L’arrestation par la police des présumés djihadistes ayant logé à l’unité 26 des Parcelles assainies et à la Cité Damel a heurté la sensibilité des populations de ces deux quartiers. La nouvelle donnée par la police et largement relayée par la presse, vendredi 24 février, a suscité beaucoup de peur dans cette partie de la banlieue dakaroise où les populations souhaitent plus d’efforts de l’Etat pour assurer leur sécurité, surtout que les auberges et les maisons closes pullulent dans leurs quartiers.
L’unité 26 des Parcelles assainies, un quartier qui attire la bourgeoisie dakaroise est au devant de l’actualité depuis hier, vendredi 24 février. Pour cause, l’information de l’arrestation de deux supposés djihadistes par la Police nationale largement relayée par la presse a installé la panique chez les habitants de la banlieue. En apprenant que le nommé Ould Ame Sidalamine logeait dans ce quartier, les populations se sont posées des questions sur leur sécurité. Hier, vendredi 24 février, au moment où, les musulmans s’apprêtaient à accomplir la prière hebdomadaire, la question était presque sur toutes les lèvres.
UN VRAI CLIMAT DE PEUR
Les va-et-vient des habitants perturbent le silence habituel des lieux. Mais la peur est perceptible sur le visage des domiciliés du quartier. «Je crains pour notre sécurité. J’ai de nombreuses plaintes. Les habitants sont convaincus que leurs voisins se lancent dans des activités illicites», soutient le délégué de quartier, Khady Bâ. «Aujourd’hui, ce sont des terroristes qui sont arrêtés, mais diverses autres activités malsaines se font dans le quartier», déplore-telle. L’unité 26 des Parcelles assainies manque de sécurité, la cause est, selon le délégué de quartier, la prolifération des auberges et des maisons closes.
REQUISITOIRE CONTRE LES AUBERGES
«Les auberges et les maisons closes nous causent d’énormes problèmes. Le président de la République doit trouver une solution à ce phénomène. L’Etat doit veiller à ce que les maisons à usage d’habitation ne soient pas utilisées à d’autres fins. Car les bailleurs ne s’opposent à aucun acte délictueux. L’essentiel pour eux, c’est l’argent qu’ils tirent de la location», fustige-t-elle.
Pis, ajoute-t-elle, «les bailleurs ne font aucune enquête de moralité avant de céder les maisons». La complicité des Sénégalais facilite la tâche aux personnes malintentionnées. «Nos concitoyens ne se soucient plus assez des activités douteuses de certains locataires étrangers. Ils vont même jusqu’à les aider à obtenir des certificats de domicile», a-t-elle dit. «Je ne donne pas le certificat de domicile automatiquement. Je demande le contrat de location ou des factures déjà payées mais, ceci n’est pas un gage de sécurité, parce que les locataires peuvent se procurer facilement les documents avec l’aide de leurs bailleurs», a-t-elle assuré.
POUR UN SOUTIEN AUX FORCES DE SECURITE
Trouvé devant sa maison, son téléphone à la main, Aminata Ndao dit qu’elle a été surprise de l’entrée des djihadistes dans leur quartier. «Personne ne s’attendait à ce qui s’est passé. On a peur même de circuler maintenant», dit-elle. «L’état doit assurer la sécurité des citoyens. On ne peut pas reconnaitre un djihadiste au premier regard», souligne-t-elle. La restauratrice Fatou Diallo est aussi du même avis. Pour elle, «l’Etat doit veiller à surveiller davantage les frontières car les gens entrent facilement au Sénégal». Fatou Diallo trouve par ailleurs que les Sénégalais doivent collaborer davantage avec les forces de sécurité pour dénoncer tous les comportements suspects.
Non loin de l’unité 26, à la cité Damel où un autre supposé djihadiste a été cueilli alors qu’il était sur le point de quitter son auberge après un mois de séjour, l’inquiétude a aussi atteint son paroxysme. Mamadou Diouf, un jeune au teint clair rencontré à quelques encablures de son domicile, est très inquiet. «On a vécu avec un terroriste sans le savoir. Mais nous ne pouvons pas combattre le terrorisme avec les mains vides. C’est à l’Etat de prendre toutes les mesures idoines pour protéger les citoyens», dit-il.
POUR UN CONTROLE ASSIDU DES AUBERGES
Mieux, ajoute-t-il, la surveillance doit être renforcée au niveau des frontières. Un autre habitant de la cité, Madame Sarr, elle aussi cache mal ses inquiétudes. «Je n’en revenais pas quand j’ai eu vent de la nouvelle. J’ai peur surtout pour mes enfants qui vont à l’école. On ne sait plus à quel saint se vouer. Le gouvernement doit prendre toutes les mesures afin que la sécurité soit garantie», pense-t-elle. Toujours selon Madame Sarr, il faut une régulation des auberges et des maisons closes. «Il faut des visites permanentes dans les auberges. Il n’y a aucun contrôle et les gens séjournent dans ces lieux sans être inquiétés», dénonce-t-elle.
Aïssatou, une autre femme rencontrée sur les lieux, est elle aussi de ceux qui souhaitent le renforcement de la sécurité dans le quartier. «La police des Parcelles assainies fait souvent des descentes, mais ce n’est pas suffisant. Il y a tellement de choses nébuleuses dans ce quartier», a-telle trouvé.
LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DIGITAL
AFRIQUE- INVESTISSEMENTS INFRASTRUCTURELS, TECHNOLOGIQUES, ET HUMAINS
L’Afrique est sur de bons rails en matière de progrès digital, même si par ailleurs, elle reste lourdement handicapée un sous-équipement en termes d’infrastructures technologiques et d’un développement en ressources humaines. C’est l’enseignement tiré mercredi dernier, d’un panel intitulé «Objets connectés et Big Data: Où en est l’Afrique», au deuxième jour du Salon international des professionnels de l’Economie numérique, dans le cadre des Assises de l’entreprise tenues les 21 et 22 févier derniers, à Dakar
Le potentiel du digital et les opportunités d’insertion et d’auto-emploi sont inestimables. Ce virtuel insuffisamment exploité en Afrique, faute d’investissements infrastructurels, technologique et humain handicape inexorablement le développement du digital. C’est ce qui ressort de la communication des panelistes débattant mercredi dernier, 22 février 2017 à Dakar, au deuxième et dernier jour du Salon international des professionnels de l’économie numérique sur la thématique: «Objets connectés et Big Data: Où en est l’Afrique», tenu dans le cadre des Assises de l’entreprise 2017. «Aujourd’hui, il y a fort à faire en termes d’investissements en infrastructure réseau, en compétence humaine, et en technologique. Ces leviers de développement enfreignent conséquemment le développement de l’Afrique», a dit Youssef Hassani directeur de BI BIG DATA CRM. Tout de même, «l’Afrique est sur la bonne voie.
Des alternatives innovantes de technologies de communication à bas coût sont développées en Europe et accessibles pour palier ce gap. Aujourd’hui, un objet renvoie à certain nombre d’informations d’où le challenge de faire en sorte que cette information ne coûte pas trop chère», a-t-il expliqué, tout en indiquant qu’«il y a des protocoles de communication qui permettent de communiquer avec ces objets là, notamment les nouveaux protocoles de communication».
Cheikh Tidaine Diop, responsable solutions des services à contenus - Chef de service Projets et Services Innovants à Sonatel de souligner toute la stratégie d’encadrement et de développement engagée en étroite collaboration avec «le ministère de l’enseignement supérieur pour les centres de recherche et d’études, sur la ville de Dakar notamment Smart city et Setup Dakar…. C’est dire véritablement que les autorités sont convaincues de la valeur du digital en terme d’auto-emploi et de retombées économiques», fait-il savoir.
EXIGENCE DE VIE, CHOIX PAR DEFAUT !
SCOLARISATION DES ENFANTS A SABAR, REGION DE FATICK
Quoique le droit à l’éducation jusqu’à l’âge de seize ans demeure un droit imprescriptible garanti par la Loi fondamentale, la réalité de terrain est aux antipodes des exigences d’Epu (Education primaire universelle) consacrées par le Forum de Dakar. En témoigne à titre d’exemple la scolarisation des enfants à Sabar, localité située à 18 kilomètres de la commune de Diabel (région de Fatick). Les contraintes qui y bloquent l’accès et le maintien des potaches dans les classes font florès. Non inscription des enfants à l’état civil, mariages précoces, difficiles conditions de vie et manque d’intérêt à l’école considérée par la plupart des parents comme une garderie d’enfants en attendant une autre point de chute. Reportage dans un village où l’instruction des enfants est en totale souffrance, à l’image de bien d’autres parties du pays.
Situé dans le département de Fatick, commune de Ndiop, arrondissement de Diaolé, le village de Sabar, une bourgade nichée à 18 kilomètres de Sibassor, n’est pas facile d’accès. C’est une piste en latérite de 18 km que les voitures 405 ou les taxis surchargés se tapent quotidiennement pour arriver à la commune de Diabel avant de prendre le cap sur le village éponyme. Déjà, se rendre à Diabel se révèle un véritable casse-tête surtout si le passager arrive à Sibassor, au crépuscule alors que la voiture de transport n’a pas atteint le nombre prévu pour le départ. Ni les récriminations des clients encore moins la nuit tombante ne font fléchir le conducteur qui campe sur son refus en attendant les derniers et hypothétiques clients nocturnes. Le nombre de passagers atteint, le départ peut être enfin effectué. Les passagers serrés les uns contre les autres, la vieille carcasse qui fait office de voiture de transport emprunte la piste latéritique. Sa lumière pâle éclaire à peine la route. Son moteur et son fer rouillé « crient » au moindre mouvement. Elle avance tant bien que mal sur la piste.
C’est dans cette ambiance marquée par les nombreuses secousses qui font frémir le ventre des clients qu’elle arrive à Diabel. Et de cette commune, le passager désireux de rallier Sabar est obligé de faire le reste du trajet en charrettes ou en motos. C’est le quotidien des enseignants qui servent dans ce village et qui quittent chaque jour Diabel pour rejoindre leur lieu de travail. Trois kilomètres séparent en effet le village de la commune de Diabel. Sabar, malgré les centaines d’âmes qui s’y réveillent, n’est pas encore à l’ère de la modernité. Le village n’a pas d’électricité. Les cases au toit de chaume qui servent de domicile sont éloignés les unes des autres.
Ici, la scolarisation des enfants n’est guère une priorité. Parlant d’ailleurs de son établissement, le directeur de l’école élémentaire Babacar Samb ironise et parle d’une garderie d’enfants. En effet, la scolarisation des enfants, l’assiduité aux cours et la poursuite des apprentissages inquiètent peu les parents. Les élèves désertent dès lors les bancs et restent au foyer, sous le silence approbateur de leurs parents. Pis, aucun des enfants n’est inscrit en classe de C1 avec une pièce d’état civil. Les mariages précoces, quant à eux, viennent le plus souvent retirer la gent féminine de la « garderie »pour la confiner dans la vie au foyer beaucoup plus appréciée dans la zone. Depuis sa création en 1997, l’école primaire n’a produit que 10 étudiants.
TOUT PASSE AVANT L’ECOLE
Dans la localité, nombreuses sont les contraintes qui bloquent la scolarisation des enfants. Les potaches viennent à l’école sans prendre le petit-déjeuner. Ils ne sont pas non plus mis dans les conditions minimums de performance. Un enseignant se désole du fait que de petits enfants de la classe de C1 marchent chaque jour de très longues distances pour aller à l’école. Les travaux domestiques accablent par ailleurs les filles. « Elles n’ont pas le temps d’étudier à la maison », constate avec amertume le directeur de l’école. Les travaux champêtres, l’élevage et le commerce étant les principales activités lucratives, l’élève est privé sur décision parentale de ses cours pour suppléer un membre de sa famille en exercice dans ces domaines. Les cours ne valent pas mieux que les autres activités. Les élèves sont contraints à la garde de la maison en cas d’absence de la mère. Pis, ils voyagent pour de très longues durées sans l’aval de l’instituteur ou du directeur d’école, seule l’autorisation parentale suffit pour décréter des vacances censées être beaucoup plus utiles que les bancs.
LA DECLARATION A LA NAISSANCE NEGLIGEE
« Qui connait son âge ? ». A cette question de Monsieur Mbaye, responsable de la classe de Cm1, la vingtaine de mains qui se disputait la parole plus tôt dans la matinée cède la place à un silence glacial. A la place des « Monsieur…Monsieur » qui accompagnent chaque mouvement de bras, l’on assiste à des sourires ou des réponses hésitantes. La cause est simple. Aucun n’enfant n’a une pièce d’état civil. Négligence des parents, pauvreté, manque d’instruction des parents ? Le directeur de l’école élémentaire, Babacar Samb, cherche les raisons pour expliquer la situation. Dans son école qui compte 200 élèves, seuls 22 potaches ont une pièce d’état civil dont les 15 candidats aux examens de fin d’études de cycle élémentaire. Et cela, grâce à l’appui du personnel enseignant qui, pour éviter que les élèves soient exclus des examens de l’entrée en sixième, les a inscrits aux audiences foraines du tribunal régional de Fatick. « La négligence des parents y est pour quelque chose », en attestent les deux chefs de village de la localité, Mamadou Diop et Waly Ndiaye. Les maternités se faisant pour la plupart du temps à domicile, les deux chefs de villages disposent chacun d’un carnet pour enregistrer les naissances, sur l’aval de l’arrondissement Diaolé dont dépend le village.
Dans la localité dirigée par Mamadou Diop, il est demandé aux parents de débourser 500 F Cfa pour l’enregistrement de leur enfant. Malgré tout, le chef de village regrette le fait que les parents ne s’acquittent jamais de ce devoir. Chez Waly Ndiaye par contre, le prix de l’inscription est de 300 F Cfa, mais aucun des habitants vivant sous sa tutelle n’a voulu se soumettre à ce devoir, préférant laisser l’enfant sans papier et sans identité. Ceux qui fréquentent l’école peuvent espérer avoir un extrait de naissance, les autres qui sont pourtant beaucoup plus nombreux, de l’avis du directeur de l’école, peuvent même ne pas en avoir toute leur vie.
Un autre problème majeur que rencontre l’établissement scolaire désireux de trouver une pièce d’état civil à son élève est que les mamans n’ont pas très souvent une pièce d’identité. Les femmes sont sous la tutelle de l’époux et même pour la carte d’identité, elles restent soumises à leurs maris. Et en pareil cas, explique Monsieur Mbaye, même si c’est risqué, l’enfant est inscrit avec la carte d’identité d’une tierce personne de sexe féminin détentrice du sésame. Il passe donc son examen de fin de cycle élémentaire avec un futur peut-être déjà hypothéqué par l’identité d’une « mère occasionnelle ». A dire vrai, les parents ne mesurent pas l’importance de la pièce d’état civil. Le directeur de l’école élémentaire, Babacar Samb, relève d’ailleurs que très souvent, les parents d’élèves convoqués pour la question préfèrent boycotter le rendez-vous. Cette situation préoccupante risque de s’aggraver avec l’instauration de la carte d’identité biométrique de la Cedeao. Dans tous les villages, seuls les deux chefs de village ont pu s’inscrire dans les commissions. Et un des habitants, Diek Diome, justifie le fait par la forte affluence dans le lieu d’inscription qui est très tôt pris d’assaut par les autres villages de la circonscription. Fatigués par les nombreux déplacements et la perte des heures de travail, les quelques candidats à l’obtention du sésame se sont résignés.
LES MARIAGES PRECOCES, UN FREIN A LA SCOLARISATION DES FILLES
Vêtue d’un tee-shirt, d’un pagne et de sandales, A.D n’a rien de particulier qui la distingue de ses petites camarades. Elle est habillée modestement comme toutes les autres filles de sa classe d’ailleurs. La seule différence, c’est son statut de… femme mariée. A peine son mariage évoqué, elle devient l’objet de tous les regards. Les rires infantiles de ses camarades de classe et le regard avide d’une vingtaine de paires d’yeux braquées sur elle l’installent dans une sorte de malaise qui l’oblige à baisser la tête. Elle n’a pas été déclarée par conséquent, elle ne connait pas sa date de naissance. Mais « elle aurait à peine 12 ans », dit son instituteur. Elle a été donnée en mariage à un parent et, même le jour J, elle ne savait pas que c’était le jour où l’on célébrait son union. « Le jour de son mariage, elle est venue à l’école. Je lui ai posé la question de savoir si elle se marie aujourd’hui, elle m’a répondu par la négative », raconte son instituteur. « Toutes les filles mariées finissent par quitter l’école », se désole le directeur de l’école élémentaire, Babacar Samb. Pratique culturelle ancrée, les mariages d’enfant reste un phénomène dont la population est très attachée. Le président de l’Association des parents d’élèves, Aliou Ngom, explique que le mariage est sacré dans la zone, même s’il s’agit de celui d’une mineure. Dans le village, les habitants sont cependant pour la plupart réticents pour parler de la question, mais la pratique est perceptible à travers la jeunesse des mères qui, bébés sur le dos, vaquent tranquillement à leurs tâches domestiques. Le mariage des enfants s’explique, selon le directeur de l’école, par le fait que les parents qui refusent de donner leur fille en mariage, deviennent la cible de toute leur famille. A signaler qu’il n’avait pas d’organisation pour la promotion des droits de l’enfant dans le village. « Seul, le Comité national de scolarisation des filles (Scofi) est venue récemment installer ses quartiers », renseigne le directeur de l’école élémentaire. Sabar, village de tous les contrastes, lieu de déni de la scolarisation des enfants.
L’ADMINISTRATEUR DE BOKK GIS GIS «BLANCHIT» PAPE DIOP
SOUPCONS DE MALVERSATIONS DANS LA GESTION DE LA CAISSE D’AVANCE DE LA VILLE DE DAKAR
La sortie de l’ancien directeur de cabinet de Pape Diop à la mairie de Dakar, Seydina Omar Touré sur la gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar ne laisse pas indifférent les camarades de l’ancien président du Sénat.
Joint au téléphone hier, vendredi 24 février, Abdoulaye Seck, administrateur de la Convergence démocratique Book Gis Gis, parti de l’ancien maire de Dakar et par ailleurs ex-patron de Seydina Omar Touré, a déclaré avoir «suivi avec beaucoup d’intérêt la sortie très riche en informations mais assez surprenante» de l’ancien collaborateur direct à la mairie de Dakar du président Papa Diop.
En effet, Abdoulaye Seck a tenu à apporter certaines clarifications sur cette sortie, tout en soulignant que Seydina Omar Touré a, entre autres, démontré l'évolution au fil du temps de cette fameuse caisse d'avance en terme d'opérationnalité et de fonctionnalité et, aussi bien dans l'approche opérationnelle.
Le responsable de la Convergence démocratique Bokk Gis Gis affirmera ainsi sans ambages : «Nous ne sommes ni dans un temps encore moins dans un contexte» où la procédure lancée contre Khalifa Sall pourrait être étendue au leader de Bokk Gis Gis, après cette sortie de son ancien directeur de cabinet.
Dans la foulée, il a exprimé tout son étonnement du moment choisi par le régime en place pour « entendre » Khalifa Sall. Cela, a-t-il souligné, après «des blocages successifs sur les dossiers de l'appel d'offres et le pavage de Dakar mais également la mise à contribution de techniciens sans réserve pour des dossiers pendants en justice».
MACKY, A L’EPREUVE DE LA BONNE FORMULE
TETE DE LISTE DE LA COALITION BENNOO BOKK YAAKAAR AUX LEGISLATIVES
Pour l’investiture de la tête de liste de la coalition présidentielle, Bennoo Bokk Yaakaar, le chef de l’Etat, Macky Sall, risque d’être confronté à un dilemme cornélien. En effet, comprimé entre l’obligation de pérenniser sa collaboration avec ses alliés politiques, l’appétit sans cesse grandissant des ténors du parti présidentiel, et la nécessité d’annihiler les forces d’une opposition décidée à aller aux législatives sous la bannière d’une liste commune, le président de la République et chef de file du parti au pouvoir pourrait se retrouver devant un véritable casse-tête chinois. Obligé qu’il est de trouver la bonne formule pour conserver sa majorité, au niveau de la 13ième législature.
Les élections législatives du 30 juillet prochain, devant consacrer la 13ième législature du Sénégal, demeurent d’une importance capitale pour les deux camps protagonistes. Que ce soit pour le régime en place, obligé d’avoir une majorité absolue afin de poursuivre la politique du chef de l’Etat, Macky Sall, ou pour le camp de l’opposition, décidé à imposer une cohabitation au régime en place, les prochaines joutes recoupent des enjeux de taille. Pour ces raisons, comme pour tant d’autres, le président de la République se voit dans l’obligation de trouver la bonne formule pour concilier trois éléments capitaux, afin d’être à mesure de conserver son pouvoir et éventuellement d’obtenir un second mandat.
En effet, l’une des équations majeures à laquelle devra se confronter le chef de la mouvance présidentielle, c’est celle de la conservation de sa collaboration politique avec ses alliés de Bennoo Bokk Yaakaar. Comme l’a si bien évoqué le Docteur en Science politique, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Maurice Soudieck Dione, «ne pas reconduire Moustapha Niasse comme tête de liste, c’est rompre ce pacte tacite ou explicite entre le Président et ses alliés». Une pérennité et une stabilité de la coalition présidentielle qui semble tenir sur le partage des pouvoirs et privilèges, et qu’il importe de ne pas déstabiliser quoiqu’il advienne. Encore que les leaders des partis politiques tiennent, tant bien que mal, leur promesse de maintenir leur parti politique dans ladite coalition, en dépit des différentes frondes constatées ça et là.
Toutefois, cette volonté de préserver la dynamique unitaire de Bennoo Bokk Yaakaar pour conserver le pouvoir et bénéficier ainsi d’un second mandat risque de se heurter aux longues «dents de loups» de ses ténors au sein de l’Alliance pour la République (Apr). En effet, même si de manière audible, personne n’affiche clairement ses ambitions d’être porté à la tête de la liste présidentielle, il n’en demeure pas moins que des bruits de couloirs font état de la convoitise de ce poste de président de l’Assemblée nationale, par certains camarades du président de la République. En atteste la sortie des jeunes de ladite formation politique de Rufisque, si l’on prend en considération l’adage qui dit que «ce que le petit maure dit en public, il l’a appris sous la tente».
D’ailleurs, la question de la présidence de l’hémicycle s’était posée avant le 3ième renouvellement du bureau de la 12ième législature, en 2015. Des responsables politiques de l’Apr avaient soutenu mordicus que la 2ième institution du pays ne pouvait qu’être dirigée par une personnalité issue du parti au pouvoir. Pour mettre un terme aux différentes attaques de ses partisans, le chef de l’Etat a fait changer les règles du jeu en portant à 5 ans le mandat du président du parlement. Ce qui n’a vraisemblablement pas calmé les ardeurs de certains de ses camarades de parti qui nourrissent encore un appétit grandissant pour le perchoir.
A cela, s’ajoute la dynamique unitaire du front de l’opposition, regroupée autour de Manko Wattu Senegaal, à ne pas occulter. La question de la liste commune de l’opposition aux prochaines législatives est de plus en plus agitée, même si certains analystes semblent réduire au néant la chance de voir cette diversité et cette hétérogénéité politique s’allier, lors de ces élections législatives. Cependant, force est de constater que leur volonté commune d’imposer une cohabitation parlementaire au régime actuel, ou à défaut, de disposer d’une forte présence de l’opposition dans cette 13ième législature, peut jouer sur la balance et amener les membres de l’opposition à mettre de coté leurs intérêts personnels et partisans. Cela dit, le président Macky Sall doit prendre sérieusement en compte cette composante, dans le choix de la tête de liste de Bby. D’où l’impératif pour le patron de Bennoo Bokk Yaakaar de concilier 3 facteurs importants : impératif de consolidation de la coalition Benno, nécessité de trouver la bonne formule pour calmer les ardeurs de ses camarades de parti, et enfin, exigence de dénicher la personne susceptible de porter les voix des Sénégalais face aux adversaires politiques.
PRÈS DE 5000 TOURISTES CAP-SKRRING ENTRE OCTOBRE ET JANVIER
Ziguinchor, 24 fév (APS) - Au total 4 785 touristes convoyés de divers pays européens par vols charters ont visité la zone touristique du Cap-Skrring (Ziguinchor, sud) entre octobre 2016 et janvier 2107, soit plus de 1 300 visiteurs par rapport à la saison écoulée, a révélé vendredi le chef du service régional du tourisme, Téhé Faye.
"En termes de bilan à mi-parcours, nous pouvons dire que la saison se déroule correctement. Nous sommes sur une bonne lancée parce que nous sommes à 4 785 touristes européens qui sont venus par vols charters entre octobre 2016 et janvier 2017", a-t-il annoncé dans un entretien avec des journalistes.
"Si nous comparons ces chiffres par rapport à la même période, nous avons enregistré un peu plus de 1 300 visiteurs, parce que nous étions à 3475 lors de la saison dernière à la même période", a poursuivi l’inspecteur régional du tourisme de la zone sud.
Selon Téhé Faye, cette dynamique a été toutefois entravée par la crise pos-électorale en Gambie, qui s’était révélée comme "un petit coup de frein" à ce regain d’intérêt des touristes pour cette zone méridionale du Sénégal.
"Cette année, le nombre de touristes a commencé à accroitre. N’eut été le problème que nous avons vécu au mois de décembre avec la crise en Gambie qui a vu plusieurs réservations être annulées, nous aurions connu de meilleurs résultats", a-t-il souligné.
Il a lié ces résultats au début de mise en œuvre des mécanismes d’accompagnement de l’Etat qui a selon lui contribué à l’amélioration des fréquentations touristiques dans la zone sud du pays.
M. Faye a évoqué le Fonds de crédit hôtelier qui a permis aux entreprises affectées par la crise de réinvestir dans la réhabilitation de leurs établissements.
Il y a aussi la mise en application de la stratégie de développement durable du tourisme dont la phase pilote se déroule en Casamance et dans les Iles du Sine Saloum.
L’inspecteur régional du tourisme a aussi cité le projet de micro-tourisme dont les travaux de finalisation sont arrivés à terme et la levée par la France de l’interdiction de la destination Casamance, une mesure qui a contribué a-t-il dit au regain d’intérêt des touristes européens.
"Il y a surtout le projet de modernisation des aéroports secondaires du Sénégal et tant d’autres programmes (…) Il y a beaucoup de projets qui sont en cours en Casamance et qui nous poussent à être optimistes quand à l’effectivité de la relance du secteur", s’est réjoui Téhé Faye.
TETE DE LISTE DE LA COALITION BENNOO BOKK YAAKAAR AUX LEGISLATIVES : Macky, à l’épreuve de la bonne formule
Pour l’investiture de la tête de liste de la coalition présidentielle, Bennoo Bokk Yaakaar, le chef de l’Etat, Macky Sall, risque d’être confronté à un dilemme cornélien. En effet, comprimé entre l’obligation de pérenniser sa collaboration avec ses alliés politiques, l’appétit sans cesse grandissant des ténors du parti présidentiel, et la nécessité d’annihiler les forces d’une opposition décidée à aller aux législatives sous la bannière d’une liste commune, le président de la République et chef de file du parti au pouvoir pourrait se retrouver devant un véritable casse-tête chinois. Obligé qu’il est de trouver la bonne formule pour conserver sa majorité, au niveau de la 13ième législature
ALIOU CISSE DIAGNOSTIQUE LE MAL DU FOOTBALL SÉNÉGALAIS : «Il nous reste à travailler le mental»
Au soir du 28 janvier 2017, Aliou Cissé avait affiché une mine d’un coach dépité par une élimination prématurée face à une sélection du Cameroun qui avait refusé de produire du jeu en quart de finale de coupe d’Afrique des nations à Franceville. Il s’est ensuite emmuré dans un silence qu’il a fini par briser avec le quotidien national «Le Soleil» (interview parue le 20 février). Puis la télévision nationale (23 février). Hier, vendredi 24 février, le sélectionneur national a fait face à quelques organes de presse privée dans un hôtel de la place. Après avoir fait un diagnostic sur les échecs répétitifs des Lions depuis 1986, l’ancien capitaine du Sénégal soutient que le travail qui reste à faire pour remporter enfin un titre continental, est au niveau du mental. Un challenge qu’il dit avoir engagé avec un groupe qu’il dirige depuis mars 2015. Par ailleurs, Aliou Cissé est revenu sur les difficultés que les joueurs sénégalais éprouvent souvent dans les séances des tirs au but, les critiques formulées par certains observateurs lui reprochant une certaine «frilosité» dans ses changements face au Cameroun ; la retraite annoncée de certains «cadres», l’affaire Youssouf Dabo, du nom du désormais ex-entraîneur du GFC. Mais aussi de la Coupe du monde à 48 en 2026. Morceaux choisis…
SCOLARISATION DES ENFANTS A SABAR, REGION DE FATICK : Exigence de vie, choix par défaut !
Quoique le droit à l’éducation jusqu’à l’âge de seize ans demeure un droit imprescriptible garanti par la Loi fondamentale, la réalité de terrain est aux antipodes des exigences d’Epu (Education primaire universelle) consacrées par le Forum de Dakar. En témoigne à titre d’exemple la scolarisation des enfants à Sabar, localité située à 18 kilomètres de la commune de Diabel (région de Fatick). Les contraintes qui y bloquent l’accès et le maintien des potaches dans les classes font florès. Non inscription des enfants à l’état civil, mariages précoces, difficiles conditions de vie et manque d’intérêt à l’école considérée par la plupart des parents comme une garderie d’enfants en attendant une autre point de chute. Reportage dans un village où l’instruction des enfants est en totale souffrance, à l’image de bien d’autres parties du pays.
Everton d’Idrissa Gana Guèye accueille, à l’occasion de la 26ème journée de la Premier League anglaise, la lanterne rouge de la Premier League, Sunderland de Papy Djilobodji. En attendant le face-à-face entre Sadio Mané et Riyad Mahrez, les Reds de Liverpool se rendant lundi sur la pelouse de Leicester.
ANGLETERRE
Gana croise le fer avec «Djilo».
Pour le compte de la 26ème journée de la Premier League anglaise, Everton d’Idrissa Gana Guèye offre l’hospitalité à Sunderland de Papy Djolobodji. Si Everton se bat pour une place européenne, Sunderland, lanterne rouge, est loin d’avoir assuré le maintien.
BON et Alfred pour se relancer.
Après son excellente prestation contre Liverpool (2-0), Hull City de Baye Oumar Niasse et Alfred Ndiaye est retombé dans ses travers en se faisant battre à Arsenal (2-0). Les Tigers, premiers relégables avec 19 points, doivent impérativement s’imposer lors de la réception de Burnley.
Kouyaté affronte Mbaye Niang.
Invaincu lors de ses deux dernières sorties, West Ham de Cheikhou Kouyaté essaiera de maintenir la cadence à l’occasion de son difficile déplacement à Watford de Mbaye Niang. Une victoire permettrait aux Hammers de prendre leurs distances avec leurs adversaires du jour.
Sadio croise encore Mahrez.
Après son retentissant doublé lors de la victoire contre Tottenham (2- 0), Sadio Mané sera surveillé comme du lait sur le feu à l’occasion du déplacement de Liverpool chez le champion en titre, Leicester, qui vient de se séparer de Claudio Ranieri. Les Reds, relégués à 11 points du leader Chelsea, doivent gagner s’ils espèrent toujours remporter le titre de champion.
«Diego» en danger contre Tottenham.
9ème avec 32 points, Stoke City de Mame Biram Diouf a quasiment assuré le maintien avec 12 points d’avance sur le premier relégable. Les Potters effectuent un déplacement difficile sur la pelouse de Tottenham.
FRANCE
Famara et Ndoye pour un 3èmesuccès de suite.
En bonne forme, Angers de Cheikh Ndoye et Famara Diédhiou, qui reste sur deux succès de suite, pointe à la 12ème place au classement. Les Angevins visent une troisième victoire lors de la réception de Bastia.
Sankharé retrouve Lille.
Joueur de Lille qu’il a quitté pour Bordeaux lors du dernier mercato hivernal, Younousse Sankharé retrouve son ancienne formation. Les Girondins tenteront de rester sur la lancée de leur large victoire contre Guingamp (3-0).
Issiar Dia défie Toulouse.
Pas au mieux de sa forme, Nancy d’Issiar Dia a perdu ses quatre derniers matchs. Les Lorrains, premiers relégables, doivent obligatoirement venir à bout de Toulouse pour se donner de l’air.
Zargo pour le réveil à Rennes.
Lanterne rouge de la Ligue 1, Lorient de Zargo Touré compte 5 points de retard sur le premier non relégable. Les Merlus n’ont plus le droit à l’erreur et doivent éviter une nouvelle défaite à Rennes.
Saivet et Mbengue accueillent Caen.
Après son revers à Montpellier (2-1), Saint-Étienne de Henri Saivet et Cheikh Mbengue compte bien se refaire une santé lors de la réception de Caen. Les Stéphanois devront gagner pour s’approcher de la 4ème place occupée par Lyon et qualificative à l’europa League.
Derby du Nord pour Saliou Ciss.
En Ligue 2, pour le compte de la 27ème journée, Valenciennes de Saliou Ciss aura droit à un chaud derby du Nord contre Lens. Le latéral gauche sénégalais et ses coéquipiers devront gagner pour s’éloigner de la zone dangereuse.
ITALIE
Kalidou Koulibaly se frotte à l’Atalanta.
3ème de la Serie A, Naples de Kalidou Koulibaly n’a que 2 points de retard sur la 2ème place occupée par l’AS Rome. Les Napolitains peuvent profiter du difficile déplacement de l’AS Rome à l’Inter Milan pour s’emparer de la 2ème place en cas de succès sur l’Atalanta.
Baldé Diao face à Udinese.
En forme depuis son retour de la CAN, Baldé Diao Keita a trouvé le chemin des filets à deux reprises lors des deux dernières sorties de la Lazio. La formation romaine comptera sur l’attaquant sénégalais pour vaincre Udinese.
Prince organise le jubilé de Baboye…
Les 45 ans atteints en novembre dernier, Baboye n’est plus un lutteur en activité. Il est actuellement en retraite. Et c’est le patron de PABC Events qui va se charger de l’organisation de son jubilé. Prince l’a fait savoir en marge de la signature de contrat des combats Jordan / Reug Reug, Tidiane Faye / Diockel, Franc / Ndiaga Doolé.
…Et se fait conseiller par Yékini
Pour rester avec le patron de PABC, il a fait la révélation qu’il devrait aussi organiser le jubilé de Yakhya Diop. le 17 octobre dernier, Yékini tenait une conférence de presse pour informer qu’il prenait sa retrai te. Aussi, Prince a dit que l’ancien Roi des arènes est son conseiller n° 1.
Les lutteurs et les contrôles antidopage
Cela fait longtemps que des lutteurs sénégalais ont été contrôlés dans le cadre du dopage. En lutte sans frappe, lors de tournois de la CEDEAO, Fodé Sarr, Cheikh Tidiane Niang, Reug Reug sont déjà passés. En lutte avec frappe, Sa Thiès et Lac Rose sont également passés. Mais heureusement pour nos athlètes, tout s’est bien passé.
Dieuf Dieuf / Papa Boy Djiné monté par Prince
Prince Cissokho a annoncé, jeudi dernier, qu’il a scellé le combat entre Papa Boy Djiné (Walo) et Dieuf Dieul (Féké Maci Boolé). Le patron de PABC Events a laissé entendre que l’affrontement aura lieu en lever de rideau de Reug Reug / Jordan, le 25 avril.
Ladoum / Sangue, le 18 mars
Diak’s Productions revient en lutte avec frappe le 18 mars prochain. En attendant de trouver un adversaire à Jet Lee qui a déjà empoché son avance sur cachet, Diak’s a scellé le combat spécial. Ce sera entre Ladoum (Rock énergie) et Sangue (Les Tigres de Mbaye Guèye).
Mor Mbaye honore Ndiaga Thiam de Pikine Mbollo
Pour le compte de sa prochaine journée de lutte, Mor Mbaye a honoré Pikine Mbollo, par le biais de Ndiaga Thiam. Celui-ci est un ancien président de l’écurie. Actuellement, il est membre du bureau de la mère des écuries de Pikine. à travers ce geste, Mor Mbaye honore Pape Diop Boston et toute l’écurie Pikine Mbollo.
Tay Shinger et Falaye Baldé représentées
Même si Eumeu Sène et Ama Baldé n’ont pas pu se déplacer pour l’open-press de Boy Niang 2, leurs écuries ont été représentées. Nguer de Tay Shinger et Aliou Mané ont accompagné le fils de De Gaulle tout au long de la manifestation. Ils se sont échauffés avec lui et ont esquissé des pas
de bakk en son honneur.
Les accompagnateurs gâchent la fête
Venus prêter main forte à Boy Niang 2 pour son face-à-face ave la presse, les «amis» du lutteur ont finalement semé le désordre. Ils ont voulu le suivre partout, courir de gauche à droite. Alors il était difficile de savoir ce qui se passe réellement. Ils voulaient tous être proches de leur champion.
Mbaye Fall à Sunu Lamb
Le coordinateur de l’émission OEil du Tigre est un vrai amoureux du journal Sunu Lamb. En effet, Mbaye Fall était dans nos locaux non pas pour rendre visite aux journalistes mais pour chercher l’édition de la veille dont la Une était « B52, le briseur de carrières». « Je viens chercher le Sunu Lamb du lundi 20 février si possible. Je l’avais prêté à Moustapha Guèye qui a oublié de me le rendre », confiet- il. Tout heureux, il était reparti avec un exemplaire de la veille. Sacré Mbaye Fall !