Johannesburg (Afrique du Sud), 9 nov 2015 (AFP) - Le PDG du géant de la téléphonie mobile sud-africain MTN, Sifiso Dabengwa, a démissionné lundi, après l'amende de 5,2 milliards de dollars infligée au groupe par le Nigeria, a annoncé lundi la société.
"En raison des circonstances actuelles très fâcheuses chez MTN Nigeria, j'ai, dans l'intérêt de la compagnie et de ses actionnaires, remis ma démission avec effet immédiat", a déclaré Sifiso Dabengwa dans un communiqué.
MTN, la plus grande société de téléphonie d'Afrique, a été condamné fin octobre pour n'avoir pas débranché à temps les cartes SIM dont les propriétaires ne s'étaient pas identifiés au Nigeria.
Le PDG démissionnaire a été remplacé temporairement par Phuthuma Nhleko, PDG de MTN de 2002 à 2011 et actuellement président du conseil d'administration du groupe à titre non exécutif, a annoncé le groupe lundi.
Phuthuma Nhleko, 55 ans, a accepté d'occuper le poste de PDG pour "une période maximale de 6 mois, le temps que la compagnie identifie un successeur à M. Dabengwa", selon le communiqué.
"Je vais assumer les responsabilités de PDG pour les six prochains mois dans la mesure où j'ai régulièrement à faire avec le régulateur nigérian et je continuerai à travailler avec lui pour résoudre, dans un souci d'urgence, les problèmes liés aux abonnés non inscrits", a-t-il ajouté.
Début août, le régulateur des télécommunications du Nigeria (NCC) avait enjoint aux sociétés de téléphonie mobile actives dans ce pays de désactiver toutes les cartes SIM dont les détenteurs ne s'étaient pas identifiés dans un délai de sept jours, faute de quoi elles encouraient de lourdes sanctions.
MTN n'a pas respecté ce délai et s'est vu infliger une amende de 1.000 dollars pour chacun de ses clients non identifiés. Cette amende a entraîné une chute de 17,5% du cours des actions de MTN à la Bourse de Johannesburg, depuis le début de l'affaire, il y a deux semaines.
Le 2 novembre, le cours de l'action était descendu à 148,94 rands, son cours le plus bas de juillet 2012. MTN avait plus de 62,8 millions d'abonnés au Nigeria au deuxième trimestre de cette année. La NCC et MTN ont entamé des pourparlers pour trouver une solution à cette question.
KABORE ET OUEDRAOGO LANCENT LEUR CAMPAGNE A BOBO DIOULASSO
Ouagadougou, 8 nov 2015 (AFP) - Roch Marc Christian Kaboré, un des grands favoris de la présidentielle du 29 novembre au Burkina Faso, et l'ancien ministre Ablassé Ouedraogo ont lancé dimanche leur campagne à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays (ouest).
Douze autres candidats sont en lice et ont aussi entamé dans divers endroits du pays leur campagne pour ces élections présidentielle et législatives qui doivent clore la "transition" démocratique ouverte après la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir.
Ancien Premier ministre et proche de Compaoré avant de rejoindre l'opposition en 2014, M. Kaboré a rassemblé environ 25.000 militants dans le Stade Sangoulé Lamizana, qui avait pris les couleurs vertes de son parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
"Le combat que nous menons est un combat pour le développement, un combat pour accroître la production, pour remettre l'administration sur les rails et nous débarrasser de tous les paresseux, de tous les fraudeurs, de tous ceux qui ne travaillent pas dans l'intérêt du Burkina Faso", a harangué M. Kaboré, ancien apparatchik du régime Compaoré qu'il a servi pendant 26 ans.
"Nous allons bâtir un Burkina Faso nouveau où il fait bon vivre, où les fruits de la croissance seront partagés entre tous les Burkinabè et non par une seule poignée de personnes qui se sucrent sur le dos de la population. Cette époque-là est à jamais révolue", a-t-il assuré.
Le régime déchu de M. Compaoré était souvent décrié pour la corruption, sa gabegie et les passe-droits érigés en système de gouvernance.
De son côté, le candidat du parti "Le Faso Autrement", Ablassé Ouédraogo, un ancien chef de la diplomatie de Compaoré, avait réuni ses militants sur la Place Yéguéré, dans un quartier populaire de Bobo Dioulasso, promettant la "paix, le pardon, et le mieux-vivre ensemble".
"Nous savons qu'au soir du 29 novembre, Ablassé Ouédraogo sera définitivement installé à Kosyam (palais présidentiel) pour mettre en oeuvre notre programme de société qui est centré sur l'homme car, le Burkina Faso n'a de richesse sûre que les 18 millions d'âmes. Nous voulons travailler à donner au Burkina Faso un avenir radieux", a-t-il dit parlant de lui à la 3e personne.
KÉDOUGOU : 400 PERSONNES AU FESTIVAL DES MINORITÉS ETHNIQUES
Dakar, 8 nov (APS) – Au total, 400 personnes, en raison de 50 par communauté, ont participé à la 4ème édition du festival des minorités ethniques de Bandafassi (Kédougou) qui s’achève ce dimanche, a appris l’APS.
Cette manifestation culturelle a également enregistré la présence des autres communautés de la localité comme les Peulh, les Malinké, les Diakhanké et les Sérères, selon le ministère de la Culture et de la Communication.
La 4ème édition du Festival des minorités ethniques de Bandafassi a été lancée samedi par le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye en présence du gouverneur de la région de Kédougou, des autorités locales et des principaux responsables de l‘Association des minorités ethniques (AME), organisatrice de cette édition de relance.
La cérémonie d’ouverture a été riche et varié avec des prestations de danses initiatiques, des expositions ethnoculturelles, une foire des produits agricoles et artisanaux, des séances de contes et des veillées culturelles.
Le Village communautaire de Bandafassi a abrité une rencontre échange sur le thème : ‘’Préservation et valorisation du patrimoine culturel, véritable levier de paix et de développement durable’’.
Dans un communiqué, le ministre de la Culture a indiqué que c’est un grand défi que son département, les autorités administratives et locales et les organisateurs ‘’ont relevé ensemble en relançant cet important événement culturel’’.
La volonté de mettre en exergue la richesse des cultures des terroirs ‘’s’inscrit dans la dynamique du Plan Sénégal émergent, de faire de la culture un véritable levier pour le développement économique et social’’, selon lui.
Pour le ministre, il s’agit ‘’de montrer et de valoriser le patrimoine des communautés autochtones, ce qui va contribuer à la relance, la promotion et la destination touristique dans la région en général et au Pays Bassari en particulier’’.
Le maire de la commune de Bandafassi, le député-maire de Kédougou tout comme le représentant du Conseil départemental ont ‘’magnifié’’ l’appui de l’Etat pour la promotion et la conservation du patrimoine culturel et artistique des ethnies Bedik, Bassari, Diallonké, koniagui.
Dakar, 8 nov (APS) - Le Secrétaire général de l’UASSU, Léopold Germain Senghor, a été élu ce dimanche vice-président de la FISU (Fédération internationale du sport universitaire), a appris l’APS.
Senghor, jusque-là membre du comité exécutif de la FISU en tant qu’assesseur a été élu lors d’une Assemblée générale qui se tient à Lausanne (Suisse).
Leopold G. Senghor, par ailleurs directeur de l’activité physique et sportive au ministère des Sports, avait intégré la FISU en tant que membre de commission en 2006.
Après son élection, Senghor a dit vouloir s’inscrire "dans la continuité en contribuant au développement du sport via l’école et l’université".
Voici le bureau de la FISU
President : Oleg MATYTSIN (Russie)
1er Vice Président : Leonz EDER (Suisse)
Vice-Présidents : Yuan LIGUO (Chine), Marian DYMALSKI (Pologne), Luciano CABRAL (Brésil), Leopold Germain SENGHOR (Senegal)
1er Assesseur : Verena BURK (Allemagne).
Trésorier : Bayas (Mongolie)
LES RAPPORTS D’ÉTAPE MIS À LA DISPOSITION DES FAMILLES DES DISPARUS
Dakar, 8 nov (APS) - Les rapports d’étape de la Cellule de Crise et celui du Comité de Coordination des Secours dans l’enquête sur l’avion de Senegal Air ont été mis à la disposition des familles des disparus, a-t-on appris dimanche du ministère du Tourisme et des Transports aériens.
Un communiqué reçu à l’APS rappelle que le 10 septembre le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck a reçu en audience les représentations diplomatiques de la République Algérienne démocratique et populaire, de la République démocratique du Congo et du Consulat général de France.
La même source ajoute que les familles des 2 pilotes Algériens avaient pris part à cette audience.
Le ministère du Tourisme et des Transports aériens note que la famille du mécanicien accompagnant Congolais a également été reçue en audience par Maïmouna Ndoye Seck en compagnie du Conseiller de l’Ambassade du Congo à Dakar.
Le ministre a également rendu visite aux familles de disparus Sénégalais.
Dans son communiqué, le ministère signale que la participation des familles étrangères à l’enquête, ’’ne peut se faire que par le biais de leur pays respectif à travers la désignation d’un Expert conformément à la Norme (…) de la convention de Chicago sur l’Aviation civile internationale’’.
L’avion HS 125 qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire Ouagadougou (Burkina Faso) - Dakar, a disparu depuis le 5 septembre à 111KM au large de Dakar. Il avait à bord deux Algériens et un Congolais, qui constituaient son équipage, en plus d’une patiente française, d’un médecin et de deux infirmiers de nationalité sénégalaise.
L’appareil a eu un abordage avec un appareil de la compagnie équato-guinéenne CEIBA qui assurait la liaison Dakar-Cotonou (Bénin).
Les autorités ont annoncé le 23 septembre la suspension des recherches intensives et systématiques afin de passer à la phase de recherches d’opportunités.
Le ministère souligne que ces recherches d’opportunités ’’se poursuivent et, qu’à ce jour, aucun indice émanant de l’avion de Senegal Air n’a encore été repéré’’.
JAXAAY : LES MILITANTS DE L’APR APPELLENT À L’UNION
Jaxaay (Rufisque), 8 nov (APS) - Des militants de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) ont appelé samedi à Jaxaay dans le département de Rufisque à l’union en vue de la prochaine élection présidentielle, soutenant que c’est ’’la seule manière d’assurer à Macky Sall sa réélection’’.
’’Il faut que nous (militants) de l’APR du département de Rufisque soyons ensemble pour la prochaine élection présidentielle avec comme leader le ministre de la pêche, Oumar Gueye’’, a dit Moussa Konaté le président de la convention des jeunes républicains (COJER) du département de Rufisque
Il intervenait à l’occasion d’un meeting politique organisé par des militants de l’APR affiliés à une association de ressortissants du Saloum établis dans les quatre communes issues de l’ex communauté rurale de Sangalkam.
L’initiateur du meeting de Jaxaay, Keba Ba s’est de son côté félicité de la mobilisation des militants.
La rencontre a vu la présence de l’ancien ministre du Travail et président du conseil départemental de Koungueul, Assane Diop, d’Aminata Touré, ancien Premier ministre, entre autres.
UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE RÉUSSIE POUR ANCRER LA DÉMOCRATIE
Ouagadougou, 8 nov 2015 (AFP) - Le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando, a appelé ses compatriotes et les candidats à l'élection présidentielle du 29 novembre à "réussir la campagne électorale" qui a débuté dimanche pour "ancrer la démocratie" dans le pays.
"L'essentiel aujourd'hui, est de réussir la campagne électorale et de tenir des élections libres, démocratiques et crédibles. En le faisant, nous aurons ainsi oeuvré à ancrer la vraie démocratie au Burkina Faso", a déclaré M. Kafando, dans une adresse à la Nation diffusée samedi soir et dimanche par la télévision publique.
M. Kafando, qui ne pouvait pas (de même que les ministre de la transition) concourir à ce scrutin présidentiel et législatif, a appelé les candidats à mener leur campagne "dans la discipline, l'ordre, la tolérance et la courtoisie".
"En dépit de toutes les adversités, des vicissitudes, des multiples tracas nous touchons au but (...) l'objectif final (...) de bâtir une société plus libre et plus démocratique", a-t-il ajouté.
Rappelant l'insurrection populaire qui a chassé l'ancien président Blaise Compaoré du pouvoir le 31 octobre 2014 et le putsch manqué du 17 septembre, M. Kafando a estimé que ces événements "ont démontré combien (le) peuple (burkinabè) est capable de sursaut pour sauver l'essentiel".
"Bonnes élections, et que les meilleurs gagnent dans la clarté, la transparence et la bonne foi", a conclu le chef de l'Etat. Ces élections présidentielle et législatives doivent clore la "transition" démocratique ouverte après la chute de M. Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir.
La campagne pour la présidentielle s'ouvre dimanche et celle des législatives le 14 novembre. Toutes se clôtureront le 27 novembre, 48 heures avant le vote.
Dakar, 8 nov (APS) - L’enquête technique se poursuit dans la recherche des causes de la disparition de l’avion de Senegal Air en septembre, a assuré le ministère du Tourisme et des Transports aériens, soulignant que les résultats des analyses feront l’objet d’un rapport d’étape du Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) du Sénégal avant la fin du mois de décembre.
’’’(...) L’enquête technique se poursuit. Ainsi, l’Enquêteur désigné par le Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) Sénégal s’est rendu à Malabo (Guinée-Equatoriale) du 29 septembre au 06 octobre 2015 afin d’inspecter le Boeing 737/800 de la compagnie équato-guinéenne CEIBA supposé avoir eu un abordage avec l’avion HS 125 de SenegalAir’’ indique le ministère dans un communiqué reçu dimanche à l’APS.
La même source souligne qu’à cette occasion, des équipements ciblés sur le Boeing 737/800 ’’ont été prélevés et sont analysés au BEA de France depuis le 24 octobre 2015’’.
Selon le communiqué, ’’les résultats des analyses sont attendus et feront l’objet d’un rapport d’étape du BEA sénégalais avant la fin du mois de décembre 2015’’.
L’avion HS 125 qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire Ouagadougou (Burkina Faso) - Dakar, a disparu depuis le 5 septembre à 111KM au large de Dakar. Il avait à bord deux Algériens et un Congolais, qui constituaient son équipage, en plus d’une patiente française, d’un médecin et de deux infirmiers de nationalité sénégalaise.
L’appareil a eu un abordage avec un appareil de la compagnie équato-guinéenne CEIBA qui assurait la liaison Dakar-Cotonou (Bénin).
Les autorités ont annoncé le 23 septembre la suspension des recherches intensives et systématiques afin de passer à la phase de recherches d’opportunités.
Le ministère souligne que ces recherches d’opportunités ’’se poursuivent et, qu’à ce jour, aucun indice émanant de l’avion de SenegalAir n’a encore été repéré’’.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA DE SENEPLUS
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ME DANIEL-SEDAR SENGHOR
Notaire et fils de notaire, il est le premier africain élu à la tête de la chambre internationale du notariat. Il connait bien l’histoire du notariat au Sénégal et explique les enjeux de pouvoir au sein de l'instance qu'il dirige
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA |
Publication 08/11/2015
Membre de la chambre des notaires du Sénégal, Me Daniel-Sédar Senghor est le premier africain élu président de la chambre internationale du Notariat (UIN), alors que l’instance est créée depuis 1948.
Dans cet entretien accordé à seneplus.com, Me Daniel- Sédar qui dirige un cabinet de notariat à Dakar, explique le processus qui a conduit à son élection à la tête de l’UIN. Il connait bien l’histoire du notariat au Sénégal qui remonte à plus de deux siècles.
Me Senghor explique pourquoi en plus de 200 ans, le Sénégal ne compte qu’une cinquantaine de notaire.
Regardez la vidéo
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA
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Souscrire à une assurance sans bouger de chez vous, accéder à votre assurance 24h/ 24 et 7j/7, c'est que propose un nouvel acteur des assurances qui opère en ligne depuis quelques mois. L'initiative est d'un jeune sénégalais
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA |
Publication 08/11/2015
Les technologies de l’information et de la communication révolutionnent aujourd’hui beaucoup de secteurs d’activités. La plupart des métiers doivent s’adapter pour survivre au risque de disparaître du fait de nouvelles pratique. C’est le cas, par exemple, de la presse papier dont certains prédisent la disparition du papier journal dans quelques décennies au profit de la presse en ligne.
Dans tout autre secteur, un jeune sénégalais l’a compris et s’y est lancé. Il s’agit de Abdou Coumba Dieng. Il est le fondateur et manager de www.assaurance facile.sn. Un service d’assurance en ligne qu’il a lancé il y a quelques mois et qui a du succès.
C'est une initiative unique en Afrique francophone et qui a fait son bonhomme de chemin. L'initiateur ambitionne d'exporter dans les autres pays de l’Afrique l’Ouest ce concept. Dans cet entretien avec www.seneplus.com, Abdou Coumba Dieng, nous donne les détails et explique ses ambitions.