Ayant le vent en poupe, Ama Baldé toise deux ténors : Mod’Lô et Gris. Le leader de l’écurie Falaye Baldé devrait alors avoir des adversaires différents de ceux qu’il croisait jusqu’ici. Et rien ne dit qu’Ama Baldé va hériter de l’un de ces lutteurs la saison prochaine.
Ama Baldé n’a pas froid aux yeux. Depuis son sacre dans le tournoi TNT, Seulou Bou Ndaw n’a plus le complexe des ténors. D’ailleurs, il se voit déjà dans la cour des grands la saison prochaine. Le patron de l’écurie Falaye Baldé a clairement annoncé sa volonté d’affronter Modou Lô ou Gris Bordeaux. Ce n’est pas la première fois qu’il défie ces deux prochains adversaires du drapeau Amadou Bâ, parrain de leur combat ficelé par le promoteur Pape Abdou Fall. À la fin de son contrat avec la TNT, notamment après sa victoire sur Tapha Tine, Ama Baldé avait revendiqué ces combats que d’aucuns considèrent comme dangereux pour lui.
Modou Lô a déjà battu Eumeu Sène, l’une des références d’Ama Baldé dans la lutte et à Pikine. Gris Bordeaux, lui, a atomisé Tyson, l’une de ses idoles à Pikine. Ces deux adversaires constituent des menaces pour les combattants de Pikine. Ama Baldé doit en avoir conscience. Seulement, comme l’adage le dit, «qui ne risque rien n’a rien». Rien ne dit que Gris Bordeaux et Modou Lô vont lui accorder une chance en cas de défaite ou de victoire au soir du 31 juillet prochain. Modou Lô préférerait peut-être donner des revanches à Eumeu Sène plutôt que de tendre la perche à Ama Baldé. Gris Bordeaux, même en cas de revers, peut convoiter d’autres combats contre, par exemple, le vaincu du duel Lac 2 / Yékini. Tant que Papa Sow est plébiscité contre Ama Baldé, le 3ème Tigre de Fass pourrait esquiver ce potentiel combat. Donc, le mentor d’Aladji Mbaye ne devrait pas uniquement se focaliser sur ces perspectives de choc. Car, ces VIP peuvent l’écarter. Il est prudent qu’il établisse un plan de carrière avec des adversaires qu’il est certain de croiser la saison prochaine.
«MOD’LO / GRIS : UN KO EST POSSIBLE»
EL HADJI PAPE DIENG, CHRONIQUEUR DE LUTTE À SUD FM
Chroniqueur de lutte à la première radio privée du Sénégal, El Hadji Pape Dieng est souvent invité sur le plateau de la 2stv lors des grands jours de combat pour décortiquer le combat choc. Dans cette interview, le spécialiste de notre sport national a jeté un coup d’oeil technique sur les deux grosses affiches qui vont meubler la fin de la saison au mois de juillet. Entre la jeunesse de Lac 2, l’expérience de son adversaire Yékini, le combat revanche Gris bordeaux / Modou Lô, Pape Dieng passe à la loupe les forces, faiblesses et chances des 4 lutteurs en question. Entretien
Que vous inspire le combat Lac 2 / Yékini ?
Yékini / Lac 2 est un combat dangereux (combat bou doy waar leu). Dans un combat entre un jeune et un moins jeune, le plus jeune a un léger avantage. Mais attention à Yékini qui n’est pas un novice dans le milieu. Mais quelle que soit son expérience, ce combat ne sera pas facile pour Yékini. C’est un lutteur qui a de l’expérience et doit savoir comment aborder ce combat devant son jeune adversaire. Ce ne sera pas facile pour Lac 2 car il fait face à un adversaire très expérimenté. Non plus pour Yékini qui est resté trois ans sans lutter. Ils ont chacun une seule défaite et tous deux savent où une victoire peut les mener.
À votre avis, comment Lac 2 doit-il aborder ce combat ?
Lac 2 ne devrait pas avoir de pression car son adversaire a croisé deux lutteurs qui sont dans son encadrement (Lac 1 et Mouhamed Aly). Le staff de Lac 2 connait suffisamment Yékini. Donc, ils ne devraient pas avoir de problème pour cerner leur adversaire. À coup sûr, Lac 2 va laisser Yékini diriger le combat. Il sait que Yékini a besoin de cette victoire. Donc, ce sera à lui de diriger.
Selon vous, quel lutteur sera avantagé s’il y a accrochage ?
L’avantage va tourner en faveur du lutteur qui aura plus de vivacité. En tout cas, Yékini devra fournir beaucoup d’efforts dans ce combat. Lui qui est resté trois ans hors de l’arène.
Entre Lac 2 et Yékini, qui va attaquer le premier ?
Lac 2 va attendre.
Donc Yékini va attaquer le premier ?
Yékini a une certaine expérience. Même s’il doit diriger le combat, il va d’abord étudier son adversaire avant de se jeter sur lui. L’attaque de Yékini dépendra du comportement de Lac 2 dans l’enceinte.
À qui profiterait la bagarre ?
Celui qui va opter pour une bagarre de rue n’aura pas de chances dans ce combat. Dans ce genre de combat où les enjeux sont énormes, il faut bien se préparer. Et sur tous les plans. Comme je l’ai dit tantôt, le staff de Lac 2 connaît suffisamment le prochain adversaire de Yékini. Mais je pense que les lutteurs se livrent à une simple bataille psychologique. Ils vont plutôt opter pour la lutte pure. La bagarre n’aura pas une grande place dans ce combat. S’il y a accrochage, le combat sera terminé.
Après trois ans sans nouer son nguimb, Yékini devra axer sa préparation sur quoi ?
Il doit faire beaucoup de contacts car le combat risque de tirer en longueur. Si Yékini veut abréger le combat, Lac 2 qui est plus jeune va le lui empêcher. Et si Yékini fait des efforts supplémentaires pour abréger le combat, il peut avoir des difficultés. Dans un combat de lutte, les lutteurs ne doivent pas être pressés. Il y a une procédure à suivre. Yékini devra prendre son temps pour éviter de refaire la même chose que contre Balla Gaye. Il avait précipité le combat. Une chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. Dans ce combat, Yékini doit être dans un bon état pour être à l’aise devant son adversaire. Il devra être endurant pour éviter d’être trop fatigué.
Pensez-vous que Yékini aura un esprit revanchard devant Lac 2, si on sait qu’il a enregistré sa première défaite devant Balla Gaye 2, un cousin à son prochain adversaire ?
Non, Yékini n’aura pas un esprit revanchard face à Lac 2. Yékini est un professionnel et un champion. Il a un mental de champion. Son objectif est de gagner. Il va essayer de pousser Lac 2 à faire des erreurs. Yékini est un lutteur expérimenté et très intelligent.
Modou Lô et Gris Bordeaux sont très forts dans la bagarre. L’encadrement des deux lutteurs a un grand rôle à jouer dans ce combat. Mais ce sera surtout un combat de mental. Lors de leur première confrontation, Modou Lô a joué sur sa ruse pour gagner par points. C’est pourquoi je vous ai dit que le mental sera fondamental dans ce combat. Modou Lô pousse souvent son adversaire à commettre des erreurs, c’est son fort. Chacun des deux lutteurs a ses points forts. Que Gris Bordeaux et Modou Lô se mettent en tête que le combat peut tirer en longueur. Ils devront être très endurants car le combat ne sera pas facile. Et attention aux blessures.
Soyez plus explicite par rapport aux blessures ?
Tout dépendra de leur façon de lutter. Les deux lutteurs devront faire attention pour ne pas se blesser dans ce combat. Un des deux lutteurs peut donner un mauvais coup, se faire mal et avoir une entorse. C’est juste une mise en garde. Que Gris Bordeaux et Modou Lô évitent d’avoir une blessure !
Est-ce que la bagarre va occuper une place importante dans ce duel ?
Mais bien sûr. La bagarre va occuper une place très importance dans ce combat. Et Modou Lô et Gris Bordeaux le savent. Il y aura beaucoup de bagarre.
Comme lors de leur première confrontation, pensez- vous que Gris Bordeaux va encore suivre les conseils de son staff ?
Non, je ne pense pas. L’avantage de Gris n’est pas d’attendre. Si chacun reste sur place, les deux adversaires vont se séparer sur un verdict nul.
À votre avis, qui doit diriger le combat ?
À la place de Gris Bordeaux, j’aurais dirigé le combat. Car il en a les arguments. Il est fort et il sait se bagarrer. Et pour diriger le combat, il devra imposer la bagarre à Modou Lô.
Est-ce que le combat peut se terminer par la lutte pure ?
S’il y a accrochage, le combat peut se terminer par la lutte pure. Mais si Gris Bordeaux et Modou Lô optent pour la bagarre, le KO n’est pas à écarter.
Les trois experts de combat que Lac de Guiers 2 (Walo) a recrutés en Europe sont rentrés après des jours d’intenses ateliers techniques et physiques.
Selon toute vraisemblance, Lac 2 (Walo) ne badine pas avec son combat contre Yékini (Ndakaru). Comme avec Tapha Guèye dont le Puncheur du Walo et Balla Gaye 2 ont été les deux derniers bourreaux, l’enfant de Sédhiou a envie de suivre la voie du Lion de Guédiawaye pour battre le grand Yakhya et peut-être l’envoyer à la retraite.
Ainsi, le chef de file de l’écurie Walo a mis à sa portée de gros moyens pour déraciner le Baobab de Bassoul. Il avait, en effet, fait venir trois experts de combat à Dakar. Des spécialistes du fight et de la préparation physique qui auront bien travaillé avec Lac 2 sur tous les plans. Du côté de l’écurie Walo, on se dit «très satisfait du travail abattu par ces experts». Le staff technique de la plus vieille entité de lutte de Guédiawaye estime que son «champion est présentement au top niveau».
L’on nous a confié que ces bodybuilders sont retournés chez eux. Mais nos sources nous indiquent qu’ils seront de retour à Dakar à deux semaines de l’assaut final. Il s’agira, cette fois-ci, de faire la dernière évaluation technique du travail de l’adversaire de Yékini avec l’équipe de Mouhamed Ali et Arona Sall. S’ils sont satisfaits du boulot, ils devront comme qui dirait donner un quitus de «bon à aller au front» à Lac 2. Mais c’est devant l’enfant de Joal, le 24 juillet prochain, que l’on saura apprécier le travail de ces experts des arts martiaux et de la préparation physique venus d’ailleurs. C’est déjà demain.
Alors que les rideaux devraient tomber en fin juillet sur la saison de lutte 2015-2016, certains lutteurs de la place se projettent déjà sur celle à venir. Un lutteur comme Eumeu Sène qui a grillé ses cartes en concédant une saison blanche ne voudra, en aucun cas, rater la prochaine. Le Fou de Tay Shinger joue gros puisqu’il a toujours les yeux rivés sur Bombardier. Dans le même temps, il a écarté trois potentiels adversaires à savoir Gris, Balla Gaye 2 et Lac de Guiers 2.
La saison de lutte 2016-2017 sera celle de la vérité pour Eumeu Sène. L’ancien pensionnaire de Boul Faalé sera fortement attendu pour descendre dans l’enceinte après avoir été contraint à une saison blanche. Sur la touche, il n’a pu rééditer son dernier exploit lorsqu’il faisait avaler la poussière à son souffre-douleur Balla Gaye 2. Une grosse occasion manquée pour le tout nouveau locataire de Petit Mbao. Et s’il n’a pu nouer son nguimb, c’est de sa faute en grande partie dans la mesure où il n’avait ciblé qu’un seul adversaire : Bombardier. Il voulait à tout prix en découdre avec l’actuel Roi des arènes. Ce sera peine perdue pour lui puisqu’aucun promoteur de la place ne se manifestera pour organiser ce duel présenté comme royal. Pourtant, le B52 de Mbour n’était pas le seul adversaire désigné pour le Fou de Tay Shinger. Quelqu’un comme Gris Bordeaux de Fass pouvait bien être son adversaire. Mais il a préféré tisser des liens d’amitié avec le 3ème Tigre de Fass. Les deux anciens adversaires qui se sont croisés à deux reprises ont préféré fumer le calumet de la paix. De ce fait, leur duel risque de ne plus voir le jour.
À défaut du 3ème Tigre de Fass, le Lion de Guédiawaye pouvait être un adversaire par défaut pour Eumeu qui l’a battu à deux reprises. Mais là encore, il a préféré tourner la page de Balla Gaye. Un
autre lutteur comme Lac 2 n’avait point caché son envie d’en découdre avec Eumeu Sène mais ce dernier l’a snobé pour des raisons peu convaincantes. Là aussi, les deux lutteurs se sont croisés par le passé à deux reprises.
À l’arrivée, Eumeu a fini par se brûler les doigts. Alors que la présente saison tire à sa fin, on craint le pire pour Eumeu Sène. La prochaine saison, il ne sera pas le seul à vouloir en découdre avec le B52 de Mbour. Les vainqueurs des combats Yékini / Lac 2 et Gris / Mod’Lô piaffent d’impatience de se frotter au détenteur de la couronne de Roi des arènes. Même si tout le monde sait d’avance que Lac 2, en cas de victoire sur Yékini, ne croisera pas le fer avec Bombardier, il pourrait à son tour snober Eumeu Sène. Un lutteur comme Balla Gaye 2 qui sera fortement réclamé pour son retour dans l’arène pourrait aussi jouer un vilain tour à son bourreau Eumeu Sène. Ce ne serait point une surprise si Balla Gaye 2 visait ailleurs qu’Eumeu Sène. Le Pikinois va vers une saison 2016-2017 décisive pour la suite de sa carrière. Une saison où il pourrait tout gagner comme tout perdre.
Le Sénégal sera représenté au Caire vendredi, à l’occasion du tirage au sort des matchs de poules de la Coupe du monde 2018. Le président de la FSF, Me Augustin Senghor, et le sélectionneur national Aliou Cissé effectueront, en effet, le déplacement.
C’est demain vendredi que le monde entier sera édifié sur les différentes poules des éliminatoires de la prochaine Coupe du monde qui se jouera en 2018 en Russie. Comme pour la plupart des pays africains, le Sénégal sera représenté au Caire par le président de la FSF, me augustin Senghor, et le sélectionneur national, Aliou Cissé. Ces deux hommes vont ainsi sacrifier à la tradition. en se déplaçant au Caire, le Sénégal veut envoyer un message fort à ses prochains adversaires.
Les autorités fédérales et étatiques ont, en effet, la forte ambition de voir l’équipe nationale se qualifier à nouveau à une phase finale de Coupe du monde comme en 2002. avant d’entrevoir cette phase de poules, les Lions se sont imposés lors d’une double confrontation face au Madagascar. mené au score lors de la manche aller, Mame Biram Diouf et Sadio Mané ont permis au Sénégal de revenir d’antananarivo avec le point du nul. Tout près du précipice après ce nul, les hommes d’aliou Cissé se sont remis à l’endroit (3-0) dans un stade Léopold Sédar Senghor euphorique. Comme un symbole, ce sont Mame Biram Diouf, Cheikhou Kouyaté et moussa Konaté qui ont montré la voie à des Lions transfigurés.
Logé dans le pot 1 avec l’Algérie, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire et le Ghana, le Sénégal pourrait, toutefois, tomber sur de grosses écuries comme le Cameroun, la Tunisie, le nigeria, l’afrique du Sud ou encore le maroc. C’est au mois d’octobre prochain que la phase de poules de ces éliminatoires débutera. Les deux «envoyés spéciaux» sénégalais qui sont attendus au Caire ce jeudi rentreront au Sénégal lundi prochain.
Logé dans le pot 1 en compagnie de l’Algérie, de la Cote d’Ivoire, du Ghana et de la Tunisie, le Sénégal connaîtra ce vendredi à 15h00 GMT ses adversaires en poule dans les éliminatoires du Mondial 2018, zone Afrique. En attendant le verdict du tirage qui aura lieu au siège de la CAF, au Caire en Égypte, l’ancien défenseur des Lions Roger Mendy estime qu’il «faut s’attendre à tout adversaire».
Réparties en 4 pots de 5 équipes, les 20 sélections en course pour la qualification au mondial 2018 zone Afrique vont connaître leurs adverses à l’issue du tirage au sort prévu ce vendredi au Caire. Interpellé sur ce tirage qui place le Sénégal dans le pot 1 en compagnie de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de la Tunisie, l’ancien international sénégalais Roger Mendy espère «avoir un bon tirage avec des équipes abordables pour le Sénégal ».
L’ancien défenseur central des Lions estime, toutefois, que «quand on arrive à cette phase de poules, il n’y a plus de petite équipe. Donc il faut s’attendre à tout adversaire dans ce tirage». Il explique : «Comme l’avait réussi le Sénégal en 2002, les autres nations rêvent aussi du Mondial». pour lui, qu’on tombe sur de «petites équipes» ou de «grosses cylindrées», l’important «est de montrer que nous sommes capables de gagner nos matchs pour nous qualifier». Il poursuit : «Quel que soit l’adversaire à l’issue du tirage, il faut le respecter».
Pour atteindre l’objectif qui est de se qualifier à une seconde phase finale de Coupe du monde après 2002, l’ancien libero de la jeanne de d’arc pense qu’il faut bien «travailler sur tous les plans pour aller à Russie 2018». pour y parvenir, il suffit, selon lui, «d’y croire, parce que nous avons une équipe capable de réussir cette mission. Pour moi, si on n’y croit pas, ce n’est pas la peine d’y prendre part». et de conclure : «C’est ce que je souhaite à mon pays. Maintenant, je pense qu’il faut se donner les moyens de se qualifier comme l’équipe l’a fait pour la CAN». Sur les 5 poules de 4 qui seront constituées après ce tirage, le premier de chaque poule se qualifiera pour le mondial 2018 en Russie.
Les 4 pots actuels
pot 1 : Algérie, Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Tunisie
pot 2 : Egypte, Cap Vert, RD Congo, Nigeria, Mali
pot 3 : Cameroun, Maroc, Guinée, Afrique du Sud, Congo
pot 4 : Uganda, Burkina Faso, Zambia, Gabon, Libye
la phase de poules
1ère journée : 3 octobre 2016
2ème journée : 7 novembre 2016
3ème journée : 28 août 2017
4ème journée : 2 septembre 2017
5ème journée : 2 octobre 2017
6ème journée : 6 novembre 2017
Depuis qu’il a quitté le FC Nantes pour Genoa en Italie, Issa Cissokho a perdu du temps de jeu. Prêté à Bari, un club de Serie B, le natif de Blois n’a pas su faire son trou, non plus. À 31 ans, le latéral droit veut donner un nouvel élan à sa carrière afin de participer avec le Sénégal à la CAN-2017 pour laquelle il voit les Lions franchir le cap du premier tour.
Issa, et si on parlait de l’euro 2016 ?
Je suis très bien l’euro. même si je suis en vacances, je reste scotché devant mon poste téléviseur pour suivre les rencontres. je trouve que c’est un très bel euro avec une bonne organisation. malgré quelques échauffourées, tout se passe super bien.
Quelle appréciation faites-vous du niveau du jeu ?
Le niveau est assez correct. mais, il faut reconnaître que l’équipe de France joue un peu en dessous de son niveau. Ils ont des joueurs talentueux, malheureusement ils n’ont pas encore joué sur leurs vraies valeurs. C’est un groupe assez homogène avec des remplaçants de valeur qui peuvent effectivement être de potentiels titulaires. La France est souvent assez compacte dans son jeu et j’espère qu’au fil des rencontres, les Bleus vont relever le niveau de leur jeu afin de remporter cet euro en France. La victoire finale reste importante aux yeux des français qui ont envie de faire une très belle fête.
Quel est votre favori dans la compétition ?
Ce n’est pas facile de dégager une équipe favorite aujourd’hui. L’Allemagne et l’Espagne semblent se dégager. je pense aussi que la Croatie a son mot à dire dans cette compétition, tout comme le pays de Galles. Toutes les équipes sont engagées avec de très bons joueurs qui savent répondre présents. après, moi, j’ai mon petit favori : la France.
Nourrissez-vous des regrets de ne pas voir votre petit frère Aly Cissokho prendre part à cet euro ?
Bien sûr que ça me fait mal. C’est normal de regretter l’absence d’Aly dans l’équipe de France. Il n’en était pas loin du tout. j’aurais vécu cette compétition de plus près. mais, ce n’est pas grave. Il ne se décourage pas, parce que c’est Dieu qui en a décidé ainsi. maintenant, à lui de continuer le travail pour revenir dans cette équipe. Il en a la possibilité et j’espère qu’il aura les armes pour revenir chez les Bleus.
Suivez-vous l’évolution de l’équipe nationale ?
Je continue de suivre cette équipe du Sénégal comme d’habitude. j’étais dans le groupe comme vous le savez. mais, nous sommes dans un métier où il y a des hauts et des bas. Il y a eu des moments difficiles pour moi, c’est pourquoi je ne suis plus revenu en sélection depuis quelque temps. mais, je ne me décourage pas. je continue à travailler parce que la roue tourne assez vite. L’équipe du Sénégal fait partie de ma vie et sans vous cacher quoi que ce soit, je dois continuer à bosser davantage pour aspirer un jour à un retour.
Êtes-vous toujours sélectionnable ?
Je fais bien partie du groupe, même si j’ai connu une petite absence. malgré tout, je continue à suivre les sorties du Sénégal. j’espère que je pourrais enchaîner de très bons matchs dans ma prochaine équipe pour prétendre revenir en sélection. je ne connais pas encore ma future destination. on verra d’ici la fin du mercato estival. mais ce qui est sûr, je dois me battre sans répit pour revenir en sélection.
Ce vendredi, la caf en collaboration avec la fifa procédera au tirage au sort des éliminatoires du Mondial 2018. quelles sont les équipes que le Sénégal doit éviter ?
Je ne pense pas qu’il y a des équipes à éviter. aujourd’hui, pour aspirer à une compétition aussi sérieuse qu’une Coupe du monde, il faut battre tous les adversaires. Le Sénégal fait déjà partie des grosses équipes africaines. et comme je le dis, il va falloir battre tout le monde pour se qualifier. aujourd’hui, on fait partie des prétendants à cette qualification et ce sont les autres équipes qui doivent nous craindre.
Le Sénégal a-t-il les moyens de se qualifier au prochain Mondial ?
Nous avons effectivement le potentiel, les moyens humains et matériels. nous avons aussi des joueurs de haut niveau. Depuis qu’aliou Cissé est là, le Sénégal brille. La preuve, on n’a perdu aucun match durant les éliminatoires de la Can-2017. C’est une preuve suffisante pour dire que le Sénégal est dans la bonne voie et qu’il a des arguments pour franchir le cap du premier tour de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Franchement, il y a eu un renouveau depuis l’installation de Cissé. Il s’est passé quelque chose de positif dans le groupe. je ne vois pas pourquoi aujourd’hui on serait sceptique quant à la qualification. moi, je crois en cette équipe parce qu’elle a les moyens d’aller jusqu’au bout.
Espérez-vous jouer la prochaine coupe d’Afrique des Nations ?
Ecoutez, il y a des joueurs qui peuvent potentiellement jouer à droite. Il y a Zargo Touré, Ibrahima Mbaye, Issa Cissokho, Lamine Gassama. Il peut y avoir d’autres joueurs comme Diawandou Diagne, et d’autres. Comme je le dis, l’équipe du Sénégal n’est pas sevré sur les côtés. À nous d’êtres bons pour être sélectionnés et prétendre à une place de titulaire dans l’équipe. on est avant tout une équipe et on doit se remuer pour défendre les couleurs de notre pays pour rendre heureux notre public qui ne cesse de nous suivre partout.
Donc, vous vivez bien cette concurrence dans l’équipe…
Bien sûr que je la vis bien, parce qu’on défend la même cause. Cette concurrence est saine. on doit avoir un sentiment positif par rapport au choix du coach. Il est là pour juger et choisir les meilleurs. À moi d’être le plus performant pour être à la place qu’il faut. même si je ne suis pas dans le groupe, je dois mettre dans les meilleures conditions les joueurs qui sont choisis à ma place. C’est ça la vie. parce qu’on doit tous rendre service au Sénégal pour qu’il gagne ses matchs.
Regrettez-vous d’avoir quitté le Fc Nantes, ce club qui vous a permis de découvrir le haut niveau ?
Non, du tout. Dans la vie, il ne faut pas avoir de regret. Il faut tout prendre avec un bon coeur et une belle philosophie. C’est Dieu qui trace notre destin. au contraire, moi je suis très content d’avoir fait ce choix en quittant le FC Nantes. Si tous les voeux des footballeurs étaient exhaussés, on serait tous au real madrid ou au FC Barcelone.
Allez-vous revenir en France pour donner un nouvel élan à votre carrière ?
Ça dépend. en football, il ne faut jamais dire jamais. pour l’instant, j’ai un contrat de deux ans qui court au Genoa. on verra la suite. en tout cas, moi j’aimerais continuer à m’épanouir.
Et si on parlait de Bari, le club où vous avez été prêté la saison dernière ?
Franchement, je ne veux pas parler de Bari. je pense qu’il n’est pas d’actualité. on aura largement le temps d’évoquer tout cela. mais pour l’instant, vous comprendrez que je n’ai pas envie d’en parler.
KSC LOKEREN (D1 BELGIQUE) : Joher Rassoul, même style que Kouyaté
Défenseur ou médian axial, JoherKhadim Rassoul (20 ans) est un jeune joueur évoluant dans le club belge de KSC Lokeren. Arrivé la saison dernière au club, il commence à prendre ses repères dans le club Waeslandien avec lequel il a disputé 13 matchs de Jupiler League belge (9 fois comme titulaire).
Très technique et athlétique, la physionomie et le style de jeu de joher Khadim Rassoul (1m90 pour 79 kg) rappellent étrangement Cheikhou Kouyaté, qui a également fait ses débuts en Belgique avec Anderlecht avant de rejoindre la premier League où il évolue désormais sous les couleurs de West Ham. Ironie du sort, Joher Khadim Rassoul a passé un test en réserve d’Anderlecht, avant de signer un contrat de trois ans l’été dernier avec Lokeren KSC.
Polyvalent, le jeune Joher Khadim Rassoul est capable d’évoluer en «box-to-box» à l’anglaise, tout comme défenseur axial. Comme tout jeune footballeur ambitieux, le rêve de Khadim Rassoul (20 ans) est d’évoluer un jour dans un grand championnat et au sein d’un club huppé. L’équipe nationale du Sénégal demeure sa priorité, mais il ne va pas brûler les étapes et compte redoubler d’efforts.
Cette saison, joher Khadim Rassoul a disputé 13 matchs de jupiler pro League avec KSC Lokeren (9 fois titulaire) et inscrit 1 but lors des play-off II.
Un atelier de partage sur le fonds de promotion de l’industrie cinématographique de audiovisuelle FOPICA s’est tenu hier, mercredi, au centre culturel régional de Diourbel, le directeur de la cinématographie au Ministère de la Culture et de la communication, Ives Dias Administrateur des crédits du fonds de promotion de l’industrie cinématographie et audio visuelle estime que la formation constitue la priorité des priorités des acteurs culturels de Diourbel.
Une rencontre de partage sur le fonds de promotion de l’industrie cinématographique de audiovisuelle FOPICA a réuni l’ensemble des acteurs culturels de Diourbel, le directeur de la cinématographie au Ministère de la Culture et de la communication, Ives Dias Administrateur des crédits du fonds de promotion de l’industrie cinématographie et audio visuelle explique : «notre présence est motivée par le fait que beaucoup de régions sont laissées en rade par rapport aux informations liées au fonds Et Monsieur le ministre de la culture et de la communication, Mbagnick Ndiaye, par ailleurs, Président du comité de gestion du fonds, nous a donné des instructions de parcourir l’ensemble des régions du Senegal pour informer les acteurs ,les professionnels du secteur audio visuelle par rapport à ce fonds, mais surtout à l’appel à projet qui sera consacré à la production, à la distribution ,à l’exploitation, mais aussi à la formation. Ce qui est recherché est que les professionnels des régions puissent participer a ces appels à projets dans l’une des filières qui ont été proposées pour 2016, éviter que Dakar se taille la part du lion».
Et de poursuivre : «les personnes qui sont éligibles sont les professionnels du cinéma, notamment les entreprises dédiées à la production, les opérateurs économiques qui aussi ont un pied sur l’exploitation cinématographique et audiovisuelle, tous les promoteurs des salles, de cinéma, d’espaces à la promotion du cinéma qui sont favorisés En ce qui concerne la formation, ce sont des groupes de personnes qui peuvent postuler à ces projets , Nous optons pour la diversité les genres que le FORPICA finance sont basés sur la diversité de sa culture ,l’autre aspect est la valorisation de notre patrimoine et du capital humain, a-t-il martelé. «Il faut produire des films que les Sénégalais reconnaîtront, arrêter la suprématie des images du Nord au détriment de nos propres productions » La date limite des projets de production est fixée au 1 juillet prochain. Pour ceux qui ne pourront déposer dans les projets de production, il y a l’alternative, c’est-à-dire la formation. La priorité des priorités est la formation des acteurs
En réaction à la décision des Etats Unis d’Amérique de rapatrier 20 ressortissants sénégalais Horizon sans frontière (FSF) dénonce la «faiblesse» de l’Etat face à ce qu’il qualifie «d’instrumentalisation politique de l’immigration». L’immigration étant devenue un enjeu électoral, des vols remplis de sénégalais qu’on accusera de tous les maux seront déversés dans notre pays, prévient l’Ong.
«L’on nous parle d’un vol commercial à la place d’un vol charter pour rapatrier les sénégalais: qu’est-ce que cela change ? On aurait souhaité, un refus total des autorités sénégalaises et non ce genre d’arguments…». C’est Horizon sans frontière (HSF) qui continue ainsi de dénoncer, à travers un communiqué en date d’hier, mercredi 22 juin 2016, la «faiblesse» des autorités sénégalaises face à la mesure de renvoie dans leur pas d’origine de 20 Sénégalais en situation irrégulière aux Etats Unis d’Amérique (USA).
En effet, dans sa livraison d’hier, le journal Le Quotidien annonçaient que «l’arrivée des Sénégalais, qui était prévue ce matin à 3h (hier mercredi 22 juin, ndlr), a été retardée de quelques heures après que Dakar a refusé qu’ils soient rapatriés à bord d’un avion charter. Washington, aurait accédé à cette demande». Pour l‘organisation internationale de migrants HSF, convaincu que le vol commercial ou charter ne change rien dans cette mesure, l’immigration est «enjeu électoral aux USA».
C’est pourquoi son président Boubacar Sèye prévient les autorités sénégalaises. «Et si toutefois l’Etat du Sénégal continue d’afficher sa faiblesse, des vols remplis de sénégalais qu’on accusera de tous les maux seront déversés au Sénégal car l’immigration est devenue un enjeu électoral (voire la campagne Donald Trump). HSF regrette encore cette instrumentalisation politique de l’immigration qui est un fait social et exhorte le président de la République à une meilleure prise en charge des Sénégalais de l’extérieur».
Pour HSF, «quand un Etat manque de vision et de stratégies, ses citoyens se trouvent en danger et sans protection». Or, rappelle la source, selon les règles des migrations internationales, «on ne peut refouler sans accord ou l’avis du pays d’origine. HSF continue de s’indigner de cette situation, réclame des explications crédibles et l’ouverture d’une information judiciaire sur cette affaire».
Et l’Ong de réitérer «sa position de principe et de fermeté sur ces rapatriements abusifs et violations de droits de migrants qu’elles qu’en soient les raisons et les chefs d’accusations. Nous avons toujours dénoncé le vide juridique qui donne toute la souveraineté aux pays d’accueil qui dictent leurs lois, ce qui expliquerait cette série inédite de rapatriements de migrants Sénégalais des USA».
Selon Le Quotidien, en plus des 20 Sénégalais dont l’expulsion des Etats-Unis est déjà actée, une deuxième vague de 40 autres de compatriotes frappés par la mesure, devrait arriver à Dakar dans les prochains jours. Dans un communiqué en date de samedi 18 juin dernier, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informait que «Quatre-vingts (80) ressortissants ouest-africains qui seraient en séjour illégal aux Etats-Unis d’Amérique, dont vingt (20) ressortissants Sénégalais, feraient l’objet d’un rapatriement dans leur pays respectif à compter du 22 juin 2016».