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1 mai 2025
Sports
DÉJÀ 10 LIONS À MARRAKECH, LA PRÉPARATION DÉMARRE CE LUNDI
La Tanière a reçu, dans la nuit du dimanche au lundi, la première vague de Lions. Une dizaine de joueurs a rejoué le camp de préparation qui se tient présentement à Marrakech, au Maroc.
La Tanière a reçu, dans la nuit du dimanche au lundi, la première vague de Lions. Une dizaine de joueurs a rejoué le camp de préparation qui se tient présentement à Marrakech, au Maroc. Le portier Edouard Mendy a enchaîné après avoir pris part samedi, à la victoire des Blues de Chelsea en FA Cup face à Middlesbrough (2-0).
Neuf autres Lions sont également dans la cité marocaine. Il s’agit de Famara Diedhiou et Mame Baba Thiam, qui évoluent dans le championnat turc, mais également des pensionnaires de clubs de la Ligue 2 française Saliou Ciss et Moustapha Name, ou encore du milieu de terrain d’Alaves, Mamadou Loum Ndiaye, du gardien Bingourou Kamara, rappelé en sélection après les blessures de Seny Dieng et Alfred Gomis.
Dans le lot des premiers arrivés, il y a également Ismaila Sarr, qui après une blessure, a repris la compétition ce week-end par un match avec les U23 de Watford, de même que Bouna Sarr, resté sur le banc ce week-end avec le Bayern. Ce groupe a été devancé de quelques heures par le gardien de but du Casa Sport, Alioune Badara Faty, arrivé à Marrakech depuis samedi, avec le staff technique des Lions.
Les 16 autres joueurs convoqués sont attendus cet après-midi et une première séance collective est prévue en soirée (19 heures, heure locale).
Le groupe se prépare dans la ville marocaine jusqu’au mercredi, 23 mars, avant de s’envoler pour la capitale égyptienne où les Lions ne s’entraîneront qu’à la veille du match aller contre les Pharaons, prévu le vendredi 25 mars au stade international du Caire, coup d’envoi a 19h30 GMT (21h30 heure locale).
LA LUTTE SOUS TOUTES SES COUTURES
A la fois phénomène sportif, culturel et social, la lutte est un sujet de recherche, qui a attiré la curiosité du Centre national de recherche scientifique (Cnrs) de France.
A la fois phénomène sportif, culturel et social, la lutte est un sujet de recherche, qui a attiré la curiosité du Centre national de recherche scientifique (Cnrs) de France.
L’enjeu est de taille : mieux cerner la lutte en tant que phénomène social dépassant le cadre purement sportif. Dominique Chauvet, anthropologue et chercheure au Cnrs (Centre national de recherche scientifique- France), et une dizaine de ses collègues se sont focalisés sur la lutte avec frappe qui est devenue au fil des ans, un phénomène caractérisé par sa complexité et son hybridation.
A l’occasion d’un panel sur initiative de la Fondation Sococim qu’elle a co-animé, la chercheure a partagé les résultats de ses recherches. «Ça fait plus d’une dizaine d’années que nous travaillons sur la lutte, non pas simplement sur les aspects sportifs ou socioéconomiques ou sur les aspects mystiques, mais globalement sur le phénomène total qu’est la lutte au Sénégal», a-t-elle dit lors de la rencontre au centre culturel Maurice Guèye de Rufisque.
Les résultats des travaux sur «le mode de vie de la lutte» qu’elle considère comme «complexe avec des logiques qui sont à la fois celles de tout sport qui est traversé par la globalisation et la mondialisation mais aussi par les pratiques locales» constituent chapitre de l’ouvrage Politiques de la vie et du vivant en Afrique de l’Ouest. «J’étais plus particulièrement chargée du chapitre sur la lutte, sur l’arène de lutte et ce qu’elle représente, comment les acteurs s’en emparent, ce qui s’y passe et tous les jeux et enjeux socio-économiques, mystiques qui la traversent. J’ai appelé ça l’arène de lutte comme une hétérotopie», a-t-elle noté parlant de sa partition à l’ouvrage qui sera prochainement publié aux éditions Kartalla. Elle a remercié la Fondation Sococim dont le soutien à partir de 2013 a facilité les travaux. «Nous remercions la Sococim pour le soutien, sinon les travaux ne pourraient pas être trop productifs», a-t-elle expliqué.
Outre la lutte, la Grande muraille verte était au menu de la rencontre et là aussi l’accompagnement de la Fondation Sococim à l’équipe de chercheurs a été salué. «On travaille avec l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte, plus particulièrement sur des parcelles expérimentales tout le long du tracé et chaque année également, on restitue nos résultats à l’université Cheikh Anta Diop avec le soutien de la Fondation Sococim qui nous accompagne depuis 10 ans déjà», a noté la chercheure au Cnrs, Priscilla Duboz, assurant que l’observatoire de la grande muraille verte, mis en place par la Cnrs et l’Ucad, a pour objectif d’étudier les impacts de la grande muraille verte dans le sahel sénégalais, particulièrement sur les populations humaine, animale et végétale et le biotope. «Ce sont deux projets sur des sujets qui ont des rapports avec l’éducation et la professionnalisation. Sur la lutte, c’est un phénomène populaire et il est impossible de ne pas s’intéresser à ce phénomène qui mobilise autant de jeunes. Celui de la grande muraille est d’enjeu fondamental pour le monde entier», a noté l’administratrice de la Fondation Sococim, Patricia Diagne.
«DAKAR A REPONDU À NOS ATTENTES»
Hôte de la 2e édition de la Basketball Africa League (Bal) du 5 au 15 mars, Dakar a répondu aux attentes, selon Amadou Gallo Fall. Le président de la Bal revient, entre autres, sur l’impact de cette compétition sur la destination Sénégal
Hôte de la 2e édition de la Basketball Africa League (Bal) du 5 au 15 mars, Dakar a répondu aux attentes, selon Amadou Gallo Fall. Le président de la Bal revient, entre autres, sur l’impact de cette compétition sur la Destination Sénégal.
Vous venez de vivre le lancement de la saison 2 de la Basketball Africa League que la capitale sénégalaise a eu l’honneur et le privilège d’accueillir. Dakar a-t-elle répondu aux attentes ?
D’abord il faut savoir qu’avant d’en arriver à la décision de venir à Dakar pour lancer la saison 2, nous avons bien étudié la question. Nous avons d’abord décidé de mettre le siège de la Basketball Africa League ici à Dakar. On a un staff sur place. Il y a une longue relation avec le Sénégal. On a mené beaucoup d’activités ici, deux fois le Basketball Without Borders en 2010 et en 2019. Pour dire que Dakar, on connaît bien. On a aussi observé des événements comme l’Afrobasket féminin en 2019, les différentes fenêtres de la Fiba. C’est pour dire que nous avons bien observé, passé du temps à visiter Dakar Aréna. Il n’y avait donc pas de grosses surprises. On savait aussi qu’il y avait un challenge par rapport à la distance de Dakar Aréna, mais on a tout géré dans la durée. On n’allait pas attendre jusqu’à ce que Diamniadio soit une ville complète et ouverte pour dire qu’on va à Dakar. Il faut y aller et le reste suivra. Donc à l’arrivée, Dakar a répondu à nos attentes. Mais comme je le dis, on ne peut jamais être satisfait lorsqu’on est sur un chantier. On fait l’état des choses, on évalue, on tire les leçons… L’ambition, c’est de mettre un produit sur le terrain qui est excellent. Et puis, en dehors du terrain, que cela réponde à des objectifs très clairs. L’objectif, c’est d’attirer le maximum d’intérêt autour de la Basketball Africa League. Et en termes d’engagement du public, ça s’est bien passé. Les matchs étaient retransmis à travers toute l’Afrique et le monde. Ce qui veut dire, qu’au vu des personnes qui sont venues à l’Aréna, il y a eu une audience et c’est consistant par rapport à l’année dernière où on n’avait pas le luxe d’avoir un public. On était à 15% du public autorisé dans Kigali Aréna.
Et sur la qualité du jeu sur le parquet, vous êtes satisfait ?
Ah oui, c’est très encourageant ce qu’on a vu, en termes de qualité du jeu, d’organisation des équipes, globalement le coaching sur le banc. On a vu vraiment des stratèges, des gens qui utilisent leur effectif de manière très efficiente. L’essentiel et le noyau de ce produit, c’est ce qui se passe sur le terrain. On a vu des joueurs, des équipes qui ont produit du beau spectacle, jouer des matchs extrêmement compétitifs, des matchs à couteaux tirés. Pour une première partie, ça c’est nettement amélioré par rapport à l’année dernière. On voit des équipes motivées parce qu’elles ont vu ce qui s’est passé l’année dernière et maintenant, tout le monde veut en faire partie.
Quel impact le partenariat avec la Basketball Africa League peut-il avoir sur la Destination Sénégal ?
Les partenariats qu’on a pu nouer ici avec l’Aspt, Destination Sénégal et Air Sénégal, c’est un objectif essentiel. Parce que lorsqu’on dit que notre Ligue va aider à développer le tourisme entre Etats africains, c’est pousser les économies des sites d’accueil où on va organiser. Travailler avec ces autorités du tourisme, c’est quelque chose de très important. On se réjouit donc de ce partenariat. Il y a d’autres partenaires avec qui nous sommes toujours en discussions et on va conclure avant la fin de la saison, en mai prochain.
Quand on voit Visit Rwanda partout dans le monde, est-ce possible de voir demain, Destination Sénégal ?
Sur le principe, Visit Rwanda, c’est l’équivalent de Destination Sénégal dans le cadre du partenariat avec l’Aspt. On a fait un partenariat avec le Rwanda Development Bord qui est un organisme au Rwanda, chargé d’attirer des investissements dans le pays et de promouvoir le tourisme. C’est une combinaison de l’Apix et de l’Aspt. Les expériences que les visiteurs vont avoir dans ce pays, c’est ce qui va les motiver à revenir ou d’en parler à d’autres. On a organisé des visites à l’île de Gorée, le Musée des Civilisations Noires, le Monument de la Renaissance Africaine. Il y a des gens qui ont voulu aller voir Saint-Louis, les Iles du Saloum, Cap Skirring… Dans le temps, ça va venir. Ces gens-là vont revenir visiter ces sites en dehors des jours de compétition.
Au niveau des innovations, il y a eu le programme «Elevate» avec la Nba Academy. Est-ce que c’était le bon moment pour lancer ce projet ?
Effectivement ! Cela fait un lien direct entre le travail qui s’est fait au niveau de Nba Africa pendant toutes ces années. Comme je le dis souvent, nous ne sommes pas venus en 2010 en ouvrant les bureaux en Afrique du Sud pour dire qu’on va commencer avec une Ligue professionnelle. On a déjà mis les jalons et travaillé stratégiquement, méthodiquement pour développer un parcours. Il fallait un minimum d’infrastructures, des terrains de proximité pour que les jeunes puissent pratiquer le sport. Mais aussi, intervenir dans la formation de coaches. Maintenant, avec les Juniors Nba qu’on a lancés dans plusieurs pays, le talent d’élite a commencé à émerger. Avec les Academy Nba, l’intention était de détecter et de développer ces talents. C’est ce que nous avons fait avec l’Academy Nba Africa à Saly. Et tout ce talent qui a été produit, il faut lui trouver un réceptacle et pour nous, c’était la Basketball Africa League. Il y aura un petit pourcentage qui ira en Nba, c’est le but ultime. Nous voulons vraiment que des jeunes partent d’ici pour intégrer la Nba. C’est un programme qui permet à ces jeunes de continuer leur formation. Il n’y a pas meilleur créneau pour acquérir de l’expérience, surtout avec les jeunes qui ont l’opportunité de jouer parmi et contre aussi les meilleurs joueurs d’Afrique. En termes de capital expérience, c’est énorme. On en a vu certains qui se sont distingués et même le fait d’être dans une équipe, de faire les mêmes routines que les professionnels, ça va accélérer leur formation. Ce programme est là pour rester. Lors de la Conférence du Nil, il y aura six autres jeunes qui sont concernés. Il faut savoir que chaque équipe est aussi assignée d’avoir au minimum deux joueurs de moins de 22 ans. De ce point de vue, on veut y aller par mesure.
Pour parler d’argent, à combien peut-on estimer déjà l’enveloppe dégagée par la Bal pour l’étape de Dakar ?
On ne peut pas pour le moment parler de chiffres, mais je peux vous dire qu’on investit considérablement parce que nous croyons au produit Bal. Nous sommes là pour construire dans la longue durée. Les investissements nécessaires, on va continuer à les faire. A terme, nous voulons aussi amener des partenaires qui ont besoin d’agrandir leur visibilité, à développer leur business. On avait six équipes ici avec pour chaque délégation, une vingtaine de personnes. Nous avons pris en charge le voyage, l’hôtel, le transport interne pendant quasiment une vingtaine de jours. Tout le staff de la Nba, de la Fiba, des arbitres… C’était plus de 250 à 300 personnes. En plus de cela, il y a la main d’œuvre locale, les gens qui assurent la sécurité, le transport. Même dans l’événementiel, on a engagé différentes compagnies de la place. L’idée, c’est d’engager ces petites et moyennes entreprises locales partout où on se produit. On fera après l’étude de l’impact économique, comme on l’a fait pour le Rwanda l’année dernière.
A ce niveau, au-delà de subventions allouées aux équipes qualifiées, est-ce qu’il est possible d’accompagner financièrement certains clubs qui n’ont pas les moyens de s’attacher les services des meilleurs joueurs ?
Il y a la prise en charge complète de ces équipes en termes de voyage et autres et aussi la subvention qui est donnée à chaque équipe. C’est la même chose qu’on donne à tout le monde. Maintenant, c’est aux équipes d’aller chercher d’autres moyens parce que notre saison, c’est pendant trois mois. Et les joueurs qui jouent dans la Ligue doivent être payés et il y a un minimum de salaire qui est exigé. Maintenant, pour le reste, c’est au club de gérer les fonds et d’en trouver d’autres. A ce niveau, il y a beaucoup de pays qui s’impliquent et qui veulent participer. Les gens investissent au sein de leur championnat pour décrocher le ticket. Tout le monde veut gagner le championnat dans son pays. C’est ce que nous voulons avoir. Même ici au Sénégal, après l’As Douanes et le Duc, d’autres vont vouloir participer.
Ce qui devrait accélérer le professionnalisme du basket sénégalais ?
Ça va arriver. C’est inévitable. Il y a une opportunité aussi. Les infrastructures sont là, il faut créer du contenu qui va faire vivre ces infrastructures et pas seulement une fois dans l’année, avec la Bal qui a été organisée ici.
Après les satisfecit au niveau de la mobilisation à Dakar, peut-on espérer le même engouement au Caire et à Kigali ?
Absolument, mais en respectant les règles par rapport à l’acceptation du public. On n’est pas en bulle. En Egypte, on sait que les supporters sont très engagés. Ce sera pendant le Ramadan, c’est pour cela qu’on jouera nos matchs plus tard, mais on s’attend aussi à du beau spectacle.
La première édition s’est jouée à Kigali, la deuxième dans trois villes, est-ce qu’on peut s’attendre à ce que la troisième puisse se jouer dans les six villes retenues au départ avec la Caravane ?
Je ne sais pas si ça va être l’année prochaine, mais le but ultime c’est de jouer dans un maximum de pays. On est en construction. Dans une certaine mesure, la pandémie nous a quand même permis de prendre du recul. On avait l’idée de commencer dans 7 villes, ce qui était très ambitieux et on allait le faire. Mais avec la pandémie, on va y aller progressivement. On ne se donne pas de limite dans ce qu’on peut faire. On prendra une décision suffisamment à temps.
Quelles sont les innovations attendues à Kigali, cette année ?
Nous espérons pouvoir accueillir un grand public cette année, être dans un environnement plus ouvert, moins restrictif par rapport à la pandémie. Il y a aussi, tout ce qu’on pourra organiser autour de l’événement. Il y a par exemple le Sommet des jeunes qu’on a organisé au Terrou Bi avec plus de 400 participants. A Kigali, on fait un Sommet de l’Innovation, toujours dans le même sillage pour parler de l’Afrique, des opportunités, mettre en place un cadre d’échange qui va motiver plus de pays encore à bâtir ces infrastructures pour avoir une opportunité d’organiser ces grands événements. On essaie de voir comment se rapprocher de l’Union africaine. D’ailleurs, c’est le chef de l’Etat, Macky Sall, qui est le président en exercice. Il y a une opportunité d’établir une collaboration. Je profite de l’occasion pour le remercier très chaleureusement pour son niveau d’engagement. On en a besoin pour valider et encourager les initiatives. Le Président Sall a été constant dans ce domaine.
GÉNÉRATION FOOT S’OFFRE LE JARAAF ET RESTE LEADER
L’équipe de Génération Foot a amorcé avec succès le virage qui mène au titre en remportant (1-2) le duel qui l’a opposé ce dimanche au Jaraaf ( 5e ; 20 points) pour le compte de la 14e journée de Ligue 1.
Génération foot a réussi une bonne opération en remportant hier, dimanche 20 mars, le duel qui l’a opposé au Jaraaf pour le compte de la 14e journée de Ligue 1. Ce précieux succès à l’extérieur permet aux Grenats de garder, au terme de cette phase retour, les commandes. Mais aussi de maintenir encore le mano-à-mano avec son dauphin du Casa Sport qui totalise le même nombre de points ( 26 points).
L’équipe de Génération Foot a amorcé avec succès le virage qui mène au titre en remportant (1-2) le duel qui l’a opposé ce dimanche au Jaraaf ( 5e ; 20 points) pour le compte de la 14e journée de Ligue 1. Dans ce match choc, les Grenats ont pourtant été surpris d’entrée par le but matinal de Bouly Junior Sambou. Mais ils réussissent à renverser les «Vert Blanc» sur leur pelouse avec deux réalisations d’Akhilou Ly ( 11e ) et un autre de Malick Mbaye (21e min).
En rééditant leur victoire obtenue à l’aller sur leur adversaire du jour, les Académiciens se maintiennent à la première place du championnat. Avec 26 points. Le Casa Sport ( 2e , 26 points) reste sur les talons du leader et lui oppose un manoà-mano au classement après le succès obtenu ( 0-1) en déplacement contre l’équipe de Dakar Sacré-cœur ( 11e , 14 points).
Le Guédiawaye FC (22 points) et l’As Pikine (21 points) occupent respectivement la 3e et la 4e place en attendant leur confrontation prévue le 23 mars prochain dans le tout nouveau stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. En déplacement, la Linguère de Saint- Louis (9e ; 16 points) a décroché un précieux succès devant Mbour Petite côte qu’il a dominé sur la marque de (0-2).
Dans le ventre mou du classement, Teungueth FC devrait encore attendre une autre journée pour relever la tête après une journée infructueuse vécue sur sa propre pelouse de Ngalandou Diouf. Les champions en titre ont été battus sur la plus petite marque (0-1) par l’As Douanes (10e ; 16 points). Les Rufisquois marquent du coup le pas et restent à la 9e place (16 points). Ils sont à deux points du CNEPS excellence, première équipe non relégable ( 12e ; 14 points). Les Thièssois ont encore perdu (0- 1) sur leur pelouse du stade Maniang Soumaré, devant l’Union sportive goréenne ( 7e , 19 points). Au bas du tableau, le Ndiambour (14e , 9 points) qui recevait exceptionnellement au stade Mawade Wade de Saint Louis, ferme toujours la marche du championnat après cette nouvelle défaite (0-1) essuyée dimanche devant le Diambars (8e , 18 points).
UN NOUVEAU BLESSE DANS LE RANG DES LIONS
Pape Abou Cissé sera-t-il opérationnel face à l’Egypte ?Lors du match entre le PAS Giannina et l’Olympiacos ce dimanche, il est sorti sur blessure en première période. Sa présence en équipe nationale pour les prochains matchs des Lions est très incertaine
Pape Abou Cissé sera-t-il opérationnel face à l’Egypte ? Lors du match entre le PAS Giannina et l’Olympiacos ce dimanche, il est sorti sur blessure en première période. Sa présence en équipe nationale pour les prochains matchs des Lions est très incertaine.
Le défenseur international sénégalais, Pape Abou Cissé, qui jusque-là effectuait une excellente saison, a contracté une blessure qui n’augure rien de bon ni pour lui, ni pour son club ni pour l’équipe nationale du Sénégal. Le joueur de 26 ans s’est blessé au genou face au PAS Giannina en Championnat
ce dimanche et a cédé sa place après une demi-heure de jeu.
Dans un duel avec l’avant-centre colombien du PAS Giannina Juan José Perea, Pape Abou Cissé est tombé seul et s’est fait mal au genou droit. Le staff médical de l’Olympiacos est immédiatement venu a son chevet pour les premiers soins, avant qu’il ne demande le changement (30e). Puis, l’ancien joueur de l’AS Pikine s’est directement dirigé dans les vestiaires.
Un coup dur pour Abou Cissé mais aussi pour l’équipe nationale du Sénégal. Convoqué pour les barrages d’accession à la Coupe du Monde 2022, le défenseur ne devrait pas être en mesure de participer au rassemblement des Lions et devrait définitivement déclarer forfait. Le séle
ctionneur Aliou Cissé va devoir peut-être lui trouver un remplaçant
ALIOU CISSÉ ET SON STAFF À MARRAKECH DÈS CE SAMEDI
Le staff technique des Lions du Sénégal quitte Dakar ce samedi 19 mars, en partance pour Marrakech, au Maroc, où la bande à Sadio Mané aura trois séances d’entraînement avant de rallier Le Caire.
Le staff technique des Lions du Sénégal quitte Dakar ce samedi 19 mars, en partance pour Marrakech, au Maroc, où la bande à Sadio Mané aura trois séances d’entraînement avant de rallier Le Caire. La dernière séance est prévue dans la capitale égyptienne, à la veille du match aller contre l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022. « Nous voyagerons normalement dans la nuit de samedi à dimanche pour arriver à Marrakech. On aura l’ensemble des joueurs avant le lundi. Ils vont atterrir à partir de 15 heures. La première séance (aura lieu) vers 19 heures, le temps de les laisser récupérer », a détaillé le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, face à la presse, hier, pour la publication de la liste (26 fauves) pour la qualification au rendez-vous mondial. Le retour de l’équipe est prévu le vendredi 25 mars, tout juste après la rencontre. La manche retour aura lieu le mardi 29 mars.
GÉNÉRATION FOOT À L’ÉPREUVE DU JARAAF
Après une première partie très disputée, place sera faite ce week-end à la phase retour du championnat de Ligue 1.
La 14e journée de Ligue 1 sera marquée ce week- end par le match au sommet qui oppose le dimanche 20 mars, le leader Génération Foot ( 23 points ) au Jaraaf ( 5e, 20 points). Cette rencontre sera en vedette de cette journée qui lance la phase retour du championnat. Surtout après le report jusqu’au 23 mars du grand derby entre As Pikine et Guédiawaye FC programmé au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio par la Fédération sénégalaise de football et qui servait pour tester l’état de sa pelouse mais aussi sur le plan organisationnel, la sécurité, la santé et la billetterie.
Après une première partie très disputée, place sera faite ce week-end à la phase retour du championnat de Ligue 1. Champion de la phase aller, Génération Foot (1er ; 23 points) amorce un nouveau virage ce week-end avec le déplacement qu’il effectuera pour affronter ce dimanche 20 mars au stade Iba Mar Diop, le Jaraaf ( 5e ; 20 points).
Au lendemain de leur éclatante victoire sur la pelouse de Mbour Petite côte ( (1-4), les Grenats auront besoin de confirmer et de conforter un peu plus leur fauteuil de leader. Mais la tâche s’annonce sans doute plus ardue devant une équipe revancharde après le match perdu (2-0) lors de la manche aller sur la pelouse des Académiciens.
C’est aussi une formation des « Vert Blanc » (5e, 20 points) qui sera toute aussi soucieuse d’être au contact avec le trio de tête après avoir été freinée par le CNEPS de Thiès lors du match retard de la précédente journée. Cette affiche phare de la 14e journée présentera également un intérêt pour le Casa Sport qui talonne le leader avec le même total de points (2e, 23 points). Le dauphin Ziguinchorois, qui rendra visite à l’équipe de Dakar Sacré cœur ( 10e ; 14 points) au stade Alassane Djigo, pourrait en cas de succès doubler les Académiciens et reprendre tout bonnement les commandes.
A la peine et scotchés à la 6e place avec 16 points, Teungueth Fc va tenter au stade Ngalandou Diouf de relancer une machine grippée depuis quelques journées. Les champions en titre feront face à l’As Douanes, première équipe non relégable (12e ; 13 points). Une équipe de Gabelous que les Rufisquois avaient réussi à battre à l’aller. Suite à un précieux succès qui l’a hissé à la 9e place (15 points), le Diambars de Saly ira de son côté défier ce samedi au stade Alboury Ndiaye de Louga, le Ndiambour, actuel lanterne rouge (14e ;9 points).
Première équipe relégable, Mbour Petite côte ( 13e ; 13 points) reçoit pour sa part la Linguère de Saint Louis (7e, 16 points). Le dernier match opposera ce dimanche au stade Maniang Soumaré de Thiès, le CNEPS Excellence ( 11e ; 14 points) à l’Us Gorée ( 8e, 16 points). A rappeler que le derby de la banlieue qui devrait opposer ce 19 mars l’As Pikine et Guédiawaye Fc a été reporté au 23 mars.
Programmé par la Fédération sénégalaise de football au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, cette affiche devrait servir de test sur la nouvelle pelouse et sur le plan organisationnel, de la sécurité, de la santé et de la billetterie.
SENEGAL-EGYPTE, ALIOU CISSE DEVOILE LA LISTE DES JOUEURS
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts
On ne change pas une équipe qui gagne. Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts, Seny Dieng et Alfred Gomis, forfaits, remplacés par Bingourou Kamara et Alioune Badara Faty. Parmi les nouveautés, le retour du latéral Youssouf Sabaly, qui avait manqué la CAN à cause d’une blessure, était attendu.
Pour rappel, c’est la première conférence de presse du coach sénégalais et son staff, après le sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) officiellement appelé Cameroun 2021. D’ailleurs, il l’a ainsi relevé : « il était important pour nous de partager cette victoire avec le peuple sénégalais. Ce fut un bonheur pour l’ensemble du peuple sénégalais. Nous sommes très heureux d’avoir procuré autant de bonheur au peuple sénégalais, autant de fierté. Ces périodes-là resteront gravées dans l’histoire de notre pays. »
« Le football de haut niveau ne se nourrit pas du passé »
Mais, s’est-il empressé d’ajouter : « le football professionnel, le football de haut niveau ne se nourrit pas simplement du passé. Aujourd’hui, nous sommes face à deux échéances très importantes pour le football sénégalais, que sont les éliminatoires et la qualification de cette équipe nationale à la Coupe du monde novembre et décembre 2022. » Avant d’expliquer que « cette double confrontation contre l’Égypte, l’équipe qu’on vient de battre aux penalties en finale, lors de la dernière CAN, s’annonce rude. On a pensé que c’était important de repartir et d’être dans la continuité de ce que nous avons fait, de ce que les garçons ont fait durant cette CAN-là, et donc, reconduire le même groupe, à qui nous avons confiance ».
Voici la liste du Sénégal pour la double confrontation contre l’Égypte les 25 et 29 mars 2022
Gardiens : Édouard Mendy, Bingourou Kamara, Alioune Badara Faty.
L’Argentin est devenu la cible privilégiée des supporters depuis la sortie prématurée de Paris en Ligue des champions. Un énième naufrage en Europe, difficile à digérer par les fans parisiens mais aussi par de nombreux supporters du PSG en Afrique.
Il fallait être présent au Parc des Princes dimanche 13 mars 2022 pour y croire. Lionel Messi, comme le reste des joueurs parisiens à l’exception du franco-camerounais Kylian Mbappé, hué par les siens dans son propre stade au début de son match contre Bordeaux.
Un retournement de situation, seulement sept mois après son arrivée triomphale dans la capitale française en provenance du FC Barcelone. À l’époque, le sextuple Ballon d’or était perçu par les responsables qataris et tous les fans comme le facteur X, l’élément manquant à la concrétisation des vieilles ambitions du club francilien en Europe.
L’ambiance d’hostilité vécue par la Pulga en marge de la 28e journée de Ligue 1 est d’autant plus inhabituelle qu’il ne l’a expérimentée que très rarement dans sa riche et prolifique carrière. Lui dont les prouesses avec le ballon rond ont, au contraire, fait si souvent lever les foules à travers le monde.
C’est sans doute pour cela que d’aucuns comprennent difficilement qu’un joueur de cette stature puisse être sifflé. D’autant qu’à bientôt 35 ans, le lutin argentin vit ses derniers moments sur le gazon.
Échec patent
Mais le Messi(e) tant attendu par les Parisiens n’est pas (encore ?) arrivé. Pas plus que l’équipe du PSG appelée à tout écraser sur son chemin cette année après un mercato d’été des plus excitants de l’ère qatarie. Outre l’ancien numéro 10 du Barça, Paris avait réussi à mettre la main sur Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma, Georginio Wijnaldum ou encore le marocain Achraf Hakimi.
Malgré cette panoplie de stars rémunérées à coups de multiples millions d’euros, le PSG éliminé des autres compétitions, n’a plus que le championnat de France comme objectif cette saison. Le point culminant de ce fiasco est intervenu mercredi 9 mars en Ligue des champions lorsque l’équipe a totalement sombré durant la dernière demi-heure du match retour de huitième de finale face au Real Madrid pour s’incliner 3-2 au final.
Frustration contenue
Au milieu de cette déception, le cas Messi cristallise les frustrations certainement en raison des attentes suscitées par son recrutement. Pour beaucoup de supporters parisiens et de nombreux férus de football sur le continent africain, l’attaquant albiceleste symbolise aujourd’hui cette propension de la direction sportive à empiler les noms sans adéquation avec les besoins réels de l’équipe.
Difficile de leur en vouloir quand l’ex-Catalan n’a marqué que deux petits buts en 18 apparitions dans le championnat français, bien qu’il ait délivré tout de même une dizaine de passes décisives. Ramos est perdu de vue, Wijnaldum n’est que l’ombre de lui-même.
Quant à Donnarumma, sa mauvaise lecture sur l’action du premier but de Karim Benzema au Bernabeu a conduit ses coéquipiers dans un précipice. Tout cela au grand dam de nombreux amateurs de football en Afrique, cette terre amoureuse du ballon rond.
BARRAGE QATAR 2022 : ALIOU CISSÉ PUBLIE UNE LISTE DE 26 JOUEURS CONTRE L’EGYPTE
Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde 2022 contre l’Egypte, a constaté l’APS.
Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde 2022 contre l’Egypte, a constaté l’APS.
La liste est marquée par les retours en sélection du défenseur Youssouf Sabaly et du gardien de but Bingourou Kamara.
Aliou Cissé a ainsi opté pour la continuité en recondissant quasiment le même effectif des récents champions d’Afrique.
Seuls, les gardiens de but, Alfred Gomis, et Seyni Dieng, le milieu de terrain, Joseph Lopy (blessé) et défenseur Ibrahima Mbaye manquent à l’appel.
Les Lions avaient battu l’Egypte aux tirs au but en février, lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations organisée au Cameroun.
Le match aller est programmé le 25 mars au Stade du Caire et le retour quatre jours plus tard le 29 mars au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.