1130 kilogramme de drogue (Yamba). C’est ce que la Section de recherches de a gendarmerie a saisi dans un magasin, au marché de la gare routière de Petersen.
Saisie record de la Gendarmerie nationale qui vient de mettre la main sur une importante quantité de drogue, portant sur plus d’une tonne de résine de cannabis, soit 1130 kilogrammes de drogue. Selon la division communication de la gendarmerie, tout est parti des investigations de la Section de recherches de la Gendarmerie, qui surveille depuis quelques mois un important groupe de malfaiteurs dont les activités couvrent une bonne partie du territoire national, avec une forte implantation à Dakar.
Un réseau de trafic international de drogue essentiellement composé de ressortissants sénégalais, mais dont les ramifications au-delà de nos frontières. Informés du fait que ce produit arrive par le corridor Dakar-Bamako, par le biais des camions gros porteurs avant d’être stocké dans des caches qui sont régulièrement déplacées pour échapper à la vigilance des forces de sécurité, les hommes en bleu ont alors mis en branle la machine. C'est ainsi qu'une première saisie a été faite suite à une embuscade tendue aux malfaiteurs par les gendarmes la semaine dernière, à Fass Mbao.
Surpris au point de livraison à bord d’une véhicule Peugeot 307, un trafiquant sera appréhendé avec 110 kg de brown, qualité la plus chère et la plus prisée par les consommateurs. Il s’en suit une série de filatures, d’interpellations et de perquisitions ayant mené les enquêteurs à Pikine, Guédiawaye et enfin au Centre Commercial Petersen où plus d’une tonne de chanvre indien a été saisie.
La division communication de la gendarmerie informe, par ailleurs, que la drogue était cachée dans cette cantine non occupée, à l’insu des commerçants et des responsables de la sécurité du centre commercial.
Cette opération qui a été réussie grâce à une fine stratégie essentiellement fondée sur le renseignement, renseigne toujours le communiqué de la gendarmerie, entre dans le cadre de la politique nationale de lutte contre le trafic de drogue à laquelle participent toutes les forces de sécurité.
Finalement cinq individus seront arrêtés et déférés au parquet, dont le chef de ce réseau international de trafic de drogue. Mais la sécurité étant l’affaire de tous, la Gendarmerie en appelle à la population pour que chaque citoyen assume son rôle de sentinelle et participe pleinement à dénoncer tout comportement suspect ou activité attentatoire à la sécurité des personnes, de quelque nature que se soit.
CE QUI S’EST PASSE A L’HEMICYCLE A ETE PREMEDITE
ABDOU MBOW, VICE-PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE ET PORTE-PAROLE ADJOINT DE L’APR
Les incidents qui ont écorné l’image de l’Assemblée nationale portent l’empreinte du Pds et de ses alliés. C’est le sentiment d’Abdou Mbow, Vice-président de ladite institution et porte-parole adjoint du parti présidentiel. Il accuse même l’opposition d’avoir tout prémédité.
Quel commentaire faites-vous des incidents qui se sont récemment produits à l’Assemblée nationale ?
Je me désole, d’abord, de l’image qui a été donnée à cette institution qui est l’Assemblée nationale. L’image qu’on retient, aujourd’hui, de cette institution est que c’est une institution qui n’a pas de crédibilité, une institution où les gens ne font pas leur travail. Il faut qu’on relate un peu ce qui s’est passé. Ceux qui ont eu l’habitude de se battre à l’Assemblée nationale sont les gens du Parti démocratique sénégalais. Lors de la dernière législature, nous avons vu un président de groupe frapper un député, nous l’avons vu danser en pleine séance plénière. Nous avons vu qu’ils ont expulsé, au niveau toujours de l’Assemblée nationale, des députés, sans papier. Deuxièmement, ce même ancien président de groupe parlementaire fait une conférence de presse, et tout le monde l’a suivi. Il a dit à ses députés : «Si Moustapha Niasse ne fait pas telle ou telle chose, battez vous». Donc, on peut dire que ce qui s’est passé à l’Hémicycle a été prémédité. Autre chose, il faut que les Sénégalais sachent que ceux qui se sont battus à l’Assemblée nationale, ce ne sont pas les députés de «Benno bokk yakaar». Nous sommes là, à l’Assemblée nationale, et les choses se passent convenablement. On a fini, aujourd’hui (hier), les travaux des commissions techniques de tous les ministères. Ce qui veut dire qu’on est en train de travailler. Mais, ce qu’ils veulent, c’est ternir l’image de l’Assemblée nationale, ternir l’image des députés. Parce que, pour eux, s’ils le font, ils ternissent l’image de marque du président de la République. Eux, c’est comme ça qu’ils fonctionnent, et c’est comme ça qu’ils pensent. Il n’y a pas eu de bagarre. C’est eux qui sont venus avec des sifflets, avec des vuvuzelas, pour perturber le travail, mais les gens les en ont empêché en les faisant sortir.
Donc, il n’y a pas eu aucune forfaiture ?
Au Sénégal, si quelque chose se passe, tout le monde se proclame expert, en disant qu’on doit dissoudre l’Assemblée nationale. Le M23, c’est nous, les partis politiques qui sont dans «Benno bokk yakaar». Nous, les jeunes de l’Apr, et Barthélemy Dias, sommes les premiers qui ont été arrêtés, le 17 juin déjà. Barthélemy été arrêté au niveau du centre-ville. Et moi, j’ai été arrêté au niveau de Liberté VI. On avait commencé bien avant le 23 juin. Le 22 déjà, on était à Daniel Brothier. Et le 23, ce qui s’est passé, s’est passé. Donc, je crois qu’il faut que les gens reviennent à la raison, pour qu’ils sachent que ceux qui étaient là-bas, le 23, sont toujours membres du M23. Tout le monde a vu ce qui s’est passé. Les députés de l’opposition étaient dans la salle, lorsqu’on élisait le bureau. Ils ont voté. L’élection du bureau s’est passée dans les règles de l’art. Par rapport aux Commissions, Aïda Mbodji et Thierno Bocoum qui parlent, ont été élus présidents de Commission dans les mêmes conditions. Il faut que les gens arrêtent de faire de la politique pour des sinécures, de faire de la politique, pour des postes. J’ai entendu mon collègue Thierno Bocoum évoquer l’article 35, en disant que l’on doit le rectifier. Mais, c’est au début de la législature qu’on doit le faire. Il faut que les gens arrêtent d’interpréter ou d’essayer de faire dans la rhétorique, pour traduire, à leur convenance, le Règlement intérieur. Pour moi, le Règlement intérieur a été totalement respecté.
Soyez plus explicite ?
Nous sommes régis par un Règlement intérieur. On parle des groupes parlementaires qui sont organisés au niveau de l’Assemblée nationale. L’article 20 dit que les députés vont s’organiser par affinité politique, et qu’aucun ne peut comprendre moins de 10 députés, non compris les députés apparentés dans la conduite. Les 10 sont devenus maintenant 15. Quand un groupe est constitué, l’article 22 dit : les modifications apportées à la composition d’un groupe seront portés à la connaissance du président de l’Assemblée nationale, portant sous la signature du député intéressé, s’il s’agit d’une démission ; sous la signature du président du groupe, s’il s’agit d’une radiation ; et sous la double signature du député et du président du groupe, s’il s’agit d’une adhésion ou d’un apparentement. Il n’y a que le président de groupe qui peut le faire, ça, c’est très clair. Est-ce qu’Oumar Sarr est président de groupe ? Je pense que c’est bien de donner son point de vue, c’est bien de faire des commentaires, mais c’est bien aussi de dire la vérité. Sur ce, je voudrais dire aux gens qui font des commentaires de bien lire le Règlement intérieur, parce que c’est ce qui régit notre Assemblée nationale. L’article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est là également. Il dit que le bureau a tout pouvoir pour régler les délibérations de l’Assemblée nationale et pour organiser et diriger tous ces services déterminés par le président de l’Assemblée nationale et par le Règlement. Et quand il y a un problème au niveau des groupes parlementaires, c’est le bureau qui doit trancher. Ce qui se passe au niveau du Pds, c’est leur problème, ils n’ont pas le droit de le transférer au niveau de l’Assemblée nationale. C’est ce que nous refusons. Il faut que ces gens acceptent qu’ils soient maintenant des anciennes gloires. Personne ne pourra perturber les travaux de l’Assemblée nationale.
L’opposition accuse également le régime de vouloir frauder aux prochaines échéances électorales. Vous en dites quoi ?
Mamadou Diop «Decroix» est le spécialiste des déclarations qui ne sont jamais suivies d’effet. Il a déclaré que le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a exclu l’opposition du processus électoral. Je pense que c’est manquer de respect aux Sénégalais, que de parler de fraude électorale au 21e siècle. Nous ne sommes plus dans un pays, où quelqu’un qui crée son parti, avec des hommes et des femmes, se fait subtiliser son parti, comme «Decroix» l’a fait avec Landing Savané. Nous sommes dans un pays, où de manière démocratique, tout se passe normalement. Parler de vol des élections dans ce pays, c’est manquer de respect aux institutions, c’est manquer de respect au Sénégal et aux Sénégalais. Ces gens ne méritent pas le titre de leader politique. Personne ne peut voler des élections dans ce pays. Il faut que ces gens-là arrêtent. Ils sont dans des hallucinations.
Trouble d’audience
A la reprise du procès d’Hissein Habré, hier, le président Kam, avant d’entendre le témoin Clément Abayfuta, a dit qu’il espère finir avec lui avant la fin de ce mois, mais bien entendu, il s’est empressé d’ajouter que cela ne signifie pas la fin des débats. A peine le prévenu a-t-il commencé à faire sa déposition qu’un jeune homme, en chemise blanche et gilet noir s’est levé de l’assistance pour crier : «la loi de Dieu est la loi de la vérité, cette loi que vous faites, ce sont des histoires. La loi de Dieu est dans la Bible et le Coran. Je le dis à haute voix ». Sur instruction du président Kam, il est encerclé par des forces de l’ordre et conduit dehors sans difficulté. Encore un énergumène qui voulait passer pour un martyr. Mais cette fois, c’est raté.
Moustapha Diakhaté et le M23
Aussi invraisemblable que cela puisse être, Moustapha Diakhaté a été reçu par le M23, et tenezvous bien les discussions ont porté sur la crise à l’Assemblée nationale. C’est à la veille de la fête de Tamkharite, à 16 h précisément, que le président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yakaar (Bby), venu seul avec son chauffeur, a été reçu au siège du M23. Et pendant deux heures, il s’est employé, à force d’arguments et de documents, à convaincre le M23 de se ranger du côté de la majorité présidentielle. Malheureusement, Mamadou Mbodji et ses camarades ont dit niet.
Moustapha Diakhaté et le M23 (Bis)
En tout cas, Moustapha Diakhaté ne s’attendait pas à un tel refus, surtout après sa longue plaidoirie. Alors que la rencontre était prévue à 16h, Moustapha Diakhaté s’est pointé au rendezvous dès 15h pour répondre à toutes les questions possibles et imaginables ayant trait à la crise qui secoue l’Assemblée nationale. Diakhaté a même fait mieux, diton, que de répondre aux questions du M23 sur la crise à l’Assemblée. D’autant qu’il a, après une brève présentation des difficultés auxquelles sont confrontés les membres du M23 pour le paiement de la location du siège et autres factures, promis de régler personnellement ces questions.
Moustapha Diakhaté- Decroix
Le Président du groupe Parlementaire de Benno Bokk Yakaar est formel. Il invite le député Mamadou Diop Decroix, qui a soutenu qu’il n’y a pas d’Assemblée nationale au Sénégal, à renoncer à tous les avantages liés à son poste. «Je vais demander à l’Assemblée de suspendre son salaire», a annoncé Moustapha Diakhaté câblé hier par nos radars. Le patron du groupe de la majorité pense que le député de Aj/Pads ne doit plus percevoir de l’argent du contribuable dès l’instant qu’il considère qu’il n’ya pas d’Assemblée. « Il doit également rendre les clefs de son véhicule de fonction», a martelé le parlementaire
Déception
Moustapha Diakhaté rompt les amarres avec le M23. Il ne cache pas sa déception par rapport à la sortie du M 23 qui a littéralement flétri le régime par rapport à la crise que connaît l’Assemblée nationale. «Je suis allé leur rendre visite pour leur expliquer la situation. A ma grande surprise dans leur communiqué, ils ont pris fait et cause pour le Pds. Ce que je trouve inélégant», a-t-il martelé furax. Pour Moustapha Diakhaté, Mamadou Mbodj et ses camarades s’arrogent un rôle qui n’est pas le leur. «Ils ne sont pas aussi courageux que nous et ils ne sont pas plus vertueux que nous. Le M23, ce sont les politiques qui l’ont fondé», fulmine-til.
La Lfr passe en commission
L’Assemblée est loin d’être bloquée. Aujourd’hui, la loi des finances rectificatives (Lfr) sera examinée en commission technique. Adoptée en Conseil des ministres, la Lfr va renforcer certaines structures étatiques. La loi des finances initiales (Lfi) sera également examinée ce matin en commission technique. Demain mercredi, les ministres vont passer en commission des finances avant les plénières.
Cheikh Bamba Dièye et Pape Diop désavoués
A défaut de perturber les travaux des commissions, les députés Omar Sarr, Thierno Bocoum, Aïda Mbodj, Mamadou Diop Decroix ont adopté la politique de la chaise vide. Si ce mot d’ordre est respecté par l’opposition radicale, ce n’est pas le cas pour les députés de Bokk Gis Gis et du Fsd/bj. En effet, Seynabou Wade et Ndèye Diénéba Ndiaye n’ont pas respecté le mot d’ordre arrêté par leur parti. Elles ont participé aux commissions techniques comme si de rien n’était. C’est dire que l’opposition devra gagner la bataille de l’unité.
Mamadou Talla et le Plan Sédhiou émergent
La région de Sédhiou a accueilli en fanfare hier le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat à l’occasion d’une cérémonie d’inauguration de la filière agribusiness au Centre régional de formation professionnelle. Un joyau financé avec l’aide de l’Office national de la ormation professionnelle (Onfp) à hauteur de 75 millions F Cfa. Mamadou Talla était accompagné à cette rencontre du philosophe Mame Mousssé Diagne, par ailleurs président du Conseil d’administration de l’Onfp dirigé par l’inventeur Sanoussy Diakhité, du directeur de l’Artisanat Moctar Diakhaté, du directeur de l’Administration générale et de l’équipement (Dage), Papa Sambaré Ndiaye et de la directrice du Service national d’orientation professionnelle Mame Diarra Diop. La cérémonie a permis au ministre Mamadou Talla de décliner ses ambitions de donner corps à la vision du chef de l’Etat de faire du Sénégal, un pays émergent et par ricochet d’apporter sa contribution dans l’édification du Plan Sédhiou émergent.
Remous au sein de Rewmi à Thiès
La dernière sortie dans nos colonnes d’Amadou Sidibé, accusant le député Thierno Bocoum de faire du copinage, a créé des remous dans les rangs dans le parti. Après les jeunes de Rewmi de Thiès-Ouest, c’est au tour de Ndèye Sall deuxième adjointe au maire de Thiès-Ouest et présidente de la commission féminine de Rewmi à Thiès de monter sur de grands chevaux pour dénoncer ces attaques. Selon elle, avec tout le travail qu’il abat nuit et jour, au point de ne plus avoir une vie de famille, Thierno Boucoum mérite des compliments et non des attaques crypto personnelles. «Les adversaires de Rewmi sont ailleurs et non à l’interne et si le parti avait beaucoup d’autres responsables de la trempe de Thierno Boucoum et Yankhoba Diattara, le chemin vers le Palais serait déjà bien balisé», clame-t-elle.
Le chef de cabinet de Mame Mbaye Niang et Idrissa Seck
Le chef de cabinet du ministre de la Jeunesse Mame Mbaye Niang était le week-end dernier dans son quartier natal, Keur Cheikh Abdoulaye Yakhine Diop. C’était dans le cadre d’une remise de dons constitués entre autres de fournitures scolaires pour l’école élémentaire du quartier, où il a fait son cycle élémentaire, d’équipements sportifs pour les associations sportives et culturelles (Asc) et de médicaments pour le poste de santé. Abdoulaye Fall en a profité pour vendre les réalisations du gouvernement et dénoncer l’absentéisme d’Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès. A l’en croire, Idrissa Seck avait adopté le même comportement quand il était maire, il avait juré de se repentir, mais aujourd’hui en enfilant le boubou de «Président de conseil départemental fantôme», il a montré qu’il n’a jamais eu de respect pour les Thiessois.
Karim Wade ne veut plus de larmes
Le fils de l’ancien président de la République en a assez des pleurs et autres lamentations à Rebeuss. D’ailleurs c’est pourquoi, selon ses proches, il a décidé de filtrer ses visites et de ne recevoir que ceux qui viennent lui faire le point au plan politique et non ceux qui viennent s’apitoyer sur son sort. Beaucoup de personnes parmi lesquelles sa nièce Ndèye Sakho, venues lui rendre visite, ont été éconduites poliment par Wade-fils qui a renouvelé son mot d’ordre qui consiste à appeler les libéraux au travail. Il s’est longuement entretenu avec Cheikh Mbacké Samb, responsable du Pds au pays de l’oncle Sam. Nos radars ont également aperçu à Rebeuss Mayoro Faye, Alioune Diop, le marabout Serigne Bara Doly Mbacké etc.
Ablaye Sow-Khafor
Mais que sont donc devenus les responsables libéraux Khafor Touré et Ablaye Sow ? Si l’on se pose la question c’est que depuis l’éclatement de la fronde, nos radars ont surveillé les rencontres du Pds et celles des réformateurs, mais pas l’ombre de l’ancien directeur du Fnpj ni celle de son compère Ablaye Sow. Ils ont totalement disparu de nos radars. Pourtant, ils ont tous signé le mémorandum. Peut-être qu’ils sont en train de faire leur «isthkhar». En tout cas, tous les «fractionnistes» sont dans le viseur de Ablaye Faye et ses amis de la commission de discipline.
Fissure de Askaw
Dissidence dans les mouvements karimistes. La ci-devant coordonnatrice de Askaw à Dakar tourne la page du mouvement dirigé par Helène Ndella Chaupin. Selon nos informations, Maïmouna Diop et ses amis ont fondé le Msek, Mouvement de soutien pour la réélection de Karim Wade. Le lancement de ce mouvement karimiste se prépare activement et devrait intervenir bientôt, si l’on en croit sa présidente Maïmouna Diop.
Niassène-Ibadou
C’est aujourd’hui que le procès pour diffamation opposant des talibés niassènes à imam Ahmed Lô devrait se tenir. Un procès qui se tient dans un contexte marqué par la traque des terroristes présumés. Les niassenes sont poursuivis pour avoir traité le marabout de terroriste sur la chaine «Rdv». Et ce sera un procès houleux, en ce sens qu’il mettra aux prises Me El hadj Diouf et Baboucar Cissé (Rdv) pour la défense et Me Bamba Cissé et
DES MAIRES MENACENT DE TRADUIRE LE PREFET DEVANT LE CONSEIL D’ETAT
BAMBEY - EXCES DE POUVOIR DANS LA CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE A PEAGE ILA TOUBA
Le maire de la commune de Ngogom, Baboucar Ndiaye, qui présidait une finale de football de la zone 4 de Bambey Sérère, s’insurge contre l’attitude du préfet de Bambey. Pape El Hadji Madické Dramé est accusé de s’être accaparé des chinois dès leur arrivée dans le département de Bambey, dans le cadre de la construction de l’autoroute à péage Ila Touba. Selon l’édile de Ngogom, l’autorité administrative n’a pas associé les maires dans le projet de réalisation de l’autoroute à péage.
Le maire de la commune de Ngogom n’a pas été tendre avec le préfet de Bambey. Baboucar Ndiaye soutient que sa commune est traversée par l’autoroute à péage Ila Touba sur une distance de 15 km et prés de 3 passerelles devraient y être érigées. Elle a également délibéré prés de 15 hectares pour servir de base aux chinois chargé de la construction de l’infrastructure. Mais ces derniers, regrette-t-il, traitent directement avec le préfet à la place des maires concernés. Ce qui constitue, à l’en croire, une violation des textes.
Le maire de Ngogom, au nom de ses collègues maires, décide de traduire l’autorité administrative devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Selon lui, «le problème, c’est lorsque le préfet viole les textes, quand on se permet, en tant qu’autorité, d’autoriser les chinois à construire des forages dans les communes sans aucune délibération des conseils municipaux. Nous disons qu’il y a une violation manifeste des textes. Il n’y a aucune relation entre le préfet et les maires. Les directeurs chargés de mettre en place des projets au niveau de Bambey savent que les maires ne viennent plus en réunion», a-t-il soutenu.
Et d’ajouter que «depuis que nous avons attribué les terres, pour les chinois, le préfet a mis une croix sur nous. Il traite directement avec les chinois. Il a créé une commission auxiliaire de protection civile pour dire que la sécurité doit être assurée à Bambey commune. Et, nous des communes rurales, nous avons entendu qu’ils vont aménager un dépotoir d’ordures dans la commune. Ils sont entrain de sillonner la commune de Bambey pour réfectionner les services. Au même moment, aucune visite de proximité n’a été organisée par les chinois au niveau des communes rurales».
L’édile de Ngogom, Baboucar Ndiaye souligne que les collectivités locales ont «écrit des lettres au chinois sans suite. C’est un combat de principe et un combat pour la légalité. Il faut que force reste à la loi. Comme le préfet fait ce qu’il veut, nous allons saisir le président de la République, mais aussi nous allons le traduire devant le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. Nous allons déposer des lettres au niveau du ministère des Infrastructures pour rétablir la légalité», menace-t-il.
LE PREFET BOTE EN TOUCHE
Le préfet de Bambey que nous avons trouvé dans son bureau se veut clair. «Nous n’avons pas quelque chose à nous reprocher». Mieux, Pape El Hadji Madické Dramé soutient que «tous les maires concernés ont été associés dans le processus pour la réalisation de l’autoroute à péage du début à la fin. Les délibérations autorisant les chinois à construire des ouvrages ont été consignés par les maires».
NIGERIA : LE PATRON DE LA LUTTE ANTI-CORRUPTION REMPLACÉ
Abuja, 9 nov 2015 (AFP) - Le patron de la redoutée Commission des fraudes économiques et financières (EFCC) du Nigeria a été remplacé lundi, a déclaré la présidence, précisant qu'il n'avait pas été renvoyé, peu après l'accusation de corruption portée contre un ex-ministre devant un tribunal d'Abuja.
La présidence nigériane a annoncé qu'Ibrahim Lamorde partait en "retraite anticipée avant la fin officielle (en février 2016) de son contrat" en tant que président de l'EFCC. "Le président Muhammadu Buhari a approuvé la nomination de M. Ibrahim Mustafa Magu en tant que président par intérim", a indiqué le porte-parole de la présidence, Femi Adesina, dans un communiqué.
En août, M. Lamorde a démenti des allégations selon lesquelles cinq milliards de dollars (4,65 milliards d'euros) auraient disparu à l'EFCC, qualifiant ces accusations de campagne de diffamation menée par un homme politique sur lequel enquêtait la Commission.
Le président Buhari, qui a pris ses fonctions fin mai, a fait de la lutte contre la corruption, un mal endémique au Nigeria, une des priorités de son mandat. Plusieurs ministres et autres responsables politiques ont été interrogés ou inculpés dans ce cadre.
Plus tôt dans la journée de lundi, un ancien ministre qui avait perturbé l'annonce du résultat des élections du début de l'année au Nigeria a été accusé de corruption passive et de fausse déclaration de patrimoine devant un tribunal anticorruption d'Abuja.
Godsday Orubebe, ministre du Delta du Niger, le sud pétrolier du Nigeria, sous le président Goodluck Jonathan, est accusé d'avoir omis de déclarer deux biens en sa possession au moment où il a pris ses fonctions, en juin 2011.
Il est aussi accusé d'avoir reçu 70 millions de nairas (350.000 dollars, 328.000 euros) de pots-de-vin, selon l'audience devant le Tribunal du code de conduite à Abuja - tribunal spécial chargé de juger les dossiers de fausses déclarations de patrimoine et de revenus.
M. Orubebe a plaidé non coupable et le dossier a été ajourné au 26 novembre. Le ministre du Delta du Niger est chargé du développement de cette région où, malgré l'industrie pétrolière, la plupart des habitants vivent dans la pauvreté.
L'ancien ministre âgé de 56 ans avait provoqué un vif émoi aux élections du 28 mars au cours desquelles le président Jonathan et son parti, le PDP, avaient été battus par l'opposition et son candidat Muhammadu Buhari.
M. Orubebe avait accusé le chef de la commission électorale Attahiru Jega de partialité lorsqu'une partie des résultats avait été contestée par le PDP. Il avait entrepris de protester en direct devant les caméras de télévision.
En outre, l'ex-conseiller à la sécurité nationale du Nigeria sous la présidence de Goodluck Jonathan, Sambo Dasuki, a demandé lundi au juge d'une Haute cour d'ordonner à la police secrète de quitter sa demeure d'Abuja.
M. Dasuki, poursuivi pour blanchiment d'argent et possession illégale d'armes à feu, a été autorisé la semaine dernière à récupérer son passeport pour se recevoir des soins médicaux à l'étranger.
Mais son départ a été, affirme-t-il, empêché par l'arrivée à son domicile de membres des services secrets (Department of State Services, DSS). M. Dasuki estime que sa vie est en danger.
Le DSS a nié ces affirmations, déclarant que la présence de ses agents était liée à la non-comparution de M. Dasuki devant un comité chargé d'enquêter sur une vente d'armes de plusieurs milliards de dollars au cours de son mandat.
Dakar, 9 nov (APS) – La gestion des ordures à Dakar va connaitre une ’’nette amélioration’’ qui va se déboucher sur ’’une meilleure image’’ de la capitale sénégalaise d’ici fin 2015, a promis lundi le coordonnateur de l ’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) Ibrahima Diagne qui dit avoir prescrit ’’un traitement de choc pour s’attaquer aux urgences’’.
’’Tout est en train d’être fait pour que nous ayons une évolution positive dans la gestion des ordures dans la capitale. Nous aurons une meilleure image de Dakar d’ici fin décembre’’, a notamment dit M. Diagne à des journalistes.
Il a annoncé des actions d’urgences sur les axes les plus stratégiques et un traitement de choc dans les plus grandes artères de Dakar.
’’L’Aéroport étant la porte d’entrée du Sénégal, il faut qu’on ait une bonne appréciation de notre capitale à partir de ce site stratégique jusqu’à l’avenue Malick Sy en passant par Ngor, les Almadies et les Mamelles’’, a-t-il expliqué.
Ibrahima Diagne a fait état de programmes d’urgence inscrits dans une activité à haute intensité de main-d’œuvre qui vont concerner ’’Dakar Plateau, tous les ronds points de Dakar, les grandes artères, la route des Niayes jusqu’à Pikine, la Route nationale, le littoral jusqu’à Bargny entre autres’’.
Il a promis, au-delà des urgences, d’inscrire l’action de l’UCG dans une perspective de ’’revoir les fondamentaux’’ de la gestion des déchets.
’’On ne peut pas se permettre d’un bref survol de la question parce que nous sommes obligés d’aller jusqu’au bout en réorganisant même le système de collecte et de transport sur la base d’une bonne cartographie’’, a-t-il souligné.
L’UCG va aussi mettre sur pied un mécanisme de contrôle citoyen qui permet aux populations de pouvoir interroger le système.
’’Toute personne qui constate que le camion qui devait passer ramasser les ordures dans un quartier, n’est pas passé aura la possibilité de le signaler par appel téléphonique ou message électronique’’, a assuré son coordonnateur.
’’Nous avons donné aux concessionnaires des manuels de procédure et un guide d’intervention qui déterminent le mode opératoire de notre travail. Chaque concessionnaire va désigner un représentant pour les réunions hebdomadaires de chantiers, pas dans les bureaux, pour constater de visu ce qui se passe sur le terrain’’, a poursuivi M. Diagne.
Le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mamadou Ndiaye, a engagé une réflexion au cours d’une rencontre avec les différents acteurs pour identifier les problèmes qui pourraient se poser et gêner le fonctionnement normal de l’université. En plus de la démocratisation de l’espace universitaire, les participants ont formulé le besoin de tenir des rencontres régulières dans le cadre d’une plateforme d’échanges, d’informations et de communications au sein de laquelle les acteurs vont pouvoir prendre en charge les attentes mutuelles des uns et des autres.
Les acteurs du système éducatif ont passé en revue les problèmes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), au cours d’une rencontre initiée par le médiateur de l’institution, Mamadou Ndiaye. Les étudiants, les enseignants et le Personnel administratif, technique et de service (Pats) sont revenus sur les principaux problèmes qu’ils rencontrent.
Pour le médiateur de l’Ucad, “le problème soulevé avec acuité au niveau de l’université reste le paiement des bourses à date ainsi qu’une bonne information autour de la procédure d’attribution et de paiement des bourses”, a-t-il relevé. Non sans rappeler que “l’autre contrainte est liée à l’accueil des étudiants qui fait toujours défaut et qui fait réfléchir sur la nécessité de le repenser dans le sens de mieux répondre aux attentes des étudiants”. Selon Mamadou Ndiaye, “chaque école ou institut a ses problèmes spécifiques, devenus facultés dans les textes, ils ont continué à conserver leurs pratiques d’école ou d’institut”, a-t-il précisé.
Relevant que les sessions se déroulent normalement pour certaines facultés, d’autres sont en phase de rattrapage ou terminent leur second semestre, le médiateur a affirmé que “le campus social n’est pas encore ouvert et des menaces de faire le forcing planent déjà et corolairement le Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) doit aux restaurateurs des arriérés de 3 milliards qui, non payés, risquent de poser d’autres problèmes dans le campus”.
Pour venir à bout des problèmes soulevés par les participants, il a été retenu, pour pacifier l’espace universitaire, d’organiser des rencontres régulières dans le cadre d’une plate-forme d’échanges, d’informations et de communications au sein de laquelle les acteurs vont pouvoir prendre en charge les attentes mutuelles des uns et des autres avec respect et sincérité. En plus de cela, les participants ont jugé nécessaire de procéder à une formation en leadership des leaders des amicales et autres responsables des étudiants et démocratiser d’avantage l’espace universitaire et régler les conflits par les voies juridiques et judiciaires participe à l’éradication de la violence.
Pour la question des bourses, il a été recommandé de mettre sur pied une meilleure politique préventive et un budget réel afin de payer à temps les étudiants et trouver des solutions innovantes pour le financement des études universitaires, en partenariat avec les banques.
Fatick, 10 nov (APS) - Le département de Fatick peut enregistrer une augmentation de l’ordre de 10 à 20% sur toutes les spéculations, ce qui présage de bons rendements et d’une bonne production agricole, a déclaré, le chef du service départemental du développement rural (SDDR), Ousmane Camara.
La configuration de l’hivernage de cette année à Fatick conforte notre analyse, a indiqué M. Camara dans un entretien avec l’APS, lundi.
‘’A l’issue de cette campagne hivernale, à l’heure actuelle, si les tendances se maintiennent on peut présager d’une bonne production agricole surtout par rapport à la campagne précédente et même par rapport à la moyenne des cinq dernières années’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’on peut avoir des augmentations de l’ordre de 10 à 20% toutes spéculations confondues (mil, arachide, riz, niébé). Maintenant pour ce qui est statistiques de productions agricoles, les enquêtes sont en cours (…) mais néanmoins nous avons fait des prévisions de rendements’’.
‘’Pour ce qui est de l’arachide, on peut avoir des prévisions de l’ordre de 1200kg à l’hectare, 900 kg à l’ha pour le mil, et pour le riz c’est pas moins de 3000 à 3500 kg à l’hectare’’, a soutenu M. Camara.
Ces résultats montrent que ‘’nous avons de bons rendements. En termes d’emblavure on a vu que compte tenu des efforts consentis par l’Etat et des réserves personnelles des producteurs, on a vu des superficies emblavées augmentées’’, a appris le chef du SDDR de Fatick.
Il a indiqué que ‘’l’Etat a, cette année à travers la campagne agricole, décliné ses programmes sur trois axes. D’abord, il y avait le programme agricole régulier avec des intrants subventionnés à faible quantité’’.
Il s’y ajoute également ’’un programme d’adaptation aux changements climatiques en positionnant des quantités importantes de variétés cycle court telles que le niébé, le sorgho et un projet de dopage de l’agriculture en synergie avec l’ensemble des partenaires pour booster les exploitations à haut rendement’’, a-t-il fait savoir.
Dakar, 10 nov (APS) - La condamnation de l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye, dans le cadre de la traque des biens mal acquis, est le sujet le plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.
‘’Tahibou Ndiaye condamné à cinq ans ferme et tous ses biens confisqués’’, annonce le quotidien national Le Soleil. ‘’Le verdict est tombé hier. Tahibou Ndiaye et son épouse ont été reconnus coupables du délit d’enrichissement’’, écrit-t-il.
L’ancien directeur du cadastre est condamné ‘’à 5 ans ferme et 2 milliards d’amende’’, précise Direct Info. ‘’Après Karim Wade, la main lourde de la CREI’’, la Cour de répression de l’enrichissement illicite, ‘’est tombée sur la tête de l’ancien DG du Cadastre (…)’’.
‘’Les Sénégalais ne pouvaient pas comprendre que dans le +système wadien+, Wade-fils soit le seul à subir. C’est certainement l’esprit qui a prévalu à la condamnation de Tahibou Ndiaye. Dans tous les cas, note ce journal dans son billet du jour, le peuple n’a qu’un seul crid e guerre : +justice rien que la justice+’’.
La femme de Tahibou Ndiaye ‘’condamnée à 3 ans ferme, ses deux enfants à 2 ans avec sursis. Tous les biens de la famille Ndiaye confisqués par la CREI’’, ajoute Le Populaire. ‘’Tahibou (Ndiaye) et sa famille n’ont plus rien’’, affiche La Tribune. ‘’La CREI dépouille Tahibou et famille’’, renchérit Enquête.
‘’Ils ont écopé d’une sanction pénale mais aussi pécuniaire estimée à la somme globale de 11 milliards 463 millions 961 mille 52 FCFA. Mais la défense compte bien se pourvoir en cassation’’, selon Enquête.
‘’Payer dix milliards ou retourner en prison’’, relève Walfadjri, rendant compte en ces termes de l’issue des ennuis judiciaires de l’ancien directeur du Cadastre. ‘’Frappés par la +contrainte de par corps+, renseigne Walfadjri, les condamnés sont obligés de payer ou d’aller en prison’’.
‘’L’Etat frappe Tahibou au portefeuille’’, titre Le Témoin quotidien, précisant que ‘’la CREI a ordonné la confiscation de leurs biens meubles et immeubles’’. La prison de Rebeuss, à Dakar, ‘’ouvre ses portes pour la famille Tahibou Ndiaye, dépouillée de ses biens’’, note ce journal.
Pour le reste, les quotidiens traitent de questions sécuritaires, revenant grandement sur la tenue de la deuxième édition du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient dans la capitale sénégalaise. ‘’Le nouveau front du général Macky (Sall)’’, dit le journal Le Quotidien.
Le chef de l’Etat sénégalais ‘’a enfilé le treillis du général prêt à aller au front avec ses troupes. Toute une poussée radicale pour se dresser contre des ennemis nouveaux, dans un contexte de lutte contre le terrorisme’’, avance le même journal.
‘’Ce nouveau front ouvert par le général Sall est constitué par le port du voile intégral, une bonne formation des imams en vue d’asseoir un islam tolérant et modéré au Sénégal et, enfin, un certain type de discours des hommes politiques liés aux dernières arrestations opérées chez des imams ayant des soubassements politiques’’, explique Le Quotidien.
Selon L’Observateur, ‘’Macky Sall menace’’ et assène : ‘’Nous n’accepterons pas qu’on nous impose une nouvelle forme de l’islam’’. ‘’Nous allons combattre le port du voile intégral’’, assure-t-il dans d’autres propos rapportés à la Une du quotidien La Tribune.
Sur le même sujet, Le Populaire également se fait l’écho de la détermination du président de la République, qui déclare. ‘’Notre société civile doit être à la pointe de ce combat. La classe politique doit s’assumer pleinement dans la lutte contre le terrorisme’’.
‘’Macky Sall veut terroriser les terroristes’’, si l’on en croit Le Témoin quotidien. ‘’Selon lui, il est hors de question de tolérer un certain type de discours’’, ajoute ce journal. ‘’Macky, droit dans ses bottes’’, pour dire que l’Etat sénégalais ‘’ne compte pas lever le pied dans la lutte contre les imams qui profitent de leurs sermons pour professer un islam radical’’, souligne Walfadjri.
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a rendu hier, lundi 9 novembre son verdict dans l’affaire d’enrichissement illicite opposant l’État du Sénégal à l’ancien directeur du Cadastre. Tahibou Ndiaye, son épouse, Ndèye Aby Diongue et ses filles adoptives, Mame Fatou Thiam et Ndèye Rokhaya Thiam sont reconnus coupables des faits d’enrichissement illicite et condamnés respectivement à des peines d’emprisonnement allant de 5 ans de prison ferme à 3 ans dont 2 ans avec sursis, et deux ans avec sursis plus une amende de 2,6 milliards mais aussi la confiscation de tous leurs biens.
Le verdict est tombé ! L’ancien directeur du Cadastre est désormais fixé sur son sort dans l’affaire d’enrichissement illicite qui l’opposait à l’État du Sénégal. En liberté provisoire depuis quelque temps, Tahibou Ndiaye est à un pas de retourner en prison avec sa femme sauf revirement de situation. Ils sont en effet reconnus coupable par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) des faits d’enrichissement illicite et complicité d’enrichissement illicite portant sur 3,5 milliards de francs CFA pour lesquels, ils étaient poursuivis.
Dans son délibéré hier, lundi 9 novembre, la juridiction présidée par le juge Henry Grégoire Diop a retenu des peines d’emprisonnement allant de 2 ans avec sursis à 5 ans ferme en passant par 3 ans dont deux ans avec sursis.
Dans ce verdit, l’ancien directeur du Cadastre a, naturellement, écopé la plus lourde peine. En effet, Tahibou Ndiaye est condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme et à restituer la somme de 2.609.240.263 francs CFA. Ensuite, la Crei lui demande de payer solidairement, avec ses complices une somme d’un milliard de francs CFA à l’État du Sénégal. Son épouse Ndèye Aby Diongue a écopé d’une peine de 3 ans de prison dont deux avec sursis.
La Crei lui demande elle aussi de payer une amende de 2,6 milliards. Quant à ses filles adoptives, Mame Fatou Thiam et Ndèye Rokhaya Thiam, elles sont sorties, chacune avec une peine de 2 ans de prison avec sursis, plus une amende de 2,6 milliards. En plus de ces peines, la Crei a également ordonné, dans son ordonnance, la confiscation de tous les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels de tous les condamnés.
Seulement, il faut aussi signaler que la Cour de répression de l’enrichissement illicite qui avait reçu la constitution de partie civile de l’État du Sénégal et rejeté toutes les exceptions soulevées par les avocats de la défense n’a pas décerné le mandat à Tahibou Ndiaye et à sa femme. Raison pour laquelle, Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues ont quitté librement la salle 4 du tribunal sans être inquiétés pour regagner leur domicile.
Vers un pourvoi en cassation
Aussitôt après que la Crei a prononcé la condamnation de leurs clients, la réaction des conseillers Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues ne s’est pas faite attendre. À la sortie de la salle d’audience, Me Borso Pouye et compagnie ont ainsi annoncé leur décision de porter l’affaire devant la cour suprême comme la loi le leur autorise.
Il faut souligner que c’est la deuxième condamnation prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) depuis sa réactivation par les tenants du pouvoir après leur arrivée au pouvoir en 2012. Avant, Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues, Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’État et ses co-prévenus ont été les premiers à subir la justice de cette juridiction spéciale.