L’adoption du nouveau Code de la presse ainsi que de la nouvelle Convention collective des journalistes tarde à se faire. Selon le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, l’Etat doit user de son pouvoir pour débloquer la situation.
Depuis 2010, le projet de nouveau Code de la presse dort dans les tiroirs. Idem pour les négociations sur la nouvelle Convention collective des journalistes qui butent sur des obstacles incessants.
Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) a exprimé hier son exaspération devant ce qu’il qualifie de «dilatoire» de la part des patrons de presse. L’atelier de formation des journalistes en dialogue social et négociation, organisé par le Haut conseil du dialogue social (Hcds), a servi de tribune à Ibrahima Khaliloulah Ndiaye pour interpeller le ministre du Travail et le gouvernement.
«Un an après le lancement des négociations sur la nouvelle Convention collective, les choses n’ont pas bougé», se désole M. Ndiaye. Il pointe ainsi un doigt accusateur sur les patrons de presse qui, à son sens, ont pris prétexte du renouvellement de leurs instances pour différer les discussions. Le Secrétaire général du Synpics demande ainsi à l’Etat «d’user de son pouvoir pour que les deux parties se retrouvent à la même table».
Le directeur de la Communication rassure toutefois. Selon Alioune Dramé, «le département de la Communication a reçu des instructions pour hâter les négociations sur la (nouvelle) Convention collective».
Mieux, promet-il, «le Code de la presse sera déposé, cette année, à l’Assemblée nationale». «Depuis 2010, nous avons eu des problèmes avec la presse en ligne et ensuite c’étaient les députés, qui n’étaient pas d’accord avec la deprisonnalisation. Mais des solutions ont été trouvées et le code est prêt à passer devant les députés», précise M. Dramé.
Tout en s’abstenant de faire valoir la position de son organisation, le représentant du Collectif des éditeurs et diffuseurs de presse (Cdeps), Mamadou Ibra Kane, a souligné la nécessité de «codifier l’exigence d’une formation de base pour exercer à défaut d’adopter le nouveau Code de la presse». Une adresse à laquelle le directeur de la Communication a répondu en précisant que le Sénégal forme des journalistes depuis 50 ans. «C’est l’organisation de la profession qui pose problème», indique M. Dramé.
L’atelier de formation initié par le Hcds va permettre à une quarantaine de journalistes de s’imprégner des enjeux qui touchent à la vie des entreprises, aux relations professionnelles entre employeurs et travailleurs et au quotidien des populations. «Il nous faut nous accorder sur des minima, parvenir à des consensus non point au bénéfice du «Prince» mais de la cité», estime le ministre du Travail Mansour Sy.
Cette formation de trois jours entre dans le cadre des programmes de promotion du dialogue social et de sa vulgarisation. Elle va permettre de passer en revue les questions relatives à la justice sociale et à la promotion du travail décent ainsi que le rôle de la presse, indique la présidente du Hcds Mme Innocence Ntap Ndiaye.
IBRAHIMA KHALILOULA NDIAYE, SG DU SYNPICS, SUR LE BLOCAGE DU CODE DE LA PRESSE
«C’est le secrétaire d’Etat à la Communication qui n’en a pas voulu»
Le processus d’adoption du nouveau Code de la presse est bloqué depuis quelques années. Selon le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, les responsables sont à chercher dans l’entourage du Président. Il pointe plus précisément un doigt accusateur sur le secrétaire d’Etat à la Communication Yakham Mbaye.
L’adoption du nouveau Code de la presse est bloquée depuis des années. Même chose pour les négociations sur la nouvelle Convention collective. Est-ce que vous avez identifié les facteurs de blocage ?
«Pour ce qui est du Code de la presse, jusqu’à une époque très récente, nous avions pensé que le gouvernement allait faire bouger les choses. Il y a même eu une commission parlementaire avec le président Moustapha Diakhaté et l’imam Mbaye Niang. Nous devions, tous, nous retrouver pour procéder à une relecture, harmoniser des choses et remettre le code au goût du jour en tenant compte des dernières évolutions.
On n’était pas parti sur des a priori ou des idées préconçues. On se disait qu’on pouvait se retrouver, discuter ensemble, relire le code et s’accorder sur un minimum, sur une base consensuelle. Malheureusement, ça n’a pas pu se faire parce que de l’autre côté, nous avons identifié qu’il y a eu des gens qui ne voulaient pas de ce code.
Et malgré l’engagement de certains démembrements. C’est ça qui nous pose aussi problème avec les autorités. Non seulement elles ont tardé à réagir, mais il n’y a pas eu de réaction. Nous avons dénoncé une absence de vision et de volonté dans ce projet d’adoption du Code de la presse.
Pour ce qui est de la Convention collective, les négociations ont été lancées depuis belle lurette. Mais le patronat s’est toujours refugié derrière le prétexte de renouveler ses instances.
Aujourd’hui que Madiambal Diagne est parti et que Mamadou Ibra Kane est à la tête du Cdeps, nous ne pensons pas qu’il ait les coudées franches pour procéder à une lecture, puisqu’il n’est là que de façon provisoire. Ça pose problème ! Et pendant ce temps, l’Etat avait la latitude et l’autorité pour réunir les parties autour d’une table et arbitrer. Malheureusement, ça n’a pas été le cas.
Quand vous dites que des gens sont contre l’adoption du code, de qui parlez-vous précisément ?
Aujourd’hui, on dit que dans l’entourage du Président, il y a beaucoup de journalistes. Les députés que j’ai cités et le ministre de la Communication, on avait tenté de débroussailler le chemin pour que cette rencontre se tienne effectivement.
Le Président Macky Sall avait mandaté le député Moustapha Diakhaté pour qu’il travaille à la tenue de cet atelier qu’il allait lui-même financer, afin qu’on se mette d’accord sur un draft. Mais malheureusement, c’est le secrétaire d’Etat à la Communication qui n’en a pas voulu et il a manœuvré pour que ce séminaire ne se tienne pas. C’est pourquoi nous dénonçons l’attitude des autorités, surtout le chef de l’Etat. S’il était mu par la volonté de voir la presse se doter d’un nouveau code, il devrait rester cohérent.
Quand je vois que le Président se défoule sur la presse en disant qu’on donne la parole à n’importe qui dans les medias, il a aussi sa part de responsabilité. Il appartient au président de la République de faire en sorte qu’on ait un cadre minimal.
Mais ils laissent le monde de la presse pourrir et après, ils viennent dire que les journalistes ne sont pas responsables. Nous voulons être responsables, mais nous ne pouvons voter les lois, ni faire aboutir certaines propositions.
Vous identifiez le secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, comme facteur de blocage ?
Entre autres, oui. Au-delà de tout, il aurait pu mouiller le maillot puisque c’est sa corporation. Et tous les autres qui sont dans l’entourage du Président aussi. Mais ils ne l’ont pas fait. Pire, quand des initiatives sont prises, elles sont sabordées. Nous ne comprenons pas. Non seulement il n’y a pas de solidarité gouvernementale, mais il n’y a pas une harmonisation des positions.
Et là maintenant, la priorité du Synpics, c’est la convention ou le code ?
Les deux restent valables parce que la précarité existe plus que jamais dans notre milieu. Il y a une violation systématique et flagrante des droits du travail ; des journalistes pas embauchés, qui n’ont pas de contrats de travail, ni de bulletins de paie. Et il y a eu des licenciements tous azimuts.
Pourtant, les actions de protestation prévues par le Synpics ont été annulées. Qu’est-ce qui s’est passé ?
On n’a pas annulé. Il y a eu des ministres de la République et des membres du Parlement qui se sont impliqués pour nous appeler à la table de négociations. C’est ce qui a fait qu’on a renoncé de façon provisoire à cette manifestation qui était prévue. Mais il n’y a pas une seule méthode de lutte, toutes les initiatives restent ouvertes.
Le directeur de la Communication vient de dire que le code allait être voté cette année. Vous y croyez ?
Nous avons entendue cette chanson à maintes reprises. Le code, ce n’est pas le directeur de la Communication qui va le voter. Ce que nous avons toujours dénoncé, c’est que le gouvernement ne se soit pas suffisamment impliqué pour que le projet arrive à l’Assemblée nationale. Il n’y est toujours pas arrivé depuis quatre ans.»
LE PARTI DOIT SANCTIONNER KHALIFA POUR SON ATTITUDE IRRESPONSABLE
Cheikh Seck sur le «plébiscite» en faveur du maire de Dakar
Sur les évènements de samedi qui ont vu des militants soutenir publiquement la candidature de Khalifa Sall à la prochaine Présidentielle, le député Cheikh Seck y voit une «pure manipulation» orchestrée par le maire de Dakar. Rejetant tout «plébiscite» à l’endroit du chargé de la Vie politique du Ps, le maire de Ndindy invite les instances du Ps à «sanctionner» ce dernier pour «irresponsabilité».
«Khalifa, Président !», ou «Bour Yalla gnou gui lay niane, Khalifa dieul ndam li (Nous prions à Dieu de donner la victoire à Khalifa, en wolof). Ces slogans prononcés à l’endroit du maire de Dakar samedi à l’occasion de la rentrée de l’Ecole du Parti socialiste ont provoqué la colère de Cheikh Seck. Le député-maire de Ndindy est péremptoire sur le rôle de Khalifa Sall dans ces «incidents mineurs».
Joint hier dans la soirée, au bout des nerfs, il assène : «Khalifa Sall est l’instigateur de tout cela. C’est irresponsable parce que ceux qui le font se réclament de lui et de son entourage. Il fait de la manipulation, car il sait qu’il n’a rien au Ps. Quand ces jeunes criaient, il était là en train de rire, c’est de l’irresponsabilité.»
Pour ce fidèle de Ousmane Tanor Dieng, «il n’y a jamais eu de plébiscite» en faveur de l’édile de la capitale, mais des «agissements de jeunes indisciplinés» qui, selon lui, n’ont même pas l’âge de voter.
«Instrumentaliser des jeunes, c’est de l’indiscipline politique»
La preuve, il dit : «Le Ps compte 138 coordinations. Vous n’avez pas vu un secrétaire général de coordination, une présidente de Mouvement national des femmes, un secrétaire général de jeunes ou de la jeunesse féminine, un secrétaire général d’Union départementale ou régionale dire qu’il souhaite la candidature de Khalifa.»
Voyant une «pure manipulation» orchestrée, selon lui, par le chargé de la Vie politique du Ps, en «complicité avec le transhumant», Palla Samb, secrétaire général de la 4ème Coordination B du Point E, le député invite Khalifa Sall à avoir le «courage» de déclarer sa candidature.
«Instrumentaliser des jeunes pour venir proclamer sa candidature, c’est de l’indiscipline politique. Cela ne grandit ni ses auteurs ni ses instigateurs», estime M. Seck. Il invite les instances du Ps à sanctionner Khalifa Sall pour «son attitude irresponsable».
Une chose est sûre : la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) du Ps de demain risque d’être chaude.
CHEIKH TIDIANE SY «ECORNE» LA LEGITIMITE DE LA PRESIDENTIELLE DE 2012
FINANCEMENT DE L’OPPOSITION ANTI-WADE PAR LAMINE DIACK
Présidant pour la première fois, sur ordonnance du secrétaire général national Me Abdoulaye Wade et à titre exceptionnel, une réunion de comité directeur du Pds, l’ancien ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy a dit ses quatre vérités sur la question du financement présumé sale de l’opposition sénégalaise de 2012.
Dans une note lue devant les membres du comité directeur et transmise à la presse, le dernier Garde des Sceaux sous Wade s’est voulu en effet explicite. « Dans le cadre de l’affaire Lamine Diack qui déclare avoir procédé au financement de l’opposition, il convient de préciser que le vrai débat réside dans le fait que de l’argent d’origine illicite a été injecté dans le processus électoral de 2012 qui a conduit à l’avènement du régime actuel ».
Et de poursuivre : « Dès lors, les Sénégalais sont en droit d’exiger que la lumière soit faite dans la mesure où ce financement effectué par Lamine Diack pose non seulement la question de l’utilisation de l’argent de la corruption -ce qui est du domaine judiciaire- mais surtout celle de la légitimité même de l’élection présidentielle de 2012, qui est un problème politique, une affaire d’Etat, des dispositions de notre Constitution ayant été violées ». L’ancien ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy ne s’en arrêtera pas là. Pointant le doigt vers les spécialistes du droit, il a affirmé sans détours : « Il est quand même curieux que nos éminents juristes qui débattent, en ce moment, de la réduction de la durée du mandat présidentiel, ne se soient pas posé cette question qui, pourtant, devrait nécessiter un débat de fond ».
A noter qu’hier, lundi, le Parti démocratique sénégalais (Pds) organisait sa première réunion de comité directeur depuis l’arrestation du député maire de Dagana, Oumar Sarr, par ailleurs secrétaire général national adjoint et coordonnateur de la formation libérale, emprisonné pour «faux et usage de faux en écriture privée et diffusion de fausses nouvelles»
«DE GRE OU DE FORCE, IL Y AURA LA PRESIDENTIELLE EN 2017»
BABACAR GAYE, PORTE PAROLE DU PDS EN MARGE DU COMITE DIRECTEUR D’HIER
La Parti démocratique sénégalais (Pds) est toujours et plus que jamais déterminé à faire partir Macky Sall du pouvoir …en 2017. En comité directeur du parti organisé hier, lundi 11 janvier 2016, les responsables libéraux ont en effet exigé du président de la République la date de la tenue du référendum. Une date qui devrait d’ailleurs être communiquée parce que «de gré ou de force», la Présidentielle va se tenir en 2017, selon eux. Les libéraux qui étaient en réunion de comité directeur, sous la présidence de l’ancien ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, qui assure l’intérim suite à l’emprisonnement du coordonnateur Oumar Sarr, ont annoncé que ce dernier est maintenu à son poste.
Il sera difficile pour le président Macky Sall de faire «taire» l’opposition sur la réduction de son mandat. Le Parti démocratique Sénégalais (Pds), principal parti de l’opposition, est en effet plus que jamais déterminé à le pousser à respecter son engagement de ramener le quinquennat pour le mandat présidentiel. «De gré ou de force il y aura des élections présidentielles en 2017», a ainsi déclaré hier, en marge de la réunion du Comité directeur, le porte-parole dudit parti, Babacar Gaye. Sur un ton ferme, M. Gaye dira d’ailleurs : «Macky Sall partira en 2017». Revenant par ailleurs sur les déclarations faites à Louga, au cours du week-end écoulé, par Macky Sall, et exhortant l’opposition d’arrêter de «bavarder» sur cette question, Babacar Gaye a répliqué sans détours : «le Président devrait se taire. Il n’a pas le droit de procéder au musèlement de l’opposition». Pour le porte-parole du Pds, seul Macky Sall peut mettre fin à ce débat sur la réduction de son mandat en indiquant clairement la date de la tenue du référendum. Si tel n’est pas le cas, les Libéraux continueront, à chaque fois que l’occasion se présentera, à parler de ce mandat, a renseigné Babacar Gaye.
OUMAR SARR MAINTENU A SON POSTE DECOORDONNATEUR
L’autre point abordé par les Libéraux lors de leur rencontre d’hier, c’est l’affaire Oumar Sarr. Les membres du comité directeur du Pds ont approuvé à l’unanimité la décision de Me Wade à maintenir le député-maire de Dagana comme coordonnateur du parti. Cela, malgré le fait qu’il soit en prison. En attendant sa libération, c’est l’ancien ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, qui préside les réunions de comité directeur, d’après les directives du secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. «Il n’est nullement question, pour l’instant, de procéder au remplacement d’Oumar Sarr», a ainsi avisé Babacar Gaye qui lisait le communiqué sanctionnant la réunion. D’ailleurs, pour être solidaire à leur camarade, «les membres du Comité directeur disent endosser totalement les déclarations qui ont été publiées par leur secrétaire général national adjoint. «Nous sommes tous des Oumar Sarr. Qu’ils viennent nous emprisonner», a dit pour finir Babacar Gaye.
MALICK NDIAYE ET CIE «FUSILLENT» LE REGIME DE MACKY SALL
FORUM CITOYEN DU CIIS A LA PLACE DE L’OBELISQUE HIER, LUNDI
Un Forum Citoyen autour de la thématique «Rassemblons nos poussins à l’abri des Milans», tiré de l’hymne national du Sénégal, a été organisé hier, lundi 11 janvier, à la place de l’Obélisque. Initiée par le Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal (CIIS), coordonné par le professeur Malick Ndiaye, la rencontre a servi de tribune aux différents intervenants pour brocarder le régime actuel sur non seulement «ses dérives», mais aussi sur le taux croissance de 6,4% avancé, ainsi que la libération des présumés homosexuels de Kaolack.
Suite à la tenue de son 2ème Congrès, tenu à l’Ucad du 26 au 29 décembre 2015, le Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal (Ciis) a organisé un Forum citoyen hier, lundi 11 janvier, autour du thème «Rassemblons nos poussins à l’abri des Milans». Le thème tiré de l’hymne national du Sénégal a servi de référence pour tirer à boulets rouges sur la gestion actuelle du pays par le régime en place.
C’est en effet le Professeur Malick Ndiaye, Directeur du Laboratoire de Prospective et de Science des Mutations au département de Sociologie de l’Ucad qui a ouvert le bal des récriminations. Dans son discours d’ouverture, l’ancien ministre conseiller du chef de l’Etat, Macky Sall, a trouvé que «nous ne sommes pas en train de rassembler les poussins à l’abri des Milans». Pour illustrer son propos, il a trouvé anormal que des gens soient dépossédés de leur outil de travail, allusion faite à Leïty Diop des Ads, au profit des proches du pouvoir. Dans sa diatribe, le coordonateur du Ciis a fait également cas du problème que rencontrent les retraités pour leur pension, ainsi que de l’emprisonnement d’opposants (Oumar Sarr, Karim Wade, etc).
Pis, le Pr Ndiaye a souligné le financement de campagnes par de l’argent «sale», se référant à l’affaire Lamine Diack. Pour corser la note, l’auteur du livre «Où va la République» a estimé qu’il y a beaucoup plus de preuves dans l’affaire des homosexuels de Kaolack libérés, que sur l’imam Aliou Ndao, emprisonné à Saint Louis pour une affaire de terrorisme. Une réponse apportée contre les propos du ministre de la Justice, Sidiki Kaba, qui avait indiqué que le procureur n’a pas trouvé de charges contre les présumés homosexuels.
Dans le concert de réprobations contre le pouvoir actuel, Hawa Abdoul Ba, présidente de l’Observatoire citoyen de la défense des Institutions a justifié la mise en place de l’Observatoire par les «dérives» du régime de Macky Sall. A l’en croire, la structure a été créée «parce qu’on a vu au Sénégal une opposition qui n’a plus le droit à la parole, un groupe parlementaire qui a été confisqué par le pouvoir, un président de la République qui a soutenu son ministre de l’Education au détriment des Institutions judiciaires». Par conséquent, et en rapport à l’affaire Lamine Diack, elle a informé que l’Ofnac et la Crei ont été saisis pour l’ouverture d’une information judiciaire.
La fausse note de Malick Ndiaye et compagnie
A noter par ailleurs que la rencontre convoquée à 15h30 a démarré au delà de 17h et que les populations n’ont pas répondu à l’appel. Vraiment, très peu de gens sont venus participer à ce Forum citoyen. Certains responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds), à l’image de Mayoro Faye, Me Amadou Sall, Diouf Niokhobaye, etc, qui avaient fait le déplacement, étaient obligés de quitter avant le démarrage des discussions pour se rendre au Comité directeur du Pds, qui devait se tenir à 17h.
RAPPORT 2014 DE LA COMMISSION DEREGULATION DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE (CRSE) : La Crse enrégistre 13 dossiers dont 6 déclarés irrecevables en 2014
La commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) a rendu public son rapport annuel 2014. Selon ce document, la Crse a recu durant l’année 2014, 13 dossiers de réclamation et plaintes venant des consommateurs dont 7 déclarés irrecevables. Aussi, le rapport relève-t-il que les interruptions liées aux incidents de réseaux ont enregistré une hausse de 8% par rapport à 2013. Par contre, celles liés aux mains d’œuvres et travaux ont baissé de 5%.
BABACAR GAYE, PORTE PAROLE DU PDS EN MARGE DU COMITE DIRECTEUR D’HIER : «De gré ou de force, il y aura la présidentielle en 2017»
La Parti démocratique sénégalais (Pds) est toujours et plus que jamais déterminé à faire partir Macky Sall du pouvoir …en 2017. En comité directeur du parti organisé hier, lundi 11 janvier 2016, les responsables libéraux ont en effet exigé du président de la République la date de la tenue du référendum. Une date qui devrait d’ailleurs être communiquée parce que «de gré ou de force», la Présidentielle va se tenir en 2017, selon eux. Les libéraux qui étaient en réunion de comité directeur, sous la présidence de l’ancien ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, qui assure l’intérim suite à l’emprisonnement du coordonnateur Oumar Sarr, ont annoncé que ce dernier est maintenu à son poste
EUX & NoUs - PAR FADEL DIA : Hollande a oublié la grandeur !
L’honneur d’un chef d’Etat, ce n’est pas seulement d’être le premier citoyen de son pays ,c’est d’être le meilleur à toutes les occasions, ce n’est pas de faire ce qui plait à la majorité de son peuple, mais de préférer ce qui est bien pour l’ensemble de ses concitoyens. François Hollande a préféré se fier aux sondages pour orienter sa politique, quitte à se dédire, ou à trahir l’héritage d’un parti dont les fondements mêmes sont de garantir la justice et l’équité sociale. Il a choisi de faire plaisir, et cela consiste aujourd’hui ,en France, à chercher son inspiration dans le programme du Front National qui se définit comme « le premier parti de France ». Si Charles De Gaulle s’était contenté de respecter les voeux des Français, il n’aurait pas décidé d’accorder l’indépendance à l’Algérie, il aurait de ce fait violé le droit des peuples à disposer d’euxmêmes et installé la violence dans son pays pour de nombreuses années
LES EMPLOYES DE TRANSRAIL EN GREVE ILLIMITEE : Le petit train de banlieue « déraille »
Le Syndicat unique des travailleurs du rail est en grève. Depuis hier, lundi 11 janvier, les cheminots ont déserté les rails. Ils protestent contre la crise qui sévit dans leur entreprise et le retard de leurs salaires du mois de décembre
MBADAKHOUNE/ RELEVEMENT DU PLATEAU TECHNIQUE AU POSTE DE SANTE : La collectivité réception la première ambulance de son histoire
La commune de MBadakhoune située à environ une douzaine de kilomètres au Nord Est de Kaolack, a reçu Samedi dernier des mains de l’association française «Orcsources » de la ville de Toulouse une nouvelle ambulance médicalisée. C’est pour la première fois dans son histoire que Mbadakhoune réceptionne un tel outil, malgré sa proximité avec les villes de Kaolack et Guinguinéo. D’ailleurs, c’est pour cette raison majeure que cette ambulance a été réceptionnée à grandes pompes.
L’UNACOIS SUR LA POLEMIQUE AUTOUR DU TAUX DE CROISSANCE DE 6,4% : « Nous prenons acte des chiffres déclarés par les autorités étatiques »
Le taux de croissance de 6,4% du Pib au Sénégal continue toujours d’alimenter les débats. Ainsi, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) pour sa part prend acte des chiffres déclarés par les autorités étatiques pour le moment. Les camarades du président Idy Thiam ont fait part de leur position sur ce débat hier, lundi 11 janvier, lors de la cérémonie officielle d’installation du nouveau bureau de l’Unacois
Un Modou-modou accusé d'avoir…
La nuit dernière, les éléments de la police de Sassari sont intervenus à la Rue Farina à Sassari en Sardaigne (Italie) après avoir été avisés par certains résidents qui avaient entendu de longs cris provenant d'un appartement au premier étage d'un immeuble, rapporte le site sassarinotizie.com. Seulement les voisins ont déclaré avoir entrevu à travers une fenêtre un homme, brandissant un couteau, à la poursuite d'une autre personne avant de le frapper à plusieurs reprises à coups de pied et de poing. Selon toujours les témoignages des voisins, le jeune homme a réussi à se libérer pour un moment et a essayé d'appeler au secours
à travers la fenêtre, mais il a rapidement été tiré et traîné à l'intérieur.
…Tenté d'assassiner son fils
La police qui a enfoncé la porte verrouillée par El Hadji Mansour Diop, un Sunugaalien de 40 ans, a trouvé l'individu avec un couteau de cuisine dans la main, alors qu'il s'acharnait encore à coups de pied sur celui qui sera identifié comme son fils de 17 ans. Une fois désarmé, le père agresseur a été arrêté pour tentative de d'assassinat. Le jeune homme, transporté à la salle d'urgence de l'Hôpital de Sassari, a été soigné de ses blessures au cou et au bas du dos. Cependant sa vie n'est pas en danger et a été jugé curable avec un pronostic de 7 jours.
Déféré pour…
A Dahra Djoloff, un agent municipal déféré pour outrage au commandant de la brigade de gendarmerie en exercice de ses fonctions. L’incident est survenu le jeudi 7 janvier,lors de la venue du Garde des Sceaux, ministre de la Justice Me sidiKi Kaba qui procédait à l’installation d’une Maison de justice. Le nommé Mbacké Sarr, agent municipal à la commune de Dahra, s’en est violemment pris au chef religieux El Hadji Bassirou Ndiaye, le traitant de tous les noms d’oiseau. Il lui criait dessus et persistait dans ses insultes. Ses collègues qui tentaient de le raisonner n’ont pas pu le réussir. Le commandant de brigade Abdou Aziz Kandji, revenant du cortège qui raccompagnait le ministre de la Justice, est tombé sur la scène avec ses agents. Il lui a intimé l’ordre d’arrêter les insultes envers le notable, respectable et respecté dans la commune.
…Outrage à agent
A la surprise générale, Mbacké Sarr s'est défoulé sur cette autorité devant toute l’assistance et a créé un désordre indescriptible, accusant le commandant de brigade et les gendarmes de parti pris. Malgré les injonctions de ses collègues qui lui conseillaient de se calmer, il s'est mis à narguer les hommes en bleu en clamant que personne ne peut rien contre lui. Pis, possédé par on ne sait quoi, Mbacké Sarr opposa aux gendarmes une résistance quand ces derniers ont voulu l’arrêter. Ils ont dû recourir à la force afin de l’embarquer à l’unité. Il y sera rejoint par une plainte d'El Hadji Bassirou Ndiaye avant d'être gardé à vue. Devant les enquêteurs, il a continué ses outrages disant qu’il a un parent magistrat et que personne ne peut rien contre lui. Il a été déféré hier au parquet de Louga pour injures publiques, rébellion et outrage à un agent de sécurité dans l'exercice de ses fonctions.
Obsèques
Hier à la cérémonie de levée du corps de Mamadou Ba, père de notre confrère Barka Isma Ba, chef du Desk politique du Pop, il y avait du monde à la mosquée de Liberté 4. Ses confrères du journal jusqu'au Président du Conseil d'administration du groupe Com7 Sader Diagne venu représenter Bara Tall en passant par le Dg Mohamed Ndao. Il y avait aussi la présence d'autres confrères d'autres médias. Mais les hommes publics et politiques n'ont pas été en reste. Il y avait El Hadji Kassé ministre chargé de la Com du président, le porte-parole du gouvernement le ministre Seydou Guèye, Ibrahima Sall Dg de la Sicap, Sitor Ndour. Il y avait les gens de Rewmi, Déthié Fall et le député Thierno Bocoum qui a d'ailleurs fait une accolade à son collègue Zator Mbaye de l'Afp, Omar Faye Leeral Askanwi. Nos capteurs y ont filmé l'ancien ministre Yéro Deh, Alassane Cissé de Macky 2012, Badiane de Benno Siggil Sunugaal, Mansour Ndiaye de Bss, Moussa Tine, entre autres. En plus de cela, il y a eu la foule de parents et d'amis anonymes dont les témoignages sont unanimes sur l'urbanité, mais aussi la foi du défunt, inhumé au cimetière de Yoff. Que Dieu l'accueille dans Son Paradis.
De jeunes apéristes répondent…
Les jeunesses républicaines ne peuvent plus supporter les attaques musclées et répétées de jeunes socialistes contre SMS et son régime. Face à la presse hier après-midi à Ndakaaru, Matham Bâ, 1ère vice-présidente départementale de la Convergence des jeunesses républicaine de Kanel s’est offusquée de l’attitude des poulains d’Ousmane Tanor Dieng. "Le Parti socialiste est comptable à 100% de la gestion du régime du président (SMS) parce que depuis 2012, ils ont des ministères, des directions générales, des Pca et ils sont à l’Assemblée nationale. Donc, ils sont comptables à 200% même",a-t-elle dit. Pour elle, c’est le chef de l’Etat qui a redonné vie au Parti socialiste. "Tout le monde sait que depuis leur défaite de 2000, ils n’arrivaient plus à se relever, c’est grâce au soutien du Président (SMS) que le Parti socialiste a su se relever un peu. Donc, c’est (SMS) qui a ressuscité le Ps", clame-t-elle.
…Aux jeunes socialistes
Les jeunesses républicaines invitent les jeunes socialistes à se pencher plutôt sur les questions qui plombent le fonctionnement de leur parti. "Ils ont leurs problèmes qu’ils doivent plutôt régler parce qu’ils crient sur tous les toits qu’ils auront leur candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais qu’ils parviennent d’abord à régler cette question et nous dire qui sera leur candidat. Contrairement à nous à l’Apr, on sait que c’est (SMS), notre candidat", lance Matham Bâ. Et de poursuivre : "Nous savons que le Ps ne représente absolument rien et s’il s’entête à aller aux élections, ils ne seront même pas parmi les trois premiers partis». Cette jeune responsable de l’Apr invite à clore le débat sur la réduction de la durée du mandat présidentiel,car, selon elle, le chef de l’Etat a encore réitéré sa volonté de respecter son engagement.
Senelëndëm
Ce samedi 9 janvier, la grande famille Senelëndëm s'est retrouvée au théâtre national Daniel Sorano autour des enfants du personnel de la Société nationale d’électricité. C’était dans le cadre de l’arbre de Noël qui a été organisé par l'Asc Senelëndëm. L’occasion a ainsi été offerte, aux enfants de communier avec leurs parents en présence du directeur des ressources humaines, représentant le Directeur général, Mouhamadou Makhtar Cissé, empêché. Une belle animation rythmée par la remise de cadeaux aux enfants a jalonné toute cette après-midi de fête des enfants des «électriciens».
David Bowie…
Le musicien de rock légendaire David Bowie est mort dimanche d’un cancer à l’âge de 69 ans, ont annoncé lundi sa famille et ses comptes officiels. «David Bowie est mort paisiblement aujourd’hui entouré de sa famille à l’issue d’un courageux combat de 18 mois contre le cancer», est-il expliqué sur les comptes Twitter et Facebook de la star britannique, dans un message daté de dimanche mais publié lundi. «Même si beaucoup d’entre vous partageront cette peine, nous vous demandons de respecter la famille pendant cette période de deuil», a-t-il été ajouté.
…Est mort
«Désolé et triste de dire que c’est vrai. Je serai déconnecté pendant un moment. Je vous aime tous», a confirmé sur Twitter son fils Duncan Jones. «J’ai grandi en écoutant et en regardant le génie de la pop David Bowie. Il savait se réinventer mieux que personne, il tombait toujours juste. Une énorme perte», a commenté le Premier ministre britannique David Cameron sur son compte Twitter. Né David Robert Jones le 8 janvier 1947 dans une famille modeste de Brixton, un quartier populaire du sud de Londres, David Bowie avait quitté l’école dès l’adolescence et accédé à la notoriété en 1969 avec «Space Oddity», une balade devenue mythique sur l’histoire de Major Tom, un astronaute qui se perd dans l’espace.
«SI LE PRESIDENT MACKY SALL NE REDUIT PAS SON MANDAT….»
La rentrée solennelle de l’école du Parti socialiste a été marquée avant-hier par la sortie virulente du Pr Babacar Guèye contre la non-tenue du référendum sur la durée mandat présidentiel. D’après le spécialiste en droit constitutionnel, une reculade du pouvoir sur cette question risque d’entraîner une guérilla entre le pouvoir et l’opposition
Agrégé en droit public, le Pr Babacar Guèye a-t-il quitté le champ de la neutralité de spécialiste du droit constitutionnel pour se lancer dans les terrains glissants de l’analyse politique ? Au regard de sa virulente sortie, la question mérite d’être posée. Samedi dernier à l’occasion de la rentrée solennelle de l’école du Parti socialiste, le constitutionnaliste est sorti de sa réserve habituelle pour exiger la tenue immédiate du referendum sur la réduction de la durée du mandat présidentiel.
A l’en croire, toute décision du président de la République à se soustraire de son engagement risque de plonger le pays dans le chaos. «Si le Président Macky Sall ne réduit pas son mandat, il y aura une guérilla dans ce pays entre lui et ses opposants. La paix et la stabilité du pays dépendent entièrement de lui. Il n’a qu’à respecter l’engagement qu’il a pris devant le peuple, car il s’agit d’un engagement fort lors de sa campagne électorale. Alors s’il souhaite maintenir la stabilité dans ce pays, il n’a qu’à respecter sa parole», avertit l’universitaire qui animait un panel sous le thème : « Partis politiques, vecteurs de formation et d'éducation citoyenne».
Très en verve, le Pr Babacar Guèye met en garde Macky Sall contres les conséquences désastreuses d’un éventuel «Wax Wakhet» sur sa prochaine réélection à la tête du pays. «Si le Président réduit son mandat, il aura de fortes chances de reconquérir le pouvoir. Par contre s’il se dédit, il risque d’occasionner de vives tensions qui risquent de lui être préjudiciables». Par ailleurs, il n’a pas manqué de dénoncer les tentatives de manipulation, surtout concernant la possibilité d’un recours au Conseil constitutionnel.
Pour lui, cet argumentaire mis en avant par le conseiller juridique du chef de l’Etat, Ismaël Madior Fall, n’est pas soutenable car il n’est prévu nulle part au niveau de l’article 51 que le président de la République a obligation de se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel. «Le Président en ayant recours à l’article 103 de la Constitution n’a pas besoin de consulter le Conseil constitutionnel. La situation lui offre une voie dégagée pour l’organisation d’un referendum sur la question», a-t-il dit en guise de conclusion
Macky recadre le débat et tape sur les médiats
Apparemment le chef de l’Etat ne veut pas qu’on épilogue sur son mandat. Avant?hier à Louga, il s’est montré amer dans son discours devant le khalife de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall. Visiblement irrité par la passion autour du débat sur la réduction de son mandat, il a invité les Sénégalais à la sérénité et à se remettre au travail, gages d’un développement durable. «J’ai dit que j’envisage de faire une réforme de la démocratie. Alors qu’on ne connaît même pas l’avis du Conseil constitutionnel, certains se mettent à parler. Dans les radios et les télévisions, où on n’a aucun programme, on donne la parole à tout le monde et à n’importe qui pour ergoter sur des questions dont il n’ont aucune maîtrise, sans jamais écouter les personnes susceptibles d’éclairer», rage-t-il.
Thierno Madani Tall
Le Khalife de la famille de Thierno Mountaga, Therno Madani Tall, pense que le président de la République doit terminer son mandat de 7 ans. Le chef religieux explique sa position par le fait qu’il a été élu pour 7 ans. Il l’a dit lors de la 52ème édition de la ziarra de Thierno Mountaga Daha Talla à Louga, devant Macky Sall et la forte délégation qui l’accompagnait. Le chef de l’Etat en a également profité pour rappeler son engagement à renforcer la démocratie dans le pays. A propos de son mandat qu’il a promis de réduire de 7 à 5 ans, il s’engage à saisir le Conseil constitutionnel d’abord pour avis et se dit parfois surpris que l’on se mette à ergoter sur un sujet qui n’est pas d’actualité.
Abdoulaye Daouda Diallo
Décidément le terrorisme hante. Le premier flic a encore sensibilisé les nombreux chefs religieux sur le fléau du terrorisme qui est en train de menacer l’équilibre du monde. Devant Thierno Samassa de Matam,
Thierno Bassirou Tall, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Ibn, et plusieurs chef religieux du Fouta, de la Guinée, de la Mauritanie et du Mali, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a appelé à la vigilance pour endiguer le phénomène du terrorisme. Aussi, a-t-il dit, avec leurs prières, le pays sera à l’abri des soubresauts.
Barthélémy Dias et les mécaniciens
La guerre de Troie n’a pas eu lieu. Le maire de Sacré Cœur-Mermoz, qui avait retenu hier comme deadline aux mécaniciens pour quitter le terrain qu’ils occupent au sein de l’espace communal de la mairie Sacré Coeur Mermoz, a été aperçu quelque part à Yoff dans la matinée d’hier. Renseignements pris, il devait rencontrer le ministre Mamadou Talla qui a pesé de tout son poids pour que cela ne dégénère pas. Auparavant vendredi dernier, les mécaniciens ont été reçus au palais de la République par Me Oumar Youm et Mamadou Talla. Ces derniers ont pris bonne note de leurs doléances non sans leur demander d’éviter toute escalade de la violence. Surtout que dans cette affaire, la légalité n’est pas de leur camp. Le terrain en question a été octroyé à la Jeanne d’Arc par Mme Élisabeth Diouf. Alors que les mécaniciens réclament sa paternité, Ben Kane, une autre partie, titre foncier en main, se pointe et propose un deal à Barthélémy Dias. Quoi qu’il soit, il n’y a pas eu d’affrontements hier.
Les gendarmes saisissent un camion de yamba
Les éléments de la Section de recherches de la gendarmerie ont fait hier une importante saisie de chanvre indien. Selon nos sources, les faits ont eu lieu dans la nuit du samedi au dimanche, non loin de Thiénaba. La drogue était dans un conteneur porté par un camion immatriculé E 8191M3 en provenance certainement du Mali. Nos sources révèlent que les occupants du camion ont réussi à prendre la poudre d'escampette à travers les buissons. Dans le conteneur, il y avait environ 1 300 tonnes de chanvre indien. Hier, les populations de Thiénaba ont assisté, médusées au spectacle et c'est dans l'après-midi que le camion a été conduit à Dakar par les gendarmes.
Chauffeur et gendarme
Restons avec les pandores pour relater cette affaire insolite. C’est vrai que les chauffeurs de taxi sont si intrépides, si inciviques que quel que soit le sort qu’on leur fait subir, les populations applaudissent. Pour
autant, ils sont des citoyens qui méritent certains égards. Avant-hier vers 17 heures, nos radars ont failli tomber à la renverse lorsqu’ils ont vu un pandore en train de dégonfler les pneus d’un taxi stationné à côté du parking payant de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Une attitude devenue monnaie courante à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, selon les témoins. Certains gendarmes, au lieu de dresser un procès verbal et de faire payer une amende aux chauffeurs de taxi hors la lois, s’adonnent à cet exercice rétrograde dans un pays de droit.
SOS pour Marie Noel Faye
Le major du service de pédiatrie du centre hospitalier régional Heinrich Lübke de Diourbel est dans un état critique. Cette blouse blanche est clouée au lit par une pathologie très rare. Marie Noel Faye souffre de
l'aplasie médullaire. Son cas est critique et nécessite une évacuation urgente pour la France. Malheureusement, les 4 millions nécessaires à cette évacuation qui devait se faire depuis la semaine passée peinent à être mobilisées par ses parents et ses amis. La quête des agents du centre hospitalier régional Heinrich Lübke n’a pas suffi pour l’évacuer. Présentement, seul l’état du Sénégal et la Fondation servir le Sénégal sont l’unique solution pour cette mère de famille, travailleuse infatigable, agent modèle et consciencieux qui a déjà perdu l’usage de son œil gauche et est en incubation sous machine au service de Réanimation dudit établissement sanitaire. L’aplasie est une hémopathie (maladie du sang), caractérisée par la raréfaction (altération quantitative) de la moelle osseuse, dont la traduction est une diminution des trois lignées normales que sont : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Autrement dit, la moelle osseuse est dans l'incapacité de produire les cellules souches, qui sont les formes originelles des
cellules sanguines précédemment citées.
Thierno Alassane Sall
Coordonnateur de la Ccr, Thierno Alassane Sall indique que le chemin de leur structure n’est pas si long mais il est assez long depuis sa création en décembre 2009. Sur l’actualité sénégalaise, il pense que c’est rare de voir au Sénégal un débat sur un taux de croissance qui serait de 5 ou 6% parce qu’il y a quelques années, ce à quoi on avait habitué les Sénégalais c’était à des ‘’Une’’ de scandales, de malversations, de la construction d’un monument de la renaissance africaine à coup de mil? liards avec les ventes des réserves foncières alors que des Dakarois étaient dans les inondations. Pour le ministre de l’Energie, le débat actuel axé autour de l’économie montre que le Sénégal de Macky Sall est sur la bonne voie.
Cadres républicains
La rencontre des cadres de l’Apr tenue ce samedi dans un hôtel de Saly a regroupé de nombreux responsables du l’Apr. En plus du Premier ministre qui est resté jusqu’au déjeuner, des ministres qui ont exposé (Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye) du Dg de la Senelec, Makhtar Cissé (d’ailleurs après sa présentation, une partie de l’assistance a demandé qu’il intègre l’Apr du fait de sa clairvoyance). Ce à quoi M. Cissé a répondu par des sourires et des gestes qui maintiennent le flou. Outre Seydou Guèye qui modérait, il y avait entre autres Abdoulaye Bibi Baldé (ministre de l’Environnement), le secrétaire général du gouvernement Abdou Latif Coulibaly, Pape Mael Diop des Ads, Abdoulaye Mbodji de l’Aibd, Malick Gueye de l’Aser, Birame Faye de l’Aeme, Sérigne Gueye Diop maire de Sandiara, Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de Bss, le secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, Maguette Bâ de la Ccr de Mbour etc.
Massification de l’Apr à Bambey !
Les responsables de l’Apr dans la commune de Bambey ont décidé d’aller vers des retrouvailles. En effet, dans cette partie de «Thiapy» (nom traditionnel de Bambey), l’on essaie de recoller les morceaux entre responsables «aperistes». Tout au long du week?end, nos radars ont filmé le jeune El Hadji Dia et sa clique en train de sillonner cette contrée dans le cadre d’une sensibilisation pour remobiliser les troupes. La mission peut s’avérer difficile pour le jeune «aperiste», proche collaborateur de Mor Ngom, ministre conseiller et maire de Ndagalma, pour qui connait les relations heurtées qu’entretiennent les différents responsables avec des tendances au niveau de l’Alliance pour la République (Apr) à Bambey.
Maimouna Ndoye Seck
C'est à croire que Maimouna Ndoye Seck a décidé de mouiller le maillot. La ministre du Toursime et des Transports aériens a enfin décidé de se jeter en politique, même si elle le maquille dans son mouvement
dénommé "Goungé Macky Sall". Samedi dernier à la Médina, elle aprésidé l’installation des premières antennes de son mouvement. Espérons qu'elle apportera de la valeur ajoutée dans cette commune de la Médina où la confusion est totale dans les rangs de l'Apr et où Khalifa Sall et le Ps sont très puissants.
Litige Ville de Dakar/ministre de l’urbanisme
Lors de la rentrée de l’école du Parti socialiste, le maire de Dakar-Plateau est revenu sur l’affaire qui oppose le ministère du Renouveau urbain et la mairie de Dakar concernant l’embellissement de la place de
l’indépendance. Le responsable socialiste en a profité pour saluer la mission de bon office entrepris par le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo pour tenter de décanter la situation. D’après lui, ces efforts de conciliation menés par le premier flic du pays vont dans le bon sens. En outre, il y va de la responsabilité de l’Etat d’œuvrer à résoudre les litiges qui peuvent opposer ses nombreux démembrements, ajoute-t-il. Par ailleurs, cette volonté de réunir tous les acteurs autour d’une même table constitue une bonne approche pour résoudre cette crise. Selon lui, ce cadre de dialogue qui se tiendra autour du préfet de Dakar permettra de trouver la meilleure solution à ce conflit : ceci au grand bonheur des populations», s’exclame-t-il.
LES SOCIALISTES S'INTERROGENT SUR LA FORMATION DES JEUNES
Le Parti socialiste a profité de la rentrée avant-hier, de l'école du Ps pour poser le débat sur la formation des jeunes.
La formation citoyenne des jeunes intéresse au plus haut niveau les dirigeants du Parti socialiste (Ps). Selon le secrétaire général dudit parti, Ousmane Tanor Dieng, "la formation des militants permet de réfléchir sur la manière d'assumer et d'enrichir notre identité en tant que parti politique".
"Le Parti socialiste, qui s'honore de capitaliser une expérience de parti de gouvernement et de parti passé du pouvoir à l'opposition, a bien conscience de l'importance à accorder à la formation du militant, particulièrement nos jeunes militants, à la fois pour assimiler les héritages et pour construire une conscience de militant apte à appréhender le présent et le futur avec responsabilité et détermination", a soutenu OTD à l'occasion de la rentrée solennelle de l'école du Ps.
Pour le leader socialiste, "notre jeunesse, ressource symbolisant le dynamisme et l'avenir, constitue une cible prioritaire en matière de formation et d'engagement. Elle doit bénéficier d'un programme d'encadrement efficient et efficace pour élargir et approfondir ses capacités d'appréhension des défis et assurer son émancipation", a déclaré le socialiste en chef.
Qui s'empresse d'ajouter : "la réussite de nos futurs dirigeants dépendra de notre capacité à former nos militants, afin qu'au-delà du statut d'adhérents, ils deviennent des acteurs politiques crédibles, qui disposent de moyens intellectuels, techniques, moraux et idéologiques permettant d'acquérir une pleine conscience citoyenne, démocratique et solidaire, propice à la conquête pacifique et à la gestion vertueuse du pouvoir".
Aussi, de l'avis de Ousmane Tanor Dieng, "le militant nouveau, celui-là même, qui dispose d'une véritable connaissance du monde et de la société dans laquelle il évolue, doit trouver au sein de son parti, les repères essentiels et appropriés pour les changements à apporter à nos sociétés, à nos populations".
Cette rentrée solennelle de l'école du Ps s'est déroulée en présence d'éminentes personnalités politiques et de la société civile dont le Pr Babacar Gueye. Selon ce dernier, "au Sénégal, les partis politiques favorisent plus la conquête du pouvoir au détriment de la formation citoyenne de leurs militants".
"Depuis trois décennies, les partis politiques dans le monde et plus particulièrement au Sénégal ont tendance à délaisser la seconde mission d'un parti politique qui est celle de la formation, pour ne se focaliser que sur la première, c'est-à-dire la conquête du pouvoir", a constaté le Pr en Droit constitutionnel. A en croire Babacar Gueye, les partis politiques sont devenus des partis d'élection et la démocratie, une démocratie électorale.
Tout en soulignant que "l'aspect éducation citoyenne est négligée au sein des partis politiques", le Pr regrette que "par la force des choses, les populations en sont venues à ne pas plus croire aux politiques et aux partis politiques". Parce que tout simplement, "les partis politiques n'ont pas maintenu cette formation et cette éducation citoyenne".
"On assiste à une sorte de crise de l'engagement. Il y a toujours de l'engagement mais, c'est plutôt pour aller vers les mouvements citoyens, protestataires, de quartier, etc. Les jeunes, surtout, ne s'engagent plus tellement pour aller dans les partis comme avant", a-t-il déclaré.
Pour le Pr en Droit constitutionnel, du fait de cette absence de formation dans les partis politiques, on assiste aujourd'hui à une disparition des idéologies. Selon ses dires, "beaucoup de militants ne connaissent pas l'idéologie de leur parti et les partis sont devenus des machines électorales".
Conjonctures nationales et internationales difficiles
Mais pour le Sg du Ps, au moment où des observateurs et des acteurs de toutes origines (politiques, journalistes, chercheurs etc.) s'interrogent sur les rapports réels actuels des populations à la chose politique, "il y a lieu de savoir, en effet, ce qu'il en est exactement de ces allégations, leur degré de vérité, leurs causes réelles et la part d'extrapolation ou d'exagération qu'elles comportent".
Car, dit-il, "de telles opinions ne sauraient évidemment nous faire renoncer à notre engagement pour la transformation de la société, et cet engagement, nous avons la fierté et le courage de dire qu'il est fondamentalement politique". Du reste, OTD estime que "cette même question de la désaffection et de l'attachement aux missions d'un groupe voulant agir sur les hommes et les événements est susceptible d'être posée à propos de toute organisation autres que les formations politiques, en raison justement des causes et des enjeux".
Néanmoins, il reconnait qu'aujourd'hui plus que jamais, le socialisme est rudement mis à l'épreuve à la fois par des conjonctures nationales et internationales difficiles. Mais, "c'est à nous, porteurs de l'héritage des pères fondateurs et de leurs successeurs, d'interroger notre identité dans un contexte de crise, de confronter les valeurs du socialisme avec les mutations en cours et surtout de réaffirmer leur pertinence et leur légitimité", a conclu Ousmane Tanor Dieng.