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5 mai 2025
Société
LA FRANCE DÉCONSEILLE LA CASAMANCE À SES RESSORTISSANTS
Il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée Bissao, jusqu’à nouvel ordre - L'INTÉGRALITÉ DE LA NOTE DU QUAI D'ORSAY
SenePlus publie ci-dessous, l'intégralité de la note du ministère français des affaires étrangères daté du mardi 09 janvier 2018, suite à l'attaque intervenue samedi dernier à Boffa.
"Incident en Casamance
Les graves événements du 6 janvier ayant entraîné la mort de 13 Sénégalais rappellent la nécessité de suivre strictement les conseils de la rubrique Sécurité concernant les zones orange de la carte.
Une opération militaire est en préparation et pourrait durer quelques jours. Par conséquent, il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée Bissao, jusqu’à nouvel ordre."
UNION SACRÉ CONTRE LE TRAFIC DE BOIS
Le ministère de la Justice, en collaboration avec les pouvoirs publics, va prendre "toutes les dispositions" nécessaires en s’appuyant sur la loi et le code forestier pour réprimer les trafiquants
La Justice va s’impliquer aux côtés des services de l’Etat notamment des ministères de l’Intérieur, des Forces Armées et de l’Environnement pour trouver des solutions au problème de coupe de bois dans la région du sud, a dit, mardi à Dakar, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.
"Il s’agit aujourd’hui d’évaluer la situation de la politique pénale dans la région en matière de trafic de bois" a dit le professeur Ismaïla Madior Fall, interpellé en marge d’une rencontre de présentation de la circulaire relative à la présence d’un avocat dés l’interpellation d’un prévenu.
Le ministère va prendre "toutes les dispositions" nécessaires en s’appuyant sur la loi et le code forestier pour réprimer les trafiquants de bois, a-t-il ajouté.
Samedi dernier, 13 personnes, à la recherche de bois, ont été tuées et 7 autres blessées dans la forêt classée de Boffa, à une vingtaine kilomètres de Ziguinchor.
LES ANACARDIERS DE LA CASAMANCE REFUSENT TOUTE AMALGAME
Nous ne voulons pas que le secteur soit mêlé à cette regrettable attaque de Boffa avec toutes ces imbrications liées à l’exploitation forestière
Le Cadre de concertation des opérateurs de la filière anacarde en Casamance (COFAC) n’a "jamais été impliqué" dans l’exploitation forestière et n’est "nullement mêlé" à cette attaque meurtrière survenue samedi dans la forêt de Boffa Bayotte a indiqué, mardi à Ziguinchor, son président, Lamine Sène.
"Nous entendons dans les débats publics une idée qui est en train d’être installée dans la tête des gens avec la confusion entre les anacardiers à les exploitants forestiers. C’est une critique négative", a regretté Lamine Sène, par ailleurs président du Comité d’initiative pour la mise sur pied de l’interprofession anacarde au Sénégal.
"Nous ne voulons pas que le secteur de l’anacarde soit mêlé à cette regrettable attaque de Boffa avec toutes ces imbrications liées à l’exploitation forestière. Le secteur de l’anacarde n’a pas de liens directs ou indirects avec l’exploitation forestière", a poursuivi M. Sène.
En marge d’une rencontre d’harmonisation des acteurs de la filière anacarde en perspective de la création du Comité d’initiative pour la mise en place de l’interprofession anacarde au Sénégal, les anacardiers ont réagi à cette attaque de Boff Bayotte avec les corrélations faites sur l’exploitation forestière.
"Depuis plus de 30 ans nous opérons dans la filière anacarde. Durant les moments les plus difficiles et au plus fort du conflit, nous n’avons jamais abdiqué. Tous les acteurs de développement avaient fui la région, sauf les anacardiers qui ont largement contribué au développement économique de la région naturelle de la Casamance", a-t-il souligné.
"Nous ne sommes pas des exploitants forestiers. Notre secteur n’a rien à voir avec les exploitants forestiers. Nous sommes très organisés et nous contribuons au développement de notre pays", a insisté le président du COFAC.
BIENTÔT LE CONCOURS DU BARREAU
Il s’agit aujourd’hui d’attendre la signature de l’arrêté qui va ouvrir les candidatures et fixer la date de l’examen
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a indiqué, mardi à Dakar, que le concours du barreau ouvert aux étudiants en Droit se tiendra cette année pour poser le premier jalon du chantier ouvert par son département et l’ordre des avocats.
"L’examen du barreau se tiendra cette année pour poser le premier jalon ouvert par le ministère et l’ordre des avocats afin de faire en sorte d’avoir un nombre plus important d’avocats pour mailler correctement le territoire" a dit le ministre de la Justice.
Ismaïla Madior Fall présidait la cérémonie de présentation de la circulaire relative à la présence de l’avocat dés l’interpellation du prévenu.
"Toutes les dispositions seront prises pour organiser le concours cette année et on va saisir le levier de l’assistance juridique pour faciliter l’installation de ces jeunes avocats", a-t-il indiqué.
Pour le professeur Ismaëla Madior Fall, il est normal que "le nombre réduit d’avocats et leur répartition disproportionnée sur l’étendue du territoire national soient interprétés, à juste titre, comme un obstacle majeur au droit à l’assistance d’un conseil".
Le Sénégal compte, en 2018, trois cent cinquante-huit (358) avocats pour une population de 15 millions d’habitants environ dont une vingtaine seulement officie en dehors de la région de Dakar.
Par conséquent, a ajouté le ministre, "notre système judiciaire est encore loin d’être conforme aux standards internationaux en matière de ratio avocats /justiciables".
Pour sa part, le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye dit travailler avec le ministre de la Justice pour augmenter le nombre d’avocats qui existent au Sénégal.
"Normalement il ne devrait pas avoir de concours d’avocat, mais la loi permet au bâtonnier de l’organiser à tout moment. C’est pourquoi nous l’avons demandé cette année", a-t-il expliqué.
"Il s’agit aujourd’hui d’attendre la signature de l’arrêté qui va ouvrir les candidatures et fixer la date de l’examen", a dit Me Mbaye Guèye, ajoutant qu’ils sont dans "la perspective de recruter des jeunes diplômés de la faculté de Droit".
L'AVOCAT ASSISTERA DÉSORMAIS LE PRÉVENU DÈS SON INTERPELLATION
Cette disposition consacrée par le règlement 5 de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA) et entrée en vigueur en 2016 n’était pas pleinement appliquée au Sénégal - Il s’agit d’un progrès important pour les libertés fondamentales
La présence de l’avocat pendant l’interpellation d’un prévenu dans les postes de police et brigades de gendarmerie sera désormais effective après la signature ce mardi de la circulaire relative à la question, a assuré le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.
"Il s’agit d’un progrès important pour les libertés fondamentales et le droit des citoyens", a dit le ministre lors de la présentation de la circulaire relative à la présence de l’avocat dés l’interpellation, mardi à Dakar.
Cette disposition consacrée par le règlement 5 de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA) et entrée en vigueur en 2016 n’était pas pleinement appliquée au Sénégal "du fait de zones d’ombre et de points qui n’étaient pas clairs", selon le ministre.
Ismaïla Madior Fall a laissé entendre que "les modalités d’application de cette disposition relative à la présence de l’interpellation posait problème".
Répondant positivement aux différentes interpellations des avocats et militants des organisations des droits humains, le chef de l’Etat avait, a relevé le professeur Fall, donné "des instructions pour que les dispositions soient prises afin que le règlement communautaire soit pleinement en vigueur au Sénégal".
La Direction des Affaires criminelles et des Grâces a, alors, repris la circulaire, organisé une concertation avec les avocats et les officiers de police judiciaire et les organisations des droits humains et trouvé un "texte consensuel" a dit le ministre.
Selon qui, la présence de l’avocat à cette étape apparaît ainsi comme une ’’garantie du respect des droits de la personne humaine’’.
’’L’intervention de l’avocat aux enquêtes est aussi un mécanisme de prévention et de protection tant des obligations des agents chargés des investigations souvent indexés à tort, que des droits des gardés à vue’’, a fait valoir Ismaïla Madior Fall.
"Dés demain il y aura une application généralisée et uniformisée dans les commissariats et brigades de gendarmerie", a, pour sa part, dit le Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mbaye Guèye.
Me Guèye a rappelé que "cette disposition était contenue dans la réforme du code de procédure pénale en 2016 en plus du règlement prise au niveau communautaire mais il y avait toujours des réticences de certains officiers de la police et de la gendarmerie".
"Aujourd’hui, le processus est achevé avec la signature cet après midi par le ministre de la circulaire pour son application. C’est un pas important", a-t-il souligné.
L’essentiel des acteurs, notamment les avocats, les organisations des droits humains, les procureurs ont salué cette circulaire qui constitue un "progrès de l’Etat de droit et des libertés fondamentales".
Le massacre de Boffa en Casamance était au menu de la presse africaine ce mardi 09 janvier 2018.
Ecoutez.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, PENDA MBOW
L'HORREUR DANS LA FORÊT DE BAYOTTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le Sénégal peut-il avoir la paix sans solutions à la crise en Guinée-Bissau - Et l’intégration avec la Gambie ? Nos concitoyens de la Casamance ont le devoir de se remettre en cause
PENDA MBOW, ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS |
Publication 09/01/2018
Notre premier week-end de janvier 2018 se trouve complètement démoli par cette exécution de jeunes gens dans la forêt de Bayotte en Casamance.
Au fond, le Sénégal n’échappe pas à cette violence multiforme qui sévit en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs décennies. Les revendications indépendantistes du MFDC ont transformé la région naturelle de Casamance, parfois en zone de non-droit, en jungle. De revendication politique, on est vite passé à une criminalité transfrontalière.
La région de Kolda vient de payer un très lourd tribut, au moins une dizaine de ses fils ont été froidement assassinés. Il faudra une analyse très fine pour décoder ce qui se cache derrière ces faits. On peut simplement avancer sans se tromper qu’il existe un lien entre cette région et l’émigration clandestine et on ne manque pas de s’interroger sur le financement des départs vers les routes qui mènent à la Méditerranée.
Le MFDC, à travers son communiqué, en se disculpant ouvre des perspectives intéressantes sur la gestion de cette économie souterraine. Seulement la conscience des irrédentistes ne peut pas échapper à son propre tribunal face à ses responsabilités devant la mort gratuite. On oublie souvent dans le rappel des points importants du désastre et des massacres, de citer le naufrage du bateau le Joola. En effet, Il n’y a pas que Babonda, Madina Mancagne et les autres massacres, le MFDC, dans ce drame du Joola a la responsabilité de ce que les historiens appellent la cause lointaine.
La rébellion casamançaise qu’on pouvait voir dans un premier temps comme un rejet de la discontinuité territoriale, une nécessité d’intégration à la citoyenneté et au raffermissement de l’unité nationale, finit par devenir une véritable hydre avec ses tentacules, une gangrène qui ne finit pas de dévorer la chair du Sénégal, surtout lorsque s’y ajoute la manipulation de certains politiques.
Il y a quelques années, nous étions membre du conseil d’administration d’un programme de SWISSPEACE sur la paix, ce qui nous faisait organiser des réunions, assez souvent en Guinée Bissau. Il nous revient une conversation tenue avec un groupe de jeunes soldats bissau-guinéens: ces militaires pouvaient rester des mois sans solde et avaient à leur disposition des armes qu’ils pouvaient utiliser ou louer.
Le Sénégal peut-il avoir la paix si des solutions ne sont pas trouvées à la crise en Guinée-Bissau ou si l’intégration avec la Gambie ne connait pas une accélération? Il est évident qu’il existe des progrès notoires avec le départ de Yaya Jammeh, le système d’alerte précoce de la CEDEAO mais surtout la volonté du Sénégal et du Président Sall de doter l’armée de moyens matériels et humains. Mais les défis restent immenses, malgré l’appui de partenaires au développement.
Depuis plus d’une trentaine d’années, on doit se rendre à l’évidence, la seule voie de connaître une autonomie à l’échelle individuelle est de s’inscrire résolument dans la paix et le développement. On ne peut plus avancer l’idée d’une Casamance, grenier du Sénégal ou fustiger l’accaparement des terres par les Nordistes ; l’instabilité de cette région a mis en évidence les potentialités des autres zones comme le Sénégal oriental avec ses ressources minières, la région Nord du Fleuve qui devient l’avenir de la riziculture, le pétrole et le gaz dans la zone côtière, l’axe Diamniadio Touba et ses infrastructures ou encore le tourisme partout dans le pays avec Saint-Louis et son parc de Djoudj, Saly et ses hôtels, Mbour et Bandja, le Lac Rose, les Iles du Saloum, etc.
Nos concitoyens de la Casamance ont le devoir de se remettre en cause s’ils veulent que cette région constitue le coeur de l’intégration sous régionale.
Tout en sachant que le marché est de 75 milliards de CFA au niveau de l’UEMOA et 15 milliards au niveau du Sénégal, nous avons offert à cette jeunesse là, cette possibilité 2018
Le ministère de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et Intensification de la main d’œuvre offre à la jeunesse l’opportunité de postuler pour les 1590 emplois créés cette année dans le secteur de la monétique a indiqué, mardi à Dakar, le ministre de tutelle, Abdoulaye Diop.
"Tout en sachant que le marché est de 75 milliards de CFA au niveau de l’UEMOA et 15 milliards au niveau du Sénégal (…), nous avons offert à cette jeunesse là, une possibilité de 1590 emplois dans la monétique en 2018", a-t-il annoncé.
"Je pense que tout de suite, après les recensements avec le MEDS, on pourrait les mettre dans les deux mois à venir, en incubation", a dit M. Diop, expliquant les modalités d’octroi de ces emplois relatifs aux technologies mises en œuvre pour l’utilisation des cartes bancaires.
Abdoulaye Diop s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de training organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) afin de renforcer la capacité des jeunes diplômés des universités et instituts de formation dans la recherche d’emploi et l’auto emploi.
Cette manifestation qui s’est tenue en prélude du 17e Forum de l’emploi prévu les 6 et 7 février à l’hôtel King Fahd Palace sur :"La haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et les métiers de l’environnement". Le ministère de l’Emploi a, à cette occasion, signé une convention avec le MEDS pour davantage booster la promotion de l’emploi.
"Nous mutualisons nos forces pour booster la promotion de l’emploi des jeunes diplômés, des ouvriers spécialisés, des porteurs de projets et tous ceux qui aspirent à une activité descente", a, quant à lui, laissé entendre le président du MEDS, Mbagnick Diop, après avoir paraphé la convention.
Il a également soutenu qu’"au Sénégal comme ailleurs dans le monde, le nombre d’emplois ne cesse d’augmenter, mais le taux de chômage difficilement maîtrisable provoque une dégradation sociale inquiétante en raison de l’architecture sociale de la pyramide des âges".
"Le MEDS en est conscient, l’Etat encore davantage", a-t-il soutenu, précisant "les efforts fournis ces dernières années par l’Etat du Sénégal pour endiguer ce mal social, sont louables et incommensurables".
"Il faudrait, concomitamment aux efforts salutaires combinés de l’Etat et du secteur privé, davantage promouvoir l’auto entreprenariat pour ainsi résoudre le problème d’accès à l’emploi des jeunes" a soutenu le ministre Abdoulaye Diop.
Selon lui, "tout le monde est d’accord que (...) l’Etat ne peut, malgré tous les sacrifices consentis pour recruter des milliers de jeunes, accueillir tous les diplômés et ouvriers spécialisés".
Le ministre de l’Emploi a également estimé que "le secteur privé, malgré son dynamisme, ne peut non plus couvrir suffisamment de postes pour absorber le chômage".
Cela veut dire, a-t-il souligné, qu’il faut "explorer l’auto entreprenariat en développant les moyens d’assistance et d’appui aux jeunes porteurs de projets qui veulent s’investir dans l’entreprenariat privé".
HALTE AUX SUBSTANCES NUISIBLES
Des acteurs de la société civile sensibilisée aux risques des substances chimiques
Des acteurs de la société civile ont été sensibilisés mardi aux risques et menaces liés aux substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN), en vue d’une meilleure prise en charge de ces déchets dangereux, a constaté l’APS.
Ce projet 35 CBRN concerne la "gestion des déchets chimique et biologiques dangereux dans les régions de la façade atlantiques et la Tunisie", a expliqué son point focal Fagamou Sy Diop. Elle a ajouté qu’il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative européenne des centres d’excellence pour la réduction des risques chimiques.
"Nous avons pensé que nous ne pouvons pas sensibiliser les agents de l’administration sans le faire pour la société civile qui constitue, un maillon important pour faire passer le message à la population sur les problèmes de santé et d’environnement auxquels elle peut faire face", a estimé Mme Diop.
Elle introduisait, mardi, à Dakar, une communication sur la gestion des déchets chimiques, à l’occasion d’une session de formation destinée aux acteurs de la société civile sur les risques des substances chimiques, biologiques radiologiques nucléaires (CRBN).
Six modules de travail répartis en deux phases, ont été programmés pour mettre en œuvre ce projet 35 CRBN, lancé à Dakar, depuis juillet 2015.
Cette formation d’une durée de trois jours, vise à renforcer les capacités d’un groupe d’une quinzaine de représentants d’institutions nationales impliquées dans la sensibilisation de la société civile et d’autres acteurs concernés, sur la gestion saine des déchets chimiques et biologiques dangereux.
Le Sénégal fait partie d’un groupe de pays qui est en train de dérouler ce projet de gestion des substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, de même qu’une dizaine de pays de la façade atlantique en plus de la Tunisie.
Financé par l’Union européenne, et mis en œuvre par la fondation internationale et ibéro -américaine d’administration et de politiques publiques (FIIPAPP), ce projet est destiné à asseoir des politiques et stratégies de réduction de risques et menaces liés aux substances CBRN, a fait observer Fagamou Sy Diop.
VIDEO
TUERIE DE CASAMANCE
Les sénégalais appellent à une paix définitive dans la région