L'Ambassadeur du Canada au Sénégal, Son Excellence Philippes Beaulne, a effectué une visite de courtoisie avant-hier, jeudi 30 janvier 2014, au Groupe Sud Communication. Après avoir félicité et remercié le groupe de presse pour le travail important joué dans la diversification et le renforcement du paysage médiatique sénégalais, le diplomate a échangé avec ses hôtes, entre autres, sur l'organisation du prochain sommet de la francophonie et le nouveau code de la presse en instance d'adoption.
Le Groupe Sud Communication (Sud Com) a reçu avant-hier, jeudi 30 janvier, la visite de Son Excellence Philippe Beaulne, Ambassadeur du Canada au Sénégal et représentant du Premier ministre canadien pour l'organisation de la Francophonie dont le Sénégal abritera le XVe sommet en fin 2014. Après le mot de bienvenue et les présentations d'Abdoulaye Ndiaga Sylla, Administrateur-Directeur des publications de Sud Com, par ailleurs Directeur de l'ISSIC, le Directeur de publication de Sud Quotidien, Vieux Savané a fait l'historique du journal, le premier quotidien privé du Sénégal et dégagé les perspectives.
Son Excellence Philippe Beaulne, par ailleurs représentant du Premier ministre canadien pour l'organisation de la Francophonie est revenu sur la place, le rôle particulier et l'implication des médias locaux dans la préparation, le déroulement et la réussite du prochain sommet prévu à Dakar, la capitale Sénégalaise. Aussi a-t-il attiré l'attention, avec le phénomène des médias sociaux, sur la cohabitation entre les journalistes professionnels et ces blogueurs qui sont désormais une réalité dans le paysage médiatique. A ce titre, Son Excellence a suggéré que soient érigés deux centres de presse, l'un pour les journalistes et l'autre pour ces animateurs de réseaux sociaux, comme c'était le cas lors des sommets du ''G8'' ou du ''G20''.
Répondant à une question de son Excellence, Abdoulaye Ndiaga Sylla, a déploré le fait que les médias sénégalais ne soient pas pleinement associés à l'organisation de ce sommet alors qu'ils devraient être au cœur de l'événement. «Comment peut-on organiser un sommet de cette dimension sans pour autant associer la presse», s'est-il interrogé. Et d'ajouter: «de toute façon que nous soyons associés ou pas, nous ne raterons pas l'événement. Les médias Sénégalais ont l'expérience des grandes rencontres internationales et ont l'habitude de travailler avec leurs confrères venant de l'étranger».
Toutefois, Vieux Savané, le Directeur de la publication a souligné que les autorités veulent rectifier le tir. En atteste, les responsables de l'organisation de ce XVe sommet de la Francophonie ont convié les patrons de presse à une rencontre d'échange, il a quelques semaines pour discuter des enjeux et des attentes de médias à cette occasion.
Concernant l'adoption du nouveau Code de la presse, Abdoulaye Ndiaga Sylla s'est étonné du fait qu'"au Sénégal la question la plus soulevée est la dépénalisation du délit de presse, comme si elle englobait tout le nouveau code de la presse, alors qu'elle n'en est qu'un petit aspect". Un nouveau Code qui, a-t-il fait remarquer, tarde à être voté par la représentation nationale. Malgré cela, a-t-il estimé, "nous pensons qu'à travers l'information et la persuasion nous allons arriver à convaincre les députés à le voter».
Baye Omar Guèye, Rédacteur en chef de Sud Fm, a rassuré l'Ambassadeur quant-à la manière dont les jeunes journalistes appréhendent leur profession dans 15 ans. Il répondait ainsi à la question: «Comment les jeunes journalistes que vous êtes entrevoient l'avenir de votre métier dans 15 ans?» face aux avancés technologiques.
A l'issue de cet échange fructueux avec les rédactions de Sud Quotidien et Sud Fm, dans la salle de conférence du quotidien, Son Excellence Philippes Beaulne a félicité et encouragé le Groupe Sud Communication pour le travail accompli au service de la démocratie, la liberté d'expression et l'élargissement du paysage médiatique à travers ses supports que sont le journal Sud Quotidien et la radio Sud Fm, sans oublier la formation à travers l'Institut Supérieur des Sciences de l'Information et de la Communication (ISSIC).
MGR BENJAMIN NDIAYE APPELLE A LA COHESION DES POPULATIONS
A une semaine de la Journée mondiale de la Jeunesse (Jmj), prévue du 7 au 9 février 2014, à Kaolack, Mgr Benjamin Ndiaye, Evêque du diocèse de ladite ville, attend des Chrétiens et des Musulmans de la capitale du Saloum, qu'ils accueillent cet important évènement dans la cohésion et la bonne entente.
Le diocèse de Kaolack accueille du 7 au 9 février, la jeunesse chrétienne du Sénégal et de la sous-région, dans le cadre de la Journée Mondiale de la Jeunesse, édition 2014.
En prélude à la rencontre interterritoriale des jeunes Chrétiens, Mgr Benjamin Ndiaye, Evêque du diocèse de Kaolack, a fait face à la presse pour livrer ses attentes, renseigne le site officiel du Service de Communication du Diocèse de Dakar, Sedicom. Mgr Benjamin Ndiaye a invité «une entente plus forte et une meilleure collaboration entre chrétiens et musulmans».
Selon l’Evêque du diocèse de Kaolack, ce ne sont pas seulement les Chrétiens qui vont accueillir les jeunes venant de partout, mais aussi «nos parents musulmans vont les accueillir avec nous et vont nous aider par leur implication et leur travail pour que tout aille pour le mieux». Ainsi, la participation de toute la population de Kaolack permettra de vendre l’image de la ville «car tout ce qui va honorer notre église de Kaolack, va honorer la ville de Kaolack et tous ses habitants» a déclaré Mgr Benjamin Ndiaye. Sur ce, il a appelé à la cohésion «qui fait pour nous notre identité d'enfants de Dieu».
Par ailleurs Mgr Benjamin Ndiaye a souhaité que le Jmj 2014 «laisse place à la maturation et ouvre à l’engagement» et non «que ce soit un ‘’xew’’ de plus». En effet, l’évêque de Kaolack a exprimé son souhait de voir «qu’en nous tous ‘’se fortifie l’homme intérieur ‘’» . Revenant sur le thème de cette édition 2014, Mgr Benjamin Ndiaye a déclaré que «pour être acteurs de la nouvelle évangélisation, il nous faut, d’une part combattre le syndrome de la superficialité, du manque de racines, alors même que notre civilisation fonctionne beaucoup avec de l’éphémère, et, d’autre part, tout en étant attentifs aux signes de notre temps, être capables nous-mêmes d’accueillir l’Evangile». Il a demandé aux jeunes d'être «enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi».
Pour rappel, la Journée Mondiale de la Jeunesse est célèbré au Sénégal, chaque année, le dernier dimanche avant Pâques, le Dimanche des Rameaux, à l’exception de cette édition 2014. Chaque deux ans, l’organisation des Jmj est confiée à un diocèse, comme ce fut le cas en 2012, au stade Iba Mar Diop de Dakar, ou encore en 2010 à Ziguinchor.
8 MILLIARDS POUR LE DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES
L’Agence de développement local (Adl) a signé hier, vendredi 31 janvier à Dakar, une convention de partenariat avec le groupe indien Lesded Springboard. D’un montant de huit milliards, cet accord va permettre la création de 10.000 emplois au Sénégal.
Consolider le transfert de technologies dans les domaines : des technologies de l’information et de la communication, du recyclage et de la gestion des déchets et ordures, de l’agriculture (fourniture d’équipements d’irrigation et outils agricoles), de la transformation des fruits et légumes et le développement du secteur de la pêche au niveau local.
Tels sont les objectifs visés par l’accord de partenariat entre l’Agence de développement local (Adl) et le groupe indien Lesded Springboard dont le premier volet est paraphé hier, vendredi 31 janvier à Dakar.
D’une enveloppe évaluée à huit milliards de francs Cfa, cette convention va permettre la création de 10.000 nouveaux emplois pour les jeunes au Sénégal si on en croit le directeur général de l’Adl.
Selon Malel Camara, «la mise en œuvre de ce projet va permettre aux Ocb (Organisations communautaires de bases) de s’organiser, de produire et de vendre. Donc, de rendre plus dynamique l’économie locale». En outre, le directeur général de l’Adl a aussi assuré que ce groupe indien, présent depuis près de sept ans sur le continent africain notamment en Gambie, en Côte d’Ivoire, au Ghan va «mettre à la disposition des Sénégalais au niveau des territoires, des moyens techniques pour booster le développement au niveau local et de rendre effective leur mission».
Il s’est dit «persuader que la mise en œuvre effective de cette première convention signée avec cette entreprise indienne contribuera sans aucun doute à la réalisation des principaux objectifs de développement que s’est fixé le Sénégal dans la Stratégie nationale de développement économique et sociale (Sndes) et permettre aux acteurs territoriaux de dynamiser l’économie locale».
Malel Camara, cette convention rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l’ccte III de la décentralisation. Il a souligné que le deuxième volet de cet accord va porter sur l’équipement en matériel informatique de l’ensemble des collectivités locales du Sénégal.
Représentant les élus locaux à cette cérémonie de signature de cette convention, Alé Lô, président des Elus locaux a indiqué que cette convention de par les emplois à pourvoir prévus, va contribuer à aider les collectivités locales à retenir les jeunes dans leurs terroirs.
Voici le Monde en bref du samedi 1er février 2014 :
KIEV - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit rencontrer samedi à Munich les dirigeants de l'opposition ukrainienne, sur fond d'enlisement politique complet dans ce pays où l'armée a haussé le ton. Après deux mois d'une crise sans précédent qui inquiète de plus en plus à l'étranger, l'armée ukrainienne a exigé vendredi des mesures d'urgence, affirmant que l'escalade de la contestation menaçait "l'intégrité territoriale" de cette ancienne république soviétique. Les services spéciaux ont annoncé qu'ils avaient ouvert une enquête pour "tentative de prise de prise de pouvoir" après avoir examiné les serveurs saisis en décembre au siège du parti Batkivchtchina, la formation de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko. Les militaires "essayent de nous intimider, mais en vain", a déclaré à l'AFP le chef de file au parlement de Batkivchtchina Arseni Iatseniouk.
GENEVE - L'Opposition et régime syriens ont affiché leurs profonds désaccords au terme d'une semaine de discussions à Genève et la délégation du gouvernement a laissé planer un doute sur la suite dans l'attente de consulter Damas. Ces pourparlers, lancés sous la pression des Etats-Unis, alliés de l'opposition, et de la Russie, soutien du régime, devraient reprendre "en principe" le 10 février, selon l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, par l'intermédiaire duquel les deux parties ont "dialogué" pour la première fois dans une même salle depuis le 25 janvier.
BEYROUTH - Près de 1.900 personnes sont mortes en Syrie durant les pourparler de paix en Suisse entre le régime et l'opposition qui ont commencé le 22 janvier, a affirmé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
MADRID - Les défenseurs de l'avortement, rejoints par un groupe de femmes arrivées à bord d'un "train de la liberté", manifestent samedi à Madrid contre le projet de loi supprimant quasiment le droit à avorter, parallèlement à d'autres manifestations de soutien à Londres et Paris. Les milliers de personnes attendues, venues d'Espagne et d'autres pays comme la France, ont prévu de manifester jusqu'aux abords du Parlement, pour dénoncer le projet de loi du gouvernement conservateur qui interdit l'IVG sauf en cas de viol ou de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychique de la mère.
BAGDAD - Plus de 1.000 personnes ont été tuées en Irak au mois de janvier, selon des données officielles des ministère de la Santé, de la Défense et de l'Intérieur communiquées vendredi.
BANGUI - Une opération de la force de l'Union africaine en Centrafrique, appuyée par l'armée française, s'est déroulée vendredi dans la ville de Sibut contrôlée par des combattants de l'ex-rébellion Séleka, au moment où les violences s'accentuent à Bangui où au moins 30 personnes ont été tuées.
BANGUI - La nouvelle présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, a accusé les ex-rebelles de vouloir "déstabiliser" son mandat, 10 jours après son élection à la tête du pays.
ADDIS ABEBA - Une dizaine de pays ont promis de fournir des troupes à la future Force africaine de formation rapide, dont les crises en Centrafrique et au Soudan du Sud ont souligné l'urgente nécessité, a annoncé vendredi le président de l'Union africaine (UA) à la clôture d'un sommet de deux jours à Addis Abeba, le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
SANAA - Au moins 60 personnes ont été tuées vendredi dans des affrontements entre des rebelles chiites et des membres armés de la puissante tribu des Hashid, dans le nord du Yémen, ont indiqué des sources tribales à l'AFP.
ADEN - Quinze soldats ont été tués vendredi par des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Al-Qaïda dans une attaque contre un barrage de l'armée dans la ville historique de Shibam, dans le sud-est du Yémen, a indiqué un responsable de sécurité
WASHINGTON - L'administration américaine a estimé vendredi que la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis n'aurait pas d'impact environnemental majeur, en particulier sur le climat, une conclusion qui ouvre la voie à l'éventuel feu vert de Barack Obama.
BRIZE NORTON (Royaume-Uni) - François Hollande et David Cameron ont affiché au grand jour leur désaccord sur l'Union européenne vendredi lors d'un sommet franco-britannique sur une base aérienne anglaise, reléguant au deuxième plan l'annonce de nouveaux accords sur la coopération militaire bilatérale.
SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES - Galvanisé par les encouragements du public, Robert Marchand, petit bonhomme français à l'allure frêle de 102 ans, a battu vendredi son record de l'heure sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, près de Paris. Avec 26,952 km en soixante minutes, le centenaire a battu haut la main son record établi un an plus tôt sur la piste d'Aigle (Suisse) avec 24,25 km.
WASHINGTON - Amanda Knox, de nouveau condamnée en appel en Italie pour le meurtre de Meredith Kercher en 2007, qui avait défrayé la chronique judiciaire internationale, a assuré vendredi à la télévision américaine qu'elle se battrait "jusqu'au bout" pour ne pas retourner en prison.
Les Parcelles ont vibré à l'exploit de leur champion dans une hystérie indescriptible et d'autant plus à fond que Modou Lô était souvent donné perdant face à Eumeu Sène.
20h30mn , les Parcelles Assainies explosent ! Une large clameur secoue le quartier. L’idole des lieux vient de triompher. Des groupes de gens, en extase, envahissent les rues au cri du héros du jour. Au concert de casseroles succède celui des klaxons, les supporteurs rivalisent de fantaisies à bord de véhicules ou de scooters, manquant parfois de heurter la grande marée humaine, qui se dirige vers la maison du vainqueur du jour.
Une foule immense tente de prendre d’assaut la demeure de Modou Lo, sous la surveillance de la sécurité qui filtre les entrées. Les jets de sable sont souvent ponctués de projections de flammes qui éclairent tout le voisinage surplombé de balcons bondés. Devant ce spectacle, Babacar Gaye ne peut contenir ses larmes. “Modou vient de prouver qu’il est un immense champion. Car il vient de battre Eumeu dans ce qu’on considérait comme sa spécialité qui est la lutte pure par une formidable déhanchée”, martèle ce tailleur plutôt connaisseur.
“Je souhaite une prochaine victoire pour Eumeu Sène”
À l’intérieur du domicile, joie et soulagement n’ont d’égal que l’anxiété qui aura caractérisé ce combat, affirme Nogaye Kane, tante de Modou Lô. Dans le salon, les flashs crépitent, les néons illuminent un groupe de femmes au milieu duquel on reconnaît Maguette Diop, la mère de Kharagne Lo. “Je remercie Dieu d’avoir fait triompher mon fils et je demande à Eumeu Sène de ne pas démériter. Car la victoire appartient au Seigneur et je souhaite qu’elle soit sienne pour son prochain combat“, déclare t-elle.
Autour d’elle, c’est l’effervescence quand le “fils prodigue” fait son apparition, manquant de se faire arracher son djellaba vert par des supporteurs excités. D’une voix fatiguée à peine audible, Modou Lô salue sa mère ainsi que ces supporteurs. “Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la victoire et je remercie toutes les personnes célèbres ou anonymes qui m’ont aidé par leurs soutiens et leurs prières dans ce difficile combat. J’adresse aussi un message d’encouragement à mon adversaire du jour.”
A une question sur sa stratégie de combat, Modou Lô affirme n'avoir négligé aucun aspect tactique dans sa préparation. Puis il se retire, sous la protection de sa garde rapprochée. Dans la cour, la fête continue. Sourires, bousculades et danses se mêlent dans un désordre bon enfant.
“Je suis soulagé de voir mon frère gagner car il y a eu beaucoup de supputations autour de ce combat. Modou a confirmé qu’il est un grand lutteur”, déclare sa sœur Anta Lô, visiblement libérée d'un poids trop lourd. Non loin de là, en tenue de sport, baskets et bonnet sur la tête, Maël Diop, un des “grand-frères” proches du lutteur est en quasi-extase. “Modou vient de donner tort à tous ses détracteurs qui disaient qu’il n’était pas un spécialiste de lutte pure”, dit-il.
Tout à coup, une clameur énorme vient déchirer cette nuit d’allégresse aux Parcelles. Le tombeur d'Eumeu Sène fait son apparition au balcon de l'immeuble et salue ses fans, dans une hystérie générale qui se sera sans doute prolongée dans la nuit...
Les fidèles musulmans ont entamé depuis avant-hier, jeudi 30 janvier, la ziarra annuelle dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall à Dakar. Cette année la manifestation s'inscrit sous le sceau de la commémoration des 150 ans de la naissance de Thierno Seydou Nourou Tall, de la disparition de El Hadji Omar Tall et en même temps des 100 ans de la naissance de Thierno Mountaga Tall. Après la grande prière du vendredi et la Hadara Jumma, les fidèles venus du Sénégal et de l'extérieur, pourront assister, à partir de ce samedi 1er au lundi 3 février, au colloque international organisé au Grand Théâtre et consacré au Cheikh, El Hadji Oumar Tall. Cette rencontre se propose de revisiter et de rappeler l'héritage multidimensionnel laissé par le saint homme et propagateur de l'Islam en Afrique de l'Ouest.
La 34e édition de la ziarra annuelle dédié à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall, anciens khalifs de la famille Omarienne, qui a été ouvert depuis hier, vendredi 31 janvier, se prolongera jusqu’au au lundi 03 Février 2014 sous la direction du Khalife Thierno Bachir Tall. Pour cette édition, la manifestation religieuse sera inédite puisqu’elle sera accompagnée par la célébration des 150 ans de la disparition d’El Hadji Oumar Foutiyou Tall (1797-1864), de la naissance de Thierno Seydou Nourou Tall (1864-1981) et du centenaire de la naissance de Thierno Mountaga Tall (1914-2007).
A coté d’importants actes de dévotion, notamment la Wazifa et la Hadara Jumma organisées hier vendredi et des visites de mausolées, les fidéles musulmans venus des quatre coins du Sénégal et de la sous-région, auront droit à des conférences et causeries pour revisiter les œuvres et les enseignements d’El Hadji Omar Tall et des différents guides religieux qui lui ont succédé. A ce titre, une exposition et colloque international sera organisé ce samedi 1er février et demain 2 février au Grand Théâtre. Une occasion de ressortir la gigantesque œuvre d’El Hadji Omar Tall et le rôle qu’il a joué dans la propagation de l’Islam et la voie fondée par Cheikh Ahmed Tidjane Chérif.
Il y a 150 ans, El Hadji Omar Tall terminait sa mission
A la fois souverain, résistant, propagateur de la voie Tidjiane, Cheikh El Hadj Omar a vu le jour à Alwar, près de Podor en 1797. Il acquit le titre d’El Hadj à la suite d’un pèlerinage à la Mecque. En 1841, il créa une zaouïa à Dinguiraye dans le Fouta-Djalon. Le site Al Houda indique que l’enfant du Fouta récitait le Coran en entier à l'âge de douze ans. Avant la trentaine, il termina ses études et se mis à la recherche d'une voie mystique. Il s'affilia à la Halwatiya puis à la Tijanya. C'est Abdel Karim ibn Ahmadou Naguel qui l'initia à la voie Tidjanya vers 1825. Il serait resté un an et quelques mois auprès de ce grand lettré du Fouta Djallon.
Oumar Seydou Tall se rendit à la Mecque en 1826 et rencontra à Médine Sidi Mouhammad Al Ghâli qui l'a consacré grand dignitaire puis Khalife en Afrique de l'Ouest. Investi de ce noble titre, El Hadj Oumar Foutiyou s'assigna la double mission de convertir à l'Islam les non musulmans et à rallier à la Tidjanya ceux qui sont déjà islamisés et qui, parfois, étaient dans d'autres voies (tourouq). Pour y parvenir, El Hadj Oumar faisait recours à la force des armes, si nécessaire, convaincu qu'il venait d'en être autorisé. Dans son ouvrage «Ar rimah» (Les Lances), il dit que dans la nuit du dimanche au lundi 20 Zul Qada, 1221 de l'hégire (1845), il reçut l'ordre de faire la guerre sainte: «ce fut une voie céleste qui s'adressant à moi me disait "tu es autorisé à faire la jihâd dans le sentier de Dieu"».
Sur le chemin du retour de la Mecque, il séjourna sept ans à Sokoto au Nigéria où il répandit le wird qu'il détenait. Il parcourut tout le Sénégal. Savant auteur de prestigieux ouvrages dont «Al Rimâh» (Les Lances) qui eut le prestige d'être associé au célèbre ouvrage d'Ali Al Harâzim, «Jawâhirul Ma'ânî».
En 1847, il fut l'objet de vives ovations à Saint Louis, puis au Fouta Toro. La même année, il se rendit à Bakel puis au Boundou suivi par de nombreux disciples. Il vint au Saloum en 1848 à la rencontre de Maba Diakhou Bâ puis se fixa à Dinguiray au Fouta Djallon. El Hadj Oumar Al Foutiyou entreprit de nombreuses guerres saintes. Cependant, l'action militaro-religieuse du maître toucouleur n'eut concerné le Sénégal que durant ses premières années au niveau des zones riveraines de la Falémé et du Haut Sénégal. Les conquêtes omariennes étaient principalement dirigées vers l'Est et concernaient le Kaarta, le Bambouk, le Massassi, l'Etat Bambara de Ségou.
Il disparut mystérieusement dans la grotte de Déguimbéré à Bandiagara en 1864.
THIERNO SEYDOU NOUROU TALL - Une vie bien remplie
Fils de Nourou Tall et d'Aïssata Kamissoko, Thierno Seydou Nourou Tall, la biographie de la famille omarienne fixe sa naissance à l’année 1864. Selon le site Al Houda, son père Nourou participa au Jihad contre le Kaarta et fut nommé gouverneur du Jafunu. Sa mère est la fille du roi de Gadugu, originaire du cercle de Kita (Mali actuel). Il a étudié en divers endroits notamment à Bioro auprés d'Amadou Bakhounambé, à Bandiagara auprés de Cheikh Mamadou, à Ségou auprès de Thierno Amidou, à Kita auprès de Mouhammad al Olal, à Kayes auprès de Mouhammad al Muqtar, à Médina Khasso auprès d'Amadou Ciré, de Thierno Ahmad Kane et d'Amadou Diallo.
Après avoir suivi l'enseignement des tous ces maîtres, il poursuivi néanmoins sa quête du savoir qui l'amena dans le Sud de la Mauritanie, à Boghé auprès d'Amadou Moukhtar Sakho (1867-1934) qui l'initia au droit islamique notamment. Seydou Nourou était désigné pour prendre la direction de l'école où il excellait parmi ses condisciples. Toute sa vie durant il restait profondément attacher au vénéré El Hadji Hadji Malick Sy dont il sera à la fois disciple, homme de confiance et gendre. Les relations entre les deux hommes remontent au début du siècle et même au temps d’El Hadji Omar. C’est en effet El Hadji Omar qui a initié l’oncle d’El Hadji Malick Sy, Alpha Mayoro Wellé, au "wird" (un des attributs de la pratique religieuse chez les tidjanes). Thierno Seydou s’illustra comme un compagnon de Serigne Babacar Sy et de Serigne Abdoul Aziz Sy qui se sont succédé au Khalifat.
Il entretenait de bonnes relations avec l'administration coloniale. Les différents ministres de la France d'outre-mer, les gouverneurs de l'AOF (Afrique Occidentale Française) et plus tard les hommes politiques sénégalais l'appelaient en consultation. En 1930 il fut décoré de la légion d'honneur. Les pouvoirs politiques contribuèrent à rehausser le prestige de Seydou Nourou et lui permit de redynamiser les fidèles de la famille omarienne. «L'influence de Seydou Nourou Tall s'étend à tous les fidèles de la tidjanya d'El hadj Omar. La nombreuse famille des Tall en constitue les relais au Soudan et au Sénégal. Les marabouts peuls et toucouleurs du Fouta Djallon guinéen, du pays Djerma nigérien, un grand nombre d'évolués de Dakar et des pays soudanais le reconnaissent comme «directeur de conscience», peut-on lire dans un extrait des «Archives Nationales Paris».
Sa sagesse et son expérience avait fait de lui un chef religieux influent et respecté. Après une vie remplie, Thierno Seydou Nourou Tall est rappelé à Dieu le 25 janvier 1980 à l’âge avancé de 116 ans.
THIERNO MOUNTAGA TALL - Une grande autorité spirituelle
Né en 1914 à Démett, département de Podor, Thierno Mountaga Tall était le khalife de la famille omarienne depuis 1980 à la disparition de son oncle Thierno Seydou Nourou Tall. Thierno Mountaga Tall laisse orpheline la communauté musulmane, et singulièrement les fidèles répandus entre le Sénégal et la Mauritanie et sur lesquels il exerçait une grande autorité spirituelle. Petit-fils d’El Hadji Omar Tall qui a mené le "Jihad" (guerre sainte), il est à ce titre une référence dans la confrérie tidjane.
Thierno Mountaga est également l’auteur d’un livre de deux tomes consacré sur la biographie de son grand père El Hadji Omar Tall. L’objectif d’ériger une grande mosquée d’El Hadji Omar a été réalisé sous son khalifat. Parmi les enfants de Thierno Mountaga Tall, le plus connu est Madani Tall et Thierno Seydou Nourou Tall Imam de la Grande mosquée omarienne de l'avenue El Hadj Malick Sy à Dakar. C’est le vendredi 12 janvier 2007, jour de recueillement et de prières pour les musulmans du monde entier que Thierno Mountaga Tall, khalife de la famille omarienne a été rappelé à Dieu dans sa 92e année après avoir passé 27 ans à la tête la famille Omarienne.
LES PREMIERS BONS IMPAYES CIRCULENT DEJA
CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION ARACHIDIERE AU FOULADOU
Kolda, une campagne de commercialisation arachidière désastreuse. L’argent des huiliers se fait attendre, les producteurs eux supplient les opérateurs achetant les semences à prendre en crédit leur production. Ce qui met dans le circuit les premiers bons impayés. Les cris de producteurs désemparés commencent à se faire entendre. Explication.
L’anarchie dans la campagne de commercialisation arachidière est loin de s’estompe. Au contraire ! Des signes inquiétants sont perceptibles avec l’apparition des bons impayés. Les producteurs se bousculent dans les rares points de collectes ouvertes mais sans trouver de l’argent.
Au point de Sinthian Demba, dans la communauté rurale de Saré Bidji, sur l’axe Kolda Pata, plusieurs producteurs gardent leurs bons impayés.
Et un des producteurs nous a expliqué que «l’attente dure depuis le 8 janvier dernier. Aucun franc n’est arrivé dans notre «secco» (hangar où l’on garde les arachides, Ndlr)».
Dans ce point où la collecte se faisait pour les semences, l’argent est introuvable. Selon un des opérateurs achetant les semences, «le quota des semences est largement dépassé. Les producteurs nous supplient de prendre leurs arachides même en bons. Nous sommes bousculés chaque jour par les paysans. Des efforts doivent être faits le plus vite possible pour nous donner de l’argent».
Pourtant, certaines estimaient que la situation est réglée avec les huiliers et que les producteurs se sont rués vers les points pour donner en crédit leur arachide.
Quant aux producteurs, ils n’ont pas le choix. Soit, ils donnent leurs arachides sous forme de crédit à raison de 200 F Cfa ou ils gardent leurs récoltes dans les maisons avec tous les risques possibles.
A Kolda, de Saré Samba Kayaffou à Saré Yéro dans le département de Médina Yéro Foulah, les producteurs, désemparés, attendent que le président Macky Sall accélère la cadence.
Le travail va reprendre au Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). Les travailleurs, qui étaient en grève depuis 72 heures, ont décidé de suspendre leur mot d’ordre. L’information a été confirmée par le coordonnateur des délégués du personnel, Masseck Ngom.
Il s'est réjoui des jalons posés par les deux parties pour décanter la situation et renouer le fil du dialogue. Cette décision fait suite à la médiation entreprise par l'inspectrice régionale du Travail, Mme Diakhaté.
Cette dernière a fait remarquer que les secrétaires généraux des différents syndicats représentés dans cette institution et son directeur, Biram Ndeck Ndiaye, ont signé un protocole d'accord de sortie de crise pour restaurer la paix et entamer, lundi prochain, des négociations.
Les agents du Crous étaient en grève pour amener la direction à revoir le management des ressources humaines.
MOUSTAPHA DIAKHATE SOLLICITE L’AUDITION DU GIABA, DE L’OFNAC, DU CENTIF..
Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar, Moustapha Diakhaté, en vertu de l’Article 44 du règlement de l’Assemblée nationale, a «sollicité, l’audition séparée par la Commission des Finances, du Ministre de l’Économie et des finances, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (le GIABA), de l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (la Centif), de l’Association Professionnelle de Banques et Établissements Financiers (l’APBEF) et des Directeurs des Banques primaires installées au Sénégal».
Pour Moustapha Diakhaté ces auditions ont un double but: «d’aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres forts ne débouchent pas sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis ».
Et aussi de « permettre à l’Assemblée nationale de participer au débat, d’apporter de nouvelles perspectives et de propositions dans le domaine de la transparence bancaire ».
Que devrait bien faire Me Abdoulaye Wade chez Denis Sassou Ngessou ? A peine rentré chez lui à Versailles (France) après un séjour à Dubaï, l’ex-président de la République est attendu au Congo Brazzaville. Selon des sources dignes de foi, Congo est la première étape d’une “tournée africaine” du prédécesseur de Macky Sall qui devrait ensuite déposer ses valises au Kenya.
Même si nos interlocuteurs ignorent “pour l’instant” les motivations de ces déplacements bien imminents, on pense que le “pape du Sopi” ne manquera pas de se prononcer sur l’actualité au Sénégal dominée par l’affaire des 47 milliards qu’on prête à l’ex-sénatrice Aïda Diongue. Une affaire qui vient s’ajouter aux déboires de son fils, Karim Wade qui devrait être fixé sur son sort dans quelques semaines.
Poursuivi pour “enrichissement illicite”, l’ancien ministre d’Etat a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 17 avril 2013. Depuis lors, son père se démène comme pas possible pour prouver son “innocence” en multipliant ses pérégrinations sur l’axe France-Golfe.
On se souvient d’ailleurs de la sortie au vitriol de Me Wade contre président Macky Sall, en marge du congrès des jeunes avocats africains organisé en Cote d’ivoire. «Ce qui lui (Karim Wade) arrive, c’est d’avoir commis le délit d’être fils d’un Président en Afrique. C’est un délit. La preuve : il est en prison. Mais il comprend ça très bien. La politique, c’est de l’injustice, c’est la force», avait dit l’ancien chef de l’Etat.
Moustapha Diakhaté demande un éclairage sur la location de coffres-forts
L’affaire Aïda Ndiongue a incité le député Moustapha Diakhaté à invoquer l’article 44 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal pour demander l'audition de divers responsables financiers sur l'encadrement des opérations bancaires de location de coffres- forts.
Dans un communiqué parvenu à EnQuête, le président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) écrit : "J’ai sollicité l’audition séparée par la Commission des finances du ministre de l’Économie et des Finances, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest
(GIABA), de l’Office national contre la fraude et la corruption (OFNAC), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (CENTIF), de l’Association professionnelle de banques et établissements financiers (l’APBEF) et des directeurs des banques primaires installées au Sénégal".
Moustapha Diakhaté demande un éclairage sur la location de coffres-forts (suite)
Le député de la majorité à l’Assemblée nationale dit poursuivre un double but. Dans un premier temps, "aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres-forts ne débouchent sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis".
Et dans un second temps, "permettre à l’Assemblée nationale de participer au débat et ainsi apporter de nouvelles perspectives et propositions dans le domaine de la transparence bancaire".
Violence à l’Université, le plaidoyer à charge des juristes du XXIe siècle en mars
La violence dans l’espace universitaire sera au centre de l’événement du Club des juristes du XXIe siècle dénommé «THE BAT- TLE» prévu le samedi 15 mars prochain à la salle de conférence de l’UCAD 2, à partir de 10h. Le thème, “Bouter la violence hors de l’Université, c’est possible!”, est, à n’en pas douter, tout un programme. Selon leur communiqué, les juristes du XXIe siècle comptent associer “les autorités universitaires et principalement étudiants à travers un ‘BATTLE’ où quatre (4) inscrits au moins en Licence 3, représentant leurs camarades, débattront devant un jury le thème “La violence, seul moyen des étudiants pour se faire entendre. Pour ou contre?”. Le Club prévoit de décerner des prix symboliques aux débatteurs au terme du “BATTLE”.
La BRVM a établi un nouveau record de capitalisation avec 6 024,41 milliards Cfa
La BRVM surfe sur une vague portante, puisque la capitalisation boursière du marché de ses actions s’est établie ce 29 janvier 2014, à 6 024,41 milliards de F CFA, soit une progression de 6,94% depuis le début de l’an- née, représentant un gain de 390,94 milliards de FCFA, renseigne un communiqué rendu public. Et selon la même source “la tendance haussière observée depuis la fin de l’année 2012 se confirme”. Elle traduit, à en croire la BRVM, “la confiance des investisseurs dans les perspectives économiques de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA), mais égale- ment la santé des sociétés cotées à la BRVM”.
Défaite d'Eumeu Sène, un mort par crise cardiaque à Guédiawaye
Un homme est mort par crise cardiaque à Guédiawaye. La victoire sans ambage de Modou Lô sur Eumeu Sène n’a pas fait d’heureux. En effet, Cheikh Thiam, la quarantaine, a piqué une crise cardiaque hier après la prière du crépuscule au quartier Darou Salam dans la commune de Médina Gounass (département de Guédiawaye).
La victime était un maçon de profession et était marié, père de plusieurs enfants. La famille du défunt a déclaré que sa mort n’a rien à avoir avec la lutte. Cette version a été réfutée par les riverains qui ont peint la victime comme un fan du leader de Tay Shinger. Le corps sans vie a été acheminé par les éléments du Groupement national des sapeurs pompier dans un hôpital de la place pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été ouverte par la police.
Combat Mod' Lo/Eumeu Sène : la police dans l'arène
Que de policiers en civil hier dans les gradins du stade Demba Diop, hier, vendredi 31 janvier ! La tension qui a précédé le combat était telle que les forces de sécurité ont bien anticipé en se présentant en masse dans les tribunes où les deux camps de lutteurs se regardaient en chiens de faïence. Et ils n'étaient pas là pour suivre le combat. S'ils étaient en civil, c’était bien pour assurer leur camouflage.
Opération bien réussie ! Il faut dire que depuis des mois les forces de sécurité se sont prếparées à faire face à tous les scénarii possibles, surtout que les signes annonciateurs de violence étaient bien là. Les deux lutteurs, aussi bien Eumeu Sène que Mod' Lô n'avaient pas jugé utiles de faire baisser la tension... Mais heureusement, il y a eu plus de peur que de mal...
Bécaye Mbaye, son bonnet en billets rouges et les amateurs étrangers
Restons toujours dans l'arène pour faire remarquer un fait assez inédit. Bécaye Mbaye a eu comme trône, un bonnet travaillé avec des billets rouges. Le nouveau “griot” de Macky Sall, par ailleurs animateur de lutte, s'est en effet fait poser ce machin sur la tête. C'était pour célébrer le drapeau qu'on lui a offert pour ce combat. Bécaye Mbaye va d'ailleurs passer tout son temps à se tisser des lauriers en direct. Autre curiosité, la présence d'un public nouveau composé d'étrangers, surtout d'européens dans les gradins du stade Demba Diop.
Modou Lô en route vers Thiès pour “visiter “ Luc Nicolaï
La der dans ce combat, c'est que cette victoire de Modou Lô pourrait bien marquer une certaine résurrection du promoteur de lutte Luc Nicolaï. Selon des sources proches du lutteur Modou Lô, ce dernier devrait se rendre dans les tout prochains jours dans la capitale du Rail où Luc Nicolaï a été transféré. Ce, pour lui rendre visite et lui dédier en quelque sorte la victoire.
Cela va sans doute donner matière à discuter, le promoteur de lutte étant toujours dans les liens de la détention et risquant même de perdre sa licence... Les liens entre le lutteur des Parcelles Assainies et Luc Nicolaï ont toujours été très forts...