Dakar, 21 juin (APS) - El Hadj Hamidou Kassé, ministre-conseiller en communication à la présidence de la République, exhorte à faire confiance au chef de l’Etat et à se soumettre à son initiative sur un éventuel élargissement de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade.
‘’Faisons confiance au chef de l’Etat et soumettons-nous à son initiative, notamment à la procédure qu’il aura choisie pour l’élargissement de Karim Wade, comme il le fait pour d’autres détenus en général’’, a-t-il indiqué dans une contribution publiée récemment par Le Quotidien, un journal du groupe privé Avenir Communication.
M. Kassé, philosophe de formation et ancien directeur général du Quotidien national Le Soleil, propose au total sept éléments de clarification sur un éventuel élargissement de Karim Wade.
Karim, fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade et ancien ministre d’Etat, a été condamné en avril 2013 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à une peine de 6 ans de ferme et à 138 milliards d’amende pour enrichissement illicite.
‘’Malgré la pression au niveau national et international, la procédure concernant Karim Wade a été menée sans faiblesse coupable. Les droits du mis en cause ont été scrupuleusement respectés. L’Etat a été rétabli dans ses droits, le verdict l’atteste sans ambages. Le reste relève de l’histoire dans son versant épisodique’’, affirme M. Kassé.
‘’Après le temps de la justice (…), souligne-t-il, le chef de l’Etat a la prérogative de grâce que lui confère la constitution. Il l’exerce en toute discrétion. Il le fait d’ailleurs en des occurrences qui relèvent de son pouvoir discrétionnaire.’’
M. Kassé explique la raison qui sous-tend la volonté du chef de l’Etat de gracier l’ancien ministre d’Etat en ces termes : ‘’C’est en toute souveraineté que le président de la République a envisagé l’élargissement de Karim Wade. Ni manifestation, ni interventions intempestive n’ont dicté sa posture.’’
‘’C’est d’une détermination tout à fait interne et autonome, sur la base de raisons à sa discrétion qu’il a parlé de l’élargissement possible de Karim Wade. D’où l’évidence qu’il n’y a aucun règlement de compte politique’’, a-t-il soutenu.
Selon lui, l’élargissement de Karim Wade ‘’est une question indépendante du dialogue national qui a été envisagée par le président de la République lors de la campagne référendaire’’.
‘’L’élargissement de Karim Wade ne remet nullement en cause l’option du président de la République pour la bonne gouvernance. Plus que jamais, le Sénégal est dans un processus de renforcement de ses instruments de gouvernance pour la transparence et l’efficacité des politiques publiques au service des intérêts exclusifs des populations’’, a-t-il assuré.
‘’Il est indiqué en ce sens à chaque séquence et les expériences qui la ponctuent d’évaluer les dispositifs existants et au cas échéant, de s’adapter pour plus d’efficacité et de performance’’, a poursuivi M. Kassé.
"IDY, UN ORFÈVRE DU DEAL"
Awa Niang, deuxième questeur à l'Assemblée nationale
Awa Niang défend bec et ongles la prérogative du Président Macky Sall à user de son droit de gracier un détenu. Le deuxième questeur à l'Assemblée nationale, dans un entretien téléphonique, s'en prend aux détracteurs de cette démarche.
Les derniers développements de l'affaire Karim Wade n'en finissent pas de remuer le landerneau politique. Dernière réaction en date, celle du deuxième questeur à l'Assemblée sur les conditions de libération de Wade-fils.
"Dire donc que Karim Wade est un détenu politique, qui sera libéré après une solution politique, est une absurdité. C'est manquer de respect aux Sénégalais. Le Président Macky Sall ne s'est pas mêlé des dossiers judiciaires. Karim Wade a fait l'objet d'une enquête, il a été arrêté, jugé et condamné. Et jamais le Président n'a posé un acte au cours de l'instruction. Maintenant la justice en a fini avec ce dossier. Et donc, Karim Wade est "graciable" comme tout autre détenu", a déclaré Awa Niang.
La députée estime qu'à titre de citoyen, l'ex-ministre de la Coopération internationale peut bénéficier de la prérogative de grâce du président de la République qui a, selon elle, agi de manière légale. "Personne ne peut faire le moindre reproche au Président Macky Sall dans la conduite de ce dossier qui est exclusivement judiciaire. Pendant quatre ans, le Président a subi toute sorte de pressions mais il a laissé la justice faire son travail", déclare-t-elle.
Aussi la parlementaire s'en prend-elle à tous les acteurs politiques qui réagissent après coup. En l'occurrence Habib Sy et Modou Diagne Fada qu'elle accuse de vouloir se racheter politiquement. "Maintenant que l'écrasante majorité du Parti démocratique sénégalais (Pds) a répondu au Président pour un dialogue national inclusif, ils n'ont aucune crédibilité pour avoir tout perdu. Ils ont raté le train de l'histoire pour ne pas dire qu'ils ont un destin de looser", attaque-t-elle. Mais c'est le président du Conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck, qui en a pris pour son grade.
"Il a le mot "deal" dans la bouche parce qu'il est un orfèvre du deal. On se souvient encore du fameux protocole de Rebeuss qu'il a dû signer pour sortir de prison. C'est Idrissa Seck qui connaît les arrangements financiers, le "partage du butin", comme il le disait dans son fameux CD "Lui et moi", déclare-t-elle.
Pour elle, les actes posés par Macky Sall en tournant le dos au Pds pour créer l'Apr fait qu'il est plus "constant" et "crédible" aux yeux des Sénégalais. "Idrissa Seck ne peut plus regarder les Sénégalais en face après s'être renié devant la télévision nationale. Il est devenu le maître du verbe car son parti est une maison en ruines", conclut-elle.
Suite aux défis que Baboye lui a lancés, Rocky Balboa n’est pas passé par quatre chemins pour remettre le Mbarodi à sa place. Le lutteur sénégalo-suisse dé clare que le Pikinois risque d’y laisser ses dents s’il ose l’affronter
Balboa se veut très prudent avant toute réaction dans la presse. Joint par téléphone pour donner son avis sur les défis lancés par Baboye à son endroit, le lutteur sénégalo-suisse a d’abord demandé de revenir vers lui quelques minutes après, le temps de demander à une personne (son avocat peut-être). Après quoi Rocky Balboa n’a pas manqué de descendre le Mbarodi
. «Je présente d’abord mes excuses. J’ai une affaire pendante devant la justice (son duel avec le CNG, ndlr). Donc, avant de me prononcer dans la presse, je dois d’abord demander des conseils. Concernant Baboye, je n’ai rien à lui dire. Il m’a lancé des défis. Je pense qu’il va le regretter. Baboye va y laisser ses dents. Je suis prêt à l’affronter comme je le suis pour Bombardier. Je suis là pour tous les lutteurs. Je ne fais de fixation sur aucun lutteur», déclare au bout du fil le lutteur dont le manager est Mbaye Diagne.
Par ailleurs, Balboa a confirmé les déclarations d’Ibrahima Sakho, président de la Fédération malienne de lutte, qui disait dans nos colonnes il y a quelques mois que «Mansour Aw m’avait contacté pour organiser un combat Baboye / Balboa au Mali».
Pour Rocky, que son combat contre Baboye soit organisé au Séné gal ou au Mali n’a pas trop d’importance. «Je n’ai pas de souci à me faire par rapport au lieu où le combat va se tenir. Si Baboye est prêt, je le suis aussi. Mansour Aw m’avait une fois contacté pour un combat contre Baboye. Je n’y vois pas de problème. Mais comme vous le savez tous, j’ai une affaire pendante devant la justice. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas aller au fond des choses dans ce dossier», fait savoir le lutteur sénégalo-suisse.
Dans cette dernière partie de l’interview que l’ancien entraîneur de l’équipe nationale de la lutte olympique nous avait accordée, le technicien est revenu sur les forces et faiblesses des deux adversaires du 30 juillet prochain, à savoir Sa Thiès et Siteu. Riche Niang, toujours égal à lui-même, n’a pas manqué de fustiger le fonctionnement de l’instance dirigeante de la lutte.
«Ce sont deux jeunes. Chacun peut battre l’autre mais Sa Thiès a un léger avantage par rapport à sa taille. Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre, je dirais que Sa Thiès va battre parce qu’il est plus rapide que son adversaire. Siteu sera à l’aise s’il y a une lutte au sol tandis Sa Thiès ne sera pas en difficulté s’il opte pour un combat en hauteur. Mon analyse est tellement simple : sa Thiès va battre Siteu.»
«Siteu ne va pas attaquer»
«Sa Thiès va attaquer. Il est de nature comme cela. Il ne peut pas rester sur place. Son adversaire Siteu ne va pas attaquer. Il va attendre que son adversaire l’attaque en premier. Dans ce combat, les amateurs ne verront pas de bagarre. Ce sont deux lutteurs qui vont privilégier la lutte pure. Un bon lutteur doit privilégier la lutte pure.»
«La plus grosse erreur du CNG est d’avoir délivré une licence à Rocky»
«La plus grosse erreur du CNG est d’avoir délivré une licence à Rocky Balboa. On sait que celuici n’est pas un lutteur. Alors pourquoi lui avoir donné une licence ? Cela n’a pas de sens. Rocky Balboa est un Sénégalais. Il est né au Sénégal. Tout le monde sait que le CNG a fait une erreur qu’il ne peut plus rectifier.»
«Difficile pour Bombardier d’avoir un combat sans sponsor»
«Bombardier veut lutter. Mais s’il n’a pas d’adversaire, que voulezvous qu’il fasse ? Aussi, il peut avoir des adversaires, mais s’il n’y a pas de sponsor pour accompagner le promoteur, ce sera difficile pour le Roi des arènes d’avoir un combat. Regardez toutes les grosses affiches que les promoteurs ont montées pour le mois de juillet. La promotion de ces affiches tarde à démarrer car les promoteurs n’ont pas encore de gros sponsors qui peuvent leur permettre de débuter les face to face (l’entretien a eu lieu il y a quelques semaines). Un grand combat doit être accompagné par de gros sponsors. Sinon, les promoteurs vont droit sur le mur. Le problème pour décrocher un combat pour le Roi des arènes reste l’argent. Le CNG a une part de responsabilité dans cette affaire. S’il avait autorisé le combat Rocky / Bombardier, l’arène aurait tourné cette page depuis longtemps. Mais en voulant trop assainir la lutte, on va finir par la tuer. Le CNG est en train de bloquer l’arène.»
«Organiser le Drapeau du chef de l’État n’a pas d’utilité pour l’arène»
«Pourquoi le CNG, malgré tout l’argent qu’il ramasse avec les sanctions financières des lutteurs, n’organise pas des galas de lutte ? En dehors du Drapeau du chef de l’État, qu’est-ce que le CNG a fait pour la lutte ? Rien. Je ne suis pas contre eux mais cela n’apporte rien à la lutte. Ce n’est pas le Drapeau du chef de l’État qui va faire avancer la lutte. Organiser le Drapeau du chef de l’État n’a pas d’utilité pour l’arène. Est-ce que vous avez une fois vu la présence d’un chef de l’État dans ce tournoi-là ? Il faut aussi que le ministre recadre les responsables du CNG sur les mesures que l’instance prend. Le port du protège-dents ne doit pas être une obligation pour les lutteurs. On est en lutte et non en boxe. L’histoire des sorties délibé- rées aussi doit être revue. Deux mastodontes qui se donnent des coups de poing jusqu’à franchir les sacs ne doivent pas être sanctionnés financièrement.»
Chroniqueur de lutte de premier plan, Ngagne Diagne s’invite dans le combat qui va opposer, le 31 juillet à Demba Diop, Modou Lô à Gris Bordeaux. Il définit les enjeux et met une sorte de pression sur le Fassois.
«C’est un combat revanche. Gris Bordeaux veut clarifier les choses après son revers lors de leur première confrontation. Modou Lô pense avoir un nouveau challenge dans ce combat. Gris Bordeaux doit se remuer. Il a été l’un des vainqueurs de Bombardier. Ce dernier a battu la saison dernière Modou Lô. Il ne peut plus se permettre de rater l’occasion de battre son prochain adversaire. Gris Bordeaux, en cas de succès, va affronter Bombardier pour chercher à conquérir le titre de Roi des arènes. C’est son combat. Il doit tout faire pour battre Modou Lô. Celui-ci a tenté de récupérer la couronne mais n’a pas réussi face à Bombardier. Après cette défaite, il est resté dans la surface de réparation du B52. Ce revers n’a pas endommagé les plans de carrière de Modou Lô. Cette position lui a d’ailleurs facilité son combat contre Gris Bordeaux. Si Modou Lô bat Gris, il va chercher une revanche face à Bombardier.»
Après avoir planté le débat, Ngagne Diagne évoque le sujet qui fait le plus débat dans ce choc de titans : la bagarre. Sur ce, borom Pencum Lamb est convaincu qu’«ils doivent se bagarrer et lutter en même temps. Ils sont sadiques dans la bagarre. Bien vrai que Gris Bordeaux est plus vif dans la bagarre. Modou Lô procède coup par coup dans un combat à distance. Il ne peut pas cumuler deux revers dans sa carrière. Modou Lô n’a jamais fait une telle contreperformance.
L’avenir de Fass est entre les mains de Gris Bordeaux. Cette formation veut revenir au sommet. Et cet objectif passe par une victoire dans ce combat. Voilà les enjeux de cette confrontation. La fin de saison sera explosive».
En vacances au Sénégal, le milieu de RC Lens, Ndiaye Dème Ndiaye, était à Mbour lundi dernier pour prendre part à la 10ème édition du gala de l’Amitié de Mbour PC. Le Lensois a dressé le bilan de sa saison, Ndiaye Dème a surtout dit sa détermination à revenir en sélection.
Ndiaye DEME, que représente pour vous ce gala annuel initié par le président Mbaye Diouf DIA ?
C’est toujours un grand plaisir pour moi de venir participer au gala annuel de Mbour PC. Depuis le début ça a toujours été le cas car le président Mbaye Diouf Dia est comme un père pour moi. Et nous tous (les joueurs) quel que soit notre programme, nous nous devons de tout laisser pour venir répondre à l’invitation car le président Mbaye Diouf Dia est un grand dirigeant qui fait beaucoup de choses pour le développement de notre football. C’est donc toujours un plaisir de participer au gala et de revoir les amis. Ce gala nous permet aussi de faire du social et de pouvoir aider certaines personnes comme les enfants de Vivre ensemble.
Vous êtes absent de la sélection depuis quelque temps, que pensez- vous du parcours des Lions dans les éliminatoires de la CAN 2017 ?
La prestation des Lions ne laisse personne indifférent. J’ai suivi tous les matchs des éliminatoires et l’équipe s’est très bien comportée. Ce parcours sans faute est amplement mérité car les joueurs se donnent à fond et le coach Aliou Cissé est en train de faire un excellent travail. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer car le plus dur est à venir. Mais avec le potentiel que nous avons le Sénégal peut faire mal à la CAN au Gabon.
Comment vivez-vous votre absence de la Tanière et ces prestations réalisées sans vous ?
En regardant les Lions jouer j’ai des fourmis dans les jambes mais ce n’est que partie remise. J’étais là puis je m’étais blessé, maintenant tout est rentré dans l’ordre et je me sens très bien. Et actuellement je travaille dur, nuit et jour pour pouvoir revenir dans cette équipe nationale que j’aime tant. Je reviendrai en force dans la Tanière s’il plaît à Dieu.
Quel bilan faites-vous de votre saison avec Lens ?
Un bilan plus ou moins décevant car nous avons manqué de peu la montée en Ligue 1. Nous avons réalisé un championnat parfait où nous avions les moyens de remonter dans l’élite. Vous le savez le RC Lens est un grand club dont la place n’est pas en Ligue 2 mais dans l’élite. Mais nous allons tout faire pour faire remonter l’équipe la saison prochaine après avoir loupé de peu l’accession.
Avec vos prestations cette saison, avez-vous des sollicitations de la part d’autres clubs ?
Actuellement, je suis en fin de contrat avec le RC Lens, mais les dirigeants ne veulent pas me laisser partir. Donc, tout est possible car il y a encore d’autres clubs qui me sollicitent et mon agent est en train de travailler là-dessus. On verra car on est en football et ça va très vite. présentement je profite des vacances pour bien me reposer.
Vous avez sans doute regardé le championnat du Sénégal. Que pensez-vous du niveau ?
De ce que j’ai pu regarder à la télé et pendant la trêve, actuellement le Sénégal possède un très bon championnat, de bon niveau où toutes les équipes se valent avec beaucoup de joueurs talentueux. C’est d’ailleurs pourquoi le classement est très serré. il y a eu un excellent travail au niveau des dirigeants et d’ici quelques nous pouvons avoir un des plus grands championnats en Afrique.
Famara Diédhiou ne sera pas Clermontois la saison prochaine. C’est du moins ce qu’a annoncé son coach, hier, à l’occasion de la reprise de l’entraînement du club auvergnat auquel l’attaquant international sénégalais n’a pas pris part
Le meilleur joueur et buteur de Ligue 2 quitte Clermont. Famara Diédhiou n’a pas effectué la reprise avec le club auvergnat, lundi matin. Le coach de Clermont n’a pas fait mystère de son absence. «Diédhiou est absent ce matin car il est en instance de départ», a en effet, confié Corine Diacre à Sports-auvergne.fr. Auteur de 21 buts la saison écoulée et élu meilleur joueur de Ligue 2 lors des trophées UNFp, le natif de St Louis âgé de 23 ans devrait, en effet, aller voir ailleurs. Ce qu’a confirmé son agent joint par téléphone par la même source. «Il y a plusieurs équipes intéressées», a-t-il, en effet, indiqué, ajoutant que l’attaquant sénégalais est en train d’évaluer toutes les propositions afin de «prendre la meilleure décision pour sa carrière».
Le représentant de l’attaquant des Lions a souligné, dans le même temps, qu’une décision devrait être prise assez rapidement «dans l’intérêt de tous, le plus vite possible». il faut dire que la levée de l’option d’achat de Famara Diédhiou, qui n’avait signé qu’un an de contrat ne devrait pas constituer un écueil pour le transfert du très prolifique attaquant.
Le sélectionneur Moustapha Gaye a réagi sur la poule B des JO 2016 qui regroupe Sénégal, États Unis, Canada, Serbie, Espagne et Chine.
«Notre poule est injouable pour nous. Nous ne sommes pas gâtés. Les JO sont une compétition difficile pour tout le monde. Nous allons essayer de jouer chaque match à fond pour que l’équipe puisse s’améliorer, mais si on peut inquiéter une ou deux équipes on ne se privera pas», a dit Moustapha Gaye à l’issue de la séance d’entraînement d’hier. Les Lionnes ont entamé la 2ème semaine de préparation en vue des Jeux olympiques cet été. «L’objectif c’est de garder le titre (Afrobasket) en 2017. Pour les JO, c’est d’essayer d’améliorer notre équipe pour qu’elle soit plus performante pour qu’en 2017, on soit plus armé. Parce que le Nigeria et l’Angola sont en train de se renforcer. Sinon, ça va être compliqué», confie Tapha Gaye.
MAÏMOUNA DIARRA, PIVOT DES LIONNES : «Je ne suis pas d’accord quand on dit que…»
«Les entraînements sont un peu durs mais tout se passe bien. Après mon championnat, je suis restée deux semaines sans m’entraîner et j’ai enchaîné le regroupement. J’ai eu une contraction au niveau des adducteurs. Maintenant, je me sens beaucoup mieux. pour les JO, on y va pour gagner quelque chose. Je ne suis pas d’accord quand on dit que l’essentiel c’est de participer».
«LES BLESSURES ONT EVOLUE MAIS IL NE FAUT PAS SE PRESSER»
Après une journée de pause (dimanche), l’équipe nationale féminine de basket a repris les entraînements hier lundi. Le staff médical a fait le point sur l’infirmerie
L’infirmerie des Lionnes est en train de se vider. Aïda Fall et Maïmouna Diarra se sont entraînées hier. Bintou Diémé a retouché au ballon même si elle était à l’écart du groupe. «Les joueuses reviennent d’une grosse saison. Il y en a qui reprennent les entraînements, d’autres sont venues blessées. Là, on bosse tous les jours», indique Yari Keïta.
L’ostéopathe de l’équipe poursuit : «Je suis très confiante pour elles. Les blessures ont évolué dans le bon sens mais il ne faut pas être pressé. On a du temps encore avant de partir aux JO. Je voudrais qu’elles soient solides, sûres de leurs appuis avant d’affronter les autres».
L’intérieure Oumou Kalsoum Touré est restée sur la touche. «On va passer un examen, on ne sait pas encore. On préfère rester discret, il ne sert à rien d’alarmer», souligne Yari Keïta. Sans indiquer la nature de la blessure. La meneuse Fatou Dieng a été ménagée. «Le repos était important pour elle. Sa saison n’est pas encore terminée», précise l’ostéopathe.
À 27 ans, Yari Keïta est membre du registre des ostéopathes de France. Elle est diplômée de l’institut supérieur d’ostéopathie paris-Est. Elle a aussi un diplôme universitaire en anatomie clinique et numérique à paris Descartes (Faculté de médecine). Elle a intégré le staff médical pour mieux préparer les joueuses.
Le Bilan des Sénégalais dans les championnats européens se poursuit. En Hongrie, Croatie, Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Israël et Autriche, plusieurs joueurs se sont illustrés. Avec Debrecen, Ibrahima Sidibé s’est qualifié pour les préliminaires de l’Europa League, tandis que Badara Badji disputera la C1 avec les Croates du Dinamo Zagreb Champion en titre de la D2 autrichienne, Cheikhou Dieng (22 ans) devait retrouver la Bundesliga avec St pölten. Mais l’international U23 sénégalais a été transféré istanbul Basaksehir de Turquie.
Hongrie : Ibrahima Sidibé décroche l’Europe
Avec 11 réalisations, Mbaye Diagne a terminé deuxième meilleur buteur du championnat hongrois où il évaluait sous les couleurs du FC Ujpest, avant de rejoindre les rangs du club chinois de Tianjin Teda. L’autre Sénégalais de Hongrie n’est autre que l’international ibrahima Sidibé. À 35 ans, le natif de Nguidilé a gardé toujours ses instincts de buteur. En 22 matchs cette saison (13 fois titulaire), il a réussi à marquer un total de 5 buts, soit 1 de plus que la saison précédente (4 buts en 18 matchs). Son club de Debrecen termine à la 3ème place du classement avec 53 points et disputera les préliminaires de l’Europe League.
Croatie : Badara Badji qualifié pour la C1
Le Dinamo Zagreb de Badara Badji (22 ans) a été sacré champion de la Croatie pour la 18ème fois. L’une des pièces maîtresses de l’équipe réserve avec 6 buts cette saison en 28 matchs en D2 (22 fois comme titulaire), Badara Badji a fait quelques apparitions sur le banc du Dinamo Zagreb, mais n’a pas eu l’occasion de jouer. Ce n’est que partie remise, le jeune joueur se prépare pour la Ligue européenne des champions, à laquelle participera son club la saison prochaine.
Bulgarie : Guèye rate le wagon européen
Terminant à la 5ème place au classement général de la D1 bulgare avec 49 points, Lokomotiv plovdiv rate une qualification pour l’Europa League. Arrivé en début de saison en provenance de Hajer (Arabi Saoudite), l’attaquant sénégalais Mansour Guèye (30 ans) n’a pu disputer que 2 matchs, insuffisant pour ouvrir son compteur dans ce championnat.
Bosnie : Sécouba Diatta, une saison à vite oublier !
L’un des rares joueurs sénégalais évoluant en Europe de l’Est, Sécouba Diatta (23 ans) a connu une saison difficile sur le plan personnel. L’attaquant sénégalais n’a disputé que 4 matchs sous ses nouvelles couleurs de Zeljeznicar, soit au total 92 minutes. Néanmoins, son club a terminé à la 5ème place du classement général avec 55 points, à l’issue des 30 journées.
Chypre : Massamba Lô Sambou assure le maintien
Ancien pensionnaire de l’AS Monaco, Massamba Lô Sambou (29 ans) évolue désormais sous les couleurs de AEL Limassol dans le championnat d’élite chypriote. Le défenseur international sénégalais a dû batailler dur avec son club pour arracher le maintien lors des play-down, terminant ainsi en tête avec 47 points. Cette saison, le Lion de Kolda a disputé 11 rencontres (10 fois comme titulaire).
Israël : Mamadou Touré Thiam vise l’Europe
Hapoel Ra’anana de Mamadou Touré Thiam, qui a terminé à la 6ème place du championnat d’élite israélien, disputera les play-offs dans quelques semaines, pour une place qualificative pour l’Europe (C1 ou Ligue des champions). Lors de la saison régulière, Mamadou Touré Thiam a disputé 25 matchs (7 fois titulaire) et inscrit 2 buts.
Autriche : Cheikhou Dieng champion en D2 !
Arrivé au mercato d’hiver dernier en provenance de la Norvège, Cheikhou Dieng (22 ans) a explosé en 2ème division autrichienne cette saison avec St. Pölten. Le jeune milieu de terrain sénégalais a inscrit 6 buts en 17 rencontres, qui ont beaucoup contribué au titre de champion de St. Pölten et la remontée en Bundesliga autrichienne.