L’affaire Oumar Sarr relative à l’arrestation et à l’inculpation du secrétaire général national adjoint du Pds, par ailleurs député-maire de Dagana, pour « faux et usage de faux en écriture privée et diffusion de fausses nouvelles», n’a pas fini de faire couler de la salive et de susciter d’ardents duels à fleurets mouchetés entre le pouvoir en place et son opposition. Comme en témoigne la dernière confrontation, par médias interposés, qui a eu lieu encore hier, dimanche 27 décembre, entre le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et l’avocat d’Oumar Sarr, en l’occurrence Me El hadj Amadou Sall. Alors que le parquet mettait ainsi sous scellé la question de l’immunité parlementaire du député libéral et invoquait le flagrant délit, dans cette affaire, l’ancien Garde des Sceaux sous Abdoulaye Wade et conseil d’Oumar Sarr se portait-à-faux contre les arguments du magistrat. En se posant tout juste la question de savoir pourquoi son client, s’il est pris en flagrant délit, n’est pas jugé en…flagrant délit ? Ou simplement la question de savoir pourquoi voulait-on le renvoyer devant le juge d’instruction, comme si les dispositions de la loi étaient à double vitesse !
ARRESTATION ET INCULPATION D’OUMAR SARR : Le Procureur de la République livre sa vérité
Une semaine à peine après l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt du secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds) Oumar Sarr, par ailleurs député-maire de Dagana, le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est sorti de sa réserve pour livrer sa… «part de vérité» dans cette affaire. Selon le maître des poursuites, le député libéral ne peut bénéficier en vérité d’une quelconque immunité parlementaire puisque les faits qui lui sont imputés relèvent du …flagrant délit.
Le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est formel : la question de l’immunité parlementaire évoquée dans l’affaire Oumar Sarr, du nom du secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), par ailleurs député-maire de Dagana, ne tient pas la route. Invité de la Radio télévision sénégalaise (Rts), le maître des poursuites a tenu en effet à apporter des éclairages fermes sur l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt du responsable libéral, en faisant savoir que celui-ci ne pouvait nullement bénéficier de l’immunité parlementaire propre à tout député, lors d’une session de l’Assemblée nationale, puisque dans le cas d’espèce, on est en présence d’un flagrant délit. Parlant ainsi de l’arrestation du député libéral, le Procureur de la République a affirmé sans ambages: « Oumar Sarr a sorti un communiqué pour tenir des propos sur lesquels je ne voudrais pas revenir. Après cela, j’ai instruit la Division des Investigations Criminelles (DIC) d’ouvrir une enquête. A la suite de cette enquête, Mr Oumar Sarr a été interpellé et déféré. Ensuite, nous avons saisi le juge d’instruction qui l’a placé sous mandat de dépôt sur nos réquisitions”.
Quid alors de son immunité parlementaire ? A ce niveau, Serigne Bassirou Guèye s’est porté- en-faux contre les assertions de l’avocat du député, en l’occurrence Me El hadj Amadou Sall, ancien Garde des Sceaux sous l’ère libérale, qui avait invoqué le non-respect de l’immunité de son client après que celui a été inculpé pour « faux et usage de faux en écriture privée et diffusion de fausses nouvelles». Pour le Procureur de la République, «… Me El hadj Amadou Sall… a déplacé le débat parce que le terrain où il se situe est un terrain très difficile pour une défense. On n’est pas en train de se poser la question de savoir si l’immunité parlementaire d’Oumar Sarr, qui a été levée pour des raisons relatives à la traque des biens mal acquis, s’étend ou non sur les infractions pour lesquelles il est poursuivi. Le problème, ici, est très simple. Nous sommes sur l’article 51 alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».
Se volant plus explicite, Serigne Bassirou Guèye dira par suite : « Je vais vous lire ce que dit l’article 51 alinéa 2 de ce règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il dit qu’aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière correctionnelle ou criminelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale. Mais le député pris en flagrant délit, en fuite après la commission des faits délictueux peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation de l’Assemblée nationale. Donc, le débat est très simple et clair là-dessus. Ils (les membres et conseils du Pds-ndlr) ont voulu déplacer le débat vers un autre terrain sur lequel aussi nous sommes très à l’aise, mais je préfère juste me limiter à l’article 51 alinéa 2 qui permet l’arrestation d’un député quand les faits sont flagrants. Et ici, on est dans le cadre d’une infraction flagrante et l’infraction venait de se commettre ».
Le Procureur de la République ne s’en limitera pas là. Serigne Bassirou Guèye s’est même permis d’ajouter : «les Sénégalais ne doivent pas se laisser prendre au piège. Comment une personne, même si elle bénéficie d’une protection, peut-elle avoir le droit d’insulter une institution telle que le président de la République ou l’Assemblée nationale ? Ce n’est pas parce qu’on est député et qu’on a une immunité qu’on a le droit d’insulter les institutions de ce pays. Je crois que c’est là où devrait se situer le débat. Les Sénégalais ont mis en place des institutions et ce n’est pas parce qu’on se prévaut d’une immunité qu’on doit les insulter. Encore que dans le cas d’Oumar Sarr, il n’y pas d’immunité qui joue ».
Pour ce qui concerne enfin la peine encourue par le député libéral, le maître des poursuites s’est voulu explicite : « Mr Oumar Sarr est encore présumé innocent, mais les infractions pour lesquelles il est poursuivi sont punies, pour le faux et usage de faux en écriture privée, de 7 ans et pour la diffusion de fausses nouvelles, la peine est de 2 ans. Mais pour le moment, il est présumé innocent...»
ME AMADOU SALL «RECADRE» LE PROCUREUR
L’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux sous le régime libéral, Me Amadou Sall, a dégagé en touche les arguments avancés par le procureur, Serigne Bassirou Guèye, pour justifier l’inculpation d’Oumar Sarr. Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 27 décembre, Me Amadou Sall a indiqué que le procureur est passé à côté dans cette affaire.
Me Amadou Sall, l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux sous le régime libéral, est formel. Les arguments avancés par le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour justifier l’inculpation d’Oumar Sarr pour «faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles» s’avèrent très discutables. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 27 décembre, le responsable libéral a indiqué ainsi que l’arrestation suivie de l’inculpation et du placement sous mandat de dépôt d’Oumar Sarr, le secrétaire général national adjoint du Pds, n’a rien de technique. Au contraire, la raison est politique. Car, a-t-il dit, le procureur Serigne Bassirou Guèye a agi sur ordre du ministre de la Justice qui agissait, lui-même, sur commande du président de la République.
Par ailleurs, faisant allusion à la dernière sortie du maitre des poursuites relative à la levée de l’immunité parlementaire d’Oumar Sarr, Me Amadou Sall a déclaré que le procureur de la République ne s’adressait pas à lui mais au grand public. Poursuivant ses propos, l’ancien ministre de la Justice à rappelé qu’il n’est pas le premier à parler de l’immunité parlementaire du député Oumar Sarr. Avant lui, le porte-parole du gouvernement et de l’Apr Seydou Guèye, la patron du groupe parlementaire de la majorité Moustapha Diakhaté, le ministre directeur de cabinet du président de la République Oumar Youm et le ministre de la Justice Sidiki Kaba ont tous parlé de cette immunité parlementaire.
«J’ai dit qu’on ne peut pas, aujourd’hui, violer l’immunité parlementaire. Le procureur dit qu’on ne peut pas violer mais qu’il se fonde sur les dispositions de la loi relatives au flagrant délit. Mais s’il se fonde sur les dispositions relatives à l’article 51 alinéa 2, je me pose une seule question et il est obligé de me répondre et de répondre aux Sénégalais. Oumar Sarr est pris en flagrant délit, pourquoi n’est-il pas jugé en flagrant délit ? Quand vous prenez quelqu’un en flagrant délit, vous le jugez en flagrant délit. Vous ne pouvez pas dire que vous l’avez pris en flagrant délit mais que vous allez le juger devant le juge d’instruction. Les dispositions de la loi ne sont pas à double vitesse», a martelé Me Amadou Sall selon qui le procureur est complètement passé à côté dans cette affaire.
LES LIBERAUX PLAIDENT LE RETOUR DE ME WADE
BAMBEY - RECUL DEMOCRATIQUE ET ECONOMIQUE, SERIE D’ARRESTATIONS
La fédération libérale de Bambey s’est réunie sous la présidence de son Président Ibrahima Fall en assemblée générale, ce dimanche 27 décembre 2015, à la mairie de Bambey pour examiner la vie du parti marqué essentiellement marquée par l’arrestation de leur coordonnateur Oumar Sarr. Ces libéraux ont unanimement et vigoureusement condamné la dynamique récursive de l’arrestation et de l’emprisonnement dans laquelle Macky Sall a inscrit son magistère.
Sous la conduite du député Aida Mbodji, présidente du Conseil départemental de Bambey, les libéraux ont manifesté leur soutien indéfectible à leur coordonnateur Oumar Sarr. Aida Mbodj a ainsi déclaré devant les militants : « Vous avez accepté de vous engager à combattre, de vous engager à libérer les otages politiques dont le dernier constitue une icône de notre parti ». Et de poursuivre : « Après Karim Wade, Toussaint Manga (secrétaire de l’Ujtl),Victor Sadio Diouf (secrétaire général du Meer), le frère coordonnateur Oumar Sarr est à ce jour la quatrième personnalité de notre parti à être injustement maintenue dans les liens de la détention. Ce qui apparait ni plus ni moins que comme une volonté manifeste de l’actuel régime de décapiter notre grand parti. Nous connaissons deux choses dans l’affaire Lamine Diack .Il s’agit du bailleur des fonds et les victimes que sont Abdoulaye Wade et ses alliés. Nous demandons à l’unique victime Abdoulaye Wade qu’il descende et qu’il nous revienne pour porter son manteau de victime ».
Les libéraux ont également rappelé au Président Macky Sall les propos qu’il témoignait le 27 juin 2006, alors qu’il était Premier ministre à l’endroit de Me Wade pour dire ce qui suit : « Vous êtes au Sénégal ce Napoléon fut à la France, à chaque fois qu’on a eu besoin d’’un homme ( …)tous les regards se sont tourbés vers vous, Maitre». La fédération de Bambey a demandé d’ailleurs le retour de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade ,dans ce contexte d’émiettement de chancellement des valeurs fondamentales de notre démocratie et surtout de morosité économique pour aider le Sénégal à refaire son image de pays respectueux des droits de l’homme ,à sortir de l’abime des 25 pays les plus pauvres et à relever son indice de développement humain. La fédération départementale de Bambey a fini par exhorter « tous les militants du Pds, du front patriotique et de l’opposition, par delà tous ceux qui épris de justice et de démocratie à se tenir prêts pour faire face dans l’engagement et la dignité à toutes les formes d’agression orchestrées par le régime de Macky Sall ».
MAMADOU MBODJ BALISE LA VOIE
REDUCTION DU MANDAT, REFORME DU MODE D’ELECTION DES DEPUTES
Mamadou Mbodj, le coordonnateur du M 23 (Mouvement du 23 juin), est formel : « Il relève de la responsabilité du Président de dire comment il va réduire son mandat». Invité de l’émission hebdomadaire Grand Jury (Rfm), le leader du M 23 s’est largement prononcé sur la question, en invitant pour finir le chef de l’Etat à éclairer pour de bon et rapidement la lanterne des Sénégalais, sur les contours de cette réduction. Non sans appeler à la réforme du…mode d’élection des députés.
Pour le coordonnateur du M 23 (Mouvement du 23 juin) Mamadou Mbodj, la réduction du mandat présidentiel est un acquis non négociable pour avoir été promise, entre les deux tours, par un candidat à la présidentielle. Invité de l’émission Grand Jury diffusée sur la Rfm (radio privée), l’ancien patron du Cusems (syndicat enseignant) a déclaré être encore confiant que le président de la République respectera cet engagement électoral. D’ailleurs, il a tenu à inviter le chef de l’Etat et chef de file du parti au pouvoir à décliner les contours de cette réduction, dès sa plus prochaine déclaration à la Nation. En somme, celle généralement faite à la fin de l’année. « Nous attendons qu’il y ait des options très précises par rapport à son mandat. Nous pensons que le modus operandi de ce référendum doit être défini, tout au moins que des indications soient données. Il relève de sa responsabilité de dire comment il va réduire ce mandat. C’est un contrat avec le peuple Sénégal».
Dans la foulée, le coordonnateur du M23 a tenu à rappeler au Chef de l’Etat que c’est lui-même Macky Sall, candidat à la présidentielle, qui était venu à l’assemblée générale de son mouvement pour promettre qu’il allait réduire son mandat. Et de préciser : « C’était entre les deux tours… Dans le cadre du respect de la parole donnée, il est important que la réduction du mandat soit une réalité…Je ne crois pas qu’il (Macky Sall-ndlr) veuille ne plus tenir parole. Jusqu’à preuve du contraire, nous restons convaincus qu’il est dans les dispositions de réduire son mandat conformément à sa promesse», a-t-il conclu sur ce chapitre.
Se prononçant sur la situation de l’Assemblée nationale, Mamadou Mbodj n’a pas manqué de déplorer le comportement des députés. Le coordonnateur du M23 a trouvé en effet anormal que les députés continuent d’être tributaires de mandats impérieux les obligeant à suivre à la lettre les états d’âme ou autres directives d’un président de la République ou d’un parti politique. Pour lui, il est en effet handicapant que des parlementaires se considèrent comme les députés d’une institution ou d’une structure politique. Partant de ce constat, Mamadou M’bodj a préconisé une réforme urgente. « Il faut réformer le mode d’élection des députés. Vous êtes député parce que vous êtes sur une liste. Envoyer à l’Assemble nationale des députés qui sont redevables de telle ou de telle personne…» est, selon lui, tout simplement hallucinant.
Dans la foulée, le coordonnateur du M23 a fortement regretté les dernières convulsions enregistrées à l’hémicycle, du fait de la crise née de la mise sur pied contestée du groupe parlementaire de l’opposition. « On ne peut pas continuer à avoir une Assemblée dans laquelle on voit des députés qui se battent ou qui s’insultent. On devrait aller vers la dissolution de l’Assemblée», a-t-il fait savoir avant d’ajouter que « le prochain référendum devrait se prononcer sur ces questions».
AFFAIRE OUMAR SARR : ME SALL ET LE «FLAGRANT DELIT» DU PROCUREUR
L’affaire Oumar Sarr relative à l’arrestation et à l’inculpation du secrétaire général national adjoint du Pds, par ailleurs député-maire de Dagana, pour « faux et usage de faux en écriture privée et diffusion de fausses nouvelles », n’a pas fini de faire couler de la salive et de susciter d’ardents duels à fleurets mouchetés entre le pouvoir en place et son opposition. Comme en témoigne la dernière confrontation, par médias interposés, qui a eu lieu encore hier, dimanche 27 décembre, entre le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et l’avocat d’Oumar Sarr, en l’occurrence Me El hadj Amadou Sall. Alors que le parquet mettait ainsi sous scellé la question de l’immunité parlementaire du député libéral et invoquait le flagrant délit, dans cette affaire, l’ancien Garde des Sceaux sous Abdoulaye Wade et conseil d’Oumar Sarr se portait-à-faux contre les arguments du magistrat. En se posant tout juste la question de savoir pourquoi son client, s’il est pris en flagrant délit, n’est pas jugé en…flagrant délit ? Ou simplement la question de savoir pourquoi voulait-on le renvoyer devant le juge d’instruction, comme si les dispositions de la loi étaient à double vitesse !
REDUCTION DU MANDAT, REFORME DU MODE D’ELECTION DES DEPUTES : Mamadou Mbodji balise la voie
Mamadou Mbodj, le coordonnateur du M 23 (Mouvement du 23 juin), est formel : « Il relève de la responsabilité du Président de dire comment il va réduire son mandat». Invité de l’émission hebdomadaire Grand Jury (Rfm), le leader du M 23 s’est largement prononcé sur la question, en invitant pour finir le chef de l’Etat à éclairer pour de bon et rapidement la lanterne des Sénégalais, sur les contours de cette réduction. Non sans appeler à la réforme du…mode d’élection des députés
. FINANCES - LE FRANC CFA A SOUFFLE SES 70 BOUGIES : Pile et face d’une Monnaie contestée
Le franc CFA, créé le 26 décembre 1945, a fêté ses 70 ans ce samedi 26 décembre 2015. La monnaie africaine est vivement critiquée. Arrimée à l’euro, elle impose une monnaie forte à des économies encore faibles et freine leur émergence. Hier, dans une émission sur Dunya FM, le président du groupe parlementaire, Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Diakhaté a déclaré que «la France continue à exercer sa domination sur l’Afrique à travers la langue française et le Franc Cfa». Du «franc des colonies françaises d’Afrique» au «franc de la Communauté financière africaine»
ZIGUINCHOR - UN HOMME «FROIDEMENT» ABATTU PAR DES INCONNUS A MPACK : Ses parents parlent de meurtre prémité par…
Benjamin Malou, cinquante ans environs, ne s’imaginait sans doute pas qu’en rejoignant la plantation de son père, ce samedi matin, il allait tomber sous les balles des hommes armés qui l’on froidement abattu dans la forêt de Mpack
ECHOS DE LA TANIERE - ANGLETERRE : BOXING DAY DES SENEGALAIS : Sadio et les Saints explosent arsenal
Southampton de Sadio Mané n’a fait qu’une bouchée d’Arsenal. Les Gunners ont été écrasés sur le score de 4-0. Le milieu offensif sénégalais s’est bien distingué en délivrant une passe décisive sur la 2ème réalisation des Saints
Après 3 défaites de suite et 5 rencontres sans victoire, Southampton de Sadio Mané a eu un réveil fracassant lors de la réception d’Arsenal. les Saints ont écrasé les gunners sur le score de 4 buts à 0. Sadio Mané a été l’un
des grands artisans de la large victoire de son équipe en délivrant une passe décisive sur le 2ème but inscrit par long (55’). le milieu offensif sénégalais a cédé sa place à la 81ème mn de jeu.
Aston Villa d’Idrissa gana guèye ne parvient pas à gagner depuis l’arrivée de son nouveau coach, rémi garde. les Villans se sont contentés du nul (1-1) face à West Ham de cheikhou Kouyaté (titulaire). Du côté d’Aston Villa, Idrissa gana guèye a joué tout le match. En déplacement à Bournemouth, crystal Palace de Pape Ndiaye Souaré s’est contenté d’un nul vierge (0-0). Papiss Demba cissé n’était même pas sur la feuille de match lors du nouveau revers de Newcastle à domicile face à Everton (0-1). Papy Djilobodji n’était pas non plus sur la feuille de match lors du nul entre chelsea et Watford (2-2). Stoke city de Mame Biram Diouf a réalisé la bonne opération en venant à bout de Manchester United (2-0). Face à son ancienne équipe, Mame Biram a fait son entrée en jeu à la 65ème mn à la place de Shaqiri.
Sadio Mané contre Kouyaté
Pour le compte de la 19ème journée de la Premier league anglaise, Southampton (12ème, 24 pts) de Sadio Mané, qui vient de corriger Arsenal (4-0), croisera le fer avec West Ham (10ème, 26 pts) de cheikhou Kouyaté.
Stoke city (11ème, 26 pts) de Mame Biram Diouf, requinqué par sa victoire sur Manchester United (2-0), voudra confirmer sur la pelouse d’Everton (9ème, 26 pts). Premier relégable avec 17 points, Newcastle de Papiss cissé doit s’imposer lors de son déplacement à West Brom (13ème, 20 pts). lanterne rouge avec 20 points, Aston Villa d’Idrissa gana guèye se rend chez le premier non relégable, Norwich (17 pts). Pape Ndiaye Souaré et crystal Palace (5ème, 30 pts) offrent l’hospitalité à Swansea (16ème, 18 pts). chelsea (15ème, 19 pts.) de Papy Djilobodji aura droit à un choc de taille sur la pelouse de Manchester United (6ème, 29 pts).
SOUTHAMPTON : Sadio Mané encore une fois poussé vers Wenger
Il s’est contenté d’une passe décisive sur le deuxième but de Southampton face à Arsenal (40), mais Sadio Mané a bien laissé ses traces sur la victoire des «Saints» lors du «Boxing Day». D’ail leurs, l’emblématique milieu de terrain d’Arsenal des années 1990, Ray Parlour, conseille à Wenger de s’attacher ses services s’il veut jouer le titre
FAMARA DIEDHIOU, MEILLEUR BUTEUR DE LIGUE 2 : «Les «Lions», j’en rêve...»
C’est un Famara Diedhiou relaxe qu’on trouvé chez un proche. Souriant et positif dans ses réponses, on ne le penserait pas meilleur buteur de la Ligue 2 française. Et pourtant il est en train d’écrire l’histoire de Clermont et de la Ligue 2 Française
TOURNOI DE LA TNT : Guy Gui peur sauver l’affiche ou la couler
C’est la date du 3 janvier qui a été retenue par Excaf pour la dernière journée du tournoi Tnt. Seulement, une situation de blocage identique à la première se pose toujours. Le camp de Guy Gui n’a pas encore donné son accord pour cette date, tout comme il s’était opposé à la date du 27 décembre, entrainant le report de la des combatsprévus à Banjul.
Obsèques
Il y avait la foule des grands jours à la grande mosquée de Gibraltar où se sont ralliés les Sunugaaliens pour accompagner Amadou Madaga Seck à sa dernière demeure à Yoff. Il y avait finalement tout le Sunugaal, en termes de diversité, aux obsèques du père de Seck-Ndanaan : la famille, les amis de la Médina dont El Hadji Malick Sy Souris. Des universitaires, des marabouts, mais aussi et surtout les hommes politiques de tous bords, notamment de grosses pointures de l'opposition. Le micro central était assuré par El Hadji Mansour Mbaye, ami du défunt. La délégation officielle était conduite par le ministre d'Etat Mbaye Ndiaye et on a pu y compter le ministre chargé du Suivi du Plan Sunugaal Emergent Abdoul Aziz Tall.
Obsèques (Bis)
Sur place, les témoignages étaient unanimes sur les qualités du défunt, notamment sa générosité sans borne comme l'a dit le porte-parole de la famille, selon qui, "Madara donnait tout ce qu'il avait, ne gardait rien, mais ne manquait également de rien". Ses suivants avant la prière portuaire ne diront pas moins sur le défunt. Quand dans la soirée du samedi, nos capteurs ont cablé Seck-Ndanaan pour lui présenter leurs condoléances, la discussion a viré sur les qualités du défunt étalées par sa famille. Son fils de ministre de confirmer, révélant que son père qui était un diplomate émérite donnait et ne regardait pas à la dépense. Selon Seck-Ndanaan, son père donnait tellement qu'il lui est arrivé une fois de donner… son propre mouton pour la Tabaski. Ce qui lui fait dire : "le vieux était plus 'ndanaan' que moi. Ce n'est même pas pareil".
Condoléances de la Nation
Restons aux obsèques du père de Seck-Ndanaan pour dire que le chef de l'Etat était hier à la maison mortuaire à la rue 6x23 de la Médina, pour, dit-il, "présenter les condoléances de la Nation" à la famille du disparu et à son ministre. SMS était accompagné d'une très forte délégation dont le Premier ministre, le ministre de l'Elevage, le secrétaire d'Etat Yakham Mbaye et des députés comme El Pistolero, Awa Mbodj… On est venu compatir à la douleur. "A travers ma personne, on présente toutes les condoléances du peuple et du parti, car tout le monde est présent ici. Quand quelqu'un est malheureux, s'il est bien entouré et soutenu, cela l'aide à surpasser cette étape douloureuse de la vie" a dit SMS qui a saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage à son ministre, qui, a-t-il dit, a consenti d’importants efforts à la tête de son département.
Hommages à Seck-Ndanaan
"Il nous a donné satisfaction, il abat un travail remarquable et marqué, par son courage, son abnégation, sa détermination, son ambition, sa loyauté et son sens patriotique. C'est quelqu'un qui veille à la réussite de son dirigeant", a déclaré le président de la République. Satisfait du travail de Seck-Ndanaan, il a ajouté : «Quand je le nommais, il était bien placé. Il était à Africa Rice et quand je lui ai demandé de venir travailler à mes côtés, il m'a répondu qu'il va venir servir son pays. Car tout ce qu'il a, il le doit à son pays. C'est un exemple pour tous les intellectuels et tous les sénégalais. Car il faut rendre la monnaie de la pièce en faisant preuve de patriotisme. Je suis content et satisfait de son travail et j'ai beaucoup d'espoir en lui. Que tout le monde l'accompagne pour réussir sa mission, car s'il obtient ce qu'il espère, le Sénégal sera prospère. C'est un grand diplomate et un grand serviteur de l'Etat. La récolte n'a jamais été aussi bonne avec une bonne saison des pluvieuse".
Satisfaction
Revenant sur l'objet de la visite, SMS d’indiquer : "Je n'ai pas connu son père, mais (Seck-Ndanaan) me parlait souvent de lui. Et je sais qu'il a bien élevé sa famille avec des valeurs. Car son fils qui est dans le gouvernement, ainsi que Anta Seck, directrice des ressources en eau, en sont une parfaite illustration". Se réjouissant de la présence de la première personnalité du pays, Thierno Souleymane Diop, porte-parole de la famille éplorée, de soutenir que: "Votre présence nous comble, à tel point que nous ne ressentons plus rien. Cela témoigne du respect et de la considération que vous avez envers votre entourage. Ainsi, nous prions que votre compagnonnage avec notre fils connaisse les succès escomptés pour qu'ensemble vous fassiez émerger le Sénégal. On accepte la volonté divine et on prie pour le repos de l’âme du disparu".
Nécro
Restons dans le registre des nécrologies pour signaler le décès, hier, de la tante du Président Njol Diouf. Adjaratou Bodièle Ka était l'épouse du père de l'ancien Président El hadji Ndiaye Diouf qui a vécu à Linguère pendant près de 30 ans avec qui il a eu 3 enfants dont Souleymane Diouf décédé en 1994, à l'age de 36 ans, à la suite d'un accident de la circulation. La défunte était aussi la tante de l'ancien ministre d'Etat Djibo Leyti Ka. L'enterrement est prévu à Linguère où elle vivait.
Mariage
Un peu de rose dans cette grisaille avec le mariage de Mohamed, fils aîné de Me Sèye qui se marait avec Aïssatou Sow. Les deux tourtereaux sont au Canada, mais le mariage a été célébré hier à Ndakaaru. Et nos capteurs ont pu filmer chez Me Sèye, la forte délégation envoyée par SMS et dirigée par l'Envoyée spéciale du prési,Mimi Touré accompagnée de Binta Gassama et de resposnables politiques de Grand Yoff. Il y avait le ministre Latif Coulibaly, ABC le Médiateur, le ministre Pape Diouf, Mes Madiclé Niang, Amadou Sall, Ibrahima Diawara, Mbaye Jacques Ndiaye, entre autres avocats, ainsi que de nombreux dignitaires religieux. Me Sèye a profité de l'occasion pour dire que le Sunugaal est un et indivisible et qu'on doit œuvrer pour renforcer la cohésion nationale. Il n'a pas manqué de remercier SMS qui lui a envoyé une forte délégation, marque de sympthie et d'affection.
Aïda Mbodj & Ciepour …
Au terme de leur Assemblée générale d'hier, Aida Mbodj & Cie de la Fédération Pds de Bambey ont sorti une résolution pour demander à 3W de rentrer "dans un contexte d’émiettement, de chancellement des valeurs fondamentales de notre démocratie et surtout de morosité économique, pour aider le (Sunugaal) à refaire son image de pays respectueux des droits de l’Homme, à sortir de l’abîme des 25 pays les plus pauvres et à relever son indice de développement humain". Mais aussi dans un contexte marqué par l’arrestation du frère coordonnateur Oumar Sarr. "Après avoir unanimement et vigoureusement condamné la dynamique récursive de l’arrestation et de l’emprisonnement dans laquelle (SMS) a inscrit son magister, les douze communes de la fédération manifestent leur soutien indéfectible à Oumar Sarr", disent Aïda Mbodj et ses frères de parti.
…Le retour de 3W
D’après eux, "à la suite des frères (Rimka), Toussaint Manga (Sg de l'Ujtl), Victor Sadio Diouf (Sg du Meel), le frère coordonnateur est à ce jour la quatrième personnalité de notre parti à être injustement maintenue dans les liens de la détention". Selon eux, "cela apparait, ni plus ni moins, comme une volonté manifeste de l’actuel régime de branler dans le manche l’assise de notre grand parti". Mais préviennent-ils : "(SMS) se le tienne pour dit : ses oeuvres n’édifieront à la longue qu’un effondrement, car le Pds est ce grand parti fondé par (3W) à l’endroit de qui d’ailleurs il témoignait, le 27 juin 2006, alors qu’il était Premier Ministre, ce qui suit : 'Vous êtes au (Sunugaal) ce que Napoléon fut à la France, à chaque fois qu’on eut besoin d’un homme […] tous les regards se sont tournés vers vous maitre. Comme Roosevelt qui tira l’Amérique de la récession, vous avez fini de donner aux éléphants blancs leurs couleurs naturelles'".
Mandat de 7 ans
Le mandat présidentiel continue d'alimenter le débat dans le Baol. Venu présider, hier, au théâtre de verdure de Diourbel, le lancement du "Mouvement pour l'émergence du Baol", Adama Faye, le frère de la 1ere Dame ne souhaite pas la réduction du mandat présidentiel. Pour lui, le Président peut aller en référendum, mais il est lié par le principe de non-rétroactivité des lois constitutionnelles. En tout cas, il annonce qu'il ne va pas voter la réduction du mandat présidentiel parce que dans les pays en voie de développement notamment en Afrique, il est impossible de réaliser quelque chose et de poser les jalons d'un développement en 5 ans. Raison pour laquelle il dit que même l'opposition est contre la réduction du mandat dans le principe. Dans le même registre, Serigne Lèye, le prési de ce mouvement a souhaité réélire le prési dès le premier tour aux prochaines élections pour réaliser les ambitions de Diourbel que les différents régimes qui se sont succédé ont laissé à elle-même.
Et pire dans tout ça ?
Mamadou Ndoye Bane plaide. L'animateur hors pair, président du Mouvement "Wallu" qui salue "l'aide que le chef de l'Etat (SMS) a apporté aux foyers religieux du pays à savoir Tivaouane, Touba, Médina Baye et Ndiassane" tient à attirer "son attention sur le cas de la cité religieuse de Pire Goureye". A en croire Ndoye Bane, "cette localité a la plus ancienne école coranique et la plus ancienne mosquée de l'Afrique de l'Ouest. Pire était l'Université de l'islam où presque tous les érudits de l'Islam ont séjourné. L'Université a été ouverte vers 1603 et la mosquée construite en 1611". Donc, clame-t-il non sans fierté "Pire est la cité aînée des autres dans tout le pays". Mais constate-t-il amer : "Pire manque de tout en tant que ville religieuse. Nous avons besoin de cité comme les Hlm pour loger nos invités en période de Gamou. Nous avons aussi besoin d'infrastructures modernes à l'image de tous les autres foyers religieux". Raison pour laquelle, il en appelle au Président de la République pour venir en aide le village de Pire.
Njol encense SMS
Njol Diouf tresse encore des lauriers à SMS qui lui a rendu une visite de courtoisie à la résidence Pasteur, à Dakar. L’ancien Président du Sunugaal s’est dit: ‘’rassuré sur l’avenir’’ du pays, affirmant que SMS, dont la vision rassérène, réunit toutes les qualités d’homme d’Etat. "Je trouve chez lui une vision qui me rassure. Vous savez, un homme d’Etat, c’est une vision, une détermination et une capacité d’action. Et je trouve tous ces éléments chez le Président (SMS). ’Je suis optimiste sur l’avenir de mon pays, grâce à ce qu’il fait, et à la contribution de mon pays à la marche de l’Afrique et du monde", a dit Njol Diouf, cité par l'Aps qui a repris la Rts. Njol n'a pas manqué d'exprimer à SMS "une infinie gratitude pour tout ce qu’il fait pour Monsieur et Madame Diouf".
Ambulance
Ouf de soulagement des populations de Dodji en réceptionnant ce week-end une ambulance médicalisée, don de la Synergie d’action pour le développement économique et social (Sades) appuyé par l’Ong espagnole la Luna Nueva. "Avant, pour évacuer les patients vers les structures sanitaires de Linguère distantes de 30km nous faisions recours aux 'wopouyas', a dit le maire de la commune de Dodji, Demba Ba, selon qui, avec cette nouvelle ambulance, la prise en charge des malades et surtout des femmes en état d’accouchement sera améliorée. Selon Momar Talla Bèye le président du Sades, la structure s’est inscrite dans une dynamique de solidarité et d’entraide pour alléger la souffrance des populations de cette localité enclavée. La cérémonie de réception s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Ali Ngouille Ndiaye.
Hommage
Décidément, le Pr Malick Ndiaye, président du Comité d'initiative des intellectuels de Sunugaal (Ciis), est vraiment atypique. Lors du 2e Congrès des intellectuels de Sunugaal qui a démarré, avant-hier, ses activités, Milk, «l’ami intime» de SMS, et ses camarades, ont tenu à rendre hommage à d’illustres professeurs disparus. Vous savez comment ? Des arbres de la place du «Welmaa Kaala» (qui se trouvent dans les Jardins de la Faculté des lettres de l’Université Cheikh Anta Diop) ont été baptisés aux noms de Sémou Pathé Guèye, Amady Aly Dieng, Oumar Sankharé, Pierre Sarr, Mamadou Diop. D'après le Pr Malick Ndiaye,
«l'hommage à ces icônes entre dans le cadre du processus de réexamen des racines d’une société (sunugaalienne) perdue dans cette mondialisation». Sacré Malick Ndiaye.
Où se cache Imposé de Tay Shinger ?
Imposé était à l’écurie Jacques Chirac. Mais après, il a quitté pour aller à l’écurie Tay Shinger. Depuis lors, il peine à trouver un combat. Pourtant, ce poulain de Eumeu Sène est très costaud et assez technique. Où se cache-t-il donc depuis un certain moment
Thiatou Baol sur le point de trouver un combat
Thiatou Baol est un jeune champion de l’écurie Door Dooraat de Zoss. Il fait des exploits lors de ses affrontements. Pour cette saison, il n’a pas encore de combat. Mais l’on nous apprend que Lakhad Ndiaye est en train de lui trouver un adversaire.
Quel adversaire pour Papa Boy Djinné ?
Le mari de la célèbre danseuse Ndèye Guèye est très attendu par les amateurs. Sa première sortie polarisera à coup sûr toutes les attentions. Les amateurs voudront savoir de quoi est capable ce pensionnaire de l’écurie Walo. Peut-être que les férus de lutte en auront bientôt l’occasion.
Retrouvailles entre Tyson et Tapha Guèye
Les deux anciens adversaires dans l’arène à savoir Tyson de Boul Faalé et Tapha Guèye de Fass se sont rencontrés récemment. C’était à l’occasion du mariage de Mohamed Ndiaye, fils de Serigne Mbacké Ndiaye, et Dieynaba Bocoum, fille de Mamadou Oumar Bocoum, célébré le week-end dernier.
Thiatou Boy Niang 2 veut un combat
Alors que la saison de lutte avec frappe bat son plein, certains lutteurs de la place sont impatients de nouer leur nguimb pour mont rer tout leur grand talent. C’est le cas de Thiatou Boy Ni ang 2. «Je veux descendre dans l’enceinte et j’invite les promoteurs à organiser mes combats», soutient-il.
Diockel / Gora Sock pour ouvrir l’année
Cette année, Diockel et Gora Sock auront le privilège de disputer le premier combat de l’année. De ce fait, chacun voudra débuter 2016 par une éclatante victoire. Alors qui réussira à décrocher la première victoire de l’année ? Nous donnons notre langue au chat.
Prince pour une belle entrée
Prince Cissokho est attendu pour une belle entrée en matière lors de sa première journée prévue le 2 janvier prochain. Lui qui revient d’une saison blanche et qui va tenir la première journée de l’année 2016 devra déployer les gros moyens pour une grande réussite. Cette sortie doit vraiment marquer les esprits.
Domou Ghetto très populaire à Pikine
S’il y a un lutteur qui fait parler de lui, ces derniers temps, c’est incontestablement Domou Ghetto. Pensionnaire de l’écurie Xam Sa Cossan, il draine un monde incalculable de supporters derrière lui. À chaque fois qu’il sort de chez lui, il est suivi par des inconditionnels qui ne jurent que par son nom. Très talentueux, il risque de faire mal.
An 2000 vainqueur à Iba Mar Diop
Le promoteur Pape Mamadou Mbingane Sagne avait rendez-vous avec les amateurs hier au stadium Iba Mar Diop pour un grand gala de lutte simple dont la mise était de 2 millions FCFA. À l’arrivée, c’est An 2000 de l’écurie JAP qui a pris le meilleur sur Zembla en finale. Il empoche la somme d’1, 2 million FCFA pour laisser au finaliste malheureux se consoler avec un montant de 600.000 FCFA. (Nous y reviendrons dans notre prochaine édition).
Le SAEMS/CUSEMS compte déposer un préavis de grève, au début du mois de janvier, après le renouvellement de ses instances. Le syndicat veut du concret de la part du chef de l'État.
"Quand les enseignants sont frustrés, la suite tout le monde le sait", prévient Mamadou Lamine Dianté, secrétaire général du SAEMS/CUSEMS et coordonnateur de l'une des tendances du Grand Cadre. La frustration des enseignants est alimentée par la non application des "nouveaux accords". Le syndicaliste souligne même que "les acquis sont en train d'être remis en cause". D'où cette "frustration (qui) va crescendo".
"Au sein du SAMES/CUSEMS, les instances sont en train de prendre des décisions, mais également au niveau du Grand Cadre que nous coordonnons. Nous allons vers le renouvellement du bureau de la coordination du Grand Cadre. Le premier mandant qu'on donnera à ce bureau, c'est de déposer un préavis de grève pour parer à toutes éventualités".
En effet, les enseignants attendent avec intérêt le traditionnel discours de fin d'année du chef de l'État. Les enseignants veulent des actes concrets allant dans le sens de l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves, des conditions de vie et de travail des enseignants et doter le système suffisamment de moyens…
"Aujourd'hui, ce sont ces actes-là qui manquent cruellement". "En terme de discours, nous avons constaté que seules moins de deux minutes sont consacrées à l'éducation….. S'il y a moins de paroles et beaucoup d'actes, nous sommes preneurs", déclare Mamadou Lamine Dianté.
Le syndicaliste qui prenait part, avant-hier à Guédiawaye, à la fête en l'honneur de Mamadou Faye, ancien inspecteur de l'éducation et de la formation de Guédiawaye, regrette le fait que le gouvernement n'ait pas respecté ses engagements. Sa déception est à la mesure de "l'immense espoir" suscité par les directives données par le Premier ministre en avril dernier.
"Jusqu'à la date butoir du 31 juillet, ces directives n'avaient pas été appliquées. Le président de la République a rencontré les acteurs de l'école en octobre, pour reformuler les directives du PM, sous formes de mesures présidentielles, avec également de nouveaux délais qui ont été fixés dont le dernier reste le 31 décembre 2015", regrette le secrétaire général.
"Nous sommes au regret de dire que toutes ces mesures du président de la République ne sont pas appliquées. Par respect pour l'autorité qu'il incarne, les enseignants nous ont dit d'attendre jusqu'au 31 décembre. Mais le constat est que même les acquis ont été remis en cause". Mamadou Dianté explique que son syndicat s'attendait à ce qu'il y ait des centaines d'enseignants mis en solde, chaque mois. Mais, depuis fin octobre, ce n'est pas le cas. Il renseigne que les rappels dus aux enseignants concernent un effectif de 20 000 enseignants.
"Au mois de septembre, seuls 6 ont reçu leur rappel, sur 20 000", se désole-t-il. En effet, le coordinateur du SAMES/CUSEMS reste convaincu que la gestion de la carrière des enseignants est le cadet des soucis du gouvernement. Il en veut pour preuve le fait que la commission d'avancement ne se soit pas réunie, depuis 2013.
Mamadou Lamine Dianté se dit aussi inquiet pour la formation. "Nous avons suivi le vote du ministère de l'Education, mais rien n'a été prévu pour la prise en charge de la formation. Cela veut dire que, même les instituteurs adjoints, qui ont démarré leur formation, risquent d'avoir des problèmes pour la suite de leur formation, l'année prochaine. Le concours des inspecteurs de l'éducation de l'enseignement moyen secondaire (IMS), qui a eu un taux assez élevé de réussite, a été supprimé par le Premier ministre. Ce qui est excessivement grave, car le système éducatif souffre aujourd'hui d'un manque de personnel d'encadrement que sont les instituteurs…. Le moyen secondaire est le parent pauvre du système éducatif, car il n'y a aucun IMS dans certaines zones".
La santé n'a pas de prix, surtout si la consultation est à prix presque modique. Se savoir en bonne condition est la préoccupation de beaucoup de visiteurs à la Fidak dès qu'ils passent devant le stand du groupe Afrique Santé. La structure est le précurseur d'un nouveau type de détection et de traitement médical.
Le rush devant et à l'intérieur du stand du Groupe Afrique santé a contrasté d'avec l'affluence timide d'hier après-midi au Cices. Imminence d'une fin de la foire ou grisaille climatique qui s'est emparée de la capitale, la Fidak a connu des fréquentations plus mémorables pour un dimanche. Et ce n'est pas ce groupe spécialisé dans la médecine qui se plaint de l'afflux de personnes.
En face du stand de l'Ofnac et de bien d'autres exposants, la vacuité des lieux est frappante, tandis que d'autres sont en train de plier bagages en cette fin de foire encore programmée pour le weekend prochain. Mais le stand vert et blanc de cette médecine non conventionnelle ne désemplit pas.
Mieux, l'intérêt des visiteurs est suscité par les petits prospectus que distribuent les membres de l'équipe.
"Venez faire votre bilan de santé à 1000 FCFA seulement. Nous allons déceler toute maladie en vous sur le champ", proposent les hôtesses en tee-shirt vert en distribuant les papiers. Argument assez convaincant puisque certains farfouillent leurs poches pour y extraire un billet de banque et venir grossir la file des patients déjà longue tandis que d'autres plient soigneusement le bout de papier avant de le mettre en poche."
Bah ça fait longtemps que je ne suis pas fait consulter. C'est pratique de la faire tout de suite puisque les résultats sont instantanés", se justifie un homme en veste de cuir noir accroché et convaincu de se plier à l'exercice par les membres de l'équipe. Les chaises placées à l'entrée ne suffisent plus et ceux qui n'ont pas de place font le pied de grue en attendant que de la place se libère. D'ailleurs ce sont eux les premiers vecteurs de publicité de cette médecine d'un type particulier qu'est la naturopathie.
Une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l'organisme par des moyens jugés naturels comme les régimes alimentaires, les massages, les exercices, la phytothérapie, l'amélioration de l'hygiène de vie contre des maux tels la gastralgie, les affections pulmonaire cardiovasculaire, rhumatoïde, pulmonaire ainsi que les infestions gynécologiques…
Khar Gueye la responsable se félicite déjà de la fréquentation de son officine, qui en temps normal, opère à la Cité Keur Damel avec 500 FCFA de plus que sur le tarif de la Fidak. "Au tout début l'affluence était moyenne, 80 à 100 personnes par jour. Mais avec le bouche-à-oreille, surtout de la part de ceux qui se sont déjà fait consulter, on est allé jusqu'à plus de 200 personnes quotidiennement", témoigne-t-elle. Victime de son succès, cet hospice est tellement pris d'assaut qu'à l'heure de la fermeture certains patients ne sont pas toujours consultés.
"A l'esplanade Nef, en face du pavillon orange, c'était moins compliqué puisqu'on pouvait aller jusqu'à 21 heures. Mais ici au pavillon Sénégal la sécurité est strict. A 20 heures elle ferme. Ce qui rend la tâche compliquée surtout pour ceux qui viennent d'autres régions. Mais nous faisons tout notre possible pour que tout le monde passe", déclare-telle précisant que le travail est prenant mais passionnant.
Le thé qui soigne
Rendre et optimiser la santé par des moyens naturels. C'est dans cet art qu'excelle cet hospice délocalisé au Cices. La naturopathie est son fort. A l'intérieur du stand, cet hôpital en plein air ressemble pourtant à un lieu de consultation conventionnelle. Les infirmières en blouse blanche s'arrangent à prendre les paramètres (taille, poids, et tension) des patients avant que le médecin, un naturopathe, ne vienne leur livrer le diagnostic ainsi que le traitement à suivre. "Nous traitons nos patients à base de produits dérivés de plantes principalement".
Grace à l'analyseur quantique de résonance magnétique, l'infirmière consulte sur l'écran de son ordinateur sur lequel défile les différentes parties de l'anatomie d'une patiente avec des chiffres qui défilent à vitesse grand V. Le curseur de l'ordinateur indique la partie du corps en cours de scan.
"Ces chiffres sont des indicateurs sur le degré d'infection d'un organe. En général les maux sont bénins et pris en charge par notre traitement, mais si nous découvrons quelque chose qui nous dépasse, nous orientons aussitôt le client vers une structure hospitalière plus qualifiée ", confie la responsable. Après entrevue avec le médecin, ce sont les paquets de thé et de tisane rangés sur une table au coin du stand qui sert de panacée au mal."
La plupart des gens qui viennent souffrent de problèmes gastriques. Les personnes âgées sont atteintes de rhumatismes. Nous décelons également beaucoup d'infections. Ce sont des thés qui soignent", souffle-t-elle en expliquant que pour chaque type de pathologie correspond un thé bien particulier.