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4 mai 2025
PSEUDO DIALOGUE NATIONAL
La Plateforme Politique AVENIR "Senegaal bi ñu bëgg" dénonce vivement les actes posés par Macky en vue d'élargir des prisonniers reconnus coupables de détournement de deniers publics
SenePlus publie ci-dessous, in-extenso, le Compte rendu de réunion de la Plateforme Politique AVENIR "Senegaal bi ñu bëgg"
Le Secrétariat exécutif provisoire de la Plateforme politique AVENIR "Senegaal bi ñu bëgg" s'est réuni ce dimanche 19 Juin 2016 à son siège pour évaluer ses activités, notamment sa stratégie de déploiement sur le territoire national et dans la diaspora et pour analyser l'actualité politique nationale.
Commentant ses dernières activités menées sur le terrain, le SEP a salué la réussite de la mission qui a séjourné à Saint-Louis les 12 et 13 juin derniers pour installer la cellule locale de la Plateforme. Le SEP se réjouit en particulier de la forte mobilisation des membres de la Plateforme à Saint-Louis et de l'adhésion de nouveaux membres. Après cette installation, la cellule locale de Saint-Louis va dérouler sa feuille de route consistant, notamment, à installer des cellules de quartier animées par des citoyennes et citoyens dont l'intégrité et la compétence sont reconnues et mettre en œuvre sa stratégie de sensibilisation et de mobilisation des populations en vue des prochaines échéances électorales.
Analysant l'actualité politique nationale, le SEP a dénoncé vivement les actes posés par le pouvoir et enrobés dans un pseudo dialogue national en vue d'élargir des prisonniers reconnus coupables de détournement de deniers publics, pour des raisons bassement politiciennes, alors que des milliers de nos compatriotes croupissent en prison pendant des années, sans jugement, pour des délits de moindre importance.
La Plateforme regrette cette rupture de l'égalité des citoyens devant la loi et dénonce la stratégie tendant à consolider au sein de la République le maintien d'un système basé sur l'impunité, lequel offre un terreau fertile pour la propagation de la corruption et l'enracinement d'une mal gouvernance systémique.
Face aux dangers multiformes qui guettent la République et la Nation toute entière, et qui découlent des pratiques politiques immorales et perverses assumées par le parti au pouvoir et ses alliés, la Plateforme a réaffirmé son engagement ferme à tout mettre en œuvre pour mobiliser et organiser les forces politiques, sociales et citoyennes, afin de construire avec elles une alternative sérieuse et crédible au mode de gouvernance actuel qui a fini d'abimer les fondamentaux de la République.
Dans cet esprit, le SEP a décidé de poursuivre et d'accélérer l'ouverture en direction de toutes les formations politiques avec lesquelles la Plateforme partage les mêmes valeurs, vision et projet politique.
S'adossant à la dynamique de mutualisation et de construction de synergies enclenchée depuis le référendum du 20 mars 2016 avec les organisations ayant défendu le NON sous le label " ÑAANI BANA", la Plateforme a déjà pris contact avec certaines organisations politiques qui se sont placées résolument dans une position de rupture par rapport aux pratiques habituelles des acteurs politiques traditionnels, et qui ont pour objectif de faire de la politique "autrement".
Dans le cadre de cette ouverture politique assumée, le SEP a tenu à apporter certaines précisions utiles sur sa véritable nature en tant qu'organisation politique.
Comme elle l'a affirmé depuis sa création en mars 2015, la Plateforme rappelle que ses membres ont choisi un modèle d'organisation politique non institutionnalisée, sous la forme d'un mouvement politique. Ils ont opté délibérément pour un leadership collectif autour, non pas d'une personne, mais du projet devant rendre possible la construction du "Senegaal bi ñu bëgg". Autrement dit, la Plateforme n'a pas un Chef ou un Président mais un Secrétariat collégial. Ce qui fait que, contrairement aux formations politiques classiques, ce n'est pas l'organisation ou le mouvement "de quelqu'un".
Dans la même veine, le SEP précise que la Plateforme "AVENIR, Senegaal bi ñu bëgg", plus qu'un mouvement de la société civile, est un cadre politique réunissant des Sénégalaises et Sénégalaises de toutes catégories socioprofessionnelles.
Compte tenu de la qualité de son projet politique et du leadership des membres qui l'ont fondée ou qui l'animent, la Plateforme AVENIR "Senegaal bi ñu bëgg" ne saurait être un instrument au service implicite ou explicite d'une autre formation politique, a fortiori lorsque la création de celle- ci lui est postérieure. Au contraire, toute formation politique, tout mouvement ou personnalité indépendante, peut librement adhérer à la Plateforme s'il en respecte la Vision et en signe la Charte.
Enfin, la Plateforme tient à affirmer solennellement qu'elle assume jalousement, dans ses idées et ses orientations, comme dans ses modes de financement, une indépendance qui la soustrait de toute influence et de tout contrôle.
Fait à Dakar le 19 Juin 2016
Le Secrétariat Exécutif Provisoire (SEP)
Dakar, 20 juin (APS) - Le Sénégal dispose d’une flotte nationale de 357 navires, rapporte l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM).
Le nombre d’inscrits maritimes recensés par l’Agence nationale des Affaires maritimes est estimé à environ 50 000 en 2015, ajoute la source.
Cependant, informe l’ANAM, "seulement environ 5050 marins sénégalais sont embarqués à bord des navires sénégalais et environ 700 marins sénégalais embarqués à l’étranger, à bord de navires battant pavillons étrangers".
Elle souligne qu’il se pose alors un réel problème pour tous ces nombreux inscrits maritimes qui se retrouvent sans emploi ou embarcation formelle.
De plus, il faut noter que "le nombre d’officiers formés chaque année par l’Ecole nationale de Formation maritime (ENFM) et l’entrée timide, mais de plus en plus remarquée des femmes dans la profession maritime renforcent considérablement cette massification de la profession maritime au Sénégal", ajoute l’ANAM.
L’ANAM a publié ces statistiques en perspective de la célébration, samedi prochain au Grand théâtre, de la Journée internationale des gens de mer, initiée par l’Organisation maritime internationale (OMI), "pour honorer les gens de mer et expliquer à l’opinion pourquoi combien ils sont indispensables pour le monde".
La 4-e édition de la Journée internationale des gens de mer sera célébrée en présence du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye et du directeur de l’ANAM, Yérim Thioube.
LES PRIX DES DENRÉES STABLES, EXCEPTÉ LA POMME DE TERRE ET L’OIGNON
Kaolack, 20 juin (APS) - Le marché central de Kaolack, plus grand espace commercial de la région éponyme, est marqué, durant ce ramadan, par une stabilité des prix des denrées alimentaires, à l’exception de la pomme de terre et de l’oignon local, dont les prix enregistrent une hausse.
’’Le kilogramme de pomme de terre et d’oignon local est passé respectivement en cette période de 350 francs à 500 francs et de 250 francs à 350 francs’’, indique Baba Ndiaye. Ce jeune vendeur de légumes tient une boutique au marché central de Kaolack.
Comme lui, Balla Camara vend également des légumes. Il confie lui aussi avoir observé une montée des prix de l’oignon local et de la pomme de terre, des denrées selon lui ‘’très prisées en ce mois béni par les ménages’’.
’’C’est d’ailleurs ce qui explique cette légère hausse des prix enregistrés’’ pour ces deux produits, explique-t-il.
En revanche, les prix du manioc et de la patate restent inchangés, relève-t-il. Ces deux produits s’échangent respectivement à 500 francs et 300 francs le kilogramme. Et ils coûtent un peu plus que le chou et la carotte, vendus selon Zahra Ndao, une ménagère, à 250 francs le kilogramme.
’’Quant au prix du kilogramme piment, il est toujours à 2500 francs le kilogramme, son prix reste aussi inchangé’’, confie-t-elle encore. Munie d’un panier rempli de condiments, Mme Ndao estime que ces prix sont jugés ‘’abordables’’ par les clients.
’’En ce mois de ramadan, le marché de Kaolack est bien ravitaillé en denrées alimentaires de toutes sortes. Mais, là où le bât blesse, c’est prix de la pomme de terre qui a connu une augmentation’’, déplore-t-elle.
Mame Ly, ménagère elle aussi, déplore elle le fait que les détaillants augmentent parfois les prix de certaines denrées selon leur bon vouloir.
’’C’est le cas du prix au kilogramme de l’oignon local et de la pomme de terre’’, dénonce la jeune ménagère, qui souhaite de tout son cœur que le prix de la pomme de terre ne flambe encore davantage d’ici la Korité.
’’N’empêche, nous remercions le bon Dieu pour le bon approvisionnement du marché en légumes’’, ajoute-t-elle.
900 MILLIONS FCFA POUR LA GESTION DES DÉCHETS DANS 6 COMMUNES
Dakar, 20 juin (APS) - Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire prévoit 900 millions de Francs CFA pour la mise en place ‘’d’un service pérenne’’ de collecte et de traitement des ordures dans les communes de Darou Mousty, Matam, Podor, Dagana, Louga, Richard Toll,a annoncé Abdoulaye Diouf Sarr, lundi.
‘’Un appui financier aux 6 communes est prévu dans le Budget communal d’investissement 2016 de mon département pour la mise en place d’un service pérenne de collecte et de traitement des déchets ménagers d’environ 900 millions de F CFA’’, a-t-il dit.
Le ministre de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire a précisé que cet appui sera transféré par voie de convention qui sera signée entre son département et chaque collectivité locale.
Abdoulaye Diouf Sarr s’exprimait lors de la cérémonie de remise de six véhicules pick-up double cabine et autant de motos à ces communes destinés ‘’à appuyer les services techniques communaux et les agents du service d’hygiène dans l’exercice de leur mission pour l’atteinte de la salubrité universelle’’.
Cet appui d’un montant de 1,1 milliard de F CFA s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui au développement territorial, à la décentralisation et à la bonne Gouvernance ‘’SEN/029 ‘’ mis en œuvre par le Sénégal et le Luxembourg.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, ‘’ce projet va renforcer de manière durable les capacités des acteurs, de consolider le système de collectes, d’évacuation et de traitement des ordures ménagères dans les 6 communes et aura un impact significatif aux plans économique, social et environnemental’’.
‘’L’Etat du Sénégal, à travers le Programme national de gestion des déchets solides, a décidé de faire profiter aux collectivités locales d’une période d’incubation afin de les aider à relever leur mission de salubrité publique’’, a-t-il fait savoir.
‘’ Durant cette période, on vise un certain nombre d’objectifs. Il faudra que les infrastructures nécessaires à la gestion des déchets soient réalisées, les dépenses d’exploitations sur une durée de 4 ans doivent être subventionnées en partie et de manière dégressives’’, a plaidé M.Sarr.
De même que ‘’les outils de financement doivent être adaptés à l’objectif visé et les capacités techniques financières et administratives doivent être renforcées, a-t-il expliqué, signalant que cet appui s’inscrit dans le volet gestion des ordures ménagères du même programme.
Dakar, 20 juil (APS) - Environ 276.755 candidats vont composer mardi et mercredi les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’Entrée en sixième sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie, a-t-on appris de source officielle.
Le nombre de candidats a augmenté de 8,41 % en valeur relative, soit 23.692 candidats en valeur absolue par rapport en 2015, a indiqué le directeur des examens et concours (DEXCO), Amadou Moctar Ndiaye.
En 2015, ils étaient 253.063 candidats inscrits au CFEE et à l’entrée en sixième, a rappelé le directeur de la DEXCO. Il a souligné que le nombre de filles-candidates a évolué cette année, passant ainsi de 136.387 en 2015 à 146.512 en 2016, soit 10.125 candidatures supplémentaires.
Les candidats pour la session 2016 du CFEE et l’entrée en sixième seront répartis sur 9.225 salles de classes, a fait savoir M. Ndiaye.
Il a ajouté que 18.450 surveillants, 1.635 chefs de centre, 1635 adjoints aux chefs de centre et 3270 secrétaires seront mobilisés pour un bon déroulement des épreuves.
"Pour ce qui concerne la sécurisation des épreuves, leur levée et leur acheminement vers le niveau déconcentré, un dispositif est mis en place à la DEXCO pour faciliter l’ensemble des opérations y afférentes", a précisé le directeur des examens et concours.
LE NAIRA, À NOUVEAU FLOTTANT, CHUTE FACE AU DOLLAR
Lagos, 20 juin 2016 (AFP) - Le naira a plongé lundi de près de 30% face au dollar, après la décision du gouvernement nigérian de laisser flotter la devise après des mois de taux fixe. "Les échanges ont démarré ce matin.
L'ensemble des 24 banques commerciales y participent. L'offre est de 249 à 265 nairas pour un dollar", a indiqué à l'AFP un courtier du marché des changes. A 10H00 GMT, le naira était à 262.50 pour un dollar, contre 197-199 la semaine passée avant la décision de laisser flotter la devise.
Selon les experts, le naira devrait se stabiliser à 250 pour un dollar - contre 350 au marché noir. La chute des cours mondiaux du pétrole, qui compte pour environ 70% des revenus de l'Etat et 90% des réserves de devises étrangères du Nigeria, a plongé la première économie d'Afrique dans une crise économique et financière sans précédent.
Dans un pays dépendant très largement des exportations de brut, les devises étrangères se sont mises à manquer, entraînant une chute du naira au marché noir. Mais les autorités avaient décidé, depuis mars 2015, de maintenir le taux de change officiel à 197-199 nairas pour un dollar.
Le président Muhammadu Buhari considérait jusqu'ici qu'une dévaluation "tuerait" le naira. Le gouverneur de la Banque Centrale (CBN), Godwin Emefiele, a finalement annoncé la semaine dernière avoir l'intention d'autoriser, à partir de lundi, la dévaluation du naira, avec un taux de change "purement dicté par le marché".
Une mesure applaudie par la plupart des chefs d'entreprise, estimant qu'elle va attirer des investissements étrangers dont le pays a grandement besoin, et stimuler l'activité économique du pays -et notamment favoriser les importations-, au ralenti à cause du manque de devises étrangères.
"L'abandon du taux de change fixe va permettre de réduire la spéculation et la thésaurisation de dollars", a estimé Tope Oluwaleye, de la Chambre nigériane de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Agriculture.
"L'économie, étranglée à cause de la pénurie de devises étrangères, va pouvoir être ranimée, des emplois vont être créés et la productivité va augmenter". Cela permettra, à long terme, de faire remonter le naira, a poursuivi
M. Oluwaleye. Selon Princess Vicky Haastrup, la présidente de l'association des opérateurs du port de Lagos (STOAN), les importations ont chuté de près de 50% à cause du manque de devises étrangères, et l'activité du port a été considérablement réduite au premier semestre 2016.
Cette nouvelle mesure "va avoir un impact positif sur l'économie nigériane" s'est-elle réjouie. Abolaji Odumesi, ancien banquier à la tête d'une entreprise de distribution de boissons à Lagos, reconnaît que cette mesure va booster les investissements.
Mais il craint les effets à court terme de la dévaluation du naira, dans un pays qui importe la grande majorité de ses biens de consommation courante. "L'impact immédiat, pour la population, c'est la hausse des prix des biens et des services, comme on ne produit rien dans ce pays.
Avec la dévaluation, les prix des importations vont augmenter", a-t-il prévenu. L'inflation a déjà atteint son plus haut niveau en six ans, de 15,6% en mai. Les médias nigérians ont affirmé lundi que les industriels et les importateurs sont dans l'attente de quatre milliards de dollars (3,5 milliards d'euros).
La CBN compte "remettre à zéro toutes les demandes de devises étrangères en attente dans le pays à travers des paiements au comptant ou à terme", a précisé le porte-parole de cette organisation, Isaac Okorafor, lundi.
La bourse nigériane a réagi à cette mesure de façon positive, avec un bond de 7,4% dans les trois jours qui ont suivi l'annonce, mercredi dernier, après deux jours consécutifs dans le rouge. Elle avait fermé à 0,47% lundi et 0,26% mardi, les investisseurs attendant de voir quelles mesures allaient être annoncées.
DES PLUIES EXEPTIONNELLES FONT DES MORTS DANS LE DÉSERT AU NIGER
Niamey, 20 juin 2016 (AFP) - Au moins trois personnes sont mortes et des milliers de têtes de bétail ont été décimés, à la suite de fortes pluies exceptionnelles dans le nord désertique du Niger, a rapporté lundi la télévision nigérienne.
"Les fortes précipitations ont causé d'importants dégâts matériels et on déplore trois morts à Bazagor", une localité du département de Tchintabaradène (nord-ouest), a indiqué la télévision d'Etat Télé Sahel. Il est tombé plus de 115 millimètres d'eau "en quelques heures" à Bazagor, a-t-elle souligné.
Les eaux ont également détruit 100 boutiques et autant d'habitations. A Ingal, une ville située à une centaine de kilomètres d'Agadez (nord), il est tombé "85 millimètres de pluies en deux heures", selon le relevé pluviométrique du 14 juin.
Un millier de sans abris ont été dénombrés et une centaine d'habitations se sont effondrées, d'après les services locaux de gestion des catastrophes. Les eaux ont également décimé plus de 8.000 chèvres, moutons, vaches et chameaux.
Les cadavres d'animaux sont visibles sur une vingtaine de kilomètres" à travers les vallées environnantes, selon les images montrées par la télévision. Le préfet d'Ingal, Abdourahamane Bikki a lancé "un appel pressant à l'aide gouvernementale et internationale" en faveur des sinistrés.
Pour "prévenir de graves problèmes de santé" aux populations, il a souhaité que les cadavres du bétail en putréfaction soit "vite incinérés". A Agadez, les précipitations annuelles ne dépassent guère 100 à 130 millimètres et les inondations y sont rares.
La saison des pluies vient de démarrer au Niger, pays régulièrement victime de sévères crises alimentaires en raison de la sécheresse. Dans ce pays sahélien, les récoltes sont également compromises par des graves inondations dues notamment au dérèglement climatique, notent les experts.
Début juin l'ONU a tiré la sonnette d'alarme sur les risques de nouvelles inondations en 2016 au Niger qui pourraient affecter plus de 100.000 personnes à travers ce pays pauvre et désertique. En 2015, près de 103.000 personnes ont été sinistrées par les inondations au Niger, qui ont fait des dizaines de morts.
«MODOU LO TRAVAILLE LA FORCE, LA MUSCULATION ET LA RAPIDITE»
Son nom est souvent collé à celui du Roc des Parcelles Assainies. Pape Mbaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu sur la préparation de son poulain contre Gris Bordeaux, le 31 juillet prochain. Selon le technicien, cette deuxième confrontation ne sera pas du tout facile pour Gris Bordeaux et Modou Lô. Entretien
Comment se porte votre poulain Modou Lô qui séjourne depuis quelques mois aux États-Unis ?
Modou Lô va très bien. Il me donne de ses nouvelles. On s’entend très peu au téléphone. Mais les nouvelles que j’ai de lui via ses proches sont satisfaisantes. Il suit à la lettre le planning de préparation que le staff lui avait fixé avant son départ. Modou Lô est un lutteur des grands événements. Il n’a pas besoin d’avoir un planning de préparation. Il n’est plus un novice dans ce métier. Modou Lô sait ce qu’il doit faire. Nous lui venons simplement en appoint pour ajuster ou apporter quelques détails sur son plan de préparation.
Quand il préparait son combat contre Bombardier, vous étiez souvent en contact avec lui. Pourquoi ce changement ?
Je ne suis pas obligé de l’avoir tout le temps au téléphone. Si c’est nécessaire, je l’appelle. Sinon, je le laisse se concentrer sur son travail. Il n’y a aucun problème à ce niveau.
Sur quoi est axée la préparation de Modou Lô aux Etats-Unis ?
Il doit travailler la force, la musculation et la rapidité.
Pourquoi vous avez demandé à Modou Lô d’augmenter son poids ? Est-ce important pour son combat contre Gris Bordeaux ?
Vous savez, si un adversaire a plus de poids que vous. Il a forcement plus d’avantages s’il y a corps-à- corps. Donc, Modou Lô doit avoir suffisamment de force pour ne pas être dominé s’il y a épreuve de force.
Est-ce à dire qu’il aura un poids différent de celui qu’il avait lors de leur première confrontation ?
Non, pas du tout. Il aura besoin juste du poids nécessaire pour ne pas perdre l’épreuve de force face à Gris Bordeaux
Et qu’allez-vous faire de votre poulain s’il a un surpoids, au retour des États-Unis ?
S’il revient avec un surplus de poids, on sera obligé de le diminuer en faisant des contacts et beaucoup de footing. Et cela va retarder notre préparation. On va tout recommencer à zéro. Et c’est une perte de temps énorme.
Modou Lô a besoin de combien de kilos pour pouvoir faire face à Gris Bordeaux ?
(Rires) Je préfère le garder pour moi. Mais retenez que ce sera un poids naturel pour pouvoir faire face à son adversaire. Le poids que Modou Lô aura ne sera pas un handicap pour ses déplacements dans l’enceinte.
On annonce le retour de Modou Lô après la Korité. Pensez-vous avoir suffisamment de temps pour bien travailler les contacts à moins de vingt jours de son duel contre Gris Bordeaux ?
Au total, vingt jours de contacts seront suffisants si Modou Lô suit à la lettre le planning de préparation tracé avant son départ.
Et s’il ne le suit pas ?
Ce sera très difficile. Comme je l’ai dit tantôt. Ce sera un recommencement à zéro. Il sera obligé de suivre une préparation draconienne. S’il rentre tôt, on aura suffisamment le temps d’éliminer le surpoids. Attendons de voir son retour pour apprécier son état
Si c’est le cas, est-ce que les entraînements intensifs ne risquent pas de provoquer des blessures à quelques jours de son combat ?
Ce serait de sa faute. Il sait ce qu’il doit faire. S’il ne le fait pas, il saura ce qui l’attend. Modou Lô est un professionnel. Et je ne badine pas avec les entraînements. En cas de manquements, le staff est souvent pointé du doigt. Donc, on fait de notre mieux pour qu’il soit au top.
Lors de leur premier combat, les deux lutteurs avaient livré un combat insipide. Qu’est-ce qui l’expliquait selon vous ?
C’était un combat entre un poids lourd qui n’a pas voulu prendre d’initiatives et un moins lourd qui voulait forcer les actions pour finir le combat. Un combat se fait à deux. Mais si l’un attaque et que l’autre recule, il n’y aura jamais de combat. C’est ce qui s’est passé lors de leur première confrontation
Dans le discours de Gris Bordeaux et de Modou Lô, le mot bagarre revient toujours. Estce que la boxe sera déterminante dans ce combat ?
Je ne sais pas pour notre adversaire (Gris Bordeaux). Mais au niveau de Rock Énergie, on se prépare pour la bagarre et la lutte pure. Je travaille sur ces deux points avec Modou Lô pour qu’il ait tous ses automatismes le jour du combat.
S’il y a bagarre, cela va tourner à l’avantage de qui ?
S’il y a bagarre, l’avantage sera pour le meilleur. (Rires)
C’est qui le meilleur ? Modou Lô ou Gris Bordeaux ?
Modou Lô est un très bon bagarreur. Gris Bordeaux a un peu plus d’allonge mais il n’a pas laminé mon lutteur lors de leur première confrontation. Et cela prouve qu’en boxe, Modou Lô est meilleur que Gris Bordeaux
Et s’il y a lutte pure, ce sera à l’avantage de qui ?
Je vous renvoie la question. Tout le monde a vu, lors de leur première confrontation, comment le staff de Fass avait coaché Gris Bordeaux. On lui avait conseillé de ne pas lutter. Cela veut tout dire. Si Gris Bordeaux avait assez de bagages techniques lors de leur première confrontation, il allait battre Modou Lô.
Dans une interview qu’il avait accordée à Sunu Lamb, Modou Lô, à partir des ÉtatsUnis, avait promis aux amateurs une chute claire cette fois. Ce sera le cas à votre avis ?
Qu’il y ait une chute, c’est notre souhait. Mais si on voit que notre adversaire a décidé de ne prendre aucune initiative, je vais dire à Modou Lô de ne pas prendre de risques. S’il veut forcer une chute, Modou Lô risque de prendre des risques intitules. Cela n’en vaut pas la peine. Un combat se fait à deux. Mais si l’un opte pour un combat et que l’autre préfère attendre, il n’y aura pas de chute. Mais s’il y a un vé- ritable combat, les amateurs verront une chute. Tout dépendra de notre adversaire
Et si Gris Bordeaux décide de ne pas lutter comme lors de leur première confrontation, quelle sera l’attitude de Modou Lô ?
On va essayer de trouver une autre solution. Mais il ne prendra pas de risques. Modou Lô peut attaquer mais qu’il évite de dire «par la force je vais battre Gris». Beaucoup de lutteurs ont perdu des combats comme cela
Modou Lô a aussi déclaré qu’il travaille la boxe thaïe. Quel sera l’apport de cette forme de boxe dans ce combat ?
Il travaille la boxe Thaïe pour être plus souple dans ses actions. Il pourra alors lever les pieds, se déplacer…
À votre avis, est-ce facile d’affronter un lutteur de la trempe de Gris Bordeaux ?
Affronter un lutteur de plus de 110 kilos n’est jamais facile. Ce sont deux champions qui ne se feront pas de cadeau
Est-ce que ce sera difficile pour Modou Lô de lutter contre Gris Bordeaux, surtout par rapport à sa taille ?
Ce sera difficile pour tous les deux lutteurs.
Mais ne pensez-vous pas que ce sera plus difficile pour Modou Lô ?
En tout cas, Modou Lô va travailler suffisamment pour avoir la force nécessaire pour affronter Gris Bordeaux
Vous n’avez toujours pas ré- pondu à la question…
(Rires). Non, ce sera difficile du côté de Gris Bordeaux (éclats de rires). Mais retenez que s’il y a de la lutte au sol, Modou Lô a plus d’avantages car il n’est pas grand. Maintenant, si Gris Bordeaux opte pour un combat en hauteur, c’est là que cela devient difficile pour le lutteur qui a une petite taille.
Donc, vous voulez dire que ce sera difficile pour votre poulain ?
(Rires). Non, je ne répondrai pas à cette question. En tout cas, Modou Lô est un court (ndama leu) (Rires).
Quel message lancez-vous à votre poulain actuellement aux États Unis ?
Qu’il redouble d’efforts ! Modou Lô doit gagner ce combat. Il doit gagner car il est souvent harcelé par la jeune génération. Après sa dé- faite contre Bombardier, Modou Lô a tout entendu. Certains ont dit qu’il devait affronter les jeunes
Des jeunes comme qui, Ama Baldé par exemple ?
Tout le monde.
Selon vous pourquoi Modou Lô ne s’impose pas devant les lourds ?
Je félicite Balla Gaye 2 et Eumeu Sène. Ces deux ont bien lutté quand ils rencontraient Modou Lô. Ils ont servi un bon combat contre Modou Lô. Le public était content. C’est cela la lutte. Du beau spectacle, de belles actions… Mais quand un poids lourd refuse de se donner, les amateurs ne seront jamais contents à la fin du combat. Les poids lourds disent que Modou Lô est un boy mais ils n’osent pas l’attaquer. Modou Lô n’a pas de problème avec les poids lourds. Ce sont les poids lourds qui ont plutôt des problèmes avec lui. Gris Bordeaux avait imposé la bagarre contre Eumeu Sène. Pourquoi il ne l’a pas fait contre Modou Lô ? Modou Lô s’est imposé grâce à son public. Mais il est sous-estimé à cause de sa taille. Je lui conseille de bien travailler car le combat ne sera pas facile.
À votre avis pourquoi le combat Gris / Mod’Lô ne sera pas facile ?
Le combat ne sera pas facile car Modou Lô et Gris Bordeaux ont un même objectif. Un objectif qu’ils ne peuvent atteindre qu’en ayant la victoire.
C’est quoi cet objectif de Gris et Modou Lô ?
Je ne le dirai pas.
Est-ce le titre de roi des arènes que détient Bombardier qui vous intéresse ?
Lahila kokou mome (ah non, lui là) (Rires). En tout cas, j’ai un seul conseil à lui donner. «Bombardier, de grâce diminue ton volume pour que les jeunes osent t’affronter et te soulever. Il est temps que les lutteurs puissent te soulever.» Ce qui est sûr c’est que s’il diminue son volume, Modou Lô pourra l’affronter une nouvelle fois. Je profite de cette occasion pour lancer un message à l’endroit des supporters. C’est un combat, du sport donc. Que le meilleur gagne dans la discipline et le fair-play !
Le Grand théâtre de Dakar a vibré vendredi aux rythmes du chant religieux. Des chanteurs, toutes confréries confondues, s’y sont donné rendez-vous pour un spectacle mémorable de ferveur religieuse, à l’ouverture de la deuxième édition du festival Salam initié par Youssou Ndour. Il referme ses portes le 25 juin prochain à Sorano.
Tout le monde a assuré, vendredi dernier, à l’ouverture du festival Salam au Grand théâtre de Dakar. Mais le chanteur Ndiogou Afia a sans conteste été la star de la manifestation. D’ailleurs, avant qu’il n’entre en scène, le public n’a eu de cesse de le réclamer. Tout au long de sa prestation, des cris hystériques ont fusé de partout.
En effet, il a surgi sur scène, une béquille à la main, pour fredonner ‘’Rabi’’, un des poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba. Ce premier chant exécuté, il a déclaré : ‘’Cette béquille n’est pas pour moi. Elle appartient à une personne handicapée qui n’a pu avoir accès à la salle. Je l’ai prise pour lui signifier mon estime.’’ Il faut dire que ce geste a achevé de lui mettre le public dans la poche.
L’ambiance au rendez-vous, il en a profité pour lancer un message à Youssou Ndour. ‘’C’est la deuxième fois que je participe au festival Salam. Je suis venu aujourd’hui avec un taxi et je veux revenir vendredi avec une voiture’’, a-t-il déclaré. Et You de lui faire un signe comme quoi, son vœu est exaucé. Des applaudissements nourris ont alors fusé.
Mais, avant ce moment fort de la soirée, il y a eu la prestation d’un Marocain qui a ouvert le spectacle avec la lecture de quelques versets du Coran, à 23h passées d’une trentaine de minutes. Dans la salle archicomble, l’on scandait : ‘’Youssou ! Youssou !’’, comme pour l’honorer d’avoir initié ce festival qui en est à sa deuxième édition. Et qui, dit-on, s’inscrit dans le cadre de la valorisation et de la promotion des œuvres littéraires des guides religieux consacrées au prophète Mohamed Psl.
Vendredi, c’est l’arrivée sur scène de l’éminent chanteur Moustapha Mbaye qui a donné le ton de la soirée. Il a été suivi d’Imam Malick Sow qui, avec son orchestre, a livré les premières notes de la soirée. Mais, il a fallu que le chanteur Alioune Badara Ndiaye soit annoncé pour que la salle commence à vibrer.
Tout de bleu vêtu, il a chanté Serigne Abdou Karim Mbacké, petit-fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ibrahima Fall, entre autres guides religieux. Ses morceaux, accompagnés de percussions dénommées ‘’Xiin’’, ont tenu en haleine le public resté longtemps debout.
Ensuite, c’est la chanteuse de la communauté ‘’layène’’, Khoudia Laye et son groupe, qui ont gratifié le public d’une belle prestation. Assis à même le sol, comme à l’accoutumée, ils ont rythmé leurs belles envolées de claquements de doigts et de mouvements coordonnés. Ils étaient tout de blanc vêtus.
La troupe Mauritanie de Pikine a renforcé de la dimension internationale du festival. Puis, oustaz Pape Hann de la Télévision Futurs medias est entré en scène pour donner des anecdotes sur la vie du Prophète Mohamed.
Il faut aussi souligner la prestation de Saad Bou Samb dans un style détonnant. Il a débarqué avec des Koras pour agrémenter ses belles chansons. Puis Aida Bou Baye, ensuite Cheikh Diop Mbaye et enfin Cheikh Bou Diop ont clôturé la soirée.
YOUSSOU NDOUR
‘’On fait le maximum pour défendre l’image de notre religion’’
‘’Notre intention, en initiant ce festival, est de rendre grâce à Dieu et célébrer notre religion. Ce n’est plus mon festival, mais celui du Sénégal et de tous les musulmans du monde. Une contribution, dans un contexte où un peu partout dans le monde, les gens perçoivent autrement l’Islam. Et donc, montrer une belle image de cette religion. Dans l’Islam, le premier mot connu est ‘’assalamou aleykoum’’ qui signifie ‘’paix à tout le monde’’.
D’où le nom du festival ‘’Salam’’, la paix. Donc, on est en train de faire le maximum, tout notre possible, pour défendre notre religion face à toutes les personnes mal intentionnées qui critiquent l’Islam. Car, on ne doit pas l’accepter. Par ailleurs, ce que j’essaie de faire, c’est de consolider ce que l’on a comme richesse culturelle, ici. Nous avons de grands chanteurs et une certaine diversité que l’on veut promouvoir.
Et, en même temps, inviter des pays étrangers comme l’Egypte, le Maroc et d’autres pays pour renforcer la dimension internationale du festival. Je souhaite ainsi que ce festival soit vécu. Que les artistes soient au meilleur de leur forme, pour être à même de montrer une performance artistique, au-delà même de la religion qui est au centre de ce festival’’.
Le Mbarodi a pris le chemin des airs samedi en fin d’après-midi pour rallier la Côte d’Ivoire. Baboye était dans ce pays le 29 mai dernier en raison du gala de Baol Productions. Quelques semaines après, il y va pour un second séjour.
La Côte d’Ivoire commence à devenir une destination prisée pour certains acteurs de la lutte. N’est-ce pas Baboye ? Ce dernier ne nous contredira point. En effet, Balla Bèye 2 était à Abidjan le 29 mai dernier pour assister à un gala organisé par le promoteur Assane Ndiaye de Baol Productions. Quelques semaines plus tard, il retourne au pays du président feu Félix Houphouët Boigny. Juste après son passage lors de la cérémonie de huitième jour de feu Iba Dièye, son ancien manager, Baboye s’est empressé de prendre son véhicule pour rejoindre l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à destination de la Côte d’Ivoire.
Officieusement, la raison de ce déplacement est à trouver dans ses affaires personnelles. Baboye dispose des contacts là-bas et va essayer de les mettre à profit, certainement dans le cadre de son business. Une information d’ailleurs confirmée par son manager Mbaye Diallo. La durée de ce séjour n’est pas précisée. En plus d’être un lutteur, le Lion de Pikine est très fin dans les affaires.