Dakar, 22 juin (APS) - La reddition des comptes constitue un principe de bonne gouvernance qui guide l'action du président Macky Sall qui n'entend point s'écarter de cette ligne directrice, selon le Secrétariat exécutif national de l'Alliance pour la République (APR).
Cette déclaration publiée dans un communiqué rendu public ce mercredi intervient alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel abandon de la traque des biens dits mal acquis dans le sillage de la libération annoncée de Karim Wade.
Le SEN de l'APR "rappelle aux Sénégalaises et Sénégalais que la reddition des comptes, constitue un principe de bonne gouvernance qui guide l'action de tous les jours du président Macky Sall qui n'entend point s'écarter de cette ligne directrice".
Le SEN, qui s'est réuni mardi, souligne que ce principe de bonne gouvernance "vaut aujourd'hui à notre pays, un arsenal juridique dont l'efficacité n'est plus à démontrer et des places d'honneur dans les différents classements qui mesurent les progrès accomplis par les différentes nations du monde en matière de bonne gouvernance et de transparence".
Le Secrétariat exécutif national a salué la "détermination" du chef de l'État à "renforcer l'État de droit et à promouvoir la bonne gouvernance, à travers notamment, la transparence dans la gestion des deniers publics, la reddition des comptes, et la lutte contre l'impunité".
Pour l'instance dirigeante de l'APR, "la création de l'OFNAC, la réactivation réussie de la CREI, les condamnations de personnes reconnues coupables d'enrichissement illicite, les saisies opérées par la justice et celles en cours, sont une victoire symbolique de la lutte contre l'impunité".
Elle soutient que ce combat "est à poursuivre avec toujours la même fermeté, la même détermination et dans le respect des principes régaliens qui gouvernent l'État de droit".
Le Secrétariat exécutif de l'APR "renouvelle ses encouragements au président Macky Sall pour la constance de son engagement irréversible pour la lutte contre la prévarication des biens publics (…)".
Le SEN "fustige avec la plus grande fermeté, les tentatives visant à discréditer, au mépris de toute objectivité, son action à la tête de l'État en matière de promotion de la bonne gouvernance, ou qui voudraient faire croire de façon insidieuse, que le président de la République aurait abandonné son combat pour l'éthique et les valeurs".
Formé à l'Olympique de Marseille, Ibou Sy n'a pu y faire son trou. Considéré par certains comme un "bad-boy", l'enfant de Rebeuss rejette ce cliché. Parlant de la sélection nationale, le portier de Lorient clame qu'il a les capacités pour faire mieux que Tony Sylva dans la cage des Lions.
Ibou, êtes-vous satisfait de votre saison à Lorient ?
Depuis que je suis à Lorient, tout se passe super bien pour moi. C'est vrai qu'après la Coupe du monde des u20, j'ai régulièrement gardé les buts de l'équipe en CFA. J'ai repris les entraînements avec l'effectif pro. Malheureusement, ça ne s'est pas bien passé parce que je n'ai joué que six mois sur neuf. J'étais blessé aux épaules. Je n'ai disputé que onze matchs contrairement à l'année dernière où j'avais pris part à plus de rencontres.
La concurrence ne risque-t-elle pas de freiner vos allures ?
Avec ma blessure, ma situation était plus que compliquée. Je ne ferai pas la fine bouche parce que le portier de Lorient, Lecomte, est très bon. Il est jeune, il a l'avenir devant lui. C'est évident qu'il reste au poste. Moi, le temps ne m'a pas permis de travailler comme il faut pour aspirer à une quelconque place. J'étais, comme je l'ai dit, éloigné des pelouses par une blessure. Cela m'a pénalisé.
Le regard porté sur vous a-t-il changé après le Mondial u20 ?
Le regard de ceux qui ne me connaissaient pas avait effectivement changé. Mais celui de mes amis, des gens du quartier non. Rien n'a changé chez eux parce qu'ils me connaissent, ils savent ce dont je suis capable. Maintenant, j'espère que je retrouverai mon vrai niveau parce que quand je suis rentré de la sélection après le Mondial, j'ai perdu toutes mes sensations à cause des blessures.
Votre départ de l'OM n'a-t-il pas laissé un goût d'inachevé chez vous ?
Vous savez, ma situation à Marseille était plus que compliquée. Avant l'arrivée de Bruce Samba, la doublure de Mandanda, c'est moi qui étais désigné. Mais, avec l'arrivée du nouveau directeur technique du centre de formation, Thomas Fernandez, tout a été chamboulé. il a voulu faire son équipe avec les u19 qui étaient en CFA. il y avait un gardien international français et moi. Lui, il ne voulait rien comprendre, il a tout de suite jeté son dévolu sur ce dernier. C'est comme ça que je suis retourné au centre et que Bruce Samba était arrivé.
Et c'est à partir de là que vous avez "disjoncté" ?
Oui partant de là, j'ai commencé à faire des "conneries" parce que je ne voulais pas me laisser faire. Je ne peux pas comprendre qu'on favorise un gardien dont j'ai pris la place en u19. Même quand j'étais en pro, ils ont fait venir le même gardien. Là-bas aussi je suis passé devant lui. Au fur et à mesure qu'on avançait, les choses se sont compliquées pour moi. Je voulais savoir pourquoi ce dernier passait devant moi. Mais, je n'ai reçu aucune explication. Je voulais coûte que coûte jouer parce que j'étais dans mon club préféré. Malheureusement, ils me l'ont brisé.
Ce fameux tweet que vous avez fait en son temps n'a pas-t-il pas précipité votre départ ?
Non je ne pense pas. Ce tweet là, je l'avais fait parce que j'étais dégoûté. C'était la veille d'un match contre l'Olympique Lyonnais. Je devais être dans le groupe. Je m'échauffais avec Joe Barton. Mais avant que l'on finisse l'entraînement, j'ai vu le préparateur des gardiens discuter avec un concurrent, Julien Fabri. Je n'ai pas voulu les gêner, je me suis mis à l'écart. Après quelques minutes de discussion, le coach a commencé à râler, un vrai coup de gueule. J'ai à mon tour râlé. J'étais complètement braqué.
Quitter un club mythique comme l'Olympique de Marseille doit forcément être un coup dur pour vous, non ?
Non pas du tout. Au contraire, ce départ de Marseille a été une expérience pour moi. demain, si je dois y retourner, j'irai sans problème. Le football va vite. On va dire qu'à Marseille, j'ai commencé le football mais à Lorient, j'ai connu les bases du football.
A Marseille, on parle beaucoup de vos relations avec Mandanda…
J'ai d'excellentes relations avec Steve Mandanda. On se parle souvent au téléphone ou bien on est sur snapchat. C'est un grand frère pour moi et je profite de l'occasion pour lui souhaiter une bonne chance à
l'Euro 2016.
Quel objectif vous êtes vous fixé pour le futur ?
Pour moi, le plus important, c'est de jouer. Je ne dois pas attendre un an ou deux ans de plus sinon ma situation va se compliquer davantage. Même si je suis jeune, je suis arrivé à un stade où il faut que je commence à jouer. Je veux vraiment faire mon trou et montrer de quoi je suis capable.
Ça sera difficile de jouer à Lorient, vous songez donc à partir ?
Pas forcément. Le niveau du CFA est plus relevé que celui du championnat sénégalais. Sans faire la grosse tête, je pense que je dois jouer parce que j'en suis capable. Si j'ai la chance de rester à Lorient et de jouer, je le ferai. Si j'ai une bonne proposition en Ligue 2 dans un club où je jouerai, je n'hésiterais pas. C'est maintenant que je dois mettre le paquet pour jouer.
Terminer 4ème du dernier Mondial des u20 ne vous a-t-il pas monté la tête ?
Je ne suis pas du genre. Je suis bien entouré par ma famille et je travaille avec de bonnes personnes. Je ne suis pas du genre à attraper la grosse tête. Maintenant, ceux qui ne me connaissent pas peuvent se permettre de me juger de façon négative. Mais, c'est ça aussi la vie.
A l'OM on vous a étiqueté "bad boy"…
(Il coupe). Je ne suis pas un "bad boy". Je sais simplement ce que je veux. À Marseille, les gens confondent un joueur de caractère et un "bad boy". Chaque joueur a son caractère. dites-moi, quel est ce joueur qui va se laisser piétiner ? Je m'énervais parce que les dirigeants marseillais n'avaient aucun argument sportif pour me faire sortir de l'équipe.
N'est-il pas temps pour vous d'intégrer l'équipe nationale a du Sénégal ?
(Éclats de rires). Le jour où ça doit arriver, je serai là. il y a de bons gardiens qui sont déjà sur place. Parfois, il m'arrive d'entendre les gens dire que le Sénégal a des problèmes de gardiens. En tout cas, ceux qui sont convoqués par le coach son bons. Mais, le jour où j'intégrerai cette équipe du Sénégal, on ne parlera plus de problème de gardien. Les gens disent aussi que depuis le départ de Tony Mario Sylva, le Sénégal n'a pas un gardien de sa classe. Moi, je vous dis que je ferai mieux que Tony. Mentionnez cela. Je serai le meilleur gardien d'Afrique parce que pour moi le Sénégal est très petit même si je suis fier d'être Sénégalais. La plupart des footballeurs sénégalais ont la capacité de devenir les meilleurs d'Afrique, mais il faut le montrer sur le terrain.
Après la Coupe du monde avez vous espéré un coup de fil d'Aliou Cissé ?
Je n'ai jamais eu Aliou Cissé au téléphone. Je reste dans mon coin et je travaille comme d'habitude. Comme je le dis si je dois venir, c'est parce que j'aurai fait de bonnes prestations en club.
Quel regard jetez-vous sur les gardiens de but sénégalais ?
Je l'ai dit tantôt : nos gardiens sont bons. Abdoulaye Diallo, même s'il ne joue pas régulièrement à Rennes, reste très bon. Quand j'étais à Marseille, je me suis une fois entraîné avec Khadim Ndiaye. il n'est pas mal non plus. Maintenant, parmi les gardiens locaux, je ne connais que Khadim Thioub. il jouait à Khandalou (équipe du Navétane), quand j'étais encore plus jeune.
Quel est votre plus grand rêve de footballeur ?
Être le plus grand gardien d'Afrique. devenir titulaire indiscutable de l'équipe nationale du Sénégal et gagner une coupe d'Afrique avec mon pays. Je veux aussi aller au Mondial avec le Sénégal et devenir le plus grand gardien du monde. En club aussi, j'aimerais gagner beaucoup de trophées avec n'importe quel club où je jouerais.
Décidément l'épopée des Lions au Mondial 2002 est gravée dans la mémoire collective des Sénégalais. Interrogée sur le souvenir en football qui l'a marquée, Mme Fatma Samoura a indiqué la victoire contre la France.
Première femme et première non-Européenne nommée au poste de secrétaire générale de la FiFA lors du 66ème Congrès, Mme Fatma Samoura a officiellement pris fonction au siège de l'instance mondiale du football à Zurich.
Entre ses premières réunions de travail avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, et les membres du personnel, la diplomate sénégalaise s'est prêtée aux questions de FIFA.com qui lui a, entre autres, demandé quel était son plus beau souvenir de football.
"Ah, je crois que ma réponse va décevoir beaucoup de Français. En tant que Sénégalaise, je conserve un souvenir ému de la victoire du Sénégal sur la France (1-0), en ouverture de la Coupe du monde 2002. C'était la première fois que notre équipe nationale prenait part à cette compétition et nous venions de battre les champions du monde en titre. Pour mes concitoyens, gagner ce match, c'était un peu devenir champions du monde à notre tour. Cette équipe était un symbole fort, le football sénégalais et le peuple sénégalais en gardent de très bons souvenirs", a répondu Mme Samoura.
La prochaine libération de Karim Wade, ou plutôt les conditions de celle-ci, continuent de soulever des vagues. Hier, en marge de la diffusion d’un documentaire consacré aux événements du 23 juin 2011, Me Boucounta Diallo a dit sa réprobation pour une grâce présidentielle.
Selon l’argumentaire de l’avocat, accorder la grâce à l’ex-ministre d’Etat, c’est aller à l’encontre des principes de la politique criminelle qui a jusque-là exclu de la grâce les personnes coupables de délits économiques.
Il s’agit du détournement de deniers publics, de l’escroquerie portant sur des deniers publics, de l’enrichissement illicite et des délits douaniers. ‘’Chaque fois qu’il s’est agi d’accorder la grâce, à la veille de la fête de l’Indépendance, vous ne verrez jamais sur la liste l’inscription de personnes ayant commis des délits économiques, parce que notre politique criminelle ne permettait pas à ce que les personnes ayant commis des délits économiques puissent en bénéficier’’, relève Me Diallo.
Et d’ajouter avec insistance : ‘’C’était hors de question, car il s’agit de questions sensibles touchant les deniers publics.’’ Cependant, il reconnaît que c’est un privilège accordé par notre Constitution au président de la République. Toutefois, la robe estime que le Chef de l’Etat ne doit pas en abuser et surtout éviter de faire une politique du deux poids deux mesures.
‘’Il faut éviter de pratiquer une grâce sélective qui permet à une catégorie de personnes bénéficiant aujourd’hui d’appuis et de soutiens solides, de pouvoir perturber la marche normale de cette pratique de politique criminelle dans notre pays, depuis l’indépendance’’, martèle-t-il.
Avant d’insister : ‘’Je ne vois pas d’inquiétude à ce que Mademba ou Massamba en bénéficie. Mais si la grâce doit être appliquée, de façon sélective et osée par rapport à une catégorie de personnes capables de bousculer ce que nous avons connu jusqu’ici, donc je dis non. Car, nous ne devons pas sacrifier des principes, au nom de la défense d’individualités ou de personnes dont la réalité politique recommande qu’elle puisse être graciée’’.
Finaliste malheureux de l’Europa League 2015, FK Dniepr de Papa Samba Guèye a composté son billet pour la prochaine édition. Il ne devrait pas être le seul Sénégalais, car Mladá Boleslav de Gaston Mendy et NK Maribor de Welle Ndiaye sont aussi qualifiés dans leurs championnats respectifs Relégué en fin de saison dernière en 2ème division serbe, Napredak avec Mame Ibrahima Ndiaye a été sacré champion
Ukraine : Papa Guèye en Europa League
Avec FK dniepr dniepropetrovsk, Papa Samba Guèye disputera l’Europa League la saison prochaine. désormais habitué au grand rendez-vous européen, Dniepr a terminé cette saison à la 3ème place de la Premier League ukrainienne avec 53 points, derrière Shakhtar Donetsk (2ème , 63 pts) et le dynamo Kiev (1er , 70 pts). L’une des pièces maîtresses de la charnière centrale de cette formation, le défenseur international sénégalais Papa Guèye a disputé 22 rencontres de championnat.
Rép. Tchèque : Dame et Fall assurent le maintien
En finissant à la 4ème place du classement du championnat tchèque avec 57 points, Mladá Boleslav de Gaston Mendy, a décroché son billet pour la prochaine Europa League. En difficulté pour se faire une place au soleil, le milieu de terrain sénégalais n’a disputé aucune rencontre cette saison dans ce championnat Zbrojovka Brno de Lamine Fall (23 ans) assure son maintien, en terminant à la 6ème place avec 47 points. Zlín (13ème , 30 pts) de dame Diop s’est également maintenu. L’attaquant sénégalais n’a disputé que 7 matchs (4 fois titulaire) cette saison dans ce championnat pour 1 but marqué.
Pologne : Dialiba qualifié pour les play-offs
Après les 30 journées de la saison régulière dans l’élite polonaise, Cracovia Kraków (5ème , 45 pts) de Boubacar Dialiba Diabang a terminé à la 5ème place du classement, synonyme des play-offs, pour le titre de champion et l’Europe (Ligue des champions ou Europa League). Milieu de terrain international sénégalais de 27 ans, Dialiba Diabang a disputé 17 rencontres (3 fois comme titulaire) et inscrit 2 buts. Son compatriote El Hadj Papa Djibril Diaw (21 ans) jouera le play-off ii avec Korona Kielce (10ème , 37 pts), dès ce mercredi, pour s’assurer son maintien dans ce championnat la saison prochaine. Ancien joueur de Jeanne d’Arc, Yeggo et Port, il a disputé 12 rencontres.
Slovaquie : Pape Macou monte en puissance
Le milieu de terrain sénégalais Pape Macou Sarr (24 ans) a connu une très belle saison, pour sa deuxième année en Super Liga avec dAC 1904 dunajská Streda. En 30 matchs (27 fois titulaire), le natif de Thiès a inscrit 4 buts et son club a terminé à la 7ème place du classe- ment avec 43 points, après les 33 journées. C’est sa meilleure saison depuis son arrivée en Slovaquie la saison dernière, en provenance du club français d’Angers SCO.
Slovénie : Welle Ndiaye pour l’Europe
Vice-champion de Slovénie, NK Maribor de Pape Welle Ndiaye disputera les préliminaires de l’Europa League la saison prochaine. Victime de blessure et de la concurrence, le milieu de terrain international de 26 ans n’a joué aucun match de championnat. Vivement la nouvelle saison pour se refaire une santé.
Serbie : ibrahima Ndiaye champion de la D2
Relégué en fin de saison dernière en 2ème division, Napredak avec Mame Ibrahima Ndiaye a été sacré champion. En plus de ce titre, la formation de Krusevac retrouvera en début de la prochaine saison la Super Ligue turque. L’attaquant sénégalais de 22 ans a effectué une très belle saison dans l’ensemble. il a inscrit 10 buts en 23 matchs cette saison dans ce championnat
Papy Djilobodji pourrait prolonger son séjour en Allemagne. Le Werder Brême souhaite, en effet, transférer le défenseur international qu’il avait acquis en prêt en janvier dernier.
Le défenseur central des Lions pourrait ne pas retourner à Chelsea. Mis à l’écart par l’ancien coach du club, José Mourinho, l’ancien Nantais ne serait pas, non plus, dans les plans du futur coach des Blues, Antonio Conte. Cela tombe bien puisque le Werder Brême à qui il a été prêté en janvier dernier souhaite le transférer définitivement.
Selon Kicker, les dirigeants du club allemand ont officiellement demandé à Chelsea de leur vendre le Kaolackois. Frank Baumann, le directeur sportif du club, aurait, en effet, ouvert des négociations avec ses homologues anglais, affirme la même source. «Nous sommes entrés en contact. Nous voulons des choses concrètes. Cependant, Il n’y a rien», a confié le dirigeant du Werder au journal allemand.
Auteur de 14 matchs avec le Werder la saison dernière, Papy Djilobodji avait inscrit 2 buts, dont un très important lors du dernier match de la saison, permettant au club de se maintenir en Bundesliga. Mais le Werder devrait surveiller ses arrières, puisque le Spartak Moscou serait aux aguets dans ce dossier, toujours selon Kicker.
«ENTRE SE QUALIFIER ET FAIRE UNE BONNE CAN, IL Y A UN FOSSE»
Depuis 2006 en Égypte, le Sénégal n’a plus franchi le premier tour d’une CAN. Selon Abdoulaye Sow vice-président de la FSF, toutes les dispositions seront prises pour une bonne CAN 2017 au Gabon
«Notre équipe nationale s’est qualifiée avant même que le championnat de poule ne se ter- mine. On peut dire que c’est une très bonne chose. C’est d’abord une victoire de la bonne préparation, de l’organisation et de la maturité. il n’y a eu aucun couac durant tout le processus qui a mené à cette qualification. Main- tenant, entre se qualifier et jouer une bonne coupe d’Afrique il y a tout un fossé.
La fédération va prendre certaines décisions : d’abord pour la gestion des éliminatoires de la Coupe du monde qui va démarrer en octobre. Nous jouerons deux matchs en octobre et en novembre, ce qui nous per- mettra de nous préparer pour la coupe d’Afrique. En relation avec l’état du Sénégal nous prendrons toutes les dispositions pour que cette coupe d’Afrique se passe bien mieux que celles que nous avons connues en 2012 et 2015. Nous avons une bonne équipe et un encadrement de qualité et nous avons des autorités qui ont la volonté de mettre les moyens. Maintenant, il faut savoir rationnaliser ses moyens et s’organiser pour que le peuple sénégalais ne soit pas déçu»
Abdoulaye Diallo pourrait ne pas profiter d’un probable départ de Benoît Costil à Marseille. Le club rennais envisage en effet de faire venir en Bretagne le gardien international espoir français de Monaco, Paul Nardi en prêt.
Tony Sylva avait pourtant pré- venu lors du dernier regroupe- ment des Lions. Abdoulaye diallo pourrait bien perdre sa place de gardien titulaire en équipe nationale s’il n’arrive pas à s’imposer dans son club de Rennes. Mais alors que l’espoir était permis pour le Sénégalais de quitter le banc avec le départ annoncé de l’actuel titulaire, Benoît Costil à Mar- seille pour remplacer Steve Mandanda, les choses pourraient se gâcher pour le portier des Lions. Et pour cause, Ouest-France annonce que l’AS Monaco et le Stade Rennais sont tombés d’accord pour le prêt du gardien Paul Nardi, formé à Nancy, et apparu à deux reprises cette saison en Ligue 1 avec le club monégasque. une arrivée qui pourrait ne plus garantir la place de numéro 1 à Abdoulaye Diallo en cas de départ de Costil, comme l’avait assuré l’ex coach rennais, Philippe Montanier.
Abdoulaye Diallo avait pourtant enchaîné avec brio 7 matchs en championnat la saison écoulée lors de la blessure de Costil, avant de retourner sur le banc avec le retour du 3ème gardien des Bleus. Prolongé jusqu’en 2019 par Rennes la saison écoulée, l’avenir s’annonce donc plus que jamais sombre pour le gardien international sénégalais de Rennes. Surtout avec l’arrivée de Christian Gourcuff sur le banc des Bretons la saison prochaine.
LA CDP A TRAITE 51 DOSSIERS ET NOTE PLUSIEURS MANQUEMENTS A LA LEGISLATION
PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES AU PREMIER TRIMESTRE 2016
La Commission de protection des données personnelles (Cdp), dans son bilan du premier trimestre 2016, a révélé qu’elle a traité 51 dossiers, dont 28 déclarations et 23 demandes d’autorisation. La Cdp a aussi noté des cas d’atteinte à la vie privée. C’est ainsi qu’une mise en demeure a été prononcée contre la société ABDxMEDIA pour manquements à la législation sur la protection des données personnelles.
Dans le cadre de sa mission, la Commission de protection des données personnelles (Cdp) a reçu, au cours de ce premier trimestre de l’année 2016, 26 structures qui sont venues s’imprégner de la législation sur les données personnelles et connaître leurs obligations déclaratives. La Commission a traité 51 dossiers dont 28 déclarations et 23 demandes d’autorisation portant, entre autres, sur la vidéosurveillance, les bases de données clients, les bases de données du personnel, les jeux Sms, les sites Internet, la biométrie, le Cloud, les plateformes de transfert d’argent. A l’issue des 04 sessions plénières tenues à la Cdp, 26 récépissés de déclaration et 16 autorisations ont été émis. Au titre des signalements et des plaintes, la Cdp a enregistré trois Sms de prospection sans autorisation et un déploiement de vidéosurveillance sans information préalable. Ces cas d’atteinte à la vie privée ont donné lieu à des demandes d’explications qui ont abouti à des déclarations et régularisations devant la Cdp. Par ailleurs, la Cdp a prononcé une mise en demeure à la société ABDXMEDIA pour manquements à la législation sur la protection des données personnelles
DES DEMANDES D’EXPLICATIONS
Au chapitre des observations, à la lumière de l’instruction des dossiers traités, il a été relevé par la Cdp différents manquements à la législation. Parmi les irrégularités, il y a la collecte déloyale des données personnelles à partir de recherches d’adresses sur des pages web et réseaux sociaux, l’absence d’information préalable des personnes concernées par la collecte de leurs données personnelles et de la finalité de ladite collecte ; l’envoi de courriers électroniques de prospection commerciale sans le consentement des personnes concernées ; l’utilisation d’une base de données non déclarée à des fins de prospection ; la durée inexacte de conservation des données traitées ; l’installation d’une caméra dans une cuisine d’un restaurant ; le déploiement d’un système de vidéosurveillance non déclaré ; la publication de photo dans un réseau social sans le consentement de la personne concernée ; L’absence d’un engagement de confidentialité du sous-traitant vis-à-vis du responsable de traitement.
Pour mettre fin à ces irrégularités, la Cdp a formulé plusieurs recommandations. Elle demande de ne pas installer de caméras de surveillance sur un poste de travail et dans des lieux privés. Il faut demander le consentement des personnes et les informer préalablement à la collecte de leurs données personnelles sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo), sur des pages web à des fins de prospection commerciale. La Cdp recommande aussi de mettre à la disposition des prospects un canal de désinscription simple et gratuit à toute campagne de prospection. Elle exige de déclarer préalablement toute base de données destinée à la prospection directe et se conformer à la délibération n°2014-20 du 30 mai 2014 sur les conditions de la prospection directe publiée sur le site Internet de la Cdp, définir une durée limitée de conservation des données traitées, signer un engagement de confidentialité avec les sous-traitants, déclarer tout système de vidéosurveillance avant son déploiement.
«DE 23% EN 1960, ELLE PASSE A 43% EN 2013 ET DEVAIT S’ETABLIR A 60% A L’HORIZON 2030»
AUGMENTATION FULGURANTE DE LA POPULATION CITADINE AU SENEGAL
Pour relever les défis du développement urbain et répondre aux besoins d’une population en plein essor, le Gouvernement doit corriger le déséquilibre à tout point de vue entre Dakar et les villes secondaires. C’est du moins une recommandation de la Banque mondiale, qui relève que la moitié de la population réside en zones urbaines. Et ce les centres urbains qui tirent la croissance du pays (65% du Pib), particulièrement Dakar qui se taille la part du lion avec 55%.
Même si le Sénégal a enregistré un taux d’urbanisme galopant, il est confronté à un déséquilibre infrastructurel entre la capitale et les régions. Dans un document de la Banque mondiale, il est mentionné que le Sénégal pré- sente un taux d’urbanisation supérieur à la moyenne observée en Afrique subsaharienne, à savoir 40%. En effet, près de la moitié de la population réside en zone urbaine. «La proportion de citadins a quasiment doublé ces dernières décennies. De 23% dans les années 1960, elle est passée à 43% en 2013 et devrait s’établir à 60% à l’horizon 2030. Certes, cet essor s’accompagne d’immenses défis, mais il offre aussi aux responsables sénégalais l’occasion d’opérer une transformation structurelle de l’économie», indique la même source.
La croissance du pays est par ailleurs tirée par les villes, notamment Dakar. «Ce sont les centres urbains, et principalement la capitale Dakar, qui tirent la croissance. Ils sont globalement à l’origine de 65% du Pib national, Dakar se taillant la part du lion (55 %)», souligne la même source. En outre, la région de Dakar abrite 50% de la population urbaine sénégalaise, concentre plus de 52% des emplois créés dans le pays et regroupe plus de 80% des sociétés immatriculées au registre du commerce. D’après la Banque mondiale, la capitale accueille, à elle seule, 62% des créations d’entreprises.
Les villes souffrent d’un déficit infrastructurel chronique et d’une carence de services publics Toutefois, les villes sont confrontées à des problèmes infrastructurels. «Elles souffrent dans leur ensemble d’un déficit infrastructurel chronique et d’une carence de services publics. Dans les villes secondaires, en particulier, 68% des ménages sont raccordés au réseau d’alimentation en eau, tandis que les 32% restants dépendent de bornes fontaines», peut-on lire dans le document. Au plan sanitaire, seuls 36,7% des foyers en milieu urbain disposent d’équipements sanitaires de base, notamment des latrines et fosses septiques. «Outre Dakar, seuls six centres urbains bénéficient d’un accès partiel à un système d’égout, à savoir Rufisque, Louga, Saint-Louis, Kaolack, Thiès et les villes touristiques de Sally et Mbour. La gestion des ordures ménagères est en outre problématique dans la plupart des villes du pays, aussi bien sur le plan de l’enlèvement que du traitement des déchets», relève la Banque mondiale.
Cette situation dénote de la problématique de l’aménagement des villes. «Elles ont une capacité limitée de planification de l’aménagement urbain : moins de 20% des villes et des municipalités possèdent un plan d’urbanisme, et la plupart de ces plans sont obsolètes ou ne sont pas appliqués faute de capacités de gestion urbaine suffisantes dans les collectivités locales», renseigne le document. D’après la Banque mondiale, l’inadéquation de la réglementation en matière de gestion et d’aménagement du territoire a entraîné des distorsions sur les marchés foncier et immobilier, et a conduit au développement d’implantations sauvages à la périphérie des villes, dans des zones sujettes aux inondations.
LES LEVIERS POUR CHANGER LA DONNE
Toutefois, le Sénégal dispose de plusieurs leviers pour corriger ce déséquilibre entre Dakar et le reste du pays. A ce propos, la Banque mondiale préconise le renforcement du rôle des villes secondaires et l’amélioration de la gouvernance de la zone du Grand Dakar. Car, le constat est que le manque de réseaux d’infrastructures et de services adéquats dans les villes secondaires a exacerbé l’exode rural vers la capitale. Cela a entraîné la dégradation davantage des conditions de vie des populations pauvres, et mis à rude épreuve les capacités techniques et financières déjà limitées des autorités municipales. En plus, les autorités sont invitées à mettre sur pied de nouveaux modèles de gestion décentralisée et une coopération multidimensionnelle afin de créer des systèmes économiques en zones urbaines plus efficaces et des villes inclusives qui garantissent l’égalité d’accès au logement, aux services et à l’emploi.