La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a rendu hier, lundi 9 novembre son verdict dans l’affaire d’enrichissement illicite opposant l’État du Sénégal à l’ancien directeur du Cadastre. Tahibou Ndiaye, son épouse, Ndèye Aby Diongue et ses filles adoptives, Mame Fatou Thiam et Ndèye Rokhaya Thiam sont reconnus coupables des faits d’enrichissement illicite et condamnés respectivement à des peines d’emprisonnement allant de 5 ans de prison ferme à 3 ans dont 2 ans avec sursis, et deux ans avec sursis plus une amende de 2,6 milliards mais aussi la confiscation de tous leurs biens.
Le verdict est tombé ! L’ancien directeur du Cadastre est désormais fixé sur son sort dans l’affaire d’enrichissement illicite qui l’opposait à l’État du Sénégal. En liberté provisoire depuis quelque temps, Tahibou Ndiaye est à un pas de retourner en prison avec sa femme sauf revirement de situation. Ils sont en effet reconnus coupable par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) des faits d’enrichissement illicite et complicité d’enrichissement illicite portant sur 3,5 milliards de francs CFA pour lesquels, ils étaient poursuivis.
Dans son délibéré hier, lundi 9 novembre, la juridiction présidée par le juge Henry Grégoire Diop a retenu des peines d’emprisonnement allant de 2 ans avec sursis à 5 ans ferme en passant par 3 ans dont deux ans avec sursis.
Dans ce verdit, l’ancien directeur du Cadastre a, naturellement, écopé la plus lourde peine. En effet, Tahibou Ndiaye est condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme et à restituer la somme de 2.609.240.263 francs CFA. Ensuite, la Crei lui demande de payer solidairement, avec ses complices une somme d’un milliard de francs CFA à l’État du Sénégal. Son épouse Ndèye Aby Diongue a écopé d’une peine de 3 ans de prison dont deux avec sursis.
La Crei lui demande elle aussi de payer une amende de 2,6 milliards. Quant à ses filles adoptives, Mame Fatou Thiam et Ndèye Rokhaya Thiam, elles sont sorties, chacune avec une peine de 2 ans de prison avec sursis, plus une amende de 2,6 milliards. En plus de ces peines, la Crei a également ordonné, dans son ordonnance, la confiscation de tous les biens meubles et immeubles, corporels et incorporels de tous les condamnés.
Seulement, il faut aussi signaler que la Cour de répression de l’enrichissement illicite qui avait reçu la constitution de partie civile de l’État du Sénégal et rejeté toutes les exceptions soulevées par les avocats de la défense n’a pas décerné le mandat à Tahibou Ndiaye et à sa femme. Raison pour laquelle, Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues ont quitté librement la salle 4 du tribunal sans être inquiétés pour regagner leur domicile.
Vers un pourvoi en cassation
Aussitôt après que la Crei a prononcé la condamnation de leurs clients, la réaction des conseillers Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues ne s’est pas faite attendre. À la sortie de la salle d’audience, Me Borso Pouye et compagnie ont ainsi annoncé leur décision de porter l’affaire devant la cour suprême comme la loi le leur autorise.
Il faut souligner que c’est la deuxième condamnation prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) depuis sa réactivation par les tenants du pouvoir après leur arrivée au pouvoir en 2012. Avant, Tahibou Ndiaye et ses co-prévenues, Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’État et ses co-prévenus ont été les premiers à subir la justice de cette juridiction spéciale.
MICHEL MENDY MORTELLEMENT POIGNARDE, SON BOURREAU LYNCHE PAR LA FOULE
C’est une famille meurtrie par la perte d’un des leurs que nous avons rencontré à Wakhinane 4. La famille Mendy est inconsolable depuis la nuit du dimanche au lundi. Le jeune Michel Mendy a reçu un coup de couteau dans le dos qui lui a ôté la vie. Agé de 23 ans, il exerçait le métier de plombier dans le quartier de Wakinane 4 près du monument «Jambar». Les populations, par une vindicte populaire, ont failli aussi commettre un forfait en lynchant le présumé meurtrier de leur fils.
Tout est parti d’une rixe entre un groupe de jeunes individus qui voulaient faire la fête au boutiquier du quartier qui leurs aurait vendu des œufs en mauvais état. La réclamation du jeune face au boutiquier vire à la rixe. Le jeune très remonté menace de revenir pour lui régler son compte.
A en croire notre interlocuteur, le jeune a mis à exécution ses menaces. «Le jeune est revenu avec un groupe d’autres jeunes armés. Un d’entre eux m’a roué de coups et j’ai répliqué. L’un d’eu de suggérer qu’on me roue de coup de couteau. C’est après que je suis allé chercher une arme. Au retour, j’ai entendu dans la mêlée qu’on a poignardé quelqu’un», a-t-il expliqué.
Le grand-frère du défunt de renchérir: «c’est après qu’on nous a informé qu’on a poignardé Michel Mendy. Et celui qui a commis le forfait a été alpagué par la foule qui lui a réglé son compte. On l’a séquestré dans une maison pour le sauver de la vindicte populaire. C’est un choc pour moi et la famille», renseigne le grand-frère du défunt. Pour le délégué du quartier, sa localité souffre d’une insécurité totale due à l’absence d’éclairage publique. «Il a fallu que la police disperse à coup de gaz lacrymogène pour exfiltrer le présumé meurtrier. Je l’ai séquestré dans une maison de peur qu’on le tue car la foule était très excitée», a fait savoir le délégué de quartier.
Pour lui, le jeune a été au mauvais endroit et au mauvais moment. «Michel arrangeait le problème, il n’a rien à voir avec la rixe. C’est le moment choisi par le jeune pour lui planter un coup de couteau dans le dos», a laissé entendre le délégué qui pousse avec une petite anecdote sur le climat d’insécurité pour indiquer que récemment on a agressé une dame sur qui les malfrats ont pris 700 milles F Cfa. «On ne vit pas dans la tranquillité. La Police doit effectuer des rondes et les mairies éclairer les artères».
Selon son frère, le ou les meurtriers doivent être arrêtés. Sous le choc, il a même menacé de venger son défunt petit-frère. La Police de Wakinane qui a hérité du dossier recherche activement les autres membres du groupe de jeunes. Aux dernières nouvelles on nous souffle que certaines familles aient dénoncé leurs propres fils qui seraient impliqués dans le crime. Pour les voisins, le défunt est de nature calme. Un d’entre eux a même souligné qu’il venait de lui réparer son robinet.
LA MAIRIE DE MEDINA EXPERIMENTE LE GUIDE DE REMEDIATION
Dans le cadre de la mise en œuvre du guide de remédiation des mauvais résultats scolaires du baromètre Jangandoo, la mairie de Médina et le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) de l’Ifan, en présence de l’inspection d’académie de Dakar, ont signé hier, lundi 9 novembre, un protocole d’accord. Un programme test qui sera étendu à l’échelle nationale, s’il s’avère concluant, selon le professeur Abdou Salam Fall, coordonnateur du Lartes à l’Ucad.
Une évaluation réalisée en 2014, par le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) de l’Ifan, sur une population de 26.080 enfants âgés de 6 à 14 ans, montre que seuls 20% des enfants réussissent aux tests de lecture, mathématique et en culture générale.
Sur la base de cette étude, une typologie des erreurs que commettent en général les enfants a été faite. Sur ce, le Lartes, avec la contribution de différents spécialistes de l’éducation (enseignants, écrivains, etc), a élaboré un guide de remédiation pour remettre l’enfant à niveau.
Pour cette phase test, la mairie de Médina et le Lartes, avec la présence de l’inspection d’académie de Dakar, ont signé hier, lundi 9 novembre, un protocole d’accord. De l’avis du professeur Abdou Salam Fall, coordonnateur du Lartes à l’Ucad, «le guide de remédiation est conçu pour qu’en 3 mois, quelque soit les lacunes de l’enfant, il est remis à niveau et se réinsère dans le système éducatif sénégalais».
A l’en croire, sur la base d’une étude réalisée, «une série de méthodes, qu’on appelle des méthodes de remédiation avec des manuels qui ont été conçus et des guides qu’on appelle ‘’Képar Jangandoo’’ ont été mis au point». Il s’agit, selon lui, «Képar Jangandoo guide de remédiation en lecture, en mathématique, et enfin un guide destiné à ceux qui enseignent l’Arabe dans les établissements et en dehors».
Cette démarche test entreprise pour une première avec la commune de Médina, pour permettre de réaliser la qualité de l’éducation, va être mise à l’échelle, selon Abdou Salam Fall. Selon lui, le Lartes «est ouvert à toutes les autres collectivités locales. Si le test s’avère concluant, nous allons passer à l’échelle et nous adresser à l’ensemble des collectivités locales qui veulent s’engager».
Revenant par ailleurs sur la faisabilité d’une telle initiative, le professeur Fall a fait entendre que le Lartes et l’Inspection d’académie s’engagent à assurer la formation des remédiateurs que la municipalité recrutera et prendra en charge selon ses frais. Poursuivant, il a indiqué que «chaque collectivité locale, qui est à mesure de recruter dans sa collectivité des remédiateurs, nous les accompagnons avec l’académie, à leur assurer la formation, à mettre à leur disposition les guides de remédiation que nous avons conçu et à les accompagner».
Une collaboration hautement saluée par le premier Adjoint au Maire de la Médina, Gora Mbaye, en l’absence de Bamba Fall. En effet, il a estimé que «le projet est révolutionnaire», dans la mesure où les initiatives vont dans le sens du diagnostic des maux et aussi de la proposition de méthodes de remédiation. Lui emboitant le pas, Ngari Faye, inspecteur d’académie de Dakar a expliqué que le laboratoire va fournir les outils du programme au moment où la mairie donnera le cadre d’opérationnalisation en rapport avec l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Dakar Plateau.
Pour ce qui est de l’apport de l’inspection, M. Faye a fait savoir que, «l’Inspection d’académie va coordonner toutes les initiatives pédagogiques, le dispositif, la stratégie pour pouvoir faire en sorte que la remédiation qui est l’axe central de ce dispositif puisse être une réalité dans les classe pilotes».
Cheikh Kanté et…
La division dans les rangs de l’Apr à Touba s’est accentuée avec le prolongement de la guerre sans merci que se mènent el Pistolero et Cheikh Kanté, Dg du Port. Leur bataille se profile jusque dans la ville sainte. Le président de la convergence des jeunes républicains proches du député Abdou Ahad Seck pense que la situation des jeunes de la localité est désolante. "Les jeunes de Touba et les femmes n’arrivent pas à bénéficier d’un seul soutien dans la ville en termes d’emplois, aujourd’hui la seule voie de salut pour nous et de nous rabattre sur d’autres responsables comme Cheikh Kanté pour aider les jeunes à trouver un emploi", soutient Khadim Sylla le président de la Cojer, en marge d’une cérémonie de remise de matériels de d'enlèvement d’ordures offerts par le député Abdou Ahad Seck.
… El Pistolero installent…
"Nous ne nous retrouvons pas dans ce que fait le ministre de la Jeunesse à Touba, c’est pourquoi nous faisons appel à Cheikh Kanté afin qu’il vienne à Touba pour aider les jeunes, mais surtout aider (SMS) à reconquérir la ville de Touba. Les jeunes sont au chômage, les femmes n’ont pas de financements". Selon lui, "hormis le député Sadaga, c’est comme si Touba ne dispose pas de responsables capables de traduire la vision du Président en actes concrets. Il faut un apport extérieur et l’homme de la situation, c’est Cheikh Kanté à qui nous tendons la main pour la victoire de (SMS) en 2017". La commission féminine locale de l’Apr proche de Moustapha Cissé Lo sentant les propos visaient son favori, n’a pas attendu longtemps pour réagir. Réunies en Ag, à Touba mosquée, ces femmes ont été très claires avec la direction de leur parti.
…L'Apr dans la tourmente…
"L’Apr prépare une cabale contre notre leader Moustapha Cissé Lo et celle-ci est dirigée par Cheikh Kanté le Dg du Port qui tisse des relations avec les ennemis du parti dans le département", a déclaré Ken Dieng qui ajoute : «Nous ne voulons pas de Cheikh Kanté à Touba, quelqu’un qui n’arrive pas à mobiliser pour (SMS) dans son propre fief et n’a rien à faire ici". Poursuivant son réquisitoire, Ken Dieng lance : "Tout le monde qu’il travaille pour (Rimka) Wade et sera candidat contre le chef de l’Etat en 2017, parce que partout il est en train d’installer des mouvements dénommés 'les amis de Cheikh Kanté'. Comment voulez-vous qu’un responsable pareil inspire confiance au point que des gens l’appellent à la rescousse ?»
…A Touba
Les femmes proches d'El Pistolero ont profité de l’occasion pour avertir le parti : "Cissé n’a pas d’égal dans le parti, c’est un militant de la première heure qui s’est distingué dans la lutte pour l’accession du président (SMS) au pouvoir. Nous n’accepterons plus encore des attaques contre notre leader". Elle en profite pour d'ailleurs annoncer : "une femme qui militait dans notre camp est en ce moment instrumentalisée par des responsables du parti à leur tête Cheikh Kanté pour raconter des contrevérités sur une prétendue escroquerie au visa, c’est une fausse information qui vise à tenir l’image de notre responsable. Il faut que cela cesse. Sinon nous demanderons à Cissé Lo de quitter le parti pour s’opposer au régime et le combattre pour sa chute au prochaine élections".
Logeur…
Reparlons de l’affaire de l’immeuble de 40 appartements, appartenant au sieur Alé Seck, sis à la Sodida. Une affaire dont nous faisions cas, dans notre édition du week-end, avec ce propriétaire qui avait expulsé manu militari l’un de ses locataires du nom de M. Camara et jeté dehors toutes les affaires de ce dernier et sa famille. Ce, alors même que le locataire et sa famille étaient absents et qu’ils ne devaient rien en termes de loyer. On vous disait que c’était une affaire à suivre, mais on ne pensait pas si bien dire. La preuve par l’évolution qu’elle a connue. En effet, le samedi justement, dans la matinée, Alé Seck, en plus d’être un expulseur, s’est aussi transformé en logeur-boxeur. Il est ainsi revenu voir M. Camara pour tenter de régler le problème à l’amiable.
…Boxeur…
Mais ce dernier a refusé de discuter d’un arrangement et lui a dit avoir déjà entamé les démarches en vue d’une procédure en justice, suite au traitement que son bailleur lui avait réservé la veille. Mais voilà, quelques minutes après, un autre «xulo» a éclaté, cette fois-ci entre le sieur Alé seck et le nommé Mbow, qui n’est autre que le président du Collectif des locataires de l’immeuble. Un échange de propos aigres-doux qui a vite viré aux coups de poing. Car, profitant de la situation, et comme il avait un différend avec le sieur Mbow, le proprio de l’immeuble a soldé ses comptes séance tenante. Mbow qui était moins costaud et aussi moins téméraire a ainsi été bien corrigé par Alé Seck à coups d'uppercuts et de punch bien sentis.
…De la Sodida
Au bout du compte, et avant que les autres locataires ne volent à son secours, le pauvre Mbow était devenu méconnaissable. Il s’en est, en effet, sorti avec le visage tuméfié et en sang, avec plusieurs blessures au front notamment. Après avoir reçu sa correction, le sieur Mbow est allé voir un médecin et s’est procuré un certificat médical en vue de déposer une plainte au commissariat des Hlm. C’est dire que cette affaire est loin d’être terminée. D’autant que Alé Seck a aussi été cherché un certificat médical pour, dit-il, déposer également une plainte. Mais désormais, il devra répondre à deux plaintes émanant de deux de ses locataires à qui il en a fait voir de toutes les couleurs en l’espace d’une fin de semaine mouvementée. Donc affaire à encore suivre …
Visiteur procès Habré
Le procès de Hissène Habré qui a repris, hier, au Palais de justice de Ndakaaru a eu un invité de marque. Eh oui ! Figurez-vous qu’une personne a pénétré dans la salle d'audience et déclaré à haute et intelligible voix qu’il n'y a qu’une seule justice, celle divine. C’est la prouesse faite par un homme âgé d’à peu près de 30 ans au moment où le président Kam commençait à introduire le présumé fossoyeur Clément Abaifouta pour qu’il fasse sa déposition. Visiblement pas satisfait du déroulement du procès qui se déroule devant ses yeux, le "visiteur" s’est levé de son siège et a déclaré à haute voix : «la loi de Dieu est la loi de la Vérité. Cette loi que vous faites, ce sont des histoires». «La loi de Dieu est dans la Bible et le Coran. Je le dis à haute voix…», ajoute le monsieur en question. Mais il sera vite chassé de la salle par les forces de l’ordre.
Logement
1000 logements au total seront réalisés à Ndiakhirat, grâce au concours de l’Etat du Sunugaal et des promoteurs privés. La cérémonie de pose de la première pierre de ce projet a eu lieu hier, sur le site situé dans ladite localité. Cette initiative, selon le chargé de projet au niveau du ministère du Renouveau Urbain, Ousmane Wade, vise à faciliter l’accès au logement aux citoyens sunugaaliens, surtout aux couches les plus démunies. Selon lui, ces logements «contribueront à coup sûr à l’atteinte des objectifs de 15 000 logements fixés par les autorités dans le cadre du Plan (Sunugaal) Emergent». «Tous ces efforts vont contribuer à réduire drastiquement le coût du logement, puisque l’assiette foncière nous a été cédée par l’Etat», a déclaré M. Wade.
Elèves-maîtres
Après que le ministre de l'Education nationale a été débouté par la Cour suprême dans l’affaire des élèves-maîtres pour excès de pouvoir, la notification vient officiellement d’être rendue, vendredi dernier. Dans le document, la Cour suprême a listé quelques actes de violations faits par Serigne Mbaye Thiam. Et cette fois-ci, c’est l’arroseur qui a été arrosé. «Son incompétence et la violation de la souveraineté du chef ; la violation du principe général du droit de la défense ; la violation du principe de l’intangibilité des effets individuels de l’acte administratif ; l’acte attaqué ne renseignant pas sur les motifs de droits qui le soutiennent ; l’inopposabilité des faits en ce sens que les élèves-maîtres n’ont pas été mis en mesure de discuter des griefs retenus contre eux et n’ont pas été pris dans des cas de fraude. La fraude étant un délit qui ne peut être retenu que par une juridiction compétente, ce qui n’est pas le cas en l’espèce (…)», peut-on lire dans le document délivré par la Cour suprême sur les violations faites par Serigne Mbaye Thiam. En tout cas, Abdou Faty du Grand-Cadre exige la réhabilitation des victimes et leur affectation immédiate dans les établissements.
5 milliards réclamés…
359 attributaires de parcelles à Rufisque intentent une procédure judiciaire contre la Sococim à qui ils ont envoyé une citation directe pour "occupation illégale de terrains appartenant à autrui et destruction de bornes". Ces requérants qui se disent attributaires des parcelles impactées par le Jotropha ont commis le Cabinet de Mbaye-Jacques Ndiaye qui a diligenté les poursuites en citant la Sococim à comparaître le Jeudi 19 novembre 2015 par devant la 1ère Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Ndakaaru. En fait, les plaignants étaient attributaires de parcelles nues à usage d’habitation dans le lotissement de Rufisque II. Seulement, disent-ils, dans le cadre de son projet de plantation de Jotropha ou tabanani, la Sococim a pris possession de leurs terrains sans aucune contrepartie financière ou indemnisation.
…A la Sococim
Ils l'accusent aussi d'avoir détruit les bornes qui étaient édifiées sur lesdits terrains. Pis, l’exploit de notification-commandement de payer du 22 novembre 2012 est resté à ce jour sans aucune réaction de la part de la cimenterie. Toutes choses qui fondent l'avocat des plaignants à convoquer l'article 423 du Code pénal pour asseoir le délit d'"occupation illégale de terrain appartenant à autrui" contre Gilles du Manoir, ancien Directeur général de la Sococim et Youba Sow actuel Directeur général. Il vise aussi l'article 369 du Code pénal pour évoquer le délit de destruction de bornes contre les deux précités et demande au tribunal de les condamner solidairement à la Sococim à payer la somme de 5 milliards de F Cfa pour toutes causes de préjudices confondus.
Combat Balboa-Bombardier
Le Cng n’a pas encore donné son feu vert au promoteur Mansour Aw pour organiser le combat Bombardier-Rocky Balboa prévu en avril 2016. Reçu hier dans les locaux du Comité national de gestion de la lutte, Mansour Aw a déclaré qu’on lui a demandé d’apporter une vidéo où Rocky Balboa luttait contre un lutteur en guise de preuve». Car l’équipe d’Alioune Sarr n’est pas toujours convaincu du statut de lutteur de Rocky Balboa même si ce dernier a obtenu une licence de l’instance. Le Cng l’a convoqué lundi prochain afin de lui permette d’apporter la vidéo. Comme quoi le Cng maintient toujours le suspense sur la faisabilité du choc qui fait tant saliver le monde de la lutte. Bombardier peut toujours attendre !
ENRICHISSEMENT ILLICITE : La Crei dépouille Tahibou
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a rendu hier, lundi 9 novembre son verdict dans l’affaire d’enrichissement illicite opposant l’État du Sénégal à l’ancien directeur du Cadastre. Tahibou Ndiaye, son épouse, Ndèye Aby Diongue et ses filles adoptives, Mame Fatou Thiam et Ndèye Rokhaya Thiam sont reconnus coupables des faits d’enrichissement illicite et condamnés respectivement à des peines d’emprisonnement allant de 5 ans de prison ferme à 3 ans dont 2 ans avec sursis, et deux ans avec sursis plus une amende de 2,6 milliards mais aussi la confiscation de tous leurs biens.
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Macky en guerre contre les extrémistes
Le président de la République, Macky Sall, n’acceptera pas les prêches et autres attitudes pouvant déboucher sur le terrorisme. Parlant de l’arrestation des imams hier, lundi 9 novembre, il a indiqué qu’aucune conduite contraire aux valeurs culturelles du Sénégal ne sera acceptée. Il s’exprimait à la deuxième édition du Forum sur la paix et la sécurité ouvert à Dakar
DRAME A WAKINANE 4 : Michel Mendy mortellement poignardé, son bourreau lynché par la foule
C’est une famille meurtrie par la perte d’un des leurs que nous avons rencontré à Wakhinane 4. La famille Mendy est inconsolable depuis la nuit du dimanche au lundi. Le jeune Michel Mendy a reçu un coup de couteau dans le dos qui lui a ôté la vie. Agé de 23 ans, il exerçait le métier de plombier dans le quartier de Wakinane 4 près du monument «Jambar». Les populations, par une vindicte populaire, ont failli aussi commettre un forfait en lynchant le présumé meurtrier de leur fils.
DOPAGE DANS L’ATHLETISME : La Russie accusée de «défaillances systémiques»
Dans un rapport jugé «explosif», rendu public hier, lundi 9 novembre, une commission indépendante de l’Agence mondiale antidopage (AMA) recommande la suspension de la Fédération russe d’athlétisme, accusée de multiples infractions dans la lutte anti-dopage.
ECHOS DE LA TANIERE - ENTRAINEMENT DES LIONS À ROISSY, HIER LUNDI,
Souaré et Koulibaly ménagés, Gassama blessé Les Lions ont effectué leur première séance d’entraînement, hier lundi, sur la pelouse du stade intercommunal de Roissy sans Souaré et Koulibaly (ménagés) et Gassama (blessé).
Traditionnellement, c’est avec une séance à la carte que les lions débutent leurs entraînements. Mais pour cette fois-ci, aliou Cissé n’a pas ménagé ses hommes. Hier, sur la pelouse du stade intercommunal de roissy, les lions ont élevé le ton pour leur première séance. Ils ont travaillé la conservation du ballon en alternant avec le jeu physique.
Souaré et Koulibaly au repos
Cependant, aliou Cissé n’avait pas toutes les cartes en main pour dérouler. Pendant que la majeure partie de ses joueurs s’en donnaient à coeur joie sur le pré, il a ménagé Pape ndiaye souaré et Kalidou Koulibaly. Ces derniers ont joué la veille (dimanche) avec leurs clubs respectifs. revenu de blessure après deux semaines de rééducation, Pape ndiaye souaré a été titularisé lors du déplacement de Crystal Palace à anfield contre liverpool. C’est le même cas pour Kalidou Koulibaly titulaire à domicile quand son club naples recevait udinese pour la 12èmejournée de la serie a. Puisqu’ils sont arrivés hier matin, aliou Cissé n’a pas voulu prendre de risque et les a ainsi dispensés de la première séance d’entraînement.
Gassama blessé au mollet
Pendant la séance d’entraînement, lamine Gassama était tranquillement assis aux côtés de Kalidou Koulibaly et Pape ndiaye souaré. en effet, le sociétaire de lorient n’a pas pris part à la première prise de contact entre le sélectionneur et sa troupe. Gassama souffre d’une blessure au mollet. Parmi les premiers joueurs à franchir le portail de l’hôtel Millénium de roissy, l’ancien lyonnais reste sous surveillance médicale même si on nous signale que cette blessure ne va nullement gêner sa participation à la double confrontation avec Madagascar.
Gana et BoN au petit trot
À l’image de beaucoup de joueurs, Gana Guèye, qui a récemment montré quelques signes de fatigue en club, n’a pas eu une séance correcte avec l’ensemble du groupe. ainsi que Baye oumar niasse, qui est sorti vainqueur du derby qui a opposé son équipe au Zénith saint- Pétersbourg (2-0) dimanche. ils n’ont pas participé à l’intégralité de la séance. sous la houlette du préparateur physique, les deux hommes ont axé leur travail sur le jonglage et les longues passes.
Sané et Saivet, les derniers à rejoindre le groupe
C’est en début de soirée que le sélectionneur national, aliou Cissé, fera le point de son groupe. s’il a tenu son premier galop sans les Bordelais, au retour du stade de la piscine intercommunale de roissy, aliou Cissé a déjà retrouvé ses deux joueurs à l’hôtel. après les salamalecs d’usage, le capitaine sané et saivet se sont fondus dans la masse pour arborer leur tenue de combat.
Diafra Sakho toujours absent
Pour le déplacement des lions à Madagascar prévu ce mardi matin à 9 heures (08h00 GMt), l’incertitude plane sur la participation de diafra sakho. l’attaquant de West Ham, blessé depuis une dizaine de jours en club, était aux abonnés absents au rassemblement des lions. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, le Hammer n’avait pas pointé le bout du nez au Millenium hôtel de roissy. Conformément aux dispositions réglementaires de la FiFa et comme l’a fait Boukary dramé, diafra sakho est tenu, s’il est blessé, de venir faire constater son indisponibilité par le médecin de l’équipe nationale, le dr abdourahmane Fédior.
La 3ème journée du Tournoi TNT pas encore calée
Depuis quelques semaines, des voix s’élèvent pour soutenir que la 3ème journée du Tournoi TNT se tiendra au mois de décembre prochain. Joint par téléphone, Sidi Diagne, le patron de la Rdv de déclarer : «Rien n’a été arrêté.» Les quatre lutteurs engagés à savoir Tapha Tine, Ama Baldé, Zoss et Gouye Gui devront donc prendre leur mal en patience.
8 promoteurs et 94 lutteurs licenciés en lutte avec frappe
La semaine dernière, lors de la réunion hebdomadaire du CNG, le directeur administratif a fait le point sur les licences à la date du 2 novembre 2015. En lutte avec frappe, 8 promoteurs et 94 lutteurs ont obtenu leurs licences. En lutte sans frappe par contre, ils sont 7 promoteurs, 2 lutteurs et 1 manager à avoir obtenu leurs licences. Selon toujours le directeur administratif, 18 écuries se sont réaffiliées.
Jubilé Zale Lô, l’absence de Fass fustigée
Même si Mbaye Guèye, membre fondateur de l’écurie Fass, était bien présent lors du jubilé de Zale Lô, l’absence des lutteurs tels que Gris Bordeaux, Papa Sow, Forza, Lac Rose a été fustigée par certains amateurs. C’est le cas d’Alassane Cissé, basé à Thiès, qui a joint la rédaction pour déplorer l’absence des Fassois : «En tant que supporter de Fass, j’ai honte. Que Fass ait boycotté le jubilé de Zale Lô, quelqu’un qui a porté et défendu les couleurs, c’est inadmissible.»
Rock Mbalakh zappe le jubilé de Zale Lô
Rock Mbalakh et Zale Lô sont les anciens de l’écurie Fass. Ils ont quitté ensemble cette écurie pour créer Pencum Nd akaru. Donc, Rock Mbalakh devait être le premier lutteur à être présent au stade. Ce qu’il n’a pas fait. Il a lui aussi brillé par son absence.
Rocky ouvre les hostilités…
Alors que Bombardier était l’invité de Lamine Samba dans l’émission Dionganté, Rocky Balboa a téléphoné pour provoquer son adversaire qu’il prévient que le jour J arrivera. Mieux, le Sénégal o-suisse pense q u’il faut démarrer les hostilités en vue du combat. Il était même prêt à rejoindre B52 sur le plateau de la Tfm.
…Fuit la question sur la bagarre
Avec toutes ses déclarations, Rocky n’est pas allé jusqu’au bout. Lorsque Lamine Samba lui a posé la question de savoir s’il est prêt à suivre Bombardier sur le terrain de la bagarre, il fait dans la langue de bois. Il a préféré encenser son adversaire en revenant sur les propos des parents avant de déclarer : «Avec tout ce que ces parents ont dit, je vais l’épargner jusqu’à la prochaine fois».
B52 ne lâche pas Soubatel…
Aujourd’hui plus que jamais, Bombardier est déterminé à traduire la structure Soubatel en justice. Le lutteur qui parle d’une dette de 20 à 30 millions est bien décidé à faire le nécessaire pour rentrer dans ses fonds. Mais pour ne pas se faire du souci, il compte tout laisser entre les mains de ceux qui avaient signé le contrat.
…Et Sidy Diakhaté
Décidément, le frère de Pape Dia n’est pas prêt à pardonner le promoteur Sidy Diakhaté. Ce dimanche, il a rappelé qu’il en veut encore au Thiessois qui jusque-là ne lui a pas payé son argent. Mieux, il estime que s’il peut endosser une telle responsabilité jusqu’au jugement dernier qu’il le fasse mais lui, même mort, ne lui pardonnera jamais. Sacré B52.
Pape Mor Lô a-t-il déchiré sa licence ?
Le Génie de l’école de lutte Sakku Xam Xam, Pape Mor Lô, est toujours au pays de l’Oncle Sam. Parti pour renforcer sa musculation, le poulain de Birahim Ndiaye n’est toujours pas revenu au bercail. Espérons que le technicien de la lutte avec frappe n’a pas déchiré sa licence pour s’adonner au métier de Modou-Modou.
Le président Macky Sall soutient que le Sénégal pratique "un islam tolérant" et n’accepterait pas qu’on lui "impose des pratiques religieuses" venues d’ailleurs, et qui ne reposent pas sur la culture sénégalaise. Le chef de l'Etat s'exprimait lundi à l'ouverture de la deuxième édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
"Nous avons un islam tolérant. Nous ne saurions tolérer qu’on vienne nous imposer une autre forme d’islam qui ne repose pas sur notre culture", a averti Macky Sall, qui présidait lundi la deuxième édition du Forom de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Le chef de l'État a auusi fustigé certaines pratiques comme le port du voile intégral qu’il estime contraire aux vieilles pratiques religieuses du Sénégal. "Ça ne correspond pas à nos cultures", a-t-il dit.
Poursuivant sa plaidoirie pour un '"islam tolérant", le chef de l'État dit qu'il ne faut pas que, sous prétexte que les Africains sont pauvres, on vienne leur construire des mosquées et des écoles coraniques pour ensuite chercher à leur imposer une autre manière de pratiquer la religion.
Le forum qui se tient sur deux jours se fixe comme objectif de trouver les voies et moyens pour lutter contre le terrorisme afin de garantir la paix et la sécurité sur le continent.
L'Afrique bouge aux plans démocratique et économique. Ses forts taux de croisssance attirent de plus en plus les investisseurs, notamment dans le secteur du tourisme. Cependant, il souffre d'un handicap sécuritaire qui risque de plomber tous les efforts vers l'émergence. D'où l'urgence de relever le défi de la paix et de la sécurité, surtout la lutte contre le terrorisme. C’est tout le sens que revêt la tenue du Forum international de de Dakar sur la Paix et de Sécurité.
Dans son discours d'ouverture, Macky Sall a prôné une approche globale et inclusive pour assurer la sécurité sur le continent. En ce qui concerne précisément le terrorisme, il a souligné l’importance d’une approche préventive au lieu d’une réponse curative quand le mal est déjà installé comme c’est le cas.
"Les défis sont nombreux surtout que le terrorisme a tendance à se sanctuariser en Afrique parce que les acteurs agissent en réseau", a indiqué Macky Sall. Pour le chef de l’Etat, les facteurs qui favorisent le terrorisme, c’est le désir de contrôle du pouvoir politique et l’accès aux ressources naturelles, le trafic de drogue, la piraterie maritime.
Pour Macky Sall, lutter contre le terrorisme, revient à tenir un discours philosophique et religieux. Ainsi, il faut selon lui prendre en compte la formation des imams. Sur ce plan, il a indiqué que le Sénégal préfère collaborer avec des académies, avec des pays dont les pratiques religieuses sont proches de celles du Sénégal. Car, défend t-il, les pratiques de l’islam n’ont pas vocation à s’uniformiser d’un pays à un autre, d’une région à une autre du globe.
Le chef de l'État invite toutes les sociétés civiles africaines à s’ériger en sentinelles afin de défendre la stabilité et la paix en Afrique. Tout en soutenant fortement l’intégration du continent et défendant la libre circulation, il a souligné la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières, afin de parer à toutes velléités d’agression.
Le Président Sall a également souligné l’urgence de renforcer la collaboration entre services spécialisés en matières de renseignement, d’échange d’informations entre pays, de collecte et de traitement des données. "Aucun pays à lui seul ne peut éradiquer ce fléau. La paix et le sécurité en Afrique conditionnent la paix et la sécurité dans le monde", a-t-il martelé.
Pour relever ce défi, Macky Sall souligne la nécessité de mobiliser davantage de ressources. "Il faut des règles d’engagement précises et des moyens adéquats", a-t-il martelé. À l'en croire les forces armées africaines sont engagées dans ce combat contre le terrorisme, mais ils ont besoin de plus de matériels pour faire face à un ennemi devenu redoutable : les Shebab en Afrique de l’Est (Somalie et Kenya), Boko Haram en Afrique de l’Ouest et du Centre (Nigeria, Niger, Cameroun Tchad), Aqmi, Ansar Dine et les autres au Mali et dans les pays environnants.
Dans les échanges qui ont eu lieu lors de la plénière, il est ressorti que la pauvreté, le chômage, le manque de perspective peuvent entre autres facteurs entretenir le terrorisme. Par ailleurs, les panélistes ont souligné l’urgence d’inscrire la lutte contre l’insécurité dans la durée et mettre un accent sur la prévention.
La socio-anthropologue Fatou Sow Sarr ainsi que Dr Christiane Agboton Johnson, du Mouvement contre les Armes Légères en Afrique de l'Ouest (MALAO), ont estimé, pour leur part, qu’il est urgent d’impliquer les femmes dans la quête de la paix et de la sécurité. "Il faut ramener les femmes au centre de défense et de sécurité. Elles sont des actrices très importantes", a noté Mme Jonhson, qui est en vue dans la lutte contre la circulation des armes légères et de petites calibre en Afrique de l'Ouest.
Participent à ce Forum des chercheurs, des intellectuels, des chefs d’état majors, des ministres et d’autres personnalités venues de divers pays du monde.
BURUNDI: AU MOINS DEUX CIVILS TUÉS LORS D'UNE OPÉRATION DE POLICE À BUJUMBURA
AFP - Au moins deux civils ont été tués et un policier blessé lundi matin lors d'une opération de police dans un quartier contestataire de Bujumbura, selon une source policière et des témoins, après une nuit calme.
Selon un gradé de la police ayant requis l'anonymat, "des criminels armés" ont lancé une grenade sur une patrouille de police qui a répliqué, dans le quartier de Musaga, dans le sud de la capitale burundaise. Un policier a été blessé par cette grenade, a ajouté ce responsable.
"Deux personnes, dont un étudiant qui sortait de sa maison, ont été tuées par ces policiers qui tiraient dans tous les sens", a de son côté raconté un témoin, sous couvert d'anonymat, une version confirmée par deux autres habitants du quartier.
Les autorités burundaises ont lancé dimanche une vaste opération de recherche d'armes dans un autre quartier contestataire, Mutakura, dans le nord de Bujumbura, à l'expiration d'un ultimatum lancé par le président Pierre Nkurunziza aux opposants à son 3e mandat.
La présidence a tenté samedi de rassurer la communauté internationale qui s'inquiète de possibles violences policières et d'une potentielle escalade, sur fond de discours incendiaires aux connotations ethniques de certains durs du pouvoir.
"Il n'y aura pas de guerre ni de génocide" au Burundi, a affirmé samedi Willy Nyamitwe, influent conseiller de M. Nkurunziza.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir dans la journée pour examiner la situation au Burundi.
De nombreux habitants des quartiers contestataires, inquiets, avaient quitté ces derniers jours la capitale par crainte d'exaction de la police à l'expiration, samedi minuit, de l'ultimatum.
A Mutakura, "la nuit a été très calme", a assuré un habitant à l'AFP, "tout s'est bien passé, mais nous qui sommes restés sur place avons peur car le quartier est totalement totalement vide".
Après une opération de fouille de plusieurs heures dimanche, la police a présenté à la presse une dizaine d'armes et quelque grenades.
La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat, contraire selon ses adversaires et une partie de son camp à la Constitution et à l'accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006), a plongé le Burundi dans une grave crise ayant fait 200 morts et 200.000 réfugiés depuis fin avril.
La répression de manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées.
VIDEO
UN COUP SUR LA TÊTE DE DIACK
DIRECT SENEPLUS, DOCUMENT - Conclusions de l'enquête sur le dopage et la corruption dans l’athlétisme - Consulter l'intégralité du rapport
(SenePlus.Com, Dakar) - La commission indépendante mandatée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié aujourd’hui, lundi 9 novembre, à Genève en Suisse les conclusions de son rapport (voir ci-dessous) sur le dopage et la corruption dans le monde l’athlétisme. "C’est pire que ce que nous pensions", a déclaré à la presse le président de la commission, Richard Pound.
La Russie est au centre des graves révélations de la commission. Qui a recommandé la suspension de ce pays des prochains JO, Rio-2016, et le retrait de l’accréditation du laboratoire antidopage de Moscou. Selon les enquêteurs, le dopage a "saboté" les derniers JO de Londres.
Cette enquête met en cause l’ancien président de l’IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, deux de ses enfants, Papa Massata et Khalil, et son conseiller juridique, Habib Cissé.
Cette partie du rapport qui, selon le président de la commission mandatée par l’AMA, révèle également des "activités criminelles", a été remise à Interpol. Elle a été rendue publique jeudi dernier par les médias français Médiapart et Lyon Capitale.
Cette affaire a déjà causé la mise en examen de Lamine Diack pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Ce lundi la commission d’éthique du CIO a recommandé la suspension Diack, qui est membre honoraire de l’instance.
L’IAAF pour sa part a initié des procédures disciplinaires contre quatre de ses membres dont Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack. Aussi, l’instance mondiale de l’athlétisme a lancé un audit financier indépendant.