La 3ème journée du Tournoi TNT pas encore calée
Depuis quelques semaines, des voix s’élèvent pour soutenir que la 3ème journée du Tournoi TNT se tiendra au mois de décembre prochain. Joint par téléphone, Sidi Diagne, le patron de la Rdv de déclarer : «Rien n’a été arrêté.» Les quatre lutteurs engagés à savoir Tapha Tine, Ama Baldé, Zoss et Gouye Gui devront donc prendre leur mal en patience.
8 promoteurs et 94 lutteurs licenciés en lutte avec frappe
La semaine dernière, lors de la réunion hebdomadaire du CNG, le directeur administratif a fait le point sur les licences à la date du 2 novembre 2015. En lutte avec frappe, 8 promoteurs et 94 lutteurs ont obtenu leurs licences. En lutte sans frappe par contre, ils sont 7 promoteurs, 2 lutteurs et 1 manager à avoir obtenu leurs licences. Selon toujours le directeur administratif, 18 écuries se sont réaffiliées.
Jubilé Zale Lô, l’absence de Fass fustigée
Même si Mbaye Guèye, membre fondateur de l’écurie Fass, était bien présent lors du jubilé de Zale Lô, l’absence des lutteurs tels que Gris Bordeaux, Papa Sow, Forza, Lac Rose a été fustigée par certains amateurs. C’est le cas d’Alassane Cissé, basé à Thiès, qui a joint la rédaction pour déplorer l’absence des Fassois : «En tant que supporter de Fass, j’ai honte. Que Fass ait boycotté le jubilé de Zale Lô, quelqu’un qui a porté et défendu les couleurs, c’est inadmissible.»
Rock Mbalakh zappe le jubilé de Zale Lô
Rock Mbalakh et Zale Lô sont les anciens de l’écurie Fass. Ils ont quitté ensemble cette écurie pour créer Pencum Nd akaru. Donc, Rock Mbalakh devait être le premier lutteur à être présent au stade. Ce qu’il n’a pas fait. Il a lui aussi brillé par son absence.
Rocky ouvre les hostilités…
Alors que Bombardier était l’invité de Lamine Samba dans l’émission Dionganté, Rocky Balboa a téléphoné pour provoquer son adversaire qu’il prévient que le jour J arrivera. Mieux, le Sénégal o-suisse pense q u’il faut démarrer les hostilités en vue du combat. Il était même prêt à rejoindre B52 sur le plateau de la Tfm.
…Fuit la question sur la bagarre
Avec toutes ses déclarations, Rocky n’est pas allé jusqu’au bout. Lorsque Lamine Samba lui a posé la question de savoir s’il est prêt à suivre Bombardier sur le terrain de la bagarre, il fait dans la langue de bois. Il a préféré encenser son adversaire en revenant sur les propos des parents avant de déclarer : «Avec tout ce que ces parents ont dit, je vais l’épargner jusqu’à la prochaine fois».
B52 ne lâche pas Soubatel…
Aujourd’hui plus que jamais, Bombardier est déterminé à traduire la structure Soubatel en justice. Le lutteur qui parle d’une dette de 20 à 30 millions est bien décidé à faire le nécessaire pour rentrer dans ses fonds. Mais pour ne pas se faire du souci, il compte tout laisser entre les mains de ceux qui avaient signé le contrat.
…Et Sidy Diakhaté
Décidément, le frère de Pape Dia n’est pas prêt à pardonner le promoteur Sidy Diakhaté. Ce dimanche, il a rappelé qu’il en veut encore au Thiessois qui jusque-là ne lui a pas payé son argent. Mieux, il estime que s’il peut endosser une telle responsabilité jusqu’au jugement dernier qu’il le fasse mais lui, même mort, ne lui pardonnera jamais. Sacré B52.
Pape Mor Lô a-t-il déchiré sa licence ?
Le Génie de l’école de lutte Sakku Xam Xam, Pape Mor Lô, est toujours au pays de l’Oncle Sam. Parti pour renforcer sa musculation, le poulain de Birahim Ndiaye n’est toujours pas revenu au bercail. Espérons que le technicien de la lutte avec frappe n’a pas déchiré sa licence pour s’adonner au métier de Modou-Modou.
Le président Macky Sall soutient que le Sénégal pratique "un islam tolérant" et n’accepterait pas qu’on lui "impose des pratiques religieuses" venues d’ailleurs, et qui ne reposent pas sur la culture sénégalaise. Le chef de l'Etat s'exprimait lundi à l'ouverture de la deuxième édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
"Nous avons un islam tolérant. Nous ne saurions tolérer qu’on vienne nous imposer une autre forme d’islam qui ne repose pas sur notre culture", a averti Macky Sall, qui présidait lundi la deuxième édition du Forom de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Le chef de l'État a auusi fustigé certaines pratiques comme le port du voile intégral qu’il estime contraire aux vieilles pratiques religieuses du Sénégal. "Ça ne correspond pas à nos cultures", a-t-il dit.
Poursuivant sa plaidoirie pour un '"islam tolérant", le chef de l'État dit qu'il ne faut pas que, sous prétexte que les Africains sont pauvres, on vienne leur construire des mosquées et des écoles coraniques pour ensuite chercher à leur imposer une autre manière de pratiquer la religion.
Le forum qui se tient sur deux jours se fixe comme objectif de trouver les voies et moyens pour lutter contre le terrorisme afin de garantir la paix et la sécurité sur le continent.
L'Afrique bouge aux plans démocratique et économique. Ses forts taux de croisssance attirent de plus en plus les investisseurs, notamment dans le secteur du tourisme. Cependant, il souffre d'un handicap sécuritaire qui risque de plomber tous les efforts vers l'émergence. D'où l'urgence de relever le défi de la paix et de la sécurité, surtout la lutte contre le terrorisme. C’est tout le sens que revêt la tenue du Forum international de de Dakar sur la Paix et de Sécurité.
Dans son discours d'ouverture, Macky Sall a prôné une approche globale et inclusive pour assurer la sécurité sur le continent. En ce qui concerne précisément le terrorisme, il a souligné l’importance d’une approche préventive au lieu d’une réponse curative quand le mal est déjà installé comme c’est le cas.
"Les défis sont nombreux surtout que le terrorisme a tendance à se sanctuariser en Afrique parce que les acteurs agissent en réseau", a indiqué Macky Sall. Pour le chef de l’Etat, les facteurs qui favorisent le terrorisme, c’est le désir de contrôle du pouvoir politique et l’accès aux ressources naturelles, le trafic de drogue, la piraterie maritime.
Pour Macky Sall, lutter contre le terrorisme, revient à tenir un discours philosophique et religieux. Ainsi, il faut selon lui prendre en compte la formation des imams. Sur ce plan, il a indiqué que le Sénégal préfère collaborer avec des académies, avec des pays dont les pratiques religieuses sont proches de celles du Sénégal. Car, défend t-il, les pratiques de l’islam n’ont pas vocation à s’uniformiser d’un pays à un autre, d’une région à une autre du globe.
Le chef de l'État invite toutes les sociétés civiles africaines à s’ériger en sentinelles afin de défendre la stabilité et la paix en Afrique. Tout en soutenant fortement l’intégration du continent et défendant la libre circulation, il a souligné la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières, afin de parer à toutes velléités d’agression.
Le Président Sall a également souligné l’urgence de renforcer la collaboration entre services spécialisés en matières de renseignement, d’échange d’informations entre pays, de collecte et de traitement des données. "Aucun pays à lui seul ne peut éradiquer ce fléau. La paix et le sécurité en Afrique conditionnent la paix et la sécurité dans le monde", a-t-il martelé.
Pour relever ce défi, Macky Sall souligne la nécessité de mobiliser davantage de ressources. "Il faut des règles d’engagement précises et des moyens adéquats", a-t-il martelé. À l'en croire les forces armées africaines sont engagées dans ce combat contre le terrorisme, mais ils ont besoin de plus de matériels pour faire face à un ennemi devenu redoutable : les Shebab en Afrique de l’Est (Somalie et Kenya), Boko Haram en Afrique de l’Ouest et du Centre (Nigeria, Niger, Cameroun Tchad), Aqmi, Ansar Dine et les autres au Mali et dans les pays environnants.
Dans les échanges qui ont eu lieu lors de la plénière, il est ressorti que la pauvreté, le chômage, le manque de perspective peuvent entre autres facteurs entretenir le terrorisme. Par ailleurs, les panélistes ont souligné l’urgence d’inscrire la lutte contre l’insécurité dans la durée et mettre un accent sur la prévention.
La socio-anthropologue Fatou Sow Sarr ainsi que Dr Christiane Agboton Johnson, du Mouvement contre les Armes Légères en Afrique de l'Ouest (MALAO), ont estimé, pour leur part, qu’il est urgent d’impliquer les femmes dans la quête de la paix et de la sécurité. "Il faut ramener les femmes au centre de défense et de sécurité. Elles sont des actrices très importantes", a noté Mme Jonhson, qui est en vue dans la lutte contre la circulation des armes légères et de petites calibre en Afrique de l'Ouest.
Participent à ce Forum des chercheurs, des intellectuels, des chefs d’état majors, des ministres et d’autres personnalités venues de divers pays du monde.
BURUNDI: AU MOINS DEUX CIVILS TUÉS LORS D'UNE OPÉRATION DE POLICE À BUJUMBURA
AFP - Au moins deux civils ont été tués et un policier blessé lundi matin lors d'une opération de police dans un quartier contestataire de Bujumbura, selon une source policière et des témoins, après une nuit calme.
Selon un gradé de la police ayant requis l'anonymat, "des criminels armés" ont lancé une grenade sur une patrouille de police qui a répliqué, dans le quartier de Musaga, dans le sud de la capitale burundaise. Un policier a été blessé par cette grenade, a ajouté ce responsable.
"Deux personnes, dont un étudiant qui sortait de sa maison, ont été tuées par ces policiers qui tiraient dans tous les sens", a de son côté raconté un témoin, sous couvert d'anonymat, une version confirmée par deux autres habitants du quartier.
Les autorités burundaises ont lancé dimanche une vaste opération de recherche d'armes dans un autre quartier contestataire, Mutakura, dans le nord de Bujumbura, à l'expiration d'un ultimatum lancé par le président Pierre Nkurunziza aux opposants à son 3e mandat.
La présidence a tenté samedi de rassurer la communauté internationale qui s'inquiète de possibles violences policières et d'une potentielle escalade, sur fond de discours incendiaires aux connotations ethniques de certains durs du pouvoir.
"Il n'y aura pas de guerre ni de génocide" au Burundi, a affirmé samedi Willy Nyamitwe, influent conseiller de M. Nkurunziza.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir dans la journée pour examiner la situation au Burundi.
De nombreux habitants des quartiers contestataires, inquiets, avaient quitté ces derniers jours la capitale par crainte d'exaction de la police à l'expiration, samedi minuit, de l'ultimatum.
A Mutakura, "la nuit a été très calme", a assuré un habitant à l'AFP, "tout s'est bien passé, mais nous qui sommes restés sur place avons peur car le quartier est totalement totalement vide".
Après une opération de fouille de plusieurs heures dimanche, la police a présenté à la presse une dizaine d'armes et quelque grenades.
La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat, contraire selon ses adversaires et une partie de son camp à la Constitution et à l'accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006), a plongé le Burundi dans une grave crise ayant fait 200 morts et 200.000 réfugiés depuis fin avril.
La répression de manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées.
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UN COUP SUR LA TÊTE DE DIACK
DIRECT SENEPLUS, DOCUMENT - Conclusions de l'enquête sur le dopage et la corruption dans l’athlétisme - Consulter l'intégralité du rapport
(SenePlus.Com, Dakar) - La commission indépendante mandatée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié aujourd’hui, lundi 9 novembre, à Genève en Suisse les conclusions de son rapport (voir ci-dessous) sur le dopage et la corruption dans le monde l’athlétisme. "C’est pire que ce que nous pensions", a déclaré à la presse le président de la commission, Richard Pound.
La Russie est au centre des graves révélations de la commission. Qui a recommandé la suspension de ce pays des prochains JO, Rio-2016, et le retrait de l’accréditation du laboratoire antidopage de Moscou. Selon les enquêteurs, le dopage a "saboté" les derniers JO de Londres.
Cette enquête met en cause l’ancien président de l’IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, deux de ses enfants, Papa Massata et Khalil, et son conseiller juridique, Habib Cissé.
Cette partie du rapport qui, selon le président de la commission mandatée par l’AMA, révèle également des "activités criminelles", a été remise à Interpol. Elle a été rendue publique jeudi dernier par les médias français Médiapart et Lyon Capitale.
Cette affaire a déjà causé la mise en examen de Lamine Diack pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Ce lundi la commission d’éthique du CIO a recommandé la suspension Diack, qui est membre honoraire de l’instance.
L’IAAF pour sa part a initié des procédures disciplinaires contre quatre de ses membres dont Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack. Aussi, l’instance mondiale de l’athlétisme a lancé un audit financier indépendant.
Abuja, 9 nov 2015 (AFP) - La compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) "pourrait bien être sur le point de faire une découverte importante de pétrole" dans le bassin du lac Tchad (nord-est), une région qui tient lieu de fief au groupe islamiste Boko Haram.
"D'après les dernières études sismiques en 3D, nous pourrions être sur le point de découvrir du pétrole au Lac Tchad, après plusieurs années de recherches", a déclaré le directeur général de NNPC Ibe Kachikwu.
"Je suis confiant dans le fait de pouvoir faire une annonce majeure d'ici la fin de l'année", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de la NNPC diffusé dimanche soir. Les explorations menées en 2012 dans l'Etat de Borno qui borde le lac Tchad, interrompues à cause de l'insurrection de Boko Haram, laissaient espérer des réserves atteignant jusqu'à trois milliards de barils de pétrole.
Selon une source interne à NNPC, l'exploration a désormais repris dans la zone. En 2006, la compagnie pétrolière nationale chinoise (CNPC) a acheté aux enchères deux blocs d'exploration dans le bassin du lac Tchad.
L'exploitation de pétrole dans le nord-est du Nigeria pourrait offrir des opportunités de développement économique et social dans cette région défavorisée, où la pauvreté et le chômage ont contribué à faire le lit de la radicalisation islamiste. Le conflit avec Boko Haram - qui a fait plus de 17.000 morts et 2,5 millions de déplacés en cinq ans - a pour l'instant empêché toute initiative de développement dans cette région. Le Nigeria est le premier producteur de pétrole brut d'Afrique et sixième exportateur mondial avec 2,6 millions de barils par jour en moyenne.
La fonction de conseiller en communication du président de la République est élevée au rang de ministre avec la nomination de El Hadj Hamidou Kassé. Mais vu les enjeux liés à cette mission et pour mener à bien sa tâche, la compétence nommée à ce poste devrait bénéficier de ressources financières consistantes, à l’image de son homologue ivoirien, par exemple, qui est doté d’un budget de 250 millions de francs Cfa.
Le chef de l’Etat, en nommant le journaliste El Hadj Hamidou Kassé aux fonctions de ministre, conseiller en communication, semble montrer l’importance qu’il accorde à ce poste dans le staff de la Présidence. Mais aujourd’hui, les enjeux liés à l’exercice de fonctions de ministre, chargé de communication ou de ministre, conseiller en communication ou simplement de conseiller en communication d’une éminente autorité comme le premier magistrat d’un pays comme le Sénégal, devraient-ils provoquer chez le chef de l’Etat la mise en place de ressources financières, d’un budget pour un fonctionnement optimal d’une équipe qu’une compétence avérée est appelée à diriger, à manager ?
Répondre par l’affirmative ne serait pas superflu. Jusqu’ici, faut-il le rappeler, les hommes souvent nommés à ce poste au Sénégal ne bénéficient ou n’ont eu à bénéficier que d’un salaire et, peut-être, d’autres avantages liés à cette fonction, mais point de budget dégagé pour aider la personne appelée à occuper ce poste.
Suivre l’exemple ivoirien
Pour ne pas entrer forcément dans une logique de comparaison, des sources qui se sont confiées au journal Le Quotidien informent qu’un pays comme la Côte d’Ivoire a vu son Président, Alassane Ouattara, «allouer un budget de 250 millions de francs Cfa à celui qui a en charge la communication du chef de l’Etat». Ce come back de El Hadj Hamidou Kassé au palais de la République nécessite donc des efforts conséquents de la part de l’Etat.
Ce serait en tout cas une première au Sénégal que le Président Macky Sall décide d’allouer une somme consistante pour permettre à ce collaborateur de mener à bien sa mission. Celle-ci consistant, entre autres, à huiler les relations entre le chef de l’Etat et les médias, à donner l’information juste et exhaustive portant sur les actualités et les activités du président de la République, à œuvrer pour que les populations aient une bonne perception du chef de l’Etat.
En décidant de rehausser la fonction de conseiller en communication dans le staff présidentiel en l’élevant au rang de ministre, le Président Sall renforce la présence de celui qui est nommé à ce poste dans le protocole de la présidence de la République.
«Il a l’avantage de connaître la maison»
Par ailleurs, El Hadj Hamidou Kassé revient auprès du chef de l’Etat, après un détour par la Francophonie dans le cadre de sa préparation et de son organisation en novembre 2014. Kassé présidait le Comité scientifique du 15e Sommet de la Francophonie.
Avant ces fonctions, il était le conseiller spécial du chef de l’Etat, chargé de coordonner toute la communication de la présidence de la République, d’avril 2013 jusqu’à sa dernière nomination liée à l’organisation du Sommet de la Francophonie au Sénégal, l’année dernière. Avec son retour, «il a l’avantage de connaître la maison et ne devrait pas faire certaines erreurs», souffle-t-on encore.
Plusieurs semaines après la disparition de l’avion de Sénégal air, l’enquête se poursuit toujours. Mais le mystère est loin d’être levé.
Où se trouve l’avion de Sénégal air qui a crashé depuis septembre ? Selon le ministère des Transports aériens et du tourisme, l’enquête technique se poursuit dans la recherche des causes de la disparition de l’avion. Selon ce département, les résultats des analyses feront l’objet d’un rapport d’étape du Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) du Sénégal avant fin décembre.
Sans entrer dans les détails, le ministère du Tourisme, l’enquêteur désigné par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) du Sénégal, s’est rendu à Malabo (GuinéeEquatoriale) du 29 septembre au 6 octobre 2015 afin d’inspecter le Boeing 737/800 de la compagnie équato-guinéenne Ceiba supposé avoir eu un abordage avec l’avion Hs 125 de Sénégal air, indique le ministère dans un communiqué. Il rappelle qu’à cette occasion, des équipements ciblés sur le Boeing 737/800 ont été prélevés et sont analysés au Bea de France depuis le 24 octobre 2015.
Selon le communiqué, «les résultats des analyses sont attendus et feront l’objet d’un rapport d’étape du Bea sénégalais avant fin décembre 2015».
Les autorités ont annoncé le 23 septembre la suspension des recherches intensives et systématiques afin de passer à la phase de recherches d’opportunités.
Le ministère informe que ces recherches d’opportunités «se poursuivent et qu’à ce jour, aucun indice émanant de l’avion de Sénégal air n’a encore été repéré». Le mystère est toujours total depuis le crash en septembre.
L’avion HS 125 qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire Ouagadougou (Burkina Faso) Dakar a disparu depuis le 5 septembre à 111 Km au large de Dakar. Il avait à bord deux Algériens et un Congolais qui constituaient son équipage, en plus d’une patiente française, d’un médecin et de deux infirmiers de nationalité sénégalaise.
L’appareil a eu un abordage avec un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba qui assurait la liaison Dakar-Cotonou (Bénin).
Cinq personnes dont deux femmes ont été incarcérées vendredi dernier pour des activités liées au terrorisme. Le groupe vient allonger la liste de personnes détenues ces derniers mois pour les mêmes activités. Ce dernier coup de filet montre que le péril islamiste est bien présent dans notre société. Il n’y a certes pas de panacée pour lutter contre des «fous de Dieu», mais il faudrait une grande vigilance pour éventer leurs desseins.
Nous ne voudrions pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais le Sénégal sera un jour ou l’autre frappé par le terrorisme. Les autorités publiques ont longtemps feint d’ignorer cette menace et n’avaient pas assez écouté les alertes et mises en garde que de nombreux services étrangers avaient faites à l’endroit du Sénégal.
On se rappelle même que quand des organes de presse évoquaient des liens et autres connections entre certains milieux jihadistes et certaines figures religieuses au Sénégal, les responsables de la sécurité de l’Etat conseillaient de ne plus en parler même si les personnes fortement impliquées étaient connues et bien identifiées. Des actions terroristes au Liban ou dans la bande de Gaza avaient été financées à partir du Sénégal.
C’est aussi cette désinvolture ou cette politique de l’autruche qui avait fait du domicile mbourois d’un chef religieux musulman le point de ralliement d’apprentis jihadistes français ou de jihadistes en route pour des missions dans d’autres pays. Les renseignements devenaient si précis par exemple, qu’un coup de filet avait été opéré dans ces milieux à Mbour pour expulser en 2002 vers la Mauritanie, des jeunes Français qui inquiétaient leur propre pays.
Dans le groupe se trouvait un certain Mourad Benchellali qui sera l’un des meneurs des attentats de Casablanca le 16 mai 2003. Arrêté au Maroc, Benchellali dont le passage au Sénégal avait été bien noté dans l’enquête arriva à s’évader de prison pour rallier l’Afghanistan. C’est dans ce pays que les forces spéciales américaines arriveront à le capturer pour le transférer à la prison de Guantanamo.
Combien de Benchellali ont pu séjourner au Sénégal au nez et à la barbe de nos forces de sécurité et surtout combien de personnes ont pu être embrigadées dans ces réseaux ? On sait par exemple que l’année dernière, la France avait été obligée de lancer une nouvelle alerte en direction du Sénégal pour demander la surveillance stricte du vol de Turkish airlines DakarIstanbul.
En effet, les services français avaient pu déterminer que de nombreux candidats jihadistes se rendaient d’abord au Sénégal pour un séjour «vacancier» de quelques jours avant de prendre la direction d’Istanbul et de rejoindre les fronts jihadistes en Syrie. Les jihadistes revenant du front syrien ou des camps d’entraînement empruntaient le chemin retour toujours via Dakar.
Dans le même temps, les mosquées financées et soutenues par des milieux salafistes pullulent au Sénégal. Des articles de presse ont déjà été consacrés à des prêches enflammés et inquiétants de certains imams. Là aussi, personne n’a jusqu’ici levé le plus petit doigt. La question de la religion semble si sensible au Sénégal que les autorités hésitent à toucher à des imams pour éviter de donner du grain à moudre aux personnes qui seraient promptes à les accuser de s’engager dans une croisade contre l’islam ou de faire partie de groupes d’obédiences anti-religieuses.
La prudence et la méfiance des autorités sont donc grandes avant de s’attaquer à ce péril islamiste qui pourtant semblait grossir à vue d’œil dans les rues au Sénégal. Ainsi, on peut présumer que si l’Etat du Sénégal a décidé subitement d’opérer des coups de filet et d’arrêter des personnes couvertes du manteau religieux, certainement que des liens précis ont pu être établis et que des menaces réelles ont été identifiées.
D’ailleurs, les premières révélations apparues dans la presse indiquent que les enquêteurs ont pu remontrer des réseaux bien structurés avec des gens déterminés et disposant de moyens financiers colossaux. Ce ne serait d’ailleurs pas pour rien que le Sénégal a immédiatement demandé l’extradition d’un de ses ressortissants détenu au Niger pour des activités liées au terrorisme islamiste.
Il semblerait que certains guides religieux musulmans ont été approchés pour se voir expliquer l’opportunité de telles arrestations. On va seulement déplorer que les autorités judiciaires n’aient pas communiqué pour que les populations sachent à quoi s’en tenir. Il aurait été bien indiqué de dire aux populations les raisons et les éléments d’enquête qui ont poussé à opérer les séries d’arrestations pour bien montrer que les autorités n’ont pas agi à la légère ; cela aurait l’avantage d’alerter les populations pour plus de vigilance, mais surtout ne laisserait pas le champ libre à une propagande qui commence à se développer et qui voudrait que les enquêteurs n’aient aucune preuve et que les personnes arrêtées l’ont été à tort.
Aussi, la communication des autorités publiques aurait le mérite de confondre des groupes d’imams qui n’ont accès à aucun élément du dossier de l’enquête et qui s’autorisent à disculper déjà un des leurs, notamment l’imam Ndao arrêté à Kaolack. Que l’on ne nous dise surtout pas que les autorités judiciaires voudraient éviter de tomber dans une quelconque violation du secret de l’instruction !
Le Sénégal n’est pas plus regardant que la France sur ces principes et pourtant, on avait vu le procureur de Paris, François Molins, égrener devant les caméras les éléments qui avaient permis de lancer la traque contre les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, après les attentats contre le journal Charlie Hebdo. D’ailleurs, combien de fois les autorités judiciaires sénégalaises ont eu à communiquer pour édifier l’opinion publique, notamment dans les affaires Aïda Ndiongue, Cheikh Béthio Thioune, Idrissa Seck, Karim Wade et autres ?
La vigilance devrait donc être accrue, car les arrestations opérées peuvent apparaître comme un casus belli aux yeux des autres jihadistes pour les décider à agir contre le Sénégal. Cette vigilance doit être renforcée en prison, car l’expérience enseigne que les leaders jihadistes poursuivent leurs missions d’embrigadement en prison et arrivent à radicaliser des personnes sans repères moraux ou psychologiquement fragiles et Dieu sait combien ils sont nombreux, dans nos prisons, des jeunes désespérés prêts à toutes les aventures.
Il convient donc de confiner à l’isolement ces personnes arrêtées et d’éviter qu’elles arrivent à se déployer en prison pour s’introniser imam ou prêcheur. C’est peut-être l’occasion d’organiser le culte musulman en prison pour stopper la pratique qui fait que des détenus s’autoproclament imams et dirigent les prières et les prêches. Les services de l’Administration pénitentiaire ont besoin d’être mieux outillés et de se préparer pour mieux gérer le phénomène de l’islamisme dans les prisons.
En prévision des prochaines échéances électorales, deux membres très proches du cabinet du maire de Dakar, Khalifa Sall, auraient proposé à l’ancien Président Wade une alliance électorale pour le partage du pouvoir.
En début du mois d’octobre dernier, des sites d’information ont fait état de la visite qu’ont rendue à l’ancien Président Abdoulaye Wade, deux membres très proches du cabinet du maire de Dakar Khalifa Sall. Il s’agit de M. Bira Kane Ndiaye, son Directeur de cabinet, ainsi que de M. Moussa Taye, qui a été son directeur de campagne lors des dernières élections locales, et qui est toujours dans son cabinet restreint.
A l’époque, les médias ont longuement spéculé pour savoir si les deux hommes, dont la rencontre avec le leader du Pds avait duré plus d’une heure de temps, avaient eu la caution de leur patron Khalifa Sall avant de se rendre à Versailles.
Il est en effet de notoriété publique que durant les douze années du règne de Abdoulaye Wade à la tête du pays, aucun rapprochement avec le Parti socialiste du Sénégal n’avait jamais été envisagé de part et d’autre, et que les relations ont même été parfois très tendues. C’est dire donc qu’une rencontre de ce type sort nécessairement de l’ordinaire. Et l’on comprend d’autant mieux pourquoi l’objet de l’entretien entre les différents protagonistes n’a pas transpiré dans la presse.
Néanmoins, Le Quotidien a pu apprendre des proches du Président Wade, qui ont recueilli les confidences de ce dernier, que MM. Ndiaye et Taye s’étaient rendus à sa résidence de Versailles pour proposer à Wade, rien moins qu’une alliance électorale entre le Parti démocratique sénégalais et la Coalition Taxawu Sénégal, en vue de la prochaine Présidentielle.
Cette coalition a été créée à la suite du succès de Taxawu Dakar, qui a permis aux proches de Khalifa Sall, membres ou non du Ps, de remporter la quasi-totalité des communes de la Ville de Dakar, à l’exception de Yoff. Et cette naissance a été considérée pour beaucoup, comme un signe de la volonté de Khalifa Sall de s’aligner pour la prochaine Présidentielle, quelle que soit la date à laquelle elle se tiendrait, 2017 ou 2019, et cela, même sans recueillir l’onction de son parti.
Et dans l’entourage de Wade, cette démarche, dont il n’a été dit nulle part qu’elle a recueilli l’approbation, ni qu’elle ait été commandité par le Premier magistrat de Dakar, est perçue comme un indicateur que Khalifa Sall est bien décidé à saisir son destin et même à se lancer en solo à la conquête du pouvoir, si le Ps ne veut pas se défaire de son alliance avec l’Apr au sein de la coalition Benno bokk yaakaar, et lui apporter son soutien.
Quoi qu’il en soit, les confidents de l’ancien chef de l’Etat indiquent que Me Wade s’est montré très réservé vis-à-vis de ses visiteurs. Il leur aurait fait comprendre qu’il était lui personnellement, dans la logique d’une conservation du pouvoir par des Libéraux, conformément à son souhait exprimé de voir cette frange politique diriger le Sénégal pendant 50 ans. Et par conséquent, il ne se voyait pas s’allier avec des Socialistes pour une forme de partage de ce pouvoir.
Le Quotidien a tenté hier soir d’entrer en contact avec MM. Moussa Taye et Bira Kane Ndiaye, malheureusement, le téléphone de l’un était sous boîte vocale, tandis que l’autre ne décrochait pas.