Les Parcelles ont vibré à l'exploit de leur champion dans une hystérie indescriptible et d'autant plus à fond que Modou Lô était souvent donné perdant face à Eumeu Sène.
20h30mn , les Parcelles Assainies explosent ! Une large clameur secoue le quartier. L’idole des lieux vient de triompher. Des groupes de gens, en extase, envahissent les rues au cri du héros du jour. Au concert de casseroles succède celui des klaxons, les supporteurs rivalisent de fantaisies à bord de véhicules ou de scooters, manquant parfois de heurter la grande marée humaine, qui se dirige vers la maison du vainqueur du jour.
Une foule immense tente de prendre d’assaut la demeure de Modou Lo, sous la surveillance de la sécurité qui filtre les entrées. Les jets de sable sont souvent ponctués de projections de flammes qui éclairent tout le voisinage surplombé de balcons bondés. Devant ce spectacle, Babacar Gaye ne peut contenir ses larmes. “Modou vient de prouver qu’il est un immense champion. Car il vient de battre Eumeu dans ce qu’on considérait comme sa spécialité qui est la lutte pure par une formidable déhanchée”, martèle ce tailleur plutôt connaisseur.
“Je souhaite une prochaine victoire pour Eumeu Sène”
À l’intérieur du domicile, joie et soulagement n’ont d’égal que l’anxiété qui aura caractérisé ce combat, affirme Nogaye Kane, tante de Modou Lô. Dans le salon, les flashs crépitent, les néons illuminent un groupe de femmes au milieu duquel on reconnaît Maguette Diop, la mère de Kharagne Lo. “Je remercie Dieu d’avoir fait triompher mon fils et je demande à Eumeu Sène de ne pas démériter. Car la victoire appartient au Seigneur et je souhaite qu’elle soit sienne pour son prochain combat“, déclare t-elle.
Autour d’elle, c’est l’effervescence quand le “fils prodigue” fait son apparition, manquant de se faire arracher son djellaba vert par des supporteurs excités. D’une voix fatiguée à peine audible, Modou Lô salue sa mère ainsi que ces supporteurs. “Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la victoire et je remercie toutes les personnes célèbres ou anonymes qui m’ont aidé par leurs soutiens et leurs prières dans ce difficile combat. J’adresse aussi un message d’encouragement à mon adversaire du jour.”
A une question sur sa stratégie de combat, Modou Lô affirme n'avoir négligé aucun aspect tactique dans sa préparation. Puis il se retire, sous la protection de sa garde rapprochée. Dans la cour, la fête continue. Sourires, bousculades et danses se mêlent dans un désordre bon enfant.
“Je suis soulagé de voir mon frère gagner car il y a eu beaucoup de supputations autour de ce combat. Modou a confirmé qu’il est un grand lutteur”, déclare sa sœur Anta Lô, visiblement libérée d'un poids trop lourd. Non loin de là, en tenue de sport, baskets et bonnet sur la tête, Maël Diop, un des “grand-frères” proches du lutteur est en quasi-extase. “Modou vient de donner tort à tous ses détracteurs qui disaient qu’il n’était pas un spécialiste de lutte pure”, dit-il.
Tout à coup, une clameur énorme vient déchirer cette nuit d’allégresse aux Parcelles. Le tombeur d'Eumeu Sène fait son apparition au balcon de l'immeuble et salue ses fans, dans une hystérie générale qui se sera sans doute prolongée dans la nuit...
Les fidèles musulmans ont entamé depuis avant-hier, jeudi 30 janvier, la ziarra annuelle dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall à Dakar. Cette année la manifestation s'inscrit sous le sceau de la commémoration des 150 ans de la naissance de Thierno Seydou Nourou Tall, de la disparition de El Hadji Omar Tall et en même temps des 100 ans de la naissance de Thierno Mountaga Tall. Après la grande prière du vendredi et la Hadara Jumma, les fidèles venus du Sénégal et de l'extérieur, pourront assister, à partir de ce samedi 1er au lundi 3 février, au colloque international organisé au Grand Théâtre et consacré au Cheikh, El Hadji Oumar Tall. Cette rencontre se propose de revisiter et de rappeler l'héritage multidimensionnel laissé par le saint homme et propagateur de l'Islam en Afrique de l'Ouest.
La 34e édition de la ziarra annuelle dédié à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall, anciens khalifs de la famille Omarienne, qui a été ouvert depuis hier, vendredi 31 janvier, se prolongera jusqu’au au lundi 03 Février 2014 sous la direction du Khalife Thierno Bachir Tall. Pour cette édition, la manifestation religieuse sera inédite puisqu’elle sera accompagnée par la célébration des 150 ans de la disparition d’El Hadji Oumar Foutiyou Tall (1797-1864), de la naissance de Thierno Seydou Nourou Tall (1864-1981) et du centenaire de la naissance de Thierno Mountaga Tall (1914-2007).
A coté d’importants actes de dévotion, notamment la Wazifa et la Hadara Jumma organisées hier vendredi et des visites de mausolées, les fidéles musulmans venus des quatre coins du Sénégal et de la sous-région, auront droit à des conférences et causeries pour revisiter les œuvres et les enseignements d’El Hadji Omar Tall et des différents guides religieux qui lui ont succédé. A ce titre, une exposition et colloque international sera organisé ce samedi 1er février et demain 2 février au Grand Théâtre. Une occasion de ressortir la gigantesque œuvre d’El Hadji Omar Tall et le rôle qu’il a joué dans la propagation de l’Islam et la voie fondée par Cheikh Ahmed Tidjane Chérif.
Il y a 150 ans, El Hadji Omar Tall terminait sa mission
A la fois souverain, résistant, propagateur de la voie Tidjiane, Cheikh El Hadj Omar a vu le jour à Alwar, près de Podor en 1797. Il acquit le titre d’El Hadj à la suite d’un pèlerinage à la Mecque. En 1841, il créa une zaouïa à Dinguiraye dans le Fouta-Djalon. Le site Al Houda indique que l’enfant du Fouta récitait le Coran en entier à l'âge de douze ans. Avant la trentaine, il termina ses études et se mis à la recherche d'une voie mystique. Il s'affilia à la Halwatiya puis à la Tijanya. C'est Abdel Karim ibn Ahmadou Naguel qui l'initia à la voie Tidjanya vers 1825. Il serait resté un an et quelques mois auprès de ce grand lettré du Fouta Djallon.
Oumar Seydou Tall se rendit à la Mecque en 1826 et rencontra à Médine Sidi Mouhammad Al Ghâli qui l'a consacré grand dignitaire puis Khalife en Afrique de l'Ouest. Investi de ce noble titre, El Hadj Oumar Foutiyou s'assigna la double mission de convertir à l'Islam les non musulmans et à rallier à la Tidjanya ceux qui sont déjà islamisés et qui, parfois, étaient dans d'autres voies (tourouq). Pour y parvenir, El Hadj Oumar faisait recours à la force des armes, si nécessaire, convaincu qu'il venait d'en être autorisé. Dans son ouvrage «Ar rimah» (Les Lances), il dit que dans la nuit du dimanche au lundi 20 Zul Qada, 1221 de l'hégire (1845), il reçut l'ordre de faire la guerre sainte: «ce fut une voie céleste qui s'adressant à moi me disait "tu es autorisé à faire la jihâd dans le sentier de Dieu"».
Sur le chemin du retour de la Mecque, il séjourna sept ans à Sokoto au Nigéria où il répandit le wird qu'il détenait. Il parcourut tout le Sénégal. Savant auteur de prestigieux ouvrages dont «Al Rimâh» (Les Lances) qui eut le prestige d'être associé au célèbre ouvrage d'Ali Al Harâzim, «Jawâhirul Ma'ânî».
En 1847, il fut l'objet de vives ovations à Saint Louis, puis au Fouta Toro. La même année, il se rendit à Bakel puis au Boundou suivi par de nombreux disciples. Il vint au Saloum en 1848 à la rencontre de Maba Diakhou Bâ puis se fixa à Dinguiray au Fouta Djallon. El Hadj Oumar Al Foutiyou entreprit de nombreuses guerres saintes. Cependant, l'action militaro-religieuse du maître toucouleur n'eut concerné le Sénégal que durant ses premières années au niveau des zones riveraines de la Falémé et du Haut Sénégal. Les conquêtes omariennes étaient principalement dirigées vers l'Est et concernaient le Kaarta, le Bambouk, le Massassi, l'Etat Bambara de Ségou.
Il disparut mystérieusement dans la grotte de Déguimbéré à Bandiagara en 1864.
THIERNO SEYDOU NOUROU TALL - Une vie bien remplie
Fils de Nourou Tall et d'Aïssata Kamissoko, Thierno Seydou Nourou Tall, la biographie de la famille omarienne fixe sa naissance à l’année 1864. Selon le site Al Houda, son père Nourou participa au Jihad contre le Kaarta et fut nommé gouverneur du Jafunu. Sa mère est la fille du roi de Gadugu, originaire du cercle de Kita (Mali actuel). Il a étudié en divers endroits notamment à Bioro auprés d'Amadou Bakhounambé, à Bandiagara auprés de Cheikh Mamadou, à Ségou auprès de Thierno Amidou, à Kita auprès de Mouhammad al Olal, à Kayes auprès de Mouhammad al Muqtar, à Médina Khasso auprès d'Amadou Ciré, de Thierno Ahmad Kane et d'Amadou Diallo.
Après avoir suivi l'enseignement des tous ces maîtres, il poursuivi néanmoins sa quête du savoir qui l'amena dans le Sud de la Mauritanie, à Boghé auprès d'Amadou Moukhtar Sakho (1867-1934) qui l'initia au droit islamique notamment. Seydou Nourou était désigné pour prendre la direction de l'école où il excellait parmi ses condisciples. Toute sa vie durant il restait profondément attacher au vénéré El Hadji Hadji Malick Sy dont il sera à la fois disciple, homme de confiance et gendre. Les relations entre les deux hommes remontent au début du siècle et même au temps d’El Hadji Omar. C’est en effet El Hadji Omar qui a initié l’oncle d’El Hadji Malick Sy, Alpha Mayoro Wellé, au "wird" (un des attributs de la pratique religieuse chez les tidjanes). Thierno Seydou s’illustra comme un compagnon de Serigne Babacar Sy et de Serigne Abdoul Aziz Sy qui se sont succédé au Khalifat.
Il entretenait de bonnes relations avec l'administration coloniale. Les différents ministres de la France d'outre-mer, les gouverneurs de l'AOF (Afrique Occidentale Française) et plus tard les hommes politiques sénégalais l'appelaient en consultation. En 1930 il fut décoré de la légion d'honneur. Les pouvoirs politiques contribuèrent à rehausser le prestige de Seydou Nourou et lui permit de redynamiser les fidèles de la famille omarienne. «L'influence de Seydou Nourou Tall s'étend à tous les fidèles de la tidjanya d'El hadj Omar. La nombreuse famille des Tall en constitue les relais au Soudan et au Sénégal. Les marabouts peuls et toucouleurs du Fouta Djallon guinéen, du pays Djerma nigérien, un grand nombre d'évolués de Dakar et des pays soudanais le reconnaissent comme «directeur de conscience», peut-on lire dans un extrait des «Archives Nationales Paris».
Sa sagesse et son expérience avait fait de lui un chef religieux influent et respecté. Après une vie remplie, Thierno Seydou Nourou Tall est rappelé à Dieu le 25 janvier 1980 à l’âge avancé de 116 ans.
THIERNO MOUNTAGA TALL - Une grande autorité spirituelle
Né en 1914 à Démett, département de Podor, Thierno Mountaga Tall était le khalife de la famille omarienne depuis 1980 à la disparition de son oncle Thierno Seydou Nourou Tall. Thierno Mountaga Tall laisse orpheline la communauté musulmane, et singulièrement les fidèles répandus entre le Sénégal et la Mauritanie et sur lesquels il exerçait une grande autorité spirituelle. Petit-fils d’El Hadji Omar Tall qui a mené le "Jihad" (guerre sainte), il est à ce titre une référence dans la confrérie tidjane.
Thierno Mountaga est également l’auteur d’un livre de deux tomes consacré sur la biographie de son grand père El Hadji Omar Tall. L’objectif d’ériger une grande mosquée d’El Hadji Omar a été réalisé sous son khalifat. Parmi les enfants de Thierno Mountaga Tall, le plus connu est Madani Tall et Thierno Seydou Nourou Tall Imam de la Grande mosquée omarienne de l'avenue El Hadj Malick Sy à Dakar. C’est le vendredi 12 janvier 2007, jour de recueillement et de prières pour les musulmans du monde entier que Thierno Mountaga Tall, khalife de la famille omarienne a été rappelé à Dieu dans sa 92e année après avoir passé 27 ans à la tête la famille Omarienne.
LES PREMIERS BONS IMPAYES CIRCULENT DEJA
CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION ARACHIDIERE AU FOULADOU
Kolda, une campagne de commercialisation arachidière désastreuse. L’argent des huiliers se fait attendre, les producteurs eux supplient les opérateurs achetant les semences à prendre en crédit leur production. Ce qui met dans le circuit les premiers bons impayés. Les cris de producteurs désemparés commencent à se faire entendre. Explication.
L’anarchie dans la campagne de commercialisation arachidière est loin de s’estompe. Au contraire ! Des signes inquiétants sont perceptibles avec l’apparition des bons impayés. Les producteurs se bousculent dans les rares points de collectes ouvertes mais sans trouver de l’argent.
Au point de Sinthian Demba, dans la communauté rurale de Saré Bidji, sur l’axe Kolda Pata, plusieurs producteurs gardent leurs bons impayés.
Et un des producteurs nous a expliqué que «l’attente dure depuis le 8 janvier dernier. Aucun franc n’est arrivé dans notre «secco» (hangar où l’on garde les arachides, Ndlr)».
Dans ce point où la collecte se faisait pour les semences, l’argent est introuvable. Selon un des opérateurs achetant les semences, «le quota des semences est largement dépassé. Les producteurs nous supplient de prendre leurs arachides même en bons. Nous sommes bousculés chaque jour par les paysans. Des efforts doivent être faits le plus vite possible pour nous donner de l’argent».
Pourtant, certaines estimaient que la situation est réglée avec les huiliers et que les producteurs se sont rués vers les points pour donner en crédit leur arachide.
Quant aux producteurs, ils n’ont pas le choix. Soit, ils donnent leurs arachides sous forme de crédit à raison de 200 F Cfa ou ils gardent leurs récoltes dans les maisons avec tous les risques possibles.
A Kolda, de Saré Samba Kayaffou à Saré Yéro dans le département de Médina Yéro Foulah, les producteurs, désemparés, attendent que le président Macky Sall accélère la cadence.
Le travail va reprendre au Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). Les travailleurs, qui étaient en grève depuis 72 heures, ont décidé de suspendre leur mot d’ordre. L’information a été confirmée par le coordonnateur des délégués du personnel, Masseck Ngom.
Il s'est réjoui des jalons posés par les deux parties pour décanter la situation et renouer le fil du dialogue. Cette décision fait suite à la médiation entreprise par l'inspectrice régionale du Travail, Mme Diakhaté.
Cette dernière a fait remarquer que les secrétaires généraux des différents syndicats représentés dans cette institution et son directeur, Biram Ndeck Ndiaye, ont signé un protocole d'accord de sortie de crise pour restaurer la paix et entamer, lundi prochain, des négociations.
Les agents du Crous étaient en grève pour amener la direction à revoir le management des ressources humaines.
MOUSTAPHA DIAKHATE SOLLICITE L’AUDITION DU GIABA, DE L’OFNAC, DU CENTIF..
Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar, Moustapha Diakhaté, en vertu de l’Article 44 du règlement de l’Assemblée nationale, a «sollicité, l’audition séparée par la Commission des Finances, du Ministre de l’Économie et des finances, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (le GIABA), de l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (la Centif), de l’Association Professionnelle de Banques et Établissements Financiers (l’APBEF) et des Directeurs des Banques primaires installées au Sénégal».
Pour Moustapha Diakhaté ces auditions ont un double but: «d’aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres forts ne débouchent pas sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis ».
Et aussi de « permettre à l’Assemblée nationale de participer au débat, d’apporter de nouvelles perspectives et de propositions dans le domaine de la transparence bancaire ».
Que devrait bien faire Me Abdoulaye Wade chez Denis Sassou Ngessou ? A peine rentré chez lui à Versailles (France) après un séjour à Dubaï, l’ex-président de la République est attendu au Congo Brazzaville. Selon des sources dignes de foi, Congo est la première étape d’une “tournée africaine” du prédécesseur de Macky Sall qui devrait ensuite déposer ses valises au Kenya.
Même si nos interlocuteurs ignorent “pour l’instant” les motivations de ces déplacements bien imminents, on pense que le “pape du Sopi” ne manquera pas de se prononcer sur l’actualité au Sénégal dominée par l’affaire des 47 milliards qu’on prête à l’ex-sénatrice Aïda Diongue. Une affaire qui vient s’ajouter aux déboires de son fils, Karim Wade qui devrait être fixé sur son sort dans quelques semaines.
Poursuivi pour “enrichissement illicite”, l’ancien ministre d’Etat a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 17 avril 2013. Depuis lors, son père se démène comme pas possible pour prouver son “innocence” en multipliant ses pérégrinations sur l’axe France-Golfe.
On se souvient d’ailleurs de la sortie au vitriol de Me Wade contre président Macky Sall, en marge du congrès des jeunes avocats africains organisé en Cote d’ivoire. «Ce qui lui (Karim Wade) arrive, c’est d’avoir commis le délit d’être fils d’un Président en Afrique. C’est un délit. La preuve : il est en prison. Mais il comprend ça très bien. La politique, c’est de l’injustice, c’est la force», avait dit l’ancien chef de l’Etat.
Moustapha Diakhaté demande un éclairage sur la location de coffres-forts
L’affaire Aïda Ndiongue a incité le député Moustapha Diakhaté à invoquer l’article 44 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal pour demander l'audition de divers responsables financiers sur l'encadrement des opérations bancaires de location de coffres- forts.
Dans un communiqué parvenu à EnQuête, le président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) écrit : "J’ai sollicité l’audition séparée par la Commission des finances du ministre de l’Économie et des Finances, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest
(GIABA), de l’Office national contre la fraude et la corruption (OFNAC), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (CENTIF), de l’Association professionnelle de banques et établissements financiers (l’APBEF) et des directeurs des banques primaires installées au Sénégal".
Moustapha Diakhaté demande un éclairage sur la location de coffres-forts (suite)
Le député de la majorité à l’Assemblée nationale dit poursuivre un double but. Dans un premier temps, "aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres-forts ne débouchent sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis".
Et dans un second temps, "permettre à l’Assemblée nationale de participer au débat et ainsi apporter de nouvelles perspectives et propositions dans le domaine de la transparence bancaire".
Violence à l’Université, le plaidoyer à charge des juristes du XXIe siècle en mars
La violence dans l’espace universitaire sera au centre de l’événement du Club des juristes du XXIe siècle dénommé «THE BAT- TLE» prévu le samedi 15 mars prochain à la salle de conférence de l’UCAD 2, à partir de 10h. Le thème, “Bouter la violence hors de l’Université, c’est possible!”, est, à n’en pas douter, tout un programme. Selon leur communiqué, les juristes du XXIe siècle comptent associer “les autorités universitaires et principalement étudiants à travers un ‘BATTLE’ où quatre (4) inscrits au moins en Licence 3, représentant leurs camarades, débattront devant un jury le thème “La violence, seul moyen des étudiants pour se faire entendre. Pour ou contre?”. Le Club prévoit de décerner des prix symboliques aux débatteurs au terme du “BATTLE”.
La BRVM a établi un nouveau record de capitalisation avec 6 024,41 milliards Cfa
La BRVM surfe sur une vague portante, puisque la capitalisation boursière du marché de ses actions s’est établie ce 29 janvier 2014, à 6 024,41 milliards de F CFA, soit une progression de 6,94% depuis le début de l’an- née, représentant un gain de 390,94 milliards de FCFA, renseigne un communiqué rendu public. Et selon la même source “la tendance haussière observée depuis la fin de l’année 2012 se confirme”. Elle traduit, à en croire la BRVM, “la confiance des investisseurs dans les perspectives économiques de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA), mais égale- ment la santé des sociétés cotées à la BRVM”.
Défaite d'Eumeu Sène, un mort par crise cardiaque à Guédiawaye
Un homme est mort par crise cardiaque à Guédiawaye. La victoire sans ambage de Modou Lô sur Eumeu Sène n’a pas fait d’heureux. En effet, Cheikh Thiam, la quarantaine, a piqué une crise cardiaque hier après la prière du crépuscule au quartier Darou Salam dans la commune de Médina Gounass (département de Guédiawaye).
La victime était un maçon de profession et était marié, père de plusieurs enfants. La famille du défunt a déclaré que sa mort n’a rien à avoir avec la lutte. Cette version a été réfutée par les riverains qui ont peint la victime comme un fan du leader de Tay Shinger. Le corps sans vie a été acheminé par les éléments du Groupement national des sapeurs pompier dans un hôpital de la place pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été ouverte par la police.
Combat Mod' Lo/Eumeu Sène : la police dans l'arène
Que de policiers en civil hier dans les gradins du stade Demba Diop, hier, vendredi 31 janvier ! La tension qui a précédé le combat était telle que les forces de sécurité ont bien anticipé en se présentant en masse dans les tribunes où les deux camps de lutteurs se regardaient en chiens de faïence. Et ils n'étaient pas là pour suivre le combat. S'ils étaient en civil, c’était bien pour assurer leur camouflage.
Opération bien réussie ! Il faut dire que depuis des mois les forces de sécurité se sont prếparées à faire face à tous les scénarii possibles, surtout que les signes annonciateurs de violence étaient bien là. Les deux lutteurs, aussi bien Eumeu Sène que Mod' Lô n'avaient pas jugé utiles de faire baisser la tension... Mais heureusement, il y a eu plus de peur que de mal...
Bécaye Mbaye, son bonnet en billets rouges et les amateurs étrangers
Restons toujours dans l'arène pour faire remarquer un fait assez inédit. Bécaye Mbaye a eu comme trône, un bonnet travaillé avec des billets rouges. Le nouveau “griot” de Macky Sall, par ailleurs animateur de lutte, s'est en effet fait poser ce machin sur la tête. C'était pour célébrer le drapeau qu'on lui a offert pour ce combat. Bécaye Mbaye va d'ailleurs passer tout son temps à se tisser des lauriers en direct. Autre curiosité, la présence d'un public nouveau composé d'étrangers, surtout d'européens dans les gradins du stade Demba Diop.
Modou Lô en route vers Thiès pour “visiter “ Luc Nicolaï
La der dans ce combat, c'est que cette victoire de Modou Lô pourrait bien marquer une certaine résurrection du promoteur de lutte Luc Nicolaï. Selon des sources proches du lutteur Modou Lô, ce dernier devrait se rendre dans les tout prochains jours dans la capitale du Rail où Luc Nicolaï a été transféré. Ce, pour lui rendre visite et lui dédier en quelque sorte la victoire.
Cela va sans doute donner matière à discuter, le promoteur de lutte étant toujours dans les liens de la détention et risquant même de perdre sa licence... Les liens entre le lutteur des Parcelles Assainies et Luc Nicolaï ont toujours été très forts...
PROBABLE TRANSFERT DE DJILOBODJI - MOISSY-CRAMAYEL ATTEND LE JACKPOT
L’argent va tomber du ciel, cet été, pour le club de Moissy-Cramayel (CFA 2). Si le défenseur Papy Djilobodji quitte le FC Nantes pour être vendu à un autre club, Moissy, qui a accueilli le Nantais à son arrivée en France en 2009, touchera 10% de la plus-value financière réalisée par le FCN.
Papy Djilobodji a été acheté 100 000 euros (65 millions FCFA) par le FC Nantes à Moissy… À ce jour, beaucoup estiment la valeur marchande du Sénégalais à 6 millions d’euros minimum (3,9 milliards FCFA). Moissy pourrait toucher 10% de 5,9 millions d’euros (1 million moins 100 000 euros), soit 590 000 euros (392,5millions) ! Un apport substantiel pour un club au budget de 630 000 euros. Ce pourcentage a été négocié entre le président de Moissy et le président Kita lors de la venue de Djilobodji à Nantes en 2010. Il n’a donc aucun rapport avec le mécanisme de solidarité FIFA [somme donnée à un club qui participe à la formation ou l’éducation d’un joueur transféré ensuite].
«Ce n’est pas mal négocié pour un petit club de Seine-et-Marne, plastronne Laurent Le Houëzec, le président de Moissy. Quand j’entends qu’il y a des clubs étrangers qui sont sur lui et que son prix monte, c’est tout bénef pour mon club ! D’ailleurs, dites bien qu’il faut qu’il parte l’été prochain, n’hésitez pas à faire l’apologie du joueur dans les journaux aussi !» Lorsqu’en 2009, Moissy (CFA) a accueilli le Sénégalais, le président était très loin d’imaginer que ce garçon lui rapporterait autant. «On décelait des qualités chez lui, mais ce n’était pas non plus un phénomène, se souvient le président de Moissy. Il venait juste de quitter son pays et avait de grosses lacunes tactiques. Je ne me suis jamais dit : Ce mec va percer au plus haut niveau !»
En attendant de rapporter un demi-million d’euros (ou plus) à Moissy, Papy Djilobodji se déplacera avec Nantes à Sochaux, ce samedi (19h00).
ALIOU COLY, MOLDE (D1, NORVÈGE) - «ON A UN NOUVEAU COACH PAS COOL»
Élu meilleur joueur local en 2012 par la presse sportive sénégalaise, Aliou Coly (21 ans) a signé un contrat de trois ans en faveur du club norvégien de Molde. Tout allait bien pour ancien attaquant international du Casa Sports jusqu’à l’arrivée cette année d’un nouvel entraineur norvégien, Geir Bakke, qui ne le rassure pas.
Entretien
Aliou, vous êtes rentré de vos vacances au Sénégal, comment se passe la reprise à Molde ?
On est en hivernal, on part en Espagne pour un regroupement de deux mois. Actuellement, il fait très froid en Norvège, un temps glacial. C’est la raison pour laquelle, comme c’est toujours le cas, le championnat observe une pause. Et cela qui fait mal : on se tue sur le terrain et notre championnat n’a pas une grande visibilité. Les Sénégalais ne peuvent pas nous apprécier sur le petit écran. Même pour récupérer les vidéos de nos matchs auprès de la direction du club, c’est un problème. Même pas d’archives personnelles pour les mettre sur Youtube. C’est vraiment difficile et on n’y peut rien. Et pour ne rien arranger, on a un nouveau coach que je ne sens pas.
Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe avec votre nouveau coach ?
C’est un Norvégien qui était l’entraineur de l’équipe féminine. Dès son arrivée, il s’est permis de me faire certaines remarques peu courtoises. Il a un comportement assez bizarre mais on verra bien. Le championnat va bientôt démarrer, je reste constant et je continue le travail. Notre ancien
coach est retourné en Angleterre, c’était un mec bien et il mettait tout le monde sur un pied d’égalité.
Votre ancienne équipe, le Casa Sports, peine en championnat local, votre avis ?
Oui et je me demande même si je en devais pas revenir au Casa (rires). (Redevenu sérieux) C’est inquiétant, je ne pense pas qu’ils puissent prendre quelque chose cette année car ils dépensent toute leur énergie dans de longs voyages. C’est vrai aussi que le stade Alioune Sitoe Diatta qui est en réfection leur manque. J’appelle souvent pour prendre des nouvelles, les joueurs qui sont mes frères me manquent beaucoup. Ici, en Norvège, je passe tout mon temps libre sur facebook ou skype.
Eumeu Sène à la mosquée pour la prière du vendredi
Vendredi oblige, le lutteur Pikinois, Eumeu Sène s’est rendu à pied, le vendredi 31 janvier jour de son combat contre Modou Lô à la mosquée pour la prière de tisbar. Le chef de file de l’écurie Tay Shinger habillé d’un jalaba blanc, un bonnet sur la tête s’est tranquillement dirigé à l’intérieur de la mosquée
Eumeu quitte Pikine à 15h40 et arrive au stade à16h29
Convoqué à 16h45, Eumeu Sène est arrivé au stade un peu plus tôt. Ainsi, l’adversaire de Modou Lô a quitté Pikine à 15h40 pour rallier Demba Diop plus tôt que prévu.
Eumeu scande le nom de Modou Lô
Plus taquin qu’Eumeu Sène tu meurs. A peine descendu de sa voiture, Eumeu Sène fait un tour d’honneur. Arrivé au niveau des supporters du Roc desParcelles Assainies logés dans la tribune découverte, Eumeu Sène de scander le nom de Modou Lô.
2STV et la Sen Tv tardent à faire le direct
Les téléspectateurs qui étaient scotchés devant le petit écran pour suivre le déroulement de la journée du 31 janvier au stade Demba Diop ont eu la désagréable surprise de rater le touss d’Eumeu Sène et les entrées des deux lutteurs.
L’un des tam-tams d’Eumeu Sène déchiré
L’un des batteurs d’Eumeu Sène a eu la surprise de sa vie. Au moment où Eumeu Sène s’apprêtait à faire son touss, l’un des tam-tams du batteur du chef de file de Tay Shinger s’est déchiré.
Modou Lô débarque à 14h 45
A l’image de son adversaire, Modou Lô aussi a quitté les Parcelles Assainies à 14h45 pour rallier Demba Diop. Il est arrivé au stade à 15h00. Pourtant, le Roc des Parcelles Assainies était convoqué à 17h00.
Eumeu préfère la route nationale à l’autoroute à péage
Mystique ou hasard, Eumeu Sène a choisi la route nationale plutôt que l’autoroute à péage. Escorté par plusieurs motards, le chef de file de l’écurie Tay Shinger a demandé à ses accompagnateurs ’il pouvait prendre la route nationale. Ayant reçu le feu vert de son groupe, Eumeu Sène a donc pris la route nationale, affrontant les embouteillages.
Modou Lô s’attaque aux voyants
«Ils ne sont même pas sûrs de se réveiller» Sur le plateau de la Sen Tv, Modou Lô s ’ e s t attaqué à c e r t a i n s voyants qui soutenaient de gauche à droite qu’il allait perdre c o n t r e E u m e u Sène. Mais, pour le Roc des Parcelles, «ces voyants ne sont même pas sûrs de se réveiller». Une mise au point qui vient à son heure pour fermer à jamais le bec de ces voyants qui peuplent l’arène.
Eumeu premier à effectuer son touss
Le leader de l’écurie Tay Shinger, Eumeu Sène fut le premier à effectuer son touss. Le frère à Pape Ngom, bien encadré par les Jordan et autres, tous les lutteurs de l’écurie Tay Shinger ont accompagné le leader de leur écurie qui a effectué un touss d’enfer pour le plus grand plaisir de
ses nombreux fans.
Mort
Un mort a été enregistré, hier, à l’issue du combat Modou Lo-Eumeu Sène, sanctionné par une victoire incontestable du Roc de Parcelles. Ce mort est un père de famille du nom de Cheikh Thiam. Agé d’une quarantaine années, ce supporter d’Eumeu Sène a succombé à une crise cardiaque après son lutteur a mordu la poussière. Il habitait au quartier Darou Salam 4 de Pikine-Gounass. Les secouristes n’ont en effet rien pu faire pour lui et son corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye.
Folie aux Parcelles
La victoire de Modou Lo sur Eumeu Sène, hier, a plongé les Parcelles assainies dans une hystérie collective. Une explosion accompagnée de cris et de pleures (des larmes de bonheur) dont le point culminant se trouvait à l’unité 10, fief de Kharagne Lo. Il faut dire que rarement, pour ne pas dire jamais, on a vu une aussi forte mobilisation. Une foule immense a, en effet, envahi les rues et tous ont, des jeunes en particulier, convergé vers le domicile du Roc des Parcelles où on a fêté la victoire dans l’allégresse, pour ne pas dire une folie collective, jusqu’au bout de la nuit.
Pikine dégonflée
Les tensions ont atteint leur paroxysme hier, à Pikine. La ville était en effervescence à quelques heures du combat. Si certains étaient bien scotchés devant leur petit écran pour scruter les minutes du combat, d’autres faisaient des va-et-vient incessant à cause de l’adrénaline qui était à son summum. Mais il a fallu que le leader de Roc Energie vienne à bout de la tête de file de Tay Shinger pour que Pikine se transforme en un ballon dégonflé. On entendait que quelques rares cris après que Eumeu Sène a été terrassé par Modou Lo. Un calme plat s’installa brusquement. Des visages renfrognés s’affichaient, des enfants pleuraient et les plus âgés les consolaient. Ndeysane !!!
Eumeu
Pour en finir avec Eumeu Sène, notons qu’à la suite de sa défaite inattendue face à Modou Lo, hier, puisqu’il était le grand favori de ce combat, il s’est emmuré dans un silence qui en dit long sur sa déception. Il faut dire qu’il y a de quoi. Car «nak», Modou Lo lui a été supérieur sur tous les plans, hier, et lui en a même fait voir de toutes les couleurs. D’ailleurs, son père qui s’est confié à nos capteurs reconnaît ce état de fait. Selon lui, Eumeu doit s’en remettre à Dieu qui est le seul qui donne la victoire ou la défaite et d'accepter la volonté divine. Fair-play, le vieux Ngom a concédé que Modou Lo est ce vendredi au-dessus, donc supérieur à Eumeu. Pour lui, la mystique n’a pas compté dans ce combat. Le Parcellois n’a pas volé sa victoire, il était supérieur.
Rationalisation
Reparlons de la rencontre entre les Finances et la presse autour du groupe consultatif, une rencontre
où les cracks des ministères des Finances et des Ppp ont tenu en haleine leur auditoire pour parler de Matar Diagne, un des directeurs au ministère de Diène Farba Sarr. Décortiquant les problèmes du secteur privé, il a touché du doigt l’un des plus cruciaux : les difficultés d’accès aux financements, éclairant la question sous un nouveau jour. Selon lui, entre une économie fortement informelle et un système bancaire très formel, le mariage entre les deux devient très compliqué pour ne pas dire impossible. Il faut retenir que Mactar a également renseigné qu’à l’instar de la rationalisation qui a été opérée après le foisonnement des structures chargées de la promotion de l’emploi des jeunes (en fondant le tout en une seule entité pour plus d’efficacité), le gouvernement compte s’attaquer à la multitude de structures dédiées au secteur privé : Bureau de mise à niveau, Adpme… Pour dire que des mauvaises nouvelles sont en vue pour certaines structures. Chronique de morts annoncées ?
Bombe
Restons à cette rencontre pour dire que l’argentier de l’Etat estime que si on ne trouve pas de moyens efficaces pour solutionner le problème du chômage, cela risque dans le futur de constituer un problème ingérable. Le diagnostic du ministre repose sur le fait que du moment qu’actuellement 62% de la population sunugaalienne à moins de 25 ans, dans 10 ou 15 ans, ces derniers qui atteindront la trentaine et plus commenceront à aspirer à avoir un emploi, fonder une famille et bâtir une carrière. Alors, si dès à présent l’Etat ne repense pas sa politique en matière d’emploi, on risque d’assister à des dégâts incommensurables qui, d’après lui, seront très difficiles à maîtriser après. En gros, une bombe future qu’il faut neutraliser dès maintenant.
Commission mixte
Un saut à Addis Abéba où le ministre sunugaalien des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur Mankeur Ndiaye a eu une séance de travail avec son homologue portugais, hier. Une
rencontre qui, selon le locataire de la Place de l’Indépendance, a porté sur les questions d'intérêt bilatéral commun et sur la situation en Afrique et dans le monde. La même source précise qu’en vue de faire le point sur l'état et les perspectives de la coopération bilatérale déjà excellente, les deux ministre des Affaires Etrangères ont retenu de tenir la Session de la Commission Mixte à Lisbonne durant le 1er semestre 2014 et d'organiser en marge, un forum économique d'affaires. Le communiqué des services de Mankeur Ndiaye rappelant que la dernière Session de la Commission mixte sénégalo- portugaise s'est tenue à Dakar le 25 janvier 2011.
Le Trésor et…
L’affaire Aida Ndiongue, du nom de l’ex-sénatrice actuellement dans les liens de la détention n’en finit pas de dévoiler ses contours. La dame est accusée de détenir par devers elle une fortune jugée illégale s’élevant à 47 milliards de francs Cfa. On a parlé de coffres, de bijoux, mais aussi du Trésor public. Dans cette dernière structure, on ne semble pas comprendre qu’on veuille engager la responsabilité des comptables publics.Surtout que la banque qui gardait le butin présenté par le procureur Ousmane Guèye, les a «mouillés». Pour rappel, les autorités de la Cbao avaient expliqué au ministre de l’Economie et des Finances que si elles n’ont pas signalé les gros versements de l’ex-maire des Hlm, c’est bien parce que c’étaient des chèques du Trésor public. «Personne ne peut soupçonner une illégalité encore moins demander au trésor, un démembrement de l’Etat, de justifier des paiements», avait alors déclaré le Dg de la Cbao, AbdelKrim Raghni.
…L’affaire Aïda Ndiongue
Au Trésor public, on estime qu’il n’en est rien. L’explication qu’on donne du côté des inspecteurs du Trésor est le suivant : «Un comptable n’est ni ordonnateur de dépense ni administrateur de crédit. Il ne fait que contrôler la régularité administrative des papiers et procéder au paiement». Même s’ils ne veulent pas, pour le moment, s’exprimer à découvert, les inspecteurs du Trésor nient toute responsabilité de leur part. «Le comptable ne s’occupe pas de la provenance de l’argent en question. Il émet un chèque quand on lui présente des papiers en bonne et due forme. Son métier s’arrête là», disent-ils. C’est dire que le Trésor public s’en lave les mains de l’affaire Aïda Ndiongue. Car n’ayant fait qu’exécuter la routine en toute conformité de la loi.
Homos de…
Les deux homosexuels de Grand Médine ont fait face, hier, au tribunal des flagrants délits de
Ndakaaru. Ces deux hommes ont, en effet, été pris en pleins ébats sexuels dans une chambre dans ce quartier populeux de la capitale. El Hadji Cheikhou Omar Foutiyou Tall et Dame Faye ont ainsi été reconnus coupables d'actes contre-nature et ont écopé d’une peine de 6 mois de prison ferme. A la barre, les prévenus ont reconnu leur penchant homosexuel sans difficulté. Le sieur C. O. Foutiyou Tall a déclaré qu'il avait envie de se soulager. C'est ainsi qu'il a aperçu Dame Faye devant la porte de sa maison à qui il a emprunté les toilettes. «Quand je lui ai serré la main, je me suis senti comme hypnotisé. Je l'ai suivi directement dans sa chambre. Il m'a proposé d'entretenir des rapports sexuels avec lui. Ce que j'ai accepté sans riposter», dit-il. Donnant plus de détails de leur partie de jambes en l'air, Tall de poursuivre : «Il s'est d'abord déshabille. Ensuite, il a enlevé mon pantalon, s'est mis en position et m'a demandé de le pénétrer. Ce que j'ai fait. Et quand je l'ai pénétré, il m'a repoussé en me disant que je ne savais pas faire l'amour».
…Grand Médine
Jurant qu'il en était a son premier coup, il ajoute : «La personne qui nous a surpris a dit que j'étais le quatrième individu avec qui il s'enfermait dans sa chambre ce jour-là. D'après ce dernier, il y en a même quelqu'un qui y est sorti en marchant à quatre pattes. Je vous jure que je n'étais pas conscient. J'avais perdu mes esprits». Mais contrairement à son co-prévenu, Dame Faye a tenu une version tout autre. «Il y est venu de son propre gré. On a commencé à discuter de tout et de rien. J'étais en peignoir. Tout d'un coup, il a posé sa main sur ma cuisse et s'est mis à me caresser. C'est comme ça qu'on est passé à l'action. Il s'est déshabillé tout seul», a-t-il déclaré. Tout de même, Dame Faye reconnaît qu'il a des penchants pour les hommes. «Je suis marié et père de trois enfants, mais à chaque fois l'envie de faire l'amour avec les hommes me vient. Je dit la vérité. Parfois, je rêve de faire l'amour avec des hommes. Dama ame farou rapp». Le substitut du procureur, Saliou Dicko, a requis 2 ans avec sursis. Dans son délibéré, le tribunal est allé plus loin que le parquet en les condamnant à une peine de 6 mois ferme.
Audition
Moustapha Diakhaté se signale de nouveau. En effet, invoquant l’Article 44 du Règlement de l’Assemblée nationale, comme il l’avait fait la semaine dernière sur la question de la presse en ligne, il vient de formuler une demande auprès du bureau de l’Assemblée. A la lumière de l’affaire Aïda Ndiongue, il a sollicité «l’audition séparée par la Commission des finances», de quasiment tous les acteurs intervenant dans le monde des finances et dans la lutte contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale.
Audition (bis)
A savoir le ministre de l’Économie et des Finances, le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sunugaal (Centif), l’Association professionnelle de Banques et établissements financiers (l’Apbef) et les directeurs des Banques primaires installées à Sunugaal.
Audition (ter)
«Ces auditions ont un double but», selon le président du Groupe parlementaire «Benno bokk yakkar » (Bby). Notamment, «aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres-forts ne débouchent pas sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis ». Aussi, «permettre à l’Assemblée nationale de participer au débat, d’apporter de nouvelles perspectives et de propositions dans le domaine de la transparence bancaire».
Accréditations
Dans un communiqué, l’Association nationale de la presse sportive de Sunugaal (Anps) renseigne qu’après avoir été saisie par la Fédération sunugaalienne de football (Fsf) pour l’accréditation des journalistes sunugaaliens pour la Coupe du Monde de football «Brésil 2014», elle a fait le travail demandé en vulgarisant l’information. En retour, informe l’Anps, elle a reçu des demandes dont la plupart ont été satisfaites, avec les 13 accréditations attribuées à Sunugaal par la Fifa. L’Anps souligne que le délai d’accréditation a fini ce vendredi 31 janvier 2014. Elle rappelle aussi que sa mission se termine et que c’est aux organes de presse et aux free-lances de trouver des moyens pour couvrir l’événement.
Véhicules pour…
La sécurité de SMS vient d’étrenner des bolides à vous couper le souffle. Un lot de 15 véhicules tout neufs a été livré, cette semaine, à la Présidence, alors que le maître des lieux était en voyage. Il s’agit en fait de véhicules qui avaient été commandés non pas par SMS, mais par «Wax waxeet Wade» pour mieux rendre opérationnelle sa sécurité. Seulement, avant livraison, le peuple l’a démocratiquement congédié de son trône pour y installer SMS. Ce dernier qui hérite de ce dossier de 15 véhicules pour la sécurité du président fait preuve de circonspection. Il était réticent parce que ne connaissant pas les conditions dans lesquelles la commande a été faite, ni celui qui en a été attributaire (un certain Abdoulaye Thiam) encore moins les prix pratiqués en la circonstance. Il a alors décidé d’y voir clair. Des enquêtes ont donc été rondement menées sur les contours de cette commande. Visez la suite.
…La sécurité de SMS
Tout a été passé au peigne fin, selon nos capteurs, pour s’assurer de la régularité de la transaction. Et pour dire que c’était du sérieux, cela a pris deux ans avant que les véhicules ne soient livrés. Et dans le détail, il s’agit de 13 véhicules 4x4 et de deux berlines, dont l’une va remplacer le véhicule du président qui était tombé en panne sur l’autoroute, vers Yoff, il y a quelques semaines. Pour nos capteurs, ces véhicules américains fort jolis ont été «designés » (customisés ou tunés pour les branchés) avec les armoiries du Sunugaal. Il faut aussi dire, selon toujours nos capteurs, que Thiam risque de se sortir de cette transaction avec le Palais avec beaucoup de difficultés. En l’état actuel et après les opérations douanières, il a livré (donc vendu) à perte. Parce que la Présidence lui a réclamé des véhicules de 2013 alors qu’il devait livrer depuis 2012, donc des véhicules certainement de 2011 ou 2012. Et les véhicules qu’il a livrés sont arrivés avec zéro kilomètre.
Macky a une nouvelle Cadillac
Le président de la République va désormais rouler en Cadillac. Macky Sall a acquis un nouveau véhicule de luxe. Hé oui, avec son véhicule qui tombait souvent en panne et dont le pneu crevait régulièrement, il était temps que Macky Sall trouve un véhicule de son standing. Et comme Dieu fait bien les choses, une superbe Cadillac «royale» lui est tombée au ciel. En fait, selon nos informations, c’est Me Abdoulaye Wade, alors président de la République, qui avait commandé un peu plus d’une dizaine de véhicules de luxe. Une Cadillac et des 8X8 haut de gamme pour la sécurité, auprès d’un Sénégalais dont nous préférons taire le nom pour le moment.
Véhicules de luxe
Malheureusement ou heureusement, c’est selon, Wade perd entre temps le pouvoir. Macky Sall le remplace. Le fameux fournisseur revient à la charge. Puisque la commande a été faite par la Présidence de la République et qu’il a fait le nécessaire, il dit être prêt à livrer la marchandise. Les services de la Présidence ne veulent pas se précipiter, voulant y voir clair. Ils enquêtent pour savoir le fin mot de l’affaire, surtout que certains véhicules provenaient des pays arabes. Après des mois de fouille, ils sont convaincus que l’affaire est nickel. Ils décident alors de prendre la marchandise. Mais avec une précision de taille : que ce soit des véhicules toutes neuves avec zéro (0) kilomètre au compteur. L’affaire est conclue et les voitures livrées. Il ne faudra donc pas être surpris de voir «Niangal» dans une voiture royale les jours à venir, et ses proches dans des 8X8 dernier cri.
Doudou Wade
L’ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique de l’Assemblée nationale est au plus mal. Doudou Wade est interné à l’hôpital principal de Dakar depuis une semaine. La raison : il a été victime d’une fracture au niveau du pied. C’est après l’enregistrement de l’émission «Actu Show» (il a partagé le plateau avec Yoro Dia, Mes Oumar Youm et Aly Fall) à la 2STv présentée par Maïmouna Ndour Faye, la semaine dernière, que l’accident s’est produit. En descendant les escaliers, il a raté la dernière marche et a trébuché. Il a été alors conduit à l’hôpital général de Grand Yoff. C’est là que la fracture a été diagnostiquée. On ne sait pas trop ce qui s’est passé, mais quelques jours plus tard, il a été transféré à l’hôpital Principal où il a été admis en réanimation. Mais aux dernières nouvelles, il est sorti de la salle de réanimation et communique avec ses proches. «L’As» lui souhaite un prompt rétablissement.
Selbé Ndome et Idrissa Ndiaye pris en flagrant délit de mensonge
Ils doivent avoir honte et être dans leurs petits souliers Selbé Ndome et Idrissa Ndiaye. Les deux voyants avaient tous prédit sur la Sen Tv la défaite de Modou Lô devant Eumeu Sène. A l’arrivée, ils ont tous menti. Quelle honte ! Cela signifie que les Sénégalais doivent arrêter de prendre pour argent comptant ce que ces voyants déclarent. Les chaines de télévision devraient même les boycotter. Ainsi, ils n’auraient aucune pub leur permettant d’escroquer d’autres Sénégalais. Mais avec leur grande gueule, il ne faut pas s’étonner de les voir à la télé essayer de donner des explications à leur mensonge.
Affaire Moussa Diakhaté
Suite et probablement pas fin de l’affaire Moussa Diakhaté, du nom du porte-parole de la Convergence Démocratique Bok Gis Gis qui a claqué la porte de la Fonction publique après son affectation à Saint Louis alors qu’il officiait dans le cabinet du ministre de la fontion publique. Ce scandale révélé par «L’As» a suscité la réaction –sans toutefois démentir- du ministère de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles. A travers son porte-parole l’inspecteur du travail Oumar Fall, le ministre Mansour Sy explique que le dossier Diakhaté a été soumis à la Commission interne de mutation du département qui a statué sur tous les cas d’agents en expectative d’affectation et en surnombre, dans le respect strict des dispositions réglementaires. Par conséquent, a-t-il poursuivi, sa mutation entre dans le cadre normal du fonctionnement de l’Administration.
Affaire Moussa Diakhaté (bis)
«Faux», explique l’intéressé. Non seulement une Commission ne s’est jamais réunie pour décider de son affectation, mais pire, c’est le Ministre de la Fonction publique lui-même qui a signé l’ordre de service. Dans l’ordre de service qui concerne Moussa Diakhaté et trois autres personnes (Moussa Sène, Ibrahima Kane et Cheikh Modou Wade, Ndlr), Mansour Sy avance juste «des nécessités de service» pour justifier son acte. «M. Moussa Diakhaté, matricule de solde 659 926 / C, Agent administratif précédemment en service au Cabinet, est muté à l’Inspection Régionale du Travail et de la Sécurité sociale de Saint Louis», a-t-il écrit. Cela signifie que Moussa Diakhaté n’était pas «en expectative d’affectation».
Djibo Kâ
L’Union pour le Renouveau démocratique (Urd) continue de s’intéresser à l’Acte 3 de la Décentralisation. Dans un communiqué qui a sanctionné la réunion de la Délégation exécutive provisoire (Dep), Djibo Kâ et Cie disent haut et fort que «cet Acte III semble trop entaché d’improvisation». Pour l’Urd, la question de la suppression des Conseils régionaux ainsi que celle relative aux «pôles de développement» restent encore floues. Il s’y ajoute que pour le fameux article 95 de l’Acte III, l’URD maintient le mandat donné au camarade Djibo Leïty Kâ de continuer le combat pour que la disposition ayant trait à la maîtrise exclusive de la langue officielle soit abrogée.
Auditions
Moustapha Diakhaté remet ça. Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar a sollicité les auditions par la Commission des Finances de l’Assemblée nationale du Ministre de l’Économie et des Finances, du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), de l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (Centif), de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers (l’Apbef) et des Directeurs des Banques primaires installées au Sénégal. Ces auditions ont pour but d’aider les parlementaires à mieux comprendre les types de mesures à prendre pour que les opérations bancaires de location de coffres-forts ne débouchent pas sur une stratégie d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis.
Cour des comptes
Malgré l’ampleur de sa tâche, la Cour des Comptes n’est composée que de 25 magistrats dont le Président et les présidents de chambre. La révélation a été faite hier à Saly, à l’atelier de formation du collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) sur le budget de l’Etat. Un programme avait été ficelé pour recruter 14 magistrats par année, afin d’atteindre un effectif de 60. Mais l’année dernière, seuls 3 candidats ont réussi. Et il est même arrivé qu’on organise le concours avec zéro admis en fin de compte. Conséquence, les magistrats de la cour des comptes ont des chantiers énormes mais sont obligés de fonctionner au rythme de l’effectif.