Le Mouvement des forces vives de la nation (M 23) a condamné hier, mercredi 4 novembre, les événements qui prévalent actuellement à l’Assemblée nationale. En conférence de presse, le M23 a pointé du doigt le pouvoir de Macky Sall comme étant le principal responsable de cette situation.
Pour le Mouvement des forces vives de la Nation (M 23), le président Macky Sall et sa majorité parlementaire sont les principaux responsables de la crise qui sévit actuellement à l’Assemblée nationale. En conférence de presse hier, mercredi 4 novembre à leur siège, Mamadou Mbodj et ses camarades ont notamment accusé le régime en place de n’avoir pas su faire montre d’un «sens du dépassement, ni se hisser à la hauteur des attentes citoyenne post 23 juin 2011». À leur avis, «le groupe de la majorité a tout simplement perpétué l’artifice de la majorité mécanique en accordant le primat à la tradition parlementaire sur une interprétation républicaine du règlement intérieur de l’Assemblée».
Mieux, le M23 a également estimé que cette situation «calamiteuse découle de la révision tendancieuse du règlement intérieur de l’Assemblée nationale». Pour Mamadou Mbodj la modification du règlement intérieur a dessiné en pointillés l’absence dommageable de pluralisme à l’hémicycle et a annihilé les velléités de l’opposition à s’exprimer à travers des groupes parlementaires autonomes. Poursuivant son propos, le coordonnateur du M23 a aussi affirmé que cette crise est le résultat du «grand retard dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles dans la gouvernance parlementaire». «Réformes dira-t-il, qui sont susceptibles de rompre avec un mode d’élection conduisant à l’Assemblée nationale des députés qui se sentent davantage redevables à leur chef et à leur parti qu’à la nation et au peuple sénégalais à qui, ils doivent pourtant leurs mandats et salaires mirobolants».
Exprimant ses regrets face aux affrontements des derniers jours, le coordonnateur du M23 invite la majorité et l’opposition à renouer le fil du dialogue en vue d’une reprise de l’élection des membres du bureau et des commissions dans la transparence et le respect de la souveraineté des groupes parlementaires.
A défaut de ce dialogue ou d’absence de consensus, Mamadou Mbodj demande au pouvoir exécutif de procédé purement et simplement à la dissolution de l’Assemblée nationale.
SIT-IN DEVANT L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE 7 NOVEMBRE PROCHAIN : Le M23 dément et se démarque
Le Mouvement des forces vives de la Nation (M 23) a tenu à apporter des précisions sur le sit-in prévu devant l’Assemblée nationale le 7 novembre prochain. Prenant la parole, Ousmane Ndiaye, secrétaire général du M23 a précisé que leur mouvement n’a rien à voir avec ce rassemblement. Mieux, le secrétaire général du M23 estime qu’il n’y a pas de commission orientations et stratégies (COS) dans l’organigramme du M23 et aucune structure affiliée ne porte ce nom. Selon lui, les organisateurs de ce rassemblement ont démissionné publiquement du M23 et devaient plus utiliser le M23.
GESTION DU COMPLEXE HÔTELIER KING FAHD : Le M23 demande à l’État de casser le contrat de Racine Sy
Lors de cette conférence de presse, le Mouvement des forces vives de la Nation (M 23) s’est également revenu sur la situation du complexe hôtelier King Fahad Palace (ex-Le Méridien Président). Et, c’est pour demander non seulement l’audit de la gestion du directeur la Société hôtelier africaine (Sha) mais aussi la rupture du contrat qui lie Mamadou Racine Sy, patron de Sha à l’État du Sénégal.
En effet, le M23 accuse l’ancien candidat malheureux à la Mairie de Podor, de «mener une politique de terreur contre ses employés». Selon eux, «la direction du King Fahad refuse d’appliquer la législation nationale qui fixe l’âge de la retraite à 60 ans, en envoyant à la retraite des pères de familles à 58 ans sans bénéfice de la pension sur la base d’une convention signée avec le patronat en 2005».
A cela selon toujours le coordonnateur du M23, Mamadou Mbodj, s’ajoute également un «vaste politique licenciement abusif lancée depuis 2012 et dont le bilan s’élève aujourd’hui à 13». Mais aussi d’après toujours le coordonnateur du M23, «le nombre élevé des démissions travailleurs (15) à cause de la pression exercée sur eux par la direction».
Pour toutes ses raisons, le M23 demande à l’Etat de rompre son contrat avec Sha et à prendre des mesures conservatoires qui préserveraient les droits des travailleurs.
Le M23, a, par ailleurs, salué la rupture à l’amiable du contrat avec la Suneor. Invitant l’État à perpétuer cette démarche avec toutes les entreprises en difficulté, le M23 se dit contre la fermeture de la Société africaine de raffinage telle que demandée par le Fmi et la Banque mondiale.
Le Directeur général de la Police nationale, Oumar Maal, a présidé hier la cérémonie d’installation du nouveau commandant du Groupement mobile d’intervention, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Amadou Hamady Lam, à Thiès. Maal en a profité pour décliner une partie de sa feuille de route.
Oumar Maal à l’assaut du mal. Hier lors de sa première sortie, le nouveau Directeur général de la Police nationale a lancé un appel aux populations, lors de l’installation du nouveau commandant du Gmi : «nous demandons aux populations de nous aider à démanteler toutes activités nuisibles à la bonne marche de la société parce que la paix est au début et à la fin de tout développement. C’est à nous de développer le Sénégal, ce n’est pas les autres qui le feront à notre place. Pour y arriver, nous devrons prévenir tout ce qui peut aller à l’encontre de cette paix, cette sécurité et cette sérénité», a-t-il laissé entendre.
Il décline une partie de sa feuille de route. «L’un des piliers les plus importants, c’est l’assainissement de nos rapports avec les différentes forces de défense et de sécurité. Et nous allons commencer au niveau de l’Etat-major de la gendarmerie nationale.»
Pour le Dgpn, les populations pensent qu’il y a un contentieux entre policiers et gendarmes. Il lève les équivoques : «Non! Nous sommes tous issus d’une même Nation, d’un même Etat et personne d’autre venant de l’étranger ne fera la mission qui nous est assignée à notre place. Si tant est que nous tous nous sommes embarqués dans la même galère qui s’agit de sécuriser les personnes et leurs biens, rien ne doit nous distraire. Tout doit nous unir.»
D’où la pertinence selon lui, d’unir les forces et de développer une communication dans les deux sens. Il s’agit de se déplacer les uns vers les autres. «Le commissaire urbain ira voir le commandant de brigade, viceversa. Idem pour le commissaire urbain par rapport au commandant de compagnie mais également du commissaire central au commandant de légion. C’est à travers leurs comportements que celui des autres, les éléments de base, seront fondés», laisse-t-il savoir,
avant d’ajouter : «faisons en sorte que cette fausse idée véhiculée par certains, à savoir que la police et la gendarmerie ne s’entendent pas, ne soit pas vérifiée sur le terrain. Faisons en sorte que ces relations soient plus huilées pour le compte exclusif de nos concitoyens et des étrangers qui vivent parmi nous», a-t-il souhaité.
Collaboration avec la gendarmerie
S’agissant des défis au niveau de la police, le nouveau Directeur général de la police, Oumar Maal, annonce la création des groupements opérationnels autonomes dans d’autres régions pour alléger la tâche jusque-là assurée par Thiès et Dakar.
«C’est pour nous permettre d’avoir une meilleure mobilité et de déplacer le moins possible l’élément en renfort à travers le pays. Il y aura des groupes opérationnels à Kaolack, Tambacounda et Saint-Louis. Kaolack va gérer toute la zone centre, la zone orientale sera gérée, elle, par Tambacounda et Saint-Louis la zone Nord. Cela aura un double avantage par la présence permanente d’une force aux côtés des populations mais nous permettra aussi de réduire les délais d’intervention puisque jadis, on faisait appel au Gmi qui devait quitter Dakar ou Thiès.»
Il promet que des moyens seront mis à la disposition de ces groupes opérationnels pour que la police puisse jouer son rôle de maintien et de rétablissement de l’ordre. Ainsi, lancera-t-il, un appel aux populations à mieux coopérer et collaborer avec «la police pour l’aider à les aider elles-mêmes à asseoir une bonne politique sécuritaire les concernant».
«C’est à travers ce que l’on appelle la police de proximité qui implique les populations par le biais des leaders d’opinion notamment les imams, les délégués, de quartiers, les mouvements associatifs, entres autres qui, en cas de flagrant délit, peut intervenir au profit des Forces de l’ordre. Tous ces gens devront donc s’impliquer dans la mise en œuvre de la politique sécuritaire au profit exclusif des populations.»
Paraphrasant les militaires, il dit : «La discipline est la force principale des armées.» En définitive, Oumar Maal souligne «que l’expérience a montré que l’indiscipline a fait perdre à une armée une guerre». Pour dire, selon lui, que la discipline est nécessaire et indispensable pour la bonne marche de leurs unités.
Pour sa part, le nouveau commandant du Gmi, le commissaire divisionnaire Amadou Hamady Lam, a pris l’engagement de relever les défis sécuritaires qui interpellent le Sénégal. A l’endroit des commissaires de police, officiers, sous-officiers, agents et auxiliaires de police en service au Gmi, il dira : «Le travail continue avec beaucoup plus de professionnalisme et de rigueur.»
ME EL HADJI DIOUF PREND LA DEFENSE DE CHEIKH KANTE
Me El Hadji Diouf n’approuve pas les attaques contre le directeur du port, Cheikh Kanté. En conférence de presse hier, mercredi 4 novembre, il a balayé d’un revers de la main les «allégations» de ses collègues députés, Mouhamadou Lamine Diallo et Moustapha Cissé Lô.
Les attaques répétées surtout celles faites par les députés Mouhamadou Lamine Diallo et Moustapha Cissé Lô contre le directeur du Port autonome de Dakar (Pad), Cheikh Kanté ne sont pas fondées. L’avis est de Me El Hadji Diouf. En conférence de presse hier, mardi 4 novembre, la robe noire a dit que les accusations de Mamadou Lamine Diallo contre Cheikh Kanté sont d’une personne peu informée du fonctionnement du port. De l’avis d’El hadji Diouf, les commissions portuaires dont le député de Tekki estime qu’elles (ont été délivrées dans la malversation, sans aucun appel d’offres), sont régies par la législation du port. Selon Me El Hadji Diouf, les commissions portuaires ne sont soumises au marché public. Par conséquent, elles ne peuvent pas faire l’objet d’appel à la concurrence.
Réfutant toujours, les dires de Mamadou Lamine Diallo, Me El Hadji Diouf est revenu sur l’achat de terrain par le directeur du Port Cheikh Kanté. Ainsi, dit-il «au lieu des 20 milliards avancés» par le responsable de Tekki, le coût des terrains repris à deux sociétés de la place, «n’est estimé qu’à prés de 18 milliards». «Une somme arrêtée par la direction du port et approuvée par le conseil d’administration de la structure», précise-t-il.
Me El Hadji Diouf répondant toujours à Mamadou Lamine Diallo a affirmé que le directeur du Port n’est en conflit avec aucune autre entreprise. Mieux, le ticket d’entrée de Dp Word dont Mamadou Lamine Diallo fait allusion n’a été perçu par le directeur du port. Selon El Hadji Diouf, les 24,6 milliards, coût du ticket sont versés dans les caisses de l’Etat.
S’érigeant toujours en bouclier pour le compte du directeur général du port, Me El Hadji Diouf s’est aussi attaqué au député de l’Alliance pour la République (Apr), Moustapha Cissé Lô. Me El Hadji Diouf d’affirmer que ce dernier, n’est pas mieux éduqué que Cheikh Kanté au point de le qualifier d’inculte.
Mieux, ajoute Me Hadji Diouf, «Moustapha Cissé Lô s’en prend à Cheikh Kanté à cause de son refus d’octroyer un poste de cadre à son fils qui n’a que le niveau du Certificat d’étude primaire (Cfee).»
Ce dernier devait être recruté à même titre que 10 autres jeunes de Mbacké. A signaler que Me El Hadji Diouf a été assisté lors de sa conférence de presse par la responsable à la cellule d’information et de communication du Port, Adji Mergane Kanouté. Elle aussi, a emboité le pas à Me El Hadji Diouf lavant à grande eau, le directeur du Port, Cheikh Kanté.
Par Abdoulaye THIAM
INACCEPTABLE !
Sur une simple dénonciation de l’agence mondiale antidopage, le parquet de Paris déclenche un interrogatoire contre Lamine Diack. Et comme si cela ne suffisait pas, il lui interdit de sortir du territoire français, comme un vulgaire délinquant
Un président africain noir qui dirige la Fédération internationale de la première discipline olympique pendant 16 ans ! 15 ans et neuf mois exactement ! On savait très bien que les Occidentaux ne pourront jamais le pardonner à Lamine Diack. Jamais !
Ils ont tout tenté pour le diaboliser. En vain ! Ils lui en veulent d’avoir universalisé l’athlétisme avec notamment la Diamond League. Jadis, réservée à l’Europe (Golden League), cette course s’est élargie jusqu’au Qatar (Doha) et aux Etats-Unis (Eugène). Elle embrasse aujourd’hui trois continents avant d’atterrir prochainement en… Afrique. A moins que le Britannique, Lord Sebastian Coe, son successeur, y oppose son veto.
Mais, ils en veulent surtout à Lamine Diack, parce qu’il a fait organiser des Mondiaux en Russie en 2013. On se souvient encore de cette tension lors des conférences de presse où toutes les questions des journalistes européens étaient essentiellement axées sur l’homosexualité. Rares étaient ceux qui s’intéressaient à l’athlétisme et autres performances des athlètes.
Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont remis ça à Pékin, en Chine l’été dernier. Le timing était bien calculé. Puisqu’à quelques semaines des 15èmes championnats du monde, les derniers du président Diack, Sunday Times et une chaine de télévision allemande ARD, avaient fait état des enquêtes, selon lesquelles, l’IAAF garderait secrète une liste de 12.359 tests sanguins pratiqués sur plus de 5.000 athlètes entre 2001 et 2012 (période qui coïncide avec la présidence de Diack), en révélant que parmi toutes les médailles mondiales ou olympiques décernées dans les épreuves de demi-fond et de fond durant cette période, une sur trois ferait l’objet de suspicions.
L’Equipe lui attribue un «bilan à demi-teinte». Le site du magazine Le Point, se mélange les pinceaux en octroyant la fonction d’avocat à Lamine Diack. D’autres médias occidentaux s’attardent sur le nombre de ses enfants. Certains, sur son âge !
Bref, toute une campagne d’intoxication, de dénigrement et de désinformation était savamment orchestrée pour détruire l’œuvre titanesque du président Diack.
Alors que rien qu’au plan comptable, les recettes de télévision et de sponsoring se sont élevées en 15 ans à plus d'un milliard d'euros et les réserves financières de l'IAAF, basée à Monaco, se chiffrent à quelque 60 millions d'euros. «J’ai le sentiment de laisser une Fédération en parfait état de marche pour mon successeur», affirmait avec fierté le Sénégalais.
Et dire que l’IAAF avait été déclarée en faillite après la crise de 2008-2009.
Aujourd’hui, sur une simple dénonciation de l’agence mondiale antidopage (AMA), le parquet national financier de Paris, déclenche un interrogatoire contre Diack pendant trois jours. Et comme si cela ne suffisait pas, il l’interdit de sortir du territoire français, l’obligeant à rester cloué à l’hôtel, comme un vulgaire délinquant.
Pendant ce temps, un certain Michel Platini, se pavane partout en Europe. Ce, après avoir reconnu pourtant avoir reçu 1,8 million d’euros (1,180 milliard F Cfa) de Sepp Blatter pour une affaire dite «homme à homme». Pis, l’ancien président de la Fifa a soutenu mordicus que Platini avait influencé le vote en faveur du Qatar contre les Etats-Unis pour l’attribution de la coupe du monde 2022.
Qui ne se souvient pas de ce déjeuner organisé à l’Elysée le 23 novembre 2010, soit dix jours seulement avant l’attribution de ce Mondial 2022 au richissime émirat, par Nicolas Sarkozy. Ce jour-là, l’émir du Qatar, Al-Thani et son Premier ministre, ainsi que Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, alors propriétaire du Paris-Saint-Germain et Michel Platini étaient réunis autour de la table du président français. On connaitra la suite de ce repas très copieux. Puisque le dessert apparaitra dans la presse.
Le 3 juin 2014, le journal The Daily Telegraph, relatait que Michel Platini avait rencontré «en secret» le qatari Ben Hammam, l’ex-patron de la confédération asiatique de football et ancien vice-président de la Fédération internationale, accusé par le Sunday Times d’avoir versé plus de 5 millions de dollars (3,7 millions d’euros) de pots-de-vin à des membres de la FIFA, avant d’être radié à vie.
Le quotidien britannique faisait état d’un petit déjeuner pris en commun par les deux dirigeants en novembre 2010, quelques jours avant le vote d’attribution du Mondial 2022 au Qatar. Le patron de l’UEFA se trouvait directement visé, alors que son fils, Laurent, dirige en France Burrda Sports, l’équipementier sportif du Qatar.
Mais, lui, s’appelle Michel. Et son nom de famille, c’est Platini. Lui, a droit à une présomption d’innocence. Mieux, il apparait aux yeux des hautes autorités françaises comme une personnalité propre. Et aux yeux des journalistes et chroniqueurs sportifs français, le seul au monde, capable de présider aux destinées du football mondial.
Ce qui explique les soutiens dont il a bénéficié au plus haut sommet de l’Etat. Puisque selon, le JDD, François Hollande, a appelé personnellement l’ancien numéro 10 de l'équipe de France pour lui faire part de son soutien.
Et dans un communiqué transmis à l’AFP, Manuel Valls a exprimé, lui aussi son soutien à l’ancien capitaine des Bleus en ces termes plus qu’élogieux : "Nous avons la chance d'avoir Michel Platini, qui a été un grand sportif, qui est un grand dirigeant sportif à la tête de l'UEFA, et moi, je lui fais entièrement confiance".
Au Sénégal aussi, Lamine Diack est plus qu’une icône. Nous osons espérer que les autorités étatiques ne manqueront pas de réagir et de soutenir l’une des fiertés de la nation et de l’Afrique.
Le Président Macky Sall a demandé hier en Conseil des ministres, «au gouvernement de finaliser dans les meilleurs délais, la procédure de séparation à l’amiable engagée avec l’actionnaire majoritaire de la Suneor et de diligenter, après évaluation, un schéma efficace de privatisation de la société».
Le chef de l’Etat semble tirer les leçons des erreurs commises lors de la première privatisation de la Suneor. En fait, tous les acteurs de la filière arachide avaient, à l’unanimité, jugé que la société a été très mal privatisée. Par conséquent, Macky Sall n’entend pas que le gouvernement fasse la même chose. En Conseil des ministres, le Président Sall a demandé au «gouvernement de finaliser dans les meilleurs délais, la procédure de séparation à l’amiable engagée avec l’actionnaire majoritaire de la Suneor et de diligenter, après évaluation, un schéma efficace de privatisation de cette société, qui prend en compte les intérêts des travailleurs, des industriels et de l’Etat».
Pour rappel, le patron de la société Advens, Abbas Jaber, qui avait repris la compagnie de trituration de l’arachide, a accepté de sortir du capital. Le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, avait annoncé la mise en place d’une Commission technique, qui va se déterminer, pendant des jours de réflexion, sur les modalités de la séparation à l’amiable.
Pour le choix de celui qui va reprendre la Suneor, M. Ba avait aussi indiqué que ce sera un appel d’offres qui va être lancé. Car l’Etat n’a pas vocation à gérer des entreprises. «Le temps que cela va demander, on ne le sait pas. Mais, nous veillerons à ce que les erreurs ne soient pas reprises dans un processus de privatisation», avait déclaré le ministre de l’Economie, des finances et du plan, la semaine dernière, en marge de la cérémonie de lancement du rapport du Fonds monétaire international (Fmi) sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne d’octobre 2015.
Sur le rapport Doing business 2016 de la Banque mondiale, le président de la République a, selon le communiqué du Conseil des ministres, «félicité le gouvernement pour les différentes réformes entreprises, qui ont fait gagner à notre pays, trois places dans le dernier classement Doing business, le maintenant ainsi, pour la deuxième fois consécutive, dans le groupe des dix meilleurs réformateurs au monde».
Déballage
A la guerre comme à la guerre. A croire que Cheikh Kanté a armé ses tanks, avions de chasse et sous-marins pour balancer le maximum de munitions sur ses deux principaux détracteurs à savoir El Pistolero et Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Si Me Diouf a fouillé dans les relations entre le Dg du Port et son "ami intime" de Cissé Lo pour balancer sur la dégradation de leurs rapports, Adji Mergane kanouté, elle, est allée fouiller dans les tiroirs de la République pour dépoussiérer un dossier de Mamadou Lamine Diallo. Mme Kanouté a informé que le député a eu à donner une concession minière à sa femme sans appel d’offres sous le régime de Njol Diouf. Il travaillait alors avec Habib Thiam. «C’est peut-être pour cette raison qu’il croit que les autres ont fait comme lui. A l’Union africaine, on sait ce qui s’est passé là-bas et au moment opportun, nous allons revenir sur cela», a-t-elle menacé.
Déballage (bis)
Restons à la conférence de presse précitée pour dire que le bouillant député de l’Apr, Moustapha Cissé Lo alias «El pistolero», en a également pris pour son grade. Et c’est le tonitruant Me El Hadj Diouf qui l’a sévèrement taclé. Le député du peuple a expliqué pourquoi «El pistolero» en veut terriblement au Dg du Port qu’il ne cesse d’attaquer. «Il avait demandé au Dr Cheikh Kanté de lui recruter 10 personnes au Port, dont son propre fils. Quand Dr Kanté a examiné le dossier de son fils, il s’est rendu compte que ce dernier n’avait que le certificat d’études élémentaires et un permis de conduire. Il l’a alors recruté comme chauffeur», a narré Me Diouf. Et d’ajouter que cela a fortement déplu «El pistolero» qui a interpellé Dr Kanté, tout en lui demandant de recruter son fils comme cadre, arguant qu’il n’est pas n’importe qui dans ce pays. Ce que, selon l’avocat, le Dg du Port a catégoriquement refusé. Teuss !
Le Mkp charge…
Le rapport du Fmi continue de susciter des réactions. Hier, c’était au tour du «Mouvement (Rimka) Président» (Mkp) de monter au créneau. «Le débat sur la pauvreté de (Sunugaal), suscité par le rapport du Fmi a révélé au grand jour l’incurie d’un gouvernement en mal d’inspiration. Non content de se faire offrir un Plan bidon à coups de plus d’un milliard de F Cfa, pompeusement appelé ‘Pse’, (SMS) avait dompté bon nombre des membres de la société civile et embrigadé les prétendus journalistes ‘d’investigation’ en vue de continuer à tromper le peuple (sunugaalien) avec des slogans creux. (SMS) usa abusivement du bâton pour mâter tous ceux qui tenteraient de s’opposer à sa politique de saupoudrage», assène la présidente nationale du Mkp. Amina Sakho d’indiquer : «Le rapport du Fmi vient de crever l’abcès en démontrant, chiffres à l’appui, que (Sunugaal), sous (SMS), fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde ! Cette bombe, lâchée par les institutions de Bretton Woods, a créé la panique dans le cercle gouvernemental». Visez la suite…
…SMS et son régime
«Comme si la Côte-d’Ivoire, le Kenya et le l’Ile Maurice n’étaient pas affectés par le cours du même dollar, le Premier ministre, plus averti, fait un démenti de principe, sans entrer dans les détails. Quant à (SMS), qui s’est senti dépassé par la gravité de la détonation de la bombe, il n’a eu comme explication que de nous dire ‘qu’on ne peut pas être 25e en Afrique, à fortiori, dans le monde’ ! A-t-il oublié que tous les 25 pays les plus pauvres sont tous africains, sauf trois (Afghanistan, Népal et Haïti) ?», souligne, en outre, Amina Sakho. Et de lâcher à l’endroit de SMS : «Votre bilan, à moins de 3 ans de la Présidentielle est on ne peut plus catastrophique. Les (Sunugaaliens) s’appauvrissent de plus en plus, les entreprises ferment, les unes après les autres, la jeunesse perd de l’espoir et les parents ne savent plus à quel saint se vouer».
Suneor
SMS fixe les règles après l'annonce de la séparation à l'amiable entre l'Etat du Sunugaal et Abass Jaber à travers Advens dans le dossier Suneor. Hier en Conseil des ministres, SMS a demandé au Gouvernement de hâter le pas pour "finaliser dans les meilleurs délais la procédure de séparation à l’amiable engagée avec l’actionnaire majoritaire". Ensuite, il s'agira selon le chef de l'Etat de "diligenter, après évaluation, un schéma efficace de privatisation de cette société, qui prend en compte les intérêts des travailleurs, des industriels et de l’Etat". Pour dire que si la rupture ira très vite, la privatisation, elle risque de prendre un peu de temps au grand dam de tous ceux qui manoeuvraient pour faire tomber, à la hâte, ce mastodonte entre certaines mains.
Dialogue
L'Acte III de la décentralisation s'est invitée à la rencontre du Conseil des ministres. SMS décidant de créer à la Présidence, "une entité stratégique consultative chargée de faciliter le dialogue entre l’Etat et les Collectivités locales et d’en assurer le suivi". Il a fait l'annonce après avoir posé "l’impératif d’impulser et d’accompagner le processus de rénovation du dialogue entre l’Etat et les Collectivités locales et entre les Collectivités locales elles-mêmes, en vue de bâtir des consensus territoriaux dynamiques et des partenariats crédibles, pour le bien-être des populations". Selon le chef de l'Etat, "ce dialogue rénové permettra également d’assurer l’évaluation et le suivi permanents des impacts et problématiques de la nouvelle réforme de la décentralisation, notamment aux plans juridique, administratif et économique".
Pôle urbain
Autre préoccupation de SMS en Conseil des ministres, hier, c'est la nécessité d'une mise en cohérence des infrastructures et équipements publics au niveau du pôle urbain de Diamniadio. Il a à cet effet insisté sur "l’impératif de mieux maîtriser l’agenda de réalisation de tous les ouvrages publics prévus dans la zone, à travers leur financement adéquat dans le Programme triennal d’Investissements publics (Ptip) 2016-2018". Il a ainsi demandé au Premier ministre Momo Dionne de "veiller à l’intensification des travaux d’aménagement du Pôle urbain de Diamniadio, à l’exécution des projets publics prévus sur le site et au respect des engagements pris par les promoteurs-développeurs concernant notamment la construction de logements".
Ambulance, citerne
Après Kamb, le mois dernier c’est au tour des habitants de la commune de Labgar située à 90 km de la ville de Linguère (au nord) de bénéficier d'une ambulance médicalisée et d'un camion-citerne pour lutter contre les feux de brousse. Ce don est le fruit d’un partenariat entre la commune de Labgar et Dental Garonne une Ong basée en France et par l’intermédiaire d’une ressortissante de la localité du nom de Dieynaba Ba. Désormais les évacuations sanitaires se feront avec l’ambulance médicalisée pour une meilleure prise en charge des patients et non plus à bord des "wopouyas", selon Tidiane Thiam le médecin chef du district sanitaire de Linguère qui a loué les efforts du maire de la commune de Labgar Idrissa Diop. Avec le camion-citerne les feux de brousse seront vite maitrisés, dit le capitaine Babacar Gaye chef du service départemental des eaux et forêts de Linguère.
Labgar Fm
La cérémonie de réception a également été l’occasion pour le maire Idrissa Diop de procéder au lancement de la radio communautaire Labgar Fm qui émet sur les 101.5. Le préfet Amadou Bamba Koné qui présidait la cérémonie a invité la directrice de Labgar Fm, Absatou Fall, à privilégier les émissions de sensibilisation sur les feux de brousse de citoyenneté, entre autres. L’aspect pédagogique n’a pas été laissé en rade puisque les élèves de la commune ont reçu des fournitures et des manuels scolaires et du matériel informatique en vue d’améliorer leurs conditions d’études. Le maire de la commune Idrissa Diop a rendu un vibrant hommage à la dame Dieynaba Ba qui est à l’origine de cet important don.
Lutte contre…
Faire en sorte que les handicapés puissent se démarquer de la mendicité et sortir de la pauvreté. Tel est l’objetif de Bnb Union qui, en partenariat avec l’assaciation Solidarité sans frontières (Ssf) de Diafara Boubacar Sakho et Natangué services, a distribué, hier, un lot de matériels informatiques à l’association des handicapés de Grand Dakar. Selon Babacar Diouf, responsabble administratif de Natangué services et représentant de Bnb Union, cette dotation vise à appuyer les handicapés afin qu’ils se départissent de la mendicité. “Les handicapés sont marginaliés au Sénégal. Ils sont devant les feux rouges, devant les mosquées et autres lieux de culte et cela doit cesser. Lutter contre la mendicité des personnes handicapés c’est faire en sorte qu’ils quittent la rue et s’adonnent à leur propre activité” a déclaré M. Diouf
…La mendicité
Selon lui, après Ndakaaru, leurs organisations vont faire les 14 régions du Sunugaal dans le but d’appuyer les handicapés. De leur côté, les handicapés ont salué cette initiative tout en soulignant que c’est un “acte noble”. “Ce qu’ils font, c’est la véritable lutte qui vaille. Lutter contre la mendicité et la pauvreté. Ils nous ont donné les moyens de lutter contre la pauvreté et nous ont montré la voie à suivre pour participer au développement du (Sunugaal)” a indiqué Alpha Dionne, président de l’association des handicapés de Grand-Ndakaaru.
Classement…
La question du classement du Sunugaal a été abordée lors de la rencontre du Ps, hier. Selon Ousmane Faye, "au début il y a eu des sorties du ministre des Finances et du porte-parole du gouvernement qui justifiaient ce classement du fait d'une fluctuation du dollar ce qui n'est pas du tout un bon argument. Cet argument ne tient pas parce que tous les pays sont soumis aux mêmes critères d'évaluation dans ce classement-là". Du coup, dit-il, "le débat n'est pas bien posé, ce classement est une réalité, ça ne veut pas dire que le Sénégal n'avance pas. On a évoqué des taux de croissance qui sont bons, des perspectives qui sont bonnes pour les années à venir. Tout ça, c'est une réalité, on avance".
…Du Sunugaal
Seulement, indique M. Faye, "la question c'est, est-ce qu'on avance au bon rythme, est-ce qu'on avance autant que les autres ? Et à ce niveau-là puisqu'on stagne, on a même reculé de 27 à 25, ça veut dire qu'on n'avance pas aussi vite que les autres et on devrait revoir notre modèle de développement malgré le Pse, un excellent plan, dont la mise en œuvre doit être revue". Il pense qu'"il faudrait qu'on se serve de ce classement pour essayer de gagner des points dans les années à venir en revoyant notre stratégie plutôt que de contester les chiffres et finalement de passer à côté".
M23
Face à la presse hier pour se prononcer sur l’actualité politique nationale, le Mouvement du 23 juin s'est interrogé la Suneor. Mamadou Mbodj et ses camarades ont salué la décision du gouvernement de se séparer d’Abbas Jaber dans la gestion de la Suneor et l’exhortent à mettre en place une administration provisoire qui veillera à la réalisation d’une campagne arachidière bénéfique aux paysans tout en conduisant une relance de l’activité industrielle accordant une place prépondérante au capital semencier. Le M23 demande au gouvernement d’assumer aussi les décisions de ruptures à Transrail et à la Sodefitex, ainsi que le refus du diktat du Fmi et de la Banque mondiale allant dans le sens de la fermeture de la Sar.
CRISE À L’HÉMICYCLE : Le M23 accuse Macky
Le Mouvement des forces vives de la nation (M 23) a condamné hier, mercredi 4 novembre, les événements qui prévalent actuellement à l’Assemblée nationale. En conférence de presse, le M23 a pointé du doigt le pouvoir de Macky Sall comme étant le principal responsable de cette situation.
ATHLETISME – DOPAGE : Lamine Diack mis en examen
Lamine Diack et son conseiller juridique ont été mis en examen à Paris. L'ancien président de l'IAAF est accusé de corruption passive et de blanchiment aggravé. Il aurait touché de l'argent de la part de la fédération d'athlétisme russe.
COMMENTAIRE : PAR ABDOULAYE THIAM : Inacceptable !
Un président africain noir qui dirige la Fédération internationale de la première discipline olympique pendant 16 ans ! 15 ans et neuf mois exactement ! On savait très bien que les Occidentaux ne pourront jamais le pardonner à Lamine Diack. Jamais ! Ils ont tout tenté pour le diaboliser. En vain ! Ils lui en veulent d’avoir universalisé l’athlétisme avec notamment la Diamond League. Jadis, réservée à l’Europe (Golden League), cette course s’est élargie jusqu’au Qatar (Doha) et aux Etats-Unis (Eugène). Elle embrasse aujourd’hui trois continents avant d’atterrir prochainement en… Afrique. A moins que le Britannique, Lord Sebastian Coe, son successeur, y oppose son veto.
ATELIER DU CNRA SUR LES SKETCHES DE RAMADAN : Fausses notes et fautes de jeu
Animé par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), l’atelier de ces 4 et 5 novembre s’intéresse à nos séries télévisées, et de façon plus particulière à ces sketches qui passent à la télé les soirs de Ramadan. Entre le «défi de la qualité» et «la tentation de la quantité », ce n’est pas toujours très simple. Trop de pub, des propos pas toujours très appropriés, des gamins plus ou moins exposés et un peu-beaucoup d’amateurisme parfois. Et si cette séance ne se tient que maintenant, précision du président du Cnra, Babacar Touré, c’est surtout pour éviter quelque «réaction épidermique» que ce soit.
ECHOS DE LA TANIERE - BALLON D’OR SÉNÉGALAIS : ils ne sont plus que 5 prétendants
Le successeur de Sadio Mané au palmarès du Ballon d’Or sénégalais sera connu le 11 novembre Prochain
Il n’y a plus que cinq prétendants pour la succession de Sadio Mané. comme lors des précédentes éditions, la part belle est faite aux attaquants. Sadio Mané défendra son titre face à d’autres artificiers : Moussa Sow et Moussa Konaté ainsi que deux anciens vainqueurs, Moussa Sow et Demba Ba.
1- Sadio Mané (southampton, angleterre) : 10 buts lors de la saison 2014-2015, 6 buts depuis le début de la saison 2015-2016. Attaquant équipe nationale 2 buts (2014-2015).
2- Mame Biram Diouf (stoke city) : 12 buts lors de la saison 2014-2015, 3 buts depuis le début de la saison 2015-2016. Attaquant équipe nationale 3 buts (2014-2015).
3- Moussa Konaté (fc sion, suisse) : 16 buts lors de la saison 2014-2015, 8 buts depuis le début de la saison 2015-2016. Attaquant équipe nationale 5 buts 2014-2015).
4- Moussa Sow (fenerbahçe, Turquie puis al ahly, emirats arabes unis) : attaquant, 16 buts lors de la saison 2014-2015. Vicechampion de Turquie. 2 buts depuis le début de la saison 2015-2016. attaquant équipe nationale 2 buts (2014-2015).
5- Demba Ba (Besiktas, Turquie, puis shanghai shenhua, chine) : attaquant (27 buts), champion de Turquie 2014-2015, 7 buts depuis le début de la saison 2015-2016.
Rock Mbalax défie Baye Mandione
Hier, le lutteur Rock Mbalax de l’écurie Pencum Ndakaru était le grand invité de Pape Cheikh Diallo, animateur de l’émission Yewulen sur la Tfm. Le récent tombeur de Coly Faye n’a pas manqué de défier Baye Mandione pour un duel. «Je n’ai pas l’habitude de défier des lutteurs, mais je veux Baye Mandione», dira t-il
Baye Mandione vise Tyson
Si Rock Mbalax souhaite en découdre avec Baye Mandione, le leader de l'écurie Thiaroye Gëm Sa Bopp a d’autres lutteurs dans son viseur. Et celui qu’il souhaite le plus n’est autre que Tyson. Dans le dernier entretien qu’il a accordé à Sunu Lamb, il persiste et signe qu’il peut battre Tyson en moins de quelques secondes de combat.
Mass Ndour, le mécène de l'école Gana Séras
Vendredi dernier, Sunu Lamb était au camp d'entraînement de l'école Gana Séras à Pikine. Sur place, on a été impressionné par le comportement des lutteurs à l'endroit d'un monsieur du nom de Mass Ndour. Lorsqu'ils l’ont vu venir, ils l'ont chambré. Renseignements pris, Mass Ndour est un de leurs mécènes.
Quel adversaire pour Rawane 2 ?
Ce pensionnaire de l'écurie Rock Énergie est en train de marquer de son empreinte l'arène. Lors de ses combats, il satisfait son monde. Pour cette saison, le poulain de Modou Lô est très attendu. Il n'a pas encore de combat, mais il se dit prêt contre des adversaires de renom.
Konia aux États-Unis
Selon le préparateur mystique Aliou Bâ, Konia, pensionnaire de l’école de lutte Habib Ndiaye, est aux États-Unis. L’adversaire de Boy Baol est à son premier voyage en Amérique. Y est-il pour bien affûter ses armes ? On l’espère.
Domou Dialaw attend un combat
Il fait effectivement partie des cadres de Rufisque même s’il est originaire de Yen. Domou Dialaw n’a pas encore un combat cette saison. L’ancienne victime de Papis Général croise les doigts en attendant de percevoir une avance
Mansour Aw : «Le CNG m’a convoqué lundi prochain»
«On est en train de discuter avec les membres du CNG. Il n’avait pas assez d’informations sur moi. D’ailleurs, ils m’ont convoqué pour me rencontrer lundi prochain dans l’après-midi. C’est pourquoi je reste optimiste pour une suite heureuse de cette affaire. Je peux vous dire que le combat aura bel et bien lieu. Je ne suis pas inquiet», a informé Mansour Aw, hier, dans la soirée, juste après une réunion avec les membres de sa structure. Affaire à suivre.
Modou Mbaye assure à la 2Stv
La valeur de l’homme n’attend point le nombre des années. Avant-hier, en l’absence de Bécaye Mbaye, animateur vedette de l’émission Bantamba sur la 2STV, c’est son fils Modou Mbaye qui a tenu la baraque, d’une main de maître. Le fils de son père est en train de bien assurer la relève.
Zale Lô n’a pas fait le plein
En prélude à son jubilé qui aura lieu ce 7 novembre, Zale Lô avait convié la semaine dernière ses sympathisants et la presse à la Maison de la Culture Douta Seck. Mais, grande a été la surprise du lutteur quand il a vu que la salle était presque vide. «Où sont les gens qui disent ne respirer que pour Zale Lô. Vous avez vu, la salle est presque vide. Cela doit pousser les lutteurs à respecter leur entourage car toute chose a une fin», lance un ami de Zale Lô.
Claude Grunitzky, le président fondateur de True Africa, grand entrepreneur dans les médias a encouragé les jeunes africains à profiter des opportunités des nouvelles technologies de l'information et de la communication pour se lancer dans l'entreprenariat. L'ex patron de Trace Tv est venu à Dakar sur invitation de l'ambassade des Etats Unis qui, l'a sollicité pour animer une conférence publique à l'intention des jeunes. Il a expliqué lors de sa conférence que sur 23 entreprises qu'il a créé, 17 ont fait faillite et que c'est après des échecs et 15 ans de galère qu'il a réussi le projet de Trace.
La conférence est intitulée "L'entreprenariat : Claude Grunitzky, un modèle de réussite". Il s'agit d'une discussion au cours de laquelle l'invité a pendant une heure de temps, échangé avec le public composé essentiellement de jeunes étudiants dont il a répondu aux questions relatives à l'entreprenariat en prenant l'exemple sur son expérience personnelle.
Pour le conférencier, il faut avoir confiance en soi, avoir la détermination pour y parvenir. Surtout les échecs ne doivent pas être un frein pour concrétiser ses projets entrepreunariaux. Très porté vers l'entreprenariat, Claude affirme avoir investi dans 23 entreprises dont 17 ont fait faillite. Mais ce n'est pas une raison pour tout abandonner. Bien au contraire. "J'ai toujours tiré des leçons de mes échecs"
Il a déploré la propension de pas mal de jeunes africains à se lancer dans l'entreprenariat que parce que tout simplement ils n'ont pas trouvé du boulot. Pire, certains jeunes osent se lancer, font un bout de chemin, mais après quand ils trouvent un boulot intéressant, ils abandonnent tout.
"L'entreprenariat, c'est très difficile, c'est l'incertitude permanente", reconnait-il, tout en encourageant fortement les jeunes africains s'engager sur cette voie et à avoir surtout confiance en eux. Il invite les jeunes à profiter des opportunités qu'offrent les TICs.
Répondant aux questions ayant trait à la problématique de financement, Claude a estimé qu'il faut d'abord faire ses preuves pour convaincre de potentiels partenaires.
Bien que basé aux Etats-Unis et en partie en Europe, Claude Grunitzky parcourt le continent dans le cadre de ses activités d'entrepreneur et d'échange avec la jeunesse africaine. "Mon ambition est de transmettre mon savoir-faire et mon expérience à la jeune génération, notamment aux jeunes africains", a–t-il dit.
Pour appuyer les jeunes qui entreprennent, il a mis en place un système de parrainage de jeunes entrepreneurs africains qui ont prouvé leurs capacités managériales.
Journaliste de formation, Claude qui se définit comme citoyen du monde de facto, de par son histoire et sa généalogie est né à Lomé d'un père germano-polonais et d'une mère togolaise. Il arrive en France a très jeune a fait une partie de ses études, puis à Londres pour ses études supérieures. Depuis 17 ans, il est basé aux USA. Titulaire de 3 passeports, celui qui a grandi entre Lomé, Washington Paris et Londres, parlent 6 langues.
Entrepreneur dans l'âme, c'est dès l'âge de 23 ans, alors qu'il travaille comme journaliste qu'il a créé sa première entreprise avec sa cousine. Il s'agit du magazine n'a pas décollé.
A son avis, quand on parle de lui aujourd'hui, on oublie qu'il a galérer pensant 15 ans, avant de pouvoir réussir le projet de Trace. Pour lui, il ne faut jamais lâcher pare qu'il y a des difficultés ou parce qu'on a échoué.
Journaliste de formation, il dit avoir choisi ce métier et surtout d'investir dans les médias pour plusieurs raisons : d'abord pour promouvoir la multi-culturalité dont il est un pur produit. Alors qu'en grandissant dans cet environnement multiculturel à Lomé, il y avait une crise d'identité : "Les Noirs voulaient devenir métis et les métis voulaient devenir blancs", estime-t-il.
Ensuite le patron de Trace dit a été influencé par le reporter de guerre polonais Ryszard Kapuściński, dont il suivait la reportage
Enfin, journaliste, il dit avoir noté qu'à l'échelle mondiale, il n'y a pas de grand média créé ou simplement dirigé par un africain et pour faire positivement la promotion de l'Afrique
Ce sont des raisons qui l'on poussé à se lancé dans le projet de Trace, une marque qu'il a revendu, puis transculturel basé à New York et à Paris l'agence de marketing. "La marque TRACE est Maintenant exploité à l'échelle mondiale à travers divers télévisions, événements et plateformes interactives", explique-t-on dans un document transmis à la presse.
Trace atteint un public de 80 millions de personnes dans 150 pays à travers le monde. Mais juillet 2010, Claude Grunitzky a décidé de vendre à un groupe d'investisseurs français. Toujours animé par l'ambition de vendre la culture africaine, il a créée en septembre dernier True Africa, le 1er septembre dernier en vue "donner, la voix, dit-il, aux jeunes africains. True Africa est incubé par Massachusetts Institute of Technology (MIT). En 2003, Claude Grunitzky et deux partaneaires d'affaires ont effectué un contrat de financement de plusieurs millions de dollars US lancé par la banque Goldman Sacks, nous informe rappelle-t-on.