Que les marchands tabliers du marché Hlm 4 de l'avenue Cheikh Ahmadou Bamba se tiennent pour dit. Le maire des Hlm est déterminé à dérouler son programme : «Hlm commune propre». Babacar Sadikh Seck veut mettre fin à la pagaille qu'occasionnent les grandes fêtes dans ce marché, notamment en termes d'ordures et de préjudices.
Le marché Hlm 4, situé sur l'avenue Cheikh Amadou Bamba, c'est 12 tonnes d'ordures par jour. Mais c’est aussi et surtout 107 tonnes d’ordures après les grandes fêtes, telles que la Tabaski ou la Korité. Ce scénario désolant, la municipalité des Hlm est déterminé à y mettre un terme. Le maire Babacar Sadikh Seck a repris, hier, son bâton de pèlerin pour lancer la chasse aux marchands ambulants et aux marchands tabliers qui jalonnent le long de cette avenue. Cela, pour dérouler son programme : «Hlm, commune propre».
Face à la presse, Babacar Sadikh Seck a donné le ton. «Vous savez ces tabliers, c’est la korité, après c’est la Tabaski, ensuite le 24 décembre et après ils vous disent l’ouverture des classes. Toute l’année, ils veulent occuper la chaussée. Ce n’est pas possible. La précision est qu'ils vont quitter. Il n'y a aucun texte qui m'oblige à leur trouver une place, parce que quand ils s'installaient, ils m'avaient pas demandé d'autorisation», a averti le maire.
Des places vendues entre 900.000 francs et 1,5 million pendant les grandes fêtes
Babacar Sadikh Seck de relever que les places qu'il disait gratuites ont été vendues par les commerçants. «J’ai constaté qu’une commerçante a vendu une place, une table à 900.000 francs Cfa pour une simple durée de 15 jours avant la Korité. Et cette même commerçante a demandé à la personne de payer 1,5 million de francs Cfa pour la Tabaski», a-t-il révélé, notant que, pire encore, «quand vous passez sur l’avenue, les tentes étaient devenues des abris. Des personnes y passaient la nuit. Il y avait des rendez-vous, dans des gargotes. On y a trouvé des matelas et des lits».
12 tonnes d'ordures par jour et 107 tonnes après la Tabaski
Très remonté contre l'attitude de ces marchands ambulants qui l'ont accusé d'avoir encaissé l'argent des grands commerçants pour les déguerpir, l'édile des Hlm de fulminer : «Si on me demande aujourd'hui d'opter entre maintenir ces gens-là et les faire partir, je dis faites les partir. Je n'en veux pas, ils me causent beaucoup de préjudices». «Je sors ici en matière d'ordures minimum 12 tonnes par jour. Et après la Tabaski, j'ai sorti 107 tonnes d'ordures. Les ambulants naissent comme des champignons au Sénégal. Ils sortent de nulle part. Il faut que ça cesse», a tonné le maire.
«Des ambulants libéraux devenus aujourd'hui des ambulants républicains»
Il a par ailleurs souligné que ce que le président Wade avait fait à l'époque pour les ambulants, en termes de disponibilité, de moyens, aucun autre président ne le fera. «Ces jeunes ne vont élire personne et ce n'est pas Wade qui me démentira. Avant, c'était des ambulants libéraux, aujourd'hui, ils sont devenus des ambulants républicains. Tout cela pour encombrer la voie publique. Ça jamais, je ne suis pas élu par des ambulants, seule la population des Hlm peut m'arrêter», a prévenu Babacar Sadikh Seck.
LE TAUX DE PENETRATION DES TELES ET RADIOS ATTEINT 75% DANS LES FOYERS
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a révélé, hier, que le taux de pénétration des télés et radios atteint 75% dans les foyers, alors que celui de la presse écrite et l’internet est de 54%. C’était en marge d’un atelier sur la qualité et les impacts des séries télévisées, en particulier les sketches «ndogou» en période de Ramadan. Car, pour le dernier Ramadan, 18 séries ont été diffusées.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a initié, hier, un atelier autour du thème : «La place, la qualité et les impacts des séries télévisées diffusées sur les chaînes sénégalaises en particulier les sketches ‘ndogou’ en période de Ramadan».
Cet atelier de deux jours (4 et 5 novembre) vise d’abord à vulgariser auprès des professionnels les normes auxquelles sont soumises ces productions. Ensuite, mettre à niveau la connaissance et la compréhension dans ce genre de production audiovisuelle. Aussi, apprécier la qualité technique et artistique de ces productions culturelles. Enfin, sensibiliser sur l’impact de ces productions et la responsabilité sociétale des diffuseurs et poser les bases d’un cadre normatif.
54% pour la presse écrite et l’Internet
Selon M Babacar Touré, président du Cnra: «Le taux de pénétration des télés et radios a atteint 75% dans les foyers, et il est à 97% dans les zones urbaines. Et ces deux médiums sont suivis de la presse écrite et Internet qui ont atteint un taux de pénétration de 54%, a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que «3 enfants sur 5 estiment être devant la télé tous les jours. Le taux de pénétration d’Internet a atteint les 25% chez les adolescents (10-17 ans) qui, pour la plupart, se connectent à partir d’un ordinateur».
Revenant sur cette journée, M. Touré a expliqué que «dans le cas des sketches, nous sommes d’abord des pères, des mères, des oncles… Nous sommes dans la société et nous-mêmes nous regardons la télévision en ayant à la fois les yeux de régulateur, mais également les yeux de parents, une démarche tout à fait d’autosaisie».
18 séries sketches diffusées pendant le Ramadan
Aussi, il a souligné: «ça fait quand même des mois qu’on a envisagé de traiter cette question. Mais notre collègue Ibrahima Mbaye Sopé, qui est du secteur, nous avait déjà fait juste après le Ramadan une dernière analyse des sketches du Ramadan. Il a fallu nous concerter et identifier des personnes et essayer de trouver une solution, de la manière la plus compréhensive, la plus dynamique possible».
Abondant dans le même sens, Ibrahima Mbaye Sopé, membre du Cnra, de dire qu’«après un rapport qui a été fait, on s’est rendu compte qu’il y a 18 séries qui passent sur les chaînes de télévision. Les télévisions diffusent bien, mais il y a des manquements au niveau artistique, au niveau technique. On s’est dit pourquoi ne pas partager ce rapport».
Poursuivant, il a souligné: «Il serait bien de le faire avec des gens qui maîtrisent le domaine pour pouvoir voir comment améliorer les années à venir. Ce rapport va nous être utile nous, en tant que régulateurs, mais aussi la population pourra en bénéficier. Le Sénégalais a du mal à lire une vidéo, une image et souvent l’image peut porter préjudice à la personne».
Le Parti socialiste soutient Khalifa Sall, le maire de Dakar dans le dossier des ordures qui l'oppose au pouvoir central. Au sortir de leur réunion d'hier, les socialistes qui constate qu'"il y a un combat politique qui se cache derrière toutes ces mesures-là" entend mener le combat sur les plans juridique et politique. Parce que "ça ne peut pas continuer comme ça".
Dans le bras de fer qu'il a engagé contre l'Etat dans le dossier des ordures, Khalifa Sall peut compter sur le soutien total de ses camarades du Parti socialiste qui le lui ont fait savoir hier, lors de la réunion de leur Secrétariat exécutif national (Sen) dont la décision était très attendue sur ce point qui risque de crisper les relations entre le parti au pouvoir et son plus important soutien dans la mouvance présidentielle.
Lors de cette rencontre qui a enregistré les présences du Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng et de Khalifa Sall, le maire de Dakar a exposé de long en large les problèmes qui ont mené à la dissolution par le pouvoir de l'Entente Cadak-Car chargé de la gestion des ordures dans les départements de Dakar et Rufisque. Et des débats, il ressort que les socialistes sont en phase dans ce dossier et vont se battre sur les plans juridiques et politiques. "Le Parti socialiste soutient ses maires, en particulier le maire de Dakaar Khalifa Sall" a dit Ousmane Faye, Coordonnateur adjoint de la cellule de Communication et Secrétaire national aux Tics qui estime que la dissolution de l'Entente Cadak-Car, pose des problèmes à trois niveaux.
D'abord d'un point de vue juridique, il rappelle qu'il y a une loi qui est le Code général des Collectivités locales qui a donné des compétences aux mairies par rapport à la question des ordures qui relève d'une gestion de proximité. Seulement, dénonce-t-il, "il y a eu ensuite un décret qui vient transférer ces compétences-là du côté de l'Etat, de l'administration centrale et qui pose un problème". Et sur ce point-là, avance-t-il, "la mairie de Dakar ou bien Cadak-car a la possibilité de faire annuler ce décret en faisant un recours auprès de la Cour suprême". Et "ce sera le combat juridique", assure M. Faye.
D'un point de vue financier, poursuit-il, "l'Etat n'a pas donné les moyens. On ne peut pas dire que tout est parfait dans la gestion des ordures, mais ces difficultés connues sont d'ordre financier et l'Etat n'a pas donné les moyens nécessaires pour que les structures-là puissent gérer correctement les ordures. C'est donc un problème financier qui s'est posé et la responsabilité de l'Etat est engagée à ce niveau-là".
Il faut enfin noter que le troisième niveau de problème posé dans cette affaire des ordures, est d'ordre politique. Ousmane Faye n'emprunte pas quatre chemins pour dire que "les maires socialistes sont confrontés à des difficultés, surtout la mairie de Dakar". Il estime que "c'est un combat politique qui se fait pour rendre difficile la mission du maire socialiste de Dakar. Il serait honnête et juste de reconnaître qu'il y a un combat politique qui se cache derrière toutes ces mesures-là" parce que selon lui, "les problèmes auxquels il est confronté ne se poseraient pas, aujourd'hui, si le maire de Dakar était un maire de l'Alliance pour la République". Pourtant, confie le coordonnateur adjoint de la cellule Com du Ps, "depuis très longtemps au nom de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, nos maires ont été très sages, loyaux. Ils ont laissé faire en croyant que c'était de bonne foi, mais on s'est rendu compte que c'est devenu vraiment politique". Maintenant annonce-t-il, "au bout d'un moment il va falloir que cette question soit réglée de manière politique parce que ça ne peut pas continuer comme ça".
Entre autres questions, le Ps s'est aussi penché sur la situation à l'Assemblée nationale suite à l'affaire dite des groupes parlementaires du Parti démocratique sénégalais (Pds). A ce niveau, les socialistes constatent qu'il ne s'agit pas d'un problème de fonctionnement de l'Assemblée nationale, mais plutôt un problème d'organisation interne du Pds qui est transposé au niveau de l'institution. "Cela est insupportable et il faudra régler ce problème", lance Ousmane Faye qui précise que "sur des questions politiques internes au Pds, le Ps ne fait pas dans l'ingérence, nous restons sur les principes, c'est qu'il y ait plus d'ordre à l'Assemblée nationale et que les problèmes internes des partis ne doivent pas se refléter là-bas".
LE TERRORISME ET LES ENNUIS JUDICIAIRES DE LAMINE DIACK AU MENU
Dakar, 5 nov (APS) – Les journaux reçus jeudi à l’APS évoquent l’affaire des présumés terroristes arrêtés récemment par les services de sécurité sénégalais et la mise en examen à Paris de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), dans le cadre d’un dossier de corruption supposée lié à la lutte antidopage.
Libération revient sur la série d’arrestations de personnes en lien avec le terrorisme et titre : ‘’Le cerveau cerné’’. ‘’C’est un Sénégalais interpellé à la frontière nigérienne alors qu’il tentait de rallier le Nigéria qui est au centre du dossier de terrorisme présumé piloté par la Division des investigations criminelles (DIC). Son nom : Makhtar Diokhané’’’, écrit Libération.
Pour le journal, ‘’certains prêcheurs ou marabouts autoproclamés qui s’empressent de dénoncer les arrestations récentes effectuées par la police et la gendarmerie dans le cadre de la prévention contre le terrorisme gagneraient à se taire. En effet, les dossiers pilotés par la Section de recherches de Dakar et la DIC reposent sur des informations en béton qui étayent l’existence d’une filière de financement du terrorisme’’.
Le cerveau de cette filière serait, selon le journal, Makhtar Diokhané, époux de C Diokhané présentée comme ‘’une adepte de la burqah et du discours radical, placée en garde à vue à la DIC’’’. Son mari a été arrêté à la frontière nigérienne et son extradition ‘’devrait se faire dans les prochains jours’’, rapporte Libération.
Walfadjri souligne que dans l’affaire des 7 présumés jihadistes, le procureur cherche un juge d’instruction. ‘’En attendant que le procureur de la République trouve un Juge pour l’instruction d’une information judiciaire, les 7 présumés jihadistes (….) valsent entre le commissariat central et la cave’’, écrit le jopurnal.
Dans sa livraison du jour, Walf s’intéresse également à la mise en examen à Paris de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) dans un dossier de corruption présumée lié à la lutte antidopage.
Lamine Diack et son conseiller juridique Habib Cissé sont soupçonnés d’avoir touché de l’argent de la part de la Fédération russe afin de cacher des cas de dopages.
‘’La retraite de Lamine Diack entachée’’, relève Walfadjri, tandis que Le Témoin quotidien titre : ‘’Lamine Diack brûlé par la flamme olympique’’.
Pour Le Quotidien, Lamine Diack ‘’(est) sur une mauvaise piste’’. Selon le journal, ‘’le monde du sport a dû sursauter hier à l’annonce de la mise en examen de Lamine Diack (…) qui vient juste de prendre sa retraite. (…). Evidemment le contexte lié à cette affaire (….) peut être interprété par certains comme une cabale’’.
Le journal note que ‘’c’est assez curieux que cette même justice hexagonale pour ne pas dire française ne s’intéresse pas de plus près à ce qui se passe à la FIFA, avec l’affaire opposant (….) Sepp Blatter au patron de l’UEFA, Michel Platini. (….) Normal, les dirigeants africains, il faut les humilier !’’.
Dans Le Populaire, les proches de Diack contre-attaquent en dénonçant ‘’un acharnement commencé il y a 11 mois et une revanche de l’Occident sur le tiers-monde’’. Pour eux, ‘’accuser Diack et laisser Platini en liberté revient à sanctionner la vertu et à encourager le vice’’.
PAR MAMADOU DIENG
ROMPRE LE MONOPOLE DES POLITICIENS
Notre patrie compte toujours des hommes intègres, au sens civique très élevé qui peuvent aider à sortir de l’impasse et hisser très haut l’étendard national. Mais, ils doivent prendre conscience, s’engager, s’intéresser à la gestion des affaires
En parcourant et consultant régulièrement la presse sénégalaise, leurs pages unes sont consacrées aux faits et évènements politiques, nous donnant l’impression qu’on est en période électorale permanente. Dans cette atmosphère aux forts relents électoralistes, les professionnels de la politique semblent tenir en otage le reste du Peuple et se projettent déjà à des stations de futurs présidents, ministres, députés, maires, directeurs généraux, etc. Qu’en est-il du reste de la grande majorité des citoyens ? Vont-ils toujours accepter de subir, sans coup férir, comme toujours ?
Indépendant depuis plus d’un demi-siècle, le Sénégal s’est engagé dès son accession à la souveraineté nationale dans un processus démocratique ayant connu de multiples phases d’évolution et de soubresauts. Ainsi, de Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Abdou Diouf, Me Abdoulaye Wade à l’actuel Président Macky Sall, les évènements heureux comme douloureux se sont succédés sur la scène politique sénégalaise. Le trait commun de tous ces illustres personnages est la pratique de la politique qui leur vaut l’appellation de «politiciens», chez nos compatriotes.
Certes, la règle établie au niveau planétaire veut que les «politiciens» dirigent, administrent et gèrent les affaires liées à la marche des collectivités locales et des Etats, mais il n’en demeure pas moins de constater que leur manière de procéder est de plus en plus en deçà des attentes des populations, notamment dans un pays pauvre tel que le Sénégal. Estce à dire que la politique est devenue inopérante ou ce sont les «politiciens» chargés de son application qui ne sont plus à la hauteur ?
Apparemment, les «politiciens» ou les hommes politiques sénégalais, pour la plupart d’entre eux, ne répondent plus, tellement, aux exigences et demandes pressantes à un mieux-vivre des populations âprement, éprouvées par la crise économique et sociale.
Aujourd’hui, certains leaders qui ont eu à galvaniser et drainer d’énormes foules, à nourrir d’immenses espoirs de détenir des solutions «clé-à-main», sont rudement contestés dans leur manière de faire. D’autres qui contestent, crient sur tous les toits présenter une alternative crédible et féconde, ont eu, déjà à gérer le pays d’une manière décriée et sanctionnée négativement par les électeurs. Le reste, après avoir perdu les rennes du pouvoir, a retourné sa veste du côté des gouvernants pour mieux profiter des lambris dorés du pouvoir Exécutif.
Ce lot est complété par une nouvelle catégorie développant l’argument de la rupture, de la jeunesse, de l’alternance générationnelle, de la réforme profonde, totale et entière. Quels idéaux nobles ! Si cela pourrait constituer une thérapie de choc qui relèverait, miraculeusement, le malade au bord de l’agonie (le Sénégal) !
Que d’idéaux de ce genre, n’a-ton pas cessé de servir au Peuple depuis l’aube des indépendances : «Réformer les vieux esprits» ; «tuer le vieil homme qui dort en nous» ; «gérer mieux et autrement», «bonne gouvernance», etc. Toujours estil que ce sont des «politiciens» chevronnés ayant eu la magie du verbe, au diapason des idéologies triomphantes ou des plus révolutionnaires qui en ont été les dépositaires, les théoriciens.
Malheureusement, à l’arrivée, beaucoup de discours, de lois, de décrets, de résolutions, d’arrêtés, de plans, de directives, mais peu de résultats concrets et probants qui auraient permis de placer, définitivement et confortablement, la Nation sénégalaise sur les rampes du développement ou de l’émergence.
C’est pourquoi, riche de ces enseignements de l’histoire politique de notre très cher pays, tout Sénégalais épris du bon devenir de sa Nation, chancelant sous les coups répétés et assommant de la plupart de ses gestionnaires, depuis des décennies, doit scruter l’horizon 2017. Non pas avec l’attitude stérile du spectateur qui vibre avec le tempo donné par son équipe mais plutôt comme un patriote imbu du sens civique de faire du Sénégal de 2017 de ce qu’il voudra qu’il soit, non plutôt de ce que les «politiciens» voudront leur faire entrevoir ou rêver.
Notre patrie compte toujours des hommes intègres, au sens civique très élevé qui peuvent aider à sortir de l’impasse et hisser très haut l’étendard national. Mais, ils doivent prendre conscience, se rebiffer, s’engager, s’organiser, s’intéresser à la gestion des affaires pour éloigner les mains malpropres et promouvoir la bonne gouvernance, la transparence, entretenir encore l’espoir pour éviter les drames et mettre un frein à la souffrance extrême des populations désemparées.
De tels leaders capables de porter la forte aspiration des Sénégalais au bien-être, à une vie décente et humanisant émergeraient de la société civile «d’en bas» et non de celle «d’en haut», ou des salons calfeutrés, des conférences et séminaires internationaux, loin des conditions de vie drastiques du Peuple.
En effet, les Sénégalais dont l’engagement citoyen, dans leur quartier, leur ville, leur village et leur pays sont reconnus, constamment et unanimement, par leurs pairs sont interpellés. Cette race de leaders désintéressés, enracinés, motivés et déterminés devra évoluer d’un cran pour intégrer les sphères de la décision afin de pouvoir présider aux destinées des millions de leurs compatriotes.
De cette manière, le pouvoir «de la base vers le sommet» qui est l’essence de la politique de décentralisation menée au Sénégal depuis fort longtemps et qui tarde encore à donner tous les résultats escomptés, aurait de fortes chances de se réaliser en s’appuyant sur des valeurs sûres.
Pourtant, le Peuple (silencieux) le peut car il veut, ardemment, des changements véritables et profonds dans la manière de conduire les affaires publiques pour un Sénégal prospère où il fera bon vivre pour chaque citoyen.
Pour cela, le cas de Obama, qui en développant le slogan «yes, we can», est finalement devenu le premier Président noir de la première puissance économique mondiale, est à méditer. Juste, pour nous rappeler que l’accès à cette exigence du Peuple est loin de ressembler à une chimère.
Il suffit que chacun l’intègre, en discute, partage l’idée, s’organise et s’investisse pour que 2017 soit un nouveau départ où les concurrents ne seront plus les seuls «politiciens » professionnels, préoccupés, habituellement, que par l’atteinte de leurs fins et objectifs inavoués, mais plutôt des citoyens patriotes arrimés aux besoins vitaux de leurs concitoyens, n’agissant et n’intervenant que pour leur satisfaction correcte.
La section française du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) est entrée dans la danse. Ses membres ont d’ailleurs reçu le vice-président du parti Rewmi, Déthié Fall, lundi passé, après avoir participé aux meetings de Pape Diop et de Abdoulaye Baldé.
Dans un communiqué, cette opposition, regroupée autour de Me Abdoulaye Wade, a profité de l’occasion pour évoquer la crise qui secoue l’Assemblée nationale à cause de la lutte pour le contrôle du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates. «Les participants, à l’unanimité, ont condamné avec la plus grande vigueur, l’ignoble agression dont les députés de l’opposition, représentants du Peuple, ont été victimes dans l’enceinte de l’Assemblée nationale», mentionne Sidy Fall, le coordonnateur du Fpdr France.
Lui et ses camarades considèrent le Président Macky Sall comme «principal responsable de tout acte portant atteinte à l’intégrité physique des leaders de l’opposition et informe l’opinion qu’il saisira immédiatement la Cour pénale internationale et toutes les instances appropriées (le Parlement Européen, le Congrès américain, etc..), en cas de bavure dont serait victime un de ses membres».
Il faut relever que Rewmi ne fait pas partie du Fpdr que dirige Me Abdoulaye Wade. Cette formation politique est plutôt membre du Cadre de concertation de l’opposition, une structure créée à la veille des renouvellements du bureau de l’Assemblée nationale, le 13 octobre dernier.
Poivre, cannelle, piment, curry, safran… on attribue aux épices de nombreuses vertus. Aphrodisiaques, brûle-graisses, digestives elles favorisent une alimentation plus équilibrée.
Avec la mondialisation de la cuisine, les épices opèrent depuis quelques années un retour en force dans nos assiettes. Utilisées depuis toujours aux quatre coins du monde pour assaisonner les mets, ces substances d’origines végétales diverses (racines, graines, fruits, tiges, feuilles) ont pour propriétés principales de donner du goût, de la couleur et de l’odeur. Tout cela, avec un apport énergétique faible, voire inexistant, au regard des infimes quantités incorporées aux plats.
Exhausteurs de goût naturels, les épices permettent de donner de la saveur aux plats comme le font le sel, le sucre et le gras. Utilisées à bon escient, elles peuvent donc permettre d’en réduire les quantités.
Pour une alimentation équilibré.
Une pincée de cannelle sur du yaourt nature, un peu de curry ou de paprika dans des sauces, de la vanille dans les pâtisseries, épicer son assiette constitue une des clés essentielles de la réussite d’un régime amaigrissant.
Moins de sucre et de gras.
Les épices contribuent d’abord à diminuer les quantités de graisses et de sucre ajoutés, donc les apports énergétiques. Elles permettent de varier les plats et de prendre du plaisir à table. Enfin, elles rééduquent au goût et permettent de renouer avec de bonnes sensations alimentaires. Ce qui est indispensable quand on souhaite perdre durablement du poids. En effet, on a tendance à manger spontanément moins quand on a dans son assiette des mets épicés.
Et aussi moins de sel. Moins de sucre, moins de gras, mais aussi moins de sel : au-delà de leur intérêt pour la silhouette, l’utilisation des épices en cuisine va naturellement dans le sens d’une alimentation équilibrée, contribuant à assurer une tension artérielle, une glycémie, et des taux sanguins de cholestérol favorables à un bon état de santé. Elles permettent aux personnes souffrant de diabète, de cholestérol ou d’hypertension de conserver du plaisir à table, donc de mieux suivre les consignes données par leurs médecins.
Les épices renferment des substances bonnes pour la santé. En plus de ces atouts découlant de leurs extraordinaires qualités, les épices renferment une foule de vitamines qui ont des bienfaits sur l’organisme. Toutes ou presque possèdent des vertus antiseptiques et bactéricides qui détruisent les germes. A l’ origine, elles servaient aussi de conservateurs à certains aliments, notamment dans les pays chauds.
Elles pourraient lutter contre le vieillissement des cellules et exercer un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. » Ainsi, le curcuma, le poivre, la noix de muscade ou encore le gingembre figurent en tête des aliments recommandés.
Le top 5 des épices
Le gingembre : aphrodisiaque
Riche en vitamine C lorsqu’il est frais, il est indispensable quand on cuisine asiatique (soupes, sushis, gâteaux, boissons…).
Le curcuma : anti cancer
De récentes études ont montré que ce pigment jaune était capable de détoxifier des substances cancérigènes, de bloquer leur prolifération et de stimuler leur autodestruction. On l’utilise seul, mais aussi mélangé à d’autres épices (curry).
Le piment : brûle-graisses
Il renferme une substance qui, outre lui donner sa saveur brûlante, entraîne une légère augmentation des dépenses de l’organisme. On le retrouve souvent dans notre alimentation, sous forme de piment de Cayenne, Tabasco, paprika, harissa.
Le clou de girofle : assainissant
Très utilisé au Sénégal, pour soigner la toux, les angines on le recommande également en cas de désordres digestifs et de mauvaise haleine grâce à son action antiseptique et à son parfum. Il entre dans la composition de plusieurs mélanges célèbres comme le curry, le ras-el-hanout ou le garam masala.
La noix de muscade : digestive
Depuis des siècles, elle est utilisée pour apaiser les lourdeurs, les maux d’estomac, les troubles du transit… Courante dans les préparations à base de lait, de pommes de terre, de fromage (quiches, béchamel, omelettes, gratins), mais aussi les gâteaux et les compotes.
OUATTARA RÉÉLU MAINTIENT SON EQUIPE GOUVERNEMENTALE
Abidjan, 4 nov 2015 (AFP) - Le président ivoirien réélu Alassane Ouattara a présidé mercredi son premier Conseil des ministres au lendemain de son investiture, en maintenant son équipe gouvernementale en fonction, a constaté un journaliste de l'AFP.
"J'ai décidé de continuer avec la même équipe. Le gouvernement est maintenu en fonction", a déclaré M. Ouattara, à l'ouverture de la réunion. Nommé le 21 novembre 2012, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, 72 ans, reste ainsi chef d'un gouvernement de 28 ministres.
Investi solennellement mardi pour un nouveau mandat de cinq ans, le président Ouattara a appelé de ses voeux la construction d'une "Côte d'Ivoire nouvelle", promettant de renforcer le processus de réconciliation, de mieux redistribuer les richesses et de rédiger une nouvelle Constitution.
Alassane Ouattara a recueilli 83,66% des suffrages exprimés lors du premier tour de la présidentielle du 25 octobre, devançant largement son principal adversaire, Pascal Affi N'Guessan (9,29%).
"Je voudrais vous féliciter ainsi que le gouvernement pour l'important travail accompli en si peu de temps. Ce plébiscite (score présidentiel) est la reconnaissance de ce travail (...) les Ivoiriens ont adhéré à notre vision" a poursuivi M. Ouattara, évoquant des forte attentes des Ivoiriens.
Selon lui, "les attentes sont nombreuses et nous devons en tenir compte (...) je veux des résultats concrets dans l'emploi des jeunes (...) et le renforcement des principes de bonne gouvernance".
Durant la campagne, lé président Ouattara s'est notamment engagé à endiguer le fléau de la corruption, qui, "est devenue la norme, n'épargnant aucun secteur d'activité", selon un récent rapport de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), créée en 2013.
Animé par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), l’atelier de ces 4 et 5 novembre s’intéresse à nos séries télévisées, et de façon plus particulière à ces sketches qui passent à la télé les soirs de Ramadan. Entre le «défi de la qualité» et «la tentation de la quantité», ce n’est pas toujours très simple. Trop de pub, des propos pas toujours très appropriés, des gamins plus ou moins exposés et un peu-beaucoup d’amateurisme parfois. Et si cette séance ne se tient que maintenant, précision du président du Cnra, Babacar Touré, c’est surtout pour éviter quelque «réaction épidermique» que ce soit.
Si vous êtes restés plus ou moins scotchés à vos téléviseurs les soirs de Ramadan, cette scène vous a peut-être marqués, choqués, intrigués, écœurés...Le pied de Tann Bombé piétinant un plat de nourriture, c’est assez indigeste comme situation, et certains avouent en avoir encore le haut-le-cœur, même si, on a bien compris, l’humoriste est dans son rôle à lui : celui d’un enfant gâté qui s’amuse à tourner en bourrique papa et maman. C’est à des cas comme celui-là que s’intéresse en ce moment l’atelier animé par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), où l’on s’amuse, depuis hier, mercredi 4 novembre, à débusquer toutes les petites et grandes maladresses que l’on peut retrouver dans nos séries télévisées. Et surtout dans ces sketches qui viennent se greffer, en période de Ramadan, à la grille habituelle des programmes audiovisuels.
Dans la compilation qui reprend quelques-uns de ces passages incriminés, on retrouve évidemment le pied de Tann Bombé, mais il n’y a pas que cela. Entre la publicité intempestive autrement dit toutes les mille et une «références à une marque ou à un service», que ce soit pour…du beurre, du lait, des remèdes traditionnels ou ces fameux bouillons qui finissent par se glisser dans les dialogues comme dirait le comédien Ibrahima Mbaye Sopé, on s’y perd parfois. Pour le président du Cnra, Babacar Touré, on a comme l’impression que c’est la publicité qui régule la série, et pas autre chose. Et quand on fait le calcul, sur une émission d’une trentaine de minutes, on décomptera quelque chose comme 34 minutes de publicité.
Pour le juriste Matar Sall, membre du Cnra, on a tout simplement droit à des «sketches publicitaires» qui n’hésitent même pas à «jouer avec la religion» : une prière que l’on interrompt volontairement ou «des versets coraniques que l’on tourne en dérision»…
Pendant ce temps, comme dirait Joséphine Mboup, responsable de la production à la Télévision Futurs Médias (Tfm), «tout le monde regarde», dans la mesure où ces séries sont «diffusées à des heures de grande écoute», et ce sont les plus jeunes que l’on finit par exposer, selon Matar Sall, à «un langage insultant ou offensant». Pendant ce temps toujours, on traîne un peu les pieds pour ce qui est de la signalétique jeunesse, qui permettrait d’attirer l’attention sur tous les contenus inappropriés à un public peu ou pas averti. Chez les 10-13 ans, dit d’ailleurs Babacar Touré, «le caractère violent et choquant de certaines images» serait susceptible de créer une certaine confusion, avec des gamins qui seraient plus ou moins tentés de reproduire certaines scènes à la maison, sans parler des risques d’insomnies ou de cauchemars.
Dans le rapport d’analyse établi par Ibrahima Mbaye Sopé, qui est aussi membre du Cnra, on se rend compte que la mode du sketch de Ramadan doit bien remonter à une dizaine d’années, avec des pionniers comme le réalisateur et scénariste Mohamadou Bitèye. Aujourd’hui, on en est à 18 séries réparties entre une dizaine de chaînes, sur les 17 télévisions qu’il y a au total.
SKETCHES DE RAMADAN : Entre amateurisme et questions de sous
«Ce n’est pas de la comédie, c’est de la fanfaronnade». Ils sont assez durs les mots de Cheikh Ngaido Ba, président de l’association des cinéastes sénégalais et associés, et chez le comédien Lamine Ndiaye, le ton est plus ou moins le même : «C’est de la rigolade, il n’y a pas de formation dans le métier».
Le rapport d’analyse du comédien et membre du Cnra, Ibrahima Mbaye Sopé, dit à peu près la même chose, quand on sait que selon lui, on est entre «l’absence de créativité dans la plupart des productions (…), la pauvreté de l’écriture» et une sorte de «mimétisme persistant» dans la mise en scène. Et pour le conteur Massamba Guèye, ce n’est ni plus moins que de la «fainéantise intellectuelle». Ou on se laisse aller à un «rire facile», ou on fait dans le «cliché» : «des femmes cupides», des parents pas très futés ou un Imam pas très honnête…
Pas de formation, un peu-beaucoup d’amateurisme et pas assez de moyens, et pour quelqu’un comme Joséphine Mboup de la Tfm, c’est dommage que l’on ne fasse de sketches qu’ «en fonction des sponsors» ou bien parce que derrière, il y a toute une équipe qui attend d’être rémunérée. L’éternelle question du diktat des annonceurs, voilà qui laisse Babacar Touré assez sceptique, lui qui a l’air de penser que c’est un peu trop facile de se réfugier derrière un argument comme celui-là : «Pourquoi subir le diktat des annonceurs ? Quand on n’a pas les moyens de faire de la télé, on n’en fait pas ».
Interpellé au sujet de ces sketches de Ramadan qui ne sont pas toujours de très haute facture, le comédien Ibrahima Mbodj, Lamarana à l’écran, répondra sans détour : «C’est n’importe quoi». Le comédien explique d’ailleurs que la plupart des chaînes de télévision ne font pas vraiment les difficiles quand on leur apporte la bande-annonce d’une série. La seule à prendre la peine de faire le tri selon lui, ce serait la Rts.
Ouagadougou, 4 nov 2015 (AFP) - La sécurité s'est améliorée dans la bande sahélo-saharienne grâce à la coopération militaire régionale contre les groupes jihadistes, a estimé mercredi à Ouagadougou le chef d'Etat-major de l'armée nigérienne.
"Nous pouvons dire que depuis que nous avons commencé nos travaux, la situation s'est améliorée en terme de défis sécuritaires liés au terrorisme dans notre zone", a déclaré le général Seyni Garba lors d'une réunion de chefs d'Etat-major des pays du G5 (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et de la France.
Le G5 a été créé l'an dernier pour réunir des pays francophones du Sahel et du pourtour du lac Tchad. Il a cité la situation dans le nord du Mali, occupé en 2012-2013 par des groupes islamistes armés, qui "a beaucoup changé" à la suite d'une intervention internationale lancée début 2013 par la France.
Dans la zone du lac Tchad, au Nigeria, "Boko Haram est réduit à faire des attaques kamikazes ou quelques incursions pour s'attaquer à des populations civiles.
Mais les attaques en masse ont plus ou moins arrêté depuis un certain temps", a-t-il ajouté. "Donc on peut dire que nous avons eu des succès. Il y a une évolution positive par rapport au travail que nous sommes en train de faire dans l'ensemble des pays engagés dans cette lutte contre le terrorisme", a-t-il insisté.
La rencontre qui se tient en présence du chef d'Etat-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, doit permettre "de faire l'évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne", a indiqué le général Garba.
"Le plus important c'est de savoir à qui on a affaire. Dans chacun des Etats membres, vous avez des menaces qui, non seulement ont une envergure nationale mais aussi des menaces transfrontalières en matière de terrorisme et de criminalité", a dit le chef d'Etat-major général malien, le général Mahamane Touré.
"Les frontières sont poreuses et nous disposons de ressources limitées pour arriver à les contrôler", a-t-il reconnu. Cette réunion se tient pour la première fois au Burkina Faso, seul pays sahélien qui était jusque-là épargné par les jihadistes.
Mais des attaques de jihadistes ont touché pour la première fois cette année plusieurs localités du Burkina Faso, frontalières du Mali et du Niger, deux pays confrontés aux attaques depuis plusieurs années.