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3 mai 2025
PAR KHALIFA TOURE
MON DIEU! ET SI DIACK AVAIT AVOUE
Il allait être élevé à la dignité de saint laïc. Sa chute révèle la légèreté et la fausseté même des critères d’élection des «grands hommes» en société sénégalaise
«Je vous ai dit qu’il fallait a cette période gagner la bataille de Dakar, c’est-a dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal. Il fallait pour financer notamment le déplacement des afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté. (...) J’avais donc besoin de financement...»
Tels ont été, en partie, les propos terrifiants de Monsieur Lamine Diack publiés dans le site du journal français Le Monde, un journal de centre-gauche, tenu jusqu’à une certaine date par d’anciens trotskistes.
L’emblématique Edwy Plenel, un ancien lambertiste, actuel directeur de Mediapart, a dirigé ce journal «très sérieux», mais qui est un organe de «combat», avant de démissionner. Pourquoi Le Monde a-t-il pris le parti de lâcher cette bombe ? Le journal a-t-il voulu pourfendre la nébuleuse politico-financière en Afrique ? A-t-il voulu dénoncer le flou financier dans lequel la démocratie est fabriquée en général ?
Quoi qu’il en soit, l’on feint d’ignorer que la démocratie est partout financée. Les grands journaux comme Le Monde, El Pais, Der Spiegel, le Washington Post ou le New York Times ne sont pas seulement des organes de presse. Ils sont au cœur du dispositif de «fabrication du monde». Ce sont des «agences de renseignements».
Malgré les lois votées en France par exemple pour encadrer le financement des partis, le monde politique est toujours en conflit avec la transparence. Nous sommes dans une civilisation de l’argent. Ce n’est un secret pour personne, le droit de l’«hommisme», les insurrections, le terrorisme, la gay pride, le féminisme, le planning familial et bien d’autres choses sont financés.
Toutes les chapelles bénéficient de financements. Les nombreuses fondations créées en Occident et présentes dans notre pays sont politiquement estampillées à gauche, à droite ou à l’extrême gauche. Elles contribuent à faire de notre pays une société «ouverte» et disponible.
Savez-vous que même les idées débattues un peu partout et qui voient des hommes et des femmes se battre sont sponsorisées par des vitrines et des laboratoires de fabrication d’opinion ? Mais de là à voir des financements occultes partout, il y a tout un chemin à faire.
Cela dit, chacun a le droit de s’offusquer que notre démocratie soit entachée par de l’argent sale. Quant aux précisions du journal Le Monde, qualifiées avec délectation de reculade, grande bourde ou effondrement, elles sont superfétatoires. Elles ne sont utiles que pour ceux qui s’étaient empressés de condamner définitivement le président de la République. Peut-être qu’un jour on saura !
Si Le Monde est revenu sur le texte, c’est parce que la chose a pris des tournures politiques dangereuses, faisant oublier même l’origine et l’auteur des faits : le président Lamine Diack. Nous sommes une société tellement politisée qu’on oublie souvent la morale et le traitement axiologique des faits. Mon Dieu ! On oublie qu’il s’en est fallu de peu que cet homme soit canonisé dans son pays.
Le Sénégal est un pays à héros faciles. Un héros est un demi-dieu. Bon sang ! Gravir tous les échelons d’une organisation internationale ne fait pas un grand homme, un héros ou un illustre personnage. On peut se trouver dans une situation exceptionnelle sans être un homme exceptionnel. Lamine Diack n’est pas un héros, c’est un homme qui a certainement fait du bien dans son domaine en un demi-siècle, mais qui est surtout un homme très chanceux.
Au Sénégal, les références contemporaines sont des grands commis de l’Etat ou des hommes d’affaires qui sont loin d’être exceptionnels. On a découvert que la méritocratie qui nous vient des pays anglo-saxons est loin d’être juste et équitable. Elle a été inventée pour justifier les privilèges les plus incroyables et les inégalités honteuses.
Beaucoup d’hommes qui se targuent d’avoir du mérite n’ont en vérité bénéficié que de la loterie généalogique. Leur seul mérite, c’est d’avoir eu un père. Un père haut perché qui leur a mis le pied à l’étrier depuis leur bas âge. D’autres ont eu «la chance» de se trouver dans les rouages d’un système politico-financier inégalitaire qui leur a offert des avantages incroyables.
C’est dommage, le président Diack allait être élevé à la dignité de saint laïc. Sa chute révèle la légèreté et la fausseté même des critères d’élection des «grands hommes» en société sénégalaise. Son histoire devra être écrite un jour par de vrais spécialistes de la biographie.
Est-ce vraiment l’histoire d’une chute ? La chute est un phénomène brutal pour certains, mais pour beaucoup c’est un processus. On ne saura peut-être jamais qui est Lamine Diack. A ce propos, une refondation de nos valeurs est nécessaire. Parmi ces valeurs, c’est la Teranga qui pose problème. Il y a une crise de la Teranga depuis qu’elle a un lien étroit avec le Tekki. Au Sénégal, nous n’avons pas un problème de forme, mais de contenu.
Le contenu de la notion de Teranga est de plus en plus pourri. Une réflexion sur les limites de nos valeurs, leur permanence ou non, leur continuité dans nos actes serait très utile. Un projet de société passe d’abord par la critique de ses propres valeurs, afin d’élaborer un programme culturel indispensable à la transformation sociale. Dans cette «crise des valeurs» tant décriée, ce sont les valeurs elles-mêmes qui posent problème.
Seulement, 196.722 km2 ! En termes de superficie, le Sénégal est le 87ème Etat du monde sur les 217 pays. 13.567.338 habitants selon le recensement de 2013. Ce qui fait de notre pays la 72ème nation.
Mais, ce n’est ni la superficie, encore moins la démographie qui fait la grandeur d’une nation. Au-delà d’être un havre de paix, la beauté de ce pays réside dans la capacité de son peuple à vivre dans la tolérance et le respect de l’autre. Ce, quelle que soit sa croyance, sa religion, sa race, ses origines, etc.
Mercredi 23 et jeudi 24 décembre 2015, notre peuple a administré une belle leçon de dialogue islamo-chrétien en célébrant successivement le Maouloud et la Nuit de la Nativité.
Nos compatriotes Chrétiens nous ont invités à partager, avec eux, leur repas. Et pour nous rendre à l’aise, nous musulmans, certains fidèles chrétiens ont délibérément choisi des repas «Halal».
Pendant les fêtes de l’Aïd (El Kébir et El Fitr), nous leur rendons la monnaie de leur pièce.
Au-delà du droit du sol, nous partageons les mêmes us et coutumes. Nous nous aimons, nous nous marions entre nous. Jamais, la religion aussi « jalouse », soit-elle, n’est parvenue à nous diviser, à nous briser, à pousser chacun à se recroqueviller sur lui-même, à vivre en communautarisme.
Senghor, le catholique, a eu comme meilleurs soutiens Serigne Ababacar Sy, Sérigne Fallou Mbacké, Thierno Seydou Nourou Tall. C’est vous dire simplement, qu’il est beau, ce pays, le Sénégal. Soyons-en fiers et gardons jalousement cette cohésion nationale !
Viber, Skype, WhatsApp ou Imo, ces applications foisonnent dans les téléphones mobiles des Sénégalais qui se réjouissent de passer des appels gratuitement dès lors qu’ils disposent du net. Mais cet engouement est loin d’être partagé par les opérateurs de téléphonie. Chaque année, ces applications leur causent un préjudice de plusieurs milliards, ainsi qu’à l’Etat.
Viber, Skype, WhatsApp ou Imo : elles sont nombreuses ces nouvelles applications qui permettent de communiquer sans bourse délier quand on dispose d’une connexion internet. Dépeintes comme des pirates par certains opérateurs, ces sociétés Over the top (Ott) (ou service par contournement) sont l’objet de plaintes récurrentes des opérateurs de téléphonie du
Sénégal, par rapport aux pertes de chiffres d’affaires qu’entraîne l’exercice de leur activité. Une situation qui a poussé l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à lancer une étude. Selon M. Seyni Faty, directeur de l’Economie et des marchés de l’Artp, une réflexion est en cours pour voir comment réguler ces Ott qui sont en réalité des sociétés de services de livraison d’audio, de vidéos et d’autres médias sur internet, sans la participation d’un opérateur de réseau traditionnel dans le contrôle ou la distribution du contenu et qui ne reversent rien à ces opérateurs historiques.
Le service de communication de la Sonatel, interpellé sur la question, souligne que «les Ott, avec leur modèle économique, génèrent des revenus considérables en s’appuyant sur nos infrastructures, sans contrepartie pour les opérateurs détenteurs de licence et les Etats à qui ils ne reversent pas un seul centime pour le trafic terminé sur les réseaux installés sur leur territoire».
Bien que le préjudice subi n’ait pas encore été évalué, Sonatel fait état «de plusieurs centaines de milliards». Un préjudice qui concerne aussi bien les opérateurs que l’Etat du Sénégal. Au cours d’un séminaire de formation de l’Artp en direction du Réseau des journalistes en Tic (Rejotic) tenu le week-end dernier à Saly, M. Fati est revenu sur l’épisode du blocage d’une de ces applications par un opérateur il y a quelques mois.
Sans exprimer de certitudes, M. Faty indique que l’Artp a eu à mettre en demeure l’opérateur. «Il n’y a pas eu de certitudes, mais il y a eu des suspicions comme quoi il avait bloqué ces applications», indique-t-il. Cet épisode est venu s’ajouter à d’autres indications pour renforcer la conviction de l’Artp sur la nécessité de mettre en place un encadrement de l’activité des Ott.
Ainsi, explique Seyni Faty, un groupe de travail a été mis en place pour réfléchir sur l’impact de ces sociétés Over the top (Ott). «Les opérateurs se sont beaucoup plaints à l’Etat et au régulateur parce que les populations utilisent de plus en plus cela et que c’est une perte de revenus pour eux au niveau du trafic international. Lorsque vous appelez un parent qui est à l’étranger, vous passez par Viber parce que c’est gratuit. Si vous avez internet tous les deux, c’est gratuit pour vous. Sauf que cela vient diminuer le chiffre d’affaires des opérateurs sur le trafic international. Ils ne gagnent plus d’argent comme ils le faisaient avant.»
Un préjudice de plusieurs centaines de milliards
L’expert note ainsi comme principal conséquence une baisse sur le chiffre d’affaires des opérateurs. Et même les caisses de l’Etat se trouvent lésées parce que ces prestataires ne paient aucune taxe et ne disposent pas d’une licence de téléphonie.
Selon M. Faty, les Ott qui génèrent du trafic et du volume favorisent même des congestions sur les réseaux des opérateurs sans que l’on puisse savoir qui est en cause. Au Sénégal, l’utilisation de ces canaux de communication explique la baisse régulière du volume des appels sur l’international. Entre 2010 et 2014, ce volume est passé de 4,15% à 2,24%.
Au plan international, certains n’hésitent pas à qualifier les Ott de pirates. Et des mesures sont déjà prises dans certains pays pour limiter leurs activités. C’est le cas en France où Skype a été sommé de se déclarer en tant qu’opérateur. «Au Sénégal, on n’est pas dans ce cas parce qu’on considère que quand quelqu’un utilise internet, il a déjà payé sa prestation et il peut utiliser n’importe quel application. Mais comme les opérateurs doivent vivre aussi dans un cadre concurrentiel et avoir un retour sur investissement, il faut qu’on voie comment gérer l’impact de ces Ott sur les opérateurs», explique M. Faty.
Pour sa part, Sonatel propose «un accompagnement règlementaire pour impliquer les Ott dans la chaîne de valeurs et une réflexion sur le développement d’un partenariat avec les Ott».
En tout état de cause, certains Etats n’hésitent pas à bloquer purement et simplement ces applications et principalement pour des raisons sécuritaires. «Il y a des pays du Moyen-Orient qui ont pris des mesures d’interdiction. Ils ont interdit la voix par exemple. On peut échanger des sms, mais on ne peut pas s’appeler parce que ce sont aussi des questions de sécurité. On ne peut pas surveiller les gens qui utilisent ces applications», explique M. Faty.
En plus des problèmes de sécurité, les Ott favorisent les fraudes quand elles n’en sont pas les principales instigatrices, insiste M. Faty. Même constat du côté de la Sonatel qui évoque les fraudes by passing. «On assiste de plus en plus au phénomène du by pass qui consiste à détourner du trafic international entrant provenant des opérateurs étrangers partenaires ou des revendeurs de détails (minutes d’appels) dits carriers», indique la cellule de communication de la Sonatel.
Et dans ce schéma, les Ott détournent du trafic que l’usager leur a payé à un tarif normal et qu’ils acheminent via internet c’est-à-dire gratuitement.
« L’affaire Lamine Diack » va-t-elle mettre le feu au Sénégal? Ce serait le comble puisque, si on en croit Le Monde, c’est justement pour préserver notre pays de l’embrasement que pourrait provoquer la réélection d’un vieil autocrate accroché au pouvoir et à sa « dévolution monarchique »,contre l’avis de son peuple, que l’ancien président de l’IAAF aurait cédé à des marchandages frauduleux.
LA GUERRE N’EST PAS FAITE POUR LES VIEILLARDS !
Ouvrons d’abord une longue parenthèse pour mesurer les paradoxes de cette affaire.
Le montant que Platini reconnait avoir reçu de S.Blatter est supérieur à celui qu’on accuse L. Diack d’avoir soutiré au président de la fédération russe d’athlétisme. Platini comme Diack se seraient passés de documents comptables et se seraient contentés d’accords verbaux. C’est plus compromettant pour le Français qui appartient à une culture qui n’accorde de crédit qu’à ce qui est écrit, mais apparemment cela n’a choqué personne. Diack , selon ses aveux au Monde, ne se serait pas enrichi par le montant reçu ,ce qui n’est pas le cas de Platini qui a tiré un profit personnel de l’opération. Platini a été sanctionné par une suspension, mais ses censeurs parlent d’imprudence plutôt que de corruption ,contrairement au soupçon qui pèse sur Diack.
En somme la naïveté est une excuse pour le Français, un crime pour le Sénégalais. Bien entendu les comités d’éthique des deux organismes qui les employaient sont diversement appréciés :celui qui a condamné Platini est jugé pourri, celui qui n’a pas défendu Diack est préservé de l’opprobre . Enfin, Platini est porté aux nues par son pays où, toutes opinions confondues, on vante sa pureté et sa compétence, sans s’attarder au montant qu’il a reçu et qui est sans rapport avec le travail qu’il aurait fourni, alors que Diack ,déjà condamné par l’opinion occidentale, ne trouve que quelques rares défenseurs dans son propre pays…
QUELLE LEÇON TIRER DE CETTE ANALYSE ?
Elle se résume en un vieux et célèbre précepte qu’on peut réactualiser comme suit : «Vérité au-delà de la Méditerranée, erreur en deçà..» Le premier tort de L.Diack c’est de l’avoir ignoré, de ne pas s’être souvenu des obstacles opposés à Mbow ou à J.Diouf, de la suspicion permanente qui pèse sur nos élites lorsqu’elles occupent des postes stratégiques, d’avoir introduit son fils dans une institution faite par et pour le Nord qui en fournit toutes les ressources et en revendique tous les bénéfices .
En attendant que la justice se prononce « l’affaire Diack » est en train d’enflammer notre pays.
L’incendie est d’abord au sein même de la famille Diack .En proclamant par voie de presse qu’il « n’a jamais participé à une réunion politique » avec son père, « ni à aucune distribution d’argent à des opposants »,qu’il « n’a reçu aucun argent des mains de Balakhnichev » ,le fils se décharge de toute responsabilité dans l’affaire et se démarque du père qui ,selon Le Monde, aurait dit au juge que son fils était la seule personne susceptible de dire « qui au Sénégal a reçu l’argent des Russes ».
AU FOND ON PEUT SE DEMANDER EN QUOI LE FILS A SERVI SON PERE !
Enfin ,Diack fils n’est pas plus tendre en justifiant les aveux compromettants attribués à son père par « le poids de l’âge » .Pourquoi ne l’a-t-il pas poussé à partir plus tôt, avant le naufrage, puisque la vieillesse était l’un des reproches que l’on faisait à Wade, l’ennemi juré de son père ?Pourquoi L.Diack, qu’il ne jugeait pas trop vieux pour gérer l’IAAF,dont le budget se monte à 70 millions de dollars ,le serait devenu subitement quand il s’agit de se justifier face à l’enquêteur ?
L’incendie est aussi dans la classe politique. L’encre du Monde n’était pas encore sèche que le principal parti d’opposition, faisant feu de tout bois, sortait précipitamment, sans réunir ses instances, un communiqué excessif et outrageant dont les termes ont été démentis quelques heures plus tard par la source même des informations. D’autres politiques sortaient des bois pour lancer des flèches empoisonnées qui se transformeront en boomerangs !Et comme souvent le pouvoir réagira non par l’explication mais par le recours à la force policière .C’était pourtant plus simple d’édifier l’opinion, de donner des preuves ,d’inviter à l’éclatement de la vérité et de traduire les calomniateurs devant la justice !
Mais l’incendie le plus grave est à venir. Lamine Diack est connu pour l’aide et le parrainage qu’il a assurés à de nombreux mouvements politiques et de la société civile .Lorsque les noms de ceux qui parmi eux ont mangé au râtelier russe seront connus et publiés , des légendes s’écrouleront, des réputations seront anéanties. Cet incendie là au moins sera salutaire.
Restera à faire en sorte que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets..
Abbé Gérard Diène, vicaire à la cathédrale de Dakar, invite les chrétiens à être au service de leurs prochains qui sont dans le besoin. Il présidait la messe de minuit commémorant la naissance du Christ.
«Un sauveur nous est né, un fils nous est donné.» C’est la bonne nouvelle de la fête de Noël célébrée hier par la communauté catholique du monde entier. Dans la prophétie de Isaïe, tirée de la première lecture, c’est la lumière qui vient dissiper les ténèbres.
En fait, «le Peuple qui marchait dans la longue nuit a vu se lever une grande lumière, et sur les habitants du pays de l’ombre une lumière a resplendi», a annoncé le prophète aux Israéliens qui étaient sous la domination des Assyriens et qui faisaient aussi l’objet d’une déportation.
Selon abbé Gérard Diène qui présidait la messe de minuit à la cathédrale de Dakar, cette prophétie a été faite «à un moment d’épreuves pour Israël». Mais Dieu qui a tant aimé son monde a envoyé son fils pour le sauver. «Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin», a dit Isaïe.
C’est la joie d’un renouveau, enraciné dans la venue du Seigneur comme Roi pour gouverner la terre à laquelle tous les Nations et les Peuples sont invités à prendre part, a dit le prêtre. Selon abbé Gérard, le Seigneur a brisé les instruments avec lesquels on torturait son Peuple.
«Le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton de tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les mentaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les as dévorés», cite-t-il Isaïe qui rassure que le fils de Dieu a une royauté pacifique et étendue éternellement.
Pour le vicaire à la cathédrale, «c’est la manifestation de la grâce de Dieu». Et c’est en ce sens qu’il invite les fidèles à «redécouvrir les œuvres de miséricorde corporelle qui consistent à donner à manger aux affamés, à boire à ceux qui ont soif, à revêtir ceux qui sont nus, à accueillir les étrangers, à visiter les malades, les prisonniers et à ensevelir les morts».
La puissance de l’amour de Dieu
Reprenant l’Evangile, le prêtre rappelle que la naissance du Christ a eu lieu la nuit qui symbolise les ténébres du malheur humain et qu’il est venu prendre sur lui. Pour lui, célébrer Noël au cœur de la nuit, «c’est reconnaître que l’amour de Dieu est plus fort que les ténébres les plus épaisses».
A l’image des bergers de l’Evangile, abbé Diène invite ainsi les fidèles à se laisser envelopper par la gloire de Dieu car, ajoute-t-il, «notre temps est plongé dans la nuit du mensonge, de la corruption et du péché». Heureusement que Dieu ne cesse de répandre sa lumière et sa paix, dit-il, en rassurant que le père de Jésus n’est pas un Dieu impassible, loin des angoisses et des préoccupations.
«Par son incarnation, il se montre comme un Dieu engagé, impliqué dans notre monde pour combattre nos nuits et nos ténébres pour instaurer un royaume de paix, de vie et d’amour», informe-t-il.
Oui à la paix, non au terrorisme
La crainte des attaques terroristes a cristallisé l’attention de l’Eglise en cette solennité de Noël. Pour célébrer la naissance de Jésus Christ dans la paix et parer à toute éventualité, les responsables de la cathédrale notre Dame des Victoires ont essayé de tirer sur la fibre religieuse pour décourager les esprits mal intentionnés. «Maouloud, naissance de Mouhamad, Noël naissance de Jésus Christ.
La coïncidence nous interpelle. La résilience à la radicalisation s’impose. Oui à la paix, non à la violence», peut-on lire sur une banderole et des flayers de couleur jaune. Une initiative de la Mpca (Mobilisation pour la paix et la consolidation de la justice africaine) qui invite à la paix en tenant compte de la célébration concomitante des naissances des deux envoyés de Dieu.
En plus de ce message de paix, il y avait aussi des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) qui étaient visibles devant l’église pour veiller au grain.
De sa retraite spirituelle, Cheikh Ahmed Tidiane «Al Makhtoum», via son porte-parole Serigne Abdou Aziz «Al Amine», est sorti de son silence pour adresser un message fort à la communauté musulmane à l’occasion de la clôture de la 114e édition du Gamou de Tivaouane. Il a demandé d’unir les cœurs, de bannir les vices pour faire face aux multiples menaces.
«Mobilisons toute notre énergie et coordonnons nos efforts pour faire face aux défis et courants qui commencent à menacer la jeunesse.» C’est la thérapie de choc préconisée par le Khalife général des tidianes, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy pour faire face aux menaces. Ce mercredi, lors de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane, le porte-parole de la famille Sy a délivré ce message du Khalife.
Il dit : «Nous devons retourner vers Dieu et suivre les enseignements du Prophète (Psl). Il faut cesser de s’accuser mutuellement. Seul l’islam peut départager les personnes». Le religieux est d’avis que seul le retour vers l’islam est la solution la plus importante pour résoudre les problèmes du monde. Insistant sur la liberté de pensée des êtres humains, Serigne Abdou Aziz Sy «Al Amine» de dire que «dans toute liberté il y a des garde-fous. L’homme a la liberté de faire tout ce qu’il veut sauf ce qui détruit l’humanité».
Donc, il faut selon lui, «le retour au respect des valeurs léguées par le Prophète (Psl). Ce sont ces valeurs qui permettent à l’homme d’avoir confiance à tout le monde. Et cette confiance envers les autres va lui permettre d’avoir de la conviction sur sa personne. Et cela permettra à l’homme de vivre mieux. Ainsi, la société humaine sera plus forte. Dans la même lancée», appelle-t-il, les musulmans à s’unir autour de l’essentiel.
«Les solutions, nous devons les trouver dans le dialogue mais pas dans la force encore moins dans la violence», a-t-il martelé. Pour Al Amine, «si nous mettons en avant le dialogue, nous allons toujours avoir des portes de sortie dans toutes les crises qui secouent le monde et disposer en conséquence d’un monde de paix et de stabilité».
Devant la forte délégation gouvernementale, dirigée par le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo et des représentants du corps diplomatique de pays arabo-musulmans accrédités à Dakar, différentes familles religieuses du pays, Serigne Abdou Aziz Al Amine plaide pour la protection des enseignements du Prophète Mohammed (Psl), à travers l’éducation des jeunes. Mais aussi l’héritage du Prophète, qui est le chemin à suivre tel qu’indiqué dans le Coran, la Sunna et les écrits des hommes de Dieu.
Au de-là, le religieux recommande aux fidèles de «parler peu et d’agir beaucoup». Il les exhorte aussi au travail et à un retour à la terre pour l’accroissement de la production dans tous les secteurs de la vie pour permettre d’arriver à une autosuffisance dans les domaines notamment de l’agriculture et de l’élevage. Aussi de faire tout pour éviter le chômage et toutes formes de gaspillage.
Cependant, encourage-t-il, le gouvernement à continuer dans le bon chemin et de ne pas prêter l’oreille aux personnes qui formulent des critiques négatives. «Car, pour Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, celui qui monte et qui veut répondre à celui qui est en bas, risque de descendre à son niveau. Mais s’il continue son ascension, il peut atteindre une certaine hauteur et être hors de portée de ceux qui lui jettent des projectiles et qui vont voir à coup sûr, leurs projectiles leur retomber dessus.»
Par ailleurs, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine a salué les «réalisations gigantesques du Président Macky Sall dans la cité de El Hadji Maodo Malick Sy». Il conclut en priant pour la paix, la stabilité et la sécurité au Sénégal.
Les Gaulois ne sont pas très ingénieux, mais excellent dans l’art de l’imitation. Ce vieux propos de Jules César se vérifie à travers la mise en circulation par la France d’une monnaie tout à son avantage dans ses anciennes colonies. En créant le franc Cfa, qui fête ce 26 décembre ses 70 ans, le pays du Général de Gaulle n’a fait que reproduire le système (monétaire) imposé par l’Allemagne après l’avoir annexée durant la seconde guerre mondiale. Unité monétaire de 14 pays africains concentrés entre l’Uemoa et la Cemac, le franc Cfa sert beaucoup plus les intérêts de l’ancienne métropole et représente pour bon nombre d’experts un outil de perpétuation de la domination française. Le Quotidien vous plonge dans l’univers des mécanismes de renflouement des caisses du Trésor français par les Etats en question liés à l‘ancienne Métropole par des «clauses publiques et secrètes». Une des nombreuses conséquences du pacte colonial qui, jusqu’à aujourd’hui, continue de régir les rapports entre la France et ses anciennes colonies.
Les pays des zones Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine) et Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) déposent 50% de leurs réserves de change au Trésor français, indique Siré Sy, expert et chercheur en géostratégie et géo-économie. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo pour la zone Uemoa. Du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Tchad, du Congo, de la Guinée Equatoriale et du Gabon pour la Cemac.
Cette obligation bancaire a débuté bien avant l’accès de ces pays à l’indépendance ; tous d’anciennes colonies françaises regroupées pendant l’ère coloniale autour de l’Aof (Afrique occidentale française) pour les Etats de l’Uemoa et l’Aef (Afri que équatoriale française) pour ceux de la Cemac.
Exception faite de la Guinée Bissau (ancienne colonie portugaise) ayant accédé à l’Ue moa en 1997 et de la Guinée Equatoriale (ancienne colonie espagnole) membre de la Cemac depuis 1985. En effet, ce mécanisme de renflouement du trésor de la Métropole par les colonies remonte au 19ème siècle.
En ce temps, «les autochtones payaient un impôt de capitation à la Métropole. Une imposition (dont étaient exempts les habitants des quatre communes : Dakar, Gorée, Rufisque et Saint-Louis, considérés comme citoyens français) par tête d’habitant, mais aussi pour les biens personnels (produits vivrières, cheptel...) payés individuellement ou collectés par des commis locaux», explique l’historien Moustapha Dieng de l’Université Cheikh Anta Diop. La France n’a fait que s’appuyer sur cette politique pour pérenniser sa domination vis-à-vis de l’Afrique noire. Au nom du principe «les colonies par la métropole et pour la métropole», la France a huilé le mécanisme qui a débouché à la signature du pacte colonial après les accords de Bretton Woods (juillet 1944).
Un traité avec «des clauses publiques et des clauses secrètes» qui continue jusqu’à nos jours de guider les relations France-Afrique. Le pacte colonial (encore appelé exclusif colonial) est un régime d’échanges qui garantit à la France une préférence spéciale.
C’est, en quelque sorte, «un gentlemen agreement instauré à la période postindépendance entre le général De Gaulle et les pères des indépendances des pays en question», explique Siré Sy.
Entre autres avantages du pacte colonial, la France se réserve l’exclusivité des exportations des matières premières locales, pourvoie le marché local pour les importations, définit les politiques à adopter, installe des bases militaires et, in fine, contrôle la monnaie des pays en question.
Ce dernier point est la clé de voûte du système. Alors que la livre sterling a sauté avec l’indépendance des pays anglophones d’Afrique (Ghana, Nigeria Sierra Leone...), la France est parvenue à maintenir le franc des Colonies françaises d’Afrique (Cfa) créé suite à la réforme monétaire du 26 décembre 1945 devenu après franc de la Communauté financiére d’Afrique comme monnaie pour ces nouveaux Etats.
«En 1959, les pays d’Afrique de l’Ouest se sont associés au sein de la Bceao (Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest) ; la même année, les pays d’Afrique centrale ont créé la Beac (Banque des Etats de l’Afrique centrale)», renseigne le site de la Banque de France. Une coopération monétaire entre la France et ces derniers est ainsi instituée, «régie par quatre principes fondamentaux : garanties de convertibilité illimitée apportée par le Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change», indique encore le site de l’institution financière. Le Franc français est alors l’ancre monétaire du franc Cfa (1FF pour 100 F Cfa).
En contrepartie de la garantie du Trésor français, les banques centrales des deux zones monétaires sont «tenues de déposer une partie de leurs réserves de change sur un compte dit compte d’opérations ouvert dans les livres du Trésor français». «Le taux était de 100% de 1945 à 1975, puis fixé à 65% à partir de cette année et est observé avec discipline par les Etats concernés», avise le géo-économe sénégalais Sy.
«Cette proportion a été amenée de 65% à 50% pour les avoirs extérieurs nets de la Bceao, conformément à l’avenant signé le 20 septembre 2005, à la convention de compte d’opérations du 4 décembre 1973. En application de la nouvelle convention de compte d’opérations de la Beac signée le 5 janvier 2007, cette quotité a été abaissée graduellement, la proportion de 50% étant appliquée depuis le 1er juillet 2009», souligne encore sur le site officiel de la Banque de France qui mentionne en outre que «le fonctionnement du compte d’opérations a été formalisé par des conventions».
L’Afrique joue toujours en Cfa
Pour l’économiste sénégalais Sanou Mbaye, ex-fonctionnaire à la Banque africaine de développement (Bad), «la France investit ces réserves qui représentent des dizaines de milliards de dollars dans des bons du trésor qu’elle utilise ensuite pour garantir les prêts qu’elle lève pour financer son propre déficit public».
A l’adoption de l’euro en 1999, la monnaie européenne est devenue ancre monétaire du F Cfa sans que les mécanismes de coopération de la zone monétaire en soient affectés : 1 euro est fixé à 655,95 F Cfa contrairement aux autres monnaies dont les cours sont non seulement flottants, mais également maintenus au niveau le plus bas.
En effet, «il faut 1 500 wons à la Corée du Sud, 15ème puissance mondiale, pour avoir un euro, à l’Inde (Nation émergente) 12 mille roupies pour avoir un euro, à l’Iran (puissance nucléaire) 14 mille 500 rials pour avoir un euro», se désole Sy.
Une telle politique monétaire consacre une valeur du franc Cfa profondément en déphasage avec la réalité et les vraies performances économiques des pays qui l’adoptent comme monnaie. Seules les entreprises françaises, détentrices du monopole dans les secteurs clés de l’économie, peuvent prospérer dans un tel environnement, fait remarquer pour sa part l’économiste Mbaye.
«Ce taux de change très élevé permet aux entreprises françaises telles que Bouygues, Société générale, Bnp Paribas, Bolloré de protéger leur gain en ce sens que les prémunissant des dépréciations monétaires courantes», explique-t-il.
Autre grief soulevé par l’économiste sénégalais au sujet du franc Cfa fabriqué et imprimé en France : «Les deux francs Cfa sont convertibles à l’euro, mais sont inconvertibles entre eux.» Mbaye est alors convaincu que «la zone franc doit faire des réformes fondamentales pour obtenir la totalité de son autonomie financière».
La France gagne au change
Les cris d’alerte montent crescendo pour dénoncer «les servitudes de ce pacte» de tout le temps démenti catégoriquement par Paris. Un concert de lamentations contre la «logique prédatrice» sous-tendue par le pacte colonial se joue en effet en Afrique.
Auteur de l’ouvrage Les servitudes du pacte colonial, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale ivoirienne du temps de Laurent Gbagbo, a posé le doigt sur le mal qui «pèse lourdement» sur la destinée desdits pays depuis des dizaines d’années après leur indépendance. Dans son sillage, Siré Sy, Moustapha Dieng et bien d’autres experts et penseurs africains.
Les moyens de lutte et de résistance sont toutefois très faibles voire inefficaces, en l’absence de vrais leaders nationalistes, d’une union qui fait encore défaut à l’ensemble des dirigeants des pays concernés et de médias sérieux et responsables en mesure d’éveiller les consciences et de sensibiliser les peuples qui en payent le lourd tribut.
«Toute tentative solitaire de résistance finira cependant par échouer. Les conflits armés qui pullulent dans le Sahel en disent mieux. Il faut une résistance collective assurée par les leaders politiques, les élites africaines et la société civile pour en finir avec ce pacte injuste», conclut le géo-stratège promettant de continuer le combat de concert avec le reste des nationalistes.
Mandat
Le khalife de la communauté khadre de Digane a profité de la cérémonie officielle du gamou annuel de la localité pour se prononcer sur le mandat présidentiel. Selon le guide religieux El Hadji Ahmed Melayni Sow, SMS doit faire le mandat de sept ans pour lequel il a prêté serment. Son argument, sur le plan religieux, le serment est capital d'autant plus que dans le serment au Sunugaal on jure sur le nom de Dieu. Pour lui, quand on jure ainsi, rien au monde ne doit amener à se renier. La deuxième chose, dit le marabout, SMS a été élu par le peuple pour 7 ans, donc il doit rendre la monnaie à ce même peuple. Il ajoute que SMS a fait tellement de choses pour les familles religieuses que ces dernières ont envie de le voir faire ses sept ans, sept autres années et encore sept années, donc 21 ans. Pour ce qui est du terrorisme, El Hadji Ahmed Melayni Sow dit que tous les chefs religieux soutiennent SMS dans ce combat contre toutes les formes de violences que l'islam a rejetées. Selon lui, lors de son dernier sermon à Arafat, le Prophète Mouhammed (Psl) a banni toute forme de djihad par les armes et interdit que tout musulman verse le sang d'un coreligionnaire.
Rencontre?
Parlons du Gamou des Champs de Courses pour évoquer d’une rencontre en vue entre Sms et le guide des Moustarchidine Wal Moustarchidati. Eh oui ! Selon Serigne Moustapha Sy, Aliou Sall comprenez le frère du prési l’a câblé pour lui dire que SMS veut le rencontrer. Parlant de la lutte acharnée dont son mouvement est victime le fils de Khalife général des tidianes a révélé que lorsqu'il s’en est ouvert à Aliou Sall, ce dernier lui a fait comprendre que son frangin de prési souhaitait le rencontrer. “Quand j’en ai parlé à Aliou Sall au téléphone, il a dit qu’il va me rappeler. Et 15 minutes après notre discussion, il m’a rappelé pour me dire que Macky Sall a besoin de me parler. Je lui ai dit qu’il m’excuse parce que je devais aller à Tivaouane, attendons après le Gamou. Il a envoyé quelqu’un me dire qu’il me rencontrera après le Gamou”, a informé Serigne Moustapha Sy.
Rencontre ? (Bis)
Restons dans cette rencontre pour dire que les relations entre le Palais et les Moustarchidines risquent d’être tendues dans les jours à venir. Lu Xew ? Xana, juste après la sortie du guide des Moustarchidine wal Moustarchidate, le maire de Guédiawaye a fait une sortie pour “démentir” le marabout. Selon Aliou Sall qui a fait une sortie sur Dakaractu, il est allé voir Serigne Moustapha Sy “sur sa propre demande, relayée par son collaborateur du nom de Badara Fall”. Et à en croire le maire de Guédiawaye “lors de notre entretien, Serigne Moustapha Sy s'est plaint de n'avoir pas d'échanges réguliers avec (SMS). Je ne l'ai pas revu après cet entretien et je n'ai pas échangé avec lui au téléphone non plus après cet entretien. Je n'ai jamais dit à Serigne Moustapha que le Président souhaitait lui parler. Soit quelqu'un l'a abusé, soit il s'est trompé de personne, soit c'est son inconscient qui a parlé. Allah est mon témoin !" a ajouté le frangin du prési.
Accident
Après avoir célébré le Maouloud à Taïba Niassène (kaolack), la dame Aminata Kane âgée de 42 ans et sa fillette Oulèye Sow (1 an) ont perdu la vie dans un accident survenu le jeudi 24 décembre vers les coups de 11h 1 sur l’axe Touba -Dahra à hauteur du virage de Khatali alors que 7 autres personnes ont eu des blessures. Les victimes étaient à bord d’un véhicule 4x4 Mitsubishi immatriculé MT 2429-A qui devait se rendre Aniam Ciwal dans la région de Matam. C’est après que sa roue arrière gauche a éclaté que le véhicule s’est renversé faisant plusieurs tonneaux avant de heurter un arbre. Les corps sans vie de la mère et de sa fille ainsi que les blessés ont été évacués au centre de santé de Dahra par les gendarmes.
Accident (Bis)
Il faut aussi noter que la route a fait une autre victime la veille du Maouloud, c'est-à-dire le mardi 22 décembre sur l’axe Dahra-Louga à hauteur de Moukh Moukh. Il s’agit d’un véhicule de transport genre minicar immatriculé SL 3349-B qui a fait un dérapage suite au détachement de la roue arrière droite. La victime, un jeune homme du nom de Vieux Diouf (30 ans) qui tentait de sortir du véhicule est tombé lourdement au moment où le véhicule roulait à vive allure. Selon une source médicale, la victime avait eu un traumatisme crânien. Sa dépouille a été déposée par la suite au centre de santé de Dahra. Le minicar convoyait des pèlerins au village religieux de Darou Salam Maure distant de 3km de Dahra pour y passer le Maoulid.
Accidents (Ter)
17 blessés dont 3 dans un état grave, c'est le bilan de l'accident, d'une rare violence, survenu ce jeudi à hauteur du quartier Ndiolmane à Bargny. Des informations livrées par Amadou Makhète Diop l’adjudant des Sapeurs-pompiers. Les victimes ont été évacuées d'urgence vers les structures sanitaires du département par les éléments de la 14eme compagnie de Rufisque. Un car de transport en commun communément appelé Ndiaga Ndiaye immatriculé DK 9932 L en provenance de Tivaouane a mal négocié ce virage pour se retrouver à une dizaine de mètres de l'asphalte. L'accident a eu lieu entre 11 heures et 12 h. Selon les passagers, le chauffeur roulait à vive allure. Dans cette folle course, la voiture a heurté les glissoires servant de garde-fou avant de faire des tonneaux pour terminer sa trajectoire à une dizaine de mètres de l'asphalte.
Accidents (Fin)
Le chauffeur du véhicule en question a pris la poudre d'escampette avant l'arrivée des premiers secours. Moins d'un mois, un camion malien immatriculé 9281 MD a eu un choc sur cet axe. Dans la même semaine, un camion rempli d'oranges a fini sa course dans le décor. La semaine d'avant a été marquée par un camion contenant des sacs de farine qui s'est renversé nuitamment à hauteur du quartier Ndiolmane selon les populations. Au total 4 cas d'accidents ont été notés sur ce virage en l'espace d'un mois. Du coup, le scepticisme est nourri chez bon nombre de Bargnois. Selon ces derniers, des forces surnaturelles occuperaient Gouye Teungueth, lieu exact où sont dénombrés ces accidents. Pour y remédier, ils pensent que "des offrandes sont nécessaires".
Plateforme des…
Une plateforme des structures internes du parti (ex)"dolécratique" sunugaalien (Pds) a été mise sur pied par les cadres du Pds (Fncl), l'Ujtl et le Meel "dans un souci de coordination et de cohérence des activités politiques face au contexte actuel". Pour les responsables par intérim de ces trois structures, "la prise en charge effective des luttes démocratiques et du projet de société proposé par le candidat (Rimka) pour 2017 se pose avec acuité surtout après la séquestration inhumaine de leur Secrétaire général National adjoint, le frère Oumar Sarr, par ce régime liberticide et incapable de (SMS)". Il faut noter que la plateforme demande à "toutes les forces vives du Pds à se lever, afin de mener les batailles démocratiques qui s’imposent à l’heure actuelle".
…Structures…
Elle demande à tous les comités de liaison communale et comités de liaison fédérale de "se réunir sous huitaine et de se mettre à la disposition de la plateforme". Sur le même registre de combat contre le régime, la plateforme exige, "l’ouverture d’une information judiciaire sur les affirmations, devant Juge, de Lamine Diack, à propos de l’utilisation de l’argent sale du dopage et de la corruption dans l’espace démocratique du (Sunugaal) par l’opposition de 2012, Benno Bokk Yaakar". Elle estime que "la confiscation de la souveraineté du peuple, à travers des fonds illicites et occultes, constitue un haut fait de trahison à la nation (sunugaalienne)". C'est pourquoi elle demande "la libération immédiate et sans condition d'Oumar Sarr, vu son statut de député qui lui confère une immunité parlementaire en période de cession (article 61 de la constitution)".
…Du Pds
Les responsables de la plateforme parlent de "violation flagrante et manifeste de la loi Constitutionnelle" et soulignent que "la levée de l'immunité parlementaire est limitée à l'objet et aux stipulations de la demande faite par les autorités judiciaires à laquelle s'est référée l'Assemblée. Elle n'est donc jamais générale et doit être renouvelée chaque fois qu'il y a de nouvelles poursuites contre un député". Ils réclament "la libération immédiate et sans condition du Candidat du Pds, le (Rimka), du Dr. Toussaint Manga, de Victor Sadio Diouf et de tous les autres détenus politiques", mais aussi "le rétablissement immédiat et sans condition du Groupe parlementaire de l’opposition à l’Assemblée nationale".
Tamba
A croire que la région de Tambacounda est une cible prioritaire du Grand parti (Gp). En effet, demain et pour la seconde fois en l’espace d’un mois, le leader du Gp, El Hadji Malick Gakou sera dans le Sunugaal oriental. Gakou va y dérouler, ce samedi, une série de rencontres politiques, notamment des conclaves avec les responsables locaux de sa formation. Il va aussi présider des rencontres de ralliement de nouveaux arrivants qui rejoignent le Gp en provenance d’autres partis ou des structures apolitiques. Et demain, dimanche, le présidant du Gp va présider la finale régionale de l’Orcav de Tamba dont il est le parrain.
Nécro
Le journaliste Adama Mbodj, du desk Economie du quotidien Le Soleil, est décédé des suites d’une maladie, jeudi à 22h, à l’hôpital Principal, à Dakar, a appris l’Aps, vendredi. Agé d’une cinquantaine d’années, il faisait partie des principaux animateurs du service économique du quotidien gouvernemental, où il a passé une vingtaine d’années. En plus de la rédaction centrale du Soleil, à Dakar, où il a passé une bonne partie de sa carrière, Adama Mbodj a travaillé pour le journal à l’intérieur du pays, notamment à Ziguinchor (sud). Il a été correspondant du journal dans cette région, pendant trois ans. Il a été inhumé vendredi au cimetière de Pikine après la prière mortuaire dans l'après-midi à Fadia.
Belle histoire de Noël
Un migrant sunugaalien touche le gros lot en Espagne, rapporte iberation-champagne.fr. En effet, son billet lui a coûté seulement 20 euros, il a finalement gagné 400 000 euros. Ngame, un migrant sunugaalien de 35 ans, a empoché cette coquette somme en participant à la traditionnelle loterie de Noël en Espagne. Ngame s'est montré très ému face aux nombreuses caméras présentes à Roquetas de Mar, ville d'un peu plus de 90 000 habitants. Actuellement en recherche d'emploi, il a déclaré : «Je n’arrive pas à le croire. Si je vous disais que je n’avais même pas 5 euros». Lui et sa femme sont arrivés il y a huit ans sur l'île espagnole de Tenerife (Canaries), à bord d'une embarcation de fortune qui a fait naufrage.
Exemple
A la tête d'une forte délégation de son parti, Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement "Tekki", a été reçu, avant-hier, par Abdoul Aziz Sy "Al Amine", dans le cadre du "Gamou" de Tivaouane. Selon nos capteurs, le porte-parole de Serigne Cheikh Tidiane Sy, Khalife général des Tidianes, a été trés aimable à l'endroit de ce dernier. A en croire nos machins, le marabout l'a cité en exemple. Il a notamment loué son "indulgence", son "endurance", sa "courtoisie" et son "savoir". Des propos qui ont mis du baume au cœur de Mamadou Lamine Diallo.
Homos
Un mariage pas comme les autres a failli être célébré la nuit dernière à Kaolack. C'est la Rfm qui file l'info. Il s’agit de deux homosexuels qui voulaient s’unir devant "Satan" et leurs semblables. Les faits ont eu lieu au lycée Ibrahima Diouf où le couple a convié ses amis. Au total, une vingtaine de personnes avaient pris part à la cérémonie. Qui pourtant est partie pour être une réussite. La "mariée" habillée d'une robe, portait également d'autres accessoires de femme. C'est au moment où le "mari" passait la bague entre ses doigts que la police s’est invitée à la fête. Et c’était le sauve-qui-peut. Selon la Rfm, onze (11) pédés ont été arrêtés et placés en garde-à-vue au commissariat urbain de Kaolack où ils méditent sur leur sort. La robe de mariée, la bague ainsi que les accessoires de femme trouvés sur les lieux ont été mis sous scellés par la police. Les fuyards sont activement
recherchés.
MAOULOUD 2015 _ MESSAGE DE AL MAKHTOUM : «Lutter contre les forces du mal»
La 114eédition du Maouloud de Tivaouane a vécue. Comme à l’accoutumée, la ville de Maodo a vibré au rythme de la célébration de la naissance du Sceau des Prophètes Mohammad (Psl), avec des messages de paix et de sécurité et d’un retour au Seigneur qui ont été délivrés par les autorités religieuses et étatiques. Le Khalife général des Tidjanes, Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, à travers le porte-parole de la famille Sy, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, a invité à «retourner à la Risâla et ériger un rempart contre les forces du mal», tout en enjoignant à l’Etat de s’inscrire dans l’action. Quant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, conduisant la délégation officielle, il a loué la réponse doctrinale claire de Tivaouane face au terrorise, dans un contexte trouble de l’Islam marqué par la poussée des extrémismes. Au terme de l’événement, différentes structures impliquées dans l’organisation du Gamou ont également fait un bilan de leurs participations
MESSAGE DE NOËL DE L’ARCHEVÊQUE DE DAKAR : L’EGLISE pour plus de tolérance envers les enfants
Mgr Benjamin Ndiaye a abordé plusieurs thèmes d’actualité liés à une meilleure prise en charge de l’enfant, au terrorisme, au dialogue islamo-chrétien et à la protection de l’environnement. En conférence de presse, mercredi 23 décembre 2015, le successeur du Cardinal Adrien Sarr a prié pour que la venue de l’enfant Jésus soit pour tout être source de paix et de meilleur traitement envers son prochain.
EUX & NOUS - PAR FADEL DIA : L’Incendie
« L’affaire Lamine Diack » va-t-elle mettre le feu au Sénégal? Ce serait le comblepuisque, si on en croit Le Monde, c’est justement pour préserver notre pays de l’embrasement que pourrait provoquer la réélection d’un vieil autocrate accroché au pouvoir et à sa « dévolution monarchique »,contre l’avis de son peuple, que l’ancien président de l’IAAF aurait cédé à des marchandages frauduleux
LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : Qu'il est beau, ce Sénégal !
Seulement, 196.722 km2 ! En termes de superficie, le Sénégal est le 87ème Etat du monde sur les 217 pays. 13.567.338 habitants selon le recensement de 2013. Ce qui fait de notre pays la 72ème nation. Mais, ce n’est ni la superficie, encore moins la démographie qui fait la grandeur d’une nation. Au-delà d’être un havre de paix, la beauté de ce pays réside dans la capacité de son peuple à vivre dans la tolérance et le respect de l’autre. Ce, quelle que soit sa croyance, sa religion, sa race, ses origines, etc. Mercredi 23 et jeudi 24 décembre 2015, notre peuple a administré une belle leçon de dialogue islamo-chrétien en célébrant successivement le Maouloud et la Nuit de la Nativité. Nos compatriotes Chrétiens nous ont invités à partager, avec eux, leur repas. Et pour nous rendre à l’aise, nous musulmans, certains fidèles chrétiens ont délibérément choisi des repas «Halal». Pendant les fêtes de l’Aïd (El Kébir et El Fitr), nous leur rendons la monnaie de leur pièce. Au-delà du droit du sol, nous partageons les mêmes us et coutumes. Nous nous aimons, nous nous marions entre nous. Jamais, la religion aussi « jalouse », soitelle, n’est parvenue à nous diviser, à nous briser, à pousser chacun à se recroqueviller sur lui-même, à vivre en communautarisme. Senghor, le catholique, a eu comme meilleurs soutiens Serigne Ababacar Sy, Sérigne Fallou Mbacké, Thierno Seydou Nourou Tall. C’est vous dire simplement, qu’il est beau, ce pays, le Sénégal. Soyons-en fiers et gardons jalousement cette cohésion nationale
ECHOS DE LA TANIERE - ANGLETERRE : BOXING DAY DES LIONS : Sadio défie arsenal, «Diego» toise Manu
Du lourd pour les clubs des Sénégalais à l’occasion du Boxing Day. Southampton de Sadio Mané croise le fer avec Arsenal tandis que Stoke City de Mame Biram Diouf en découdra avec Manchester United.
Sans victoire depuis 6 rencontres, Southampton (12ème, 21 pts) de Sadio Mané doit se ressaisir. Les Saints auront, cependant, la lourde tâche de se frotter aux Gunners d’Arsenal (2ème, 36 pts) qui restent sur une série
de 3 victoires consécutives et viennent de faire chuter Man city (2-1). Sadio Mané, muet depuis le 25 octobre dernier contre Liverpool (1-1), sera très attendu.
Stoke city (11ème, 23 pts) de Mame Biram Diouf aura du pain sur la planche lors de la réception de Manchester United (5ème, 29 pts). Après deux revers de suite contre Bournemouth (2-1) et Norwich (1-2), les Red Devils
tiennent à sortir la tête de l’eau. Mancunien de 2009 à 2010, Mame Biram retrouvera son ancienne formation.
Lanterne rouge de la Premier League anglaise avec seulement 7 points, Aston Villa (20ème) d’Idrissa Gana Guèye, qui compte 10 points de retard sur le premier non relégable, est quasiment condamné à la descente.
Pour continuer à rêver du maintien, les Villans doivent obligatoirement s’imposer face à West Ham (8ème, 25 pts) de cheikhou Kouyaté et Diafra Sakho. Crystal Palace (6ème, 29 pts) de Pape Ndiaye Souaré se déplace sur la pelouse de Bournemouth (14ème, 19 pts).
Papiss Demba cissé et Newcastle (17ème, 17 pts) offrent l’hospitalité à Everton (10ème, 23 pts). chelsea (15ème, 18 pts) de Papy Djilobodji, qui croise Watford (7ème, 28 pts.), devra confirmer après sa victoire sur Sunderland (3-1).