afin que notre pays redevienne une nation équitable et efficace au service de tous.
Certains plumitifs du pouvoir dont j’ai rejeté la demande d’amitié sur Facebook, parce que les connaissant fourbes et manipulateurs, ont pris sur eux, via leur séides, de s’en prendre à ce que j’ai dit.
Demain, ils seront les premiers à venir me dire : ‘grand, j’ai toujours su que tu disais la vérité’. D’autres, eux aussi tout sourire, ne se privent pas pour vous poignarder en oubliant que leurs actes déteignent sur la personne ou ses proches. Quelle hypocrisie.
Ce qui est plus grave dans tout ceci c’est le fait que le peuple sénégalais, qui se sait malheureux, sans emplois, sans revenus, désaxé, semble être devenu inapte à choisir de s’aligner du cote de la vérité. Seuls les nouveaux riches, ceux qui ont volé ses biens, sont bien vus par lui. C’est grave. C’est un suicide public.
Je veux conclure : je me suis retenu à ce jour à dire beaucoup de choses, à l’intérieur comme hors du Sénégal car on ne doit pas dire tout ce qu’on sait, selon le bon proverbe wolof. Mais les scandales qui rythment la vie de notre pays, de Bictogo à Contan, de l’Artp-Sonatel à Franck Timis, PetroTimSall et tant d’autres, sont tellement graves que ne pas sortir du bois c’est être lâche.
Il arrive un moment ou faire un choix n’est plus une option mais un impératif. J’ai fait le mien. Je suis d’autant plus relax en le disant que désormais, conscience en voie d’être totalement libérée, je n’en ai cure de ce que les malveillants ou ceux qui préfèrent faire des interprétations qu’ils savent loin de la vérité, peuvent avoir sur ce lièvre que j’ai levé.
J'ai dit la verite. Rien que la verite. Parce qu'il arrive un moment ou le sacrifice devient un acte de foi, beni des cieux.
Je vous remercie en espérant qu’avec cette note, les clarifications idoines ont été faites. Que Dieu garde le Sénégal !
PS: Sur le contrat pétrolier que j’ai fait obtenir a Macky Sall, tout en maintenant tout ce que j’ai dit, meme si j’aurais pu mieux travailler la forme (ce qui est mon habitude), je garde la lettre annotée d’Abdoulaye Wade indiquant clairement mon role dans le projet. Il n’y a pas de chantage ici, c’est le souci d’engager le combat pour que notre pays cesse d’etre entre des mains qui ont fini de le brader a des interets prives –les leurs- et ceux de leurs acolytes. Se taire, c’est accepter l’autophagie, la mort d’un Etat, qui est notre, en cours!
Pour ce qui est de l’affaire PetroTimSall, une pétition sera mise en ligne avec saisine du Congres americain, sous son Foreign Corrupt Practice Act, legislation ayant justifié l’arrestation à New YORK dans une autre affaire de corruption du fils de Leon Mebiane, ancien Premier Ministre Gabonais.