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30 avril 2025
Politique
LE COMBAT SCIENTIFIQUE DE CHEIKH ANTA DIOP RÉSONNE ENCORE AU LABORATOIRE CARBONE 14
Grâce à la datation au radiocarbone, ce haut lieu scientifique a révolutionné notre vision du passé africain. Et œuvre aujourd'hui pour une meilleure connaissance des défis environnementaux contemporains
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
À l'occasion du centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre 2023, le laboratoire Carbone 14 qu'il avait fondé en 1966 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a ouvert ses portes au public, révèle le site d'information RFI dans une dépêche en date du 29 décembre. Cette occasion a permis de mettre en lumière l'héritage toujours vivant laissé par le célèbre historien et scientifique sénégalais dans le domaine de la datation au radiocarbone.
Créé en 1966, le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop fut le premier du genre en Afrique. Par sa technique de datation au carbone 14, consistant à "analyser des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge", il a permis de révolutionner l'histoire du continent en confirmant que "l'Afrique est le berceau de l'humanité", comme le rappelle le directeur par intérim Nouhou Diaby. Grâce aux travaux pionniers menés dans ce laboratoire, "on a pu mettre en évidence" que les "premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique", réhabilitant ainsi l'histoire longtemps bafouée du continent.
Aujourd'hui, l'héritage de Cheikh Anta Diop perdure au laboratoire, qui poursuit ses activités de datation tout en élargissant ses recherches aux questions environnementales, à l'instar de la quantification de la pollution à Dakar. Selon l'ingénieur Alpha Omar Diallo, "être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits" permet d'"éclairer la lanterne des décideurs". Malgré une mise en sommeil dans les années 80, le laboratoire a repris du service au début des années 2000, prouvant la pérennité de l'œuvre scientifique débutée par le célèbre historien sénégalais il y a un demi-siècle.
VERS DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉES APRÈS LA PRÉSIDENTIELLE
Avec une majorité fragile à l'Assemblée, aucun camp ne se satisfera probablement du statu quo après la présidentielle. L'opposition morcelée aura du mal à capitaliser sur sa percée de 2022. Le camp présidentiel ne peut plus compter sur sa courte avance
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
Au Sénégal, la tenue d'élections législatives anticipées dans la foulée de la présidentielle de février 2024 semble être un scénario très probable, selon des observateurs politiques. Comme le souligne le site d'information Jeune Afrique dans son édition du 30 décembre 2023, "il est probable que nul ne s’aventurera, au lendemain du scrutin [présidentiel] dont le premier tour se déroulera le 25 février, à entamer un mandat de cinq ans en l’état actuel du rapport des forces à l’Assemblée nationale".
En effet, malgré sa victoire aux législatives de 2022, l'opposition reste minoritaire au parlement, ne disposant que d'une voix d'avance sur la majorité présidentielle. Cette situation précaire est encore fragilisée par l'implosion de la principale coalition de l'opposition, Yewwi Askan Wi, minée par les tensions entre le parti de Khalifa Sall et le Pastef d'Ousmane Sonko. De son côté, la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar "n’a guère plus de raisons de se satisfaire de sa majorité précaire", une seule défection pouvant rebattre les cartes.
Selon Jeune Afrique, "il est donc probable que la législature en cours, censée courir jusqu’en juillet 2027, sera abrégée dès juillet prochain par celui qui succédera à Macky Sall" à la présidence. Le verdict des urnes en février prochain devrait donc dicter l'organisation rapide de nouvelles élections législatives afin de clarifier le rapport de force entre pouvoir et opposition.
En attendant, le 20 janvier prochain, le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidats à l'élection présidentielle ayant rempli les conditions requises. Un filtrage qui pourrait à nouveau rebattre les cartes, à l'instar de 2019 où seuls 5 candidats sur 30 avaient été validés. Le sort judiciaire d'Ousmane Sonko, figure de proue de l'opposition incarcérée depuis juillet, sera également déterminant pour la suite du scénario électoral sénégalais.
TROIS CANDIDATURES VALIDÉES PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale
Trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale, a appris l’APS de plusieurs sources, dont la commission de contrôle des parrainages.
MM. Camara, Dièye et Fall font partie des principaux leaders de l’opposition. Ils sont les seuls à avoir réuni des parrains jugés recevables parmi les 20 candidats dont le parrainage a été examiné ce samedi.
Selon les mêmes sources, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont quarante-huit heures pour corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature.
La commission de contrôle des parrainages a jugé irrecevables les parrains réunis par Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop et Malick Guèye. Ceux de Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Mamadou Sambou Yatassaye, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye ont reçu la même sanction.
‘’Le représentant du candidat Ousmane Sonko […] ne s’est pas présenté’’ lors de l’examen des parrains de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois, déclare la commission de contrôle des parrainages.
Avoir des parrains conformes aux dispositions du code électoral fait partie d’une dizaine de critères requis pour être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise.
Selon la commission, El Hadji Ibrahima Mbow a annoncé au président du Conseil constitutionnel avoir retiré sa candidature.
Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi.
Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.
Cette institution chargée d’examiner les candidatures a reçu aussi celles d’autres femmes : l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini.
Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont pris part à une présidentielle sénégalaise en tant que candidates. C’était en 2012.
La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.
Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.
Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.
RECALE AU PARRAINAGE, OUSMANE KANE DENONCE DES VOIES DE RECOURS LIMITEES
Le candidat de l’Union sacrée du Sénégal (opposition) à l’élection présidentielle du 25 février, Ousmane Kane, recalé au parrainage par le Conseil constitutionnel, a dénoncé samedi à Mbour (Thiès, Ouest)
Mbour 31 déc (APS)- Le candidat de l’Union sacrée du Sénégal (opposition) à l’élection présidentielle du 25 février, Ousmane Kane, recalé au parrainage par le Conseil constitutionnel, a dénoncé samedi à Mbour (Thiès, Ouest), les “voies de recours limitées”, des candidats dont les dossiers ont été rejetés à ce niveau de la course pour la magistrature suprême.
”Je continue de dénoncer le manque de transparence, les manipulations du système électoral et les voies de recours limitées qui pourraient remettre en cause l’intégrité et la crédibilité du processus qui doit conduire à l’élections présidentielle de Février 2024”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse faisant suite au rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
”Le 26 Décembre, en lieu et place des 44.000 parrainages requis par la loi, le Mouvement Union Sacrée a déposé avec documents à l’appui, 61.000 parrainages. La Commission de contrôle des parrainages a émis un reçu pour 53.000 parrainages seulement“, a-t-il affirmé.
”La différence enregistrée de 8.000 parrainages arbitrairement déduits de notre total est en elle-même sujette à contestations“, estime, dès lors, Ousmane Kane.
Il a ajouté que son mouvement a “bel et bien déposé sa caution auprès de la Caisse de dépôt et de consignations“, contrairement à ce qui se dit dans des médias.
”Le 20 décembre, nous avons déposé un chèque de caution de 30 millions (FCFA) auprès de la Caisse de dépôts et de consignations qui, le 21 décembre, a issu la quittance ici disponible pour consultation, certifiant ainsi la disponibilité et l’immobilisation de ces fonds auprès d’une banque de la place“, a-t-il précisé encore.
De ce fait, il s’engage à ”continuer de se battre pour que le système électoral sénégalais retrouve son lustre d’antan“.
OÙ VA-T-ON DANS CETTE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE SÉNÉGALAISE ? CONNAIS-TOI TOI-MÊME ?
La prolifération des candidats déclarés pour nous diriger est assimilable à un défilé de mode. Je me permets de convoquer Oscar Wilde qui disait fort justement que « la mode est une forme de laideur si intolérable qu’il faut en changer tous les 6 mois ».
Gnothi Seauton, ou connais-toi toi-même, quelle belle locution philosophique grecque qui ne semble aucunement habiter nos nombreux candidats à la Présidentielle. En effet, on les voit défiler, à longueur de journée, comme des modélistes de saison sèche annonçant déjà de quoi l’hivernage incertain sera fait. Ultime prétention qui balaie le doute qui étreindrait n’importe lequel d’entre nous entre les vestiaires, leur antichambre fétiche et la planche qui les révèle dans leur singularité parfois affligeante.
En clair ,dans mon pays, certaines personnes rêvent beaucoup et doutent peu. Par conséquent, elles s’installent dans un univers imaginaire où elles se complaisent dans un bloc caverneux, se dispensant d’une analyse objective et prennent leur ombre pour le réel. Assurément, la réalité du terrain est bien plus complexe que celle de nos rêves soporifiques et de nos utopies extravagantes . Il faudrait plus d’effort pour comprendre et mieux expliquer ce qui nous entoure avant de nous présenter en messie libérateur.
La prolifération des candidats déclarés pour nous diriger est assimilable à un défilé de mode. Je me permets de convoquer Oscar Wilde qui disait fort justement que « la mode est une forme de laideur si intolérable qu’il faut en changer tous les 6 mois ». En fait, la mode est la belle fleur d’aujourd’hui qui attend demain pour se faner et quitter le plancher de la beauté.
Fort de cela, je suis ce défilé de mode sans enthousiasme aucun car je l’identifie à cette belle fleur qui annonce déjà sa disparition.
Dans ce monde se constituent au quotidien des alliances nationales continentales et internationales pour assurer une meilleure prise en charge des équations sociétales si difficilement saisissables. On peine alors à comprendre ce paradoxe sénégalais qui tend à se propager à une vitesse inquiétante: volonté de vivre ensemble et propension à la division jusqu’à l’indivisible. Il s’agit, sans doute, d’un déficit de clairvoyance qui renvoie à cet adolescent qui pense naïvement que la mort ne concerne que les personnes âgées.
Pour ma part, je continue à croire qu’un Sénégal debout c’est celui qui agrège nos contributions et nos valeurs positives et voue un respect infini pour toutes les identités.
Oui, la haine la jalousie, l’arrogance, la suffisance, l’irrespect des autres, l’égocentrisme sont des facteurs qui dopent l’anti-progrès.
Je lis simplement et lucidement, de mon belvédère, certaines tares de notre pays si aimé de tous. Et je n’ai nullement la prétention d’influencer « la bourse des valeurs ». L’un est dans le multiple, la tenue et la retenue sont les compagnes précieuses d’une sagesse à plusieurs détentes.
Sommes-nous en train de nous punir incessamment ?
Sommes-nous en train de fragiliser ce qui nous unit?
En installant l’excellence sur le podium, nous serons dans le meilleur des mondes!
OUI, la lumière blanche est une synthèse de couleurs. C’est pourquoi le Président-poète Léopold Sédar Senghor disait avec finesse que » l’orgueil d’être différent ne doit pas empêcher le bonheur d’être ensemble »
Que Dieu nous protège.
Dr Papa Abdoulaye Seck
LA CANDIDATURE DE MARY TEUW NIANE INVALIDÉE
L'ancien ministre de l'Enseignement supérieur a fait savoir que sa candidature a été invalidée en raison de plus de vingt-huit mille parrains non reconnus
La série noire des candidatures recalées se poursuit de plus belle. C’est le candidat déclaré Mary Teuw Niane qui vient de de rejoindre le lot des invalidations. « Notre candidature a été invalidée en raison de plus de vingt-huit mille parrains non reconnus ». C’est M. Niane himself qui s’exprime ainsi sur sa page facebook. Avant d’exprimer ses « remerciements à toutes celles et à tous ceux qui se sont mobilisés durant huit mois pour l’aboutissement de l’entreprise de transformation nationale » dont il se disait porteur.
LE PAPE FACE À LA FRONDE AFRICAINE SUR LA BÉNÉDICTION DES HOMOSEXUELS
Alors que l'homosexualité demeure un sujet tabou dans la plupart des pays africains, les prélats du continent expriment leur distance face à l'évolution doctrinale voulue par le pape François
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/12/2023
De nombreux prélats africains ont manifesté leur opposition à la récente décision du pape François d'autoriser sous certaines conditions la bénédiction des unions entre personnes de même sexe, révèle un article du Monde en date du 28 décembre 2023.
Selon le quotidien français, "si les avocats de la cause LGBTQ+ qui attendaient cette mesure depuis longtemps se sont réjouis, notamment en Belgique et en Allemagne, où l’épiscopat demandait une telle avancée, les représentants de l’Eglise catholique en Afrique ont fait montre d’une défiance quasi généralisée".
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, a ainsi écrit le 20 décembre dernier pour exprimer "beaucoup de perplexité" face à la "déclaration [papale] qui se prête à de nombreuses interprétations et manipulations", selon Le Monde. Il demande une consultation des Eglises africaines afin de rédiger "une seule déclaration synodale, valable pour toute l’Eglise d’Afrique".
D'autres pays du continent comme le Malawi, le Cameroun ou le Togo ont également manifesté leur refus de mettre en application la réforme du pape. Le Togo "préconise ainsi aux prêtres de « s’abstenir » de bénir les couples de même sexe", précise l'article.
Plusieurs raisons expliquent cette hostilité africaine, encore selon la même source. L'homosexualité est interdite dans 32 pays africains et "la question des droits des homosexuels (...) y est bien trop épineuse". Par ailleurs, "les questions morales font partie des lignes de clivage entre l’Afrique et l’Occident".
Reste à voir l'issue des consultations voulues par les Eglises d'Afrique. Mais cette réaction sans précédent montre selon les experts une rupture avec Rome, même si nul ne parle pour l'heure de schisme.
L'INVESTITURE DE SONKO DANS L'IMPASSE
Alors qu'une solution de repli avait été trouvée après son interdiction jeudi par le préfet de Dakar, les forces de l'ordre ont de nouveau empêché la tenue de l'événement ce samedi selon le Pastef
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/12/2023
La cérémonie d'investiture d'Ousmane Sonko en tant que candidat de Pastef pour l'élection présidentielle de 2024 a encore été perturbée. Alors que le meeting initialement prévu ce samedi 30 décembre 2023 au terrain ACAPES avait été interdit par le préfet de Dakar 24h avant, une alternative avait été trouvée dans une salle privée de la VDN (ville de Dakar).
Mais selon El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef, "à notre grande surprise, les forces de l'ordre ont investi les lieux pour évacuer la salle sans aucun motif". Dans un tweet, il a dénoncé cette nouvelle entrave à la tenue normale de l'événement prévu pour officialiser la candidature du leader de l'opposition.
"Le peuple sénégalais est témoin ! La communauté internationale est témoin ! Le conseil constitutionnel est témoin !", a-t-il lancé, pointant du doigt les autorités qu'il accuse d'empêcher la cérémonie par des moyens détournés. Malgré ces obstacles, El Malick Ndiaye a tenu à réaffirmer la détermination de leur candidat: "Ousmane Sonko est candidat et sera président en 2024!".
Reste à savoir sous quel format et quand pourra finalement se tenir cette investiture, dont le report met Ousmane Sonko et son parti dans l'embarras, alors que la campagne électorale bat déjà son plein. Les prochains jours devraient donner des éclaircissements sur la capacité de Pastef à organiser cet événement stratégique pour la suite de son engagement dans la course à la présidence.
CHEIKH TIDIANE DIEYE PASSE L'ÉTAPE DU PARRAINAGE
Après le dépôt des parrainages, le Conseil constitutionnel aurait entériné sa candidature malgré quelques "rares doublons"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/12/2023
Bonne nouvelle pour Cheikh Tidiane Dieye et ses partisans. La candidature du membre de Yewwi a été validée par le Conseil constitutionnel ce samedi 30 décembre 2023.
C'est en tous les cas ce qu'a déclaré son mandataire à la presse. "Depuis 14h30, nous sommes dans l'enceinte du Conseil constitutionnel, nous sommes venus dans les opérations de contrôle des parrainages comme édictées par la loi. Nous en sommes ressortis avec un résultat positif de plus de 50 000 parrains", a-t-il indiqué.
Avec cette validation, Cheikh Tidiane Dieye remplit donc les conditions nécessaires fixées par le code électoral, à savoir recueillir au moins 50 000 parrainages d'électeurs inscrits sur les listes électorales, répartis sur au moins 7 régions différentes du pays.
Le mandataire s'est néanmoins dit conscient qu'il pouvait y avoir "quelques doublons en interne". Mais il a ajouté: "Naturellement il y a quelques doublons en interne dont je vais pas trop m’apaisanter". Il fait ainsi confiance au Conseil constitutionnel pour examiner "le fond du dossier" et valider officiellement la candidature de Cheikh Tidiane Dieye.
Celui-ci pourra donc, sauf décision contraire du juge constitutionnel, participer sereinement à la campagne électorale en vue du scrutin de février.
LES PARRAINAGES DE CHEIKH TIDIANE GADIO RECALÉS EN RAISON DE DOUBLONS
La validation des parrainages s'avère plus ardue que prévu cette année pour le candidat. L'ancien ministre compte profiter du délai accordé pour corriger les irrégularités et espère voir sa candidature entérinée
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/12/2023
Le dossier de parrainage de Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a été recalé par la Commission de contrôle des parrainages, en charge de valider les candidatures pour l'élection présidentielle du 24 février 2019.
Selon Aminata Diagne Ndiaye, mandataire du candidat Cheikh Tidiane Gadio, "le parrainage n'est pas du tout aisé cette fois-ci parce que vu le nombre de candidats et par rapport au fichier électoral, on s'attendait à ce qu'il y ait des doublons et c'est le cas".
En effet, avec plus de 70 candidatures déclarées pour le scrutin, le nombre important de postulants a rendu la tâche plus ardue pour recueillir les 50 000 parrainages nécessaires, soit 1% du fichier électoral, dans au moins 7 régions différentes. Certains électeurs ont pu parrainer plusieurs candidats, entrainant des doublons dans les listes de parrainages déposées.
C'est la raison pour laquelle le dossier de Cheikh Tidiane Gadio a été initialement recalé par la commission de contrôle. Heureusement, selon sa mandataire, "nous avions eu une bonne réserve et un délai de 48 heures pour combler ce gap".
Aminata Diagne Ndiaye s'est dite confiante qu'après régularisation des doublons, "cette fois-ci sera la bonne" et que Cheikh Tidiane Gadio pourra voir sa candidature validée.
Reste à savoir si l'ancien chef de la diplomatie sénégalaise parviendra effectivement à franchir cette étape clé de la validation des parrainages dans le délai imparti. Celle-ci conditionne sa participation future au scrutin de février prochain.