Saint-Louis, 14 avr (APS) – Le recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), le professeur Baydallaye Kane, a réaffirmé jeudi la détermination des pouvoirs publics et des autoritaires universitaires à faire de l’UGB un pôle d’excellence au service du développement socio-économique du pays.
‘’L’UGB s’est fixée comme objectif depuis sa création d’être un pôle d’excellence au service du développement. Nous sommes encore dans cette vision. La place importante des produits de cette université au sein de tous les secteurs du pays et les transformations structurelles en cours en sont les illustrations’’, a-t-il notamment déclaré à des journalistes.
Le recteur de l’UGB intervenait à l’issue d’une visite des réalisations et des chantiers en cours d’exécution dans le cadre de l’extension et de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants, et des conditions de travail du personnel enseignant et des personnels administratifs.
M. Kane, a visité en compagnie de ses collaborateurs la polyclinique de l’UGB dans le quartier de Ngallèle dont la l’érection a été financée à hauteur de 130 millions de francs dans le cadre d’un contrat de performance avec l’Etat du Sénégal.
Cette infrastructure sanitaire dont les activités vont démarrer en mai abrite également la première antenne régionale du SAMU (Service d’assistance médicale d’urgence) dotée d’une flotte et des équipements nécessaires à son fonctionnement, a-t-il expliqué.
La visite des chantiers a également mené le recteur dans plusieurs infrastructures et équipements pédagogiques dont la construction est financée par l’Etat du Sénégal à travers le budget consolidé d’investissement (BCI).
Le recteur qui tirait le bilan de son action à la tête du rectorat depuis un an et demi est également longuement revenu sur les actions et initiatives visant à positionner l’UGB en pôle d’excellence à travers la confiance des bailleurs (Banque mondiale) et des pouvoirs publics.
‘’Nous avons la confiance de l’Etat qui alloue beaucoup de ressources à l’UGB et des partenaires au développement, principalement de la banque mondiale qui en a fait un centre d’excellence sous régionale dans le domaine de technologies de l’information et de la communication’’, a-t-il fait valoir.
Le budget annuel de l’UGB a atteint 6, 4 milliards de francs en 2016, mais il nous faut au moins 8 milliards de francs pour fonctionner normalement. Les autorités le savent. L’université n’est qu’un sous-secteur et d’autres secteurs ont également besoin d’investissement. Nous saluons l’engagement de l’Etat aux côtés de l’UGB, a-t-il ajouté.
MACKY INVITE LES PAYS DE L'OCI A PLUS D’UNITÉ ET DE SOLIDARITÉ
Istanbul, 14 avr (APS) – Les pays membres de l’OCI doivent davantage cultiver par les actes l’unité et la solidarité pour rester ‘’dignes’’ de l’héritage d’une Oumma qui ‘’a été à l’avant-garde du progrès de l’humanité par son apport spirituel, scientifique, technique et culturel’’, selon le chef de l’Etat sénégalais.
‘’L’état actuel du monde musulman n’est guère réjouissant, alors qu’à travers les âges, notre Oumma a été à l’avant-garde du progrès de l’humanité par son apport spirituel, scientifique, technique et culturel’’, a relevé Macky Sall jeudi en Turquie, à l’ouverture du 13e Sommet de l’OCI axé sur le thème : ‘L’unité et la solidarité pour la justice et la paix’’.
‘’Si nous voulons rester dignes de ce riche héritage, nous devons davantage cultiver par les actes l’unité et la solidarité que suggère le thème de notre Sommet’’, a dit M. Sall.
C’est d’ailleurs la finalité du programme d’action décennal et du Fonds de solidarité islamique pour le développement, qui tardent à mobiliser les ressources nécessaires à leur mise en œuvre, a ajouté Macky Sall.
Le Sénégal, a-t-il dit, ‘’souhaite vivement une revitalisation de l’action islamique fondée sur une meilleure collaboration politique et une coopération soutenue par le commerce et l’investissement’’.
Macky Sall a rendu compte à ses pairs du processus de redynamisation du Comité de l’OCI pour l’Information et les Affaires culturelles (COMIAC) que préside le Sénégal, soulignant que le Bureau de coordination du Comité a été installé à Dakar, il y a deux ans maintenant.
‘’Au titre des actions prioritaires’’, le COMIAC a soumis au Sommet d’Istanbul une feuille de route en cinq points dont ‘’une plus grande implication de la jeunesse musulmane dans la promotion des vraies valeurs de l’islam, du dialogue interculturel et de la tolérance’’.
Macky Sall a parlé d’une ‘’meilleure ouverture de l’OCI aux médias des pays membres pour les amener à jouer pleinement leur rôle en matière de paix et de dialogue dans le monde musulman et au-delà’’.
A cela s’ajoute ‘’la conception de programmes et productions audiovisuels dans les trois langues de l’Organisation pour encourager les échanges culturels entre les pays membres’’.
Il y a aussi ‘’l’idée d’un Prix international pour encourager les médias qui se distingueraient dans la promotion de la tolérance et du dialogue interculturel’’ et la tenue d’un festival triennal des arts et de l’artisanat islamiques.
Macky Sall a appelé tous les pays membres à ‘’soutenir cette feuille de route pour accompagner le processus de redynamisation du COMIAC’’.
Pour le président sénégalais, ce sommet ‘’vient à son heure, vu la nature et l’ampleur de nos défis, dont la question palestinienne, raison d’être historique de notre Organisation, qui reste encore non résolue’’.
Il a renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal à nos frères et sœurs de Palestine dans leur quête légitime d’un Etat souverain et viable, et pour l’exercice de leurs droits légitimes sur leurs territoires occupés’’.
‘’D’autres défis majeurs nous interpellent, notamment l’extrémisme violent, le terrorisme et la prolifération des conflits dans l’espace de la Oumma islamique’’, a dit Macky
Sall.
PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SALIOU GUÈYE
LÀ OÙ LE BÂT BLESSE
La fonction publique sénégalaise doit être proactive, prospective et productive car l’Etat lui-même a besoin de performances, d’une culture de la réussite pour atteindre ses objectifs de développement
Saliou Guèye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 14/04/2016
C’est à travers la qualité du service public offert que l’on apprécie ou déprécie la capacité d’un État à prendre en charge les droits et les devoirs de ses citoyens. Comme la plupart des fonctions publiques africaines, la fonction publique sénégalaise n’est pas épargnée par ces maux qui, depuis longtemps, gangrènent la fonction publique alors que les simples citoyens ont toujours affiché une certaine insatisfaction à l’égard des agents de l’Etat.
Malheureusement, au Sénégal, le constat sur la faiblesse des dispositifs en place et sur la difficulté l’Etat à assurer un service public de qualité et désintéressé à tous les citoyens est récurrent. Pourtant depuis 1968, il est créé le Bureau Organisation et méthode (BOM) qui disparaitra avec la réforme de 1992 pour laisser place à une Délégation au management public.
En avril 2013, la Délégation générale à la réforme de l’Etat et à l’assistance technique (DGREAT) est créée avant mourir cinq mois plus tard pour laisser place à la résurrection du BOM. Malgré ces instruments successifs de bonne gouvernance administrative mis en place, presque aucun agent de la fonction publique au Sénégal n’a de conscience ni d’éthique professionnelle pour accomplir de façon efficace et sans corruption une mission de service public.
Après un effort d’assainissement engagé par l’Etat par l’audit de la Fonction publique pour traquer et débusquer les « fonctionnaires-fantômes », il revient aux autorités qui ont conquis le pouvoir en 2012 d’impulser une nouvelle dynamique de travail.
Après 56 ans d’indépendance notre pays peine à sortir des sentiers battus d’une administration enchevêtrée dans l’inefficacité, la corruption et l’anti-modernité. C’est pourquoi le président de la République et tout son gouvernement se sont livrés lors du Forum sur l’administration au Cicad de Diamnadio à une véritable radioscopie de l’administration sénégalaise grabataire malade de ses tares et de ses goulots d’étranglement.
Les maux ont pour nom retard injustifié, absentéisme, fêtes prolongées, laxisme, irresponsabilité, inconscience professionnelle, lenteurs administratives et bureaucratiques, équipements obsolètes ont été auscultés sans complaisance. Sans ambages, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, exaspéré par la projection défectueuse d’un film sur l’administration, a annoncé, au cours de ce forum, que les manquements au sein de la fonction publique ne seront plus tolérés.
Si comme le disent les adages avant de balayer devant la porte des fonctionnaires inconscients et irresponsables ou avant d'enlever la paille de l'œil de ces agents indélicats, il vaut mieux que le Premier ministre balaye devant la porte du palais présidentiel ou retire la poutre qui est dans l’œil du chef de l’exécutif qui ne s’est pas rendu compte de son retard de 4 heures lors de la cérémonie de clôture du forum où la ponctualité était le leitmotiv de son discours d’ouverture.
Il n’est de secret pour personne que l’émergence d’un pays n’est pas jaugée seulement à l’aune de ses découvertes de gisement de pétrole et du gaz, de l’autosuffisance en riz, de la mise en place d’un programme ou plan de développement mais aussi d’une administration forte et efficace capable de mettre en œuvre de façon systémique la politique définie par le chef de l’Etat.
Si l’administration est un vaste ensemble composé d’agents chargé sous l’égide du pouvoir exécutif d’assurer la satisfaction des besoins essentiels et croissants des citoyens, si selon le droit administratif, l’administration peut être définie par l’ensemble des services et des agents groupés sous l’autorité des ministres ou placés sous même la direction pour l’exécution d’une tâche administrative déterminée, on peut inférer que l’administration représente la force exécutante du pouvoir exécutif chargé de satisfaire les besoins des citoyens.
Mais le ventre mou de notre administration, ce sont les rapports qu’elle entretient avec les citoyens, ces ayants droit à un service public de qualité expurgé de tout intéressement. Le besoin d’un service public de qualité s’est toujours posé dans les rapports entre agents de la fonction publique et usagers. Si dans certaines démocraties modernes des progrès significatifs sont notés en matière de fourniture de services publics, par contre dans les jeunes démocraties, comme la nôtre, plusieurs défis restent encore à relever.
La question qui se pose ici est alors de savoir comment réformer ou reformater les rapports entre agents et usagers du service public en vue de parvenir à la fois à une meilleure offre et un meilleur usage du service public.
Le primum movens desdits rapports commence l’accueil du citoyen dans les différents services de l’administration. Comme le disait Bernard Candiard, Conseiller maître à la Cour des comptes de la France, dans un document intitulé L’amélioration de l’accueil des usagers dans l’administration «l’amélioration de l’accueil constitue ainsi indéniablement une attente, à laquelle la modernisation de l’État doit répondre, pour faciliter les démarches des citoyens d’abord, mais aussi pour donner une meilleure image du service public. Premier point de contact de l’administration avec l’usager, l’accueil est en effet un vecteur d’image essentiel : c’est lui qui induit la confiance ou la défiance. Souvent les structures sanitaires sont à tort ou à raison les services les plus décriés en matière d’accueil ».
Combien sont-ils de ces patients, en sus de la douleur qui les étreint quand ils se rendent dans une structure sanitaire, à souffrir le martyre d’agents arrogants, dont le seul savoir-faire se limite à leur insolence ? Que dire de ces policiers qui terrorisent les usagers du service public lors dépôt de carte d’identité, d’un retrait d’un papier légalisé ou d’un permis de conduire confisqué à la suite d’une infraction ? Il en est de même pour disposer d’un casier judiciaire, d’un certificat de nationale et même d’un extrait de naissance.
On pourrait multiplier à l’infini les exemples qui montrent que le service-accueil est toujours encroûté dans la désuétude d’une administration qui tarde à se départir de la verticalité de ses rapports avec le citoyen. La posture de certains agents de la fonction publique les pousse à vouloir à se comporter comme des roitelets à l’endroit des usagers alors que ce sont les besoins de ces derniers qui sont à la base de la création des postes qu’ils occupent au sein de l’administration.
L’autre talon d’Achille de l’administration sénégalaise est l’inconscience professionnelle des agents à répondre de manière adéquate aux besoins de tous les citoyens. Cela engendre le développement de pratiques peu orthodoxes et de comportements inciviques qui compromettent les performances et l’efficacité du service public. Ainsi, on peut considérer que le mauvais fonctionnement du service public produit la mauvaise gouvernance qui, à son tour, nourrit la médiocrité de l’offre publique de service.
Mais pour que l’agent s’investisse aussi pleinement dans son travail et obtenir les résultats escomptés, il faut une politique incitative en matière de traitement salarial d’où la nécessité de revoir le système déséquilibré et inique de rémunération de l’Etat. La faiblesse du pouvoir d’achat des fonctionnaires qui cherchent d’autres voies pour boucler les fins de mois les poussent à des pratiques peu orthodoxes qui vont à l’antipode d’une administration qui se veut honnête, performante et efficace.
Ainsi la fonction publique sénégalaise doit être proactive, prospective et productive car l’Etat lui-même a aujourd’hui besoin de performances, d’une culture de la réussite pour atteindre ses objectifs de développement. Pour avoir des résultats dans la durée, il est bon de procéder à des réformes et contraindre l’agent et l’usager à respecter les lois nouvelles qui régulent leur rapport dans la fonction publique.
On pouvait évoquer à juste titre la vieillesse des équipements de nos services administratifs qui ne répondent plus au standard d’une administration moderne et qui affaiblissent les bons résultats attendus. Dans plusieurs services, l’ordinateur est encore un produit de luxe. On préfère y utiliser le stylo et les gros registres pour faire le pointage ou enregistrer les entrées et sorties des usagers au lieu de les mettre dans un fichier informatique. Mais, la pierre angulaire de ce culte des bons résultats, c’est d’abord les mentalités et les comportements sur lesquels il faut agir.
En conséquence, le changement de mentalité et de comportement de chaque citoyen doit impulser et enclencher le mouvement des réformes du service public. C’est la raison pour laquelle nous avons la ferme conviction qu’une réforme du service public avec ses contraintes et ses coercitions ne peut se construire que sur la libre conscience et le libre engagement citoyen des acteurs concernés, c’est-à-dire le triptyque exécutif-administration-usagers.
Abidjan, 14 avr 2016 (AFP) - Une manifestation d'étudiants a éclaté jeudi à l'université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, au lendemain de l'arrestation d'un leader syndical, paralysant les cours dans la plus importante institution du pays.
"Il n'y a pas de cours à l'université. Nous déplorons les brutalités policières suivies d'arrestations", a expliqué à l'AFP, un étudiant ayant requis l'anonymat. Les nombreuses forces de l'ordre déployées ont dispersé des regroupements d'étudiants qui tentaient de se mobiliser.
Les incidents entre étudiants et policiers ont débuté mercredi sur le campus d'Abidjan, alors que les étudiants sont en grève depuis lundi pour protester contre une décision d'évacuer les résidences universitaires, dont la rénovation permettra d'accueillir les athlètes des Jeux de la Francophonie en 2017.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, de violents affrontements ont opposé des étudiants aux policiers qui tentaient de disperser un meeting, ont rapporté plusieurs témoins.
"Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser un meeting de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire) vers 21 heures. Les étudiants ont réagi par des jets de pierres.
Les affrontements ont duré jusqu'à minuit lorsque les policiers se sont retirés", a expliqué Alain Kouakou, un étudiant. "Les étudiants ont saccagé des locaux administratifs", a raconté un autre étudiant sous couvert d'anonymat.
La situation sur le campus d'Abidjan a également dégénéré après l'annonce de l'arrestation du responsable de la Fesci, puissant et sulfureux syndicat proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, à l'origine des manifestations.
"Au moins 50 étudiants dont Assi Fulgence, le secrétaire général national de la Fesci, ont été interpellés entre lundi et mercredi" a déclaré à l'AFP, René Sébastien Ladji, responsable adjoint du syndicat étudiant.
Les autorités policières n'étaient pas joignables pour confirmer cette information, rapportée néanmoins par la presse locale. Le Front populaire ivoirien (FPI), la principale formation d'opposition a condamné "avec la dernière énergie la violence perpétrée contre les étudiants (...) érigée en mode de gouvernance".
Le FPI exprime, dans un communiqué, sa compassion aux "victimes d'une grève sauvagement réprimée par le régime" qui a procédé à "l'arrestation d'une centaine d'étudiants et élèves".
"Nous sommes en grève depuis lundi pour protester contre une décision d'évacuer maintenant les résidences universitaires en vue des travaux pour accueillir les athlètes des Jeux de la Francophonie" prévus en 2017 a expliqué M. Ladji.
"Il y a des cités qui ont été restaurées et qui sont vides à ce jour. Pourquoi ne pas loger les athlètes là-bas?", a-t-il ajouté, déplorant la décision des autorités "de jeter des étudiants dans la rue".
Créée en 1990 à l'avènement du multipartisme, la Fesci, vue parfois comme une milice par ses plus farouches détracteurs, a souvent été accusée par les ONG nationales et internationales de violences à l'égard des opposants de M. Gbagbo, ainsi que de racket en milieu étudiant.
GAMBIE : JAMMEH NOMME UN NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CEI
Banjul (Gambie), 14 avr 2016 (AFP) - Le président gambien Yahya Jammeh a nommé un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI), à près de huit mois d'un scrutin présidentiel auquel il est candidat, selon un communiqué de la CEI obtenu jeudi par l'AFP.
Mustapha Carayol, qui dirigeait l'organe électoral depuis 2006, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite et a été remplacé par Alieu Momarr Njai, d'après ce texte daté de mercredi.
"M. Njai remplace Alhaji Mustapha L. Carayol qui est parti à la retraite avec effet immédiat à compter du 7 avril", indique le communiqué, sans plus de détails. En Gambie, le président de la CEI est nommé par le chef de l'Etat.
Il est toujours choisi parmi les "commissaires" (membres de la commission électorale). En tant que nouveau chef de la CEI, Alieu Momarr Njai aura à diriger l'organisation de la prochaine présidentielle (scrutin à tour unique) fixée au 1er décembre, avant des législatives en avril 2017.
Son prédécesseur a été commissaire pendant deux décennies, d'abord au sein d'un organe provisoire ayant organisé la présidentielle de 1996, puis au sein de l'actuelle CEI ayant remplacé en 1997 l'organe provisoire.
Mustapha Carayol a plusieurs fois été accusé par l'opposition de partialité. Son départ à la retraite intervient quelques jours après le dépôt d'une plainte par Parti démocratique uni (UDP), principale formation de l'opposition, contre sa longévité en tant que commissaire.
Selon ce parti, aucun commissaire ne peut rester en fonction plus de 14 ans consécutifs. La plainte, qui a été déposée auprès de la Cour suprême vise l'Etat, accusé de ne pas avoir mis fin aux fonctions de M. Carayol à l'expiration du délai maximal indiqué.
Le dossier devrait être examiné par l'institution judiciaire avant la présidentielle de décembre. La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal hormis sa façade sur l'océan Atlantique, est dirigée d'une main de fer par le président Yahya Jammeh depuis plus de 21 ans.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1994, M. Jammeh a été élu en 1996 et réélu trois fois (2001, 2006 et 2011). En février, il été investi candidat de son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC) pour la présidentielle de décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées, assassinats, exécutions extra-judiciaires et harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'Homme, accusations qu'il a régulièrement rejetées.
Bambey, 14 avr (APS) - Le professeur agrégé de droit, Ndiaw Diouf a insisté sur le contour des espaces couverts par les franchises universitaires, soulignant que le campus social est exclu du champs d’application de la loi en la matière dont l’objectif était surtout de veiller sur la liberté de recherche de diffusion su savoir.
"L’objectif que l’on vise en instituant les franchises universitaires c’est la liberté dans la recherche et la diffusion du savoir ce qui explique qu’on ait pas besoin de franchises universitaires dans les espaces où on ne se livre pas à la recherche et à la diffusion du savoir. Cela exclut donc le campus social", a soutenu le Professeur Diouf.
Ndiaw Diouf qui animait, mercredi, une conférence sur les franchises universitaires à l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a indiqué que "les franchises universitaires ne concernent les personnels administratifs, techniques et de service (PATS) que sous certaines conditions".
"On n’a pas besoin non plus de franchises universitaires lorsqu’on a pas pour mission de rechercher et de diffuser le savoir. C’est un peu ce qui explique l’exclusion des PATS pour ce qui concerne les libertés. Mais lorsque les membres des PATS sont dans l’espace couvert par les franchises universitaires ils vont bénéficier comme tout le monde de l’autonomie de police administrative", a-t-il notamment ajouté.
Le professeur Ndiaw Diouf a exhorté tous les acteurs à se pénétrer davantage des textes qui organisent les franchises universitaires, déplorant qu’"on en parle souvent sans en connaître le contenu".
"Vous savez on parle souvent de franchises universitaires sans en connaître le contenu. On a une conception très restrictive des franchises universitaires puisque on pense que cela s’arrête à l’autonomie de police administrative or les franchises universitaires vont au-delà. C’est d’abord les libertés : libertés de reconnues aux enseignants, libertés reconnues aux étudiants dans la quête, l’entretien et la diffusion du savoir et c’est un aspect extrêmement important qu’il faut porter à la connaissance du public", a-t-il relevé.
Le recteur de l’UADB, Lamine Guèye a, pour sa part, insisté sur la nécessité pour chaque membre de la communauté universitaire de maîtriser le concept.
"Cela entre dans le cadre de la prévention. L’UADB travaille dans la prévention des crises avec un dialogue entre les différents acteurs. Nous rencontrons les délégués des étudiants de manière tout à fait régulière de même que les syndicats des personnels et les enseignants. Mais aussi nous formons en leadership tous les délégués d’étudiants et les responsables d’amphithéâtres qu’on appelle les gouverneurs", a précisé le professeur Guèye.
Ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Professeur Ndiaw Diouf siège actuellement comme membre au conseil constitutionnel.
L’OCI SOUFFRE DE L’ABSENCE D’UN ORGANE DE RÉGLEMENT DES CONFLITS
Istanbul, 14 avr (APS) - L’Organisation de la coopération islamique (OCI) souffre de l’absence, dans ses structures, d’une institution chargée de résoudre les conflits et de maintenir la sécurité dans les Etats membres, a signalé, jeudi, à Istanbul (Turquie), son secrétaire général, Lyad Ameen Madani.
"Il est à noter que l’organisation souffre encore de l’absence d’une institution commune, qui puisse œuvrer au règlement des litiges et au maintien de la sécurité et de la stabilité au sein de notre communauté. Cela veut dire qu’il existe encore (…) un vide sécuritaire" dans l’architecture de cette institution intergouvernementale, a constaté M. Madani.
Il s’exprimait à l’ouverture du 13e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OCI, une rencontre de deux jours, sur le thème : "L’unité et la solidarité au service de la justice et de la paix".
Selon Lyad Ameen Madani, ce vide "a donné l’occasion à d’autres forces de s’ingérer" dans les affaires des pays musulmans.
Le secrétariat général de l’OCI "a entrepris de combler ce vide sécuritaire, avec la mise en place d’une unité chargée de la paix et de la sécurité au sein" de l’organisation, ce "qui pourrait constituer un pas dans la bonne direction", a-t-il annoncé.
M. Madani a insisté sur la nécessité pour les 57 Etats membres de créer "une cour de justice islamique" commune, qui se charge de trancher les "litiges" entre les pays faisant partie de l’organisation.
L’existence d’une cour de justice au sein de l’OCI permettra d’éviter "le recours à des juridictions internationales liées à certains agendas politiques occultes, qui visent (…) à intervenir dans les affaires internes de certains de nos pays et à leur nuire", a-t-il ajouté.
Il a invité les chefs d’Etat et de gouvernement à "parachever les procédures de ratification du statut de cette cour, qui a été élaboré depuis 35 ans et ratifié seulement par 13 pays" membres de l’organisation.
Le secrétaire général de l’OCI a par ailleurs fait part de son "espoir de voir toutes les factions palestiniennes (…) dépasser les querelles étriquées et à mettre de côté leurs divergences, pour arriver à des compromis et faire les concessions nécessaires pour former un gouvernement de consensus national".
"Durant les trois derniers mois, il y a eu une hausse significative des actes terroristes commis sur le sol des Etats membres de notre organisation, avec plus de 174 attentats terroristes ayant coûté la vie à près de trois mille personnes", a signalé le secrétaire général de l’OCI.
Ces attentats "se sont soldés par plus de quatre mille blessés", a-t-il indiqué.
Lyad Ameen Madani a fait état d’"autres actes terroristes, qui sont survenus en dehors des Etats membres et ont été attribués ou revendiqués par des organisations prétendant être islamiques, avec un bilan macabre, pour la seule année 2016, de plus de 122 tués et 520 blessés".
"C’est pourquoi l’OCI devrait placer la lutte contre le terrorisme au premier plan de son agenda, conformément aux dispositions de sa pertinente charte contre le terrorisme et l’extrémisme", a suggéré M. Madani.
Dakar, 14 avr (APS) - La fin de la saison régulière NBA ce mercredi signifie pour la moitié des équipes engagées dont Minnesota Timberwolves le début des vacances, l’équipe du sénégalais Gorgui Sy Dieng, à l’instar de quinze autres franchises, n’étant pas qualifiée pour les Play-off qui démarrent ce 20 avril.
Pour la première fois depuis qu’il a rejoint la NBA, Gorgui Sy Dieng a disputé l’intégralité des 82 matchs que compte une saison régulière, avec notamment 39 titularisations et 43 entrées en jeu.
Au niveau des statistiques, Gorgui Dieng qui cumule 2220 minutes sur les parquets (27 minutes en moyenne) a totalisé 585 rebonds (7,1 par match) et 827 points (10,1 par match).
Des statistiques assez correctes du point de vue des moyennes enregistrées en NBA. Globalement les statistiques moyennes de la NBA sont de 9,7 points par joueur et 4,1 rebonds.
Gorgui dépasse cette moyenne et s’inscrit dans le top 5 de son équipe où il figure dans plusieurs secteurs du jeu parmi les leaders.
Gorgui est le premier rebondeur de son équipe, le quatrième marqueur, le premier intercepteur, le deuxième joueur le plus efficace aux tirs avec 53,2 %. Il affiche également 82,7 % aux lancers francs juste derrière Ricky Rubio.
Entre le mois d’octobre et celui d’avril la NBA organise la saison régulière forte de 82 matchs à disputer par chacune des franchises à domicile et à l’extérieur.
A l’issue, les huit meilleures équipes sur les 16 que compte chaque conférence sont qualifiées aux Play-Off où entre en jeu la loi des séries, une équipe devant au moins remporter trois victoires de plus que son adversaire pour passer au tour suivant.
LE CONSEIL DES MINISTRES DÉCENTRALISÉ PRÉVU EN JUIN
Dakar, 14 avr (APS) - Dakar, 14 avr (APS) - Le Conseil des ministres décentralisé prévu dans la région de Dakar se tiendra en juin, a annoncé, jeudi à Dakar, le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye.
‘’Au mois de juin certainement, le Conseil des ministres décentralisé de la région de Dakar va se tenir. Il se tiendra dans des sites différents’’, a-t-il déclaré.
Il s’exprimait au sortir d’une réunion ministérielle de préparation du 14-ème Conseil des ministres délocalisé consacré à la région de Dakar. Cette réunion s’est déroulée sous la présidence du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
M. Dionne était entouré de plusieurs ministres, du gouverneur de Dakar Mohamed Fall, des préfets de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque et de certains maires de la région de Dakar.
Selon Seydou Guèye, au cours de la rencontre, il a été procédé à une revue de toutes les composantes du prochain conseil des ministres délocalisé de Dakar.
‘’La réunion d’aujourd’hui nous a permis de faire le point. Pour d’abord stabiliser un certain nombre d’orientations et organiser les différentes productions’’, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que le choix des sites devant abriter le Conseil interministériel délocalisé et le Conseil des ministres a été aussi discuté, ajoutant que les propositions seront faites au Premier ministre.
‘’Un agenda a été pré-validé et sera soumis au président de la République Macky Sall. Les recommandations ont été arrêtées par le Premier ministre, les échanges ont été fixés. Il y aura une dernière réunion pour finaliser les dernières composantes ’’, a précisé Seydou Guèye.
La région de Saint-Louis avait ouvert en juillet 2012 le bal des conseils des ministres décentralisés.
L’idée de les organiser traduit une volonté des pouvoirs publics de rapprocher l’administration des populations.