SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
4 mai 2025
Société
10MW POUR ÉCLAIRER GOREE
A hauteur d'un milliard 300 millions FCFA, l'installation du câble électrique reliant Dakar à l'archipel permettra de soulager les populations de l'obscurité qui sévit les populations de cette île
Le câble électrique sous-marin de 10 Mw, reliant Gorée à Dakar, a été inauguré hier par la Senelec et le maire de cette île. D’un coût d’1 milliard 300 millions de francs Cfa, l’installation va sortir l’archipel de l’obscurité. Désormais, une nouvelle ère, celle des lumières, souffle sur l’île historique de Gorée. Un câble électrique sous-marin long de 2 km 700, reliant l’archipel au continent et protégé pour éviter les agressions, a été inauguré hier par le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal, Mouhamadou Makhtar Cissé, et l’édile de cette ville, Augustin Senghor. Cet équipement d’un coût d’1 milliard 300 millions de francs Cfa a été réalisé sur cinq mois par la société Eiffage Sénégal. Avec une capacité de 10 Mw, l’installation va ainsi sortir l’île de l’obscurité puisqu’elle fournit le double de la consommation actuelle et des besoins de ses habitants qui s’élèvent à 5 Mw. Le nouveau cordon électrique remplace le vétuste câble de l’île, installé depuis l’époque coloniale, et qui s’est rompu le 12 novembre 2014, sous l’effet des vagues, plongeant pendant une dizaine d’années l’île dans des difficultés pour s’alimenter en électricité. Depuis cette date, souffle-t-on, l’île a été pourvue de deux groupes électrogènes qui l’alimentaient. Avec ce câble de nouvelle génération et les installations converties au système de prépaiement Woyafal qui permet aux insulaires de gérer leurs consommations et d’économiser sur leurs factures d’électricité, «Gorée sort de l’ombre et émerge de son immersion», dira son édile, le sourire aux lèvres. Augustin Senghor a en outre salué la mise en place de ce système Woyafal par la Senelec qui a fait de sa commune une ville pilote avec un abonnement de 90% de sa population. La Senelec ne recherche pas de la rentabilité à travers cet investissement, mais plutôt à maintenir l’équilibre de la société et à rester sur un bénéfice social. «Le câble a coûté à Senelec 1 milliard 300 millions. Si vous le comparez au chiffre d’affaires que Senelec récolte dans l’île de Gorée, il faut un siècle pour amortir ce câble», a expliqué M. Cissé. Au-delà d’une rentabilité financière, l’investissement de Senelec recherche, selon son Dg, un bénéfice social dans cette île mémoire, symbole et patrimoine mondial, visité par les plus hautes autorités du monde. «A ce titre, elle mérite d’être servie plus que toute autre partie du pays», justifie le patron de la Société d’électricité. Il est par ailleurs revenu sur le concept «Gorée île verte», lancé par sa société. Il s’agit à terme de se passer du câble et d’utiliser de l’énergie éolienne et solaire sur l’île. «On en a parlé avec le maire, mais Gorée étant un site protégé, c’est l’aspect architectural qui est le plus délicat. Si les études en cours sont concluantes, nous allons basculer Gorée sur le solaire et l’éolienne, plus conforme à l’environnement pour en faire carrément une île verte, patrimoine mondial de l’humanité. Le câble serait dès lors un secours», assure Makh tar Cissé
Une centaine de femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve, ont défendu mardi « la liberté d’importuner » pour les hommes, « indispensable à la liberté sexuelle », dans une tribune à contre-courant de l’élan né de l’affaire Weinstein, s’attirant immédiatement des critiques de féministes.
« Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste », soutient ce collectif d’écrivaines, comédiennes, chercheuses, journalistes, dans un long texte publié par le Monde daté du 10 janvier.
Rédigé notamment par les écrivaines Catherine Millet ou Catherine Robbe-Grillet, et signé par des personnalités comme Catherine Deneuve, Brigitte Lahaie, ou la journaliste Elisabeth Lévy, cetexte se désolidarise des mouvements nés de l’affaire Weinstein, s’émouvant d’un retour « du puritanisme » et de l’avènement d’ « un féminisme qui prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité ».
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle », poursuivent ces signataires.
À rebours des réactions saluant une « libération de la parole » et une prise de conscience de l’impunité des agresseurs sexuels, après ce scandale mondial, la tribune a immédiatement suscité des commentaires. Sur Twitter, l’ancienne ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a regretté « cette étrange angoisse de ne plus exister sans le regard et le désir des hommes. Et qui conduit des femmes intelligentes à écrire des énormes âneries ».
« Dommage que notre grande Catherine Deneuve se joigne à ce texte consternant », a tweeté l’ex-ministre Ségolène Royal, adressant ses « pensées aux victimes de violence sexuelle, écrasées par la peur d’en parler ». Ce texte est « une tribune pour défendre le droit d’agresser sexuellement les femmes (et pour insulter les féministes) », a dénoncé la féministe Caroline De Haas.
ICI REPOSE LE 7E KHALIF DE BAMBA
Décès de Serigne Cheikh Moctar Mbacké - Il a été inhumé à Gouy Mbind dans la nuit du mardi au mercredi
C’est ici, à Gouy Mbind, que Serigne Cheikh Sidy Mokhtar. Il a été inhumé dans la nuit du mardi au mercredi 10 janvier 2018. Selon des sources, il a lui-même aménagé cette mausolée, durant les quelques semaines qui ont précédé le jour de son rappel à Dieu.
La mythique place « Pënc Buur » de la commune de Foundiougne vient d’être réhabilitée. Cette place publique est le dépositaire des valeurs et traditions ancestrales de cette cité, selon le maire de la ville, Babacar Diamé.
Le centenaire de la commune de Foundiougne, célébré les 29, 30 et 31 décembre dernier, a eu le mérite non seulement de remobiliser les habitants et de revisiter le passé de la vieille presqu’île, mais surtout de donner l’occasion aux responsables communale d’avoir eu l’idée de réhabiliter cette place mythique.
Cette place royale communément appelée par les habitants « Pënc Buur », a retrouvé ainsi son statut symbolique au milieu duquel trônait un arbre, « Mbuul », de son nom scientifique « Celtis intégrifolia » depuis le 12e siècle. Un arbre qui, selon le maire de Foundiougne, Babacar Diamé, « est tombé certes mais ne meurt jamais. Car, aujourd’hui, nous l’avons réhabilité pour en faire un patrimoine historique avec son gros tronc debout, qui rend grâce à Dieu ». M. Diamé renseigne « qu’à l’époque, toutes les décisions des anciens étaient prises sur cette place mythique. Les populations y organisaient toutes leurs manifestations, et toute femme mariée devant rejoindre le domicile conjugal avec ses accompagnantes s’y rendaient en chantant et dansant à travers un cortège qui faisait trois tours du « Mbuul » (arbre).
Par ailleurs, explique le maire Babacar Diamé, « pendant l’hivernage, quand la pluie tardait à tomber, hommes et femmes organisaient ce qu’il est convenu d’appeler le « Bawaane » ou carnaval pour solliciter de l’eau et une pluie tombait avant la fin de la manifestation ». Pour dire donc, indique le maire de la commune de Foundiougne, que « cette place est un dépositaire des valeurs et des traditions ancestrales ».
32,4 MILLIARDS VERSÉS AU TRÉSOR EN 2016
L'industrie aurifière de Kédougou a enregistré une hausse dans ses chiffres - 18,4 milliards en 2015 et 32,4 milliards en 2016 soit 43%
Après Thiès, la région minière de Kédougou a abrité hier la deuxième rencontre régionale de présentation des rapports Itie portant sur les années fiscales 2015 et 2016, sous la présidence de William Manel, gouverneur de la région de Kédougou et de Mankeur Ndiaye, président du Comité national Itie. D’après M. Ndiaye, «l’option prise pour effectuer la deuxième dissémination régionale des rapports Itie à Kédougou se justifie hautement par la position de la région». Cette dernière, précise Mankeur Ndiaye, «est la collectivité territoriale aurifère par excellence du Sénégal. Il n’est pas inutile de rappeler que l’or est devenu une source importante d’exportation du pays. Ce qui permet de générer des devises étrangères assez considérables et d’équilibrer la balance commerciale. L’industrie aurifère contribue directement aux rentrées de fonds du Trésor public. A titre d’illustration, les contributions des entreprises minières au niveau de la région sont de 13 milliards en 2014, 18,4 milliards en 2015 et 32,4 milliards en 2016, soit une hausse de 43% de 2015 à 2016». L’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ajoute que «les dépenses sociales des entreprises sont en constante augmentation et représentent plus de 50% de l’enveloppe financière des compagnies minières du Sénégal. A ce propos, le constat global est que la Société Sabodala gold operations, après la fin de la période d’exonération, a versé une patente de 709 millions à la commune en 2016. Par ailleurs, plusieurs projets sont en cours de développement dans la région. Il s’agit, entre autres, du projet de Mako avec le Petowal mining company, du projet de Massawa avec Round rand gold, du projet de Makabingui, etc. En plus, des gisements prometteurs comme celui de Malikoundi avec Iam gold corporation témoignent de la dynamique affichée par la région». Aussi, souligne le président du Cn-Itie, «le rapport Rse de la société Sabodala gold de 2016 a identifié des opportunités pour les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi) locales dans le cadre de l’approvisionnement en services et équipements miniers, en transport, en maintenance… Il est mentionné un marché de 138 millions de dollars, comprenant des fournisseurs immatriculés au niveau local et plus de 50% du capital proviennent du Sénégal». Nonobstant ces aspects sail lants, relève M. Ndiaye, «les pouvoirs publics et les agences de développement local doivent davantage accompagner les entreprises de Kédougou pour pouvoir bénéficier de plus d’opportunités. A cet effet, le contenu local reste un défi majeur à relever pour maximiser l’impact des industries extractives dans le tissu économique local, car les communautés attendent beaucoup des retombées de l’exploitation minière». A l’issue de la rencontre, le gouverneur a donné des assurances quant à la redynamisation du cadre régional de concertation sur le secteur minier à Ké dougou. Ce cadre permettra de résorber le déficit de communication qui alimente les incompréhensions entre l’Etat, les communautés affectées et les compagnies minières présentes dans la zone.
VIDEO
LE NOUVEAU KHALIFE DES MOURIDES TRES EMU
Décès de Serigne Sidy Moctar Mbacké - Serigne Mountakha rend hommage à leur grand père, fondateur du mouridisme
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a signé hier la circulaire qui permettra à l’avocat d’assister son client dès l’interpellation.
Ismaïla Madior Fall a procédé à cette signature après l’atelier qui a réuni les acteurs de son département, ainsi que le bâtonnier, les magistrats et la société civile.
Cette circulaire comporte quatre points : « le contenu de la notation d’interpellation, les obligations d’information qui pèsent sur l’officier de police judiciaire, les délais de la comparution de l’avocat et les diligences de l’avocat ».
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, estime que cette circulaire signée est « un progrès fondamental pour les libertés, pour les droits des citoyens. » « Cette disposition n’était pas pleinement appliquée au Sénégal depuis la mise en vigueur par le règlement de l’Uemoa. Les modalités de l’application de cette disposition relative à la liberté de l’avocat dès l’interpellation posaient encore des problèmes », explique Ismaïla Madior Fall.
Selon lui, le chef de l’État a répondu, par cet acte, à l’interpellation des organisations et avocats. « Le Président de la République a donné des instructions pour que ces dispositions soient appliquées, pour que cette disposition communautaire soit pleinement en vigueur au Sénégal. Le but, c’est pour avoir un progrès des droits et libertés et un progrès pour les libertés fondamentales », ajoute-t-il.
Prenant la parole, le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye, soutient que « cette circulaire est une disposition utile. Le Chef de l’État commence à faire changer les choses. Il l’avait promis lors de la rentrée des Cours et tribunaux de l’an passé, il l’a fait. Je comprends les officiers de police, ils sont réticents, gênés, mais il faut que les choses changent ».
DIVIDENDE DÉMOGRAPHIQUE
Le Fnuap va accompagner la commune de Gueule-Tapée
LeSoleil |
Serigne Mansour Sy Cissé |
Publication 10/01/2018
A travers le dividende démographique, le Fnuap veut améliorer les conditions de vie des populations. L’annonce est du maire (Gueule Tapée-Fass-Colobane) Ousmane Ndoye qui a présidé la cérémonie scellant leur collaboration vendredi dernier.
Une convention de partenariat vient d’être établie entre la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane et le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) à travers le « Projet dividende démographique ». Ceci vise à transformer le poste de santé de Fass en centre de santé.
Selon le maire Ousmane Ndoye, cette importante initiative du Fnuap a pour but, encore une fois, d’assister les pays en voie de développement, notamment les pays africains qui aspirent tous à l’émergence économique. « Le dividende démographique correspond à la croissance économique potentielle liée à l’évolution de la pyramide des âges de la population.
Il s’agit, en particulier, de favoriser la croissance de la population active par rapport à celle inactive », a dit M. Ndoye. D’après le premier magistrat de la commune, un pays peut profiter du dividende démographique avec une croissance économique rapide, si les bons investissements économiques, sociaux et politiques élaborés en matière de santé, d’éducation et de gouvernance sont menés conséquemment pour l’épanouissement des populations, actrices et cibles desdites politiques. « Dans ce cadre, une politique massive et efficiente de l’emploi est aussi une exigence qui devra être suivie de manière rigoureuse ; faute de quoi les résultats escomptés risquent de ne pas être au rendez-vous », a-t-il déclaré, non sans saluer le Fnuap qui a pris la commune pour servir de collectivité pilote. « Pour cette phase test, le Fnuap compte réhabiliter tout d’abord notre poste de santé à Fass en y construisant une maternité dernier cri avec tout l’équipement adéquat. Cette option qui va désengorger l’hôpital Abass Ndao rejoint bien l’approche de dividende démographique qui privilégie la satisfaction des besoins primaires des populations que sont la santé et l’éducation.
GESTION DES EAUX PLUVIALES
Mballing réceptionne son système de drainage des eaux pour soulager les populations
Mballing : Un système de drainage des eaux pour soulager les populations Mballing, dans la commune de Malicounda, a étrenné, vendredi dernier, son centre de drainage des eaux pluviales. Un projet pilotée par l’Agence de développement municipale (Adm) et la mairie qui va soulager les populations qui, une fois les fortes pluies enregistrées, se réfugiaient à l’école du village. Il se pose désormais le souci de la maintenance à laquelle le maire invite les bénéficiaires.
Les inondations qui poussaient les habitants à déserter certains quartiers du village de Mballing seront bientôt un vieux souvenir. Le maire de la commune de Malicounda a inauguré, vendredi dernier, un centre de drainage qui permet d’évacuer l’eau de pluies vers la mer et de soulager ainsi les populations des désagréments.
Pour Maguette Sène, cet ouvrage était une forte demande des populations qui, « après la première forte pluie de chaque hivernage, quittaient leurs maisons (au moins cinquante ménages) et passaient toute cette période à l’école élémentaire ». Une situation pénible à laquelle les habitants ont eu à faire face des années durant et à laquelle les autorités municipales veulent désormais mettre un terme. « Je me suis rapproché des autorités étatiques qui m’ont appuyé pour un montant de 250 millions de FCfa.
Un projet dont l’exécution a été confiée à l’Adm qui a réalisé le projet pour un coût de 160 millions », a-t-il souligné. Etant entendu que l’autre partie de cette manne est destinée à un autre projet d’adduction d’eau qui n’a pas encore démarré. Ainsi, ajoute-t-il, c’est un grand ouf de soulagement pour les populations qui ont d’ailleurs expérimenté l’ouvrage provisoirement opérationnel lors du dernier hivernage. « Même si toutes les conduites n’étaient pas connectées, toutes les eaux ont été évacuées vers la mer et il n’y avait pas d’inondation », s’est-il félicité. C’est à la fin des pluies qu’il a été finalisé. Adiouma Cissé, chargé de projets techniques à l’Adm, a souligné que le projet de drainage est composé d’un canal principal de 400 m et d’un réseau de systèmes secondaires en Pvc 315 d’une longueur totale de 1000 m avec des bouches d’égout pour collecter l’eau à l’intérieur des quartiers et les amener vers la mer.
Du côté des exécutants du projet, c’est surtout l’entretien de l’ouvrage qui constitue le principal souci. Ainsi, l’entrepreneur Mamadou Fall de souligner que l’ouvrage peut durer plus de 50 ans mais il faut des conditions, en particulier l’entretien. « Pour cela, les populations doivent respecter les conditions pour lesquelles il a été conçu. Il n’est pas fait pour les eaux usées ou les déchets pour les eaux pluviales », prévient-il.
Dans le cadre de la coopération décentralisée, les relations de jumelage entre le Conseil départemental de Kaolack et la commune d’Osterode am Harz ont débouché, après plusieurs séjours d’immersion linguistique de part et d’autre, à la construction d’une salle multimédia au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.
Les autorités de la commune d’Osterode ont saisi l’occasion qui leur est offerte par l’inauguration de cette infrastructure pour faire la genèse du partenariat avec l’institution départementale.
Au cours de la séance de travail à l’hôtel départemental entre les deux délégations, le Buergermeister de la commune d’Osterode Am Harz, M. Klaus Becker, a fait part de sa détermination à concrétiser cet axe de coopération qui se dessine. Il a réaffirmé sa ferme conviction de pouvoir rapidement aboutir à la mise en œuvre d’un programme de partenariat multiforme dans les secteurs de l’éducation, de l’environnement, de l’agriculture, de la foresterie, entre autres. Il a aussi appelé à l’implication des autorités de l’Etat du Sénégal dont le président Macky Sall en sa qualité d’ancien élève du lycée Valdiodio Ndiaye pour renforcer ces liens de coopération et de fraternité entre les peuples allemand et sénégalais.
Pour sa part, Baba Ndiaye, président du Conseil départemental, a appelé à l’implication de tous (Conseil départemental, communes du département, établissements scolaires et autorités étatiques) pour la consolidation de ces relations qui, en dehors des secteurs évoqués par l’édile allemand, peuvent toucher des domaines tels que la santé, l’énergie photovoltaïque, le transfert de technologies, le renforcement des compétences, etc. Il a, par ailleurs, demandé à son hôte d’être l’ambassadeur du département de Kaolack auprès du Land de Hanovre pour la mise en place d’une relation de coopération et de partenariat bénéfiques pour les deux entités.
Une ouverture qui les rend sensibles à ce qui semble hors de leurs frontières et ses dirigeants davantage plus regardant sur la contribution du pays au développement international », a souligné M. Diouf, professeur d’allemand au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.
Pour rappel, la délégation allemande, forte d’une douzaine de membres et conduite par le maire de la commune d’Ostérode Am Harz, a séjourné dans la région et rencontré, outre les membres du bureau de l’institution régionale, des élus du département éponyme dont le maire de Kahone, Ousseynou Senghor. Un échange de cadeaux à cette cérémonie organisée dans les installations de l’institution départementale.