SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 mai 2025
Sports
SENEGAL-EGYPTE, ALFRED GOMIS FORFAIT
Coup dur pour l’équipe nationale de football du Sénégal. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la blessure du troisième gardien Seny Dieng, le deuxième portier des lions du Sénégal s’est blessé lors du match contre Lyon, dimanche dernier
Coup dur pour l’équipe nationale de football du Sénégal. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la blessure du troisième gardien Seny Dieng, le deuxième portier des lions du Sénégal s’est blessé lors du match contre Lyon, dimanche dernier, (28ème journée de la ligue 1 française). En effet, le gardien du stade rennais sera forfait pour les deux matchs contre l’Egypte. Il est victime d’une fracture du doigt.
Bingourou et Djaly Kobaly pourraient faire leur retour
Sa durée d’indisponibilité est estimée à deux mois environ. Il rejoint à l’infirmerie l’autre gardien de but, Seny Dieng, également forfait pour cause de blessure au quadriceps et Krépin Diatta, blessé depuis décembre. Il ne reste plus qu’Edouard Mendy et Alioune Badara Faty parmi les gardiens de but présents à la Can 2021 au Cameroun. Par ailleurs, les blessures des deux gardiens susnommés peuvent faciliter un retour de Bingourou Kamara, actuellement à Charleroi et Djaly Kobaly Ndiaye, prêté à l’Us Boulogne. A noter que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé va publier sa liste ce vendredi.
ATLETICO DE MADRID EN QUARTS DE FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS
Comme pour le PSG, les individualités ne les auront pas sauvés. Cristiano Ronaldo et les Red Devils ont été éliminés en huitièmes de finale de Ligue des champions, mardi 15 mars, en s'inclinant contre l'Atlético de Madrid à domicile au match retour
Comme pour le PSG, les individualités ne les auront pas sauvés. Cristiano Ronaldo et les Red Devils ont été éliminés en huitièmes de finale de Ligue des champions, mardi 15 mars, en s'inclinant contre l'Atlético de Madrid à domicile au match retour (0-1, après le 1-1 de l'aller). Face à un adversaire solide et réaliste, Manchester United a manqué d'idées et n'a surtout pas su répondre à l'ouverture du score de Renan Lodi juste avant la pause.
Seul au deuxième poteau, le défenseur latéral brésilien a repris de la tête un très bon centre d'Antoine Griezmann pour tromper David De Gea, qui semblait avoir anticipé une tentative croisée (41e). Les Red Devils se sont pourtant procurés plus d'occasions.
Lodi conduit l'Atlético en quarts
Le jeune Anthony Elanga (19 ans) est passé à un cheveu d'ouvrir le score dès la 13e minute en coupant un bon centre de Bruno Fernandes, mais le crâne de Jan Oblak en a décidé autrement. Une autre grande opportunité n'a pas été convertie quand la tête de Raphaël Varane a encore trouvé le gardien slovène sur sa route (77e), lequel termine la rencontre avec cinq arrêts à son actif.
Le "Cholismo" a encore frappé. Les principes de Diego Simeone, qui guident et formate les Colchoneros depuis 2011, ont été appliqués avec succès. Un bloc défensif compact, beaucoup d'efforts, des projections rapides et de l'efficacité face au but adverse ont encore prouvé (s'il le fallait encore) que dominer n'est pas gagner. Un an après être passé à la trappe à ce stade de la compétition face au futur vainqueur Chelsea, l'Atlético est de retour en quarts de finale et connaîtra l'identité de son adversaire vendredi.
MARIUS NDIAYE ATTEND TOUJOURS SA RÉHABILITATION
A quand la réhabilitation du Stadium Marius Ndiaye ? La question a fini de faire le tour du panier.
A quand la réhabilitation du Stadium Marius Ndiaye ? La question a fini de faire le tour du panier. Pourtant une somme de près de 360 millions Cfa est prévue et votée dans le budget 2022 du ministère des Sports. En attendant, la Fédé de basket voit ses journées de championnat interrompues pour défaut de projecteurs.
Une situation assez cocasse s’est produite dimanche dernier au Stadium Marius Ndiaye, lors de la 3e journée retard du Championnat national de basket Hommes et Dames. Une journée qui n’est pas arrivée à son terme. Le dernier match - sur les quatre prévus- ayant été suspendu pour défaut de lumière. Seule une partie du parquet était éclairée par des projecteurs à l’agonie. Et d’ailleurs à part le problème de l’éclairage, un des tableaux magnétiques est défectueux. Ne parlons pas de la toiture qui depuis des années ne résiste plus à la pluie. Une telle situation fait rebondir le projet de réhabilitation du Stadium Marius Ndiaye, pourtant annoncé par le ministre des Sports. En effet, en marge de la finale de la Coupe du Sénégal 2021, qu’il a présidée en octobre dernier, Matar Bâ évoquait la réfection de Marius Ndiaye qui, selon lui, est devenue l’une des priorités de son département.
Un budget de 358 millions prévu pour Marius Ndiaye
«La réfection de Marius Ndiaye est inscrite dans le budget de 2022 et vous allez voir cela sous peu à l’Assemblée nationale. Cela fait partie des priorités du département pour accompagner le basket», a soutenu le ministre qui répondait à une question concernant le souhait des dirigeants du basket de candidater pour l’organisation de l’Afrobasket masculin, sachant que le Sénégal a la plus belle salle de basket du continent, le Dakar Aréna. Depuis, le monde de la «balle orange» attend toujours. Pourtant dans le budget 2022 du ministère des Sports, voté par les députés en décembre dernier, il est précisé que «les travaux de rénovation du Stadium Marius Ndiaye vont coûter 358 millions Cfa.» D’ailleurs, concernant toujours le volet rénovation, faut rappeler que pour un coût global de 40 milliards Cfa, la Chine devrait réhabiliter trois stades régionaux mais aussi rénover intégralement Léopold Sédar Senghor dont les travaux vont démarrer incessamment.
Rien à voir avec les travaux du stade Demba Diop
D’où la question qui revient au galop : à quand la réhabilitation du Stadium Marius Ndiaye ? Est-ce une question de priorité ? Des questions qui ont fini de faire le tour du panier dans le milieu de la balle orange. Le Quotidien a tenté hier de faire réagir Cheikh Sarr, le directeur des Infrastructures au ministère des Sports, mais en vain. Cependant, il est bien de préciser, comme certains pourraient le penser, les travaux de rénovation de Marius Ndiaye n’ont rien à voir avec ceux du stade Demba Diop, financés par la Fifa. En attendant donc que l’Etat se décide, la Fédé de basket voit ses journées de championnat interrompues pour défaut de projecteurs. L’instance dirigeante, pour contourner les difficiles conditions d’organisation, étant obligée de programmer ses matchs de championnat un peu plus tôt (à partir de 11h) afin d’éviter de jouer dans l’obscurité. En tout cas ce stadium mérite respect pour avoir révélé et vu défiler les monuments du basket sénégalais et qui porte, depuis 1984, le nom de Serigne Momar Ndiaye, alias Marius Ndiaye, ancien arbitre international de basket, de foot et de handball.
LAMINE GASSAMA SIGNE AVEC SABADELL
Sans club depuis le mois de juillet 2021 après la fin de son contrat avec Gotzepe en Turquie, Lamine Gassama s’est engagé avec le centre Sabadell Futbol Club.
Le défenseur international sénégalais Lamine Gassama s’est engagé avec Sabadell, une équipe de troisième division espagnole. Sans club depuis son départ de Goztepe en juillet dernier, le latéral droit signe un nouveau challenge jusqu’à la fin de la saison.
Sans club depuis le mois de juillet 2021 après la fin de son contrat avec Gotzepe en Turquie, Lamine Gassama s’est engagé avec le centre Sabadell Futbol Club. Une formation espagnole évoluant en Primera RFEF, l’équivalent de la troisième division. Le club a pu obtenir la signature de l’ancien joueur formé à Lyon où il a évolué pendant quatre saisons dans l’effectif de Claude Puel, malgré la fermeture du marché des transferts d’hiver.
Agé de 32 ans, le défenseur sénégalais arrive en tant que joueur libre dans la ligue espagnole. Une nouvelle aventure donc pour le natif de Marseille qui avait été écarté de la tanière et donc privé de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (Can 2022) remportée par le Sénégal, à cause de sa situation qui l’avait logiquement éloigné des terrains pendant plusieurs mois. Lamine Gassama a finalement obtenu un contrat grâce auquel il va retrouver du temps de jeu afin d’aider cette équipe à mieux se positionner avant la fin de la saison. L’ancien joueur de Lorient tient là une nouvelle opportunité de rebondir dès le prochain mercato. Il va ainsi pouvoir se relancer et découvrir par la même occasion le football Espagnol, lui qui a passé la majeure partie de sa carrière en Ligue 1 française.
L’expérimenté arrière droit, qui compte 128 matchs en Ligue 1 française, 134 rencontres en Super Lig Turc et 49 sous les couleurs du Sénégal où il a disputé la Coupe du monde 2018 et trois Coupes d’Afrique des nations (2015, 2017 et 2019), rejoint son cinquième club de sa belle carrière
LES «ETUDIANTS» ABATTENT LEUR DERNIÈRE CARTE POUR LE TOP 8
Dos au mur, le Dakar Université club joue ce mardi 15 mars, à Dakar-Arena , sa survie dans la conférence du Sahara, première étape de la saison de la Basketball Africa League.
Avec trois défaites de rang et une victoire, le Dakar université club ( DUC) n’aura pas une autre alternative que de s’imposer ce mardi 15 mars, au Palais de Sport de Dakar-Arena, où il va livrer son dernier match dans la Conférence du Sahara. Seul un résultat positif lui permettra d’espérer une qualification dans le dernier tableau des quarts de finale ou top 8 de la Basketball Africa League. Ce sera face au Salé du Maroc.
Dos au mur, le Dakar Université club joue ce mardi 15 mars, à Dakar-Arena , sa survie dans la conférence du Sahara, première étape de la saison de la Basketball Africa League. Pour cette dernière journée, il n’y aura pas d’autre voie que celle de la victoire pour espérer prendre le bon wagon qui mène vers les phases finales prévues au mois de mai prochain à Kigali (Rwanda). Cheikh Bamba Diallo, Diakhaté, Abel Abdourahmane Diop et leurs coéquipiers seront dans une impérieuse obligation lors de cette ultime sortie dans la Conférence du Sahara après avoir totalisé trois défaites et une seule victoire dans leur escarcelle.
Les hommes de Sir Parfait Adjivon ont été en effet surpris d’entrée de compétition par le SLAC de Guinée (70-85). C’était au bout d’une rencontre où les représentants du basketball sénégalais avaient attaqué le tournoi avec le bon bout avec un bon départ qui avait permis de s’assurer de la première période tout en maitrise. Mais ils se sont vite écroulés dans la seconde période avant de perdre le premier match. Le coach des universitaires n’avait pas manqué de diagnostiquer le mal de son équipe. Une faillite et une mauvaise gestion défensive avaient été épinglées par le coach comme les causes ayant coûté la victoire à son équipe. Le Duc ne s’est pas pour autant relevé puisqu’il allait rechuter devant les Mozambicains de Feroviario da Beira et hypothéquer ses chances de qualification.
Dos au mur, la bande à Cheikh Bamba Diallo se donne le moyen de se rebiffer pour arracher son premiers succès devant les Rwandais du REG (92-86), et se relancer du coup dans la course vers la qualification. Un match qui a surtout donné des indices de la montée en puissance tant souhaitée dans le jeu. Les espoirs seront de courte durée puisque les champions du Sénégal vont concéder une nouvelle déconvenue en s’inclinant devant l’Us Monastir, finaliste de la première saison de la BAL (74- 62). D’où un dernier sursaut très attendu ce mardi devant les champions marocains.
HONNEUR ET HOMMAGES A PAPE DIOUF
La Ligue universelle du Bien public, une association française, vient de décerner, à titre posthume, une médaille d’or à l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf, a-t-on appris de source médiatique.
Dakar, 14 mars (APS) – La Ligue universelle du Bien public, une association française, vient de décerner, à titre posthume, une médaille d’or à l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf, a-t-on appris de source médiatique.
La décoration du lauréat a été remise à Alexandre Faure, président de la Fondation Pape Diouf, lors d’une cérémonie déroulée vendredi dans les locaux du Sénat français, à Paris, précise la même source.
"La Ligue universelle du Bien public estime que le défunt avait œuvré à la valorisation et à la protection des joueurs de football en général et des joueurs africains en particulier et a magnifié l’homme", peut-on lire dans un message publié par cette association.
"Votre parcours exceptionnel marqué par le travail, le courage et la persévérance fait de vous un véritable serviteur de l’homme", ajoute-t-elle dans ce message adressé au lauréat.
La nomination de Pape Diouf a été parrainée par l’avocat sénégalais Papa Khaly Niang, délégué international de la Ligue universelle du Bien public.
Il était présent à la cérémonie de remise de la décoration, en même temps que Sira Sylla, députée française d’origine sénégalaise, indique la même source.
Cet hommage intervient à quelque deux semaines de la célébration des deux ans de la disparition de Pape Diouf, décédé le 31 mars 2020 à Dakar.
LES « ETUDIANTS » AU BORD DE L’ÉLIMINATION APRÈS UNE 3E DÉFAITE
Le DUC a un peu plus hypothéqué ses chances de s'assurer l'une des quatre places qualificatives de la Conférence du Sahara, première étape de la deuxième saison de la BAL, après sa défaite subie devant les Tunisiens de Monastir (74 à 62)
Le Dakar Université Club a essuyé, samedi, sa troisième défaite dans la Basketball Africa League "2022". Le club estudiantin s'est incliné devant l’US Monastir sur la marque de 74 à 62. Un résultat qui complique davantage les chances de qualification pour les phases finales de cette compétition. Les Étudiants disputeront leur 5e et ultime match de cette Conférence Sahara demain mardi. Les champions du Sénégal auront encore l'impérieuse obligation de s'imposer face à l’AS Salé du Maroc pour espérer décrocher l'une des quatre places qualificatives aux quarts de finales prévus à Kigali au mois de mai prochain.
L e Dakar Université club a un peu plus hypothéqué ses chances de s'assurer l'une des quatre places qualificatives de la Conférence du Sahara, première étape de la deuxième saison de la Basketball Africa League (BAL), après sa défaite subie ce samedi 12 mars, à Dakar-Arena, devant les Tunisiens de Monastir (74 à 62). Le club universitaire a pourtant réussi une bonne entrée qui donnait espoir en tenant la dragée haute aux Tunisiens, jusqu’ici invaincus dans le tournoi.
Lors des premiers échanges du match, les hommes de Sir Parfait Adjivon ont été dans le bon rythme en opposant à leur adversaire un mano-à-mano au score pour ensuite terminer le premier quart-temps avec une égalité parfaite au tableau d’affichage ( 20-20). Dans le deuxième acte de jeu, la physionomie a été autre. Les défenses prennent le pas sur les attaques. La prestation des joueurs du Duc restera moins aboutie puisque les Etudiants vont marquer le pas et se faire distancer par l’Us Monastir à la pause (35-31). Au retour des vestiaires, l’équipe Tunisienne parvient au fil du match à tenir Cheikh Bamba Diallo et ses coéquipiers à bonne distance. Sous l’impulsion de leur pivot Ater Majok James (meilleur joueur du match avec 20 points au compteur), ils ne tardent pas à enlever le troisième quarttemps conclu sur le score de (48 à 54).
Dans le money time ou dernier quart-temps, les Étudiants jettent leurs forces dans la bataille pour revenir à la hauteur de leurs adversaires. Mais ils sont vite plombés par la faute technique sifflée par un arbitre contre leur meilleur marqueur, Cheikh Bamba Diallo (20 points). Ce qui le contraint d’être confiné sur le banc. Handicapé, le Duc ne reviendra pas et va finalement s’incliner avec12 points d’écarts. Au grand dam de ses nombreux supporters déçus après l’espoir né du premier succès obtenu face au REG du Rwanda.
Avec 3 défaites et une victoire, les champions du Sénégal vont livrer leur 5e et dernier match dans la conférence Sahara ce mardi. Ce sera face à l’AS Salé du Maroc. Un match de la dernière chance qu’il ne faudra pas perdre pour espérer accrocher une des quatre places qualificatives pour le second tour et quarts de finale. Ce tableau regroupera au mois de mai prochain à Kigali Arena (Rwanda) les 8 meilleurs équipes issues des Conférences du Sahara ( Dakar) et du Nil ( Caire).
LE SCÉNARIO FOU DE LA FINALE DE LA CAN M'A FAIT DÉGOUPILLER
La prestation pendant des tirs au but de la finale Sénégal-Egypte ont valu ont valu au journaliste de Canal+, Lilian Gatounes de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. Rencontre avec un homme passionné par son métier
Journaliste à Canal+ depuis 25 ans dont 20 ans au service des sports, Lilian Gatounes a commenté au Cameroun (du 9 janvier au 6 février) sa sixième Coupe d’Afrique des Nations. L’ancien pensionnaire du centre de formation de Montpellier reconverti en journaliste vit intensément les matches lors de ses commentaires. Sa prestation pendant des tirs au but de la finale Sénégal-Egypte lui ont valu de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux et des marques d’affections de Sénégalais. Rencontre avec un homme passionné par son métier.
Avez-vous des attaches avec l’Afrique, au-delà du côté professionnel ?
J’ai grandi en Afrique, mon papa y était Consul. J’ai appris à marcher à Grand Bassam, en Côte d’Ivoire. Ensuite j’ai vécu au Burkina Faso, au Togo, au Gabon, en République Centrafricaine… J’ai donc beaucoup bougé. J’’ai même passé mon BAC à Bangui, en Centrafrique.
Donc c’est presque un retour quand vous repartez en Afrique…
Il y a toujours quelque chose de fusionnel. C’est ma maison de cœur. Oui il y a un retour, je sens mon cœur battre au rythme du continent. Bien sûr je suis très attaché à l’Afrique.
Côte d’Ivoire, Burkina, RCA, mais pas encore de séjour, sur le plan personnel, au Sénégal ?
Je n’ai jamais été au Sénégal. Jamais. Pourtant j’ai fait beaucoup de pays en Afrique. Mais malheureusement, à mon grand désarroi, je n’ai jamais été au Sénégal. Même avant la CAN au Cameroun, j’en parlais avec mon camarade Diomansy Kamara. Je lui demandais si ça valait le coup que je vienne en vacances avec mes garçons. C’était dans les projets.
Au-delà du sport sénégalais, que savez-vous de ce pays ?
J’ai beaucoup de choses, parce que j’ai grandi dans le monde du foot et dans le monde du sport de haut niveau. J’ai tout le temps été partenaire, coéquipier, colocataire dans les centres de formation (le club de Montpellier) avec des potes sénégalais. Certains sont devenus des pros. Mais je pense que le premier gros coup de cœur c’est la Coupe du monde de 2002. Cette génération avec Pape Bouba Diop, Alou Cissé, mon camarade Habib Bèye, Lamine Diatta. C’était le premier coup où vraiment je me suis dit cette équipe-là elle est attachante, elle est touchante parce qu’elle joue avec du cœur, avec une générosité jusqu’au quart de finale face à la Turquie. C’est clair que j’étais très attaché à eux. D’ailleurs je me suis pendant longtemps entraîné avec le maillot du Sénégal d’Henri Camara.
Quel est votre joueur préféré au Sénégal ? Que ce soit de l’époque de 2002 ou de l’équipe actuelle
Je suis fidèle, donc c’est le petit frère, c’est El Hadj Diouf (rires). El hadj, c’est mon idole. J’ai eu la chance de le croiser au Cameroun où on s’est vus quelques fois. J’avais quand même beaucoup de travail mais je n’ai pas pu le voir autant que je le voulais parce que lui veille beaucoup, beaucoup plus tard que moi (rires). J’étais un petit peu fatigué. Mais ça reste El Hadj, j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour lui. C’est pour moi une star. Il avait tout ce qu’il fallait pour être une méga star. Je pense que même ses CAN auraient pu être mieux. Moi je l’ai adoré depuis Lens où il était coéquipier de José Pierre-Fanfan. Même si je suis montpelliérain, j’ai toujours eu Lens comme équipe de cœur. El hadj, je l’avais pris en amour à cette époque-là. On s’est rencontrés et on s’est vus et depuis ça toujours été un joueur pour qui j’ai un énorme respect. Et j’aime beaucoup le garçon
Un mois après, que retenez-vous de cette épopée sénégalaise en terre camerounaise ?
Il y a un petit côté extraordinaire. Parce que oui bien sûr que tout le monde, tous les observateurs du football disaient avant la compétition que les deux grands favoris c’étaient l’Algérie et le Sénégal parce les deux formations avaient fait un tel parcours en 2019 qu’on les voyait dans la continuité avec Aliou Cissé, avec Djamel Belmadi. Je vais mettre les deux équipes en face-à-face. C’est-à-dire que c’est là où on a un petit paradoxe. L’entame de compétition est très laborieuse pour les deux formations. On voit que l’Algérie, championne d’Afrique n’a marqué qu’un seul but. Et avec un seul but marqué, finit dernière de son groupe. Et en revanche le Sénégal n’a marqué qu’un seul but en phase de poule, et avec un seul but marqué, les Sénégalais arrivent à finir premiers de leur groupe. Donc on se dit que là déjà c’est un paradoxe. Le Sénégal aurait pu passer à la trappe.
Il aurait pu avoir un parcours totalement différent. Moi j’ai aimé ce premier match parce qu’il y a ce but marqué, mais j’ai aimé la façon de faire, dès ce premier match, quand j’ai vu ce pénalty à la 95ème dans un match compliqué contre le Zimbabwe, et Sadio Mané qui dit « donnez-moi, je vais tirer ce pénalty » alors qu’il en avait ratés deux en 2019… Je pense qu’à l’époque ça l’avait marqué psychologiquement et sportivement. Et là, de le voir dire « donnez-moi le ballon, j’y vais, c’est moi le leader », je me suis dit « ouais, là il assume son statut. Il est en train de dire à toute l’équipe, à tout le pays, je suis le patron, j’assume mes responsabilités. Oui j’ai raté deux penalties sur mes dernières tentatives. Maintenant je vais y aller et je vais nous donner cette victoire ». Ce pénalty, s’il le rate, le Sénégal ne se qualifie peut-être pas pour les huitièmes.
Mais on a la même scénographie, le même scénario complètement fou durant la finale. C’est ça qui me fait un peu dégoupiller. Parce qu’évidemment que j’adore Sadio Mané. Donc, c’est de se dire, dans l’histoire, dans le match, il rate ce pénalty au début de la finale et ensuite, ça va être le cinquième tireur alors qu’il reste sur cet échec face à Gabasky. Et là, je le vois, il part, il fait quelques pas pour se diriger vers le ballon. Il fait demi-tour, revient, il regarde tous les joueurs et il leur dit « je vais le mettre ». Il revient en fait et regarde tous les joueurs, il fait quelques pas, se retourne et regarde tous les Lions et dit « j’y vais et on est champions d’Afrique », et il repart. C’est là qu’au niveau de l’émotion je dégoupille un petit peu parce que j’en avais tellement envie, parce que l’Egypte m’avait tellement déçu dans ce qu’elle proposait, dans cette négation de football…
Les gens ont mal interprété quand j’ai dit dans des matches que les Egyptiens voulaient pourrir les matches. Ce n’était pas une critique. Vous m’avez vu, j’étais embarqué par l’émotion. Je pense que tout le monde derrière son écran avait envie que ce soit le Sénégal qui arrive à gagner.
«J’ai dégoupillé», je reprends vos propos. Et cela a été une traînée de poudre explosive et joyeuse sur internet. Que vous inspire les reprises et détournements dans les réseaux sociaux de vos commentaires durant les tirs au but de la finale ?
Après j’ai vu le retour. J’essaie toujours d’être très très appliqué, dans mon commentaire, à faire la part des choses. Je sais qu’en Afrique les gens ne comprennent pas que je ne suis pas supporter, je suis commentateur. Donc, je suis là pour livrer l’information, pour décrire le jeu, essayer de l’analyser. J’aime beaucoup mettre du sens sur les choses. Donc, moi j’essaie toujours de garder cette neutralité, cette lucidité. Mais là, c’est vrai que, embarqué par l’événement, embarqué par cette finale, par ce parcours, puis j’avais été tellement déçu pour eux, parce que j’avais vu Sadio, j’avais vu Kalidou Koulibaly, on s’était croisés. J’en ai eu plusieurs au téléphone. J’étais tellement déçu après 2019 pour cette équipe du Sénégal qu’avec l’estime et le respect que j’ai pour Aliou Cissé, c’est vrai j’avais un peu envie que le Sénégal soulève ce trophée, parce que c’est une hérésie de se dire que le football sénégalais, avec tous les joueurs qu’il y a eu, mi j’en ai connus quand j’étais jeune footballeur, il y avait des garçons qui étaient merveilleux, des Jules Bocandé, ça parle vraiment aux anciens, Bouba Sarr (Locotte, Ndlr), il y avait des joueurs merveilleux. Et de se dire qu’ils avaient un palmarès vide, qu’ils n’avaient jamais rien gagné, je me suis dit que c’était une erreur, une injustice du football.
Cette injustice-là, je l’ai sentie au moment de la séance des tirs au but. Il se passe plein de choses, je sens une ambiance autour d’eux. Je vois des choses, je vois le banc, je vois cette image de Sadio qui revient, à un moment je me dis « ouais ils vont le faire ». Et je le pousse, et c’est un moment où je m’emporte sur les émotions, c’est quand je réclame à Edouard Mendy, qui est un gardien admirable, parce que je n’ai eu de cesse de le dire durant toute la CAN, c’est le meilleur gardien du monde, point. Sur la saison dernière, il n’y a pas photo. Il y a eu des débats, des gens m’ont critiqué sur les réseaux sociaux, il n’y a pas de souci je le dis : c’est le meilleur gardien du monde. D’ailleurs il a eu le prix The Best. Donc, je n’étais pas le seul a priori à le penser. Donc à un moment, je lui demande d’aller chercher le pénalty. Il fait l’arrêt, et je sens que tout se réunit et que ça monte, ça monte, ça monte, et même moi je commence à monter en température, je n’ai plus de voix sur la fin mais je me dis que je suis en train de vivre un moment historique, je suis en train de vivre un moment très rare dans une carrière de commentateur, j’ai vingt ans de commentaire, et je me dis que je suis en train de vivre un instant qui est pas croyable et voilà. Je dois être à la hauteur de l’histoire.
« L’étoile sur le maillot », « Habib Beye qui prie », entre autres sont devenus phrases cultes. Cela vous touche ?
Bien sûr que c’est touchant, bien sûr que c’est valorisant parce que ce ne sont que des marques de bienveillance. Moi j’essaie toujours dans mon métier, Dieu sait que c’est un milieu qui n’est pas toujours très facile, le milieu du football, c’est parfois cruel. Moi j’ai toujours essayé de mettre de la bienveillance. C’est-à-dire que personne ne m’entendra jamais critiquer sévèrement ou violemment un joueur. Je n’ai pas été jusqu’au niveau professionnel, donc je ne m’estime pas mériter le droit de critiquer un pro. Je ne suis pas dans l’agressivité, je ne suis pas dans les insultes, on sait que les réseaux sociaux, c’est un milieu qui est très très dur. Mais après ce que j’en ai reçu venant du Sénégal, ce ne sont que des marques d’affection, des marques d’amour, forcément c’est très touchant, parce que voilà, c’est valorisant, parce que ça me correspond et que bien sûr je suis heureux dès que je reçois ces marques-là, et heureux de voir que l’essence de notre métier c’est de donner des émotions. Des gens l’ont oublié mais c’est l’essence même du football.
On regarde du football pour vibrer, pour ressentir des choses, pour être en colère, pour être triste, pour être joyeux, pour sauter de joie. Le football c’est des émotions, et notre métier c’est justement au cœur de l’émotion, c’est-à-dire que nous, on est privilégiés, on est dans le stade, on ressent des choses, on reçoit des vibrations du public, on sent cette émotion-là et on essaie de la retranscrire aux gens qui sont dans leurs canapés. Ce que j’essaie de me dire, c’est qu’il faut que le gars qui est dans son canapé partage une partie du bonheur que j’ai à être là, à voir ce match et à vibrer. Donc j’essaie de faire vibrer les gens et donc de voir que ça a fonctionné notamment au Sénégal, c’est plus que touchant parce que, vraiment pour le coup j’ai 50 ans, c’est effectivement l’essence que j’essaie de mettre, le sens que j’essaie de mettre à ma profession.
LES «ETUDIANTS» SE RELANCENT !
Ils l’ont fait. Les «Etudiants» du Duc ont signé hier leur premier succès du tournoi de la Bal, devant le Reg du Rwanda (92-86). Une victoire qui relance les hommes de Parfait Adjivon.
Ils l’ont fait. Les «Etudiants» du Duc ont signé hier leur premier succès du tournoi de la Bal, devant le Reg du Rwanda (92-86). Une victoire qui relance les hommes de Parfait Adjivon.
Le Dakar université club se devait de décrocher un premier succès contre le Reg du Rwanda hier soir, pour sa troisième sortie dans la Conférence Sahara. Avec deux défaites lors de ses deux premières sorties, les «Etudiants» devaient impérativement gagner pour ne pas compromettre leurs chances de qualification pour le «Final 8». Surtout face à un adversaire qui avait enregistré deux victoires en autant de sorties et qui n’avait besoin que d’une victoire, à l’image de l’Us Monastir, pour se qualifier. Une lourde responsabilité sur les épaules des «Etudiants», qu’ils ont pourtant assumée en réalisant l’un de leur meilleur match depuis le début de la compétition. Déterminés, engagés et présents sur tous les ballons, ils réalisent l’entame parfaite en menant de 10 points (14-4). Malheureusement, dans les ultimes secondes du quart-temps, l’équipe baisse en intensité et assiste au retour de l’adversaire (19-16).
A l’image de la fin du premier quart-temps, le deuxième sera très disputé, avec une équipe rwandaise qui parvient finalement à passer devant (30-33). Jusque-là discret, l’Américain, Cleveland Joseph Thomas Jr, retrouve l’adresse et permet à son équipe de rester dans le match.
Après un chassé-croisé pendant tout le quart-temps, les deux équipes se quittent sur un score de parité à la pause (40-40).
Et quand survient le redoutable troisième quart-temps, la période pendant laquelle les «Etudiants» sombrent, le doute s’installe. Il va vite se dissiper. Pour la première fois, l’équipe ne perd pas le troisième quart-temps et va s’offrir une petite avance de 3 points (64-61) à la fin, avec un excellent Adama Diakité (30 pts). De quoi rassurer au moment d’entamer le dernier quart. Surtout que l’équipe du Rwanda avait trois joueurs avec 4 fautes, dont les deux pivots.
Le Duc va terminer avec la même intensité mise lors du premier quart-temps et parvenir à s’offrir 11 points d’avance (78-67). Ce sera suffisant pour décrocher une première victoire dans cette compétition. Même si la fin de match sera très électrique. Le Duc s’impose de 6 points (92-86).
Pas le temps cependant de savourer. Il faudra vite se préparer pour le match de cet après-midi face au finaliste de la dernière édition, l’Us Monastir, qui s’est qualifié hier après sa victoire sur l’As Salé.
Parfait Adjivon : «On a mis beaucoup d’impact dans le jeu intérieur»
Très heureux de cette victoire, le coach, Parfait Adjivon, déclare : «Ce succès, ce n’était pas évident, surtout après les deux défaites. Cette victoire nous permet de nous relancer. Il fallait mobiliser les joueurs, c’est pourquoi j’ai demandé aux joueurs, avant le match, de jouer pour le public. On n’a pas été ridicules lors de nos deux derniers matches. On n’était pas très agressifs. Aujourd’hui, on a mis beaucoup d’impact dans le jeu intérieur. Chaque événement est une opportunité. C’est ce que j’ai dit à mes joueurs. Le banc nous a beaucoup apporté. Il faut être prêt et répondre quand l’équipe a besoin de toi. Et je salue la mentalité des joueurs et certains cadres qui ont accepté d’être sur le banc. Demain (aujourd’hui), ce sera un autre match contre l’une des meilleures équipes. Mais on fera tout pour le remporter.»
BAL, NOUVELLE CHANCE POUR LE DUC
Le Dakar université club (DUC) se relance dans la course à la qualification pour la phase finale de la Basketball african league (BAL) grâce à son premier succès, vendredi soir, (92-86), devant le Rwanda energy group (REG).
Dakar, 12 mars (APS) - Le Dakar université club (DUC) se relance dans la course à la qualification pour la phase finale de la Basketball african league (BAL) grâce à son premier succès, vendredi soir, (92-86), devant le Rwanda energy group (REG).
Battus lors de leurs deux premières sorties, les étudiants, dos au mur, ont trouvé les arguments pour faire aux champions du Rwanda.
La journée de pause observée jeudi a permis aux protégés de l’entraîneur Parfait Adjivon de rectifier leurs erreurs pour faire face au REG.
Devant leur public, les étudiants de Dakar ont trouvé la solution pour faire douter les Rwandais, auteurs de deux victoires de rang.
A la mi-temps, les deux équipes étaient à égalité, 40-40.
Au retour des vestiaires, les étudiants n’ont pas dejoué comme lors de leurs précédentes sorties.
Très appliqués et avec une réussite, le DUC obtient sa première victoire, (92-86), et se relance dans la course à la qualification pour la phase finale de la BAL.
Ce samedi, les étudiants affrontent l’US monastirienne à 17h30.
Les Tunisiens, vice-champions de la BAL ont déjà validé leur ticket pour la phase finale. Ils ont enregistré trois victoires en autant de sorties.
Douze clubs représentant autant de pays africains prennent part à la deuxième saison de la Basketball africa league, lancée en 2020 en Afrique, en remplacement de la FIBA Africa Basketball League, la version 2019 de la Coupe d’Afrique des clubs champions de basket-ball.
Après l’étape de Dakar, qui prendra fin mardi prochain, la BAL se poursuivra au Caire et à Kigali. Trente-huit matchs sont prévus en trois mois, dans les villes de Dakar, Kigali et Le Caire.
Les 12 équipes en lice sont divisées en deux groupes ou conférences, selon le terme employé par la Basketball African League. Il s’agit de la conférence du Sahara et de celle du Nil.
Les quatre meilleures équipes de chaque groupe prendront part aux éliminatoires de la BAL, qui seront ponctuées par un tournoi à élimination directe et des finales au Kigali Arena, du 21 au 28 mai 2022.