Le Ciel commence à s’assombrir pour le propriétaire du Magic Land. L’accident qui a eu lieu vendredi dernier dans son parc d’attractions a en effet eu des développements tout aussi rapides que spectaculaires. On ne sait pas si l’un des enfants tombés de la roue est décédé ou pas, mais avant-hier samedi, les gendarmes se sont pointés sur les lieux. Nos radars ont été brouillés quelque temps, mais toujours est-il que Youssef Saleh, le proprio du parc d’attraction, s’est retrouvé à la gendarmerie de Thiong. Il a été longuement cuisiné avant de se voir notifier une décision de garde-à-vue. Depuis lors, Saleh est à la gendarmerie de Thiong. Si la procédure suit son cours, il va être présenté au procureur de la République. Et à partir de là, il risque gros.
Sonatel, ça suffit !
Elle facture le téléphone très cher, pour un service qui n’est pas des meilleurs. Mais la dernière trouvaille de Sonatel est en train d’indisposer tous les usagers. Depuis quelques jours, Sonatel a le malin plaisir de signifier aux usagers qui ont un certain type de téléphone la durée de leur conversation et le montant consommé. Un service qu’Orange impose à ses abonnés et qui indispose plus d’un. On se rend d’ailleurs compte que la première société de téléphonie du Sénégal pompe l’argent des usagers avec une facturation que rien n’explique. Il arrive même qu’on raccroche juste après être tombé sur la boîte vocale de quelqu’un (qui n’a pas éteint son téléphone et qui est dans une zone supposée couverte) et qu’on se voit facturer l’appel. De grâce, chers Sonateliens qui vivez grassement sur le dos du pauvre consommateur, désactivez ce service et attendez que le consommateur vous en fasse la demande pour le lui «offrir».
Viviane Wade-condoléances
Viviane Wade a passé son week-end à présenter ses condoléances à des proches qui ont perdu des êtres qui leur sont chers. En l’absence de son époux, Viviane Wade a présenté ses condoléances à Habib Sy qui a perdu son épouse, il y a quelques semaines. Viviane Wade qui était à la tête d’une forte délégation s’est également rendue au domicile du défunt garde du corps du Président Wade, Benson, mais aussi chez son body-guard à elle, Bocar Niang qui a perdu son père.
Khalifa Diakhaté et le gendarme
Notre confrère de la Télévision Futurs médias du ministre du Tourisme ne s’attendait pas à pareil accueil de la part des gendarmes préposés à la sécurité, lors du concert donné par son patron. Khalifa Diakhaté qui s’est pointé en même temps que de nombreux reporters a voulu traverser les grilles pour se retrouver dans la salle où se tenait la fête, mais les gendarmes s’y sont opposés catégoriquement en lui réclamant son ticket qu’il n’avait évidemment pas. «On s’en fout de vous ! On n n’a rien à foutre que vous soyez le Directeur ou autre chose à la Tfm«, lui cracha le chef des gendarmes, inutilement hors de lui. Khalifa, interloqué par cette «grande impolitesse» venant d’un gendarme, est cependant resté calme et s’est «coolement» éloigné en tirant sur sa cigarette. Le temps qu’un de ses confrères lui trouve le sésame permettant d’entrer dans la salle de spectacle.
Processus de paix
L’Association des étudiants pour le développement de la Casamance (Aedc) dit Kekendo (homme sain, en langue mandingue) organise ses journées culturelles à Ziguinchor à partir du 27 juin prochain. L’Aedc compte rencontrer le roi d’Oussouye, les femmes du Bois sacré, les chefs coutumiers et religieux afin de discuter de la question de la paix en Casamance. Une marche pour la paix sera organisée avec les artistes, les sportifs, les autorités et l’ensemble de la jeunesse casamançaise, le samedi 29 juin 2013. Un grand concert pour la paix va être donné dans la nuit du jeudi 27 juin 2013. Les parrains de cette édition, décentralisée pour la première fois en Casamance, sont Balla Gaye2 (champion de lutte), Papiss Demba Cissé (international de football sénégalais), Aliou Cissé (entraîneur de l’équipe nationale de football olympique) et Ferdinand Coly (ancien international de football sénégalais).
Ndioufa la mère de Dioufy s’engage pour Macky
La coordination des sages de l’Alliance pour la République à Saint Louis a un nouveau patron. L’Opérateur économique Amadou Kata Ndiaye a été élu pour un mandat de trois ans, à l’issue d’une Assemblée générale organisée samedi dernier. Après son élection, il a tendu la main à tous les sages dont l’ancien coordonnateur Boubacar Diaw qui a brillé par son absence pour venir travailler avec l’actuelle équipe. Mais la personne qui a le plus attiré l’attention, c’est la mère de l’international sénégalais El hadji Ousseynou Diouf. Fatou Diouf a rejoint le parti au pouvoir et occupe désormais le poste de responsable départementale des femmes de l’Apr.
Gouy Gui
Gouy Gui ne changera décidément jamais. Alors qu’il était invité par le promoteur de lutte Mor Anta Lô pour une prestation lors du face-à-face entre El hadji Diouf et Narou Socas, sa Mercedes immatriculée TH 2565 B est tombée en panne à l’entrée de la ville. En véritable guerrier, il a même aidé les mécaniciens qui dépannaient la voiture. D’après lui, c’est à cause de la vitesse que le véhicule est tombé en panne. Finalement, tout est rentré dans l’ordre.
23 juin, le Parlement s’implique
Inscrite en lettres d’or dans les annales de l’histoire institutionnelle du Sénégal, la journée du 23 juin va bientôt faire l’objet d’une loi. Et c’est le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar qui en est l’initiateur. Moustapha Diakhaté, «pour rendre hommage au peuple sénégalais», a déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à faire du 23 juin la Journée de la Constitution, un jour travaillé et payé, sur toute l’étendue du territoire de la République.
Grand «bégué» gouvernemental
Le tonitruant Omar Faye est encore sorti de sa réserve. Et comme chaque fois qu’il le fait, c’est pour parler des cafards de la République. Le leader du mouvement «Leral Askan wi» a pondu un communiqué pour dénoncer la République qui danse alors que le peuple souffre. Omar Faye déplore que le «grand Bégué», nouveau slogan des ministres, qui fait danser la République intervient au moment où le gaz est devenu introuvable, les populations vivent les affres des coupures d’électricité et l’angoisse des inondations, de la pénurie et de la hausse des denrées de première nécessité en cette veille de Ramadan. Mais aussi et surtout pendant que les paysans sont déboussolés, les ambulants sur le pied de guerre, les enseignants laissés à eux-mêmes, la jeunesse désemparée et les commerçants asphyxiés par des taxes. L’objectif de Youssou Ndour, explique Omar Faye, est de créer un «Sénégal qui ne dort pas» (en les divertissant à longueur de journée).
Consulat de France
La célèbre contribution de Bousso Dramé a fait réagir le Consulat de France. Et c’est le Consul himself qui est monté au créneau. Alain Jouret, qui a découvert la lettre sur un site comme tout le monde, a exprimé toute sa désolation. «Elle aurait dû me contacter pour m’expliquer ce qui s’était passé. Je lui ai aussitôt envoyé un courriel auquel elle n’a toujours pas répondu. On ne reste que cinq minutes au guichet pour récupérer son visa, le contact a peut-être été froid, peu cordial. La seule chose que je sais, c’est qu’il n’y a pas eu d’insultes», a indiqué Jouret. Le consul d’expliquer que ses services traitent 32.000 demandes de visas par an et chaque préposé reçoit 35 à 40 personnes par jour. «A mon arrivée, j’ai mis en place un système qui fait que personne ne fait la queue plus d’une heure. J’ai également renouvelé l’ensemble du personnel, désormais en grande partie issu de la diversité culturelle : franco-sénégalaise, franco-ivoirienne, Dom-Tom…», a-t-il poursuivi. Alain Jouret de jurer que les plaintes pour «manque d’égards» de personnes ayant reçu leur visa sont rarissimes.
Bamba Fall-Paco Jackson Thiam
Tout porte à croire que ça va saigner entre le responsable socialiste de la Médina, Bamba Fall et Paco Jackson Thiam, le «jet-setteur candidat» à la mairie. En marge du lancement du mouvement «Médina Vision» à Saint Louis, Bamba Fall a rappelé à Packo Jackson Thiam que «la Médina n’est pas le Nirvana». A la Médina, a-t-il poursuivi, les populations ont d’autres préoccupations que d’aller tout le temps en boîte. Comme s’il avait une dent contre «l’ami d’El hadji Diouf», il ajoute une couche : «Paco Jackson Thiam doit savoir que la Médina n’est pas non plus un cercle de… (on censure). Ici, ce sont d’honnêtes gens qui y résident».
Idrissa Seck à Darou Moukhty
«Ngorsi» multiplie les opérations de charme. Hier, Idrissa Seck, à la tête d’une importante délégation composée de Omar Sarr, Ndèye Maguette Dièye, Thierno Bocoum, Déthié Fall, Yankhoba Diattara, Samba Bathily… s’’est rendu à Darou Mousty. Cela, en prélude au gamou qui va avoir lieu très prochainement. Lors de cette visite, Idrissa Seck et sa délégation ont fait le tour des domiciles de plusieurs chef religieux dont le khalif Serigne Cheikh Khady Mbacké.
Faut-il interdire les manifestations nocturnes dans la lutte, genre face-à-face à distance entre lutteurs, comme celui qui a eu lieu, samedi dernier, aux Parcelles assainies et à Pikine. Ce, en prélude au combat de lutte entre Modou Lo et Eumeu Sène de dimanche prochain ? En tout cas, si le Cng de lutte laisse les choses se poursuivre ainsi sans lever le plus petit doigt et si les autorités laissent faire sans prendre la moindre mesure, c’est que tous sont complices d’un crime. Et peut-être bien qu’il est temps pour les associations de défense des femmes et les organismes de défense des droits de l’homme et celles de la société civile, de se lever enfin pour dire stop. Car «nak», ce qui s’est passé samedi nuit, entre le terrain Acapes de l’Unité 20 des Parcelles assainies où était Modou Lo, et les environs du stade Alassane Djigo de Pikine où était Eumeu Sène, mérite qu’on s’y attarde.
…Et viols…
En effet, des centaines de personnes ont été agressées dans ces deux lieux par des bandits qui ont agi sans la moindre retenue, en l’absence des forces de sécurité qui étaient certes présentes, mais en nombre très limité et en étant incapable d’assurer la sécurité de ces pauvres filles surtout qui ont commis l’imprudence de sortir la nuit. Car les agresseurs ne se sont pas contentés que de dépouiller leurs victimes. Parmi eux, il y avait aussi beaucoup de violeurs. Nos capteurs ont pu ainsi répertorier entre Parcelles et Pikine une dizaine de filles qui ont été violées par des agresseurs. Et le pire dans tout ça, c’est que ces maniaques sexuels d’un genre nouveau prenaient le soin d’enfiler des préservatifs avant de passer à l’action. On entendait ainsi que les cris des victimes, des cris étouffés par la clameur populaire dans ces foules compactes où il était difficile de dire qui est qui.
…Dans la lutte et…
Après avoir subi les assauts et surtout l’humiliation, ces pauvres filles, très jeunes pour la plupart, n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Une d’entre elle que nos capteurs ont rencontrée et qui habite l’Unité 25 des Parcelles assainies a été violée par un homme qui l’a tenue en respect avec un couteau, avant de la prendre par derrière. Sa malchance, c’est d’avoir été au terrain Acapes habillée d’une jupe pour voir Modou Lo. Parce que «nak», les violeurs choisissent toujours les proies faciles, principalement les filles en minijupe, en jupe ou en robe. Car c’est plus facile que s’en prendre à une fille moulée dans un Jeans. Si le Cng et la police n’interdisent pas les manifestations nocturnes en rapport avec la lutte comme celles de samedi dernier, rien ne dit que la prochaine fois aussi ce ne sera pas la même chose. Surtout que la lutte est en train de devenir un véritable problème de sécurité publique dans Ndakaaru.
…Sur Bourguiba
Car hier encore, une demi-douzaine de pauvres citoyens qui vaquaient tranquillement à leurs occupations ont été agressés et dépouillés sur l’avenue Bourguiba devenue un boulevard d’insécurité les jours de lutte, après les combats qui se déroulaient à Demba Diop par les supporters qui revenaient du stade. C’est dire que la violence a encore de beaux jours devant elle dans la lutte. Parce que rien n’est fait par les autorités pour la juguler. Et ce n’est pas cette jeune fille qui a trouvé refuge dans les locaux du «Pop», hier, après la chute de Siteu, qui dira le contraire. Des supporters du lutteur de la banlieue qui revenaient du stade l’ont prise à partie devant les locaux de notre journal, non loin du carrefour Castors. Agressée, la jeune fille a été dépouillée d’une importante somme d’argent et de son téléphone portable high-tech. Comme toutes ces nombreuses victimes des agresseurs, elle n’avait plus que ses yeux pour pleurer.
Garde à vue
De nouveaux développements dans l’affaire de l’enfant blessé après une chute d’une dizaine de mètres du haut d’un manège au parc d’attraction du Magic Land, vendredi dernier. Selon nos capteurs le proprio du Magic Land Youssef Saleh a été auditionné, hier, à la gendarmerie de Thiong où il serait toujours en garde à vue. Ces derniers développements sont survenus après que le parquet s’est autosaisi du dossier.
SMS-M23
Le M23 a commémoré, ce week-end, le second anniversaire des événements du 23 juin 2011. En prélude à l’événement, SMS a reçu en audience le Bureau national de la coordination du M23, vendredi dernier. D’après nos radars, Mamadou Mbodj, coordonnateur dudit mouvement, Ousmane Ndiaye, secrétaire adjoint, Aïda Niang, coordonnatrice des jeunes, Bassirou Sarr, entre autres, faisaient partie de la délégation composée de douze membres, reçue par SMS. Nos capteurs qui ont pris part à la rencontre indiquent que M23 a tenu un discours de vérité à SMS. La délégation en a profité pour rappeler à SMS ses engagements et la nécessité d’opérer les ruptures que le peuple attend. En gentleman, poursuivent nos radars, SMS a bien encaissé les critiques avant de suggérer à M23 des rencontres périodiques, tous les trois mois, pour voir ensemble ce qui ne marche pas et d’y apporter des solutions. Ce que le M23 a accepté.
La République…
«Le peuple souffre la République danse. C’est ce que l’on peut retenir de la soirée de (Youkhou» Ndour au Cices, lors de la fête de la musique en présence de ses collègues du gouvernement». Voilà le constat que fait le mouvement Leral Askanwi qui note que ce grand «Bégué» est le nouveau slogan des ministres. Selon la bande à Omzo Faye, «il fait danser la République» et cela intervient au moment où «le gaz est devenu introuvable depuis 10 jours, les populations vivent les affres des coupures d’électricité et l’angoisse des inondations, de la pénurie et de la hausse des denrées de première nécessité en cette veille de Ramadan, les paysans sont déboussolés, les ambulants sur le pied de guerre, les enseignants laissés à eux-mêmes, la jeunesse désemparée et les commerçants asphyxiés par des taxes». Omzo Faye fait cependant remarquer que si «l’argent se raréfie pour tous, tel n’est pas le cas des ressources affectées aux multiples voyages de (SMS) et aux activités de la première Dame et de sa fondation». «Aussi si Youssou Ndour pense que c’est en organisant des concerts qu’il fera aimer (SMS) par les (Sunugaaliens) il se trompe lourdement», ajoute-t-il en taclant le ministre du Tourisme. «Son objectif (de You) est de créer un (Sunugaal) qui ne dort pas en divertissant à longueur de journée».
Financement
Le ministre des Sunugaaliens de l'Extérieur a décroché la somme de 7 millions d'euros, offerts par le Gouvernement autonome des Iles Baléares, samedi dernier, à l'issue de la séance de travail qu'elle a eu avec les autorités locales, à Palma de Majorque. Selon le communiqué qui donne l’info, cette enveloppe est destinée à la formation, à la réinsertion et à l'octroi de bourses, à 100 jeunes émigrés sunugaaliens sans papiers et candidats au retour au Sunugaal qui veulent investir dans l'agriculture. Seynabou Gaye Touré qui s'était rendue en Espagne dans le cadre d'une tournée, au mois de mai dernier, avait rencontré Mme Antonia Maria Estarellas Torrens, Directrice de l'Agence de Coopération et de l'Immigration des Îles Baléares. Celle-ci s'était engagée à financer la formation et la réinsertion des jeunes sunugaaliens et avait invité Mme Touré à revenir à Palma de Majorque pour une séance de travail dans ce sens.
Loi 23 juin
Instaurer la journée du 23 juin Journée de la Constitution. Voilà la proposition que vient de faire le président du groupe parlementaire Benno Bokk yakaar (Bby) «pour rendre hommage au peuple (sunugaalien) et réhabiliter la Constitution souvent malmenée». Selon Moustapha Diakhaté, cette journée du 23 juin, qui marque la naissance d’une nouvelle citoyenneté, doit être gravée en lettres d’or dans les annales de l’histoire de Sunugaal. Il a donc déposé sur le Bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à faire du 23 juin, la Journée de la Constitution, un jour travaillé et payé, sur toute l’étendue du territoire de la République.
Un bureau…
L’Administration des Douanes et la société Sabodala Gold Operations (Sgo) s’engagent à créer prochainement un bureau des Douanes sur le site minier de Sabodala. C’est ce qu’annonce un communiqué du service de presse de la Douane qui note que c’est l’une des conclusions de la visite de travail effectuée, ce samedi 22 juin dans cette zone par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Abdoulaye Daouda Diallo. Il était accompagné de son directeur de cabinet, Bassirou Samba Niasse, du Directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé et d’une délégation d’agents des Douanes. Pour le ministre, cette visite entre dans le cadre de l’amélioration des relations de travail entre l’Administration, notamment la Douane et les exploitants de cette zone aurifère de Sabodala.
…Des Douanes…
D’après M. Diallo, la présence de la Dgd va participer au renforcement de la sécurité des opérations d’exploitation et d’exportations de l’or. La Direction de Sgo se dit disposée à accueillir une unité douanière. Elle se dit prête à recevoir les agents des Douanes parallèlement à ceux de la Gendarmerie qui est déjà présente sur les lieux pour la sécurité des installations et des travailleurs. Dans les prochains jours, les deux parties (Douane et Sgo) vont étudier et puis signer un projet de protocole d’Accord pour renforcer le partenariat public-privé et mieux assurer la surveillance économique. Sgo est la filiale sunugaalienne de Teranga Gold Corporation (société canadienne) qui exploite la première mine d’or industrielle au Sunugaal.
…A Sabodala
Elle dispose de 1200 km2 d’exploration (Tambacounda et Kédougou) et a investi environ 205 milliards de FCfa depuis 2009, année de démarrage de ses activités d’exploitation, précise une note d’information, renseigne le document qui informe qu’en 2012, sa contribution économique au Sunugaal se chiffre à 58 milliards répartis entre salaires, achats locaux, royalties et dividendes pour le gouvernement et Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse). La société fait partie du groupe de travail pour l’adhésion du Sunugaal à l’Initiative de transparence des industries extractives. Sur un autre plan, le ministre du budget a rappelé, lors de sa visite, le rôle important attendu de la Direction générale des Douanes dans la perspective de l’ouverture du corridor Ndakaaru-Moussala en passant par Saraya et menant au Mali. Cette route devra permettre une économie de temps et alléger le corridor Ndakaaru-Kidira.
Selbé
Elle l’avait clamé haut et fort. Et l’histoire lui a encore donné raison. Elle, c’est la voyante Selbé Ndom. Elle a, en effet, joint nos capteurs pour rappeler que lorsque «Youkhou» Ndour est devenu ministre et a annoncé son retrait de la scène musique, elle avait crié partout que le leader du Super Etoile rechanterait. Et c’est chose faite depuis vendredi. Puisque après son escapade au Fouta où il avait repris le micro, You est monté sur scène pour un concert, un vrai de vrai, vendredi nuit, à l’occasion de la Fête de la musique. Et en attendant le mois d’octobre et Bercy 2013. Selbé a vu juste donc, comme elle avait vu juste en annonçant la victoire de Balla Gaye 2 sur Tapha Tine. Mais voilà, Selbé ne veut pas encore se prononcer sur le choc Modou Lo-Eumeu de dimanche prochain. Elle nous a confié que c’est un combat trop mystique et qu’elle attend d’y voir plus clair pour la claquer.
Saes
Seydi Ababacar Ndiaye rempile à la tête du Syndicat autonome des enseignements de Sunugaal (Saes) pour un mandat de trois ans. Il a été réélu à la tête du Saes, hier, en obtenant 117 voix, contre 76 pour son adversaire, Lassana Konaté, candidat malheureux au poste de secrétaire général. Au total, 201 délégués ont pris part au vote. Et 5 bulletins nuls ont été enregistrés pour 3 bulletins blancs. Agé de 51 ans, Ababacar Sadikh Ndiaye est un enseignant chercheur en chimie–physique et atmosphérique à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Ndakaaru (Esp). Il est aussi le Secrétaire général du Saes depuis 2010.
Meeting
Apr en difficultés dans la ville de Kébémer ? En tout cas, samedi, ce n’était pas jour de grand foule au meeting organisé sur place par Ousmane Cissé. Le Directeur des Mines qui voulait répondre à l’appel de SMS à l’endroit de ses Directeurs de descendre sur le terrain a failli vivre un traumatisme, n’eussent été les nombreux «ndiaga ndiaye» qui ont débarqué un flot de militants venus de l’intérieur du département. Pour dire que la politique, c’est pas seulement qu’une affaire de moyens…
Mandela
Nelson Mandela est-il sur le point de s’en aller ? Tout porte désormais à le croire. Car après 17 jours d’hospitalisation, l’homme qui incarne la lutte contre l’apartheid et non moins ancien président de l’Afrique du Sud «arc-en-ciel» est désormais dans un état critique. On disait jusqu’ici que son état était grave, mais stationnaire. Mais depuis hier on parle d’état critique. Un communiqué de la présidence sud-africaine annonce en effet que Madiba, qui aura 95 ans en juillet prochian, est dans un état critique depuis plus de 24 heures et qu’il a même perdu conscience, n’ouvre plus les yeux et ne réagit plus. En Afrique, on croise désormais les doigts, on prie et on demande au monde entier de prier pour l’homme le plus respecté du monde. Alors prions pour Madiba !
Sa situation financière actuelle la condamne à la fermeture, selon les textes de l'Ohada (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) régissant les sociétés commerciales, entre autres. Mais quand bien-même la Société africaine de raffinage (SAR) a bouffé plus de dix fois son capital, elle reste au cœur de la politique énergétique du pays.
« Si, du fait de pertes constatées dans les états financiers de synthèse, les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, le conseil d'administration ou l'administrateur général, selon le cas, est tenu, dans les quatre mois qui suivent l'approbation des comptes ayant fait apparaître cette perte, de convoquer l'assemblée générale extraordinaire à l'effet de décider si la dissolution anticipée de la société a lieu ». Ce sont les dispositions de l’Article 664 sous titres 5 relatif à la Variation des capitaux propres, de L'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Des dispositions qui frappent la Société africaine de raffinage (SAR) dont l’Assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue vendredi dernier, a constaté la situation de perte de la moitié des capitaux propres de la Sar. Des capitaux propres négatifs à plus de 9,5 milliards de FCfa, selon des sources généralement bien informées.
Une situation qui, au sens des textes de l’Ohada sur le Droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique, devrait conduire directement à la fermeture de la raffinerie comme visé à l’article 664, cité plus haut.
En revanche, comme le stipule l’Article 665 du même texte de l’Ohada qui régit les sociétés commerciales et que nous sommes allés chercher, « Si la dissolution n'est pas prononcée, la société est tenue, au plus tard à la clôture du deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, de réduire son capital, d'un montant au moins égal à celui des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves si, dans ce délai, les capitaux propres n'ont pas été reconstitués à concurrence d'une valeur au moins égale à la moitié du capital social ».
Pire encore dans le feu du texte, l’Article 667 dispose qu’ « à défaut de réunion de l'assemblée générale, comme dans le cas où cette assemblée n'a pas pu délibérer valablement sur dernière convocation, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la société ». Voila pour les textes.
Sur le terrain et vu les enjeux et le rôle stratégique voire vital de la Sar malgré tout, peut-on simplement imaginer un tel scénario, avec toutes les conséquences économiques et sociales que cela induirait ?
La raffinerie qui a en tout cas été placée au cœur de l’actualité ces derniers jours avec la énième pénurie de gaz butane constatée et vécue par le pays, joue son avenir. Un avenir qui concerne tout un pays y compris ces hommes et ces femmes qui ont voué toute leur vie à cet outil, jadis fleuron de l’industrie sénégalaise et qui a été placé au cœur de la politique énergétique du pays.
L’heure est donc grave et la situation de la Sar plus grave encore parce donnant le sentiment que l’Etat qui en est pourtant et encore le dépositaire de l’avenir, actionnaire majoritaire à 46%, est impuissant.
Impuissant devant ces majors qui ont quitté le navire après l’avoir troué de toutes parts et qui rient aujourd’hui sous cape, mais aussi devant ce partenaire stratégique qui, n’a finalement qu’une stratégie court-termiste qui lui évite d’injecter de l’argent dans une coque trouée, malgré des engagements fermes pris il y a de cela trois ans. Qu’à cela ne tienne.
Problèmes de trésorerie malgré des créances détenues sur son client Senelec qui reste lui devoir quelque 42 milliards de FCfa dont 23 échus, mais aussi l’Etat lui-même à titre de subventions non remboursées ; incapacité de production ; non assistance technique, etc… C’est pourtant dans ces eaux infestées que la Sar est tenue d’assurer sa mission de service public qui est d’assurer l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.
En refusant naguère de céder aux velléités des majors qui la vouaient à la fermeture pour la transformer en simple dépôts d’hydrocarbures, les autorités avaient pris l’option stratégique d’en faire le fleuron que la Sar n’aurait jamais dû cesser d’être, avec une activité industrielle forte et une dimension régionale, comme l’indique son intitulé.
En la laissant aujourd’hui mourir de sa belle mort, quelle option les autorités ont-elles choisie dans la politique énergétique du pays ?
Ce qui est sûr c’est qu’une réelle volonté politique est en mesure de sortir la Sar de son état de mort clinique. En attendant d’être affranchie, la SAR tente tant bien que mal de sortir du souffre.
6,9 milliards
L’Etat va verser 6,9 milliards de FCfa à la Sar pour éponger ses arriérés de créances représentant des subventions sur le butane. Malgré tout, l’Etat à travers Senelec qui reste dans son giron, reste devoir à la Sar quelque 42 milliards de FCfa dont 23 échus. Aussi les autorités devraient-elles aller plus loin dans la volonté en permettant à la Sar de récupérer tout cet argent qui dort dehors et cesser ainsi de maintenir la raffinerie sous perfusion.
Pour l’heure, la Sar devra faire avec cette petite bouffée de 6,9 milliards de FCfa qui lui permettront cependant de mettre de l’huile dans ses relations avec le fournisseur ITOC avec laquelle elle est liée par un contrat et à laquelle elle devrait 7,5 milliards de FCfa dont 4 échus. Un dénouement qui devrait, du moins pour un bon moment, épargner le pays d’une pénurie sur le marché, sous réserve que la Sar ne « redouble » pas sur les créances alors qu’il y a un encours de 3,5 milliards de FCfa sur ce qu’elle doit à ITOC.
Faut-il rappeler que, selon les termes du contrat SAR-ITOC, celle-ci fournit du gaz à crédit jusqu’à concurrence de 2 milliards de FCfa environs, à charge pour SAR d’allonger le blé avant livraison suivante, sous peine de rupture ?
SAINT-LOUIS - A l’instar de tous les pays du monde, le Sénégal a célébré, hier, la «Journée olympique». En récompense au mérite du Cros (Comité régional olympique et sportif) de Saint-Louis, il a été décidé de fêter la naissance du mouvement olympique dans cette ville. C’est à la Place Faidherbe que la famille de l’olympisme sénégalais s’est retrouvé pour communier. Et c’était en présence du maire de la commune, Cheikh Bamba Dièye et du président du Cnoss, Mamadou Diagna Ndiaye.
Pourquoi le choix de Saint-Louis ? Le premier vice-président du Cnoss, Santi Hagne explique : «Il a plusieurs raisons. La première raison, c’est un problème d’opportunité. Nous avons été invités par le ministre maire de la ville, Cheikh Bamba Dièye, à venir participer aux journées d’assainissement de Saint-Louis. L’assainissement, l’environnement et le développement durables sont des aspects de l’olympisme. C’est avec un grand plaisir que nous combinons les événements. Mais il ne faut pas oublier que Saint-Louis a abrité le premier Cros. Après Dakar, on a créé le Cros de Saint-Louis. Donc, le Cros de Saint-Louis et méritait parfaitement de combiner la présence du ministre de la Communication à côté du mouvement olympique, mais également le développement d’autres activités de communion sportives pour le 23 juin. Parce que c’est une journée qui était très concomitante».
L’ancien secrétaire général du Cnoss est aussi revenu sur l’historique de cette fête. «Le 23 juin commémore tout simplement la naissance du Comité international olympique. Et comme vous le savez, le Cio est l’organisation faitière du mouvement olympique. Le mouvement olympique a trois pieds majeurs : le Cio, les Cno et les fédérations internationales. Donc, aujourd’hui c’est cette organisation, ce mouvement qui fête sa naissance. En fait, c’est un baptême», rapporte-t-il.
Toutefois, M. Hagne rappelle qu’«il y a quelques années, il était permis de fêter ça entre le mois de juin et le mois de septembre». «C’étaient des fêtes éparses qui cachaient la dimension historique de la chose. Plus personne ne savait pourquoi on devait fêter la journée olympique. Certains la fêtaient en juin, d’autre en juillet, en août ou en septembre. Et on s’est dit que tous les anniversaires se fêtent en une seule date. Aujourd’hui, il est fait obligation de la fêter tous ensemble. Ce n’est pas une obligation couperet. Et ceux qui ont l’intension de le fêter le font à date échue, le 23 juin», poursuit le dirigeant.
Pour un premier essai, le Cnoss a réussi un bon coup. A la grande joie du premier magistrat de la ville qui «loue les nombreux efforts faits par le Cnoss à travers ses réalisations et la gestion des conflits dans le sport». Et les Cros de Thiès et Fatick peuvent espérer, un jour, bénéficier de cette organisation. Comme aussi Tamba dont la création d’un Cros est en gestation «en organisation la fête du 23 juin pour tous les sportifs du Sénégal».
Après avoir remercié le maire pour l’invité du Comité olympique à son opération «Saint-Louis ville propre», le président Diagna Ndiaye, a plaidé pour la propreté et l’entente. «Cheikh est mon ami et mon frère. J’avoue que j’ai été impressionné parce que j’ai vu avec les moyens du bord. Je crois qu’il faut qu’on l’accompagne et c’est le plus important», lance-t-il.
Au total, ce sont 787 sportifs qui ont participé aux différentes activités : randonnée pédestre (212), cross de masse (410), cyclisme (85) et kid’s athletics (80).
MULTIPLE PHOTOS
Supporters du Duc et forces de l’ordre gâchent la fête
La finale de la honte ! Telle pourrait se résumer la finale de la Coupe du Sénégal 2013 entre le Duc et le Slbc, interrompue à 6 secondes de la fin par des incidents provoqués par les supporters des étudiantes et une réaction inappropriée de la police.
La finale de la Coupe du Sénégal dames entre le Duc et le Saint-Louis Basket Club (Slbc) - dotée du trophée du président de l’Assemblée nationale - n’est pas allée à son terme. Elle a été interrompue à 6 secondes de la fin de la prolongation, suite à des incidents provoqués par les supporters du Duc, alors que le Slbc menait par 66 à 65. Les ultras du Duc ont déclenché une Intifada en jetant des pierres sur l’aire de jeu et dans les tribunes, après qu’un dirige du club estudiantin a été interpellé à la loge officielle et menotté par les policiers. Parce qu’il a protesté contre l’arrêt du chrono. Ce qui a obligé les arbitres à interrompre la rencontre. Les forces de l’ordre ont envenimé la situation en lassant des grenades lacrymogènes dans la salle du stadium Marius Ndiaye, créant ainsi un désordre indescriptible.
Pourtant, la finale était bien partie, mais la fête a été gâchée par les supporters du Duc et les forces de l’ordre. Les étudiants - venus en nombre pour accompagner leur équipe - qui ne pouvaient pas voir la coupe leur filer entre les mains et un des leurs humilié, ont tout simplement commencé à balancer des projectiles dans tous les sens. La riposte des forces de l’ordre à coups de grenades lacrymogènes a causé plusieurs blessés.
Il faut dire que jusqu’au début des incidents, cette finale avait tenu toutes ses promesses. Car les deux équipes ont offert au public un spectacle digne de la Nba. En effet, après un quart-temps sanctionné par une égalité parfaite (19–19), le Duc a bien négocié le 2e acte en virant à la pause avec 4 points d’avance (34–30). Les «Duchesses» ont ensuite déroulé leur jeu pour larguer leurs adversaires à 18 longueurs (51–33), après 7 minutes dans le 3e quart temps. On pensait alors que le match était plié. Mais le Slbc va revenir en force dans cette rencontre en remettant les pendules à l’heure (54–54), 6 minutes 30 secondes de la fin de la rencontre. Les deux équipes vont terminer la partie sur une égalité parfaite (60–60), à la fin du temps réglementaire.
Mais rien ne pouvait arrêter les «Coumba Ndar», amenées par une excellente Ndèye Sène (22 points) mais aussi par l’internationale malienne Ramata Daou (24 points). Elles ont, en effet, mieux géré la prolongation et bénéficié même d’un lancer-franc à 6 secondes de la fin alors qu’elles étaient devant (66–65). Mais c’est le moment choisi par les supporters du Duc pour gâcher la fête.
EVACUE AU SALON D’HONNEUR DE MARIUS NDIAYE - Moustapha Niasse en sort une heure après sous une haute surveillance policière
Venu présider la finale de la Coupe du Sénégal dames de basket dotée du trophée du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a vécu des moments très difficiles après les incidents survenus à 6 secondes de la fin de la rencontre Duc-Slbc. Le président de l’Assemblée nationale qui se trouvait dans la loge officielle a été sauvé de justesse par sa garde rapprochée.
Cela, après qu’une bombe lacrymogène a été balancée par les forces de l’ordre dans la loge où il était assis. Ne supportant pas les effets du gaz lacrymogène, Moustapha Niasse a souffert avant d’être évacué par sa garde rapprochée dans le salon d’honneur du stadium Marius Ndiaye. Il y est resté durant plus d’une heure, avant de sortir du stadium vers 21 heures 18 minutes, sous très forte escorte policière.
Une situation dénoncée par Samba Diop. «Les forces de l’ordre ont créé le désordre aujourd’hui. Car les policiers du Gmi ont participé à ce qui a gâché la fête pour n’avoir pas su se maîtriser en balançant des grenades partout, de surcroît dans cette salle fermée. Ils ont même failli atteindre l’intégrité physique du président de l’Assemblée nationale, tirant des grenades lacrymogènes dans la loge officielle», se désole le jeune responsable saint-Louisien.
Les responsables de Saint-Louis exigent des sanctions sévères
Les responsables de Saint-Louis Basket Club (Slbc) sont très remontés contre le comportement des supporters du Duc qui ont été à l’origine des graves incidents qui ont émaillé la finale de la Coupe du Sénégal, samedi à Marius Ndiaye. Pour le chargé de la communication du club phare de la ville tricentenaire, la Fédération doit prendre ses responsabilités.
«C’est triste parce qu'on n’était parti pour faire de cette finale une très bonne fête. Malheureusement, on s’est rendu compte que dans le stadium il y a eu des idiots qui n’ont pas leurs places dans des lieux de sport. Car aujourd’hui, ils ont gâché la fête et c’est regrettable. Nous avons toujours alerté la fédération par rapport à cette forme de faveur qu’elle à toujours donnée aux supporters du Duc. Aujourd’hui, l’histoire nous a donné raison. Le Duc nous a battus à deux reprises et nous n’avons rien dit. La fédération a toujours fait preuve d’irresponsabilité et de manque de courage. Maintenant, nous attendons la suite qui sera donnée à ce match et la finale du championnat», a clamé Samba Diop.
Le coach de Saint-Louis Basket Club, pour sa part, demande une sanction contre les coupables. «Je pense que ces incidents que nous venons de voir vont à l’encontre du basket sénégalais. Car ses choses n’honorent pas le basket. Ces incidents sont vraiment malheureux et regrettables. Je pense que la Fédération va tirer les enseignements pour sanctionner les coupables. Parce que, s’il n’y a pas de sanctions, tout le monde se permettra de faire la même chose en créant des incidents quand son équipe est dans une mauvaise posture. La Fédération doit punir sévèrement les coupables. Car les gens doivent avoir l’esprit sportif», a souligné El hadji Diop.
Le Duc menace de se retirer des compétitions
Le Duc menace de se retirer des compétitions après ce qui passé samedi dernier, lors de la finale de la Coupe du Sénégal dames de basket. Le responsable des supporters du Duc, Léopold N’Zalé parle en effet d’une cabale contre son équipe et verse dans la menace.
«Je parle au nom du président du Duc. Nous n’allons plus jouer les autres finales. C’est fini nous ne jouerons plus de matches. Car nous nous sommes rendu compte que nous jouons contre tout le Sénégal. Parce que nous ne pouvons pas comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui. Le match s’est terminé lorsque Khady Mbaye a inscrit le panier à trois points, mais on a bloqué le chrono. Ce qui a permis à Saint-Louis Basket de marquer un panier et vous avez vu les conséquences. On nous mène la guerre et vous avez vu tout ce qui s’est passé avec notre vice président qui a été menotté, bastonné et humilié par les forces de l’ordre devant tout le monde tout simplement parce qu’il a dénoncé le blocage du chrono par les officiels», a asséné N’Zalé.
Poursuivant, il a tranché : «Sachez que le Duc va tout simplement se retirer des compétitions et les gens verront. Car ce que le Duc a fait pour le basket Sénégalais, aucun club ne l’a fait. D’ailleurs, sans le Duc, la fédération n’aura plus de recettes. Nous allons maintenant rester à l’Université. Ils peuvent prendre les coupes car le Duc ne jouera plus».
MULTIPLE PHOTOS
Modou Anta défie Zoss, Boy Sèye crée l’exploit et Tyson 2 confirme
Après avoir vaincu Bathie Séras, hier, à Demba Diop, Modou Anta vise directement Zoss. Le défi est suffisamment clair.
«Depuis que j’ai accepté ce combat, j’ai entendu beaucoup de choses. Mes supporteurs en souffraient beaucoup. C’est pourquoi j’ai beaucoup travaillé pour gagner parce qu’il fallait boucler la bouche des mauvais parleurs. Celui avec qui je dois lutter a terrassé Bathie Séras, Boy Sèye et Balla Diouf. Je n’ai pas besoin de citer son nom. Parce qu’il se reconnaîtra», déclare ainsi Modou Anta (Lamp Fall) après sa victoire éclaire sur Bathie Séras, au stade Demba Diop. Une victoire acquise à l’issue de 13 secondes de confrontation.
Désigné favori dans ce duel, l’enfant de Thiès révèle : «Beaucoup de personnes ont voulu me débaucher. Mais j’ai toujours cru à ma ville. Et ça me faisait mal que les gens disent que la région de Thiès n’a pas de lutteurs. J’ai voulu inverser la tendance».
Le champion thiessois, qui a connu un revers contre Lac Rose, veut désormais titiller la cour des grands en défiant Zoss le tombeur de Tidiane Faye. Même si le chef de file de l’écurie de Door Dorat exclut de donner une chance ou d’accorder une revanche aux jeunes. A moins que le frère aîné de Garga Mbossé change d’avis, dès la semaine prochaine.
«Modou Anta peut défier qui il veut dans l’arène. Parce qu’il a de la force. Il a imposé la force au très faible Bathie Séras. Il a l’a attaqué, l’a plaqué avant le terrasser. La différence était la force et la lutte, c’est toute la force», estime Balla Gaye 1
Siteu freiné par Boy Sèye
Boy Sèye a rebondi après son exploit sur le «Phénomène de Lansar». L’ancien sociétaire de Pikine Mbollo revient de loin. Après avoir mis fin à la série de six victoires consécutives de Siteu, il fonce sur Ness.
« Depuis 2006, je donne des revanches. Notamment, à Balla Gaye 2 et Tapha Tine. J’ai beaucoup travaillé pour mériter mon statut. Je ne veux plus d’adversaire qui n’a pas prouvé. J’ai eu 20 combats donc je mérite un grand combat. Ness, je veux lui donner une chance. Comme j’en ai donné à Siteu que les gens n’arrêtaient pas de vénérer. J’ai terrassé Bathie Séras, Balla Diouf», déclare Boy Sèye.
Aussitôt après sa défaite, Siteu, «Talibé de Bamba», pourtant acquis à la cause du public de Demba Diop, s’est engouffré dans sa Mercedes. Sa contre-performance a fini de donner une douche froide à ses supporters qui avaient enflammé les gradins du stade.
«Boy Sèye a donné trois coups de poings directs à Siteu. Il a fallu de peu pour qu’il tombe. Boy Sèye voulait coûte que coûte cette victoire. C’était le combat de sa vie. Siteu est un phénomène, il a abandonné ses qualités. Son adversaire a dirigé le combat en imposant la bagarre et Siteu s’est complètement perdu», analyse Boy Bambara.
Tyson 2 confirme son statut
Face à Santang Gningue (Mbour), Tyson 2 a confirmé son statut. Le poulain d’Eumeu Sène a fêté, hier, sa onzième victoire consécutive. Le vainqueur de «l’intellectuel de l’arène» enchaîne ainsi après le succès sur Néko Rel. La moisson a été donc bonne pour Ty Shinger. Car, auparavant, Puissance a battu Sococim de l’Elbg.
En outre, Ndoye Laxass (Lansar), Concorde (Gannat Séras) et Mame Ndiambane 2 (Mor Fadam) ont battu, respectivement Saloum-Saloum 2 (Sakou xam xam), Kirène (Bada Ndione) et 2 Mètres (Mouhamed Ali)
Toutes ces affiches ont été concoctées par Gaston Mbengue. Le Don King de l’arène peut dès lors prendre des vacances méritées. Car, il a organisé sa dernière journée, hier, à Demba Diop.
Quand mode renoue avec séduction !
11e EDITION «DAKAR FASHION WEEK»
Adama A. KANTE & Mously NDIAYE |
Publication 24/06/2013
La 11e édition de la «Dakar Fashion week» a été célébrée, cette semaine. Samedi soir, lors du défilé final, le charme, la grâce, l’élégance ont été représentés dans l’ensemble des collections présentées par les créateurs venus de partout et d’ailleurs.
Cette année, les designers ont régalé les fashion people de leurs collections axées tantôt sur le traditionnel, tantôt sur le moderne. Ce, en utilisant des monochromes, des géométriques, des imprimés et des franges. Le chiffon, la soie, le gaz, la dentelle, le cuir, entre autres matières, ont été magnifiés, voire domptés, pour des créations - avec une touche originale - de robes, de jupes, de pantalons très classes, glamour, sensuels, colorés, sexy et osés.
L’élégance féminine a été incarnée dans les différentes collections des designers. Dès lors, on redécouvre le plaisir de s’habiller, le bonheur de plaire et de séduire. Cependant, à côté des collections féminines, il y a aussi les collections masculines. Le styliste sénégalais, Lamine
Diassé, a encore montré son talent de designer en présentant des costumes sur mesure, un délicieux cocktail d’élégance masculine.
Il a aussi été démontré que la mode n’a pas de frontière. Pour dire qu’au cours de la soirée, le public a voyagé un peu partout dans le monde pour aller tantôt dans le Golf, tantôt dans le Sahel. Les designers venus du Sénégal, du Maroc, d’Haïti, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Allemagne, du Brésil, de la Moldavie ont présenté soit leurs origines, soit leurs personnalités.
C’est en ce sens qu’Elie Kouamé, d’origine lybano-ivorienne, a mêlé avec brio, dans sa collection, «les traditions à l’élégance et à la modernité afin de célébrer l’art de la modernité». Ce, dans un effort constant de sublimer la femme à travers sa création. Meryem Boussikouk, de son côté, a fait ressortir à travers des «Djellaba» de toutes couleurs son amour du caftant traditionnel marocain. Quant à la Sénégalaise Mame Fa Guèye, elle a emprunté les valeurs pluridisciplinaires en mettant en évidence - à côté des tenues tradi-modernes qu’elle a gratifié au public - la musique. En effet, les mannequins avaient comme accessoires non pas des colliers de perles ou des sacs, mais des instruments de musique. «Je voulais, à travers cette collection, rendre hommage à tous les musiciens du monde entier. Je voulais aussi amener les femmes à utiliser les instruments de musique», a-t-elle soutenu.
Les projecteurs se sont éteints avec la dernière collection présentée par Adama Paris, initiatrice de la «Dakar Fashion Week». Cette dernière, pour cette année, a préféré les tenues traditionnelles aux tenues modernes. Ce sont avec des robes, des jupes en tissu plissé en couleur saumon et noir qu’elle a clos la 11è édition de la «Dakar Fashion week».
Il faut dire qu’aussi la fête a été rehaussée par la présence du ministre du Tourisme et des Loisirs, Youssou Ndour, accompagné de sa femme. L’international sénégalais El Hadji Diouf y était aussi avec son épouse.
Le directeur des assurances annonce le retrait des sociétés d’assurance qui sont hors normes
LENTEUR ET CAPACITE D'INDEMNISATION EN CAS D'ACCIDENT
Les sociétés d’assurances automobiles qui ne respectent pas les règles doivent se faire des soucis.Le directeur des assurances, Mamadou Dème, a déclaré à l'occasion de la 35e réunion annuelle de l’assemblée générale ordinaire de la Société africaine de réassurance (Africa-Re) que «le retrait des sociétés d’assurance qui sont hors normes a commencé, et il y a des sociétés qui sont sous administration provisoire». M. Dème renseigne que «l’assurance automobile est un risque obligatoire imposé par le pouvoir public aussi bien aux compagnies d’assurance qu’aux particuliers qui utilisent leurs véhicules parce qu’il y a un danger public».
Il explique : «Quant vous mettez le véhicule en circulation, vous risquez pour vous-mêmes pour des tiers etc. Donc il faut qu’en cas de sinistre que quelqu’un puisse indemniser. C’est dans ce sens que les Etats ont imposé le risque automobile comme étant obligatoire. Ce qui se passe en assurance auto, c’est que les victimes ne sont pas les clients directes des compagnies d’assurances, on a eu à le constater, et cela constitue une des lenteurs dans l’indemnisation».
Il ajoute que l’une des griefs des assureurs c’est de dire: «On veut bien payer, mais si on n’a que des prix à crédit comment on va payer, avec quel argent». C'est pourquoi, note-t-il «on a imposé maintenant les gens à payer au comptant et en contrepartie, nous avons demandé aux compagnies d’assurance de payer mieux et plus vite. Actuellement les contrôles sont en cours avec des sanctions très fortes jusqu’au niveau de la Cima» .
Le président du Conseil d'administration de (Africa-Re), Musa El Naas, rappelle que la mission de la société Africa-Re est le développement économique de l’Afrique. «Nous avons investi aujourd’hui 650 millions de dollars dans l’économie africaine ». Pour preuve, souligne-t-il, «Africa-Re a acheté les bons du trésor de l’Etat sénégalais qui ont été lancés sur le marché, donc cet argent est injecté dans différents pays et participe au développement économique».
La mairie anticipe sur les difficultés de l’hivernage
LANCEMENT DE L’OPERTATION «SAINT-LOUIS VILLE PROPRE»
SAINT-LOUIS – Une opération dénommée «Saint-Louis ville propre» a été lancée, samedi dernier, au quartier Pikine. Le coup d’envoi a été donné par le maire de la localité, Cheikh Bamba Dièye, en présence de plusieurs invités, dont le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), Mamadou Diagna Ndiaye.
Selon l’édile de la ville tricentenaire, «c’est une opération de nettoyage des quartiers en vue de l’hivernage pour montrer aux populations périphériques que nous sommes sensibles à leur situation». «Les difficultés de l’hivernage sont une préoccupation majeure. La propreté de notre localité est capitale en matière de promotion touristique, d’hygiène publique et de lutte contre l’insalubrité», indique le maire, par ailleurs ministre de la Communication et des Tics.
Grâce au soutien de partenaires, la mairie a mobilisé un budget de 30 millions pour faire face à cette opération, qui va s’étendre sur quatre jours. «Pour réaliser cette opération, nous n’avons pas eu besoin de tirer dans le budget de la commune. Ce sont les citoyens, les amoureux de la ville de Saint-Louis qui ont mis la main à la poche. Nous avons eu l’appui de Diagna Ndiaye, de la Css, de Jean-Jacques Bancal, plus la mobilisation des citoyens ordinaires, des délégués de quartier et transporteurs de Saint-Louis, ainsi que la ville de Dakar. Le résultat est là avec 30 camions pour évacuer le sable. Avec ces moyens, nous pouvons passer l’hivernage sans difficultés», annonce-t-il.
Pour la poursuite de cette «action de salubrité et d’hygiène, cette préoccupation citoyenne globale», la mairie peut compter sur ses «services communaux avec la mobilisation de 50 jeunes filles s’activant de jour comme de nuit, appuyées par une centaine d’autres personnes».
Le Cnoss au cœur du combat
Il faut souligner que cette action a été rehaussée par la présence remarquée d’une délégation du Cnoss, conduite par son président Diagna Ndiaye. Une vraie marque de sympathie qui est allée droit au cœur du maire. «Je suis très honoré d’avoir à mes côtés, les membres du Cnoss en train de balayer. C’est la preuve que les Saint-Louisiens ne sont pas seuls dans leur combat. Ça me réconforte et m’encourage à mieux servir ma collectivité», se félicite M. Dièye.
Invité par le Cnoss pour participer à la «Journée olympique» du 23 juin, Ibrahima Soumaré, directeur général d’Atv (African télévision news) a magnifié la présence des membres du Cnoss à cette activité : «Je vis cette action avec émotion. Je suis très heureux de voir ce que fait ce Comité olympique. Je n’ai jamais vu un Comité olympique participer à une action d’assainissement comme ce que j’ai constaté à Saint-Louis. C’est quelque chose d’extraordinaire. Et je l’ai dit de vive voie au président Diagna Ndiaye».
Il n’a pas manqué de préciser que «les membres du Cnoss n’ont pas l’avantage d’une fédération, ils gèrent un groupe sur une période bien donnée. Le Comité olympique n’est jamais très exposé. Alors qu’il a un travail de fond dans le développement et la structuration du sport».
Une rencontre à risque sur la question du foncier
DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL LE 29 JUIN A THIES
THIES - Le problème du foncier qui viciait les relations entre l’adjoint au maire de la commune de Thiès, Yankhoba Diattara et une partie des conseillers municipaux devient de plus en plus sérieux. Cette fois ci, c’est le collectif des élus locaux pour la transparence locale qui a pris la relève. Très inquiet du mode de gestion de leur maire, l’ensemble des responsables politiques de la ville et du département, des mouvements citoyens, des associations et autres personnalités qui luttent pour la même cause ont décidé de taire toutes les divergences politiques pour se regrouper en une entité nommée Collectif des élus locaux pour la transparence et la bonne gouvernance locale.
Ce comité qui regroupe l’ensemble des leaders Thièssois, dont les honorables députés Abdou Mbow et Hélène Tine, des responsables de partis le Dr Ndiaye (Apr), Pape Moussé (Pds), entre autres, comptent mobiliser l’ensemble des Thiessois en vue du prochain Conseil municipal qui se tiendra le 29 juin prochain pour dire niet à la délibération dudit Conseil.
Au cours de l’Assemblée générale, trois préoccupations ont été soulevées par Ndénaba Sall, membre du Comité de pilotage du comité. Parmi ces préoccupations on peut noter la fameuse question du lotissement à Thiès. Cette gestion foncière qu’entreprend l’adjoint au maire constitue un danger pour la ville. Car, précise-t-il, «il dilapide des réserves foncières au détriment des générations futures». Cette question du foncier dans l’espace communal de Thiès est aussi vertement décrié par l’ensemble des responsables venus assister à la rencontre. Pour le Collectif, l’heure de la révolution est venue. Il est grand temps, disent-ils, que «nous prenions les choses en main», afin de «sauver notre ville des mains d’un maire qui n’est jamais présent lors des rencontres municipales».
«Nous demandons au maire de Thiès Idrissa Seck de prendre toutes ses responsabilités. Car, il est consentant des agissements de son adjoint. Ce morcellement tout azimut et illégal des dernières poches de réserve foncière de la commune que fait Diattara doit cesser. Il le fait souvent à notre insu. Nous voulons des terrains pour les futures générations qui arrivent», ont-ils dit. Et par ces mêmes récriminations, le Collectif demande à l’ensemble des Thièssois de se mobiliser le samedi 29 juin prochain pour ordonner un arrêt immédiat de cette procédure de lotissement en cours. Cela, «pour montrer au monde entier que Thiès ne cautionne pas la gestion du maire».
Outre ce problème de foncier, celui des recrutements au niveau de la maire, et des conventions qui se font au niveau de la maire ont été aussi au menu des débats. A en croire M Sall, M. Diattara est sur le point de recruter 20 personnes au niveau de la mairie. Chose qu’il qualifie d’anormal, car d’après lui à l’heure actuelle la mairie n’est même pas à mesure de prendre en charge même une personne.