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5 mai 2025
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HUMILIATION !
43-8. Une correction. Sévère. Une humiliation. C’est le sort réservé par les Seahawks de Seattle aux Broncos de Denver pour remporter le premier Super Bowl de leur histoire
43-8. Une correction. Sévère. Une humiliation. C’est le sort réservé par les Seahawks de Seattle aux Broncos de Denver pour remporter le premier Super Bowl de leur histoire, dimanche 2 février. SenePlus vous propose les vidéos de l’événement.
L’ELEVE ACCUSE L’ETUDIANT DE L’AVOIR ABUSEE EN L’ENVOUTANT
Elève en classe de 3e Secondaire au moment des faits, Kh. Faye a vu ses rêves s’envoler à cause de la grossesse de 2 mois qu’elle traîne. Cette gamine de 16 ans a, en effet, dû abandonner ses études pour se reconvertir en coiffeuse. Le 12 octobre dernier, M. M. Ba l’avait interpellée vers les coups de 21 heures pour lui demander de lui acheter des cacahuètes.
La fille l’avait ensuite rejoint dans sa chambre, au premier étage, pour lui apporter la commission. Mais sur place, le mis en cause l’avait maintenue pour lui faire part de ses sentiments. Et pour éviter les soupçons de sa mère, elle avait pris la décision de quitter la chambre. Seulement, le prévenu avait saisi sa main pour l’empêcher de partir. Un geste qui a été, selon elle, à l’origine de sa perte de connaissance.
Quelque temps après, les règles de la victime tardaient à venir. Pour se rassurer de son état, elle s’était présentée chez le gynécologue qui l’avait informée de sa grossesse de plus de 2 mois.
«J’ai perdu connaissance quand il a saisi ma main»
Lors de son interrogatoire, la fille a déclaré : «Il me courtise depuis 2 ans, en vain. Il avait même envoyé son petit frère Ousmane pour me déclarer sa flamme. Je n’ai jamais eu de relation sexuelle avec lui. Le jour des faits, je n’avais pas senti de douleur et je n’avais pas vu de sang. Je sais juste que j’ai perdu connaissance quand il a saisi ma main.
Et quand j’ai repris conscience, je l’avais interrogé sur ce qu’il m’avait fait, mais il était resté silencieux. J’avais quand même constaté que mes parties génitales étaient couvertes de sperme. Lui, il m’avait demandé de boire beaucoup une fois chez moi.
Effrayée, je me suis lavée sans que ma mère s’en rende compte». Des propos battus en brèche par le prévenu. A l’en croire, la mère de la fille tient une table de cacahuètes au seuil de la boutique de son frère aîné. Il explique qu’il quittait l’Ucad pour venir passer le week-end à Keur Massar où se sont déroulés les faits pour lesquels il est jugé. Et c’est dans ces conditions qu’ils se sont rencontrés.
Puisque la fille était à cette époque en classe d’examen, il l’encadrait sur ses différents exercices. Son accusatrice, dit-il, l’appelait sans cesse au téléphone et ils avaient fini par sortir ensemble pendant
un an. «Sa mère était au courant de notre relation. Un jour, elle m’a présenté à une de ses soeurs, la mère de Mme Diarra. Ce jour-là, alors que je revenais du campus universitaire, j’avais trouvé la victime assise avec sa cousine M. D. devant la boutique.
Après les salutations, je suis monté dans ma chambre pour suivre le match Sénégal-Côte d’Ivoire. Plus tard, elle m’avait envoyé un sms pour savoir ma position. Puis, elle m’avait rejoint alors que je m’étais déshabillé. On s’était embrassé. J’avais éjaculé, mais pas sur elle. Quelque temps après, elle m’a informée de sa grossesse, alors que je n’ai jamais couché avec elle. Elle disait tout le temps qu’elle était vierge», s’est défendu le mis en cause.
Selon l’avocat de la défense, médicalement, une fille peut contacter une grossesse sans qu’elle soit pénétrée. Il y a des risques si ses parties génitales sont couvertes de sperme. Aussi, il a demandé 800 000 francs Cfa pour toutes causes de préjudices confondues. Quant au conseil du prévenu, il estime que le délit de détournement ne peut pas être établi dans la mesure où la partie civile avait rejoint volontairement le mis en cause qui se trouve être son copain. Il a plaidé pour la relaxe pure et simple.
L’affaire a été mise en délibéré au 6 février prochain.
«C’EST UNE CHANCE QUE LE COUT DE L’ENERGIE SOIT CHER AU SENEGAL…»
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’expert du Pnud en charge du changement climatique et énergie, affirme que c’est une chance que le coût de l’énergie soit cher au Sénégal. Un argument que Benoît Lebot fonde sur le fait que cela va forcément inciter aux économies d’énergies.
Le coût de l’énergie est très élevé au Sénégal et les populations ne cessent de déplorer cette situation. Mais selon le conseiller technique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), chargé du changement climatique et énergie, Benoît Lebot, c’est une chance que le coût de l’énergie soit cher au Sénégal. Parce que ça incite aux économies d’énergies.
«Les prix de l’énergie dans le monde sont tous portés à la hausse, avec les sources d’énergies, le pétrole, le charbon, le charbon minéral et le gaz, les énergies conventionnelles vont être toutes orientées à la hausse. Les seules sources d’énergie qui vont baisser, ce sont les énergies renouvelables», explique M. Lebot, samedi dernier, lors de la conférence organisée par la Commission énergie et mine de l’Alliance pour la République (Apr) sur le thème :«Plaidoyer pour une sortie de crise énergétique au Sénégal».
En effet, Benoît Lebot indique qu’«il est toujours délicat pour un pays de faire face à un coût élevé d’énergie, mais quand le coût de l’énergie est élevé, ça a l’avantage d’inciter aux économies d’énergies». «Or, ajoute-il, on a besoin massivement d’organiser l’économie d’énergie et un coût élevé d’énergie comme c’est le cas au Sénégal, c’est un point extrêmement positif pour inciter à faire des économies d’énergies». Il explique, par ailleurs, que «ce n’est pas parce que le coût de l’énergie est élevé que les factures sont nécessairement élevées. Il y a des pays où l’énergie est très basse et du coup personne ne fait attention à la consommation et il y a trop de gaspillage», avant d’indiquer «cela peut être une chance d’avoir un coût de l’énergie à la hauteur des enjeux.
Et les enjeux aujourd’hui, c’est encourager à la transition énergétique qui est d’avoir l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables».
Toutefois, M. Lebot de préciser qu’il lui «semble qu’aujourd’hui, les coûts des énergies conventionnelles, pétroles et charbon, vont augmenter. Mais souvent, les Etats interviennent et ça peut poser problème. Parce que du budget de l’Etat qui va subventionner des secteurs, je préférais orienter les subventions des politiques nationales vers les économies d’énergies et vers les énergies renouvelables».
Benoît Lebot demande également aux gouvernants de faire attention quand ils disent qu’ils vont baisser le coût de l’énergie. Parce que, renseigne-t-il, «quand un pays importe massivement de l’énergie, il y a un coût sur des marchés internationaux et c’est très difficile de prévoir le prix par exemple du charbon et du pétrole dans 5 ou 10 ans. Donc, il faut faire attention à ce qu’on dit. Et c’est plus important de créer les conditions pour qu’on consomme moins ces énergies importées, et plus d’énergie locale».
LE MIRACLE S’EST PRODUIT A DEGEMBERE ET NON DANS LES FALAISES DE BANDIAGARA
PRECISION SUR LE LIEU DE DISPARITION D’EL HADJI OMAR TALL
L’histoire a toujours établi qu’El Hadji Omar Tall a disparu mystérieusement dans les falaises de Bandiagara, en 1864. Une histoire aujourd’hui remise en cause par les «Ahbab» (Amis de Cheikh Omar Foutiyou Tall), qui font cas de recherches leur ayant permis d’établir que le conquérant a plutôt disparu à Dégémbéré, près de Bandiagara, au Mali
Un pan d’histoire a été corrigé, lors du colloque consacré à la vie et l’oeuvre d’El Hadji Omar Foutiyou Tall, en marge de la 34e édition de la ziarra omarienne. En effet, samedi dernier, les «Ahbab» (Amis de Cheikh Omar Foutiyou Tall) ont souligné que contrairement à ce qui est enseigné en histoire,
depuis plus d’un siècle sur le lieu de disparition de Hadji Omar Tall, leurs recherches leur ont permis de découvrir que le saint homme n’a pas disparu dans les falaises de Bandiagara.
Mais bien sur un autre site - situé non loin de Bandiagara- Dégémbéré. «Cheikh Omar Foutiyou Tall a disparu mystérieusement dans les falaises de Dégémbéré, situées dans la localité même de Bandiagara, dans le Mali actuel. C’était le vendredi 12 février 1864, correspondant à l’année 1280 de l’Hégire, après un dernier sermon adressé aux fidèles du haut des falaises», ont écrit les «Ahbab» dans un document retraçant la biographie du grand conquérant.
Maître d’oeuvre du Colloque international portant sur le saint homme, les «Ahbab» ont saisi cette rencontre, qui a réuni des sommités, pour répandre cette hypothèse qu’ils ont défendue avec un film documentaire qui retrace le caractère multidimensionnel de l’homme. Cela, d’Alwar, son lieu de naissance, à Dégémbéré, lieu où il a disparu mystérieusement, selon eux, laissant ainsi l’envahisseur dans le mystère le plus total.
Cette nouvelle qui remet en cause l’hypothèse jusque-là connue de tous sur la disparition d’El Hadji Omar dans les falaises de Bandiagara – un fait qui serait donc une déformation de l’histoire - mais qui est devenu plus célèbre que le lieu révélé par les «Ahbab», à savoir Dégémbéré, suscite en tout cas bien des débats.
Et la réponse exacte est attendue désormais des historiens. En tout état de cause, dans le film documentaire projeté en Grand Théâtre, le Pr Iba Der Thiam a insisté sur la grandeur, l’humilité et la patience d’El Hadj Omar. «Il a fait 20 ans d’étude et d’observation, avant de se rendre à la Mecque», a défendu l’historien dans ce film.
Son collègue historien, le Pr Samba Dieng, exposant sur le thème : «El Hadji Omar : une grande figure de l’islamisation et du nationalisme en Afrique subsaharienne au XIXe siècle» a, lui aussi, d’après les résultats de ses recherches, remis en cause l’hypothèse selon laquelle le conquérant a appris la grammaire chez les Arabes. «El Omar n’a rien pris chez les Arabes. Au contraire, il a étonné les Arabes, il les a éblouis», a affirmé le professeur titulaire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar
(Ucad).
THIERNO MADANI TALL INVITE LES CITOYENS A S’EN ELOIGNER
ATTACHEMENT AU PRESTIGE ET A L’ARGENT, GASPILLAGE…
Dans son adresse du samedi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Colloque portant sur El hadj Omar, le Khalife de la famille omarienne a invité les fidèles à éviter le gaspillage. En présence du chef de l’Etat, Macky Sall, qui a présidé l’événement, il a conseillé à la société de copier «les comportements des nobles et les valeurs louables qui protègent la personne de tomber dans les vicissitudes, la corruption, la tricherie et l’usurpation ».
Le Khalife de la famille omarienne de Thierno Mountaga Tall, a invité, samedi, les citoyens à s’éloigner de l’attachement au prestige, à l’argent, au gaspillage et à ses méfaits. Car, a-t-il, argumenté:«Si la personne a le coeur très attaché au prestige et à l’argent, elle s’expose aux méfaits et aux dangers et risque de s’empêtrer dans des erreurs et des crimes».
Ainsi, constatant que «le gaspillage est un phénomène qui gangrène notre vie sociale et économique, tant au niveau individuel que collectif», Thierno Madani Tall a invité la société à se conformer aux enseignements de l’islam qui sont clairs sur les questions d’équilibre sociétal. «L’islam nous incite à
copier les comportements des nobles et les valeurs louables qui protègent la personne de tomber dans les vicissitudes, jusqu'à s’adonner à des pratiques répréhensibles, telles que le vol, la corruption, la tricherie et l’usurpation», a-t-il indiqué, samedi dernier, au Grand Théâtre national de Dakar, lors de
la cérémonie d’ouverture du colloque international portant sur El Hadj Omar et ses descendants, à l’occasion de la 34e édition de la ziarra annuelle de Thierno Saïdou Nourrou Tall et Thierno Mountaga Tall.
Dans son adresse - traduite en français par la cellule de communication - le fils de Thierno Mountaga Tall a soutenu que l’islam interdit aux musulmans d’utiliser leurs biens n’importe comment. En effet, a-t-il indiqué, «il n’est pas permis de détruire les biens ou les gaspiller à outrance. Ceux qui gaspillent leurs biens à outrance ont été qualifiés dans le Coran de transgresseurs».
Thierno Bachirou Tall exhorte Macky à persévérer dans sa politique
Sur un autre registre, Thierno Madani Tall a exhorté les croyants à l’espérance, mais également à la crainte, et aussi et surtout à préserver nos langues et nos organes dans ce bas monde. «L’islam nous exhorte à l’espoir et à la crainte. L’islam nous exhorte à préserver nos langues et nos organes», at-
il encore une fois de plus recommander aux fidèles ainsi que de suivre le droit chemin. En effet, a prêché le Khalife, «la parole prononcée est un engagement et une responsabilité à laquelle se rapportent un jugement et une rétribution. La parole suscite de l’affection entre les gens».
De son côté, Thierno Bachirou Tall, Khalife général de la communauté omarienne, qui a fait le déplacement de Louga à Dakar pour les besoins de la ziarra, a encouragé le Président Macky Sall - à qui la famille omarienne a remis un diplôme de reconnaissance - à persévérer dans sa politique. Il lui a demandé de veiller sur la justice sociale et l’équité et de faire de l’agriculture le socle du développement du pays.
LES CARDIOLOGUES PLAIDENT POUR DES RESSOURCES HUMAINES ET DES EQUIPEMENTS POUR LA PRISE EN CHARGE DES MALADES
FORT DE SEULEMENT 70 SPECIALISTES DU COEUR AU SENEGAL
Au nombre de seulement 70 pour tout le Sénégal, les cardiologues ont plaidé pour un renforcement des moyens humains et techniques pour une meilleur prise en charge des malades. Car tel n’est pas encore le cas, alors que dans ce domaine, de la rapidité de la prise en charge en dépend la survie du patient
Sur 10 personnes victimes d'une mort subite, 9 le sont à cause d'une crise cardiaque. C’est ce qu’ont révélé les cardiologues, lors d’une rencontre portant sur la prise en charge des maladies cardiovasculaires.
Conscients de la gravité de la maladie coronarienne - forme la plus courante des maladies cardiaques et des infarctus (crises cardiaques) - les spécialistes du coeur en appellent aujourd’hui à l'aide de l'Etat. Ces derniers ont déploré un manque d'équipements et de ressources humaines dans leur domaine. Lors de cette rencontre, le Pr Abdoul Kane, chef du service de cardiologie de l'Hôpital général de Grand-Yoff (Hoggy), est revenu sur la notion de maladie coronaire qui, selon lui, traduit une obstruction de l'artère.
«Quand une artère coronaire est bouchée, cela traduit un défaut d'oxygénation du coeur, par manque d'apport sanguin. Et ça va donner des manifestations qui vont se traduire principalement par une douleur dans la poitrine». Une douleur appelée «l'angine de poitrine» qui, lorsqu'elle dure ou si le caractère bouché de l'artère perdure, est assimilé à un «infarctus du myocarde» ou «crise cardiaque».
De l'avis du Pr Kane, «la maladie cardiovasculaire est la principale cause de décès au monde. Elle est devant toutes les autres causes. En Afrique, chez l'adulte, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès. Et la particularité de cette maladie, c'est le caractère urgent. Pour l'illustrer,
9 fois sur 10, c'est dû à une crise cardiaque. Donc, il faut absolument agir vite, dans les 2 heures (…) Cela veut dire qu'il faut des ressources humaines et des équipements».
Le Pr Kane qui note que «l'équipement le plus simple, c'est l'électrocardiogramme. Un appareil qu'on peut obtenir à 500 000 francs Cfa», souligne que «malheureusement, il n'est pas souvent disponible dans la plupart de nos centres de santé et parfois même dans nos services d'urgence de nos hôpitaux
de référence». Tout en déplorant cela, le cardiologue relève également l’insuffisance du nombre des cardiologues estimé à 70 seulement au Sénégal.
Pour lui, on doit pouvoir, aujourd’hui, «prendre en charge les malades chez eux, avant même qu'il n'arrivent à l'hôpital. Malheureusement, même lorsqu'on a fait le diagnostic, on n'a pas toujours les outils qui sont les médicaments et la technologie pour le faire. Au Sénégal, aujourd'hui, nous avons absolument tous les outils, pour faire le diagnostic et assurer la prise en charge de la maladie coronaire cardiaque. Mais nous n'avons pas une organisation des soins et des ressources humaines pour cette organisation des soins.
Vu l'importance des délais, il faut absolument qu'il y ait des structures de proximité, qu'on puisse dire aujourd'hui dans Dakar, nous avons des centres de santé qui sont capables de faire des électrocardiogrammes, d'avoir un infibulateur et donc de faire le diagnostic, s'il y a une difficulté de quelque nature que ce soit, on va les référer. Mais encore une fois, de façon coordonnée, avec des ambulances, vers des structures qui, elles, sont des références. Et ces structures seront prêtes 24 heures sur 24, à pouvoir assurer par une technologie qui existe aujourd'hui à Dakar, une revascularisation, c'est à dire déboucher l'artère».
LE MAIRE DE KAOLACK ENCENSE EL HADJI MALICK GUEYE
ASSEMBLEE GENERALE DE «AND AK SINE SALOUM SUKALI SENEGAAL»
Le mouvement «And ak Sine Saloum sukali Senegaal» était en Assemblée générale, hier, à la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Kaolack. Cette manifestation a vu la participation de toutes les sensibilités politiques de la région naturelle du Sine-Saloum (Fatick, Kaffrine, Kaolack).
En effet, des militants de «Rewmi» (une forte déléagtion dirigée par Ndèye Maguette Dièye), du Pds, de l'Afp, de l'Apr, du Ps, ont fait le déplacement. Il faut aussi souligner la présence du maire progressiste de Kaolack, Madieyna Diouf.
S’adressant à l’assistance, El Hadji Malick Guèye, président dudit mouvement, a déclaré : «Notre structure se veut fédératrice de toutes les forces vives du Sine-Saloum, sans aucune coloration politique. Notre préoccupation, c'est de rendre au Sine-Saloum son lustre d'antan. J'en appelle à la bonne volonté de tous».
Prenant la parole, le maire de Kaolack a vanté les mérites de Malick Guèye : «C'est un produit achevé de la politique. C'est un élément incontournable dans le Sine-Saloum ». Avant de dire être en phase avec l’ancien député de Latmingué pour faire émerger le Sine-Saloum.
«LE FUTUR SENAT NE DEVRA PAS ETRE A LA SOLDE DES POLITIQUES UNIQUEMENT»
Le mouvement citoyen «Bayi ci xel» plaide pour le retour du Sénat. Ismaïla Kamby, Coordonnateur
de cette entité, estime, en effet, que «le Sénat est un acquis de taille dans l’approfondissement du processus démocratique qui devra être pour tous les Sénégalais et une source de motivation à
aller de l’avant pour la construction d’une démocratie qualitativement acceptable et qui installerait notre pays dans le cadre des nations citées comme référence».
«Le bicamérisme, de style nouveau, dans un Etat unitaire résiste bel et bien au contexte sénégalais, et la prochaine haute chambre pourrait être considérée comme une instance de représentation nationale et qui refléterait beaucoup plus la couche traditionnelle du pays», ajoute M. Kamby qui s’est fendu, hier, d’une déclaration.
Pour le leader de «Bayi ci xel», «toutes les couches socioprofessionnelles doivent pouvoir s’exprimer et défendre la position des leurs à toute forme de lois devant faire l’objet d’un vote. La religion, idem, a son mot à dire, d’autant plus qu’on s’aperçoit que les religieux ne cessent de prodiguer des conseils et faire des remarques aux autorités politiques quant à la conduite et la gestion des affaires du pays ; de ce constat, leur cooptation comme membres du Sénat leur servira de tribune, non seulement, et encore plus leur permettra d’apporter leurs pierres participatives au développement du pays».
«Nous estimons que le futur Sénat ne devra plus être un Sénat à la solde des politiques uniquement, mais une haute chambre moderne, avec ses lois et règles qui le régissent, revisitées et redéfinies, pour l’adhésion unanime de toutes les couches socioprofessionnelles, dans le quota des 55 sénateurs devant être choisis par le président de la République», conclut Ismaïla Kamby.
UNE MAREE ORANGE DEFERLE DANS LA CAPITALE DU SENEGAL ORIENTAL
LANCEMENT DU MONTAGE DES SECTEURS DE «REWMI» A TAMBACOUNDA
Adama KONE (Correspondant) |
Publication 03/02/2014
Les «rewmistes» du département de Tambacounda ont fait fort, avant-hier, à l’occasion du lancement du montage des secteurs du parti de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck dans le Sénégal oriental.
TAMBACOUNDA - Les militants de «Rewmi» du département de Tambacounda ont fortement mobilisé, avant-hier, à l'occasion du lancement du montage des secteurs dudit parti dans le Sénégal oriental, au complexe Didec.
Venus des différentes contrées du département et arborant des t-shirts à l’effigie de leur leader, Idrissa Seck, les nombreux militants de «Rewmi» ont assuré une folle ambiance. Et c'est dans la ferveur qu'ils ont accueilli la délégation de la direction du parti précité, conduite par Déthié Fall, et composée, entre autres, des députés Marie- Louise Niang, Thierno Bocoum, Oumar Sarr.
«Il faut que l’on apprenne, au Sénégal, à respecter les calendriers électoraux»
Au vu de la forte mobilisation, Déthié Fall, directeur des Structures de «Rewmi» et responsable des cadres, a estimé que les chances de son parti, lors des prochaines joutes électorales, sont énormes à Tambacounda. Par rapport à un probable second report des Locales, Déthié Fall s'est voulu ferme : «Il faut que l’on apprenne, au Sénégal, à respecter les calendriers électoraux. On ne peut se permettre, dans une République, à des jeux de calculs politiciens, pour assouvir des passions de politiciens orgueilleux, tordre le cou aux calendriers, en nous servant des propos fallacieux et erronés».
Sur la situation économique et sociale du pays, le lieutenant de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, est d'avis que le Président Macky Sall et son équipe ne sont pas à la hauteur.
«Rewmi» ne croit pas au «Plan Sénégal émergent»
«La position de 'Rewmi' est celle des populations. Le climat social est tel que, chaque sénégalais, en ce qui le concerne, voit son pouvoir d’achat se réduire, voit ses possibilités se réduire. Des cris de coeur que nos compatriotes lancent un peu partout. Il est urgent d’aller à la satisfaction de cette demande sociale. Et pour réussir cela, il faut revenir sur l’emploi. On ne peut faire développer un pays comme le Sénégal, en ignorant l’agriculture. Il faut donner à ce secteur capital toute sa valeur», a dit M. Fall.
«Malheureusement, on tend vers un fiasco à chaque campagne agricole. Il faut aussi aller vers un climat d’affaires intéressantes, fructueuses, l’assainir, pour attirer des investisseurs. La position accordée au Sénégal par le Doing business témoigne de l’échec du gouvernement», a renchéri le directeur des Structures de «Rewmi» qui dit ne pas croire au «Plan Sénégal émergent».
Déthié Fall a fait remarquer, pour s'en offusquer, «qu’a mi- mandat», il y ait «un glissement
menant vers ‘le Plan Sénégal émergent’, alors qu’ils avaient vendu aux Sénégalais le 'Yoonu yokkute'».
«LA DEMOCRATIE ET LA LIBERTE COMMENCENT PAR L’EGALITE DANS LA GESTION DES COLLECTIVITES LOCALES»
IBRAHIMA SALL DEFEND L’ACTE III DE LA DECENTRALISATION
Après le «Bambouck» et le «Ndoucoumane », Ibrahima Sall, président du Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model), a investi, avanthier, les terres du Baol, à l’occasion de l’inauguration du siège départemental de son parti à Bambey. Dans cet entretien, M. Sall défend l’Acte III de la décentralisation et se prononce sur les Locales.
A moins de six mois des Locales, le Model inaugure son siège départemental à Bambey. Est-ce une manière de lancer votre précampagne pour ces échéances ?
Nous avons décidé d’inaugurer ce siège qui va servir de lieu de rencontre pour tous les partis politiques de la coalition qui travaille pour le Président Macky Sall, mais aussi servir de lieu de rencontre aux militants du Model qui sont bien ancrés dans ce département, afin qu’ils puissent se parler et préparer les élections locales. Nos responsables locaux ont fait leur tournée dans les 11 communautés rurales. Le Model est le premier parti qui a accompagné l’Apr et son leader, dès 2008. Notre parti est une formation composée de cadres de haut niveau qui bougent dans l’ensemble des départements du Sénégal. Je remercie la population de Bambey, les responsables, et surtout les jeunes pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé. Je suis convaincu que le Model aura des résultats surprenants dans le département de Bambey, en juin 2014.
Irez-vous seul ou en coalition avec l’Apr ?
Le président de la République s’est prononcé sur cette question. Nous sommes dans une unité multidimensionnelle, où chacun va exprimer ses positions. Mais, aujourd’hui, le Model va aussi vouloir se compter. Donc, nous allons discuter avec tout le monde, mais nous n’avons pas peur. S’il n’y a pas consensus, nous irons là où nous pouvons nous présenter, et ensuite au niveau des conseillers municipaux, on va essayer de nous retrouver pour reconstituer la coalition du président de la République.
Êtes-vous d’avis qu’il faut un second report pour un large consensus. ?
Non ! Je pense que le chef de l’Etat a pris une date bien précise. Le ministre de l’Intérieur a convoqué les partis politiques, le processus est enclenché. En tout cas, au niveau du Model, nous sommes prêts à aller aux élections.
L’Acte III de la décentralisation souffre toujours d’un manque de consensus. Vous en dites quoi ?
Les gens qui parlent ne connaissent pas l’histoire du Sénégal. Le président de la République a mené les concertations qu’il faut, et à la base. Et une majorité a adopté l’Acte III. Mais, dans un souci de rapidité, il ne peut plus attendre. Il faut vite passer à l’Acte III, et dans la pratique, évaluer, avancer, pour l’adapter au contexte socioéconomique des différentes localités du Sénégal. Il faut que nous nous mettions tous autour du chef de l’Etat pour permettre aux populations de jouir de toutes les opportunités qu’offre cet Acte III de la décentralisation, pour effacer, définitivement, la disparité qui a toujours existé entre les grandes villes et les communautés rurales. La démocratie et la liberté commencent par l’égalité dans la gestion des collectivités locales, et dans la gestion des ressources publiques.
En tant que Dg de la Sicap, quelle sera la contribution de cette société immobilière dans le projet logement pour tous du Président Macky Sall ?
Je ne veux pas tellement parler de cette question qui est à l’étude, mais je vous rassure, ici, que la société immobilière classique, telle que la Sicap, participera, sur instruction du chef de l’Etat, à la réalisation des 5000 logements annoncés.