Dakar, 13 juin (APS) - Le sport tente de rivaliser avec les thématiques liées à la gouvernance, dans l’intérêt des quotidiens parvenus ce jeudi à l’APS, compte non tenu de la présence dans d'autres sujets d'importance secondaire, pour la plupart, dans la livraison du jour des journaux.
Le football prend de plus en plus ses aises dans les quotidiens, en attendant la rencontre que les Lions doivent disputer ce week-end face à l’équipe nationale du Libéria, pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde 2014.
‘’Sont-ils trop gâtés ?’’, se demande Tout le sport, se faisant vox populi, en allusion à une brève grève des Lions qui ont refusé de s’entraîner mardi à Accra, la capitale du Ghana où ils se retrouvent actuellement en préparation, pour notamment protester contre la décision le report à dimanche de leur rencontre contre le Libéria, initialement prévue samedi.
‘’En refusant de s’entraîner, mardi, pour protester contre les conditions d’hébergement et le report de Libéria-Sénégal de samedi à dimanche, les Lions se sont mis à dos une bonne partie des supporters et observateurs’’, constate ce quotidien sportif. ‘’Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? Nos internationaux sont-ils trop gâtés ?’’, s’interroge-t-il ensuite.
‘’Le report du match des Lions du samedi au dimanche n’a été qu’une goutte d’eau dans la marre. Le problème des Lions est plus profond qu’on ne le présente’’, écrit Le Quotidien L’Observateur. Il croit ‘’toucher du doigt le problème qui est en train de miner la Tanière’’ des Lions, en évoquant une histoire de sous.
Sur cette base, le quotidien du groupe Futurs médias, rapporte des déclarations du capitaine des Lions Mohamed Diamé. ‘’On ne sait pas où vont les sommes débloquées pour qu’on soit dans de bonnes conditions’’, déclare le milieu de terrain, en niant tout boycott de la part des Lions.
Boycott ou pas, le président de la Fédération sénégalais de football (FSF) Me Augustin Senghor a fini par taper du poing sur la table, selon Walfadjri. ‘’Élevant le ton’’ en réagissant, hier mercredi sur le mouvement d’humeur des Lions, ‘’Me Augustin Senghor a promis de tirer +cette affaire au clair+’’, écrit ce quotidien.
Stades semble s’intéresser moins aux rumeurs qu’aux réalités du terrain. ‘’Les choix de Giresse font-ils des mécontents ?’’, se demande à son tour ce quotidien sportif, au sujet de la concurrence selon lui exacerbée au sein de l’équipe nationale.
Le journal laisse entendre que la qualité de l’effectif sénégalaise pose problème, come semble reconnaître l’entraîneur des Lions lui-même. ‘’C’est la première fois que je vis cette situation en termes d’effectif’’, a ainsi récemment déclaré Alain Giresse, au sujet de la concurrence en équipe nationale.
L’actualité footballistique, même très en exergue, n’empêche pourtant pas les sujets de gouvernance d’être bien présents. Ainsi, concernant le volet de la traque des biens présumés mal acquis, La Tribune signale que les chiffres avancés par l’accusation concernant la fortuné supposée de Karim Wade, le fils de l’ancien chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, ‘’tombe de 694 à 303 milliards’’ de francs CFA.
‘’La Cour de répression de l’enrichissement illicite est obligée de revoir à la baisse la somme qui vaut au fils de l’ancien président de la République, son séjour carcéral’’, note-t-il, avant de signaler que la même juridiction se trouve ‘’déjà sur les traces de la sœur de Karim, Syndiély Wade (…) Pour un seul motif lié à sa gestion jugée désastreuse des fonds consacrés au dernier Festival mondial des arts nègres’’.
Pendant ce temps, le quotidien L’As rapporte que le ministre de la Justice, Aminata Toué, ‘’a fait perdre 15 milliards à l’Etat du Sénégal’’, suivant un argumentaire es avocats du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dont certains responsables sont visés par la traque des ‘’biens mal acquis’’.
‘’En réclamant 24 milliards à DP World’’, qui compterait dans le patrimoine prêté à M. Wade, Mme Touré ‘’en fait perdre 15 à l’Etat’’, explique le journal. ‘‘Le large sourire affiché par le garde des Sceaux Aminata Touré, fière d’avoir réussi la prouesse de récupérer 24 milliards de DP World Dakar, risque de se transformer en rictus si les faits donnent raison à la commission juridique du PDS qui s’est penchée sur la question et qui a conclu que l’Etat, en choisissant cette option, perd au change’’, ajoute L’As.
Selon le journal, le dossier Aïda Ndiongue, du nom de l’ex-sénatrice libérale poursuivie pour faux et usage de faux, a été remis au doyen des juges d’instruction. ‘’Le dossier des produits phytosanitaires est entre les mains du doyen des juges qui dot éclairer cette affaire rocambolesque’’.
Selon Le Quotidien, Aïda Ndiongue aurait amassé 77 milliards de francs CFA dans ce cadre, entre 2007 et 2012.
Direct Info s’émeut du silence selon lui scandaleux de la société civile sénégalaise face aux problèmes de l’école sénégalaise qui a renoué avec les perturbations avec l’application d’un mot d’ordre de grève de certains syndicats d’enseignants.
Sud Quotidien juge que le chef de l’Etat sénégalais élude la question de l’impact supposé sur le tourisme de l’entrée en vigueur du visa d’entrée qui deviendra obligatoire à partir du premier juillet prochain, pour les étrangers hors CEDEAO désirant séjourner au Sénégal. Macky Sall a demandé aux professionnels et au gouvernement de faire des efforts pour préserver les emplois du secteur, rapporte le journal.
Walfadjri évoque pour sa part la politique et la question du mandat du président de l'Assemblée nationale. ''Le double jeu de Moustapha Niasse'', affiche-t-il. ''Pour la polémique sur le retour du quinquennat, l'actuel président de l'Assemblée nationale a adopté une position ambivalente qui, à bien des égards, est un appel du pied à Macky Sall'', le président de la République, pour trancher ce débat, analyse le journal.
Il ajoute qu'il s'agit d'amener par ce biais "le président de la République à être logique avec lui-même pour avoir porté son choix sur le leader de l'AFP comme tête de liste de Benno Bokk Yaakaar aux législatives et subséquemment'' pour devenir le président de l'Assemblée nationale.
Le Soleil relève, citant le communiqué du Conseil des ministres, que l'élevage demeure une priorité du gouvernement sénégalais, là où Enquête rapporte que sept personnes ont été arrêtées et déférées au parquet par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, suite à l'arraisonnement d'un navire de guerre au large des côtes sénégalaises.
Les acteurs s'indignent et s'opposent au «bradage»
SESSION DU CENTRE DE MAREYAGE (CAPAS) DE RUFISQUE A DES CHINOIS
Depuis des années déjà, le centre de mareyage (Capas) de Rufisque est fermé. Une situation qui irritent les mareyeurs et pêcheurs du département parce qu'étant la seule unité de conservation de produits halieutiques du département. En marge de l'assemblée générale de renouvellement du comité de gestion du quai de pêche le président des mareyeurs a exprimé la colère de ses pairs
Fruit de la coopération canadienne, le centre d’assistance à la pêche artisanale a été ouvert depuis 1983, était incontournable au vu des nombreux services qu’il rendait aux acteurs de la pêche du département. Meïssa Dior Ndiaye, le président des pêcheurs et mareyeurs dont le siège se trouve dans le centre, accusent les autorités étatiques de vouloir les déloger du centre Capas après l’avoir vendu aux chinois.
Revenant sur l’origine du problème, M. Ndiaye explique: «depuis l’implantation du centre, les services de pêche, ne font que mettre des bâtons dans les roues. Mais aussi, les différents directeurs qui se sont succédés à la tête du Capas, nous ont porté un lourd préjudice », avant de se dire étonné d’entendre avec ses pairs qu’un bon jour. «Ils nous ont dit qu’ils ont vendu l’infrastructure à la fédération nationale des Gie de pêche du Sénégal (Fenagie).»
Une vente qu’il juge illégale car le centre étant un don et en tant que tel, il ne peut faire l’objet d’une vente. «Ils n’ ont pas le droit de vendre un don. Les membres de la Fenagie n’ont pour document qu’un papier de rétrocession des installations frigorifiques délivrés par les impôts et domaines de Rufisque. C’est pour cela qu’ils disent que le centre leur appartient désormais».
Et pour lui c’est la Fenagie qui est responsable de la situation que traverse le centre. Car, avance-t-il, «la fenagie n’existe plus que de nom et ne compte plus que cinq membres. Depuis sept ans, ils sont partis après avoir bouffé tout l’argent. C’est nous qui restons sur les lieux depuis lors en assurant aussi l’entretien».
Pis, le responsable des mareyeurs et pêcheurs de Rufisque révèle que «les autorités veulent maintenant vendre le centre aux chinois et le préfet est en train de montrer une volonté de soutenir les autres». Dénonçant un bradage que les autorités sont en train de faire, monsieur Ndiaye peste : «nous avons là une usine qui repose sur une superficie de 4000 m2. D’ailleurs, cette terre est un titre foncier appartenant à la ville de Rufisque dont le maire est avec actuellement avec nous».
Il faut noter qu’une mise en demeure a été servie aux mareyeurs, le 11 Juin 2013, leur sommant de libérer les lieux dans un délai de quarante huit heures maximum. Mais, avant la mise en demeure, les professionnels de pêche, avaient adressé une lettre au président de la République et au gouvernement afin de leur demander la rétrocession du centre Capas.
Pour le chef de service départemental des pêches, le centre ne dépend pas de lui mais directement du ministère de la pêche. Selon Ibou Mbodji Sané, «c’est un ouvrage de l’Etat qui a été rétrocédé par une commission interministérielle il y a au moins sept ans». D’ailleurs, il fait savoir que c’est un dossier qui a été déjà réglé à la primature. Pierre Mboup, le président du comité de gestion du quai de pêche de Rufisque pense qu’il faut des discussions profondes et sincères au nom des intérêts du département de Rufisque et de la ville. «Rufisque a grand besoin que le centre rouvre ses portes. Nos femmes et les pêcheurs de retour de mer, n’ont pas où conserver les produits.
Donc, il est tant que Capas ouvre avec comme objectif final, l’implication de tous les professionnels de la pêche. Je jouerai de tout mon poids et de mon influence afin que l’on trouve un dénouement heureux au problème», estime-t-il.
Six femmes entrepreneurs sénégalaises opérant dans le domaine du numérique ont ainsi été primées à l’issue d’un concours de « Création d’entreprise NTIC », lancé en novembre 2012 à Dakar par la Chambre de commerce de Dakar et soutenu par l'AFCEM (Association des femmes chefs d’entreprise de Monaco) et le Rasef(Réseau africain de soutien à l'entrepreneuriat féminin) ainsi que les partenaires Fondations Sonatel et Sococim Industries.
70 candidates inscrites, 21 dossiers retenus et seize candidates nominées et, à l'issue d'une sélection rigoureuse devant un jury composé des partenaires du concours, six lauréates sont sorties du lot. Ledit concours était destiné aux jeunes femmes diplômées des grandes écoles ou universités du Sénégal, et à des jeunes femmes qui ont déjà une entreprise, envisageant son développement dans le numérique avec un service et/ ou produit nouveau.
Entre les catégories « Création d’une entreprise liée au numérique » ouverte à toute personne physique féminine qui a une idée ou un projet de produit ou de service innovant dans le monde numérique et qui envisage de créer une entreprise dans ce domaine ; et « Création de nouveau produit ou service NTIC » ouverte à toute personne physique féminine ayant déjà une entreprise existante qui, à partir d’une idée ou d’un projet de produit ou de service innovant dans le monde numérique envisage de développer son activité, les idées et projets étaient tenus d’être positionnés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, qu’il s’agisse de logiciels et/ou de matériels, formation, etc. L’objectif visant à mettre en valeur les thématiques de l’économie numérique.
C’est ainsi que dans la première catégorie « Création d’une entreprise liée au numérique » qui était dotée de trois prix, c’est Mme Marietou Sall, licenciée en génie civile, qui a remporté le premier prix, pour un projet de développement d’une base de données visant la gestion d’exploitations agricoles. Cette catégorie était dotée de l'équivalent de trois mille euros (1,9 millions de FCfa) qui sera attribué à la création de trois centres d’affaires, avec équipement complet attribué sous forme de dotation de matériel, logiciels, et équipement d’une valeur de dix mille euros chacun. Les prix incluant également la formation, l’accompagnement, et la communication du lancement, sur une période de 12 mois.
Pour la seconde catégorie « Création de nouveau produit ou service NTIC », le concours était doté de l'équivalent de neuf mille euros (6 millions de FCfa) qui sera attribué sous forme de dotation de matériel, logiciels, équipement, accompagnement, à partager entre les trois projets désignées par le jury.
En tout six femmes entrepreneurs ont convaincu le jury et pour la vice-présidente de l'AFCEM, Mme Hilde Haneuse, il s’agissait d’ « un concours symbolisant la solidarité entre pays du Nord et pays du Sud précisément entre la principauté de Monaco et le Sénégal. » Et d’ajouter pour l’objectif « de sensibiliser les femmes à la démarche entrepreunariale et leur donner les meilleures chances de réussites tout en mettant en valeur les filières du monde numérique. »
10 puits avec motopompes et une unité de traitement de miel réalisés
SEDHIOU : STRATEGIES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE A DJIREDJI
Le conseil rural de Djirédji vient de doter une dizaine de villages de puits avec système de remontée d’eau par motopompe. La réception de ces ouvrages a aussi coïncidé avec l’inauguration d’une unité de traitement de miel pour donner un coup de fouet à la filière apicole. C’est grâce au partenariat qui lie l’institution rurale à «Nouvelle Planète» une ONG Suisse représentée au Sénégal par «Performance Afrique».
S’il y’a une difficulté qui hante le sommeil des populations de la communauté rurale de Djirédji dans le sud ouest de Sédhiou, c’est bien l’accès à une eau de qualité, certes le mal reste toujours actuel mais il connait un début de solution avec la réalisation de puits dotés de motopompes dans dix villages de la collectivité locale. C’est le fruit de la coopération entre le conseil rural et ses partenaires suisses de l’ONG «Nouvelle Planète» représenté au Sénégal par «Performance Afrique». Et dans le sillage de l’accompagnement des populations dans le combat contre la pauvreté, cet organisme a implanté une unité de traitement du miel pour accroitre les revenus des acteurs de la filière.
El Hadji Mamadou Lamine Diawara le président du conseil rural de Djirédji par ailleurs membre du conseil économique, social et environnemental déclare que «l’investissement de l’unité de traitement de miel est financée à concurrence de 30.000.000 CFA y compris la réalisation du bâtiment, l’équipement et le renforcement de capacité et le fond de roulement. Nous avons aussi réalisé dix puits avec motopompes dans dix villages de la communauté rurale avec abreuvoirs pour le bétail le tout pour un montant d’une centaine de millions de CFA. Cela permet d’ouvrir des créneaux porteurs de revenus aux populations en vue de lutter contre la pauvreté. Je me réjoui de la présence de mon ami le ministre Benoit Sambou en charge de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion des valeurs civiques accompagné d’une forte délégation, des administratifs et des élus».
«Djirédji, un bon élève de la coopération décentralisée»
Le directeur de Performance Afrique rappelle tout l’engagement de sa structure à œuvrer pour booster les indicateurs de réussite au sein des populations à la base et au travers d’une démarche par concentration «nous procédons par une démarche par concentration, nous choisissons une localité et cherchons au mieux d’y développer une certaine émulation. Cela permet aux populations de s’attaquer aux urgences de l’heure et de s’investir dans le combat contre la pauvreté » a ajouté Ibrahima Diallo.
S’exprimant au sujet des critères qui président à la validité du financement, Xavier Muehlethaler le responsable du projet au Sénégal de Nouvelle Planète Suisse décline le profile par préciser que «ce sont les populations elles mêmes qui soumettent leurs projets via le conseil rural ou par Performance Afrique, lesquels projets sont ensuite traités. En fonction des résultats du dépouillement relativement à la réalité du terrain, nous procédons au financement». Déjà dans le cadre de cette coopération décentralisée, beaucoup d’autres secteurs de développement sont soutenus par ces mêmes partenaires aussi bien à Djirédji qu’ailleurs a dit Ibrahima Diallo le directeur de Performance Afrique soulignant que les principes de bonne gouvernance sont indispensables dans l’exécution de ces projets et Djirédji s’en est bien distinguée tel un bon élève de la coopération décentralisée selon lui. L’ambition est d’apporter tout le soutien nécessaire aux populations jusque dans les coins les plus reculés mais surtout de faire de chaque citoyen l’artisan de son propre destin par la mise en œuvre d’initiatives porteuses de croissance et de façon durable.
Heureusement pour le Sénégal, qu'il était là. Mamadou Kassé Hanne a sauvé l'honneur de son pays en montant sur la plus haute marche du podium, après la finale des 400 mètres haies qu'il a remporté haut la main, en 48 sec 99.
Face à une cascade de forfaits et d’absence d’athlètes sénégalais notamment Ndiss Kaba Badji (blessé), Ndèye Fatou Soumah (partie aux Etats-Unis), Amy Mbacké Thiam (différend financier avec l’instance fédérale), Amy Sène (problème de vol ?), le public du stade Léopold Sédar Senghor a pu compter sur Mamadou Kassé Hanne pour sauver son honneur lors du meeting international de Dakar hier, mercredi 12 juin.
Sur les 15 disciplines en lice, seul le spécialiste du 400 mètres haies a réussi se hisser sur la plus haute marche du podium devant les autorités politiques et sportives.
Lancé dans le couloir 4, le sociétaire de Montpellier Agglo Athletic Méditerranée n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires français, algérien, australien et allemand. Il réalise le tour de piste en 48 sec 99. Un chrono qui est loin de sa meilleure performance cette année. Pour rappel, il détient la 5ème meilleure performance de l’année, réalisée aux derniers championnats interclubs de Villeneuve (France), en 48 sec 80, le 20 mai dernier.
Ivre de joie, l’ancien sociétaire du Centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD) soutient avoir «réalisé une bonne perf surtout avec le temps». Qualifié pour les joutes internationales prévues du 10 au 18 août prochain à Moscou, Kassé Hanne refuse de s’enflammer.
«Aux championnats du monde 2013, mon objectif, ce sera de battre mon record. Maintenant, si je parviens à atteindre la finale, ce sera un bonus», a-t-il déclaré.
«Je suis sénégalais et je le reste»
Interpellé sur une information selon laquelle, il serait sur le point de prendre une nationalité française, Mamadou Kassé Hanne, tout comme le président de la Fédération Momar Mbaye, n’a pas pu cacher son étonnement. «Je n’ai jamais tenté de prendre la nationalité française. J’ai été choqué d’ailleurs de voir une telle information dans la presse», tonne-t-il.
Et d’ajouter : «je vis seul à Montpellier et un bon matin, un ami vient me présenter un journal sur lequel, on dit que j’envisage de prendre la nationalité française. J’avoue que je ne sais même pas quoi dire. Je suis sénégalais et je le reste».
Par ailleurs, il a aussi fustigé le manque d’intérêt des autorités envers les athlètes. «Cette année, ça a été dur pour moi. En un certain moment, j’avais même arrêté l’athlétisme. Parce que je faisais une formation. C’était devenu insupportable. J’ai alors demandé une bourse à mon pays, on m’a répondu qu’il n’y a pas de bourses à donner. Mais, par la grâce de Dieu, j’en suis bien sorti avec mes maigres moyens et avec l’aide de mon entraîneur», a-t-il confié.
Rappelons qu’aux JO de Londres, il a été le seul athlète sénégalais à atteindre les demi-finales.
Le Sommet du G8 c’est les lundi 17 et mardi 18 juin 2013 à Lough Erne en Irlande du Nord. En prélude à cette rencontre au Sommet des «grands» du monde, l’Ambassadeur de Grande-Bretagne au Sénégal, SEM John Marshall, a fait face à la presse avant-hier, mardi 11 juin pour décliner les priorités de la présidence britannique du G8 à savoir : «Faire progresser la libéralisation des échanges commerciaux», «Améliorer la base des systèmes fiscaux», «Promouvoir une plus grande transparence».
Les huit (8) «géants» du monde se rencontrent au Sommet les lundi 17 et mardi 18 juin 2013 à Lough Erne en Irlande du Nord pour discuter de sécurité, d’économie et autres problèmes plus urgents. Toutefois, la priorité sera accordée aux thèmes du Commerce, de la fiscalité et de la transparence dans l’ordre du jour, ce qui colle bien avec les priorités britanniques de la présidence du Groupes des huit pays les plus industrialisés au monde (G8). En prélude à ce Sommet, SEM John Marshall, l’Ambassadeur de Grande-Bretagne au Sénégal à rencontré la presse dans les jardins de la Résidence de Grande-Bretagne en vue d’un briefing sur ces priorités résumées autour d’un agenda axé sur trois questions.
La première vise à «faire progresser la libéralisation des échanges commerciaux», pour promouvoir une croissance mondiale. Selon SEM John Marshall, ici, l’un des objectifs à atteindre est le lancement de négociations relatives à une «Zone de libre-échange entre l’Europe et aux Etats-Unis». Toutefois, cette libéralisation de l’économie doit s’accompagner de «règles cohérentes et équitables» pour qu’elle engendre des avantages qui se refléteront dans les emplois, des recettes fiscales équitables et la croissance économique tant pour les pays développé que ceux en développement. Il s’agit de mesures «mondiales) qui empêchent l’évasion fiscale et l’évitement fiscale abusif et permettent aux pouvoirs publics de collecter les taxes qui leur sont dues.
Interrogé sur les conséquences de la libéralisation sur l’Afrique qui ne fourni pratiquement que de la matière première au marché mondial, l’Ambassadeur s’est répondu: «cette libéralisation des échanges commerciaux n’est constitue pas une menace pour l’Afrique. C’est un processus qui a commencé en Afrique de l’Est et au Sud du contient, mais il reste beaucoup à faire en Afrique de l’Ouest. Les organisations comme la CEDEAO et l’UEMOA pourraient aider à avancer dans ce domaine». L’autre priorité c’est «améliorer la base des systèmes fiscaux». A ce niveau, le Royaume-Uni souhaite concentrer les efforts du G8 sur l’observation des lois fiscales tant dans les pays développés que les pays en développement en luttant contre l’évasion fiscales via entre autres l’échange d’informations fiscales. «Nous devons savoir qui possède réellement une société, qui en profite, si les impôts sont payés. Et nous avons besoin d’un nouveau mécanisme pour déterminer où les multinationales … paient leurs impôts».
Ces problèmes – l’évasion fiscale et la propriété réelle – sont aussi pertinents dans un pays comme le Sénégal qu’ils le sont en Grande-Bretagne, a martelé le diplomate britannique. Et de rassurer que, pour ce qui est des paradis fiscaux, dans les territoires d’outremer du Royaume britannique (les Iles Vierges) il y aura des mesures sur la fiscalité.
Les dessous de l’invitation de Macky Sall au G8
La troisième priorité entend «promouvoir une plus grande transparence» en ce sens que le Royaume-Uni est d’avis que des sociétés ouvertes et des gouvernements ouverts aideront à atteindre une prospérité durable à l’échelle mondiale. D’ailleurs, le G8 va balayer «devant sa porte et aider les pays en développement à prospérer dans le cadre de ce processus» à travers un agenda axé sur trois domaines principaux que sont les «industries extractives», la «question foncière» et les «données ouvertes/Open data», a souligné l’Ambassadeur, notant que durant sa présidence du G8, son pays mettra «l’accent sur la nécessité de lutter contre la violence sexuelle en situation de conflit».
Les Sommets du G8, c’est aussi des invités. A cet égard SEM Macky Sall, président de la République a été invité à un déjeuner avec les leaders du G8 et à participer à une réunion sur les priorités du Royaume-Uni notamment la Fiscalité, les Echanges commerciaux et la Transparence. Auparavant, le chef de l’Etat Sénégalais prendra part à une rencontre le samedi 15 juin, en prélude au sommet, sur le commerce, la fiscalité et la transparence avec le secteur privé, des représentants de la société civile et des gouvernements.
Le débat «sera axé sur la façon dont nous pouvons collaborer pour promouvoir et mettre en pratique un commerce plus équitable, des taxes appropriées et des investissements plus transparents dans le domaine du foncier, les minéraux, le pétrole et la gaz», a précisé SEM John Marshall, non sans relever que SEM Macky Sall y est convié en tant que président du Comité d’orientation du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).
WASHINGTON - Le chef de l'agence d'espionnage américaine, le général Keith Alexander, a vigoureusement défendu mercredi les programmes de surveillance des communications révélés par un ex-consultant de 29 ans, Edward Snowden, réfugié à Hong Kong, assurant qu'ils étaient indispensables et qu'ils avaient permis de déjouer "des dizaines" d'actes terroristes.
HONG KONG - La "taupe" américaine Edward Snowden a exprimé mercredi le souhait de rester à Hong Kong et a promis de nouvelles révélations "explosives" sur les cibles surveillées par les Etats-Unis, a annoncé le South China Morning Post. "Je ne suis ni un traître ni un héros. Je suis un Américain", a déclaré Snowden selon le site web du journal de Hong Kong.
BRUXELLES - L'Union européenne, très sourcilleuse sur la protection des données, a demandé des "explications" aux Etats-Unis sur leur programme d'espionnage des communications Prism et laissé entendre que cette affaire pourrait se répercuter sur les négociations de libre-échange transatlantique.
ANKARA - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a tenté mercredi de désamorcer la fronde qui vise son gouvernement depuis deux semaines en proposant un référendum sur le projet d'aménagement de la place Taksim d'Istanbul, à l'origine des manifestations. A l'issue de leur réunion avec le chef du gouvernement, les représentants de la contestation ont prudemment renvoyé à jeudi leur réponse à cette proposition. Mercredi soir, à Ankara, la police antiémeute a lancé des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 2.000 manifestants qui s'étaient rassemblés dans la rue Tunali, un des hauts lieux de la contestation, scandant des slogans anti-gouvernementaux.
BEYROUTH - L'armée libanaise a lancé mercredi une rare mise en garde à Damas, en menaçant de riposter après le raid d'un hélicoptère syrien qui a lancé deux bombes sur Aarsal, une localité libanaise partisane de la rébellion combattant le régime de Bachar al-Assad, faisant un blessé. Le président libanais Michel Sleimane a dénoncé ce raid comme une "violation de la souveraineté" de son pays.
DAMAS - La Syrie a confirmé avoir poursuivi mercredi des rebelles jusqu'en territoire libanais avec un tir de missiles depuis un hélicoptère sur une ville de l'est du Liban, tout en affirmant qu'elle respectait la souveraineté et l'intégrité territoriale de son voisin.
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont annoncé mercredi un allègement ciblé de leurs sanctions commerciales contre la Syrie au profit des zones contrôlées par l'opposition au régime du président Bachar al-Assad. Les industriels américains pourront ainsi, au coup par coup, obtenir des licences d'exportation d'équipements destinés "à faciliter la reconstruction des zones libérées", a indiqué le département d'Etat.
ATHENES - La fermeture autoritaire du groupe audiovisuel public grec ERT par le gouvernement menace de déboucher sur une crise politique en Grèce entre les partis de la coalition, les syndicats ayant appelé à une grève générale jeudi. Le gouvernement a présenté dès mercredi un projet de loi de réorganisation de tout l'audiovisuel public, pour éviter que la crise autour de l'ERT ne fasse éclater sa coalition. L'ERT est critiquée pour ses privilèges, son clientélisme, et sa mauvaise gestion, mais elle est aussi très respectée dans les milieux culturels pour l'exigence de son travail, notamment en matière de documentaires.
WASHINGTON - Des médecins et juristes américains ont lancé mercredi un appel pour que les militaires cessent d'alimenter de force les prisonniers grévistes de la faim à Guantanamo, rappelant que cette pratique est contraire à l'éthique médicale et représente un mauvais traitement. Sur les 166 prisonniers restant à Guantanamo, 104 font à ce jour la grève de la faim, dont 43 sont alimentés de force par des tubes naso-gastriques, selon le porte-parole de la prison.
TUNIS - Trois militantes européennes du groupe Femen, deux Françaises et une Allemande, ont été condamnées mercredi en Tunisie à quatre mois de prison pour une action seins nus, un jugement portant atteinte à la liberté d'expression dans ce pays dirigé par des islamistes, selon leurs partisans.
NEW YORK - L'ONU a dénoncé "l'exploitation et le recrutement massifs" de centaines d'enfants au Mali --principalement des garçons de 12 à 15 ans-- par les islamistes comme le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais aussi par des milices pro-gouvernementales, dans un rapport publié mercredi.
BAMAKO - Un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal (nord du Mali) en vue de la présidentielle de juillet n'est pas attendu avant "quelques jours", a déclaré Pierre Buyoya, chef de la force africaine déployée au Mali (Misma).
PARIS - L'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde quand elle était ministre française de l'Economie a été inculpé mercredi dans l'enquête sur un arbitrage controversé rendu en 2008 sur l'affaire Tapie, fragilisant un peu plus la position de la patronne du FMI. Stéphane Richard, actuel patron du groupe français de télécommunications Orange, a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée". Dans cette affaire, Mme Lagarde a déjà été placée sous le statut de témoin assisté et deux autres personnes ont été inculpées d'"escroquerie en bande organisée".
CLEVELAND (Etats-Unis) - Ariel Castro, un chauffeur de bus au chômage inculpé pour la séquestration et le viol pendant une dizaine d'années de trois jeunes Américaines dans sa maison de Cleveland, a plaidé non coupable mercredi lors d'une brève comparution devant un juge. Inculpé pour 329 chefs d'accusation, il encourt la peine de mort notamment pour les accusations de meurtre et enlèvement.
WASHINGTON - Le Texas a exécuté mercredi son 499e condamné depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, un Noir américain qui avait reconnu cinq meurtres. Un autre Américain de 58 ans a été exécuté mercredi soir en Floride pour le meurtre d'un gardien de prison lors d'une attaque à main armée d'un fourgon pénitentiaire.
En classe de 4ème, au Collège d'Enseignement moyen de Kandia (département de Vélingara), une petite fille qui a tenté de se suicider hier mercredi, en ingurgitant du pesticide, a été évacuée à l'hôpital régional de Tambacounda, nous apprend une dépêche de l'Agence de presse sénégalaise (Aps). Elle est en état de grossesse et souffre de brûlures atroces.
Dans un reportage sur le village de Badion, département de Yoro Foula, le quotidien "Le Soleil" d'hier revient sur le Collège d'enseignement moyen (Cem) de ce coin perdu de la région de Kolda et dresse un émouvant portrait de Hawa Sy. Sacrée meilleure élève de l'école avec 14, 11 de moyenne générale, elle rêve de "devenir quelqu'un", même si elle a conscience de n'avoir aucune prise sur son devenir. En classe de 4ème, occupée aux tâches ménagères, préparant le repas familial, éreintée, elle s'astreint malgré tout à apprendre ses leçons sous les lueurs d'une lampe torche. Avec ses cinq salles de classe faites en bambou et son toit constitué de paille et de tiges de mil, le Cem de Badion est ce qu'on appelle pudiquement un « abri provisoire », tout en sachant qu'il est parti pour durer.
Les forces de la nature ne l'entendront toutefois pas ainsi. Erigée en 2009, elle sera réduite en cendres, quatre ans plus tard, en février 2013. Dans un même élan de solidarité, autorités académiques et populations se sont évertuées à refaire les abris provisoires avant que l'Etat ne leur vienne en aide.
Dans l'édition de Sud Quotidien d'hier, il est fait cas du décès d'Arfang Dansokho, la soixantaine. Il a été tué par la foudre mardi dernier, à Doloto, village situé à 100 km de la commune de Kédougou. Une perte en vie humaine qui vient s'ajouter à celle d'une fillette, dont le corps calciné pour les mêmes causes, gisait il ya quelques jours, à l'intérieur de son domicile de fortune en proie à un début d'incendie. Et la saison des pluies vient à peine de démarrer! Alors que la Cour de répression de l'enrichissement illicite est aux trousses de nantis présumés s'être enrichis indûment à coup de milliards francs CFA en puisant dans les deniers publics, voyageant dans des jets privés, collectionnant des maisons aux mille et un salons, ces chroniques de la vie quotidienne rendent compte du fait qu'une frange importante de la population sénégalaise vit dans une précarité absolue. Mais voilà que les autorités qui sont aux manettes ou qui aspirent à y être, donnent l'impression que rien de tout cela ne les émeut. Sinon, comment comprendre certains débats stériles qui agitent le landerneau politique ? A les suivre, on a comme l'impression que 53 ans après, rien ne semble bouger sous "le Soleil des indépendances". Tout est centré autour d'une quête obsédante : S'accaparer du pouvoir. Le comble étant que ce dernier n'est pas perçu comme un instrument permettant de transformer le réel pour le bonheur et l'épanouissement de tout un chacun, mais comme un moyen d'enrichissement personnel, familial et clanique, au détriment du développement national et social.
C'est dire que la rupture annoncée tarde à se matérialiser, même si elle porte un nom qui se décline en une obsession d'une générosité autrement plus créatrice : Que puis-je faire pour mon pays ? Que puis-je faire pour ces petites filles soumises aux grossesses précoces et au mariage forcé ?
Pour ces hommes et ces femmes qui n'ont pas pu aller à l'école, qui ne mangent pas à leur faim, qui ne peuvent pas se soigner, qui n'ont accès ni à l'eau courante ni à l'électricité?
Des réponses étaient attendues de l'ancien candidat devenu chef de l'Etat et qui se targuait justement d'avoir sillonné le pays de part en part, d'avoir « dormi dans ses hameaux les plus reculés ,observé des conditions de vie révoltantes dont on ne revient jamais indemnes parce qu'elles vous secouent et vous font jurer dans la solitude de votre conscience de ne jamais oublier toutes ces images captées sur le terrain, tout en vous engageant à les transformer ».
En lieu et place, des ministres et des conseillers pléthoriques dotés d'avantages faramineux dont beaucoup sont plus connus pour leurs bavardages politiciens que pour leurs actions concrètes au service des populations. Des directeurs de société menacés d'être virés s'ils ne gagnaient pas dans leurs circonscriptions et non pour déficit de performance. Des députés à qui on donne des voitures gratuitement. De l'argent distribué à des notables qui en viennent aux mains lors du partage du butin.
Une somme de décisions et d'actions sous la férule de la seule jouissance du pouvoir faisant apparaitre ainsi, comme le faisait remarquer Achille Mbembe, une capacité à "décapiter les élites et à les soumettre à travers un système de dépendance et de corruption".
Au moment où il est précisément question de relever les défis en faisant de sorte que demain, plus personne ne meurt emportée par la foudre, et que plus jamais des rêves de fillettes ne soient piétinés par les mariages et les grossesses précoces.
Bibo Abou Khalil Bourgi, arrêté depuis le 17 avril 2013, dans l’affaire de la traque des biens mal acquis, au même titre que Rimka, est très mal en point. Ce, à telle enseigne qu’il a été admis depuis hier midi au service d’urgences de l’hôpital principal de Ndakaaru. A l’origine de son transfèrement du Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec où il était interné, vers Principal, il y a, selon son avocat, qu’il saignait abondamment du nez et son corps est enflé. D’après Me Baboucar Cissé, l’état de santé de Bibo Bourgi est sérieux et nécessite sa mise en liberté provisoire, même si c’est sous contrôle
judiciaire.
…Aux urgences…
«Je l’ai vu d’abord au Pavillon spécial et ensuite au service des urgences de l’hôpital Principal. Il se porte vraiment très mal. Il a eu un malaise encore hier soir (Ndlr : avant-hier), aux environs de 23 heures. Il saignait du nez abondamment», a dit Me Cissé qui dit avoir peur pour son client. «Parce que son état est jugé inquiétant par les médecins», dit-il. D’où sa conviction que la Commission d’instruction de la Crei qui a été informée par ses soins, ne manquera pas de prendre la mesure qui s’impose. «Parce que nous avons déposé une demande de mise en liberté», indique Me Cissé.
…A Principal
L’avocat qui dit penser que le dossier de son client sera examiné en urgence, du fait que «Bibo Abou Khalil est dans un état assez critique», rappelle que les deux rapports d’expertises qui ont été déposés confirment que celui-ci «ne doit pas être soumis à un stress permanent et que son état de santé ne peut pas être pris en charge par les structures hospitalières nationales». Il dit penser que la Commission d’instruction ne manquera pas de prendre toutes ses responsabilités, pour, au moins, le mettre en liberté, ne serait-ce que sous contrôle judiciaire. «Car nous estimons que son état de santé est manifestement incompatible avec sa détention», ajoute-t-il en notant au passage que Bibo ne peut pas être pris en charge à Sunugaal, vu son état.
Américain ?
Un dernier mot sur Ibrahima Abou Khalil Bourgi. Même malade - dans une situation véritablement alarmante, comme l’a rappelé son avocat -, Bibo semble disposer d’atouts dans sa manche. Ses atouts à lui, pas sûr qu’ils soient quand même décisifs dans le jeu qui l’oppose à la Crei d’Alioune Ndao. De quoi s’agit-il ? Selon nos capteurs, Bibo disposerait de la nationalité américaine. Un argument que son entourage voudrait faire prévaloir. Et il faut dire que l’air du temps s’y prête. Le premier des Américains, Obama est attendu entre nos murs dans quelques jours. Alors lui rappeler que ses ressortissants sont dans la mélasse est devenu de mode. Rappelez-vous Cheikh Tidiane Sy…
Larmes du préfet
La cérémonie officielle d’installation du nouveau Préfet du département de Ndakaaru a été très émouvante, hier. En effet, prenant la parole, le Préfet sortant, Ibrahima Sakho, qui devient le nouveau gouverneur de la région de Saint-Louis, a craqué lors de son discours. Il a fondu en larmes lorsqu’il remerciait tous ceux qui l’ont soutenu dans l’exercice de ses fonctions, surtout ses deux épouses. Et tout au long de son discours, il n’a cessé d’essuyer ses larmes. Un moment, on a même cru qu’il allait inonder les lieux.
Prix Jacques Diouf
La Fao a publié, hier, un communiqué annonçant que le «Prix Jacques Diouf pour la sécurité alimentaire» sera décerné ce samedi 15 juin à Rome, à l'Union Européenne pour son rôle dans la mobilisation pendant la période de crise alimentaire 2008-2011. C’est en effet 1 milliard d'euros qui a été mis sur la table. Ces ressources, utilisées essentiellement à travers la Fao, avaient permis d'augmenter la production des petits agriculteurs, au bénéfice de 59 millions de personnes, dans 49 pays en développement, renseigne le communiqué qui précise que la Commission européenne sera représentée à la cérémonie par son Président, José Manuel Barroso. Le prix est partagé avec l'Association d'auto-emploi des Femmes de Gujarat qui, avec 2 millions de membres dans les différents Etats de l'lnde, a démontré pendant plusieurs décennies, un modèle pour sortir durablement de la faim et de la pauvreté, par la fourniture d'intrants et aussi de services de technologie, d'éducation et de santé, dit le texte.
Elevage
L’élevage a occupé une bonne place, hier, lors de la réunion du Conseil des ministres qui, notez- le au passage, a été avancé de 24 heures car SMS voyage. Pour en revenir au communiqué, il rapporte que le Chef de l’Etat a indiqué au Conseil sa volonté de modernisation du secteur. Ce qui passe par une meilleure capitalisation du système traditionnel à travers le respect du savoir-faire multiséculaire de nos communautés d’éleveurs. SMS a aussi «relevé l’importance fondamentale de la santé du cheptel, ainsi qu’une bonne dotation en ressources humaines suffisantes et de qualité, comme vecteurs essentiels de modernisation et de développement du secteur». Il a ainsi demandé au Premier ministre de faire procéder à un recrutement exceptionnel de vétérinaires et d’accorder une attention particulière à la réhabilitation et à la modernisation du ranch de Dolly.
Elevage (bis)
Parce qu’a-t-il dit, le potentiel de Dolly en matière d’élevage et de promotion industrielle des filières et circuits de distribution est exceptionnel. SMS souhaite «une dynamisation accrue du secteur de l’élevage, afin d’en tirer de fortes valeurs ajoutées, créatrices de métiers et d’emplois». Il a également donné des instructions au gouvernement, relativement à l’organisation et à l’entretien des foirails en termes d’aménagement, d’assainissement et de sécurisation. Le communiqué renseigne également que «(SMS) a demandé au gouvernement d’examiner, en rapport avec la Caisse nationale du crédit Agricole, les modalités de financement des projets conçus par les sortants des écoles de formation de techniciens de l’élevage». Le gouvernement a aussi été prié de préparer dans les meilleurs délais, les textes d’application de la loi d’orientation agro-sylvopastorale.
Tourisme
L’autre grand axe de la communication de SMS, lors du Conseil des ministres d’hier, a porté sur la relance du Tourisme. «Dans une dynamique de croissance et de création d’emplois, le Chef de l’Etat a souligné l’intérêt particulier, qu’il porte à la préservation des emplois dans ce secteur ainsi qu’au respect scrupuleux de la législation du travail par les établissements touristiques», note le texte qui souligne que SMS a exprimé tout son attachement à la sécurité des touristes, avec notamment un renforcement du dispositif mis en place à cet effet. Il a invité le gouvernement à assainir le secteur pour accroître ainsi, la crédibilité du tourisme national, qui constitue un important soutien à l’artisanat et à la culture. Il a d’ailleurs engagé le Premier ministre, le ministre de l’Economie et des Finances, en relation avec le ministre du Tourisme, à prévoir un financement approprié au plan national de relance du tourisme, dont la validation est prévue début juillet.
Visa
Il est aussi à retenir, qu’en Conseil des ministres, ce mercredi, le ministre de l’Intérieur a présenté les grandes lignes de l’application des visas biométriques à l’aéroport, à l’étranger et aux postes frontières. Il a notamment informé le Conseil que des équipements très performants vont permettre aux autorités consulaires et aux services des postes-frontières de délivrer ces visas dans des délais très courts. Deux points de délivrance de visas biométriques sont retenus, selon Général Pathé Seck. A savoir les ambassades et consulats de Sunugaal et les aéroports de Ndakaaru et de Cap-Skiring. Par ailleurs, relevant les difficultés que rencontrent certains Sunugaaliens établis à l’étranger, pour l’obtention des titres de voyage, notamment les passeports, le ministre de l’Intérieur a rassuré sur les dispositions prises en vue d’une solution durable à ce problème.
Nominations
Le Conseil des ministres a aussi pris une batterie de mesures individuelles. Ainsi, l’Ambassadeur Amadou Kébé, Conseiller des Affaires étrangères, principal de classe exceptionnelle, précédemment Ambassadeur de Sunuagal à la Haye, est nommé Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’Extérieur, en remplacement de l’Ambassadeur Pape Omar Ndiaye, appelé à d’autres fonctions. Ce dernier semble avoir fait les frais du récent mouvement d’humeur des Conseillers diplomatiques qui avait secoué le département de Mankeur Ndiaye.
Nominations (bis)
Une nomination qui ne passe pas inaperçue c’est celle de Alkaly Troaré, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, qui était en service à la Direction de l’Appui à la Promotion économique, culturelle et touristique. Si on s’rrête sur son cas, c’est qu’il devient Chef du Bureau économique à l’Ambassade de Sunugaal à Bruxelles, en remplacement de... Souleymane Jules Diop. Le journaliste est depuis un moment au Palais, à la communication présidentielle. A noter aussi que Massaër Diallo, Professeur d’Université, est nommé Chef du Bureau économique à l’Ambassade de Sunugaal à Madrid. Birane Niang, Magistrat, jusqu’ici Secrétaire général du ministère du Tourisme et des Loisirs, hérite du même poste au ministère de la Culture. Il remplace Pape Masséne Sène qui a démissionné, il y a un mois.
Sécurité…
Sunugaal s’apprête à adhérer à la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Le Canada a proposé son soutien exerçant son leadership au nom des pays membres du G8. Le gouvernement canadien est convaincu que l’augmentation des investissements privés dans le secteur agricole africain aidera des millions de personnes en Afrique subsaharienne à se sortir de la pauvreté. Le Canada tient à ce que le Sunugaal fasse partie de cette Nouvelle Alliance qui vise à accroître les investissements privés nationaux et étrangers responsables dans l’agriculture africaine et à assurer une croissance profitant à tous et qui sortira 50 millions d’Africains de la pauvreté au cours de la prochaine décennie.
…Alimentaire
C’est le ministre canadien de la Coopération internationale qui en a fait l’annonce, lors d’une cérémonie en marge du sommet du G8. Le Premier ministre Abdoul Mbaye s’est félicité de cette confiance et a expliqué que le Sunugaal a fait de l’agriculture une priorité déclarant que «les (Sunugaaliens) sont impatients de profiter des possibilités découlant des partenariats publics et privés, en particulier du financement du secteur agricole». Le Canada s’engage à aider Sunugaal à élaborer un cadre de coopération national, l’une des étapes essentielles qui lui permettra de garantir son adhésion à la Nouvelle Alliance.
Aéroport
Dans le cadre de ses activités de solidarité, le Pôle Médico-social de l’Agence des aéroports du Sunugaal (Ads), a organisé, hier, une journée de don de sang. L’événement qui s’est déroulé entre 8 et 12 heures au Centre médical de l’aéroport, était organisée en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine. L’objectif était de répondre aux besoins en transfusion sanguine à l’heure où la banque nationale de sang connaît un déficit criard. Il faut dire que cette opération présidée par le Secrétaire général des Ads, Pape Amadou Touré, a été un grand succès. Car ayant été surtout marqué par une forte mobilisation des agents en service sur la plateforme aéroportuaire et même des riverains de l’aéroport.
Des têtes vont…
Catastrophique. Tel est le qualificatif dont on a usé, hier, dans les couloirs du ministère des Infrastructures et des Transports, pour parler du résultat de l’audit interne commandité par Thierno Alassane Sall, pour tirer les choses au clair, après la diffusion par la chaîne française de télé Direct 8 d’un reportage où on mettait la main sur la mafia en cours à Sunugaal dans la délivrance des permis de conduire. Si on parle de catastrophe, c’est bien pour la Direction des permis et tout le secteur des transports. Car au terme de cet audit, on va droit vers un lavage à grande eau, compte tenu de toutes les failles et manquements qui ont été décèles dans le système.
…Tomber à la…
Des sanctions vont pleuvoir sous peu, en premier à la Direction des permis et il n’est pas exclu que certaines personnes fassent l’objet de poursuites judiciaires. Car «nak», le ministre des Transports a déjà saisi l’agent judiciaire de l’Etat pour une plainte contre X aux fins de faire la lumière sur toutes les magouilles qui ont été consignées dans le rapport d’audit interne qu’il a commandité. Un rapport qu’il a même déjà fini de remettre à l’agent judiciaire de l’Etat. Mais nos capteurs pensent savoir que Thierno Alassane Sall n’entend pas s’en limiter à ça. Il envisagerait en effet de délocaliser la Direction des permis de son site actuel qui n’est ni en sécurité, ni fiable, car qui veut, peut accéder à tous les bureaux.
…Direction des permis
Le déménagement de ce service dans un nouveau bâtiment plus fonctionnel et mieux sécurisé, avec des entrées filtrées par des éléments de la gendarmerie, est ainsi à l’étude. Aussi, l’Etat, à travers son agent judiciaire, pourrait ester en justice contre le reporter de Direct 8 qui a réalisé le documentaire. Il serait accusé de corruption, puisque le journaliste a montré dans le reportage comment il a fait pour acheter son permis et même corrompre un policier à l’aéroport de Ndakaaru. Donc, l’Etat pourrait lui coller un procès pour corruption passive, faux et usages de faux aussi.
«L’Unacois ne peut pas accepter que l’Etat prenne un minimum de mesures pour protéger l’industrie nationale»
La sortie des responsables de l’Unacois qui annoncent un boycotte du sucre de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), n’a pas été sans réaction du côté de ladite société. Le Directeur-conseiller, Louis Lamotte, est ainsi monté au créneau pour répondre à l’Unacois dont il a démonté les arguments, sans manquer de clamer que les commerçants font du chantage.
M. Lamotte, l’Unacois a fait état d’une menace de boycotte du sucre de la Css et prévenu d’une pénurie à venir en riz et sucre, parce que l’Etat a interdit l’importation du sucre. Qu’est-ce cela vous inspire comme réaction ?
Mise à part un certain nombre de déclarations à l’issue de son point de presse, nous souhaiterons préciser certaines vérités. La première est, en fait qu’aujourd’hui, rien ne peut justifier qu’il y est une liaison entre le sucre et le riz. Sachant que c’est deux produits distincts, qui n’obéissent pas aux mêmes normes et aux mêmes difficultés. Car le sucre est produit quasi intégralement au Sénégal et le riz est importé. En fait, le problème, c’est que l’Unacois ne peut pas accepter que l’Etat prenne un minimum de mesures pour protéger l’industrie nationale, la production du sucre qui, comme vous le savez, est fortement menacée par les importations tout azimuts cette année. L’Etat, conscient des dangers auxquels la Css est confrontée, est obligé de prendre des dispositions pour que pour que cette dernière puisse vendre sa production et sauver des milliers d’empois et sauver surtout son intervention vis-à-vis de l’Etat. Une société qui vous donne 700 millions de Tva par mois, quand même, c’est assez important. La Css est le premier contributeur aux impôts, en dehors des compagnies de téléphonies. On comprend les gens de Unacois, à chaque fois que leurs intérêts sont menacés, ils procèdent par chantage.
Qu’en est-il des 15 000 tonnes de sucre importé bloquées au port de Dakar ?
Il n’y a pas 15 000 tonnes de sucre au port de Dakar. Vous pouvez le vérifier au niveau des services compétents. Ensuite, ça fait assez longtemps qu’ils sont tous êté informés des mesures de suspensions des importations. C’est du forcing qu’ils ont fait, sachant qu’ils n’importent même pas, ils attendent simplement que des traders leur proposent des quantités de sucre au large de Dakar pour qu’ils les prennent et mettent la pression sur l’Etat pour le faire entrer. Le restant des tonnages qu’ils déclarent, c’est simplement des tonnages qui, normalement, sont destinés à partir au Mali. Mais, ils recherchent à les recycler et à les déverser dans le Sénégal. Parce que simplement on est à la veille du Ramadan et ils veulent faire de bonnes affaires pendant le Ramadan, au détriment de la production nationale qui est là. C’est 105 000 tonnes qui dorment là-bas à la Css, qui ne peuvent pas être écoulées. Ce n’est pas équilibré comme démarche économique, ce n’est pas compréhensible non plus.
Vous dites qu’il n’y a pas 15 000 tonnes de sucre au port, combien y a-t-il ?
Je vous demandais de vous adresser aux autorités portuaires, notamment à la Direction générale de la douane pour être édifié. Je crois que c’est l’instance qui peut vous dire exactement combien y a-t-il de sucre et à qui appartient ce sucre. C’est ça le plus important. Et vous verrez que les trois ou quatre messieurs qui parlent n’ont strictement rien là-bas. C’est une façon de mettre la pression sur l’Etat que de montrer de gros chiffres. Et peut-être aussi d’apitoyer l’opinion, alors que l’opinion a fini de comprendre que ce n’est pas en important qu’on va développer ce pays. Il ne sera pas question pour les Sénégalais de voir la plus grande entreprise industrielle du pays mourir parce que tout simplement il y a trois ou quatre personnes qui importent et qui concurrencent de façon absolument déloyale.
Au vu de la menace de l’Unacois, n’y a-t-il pas risque de pénurie artificielle ?
Nous avons déjà constaté avec le sucre que ces gens refusent d’acheter chez nous. Mais on est en train de prendre des dispositions pour qu’il n’y ait pas de pénurie. Il y a des milliers de commerçants qui n’attendent qu’à être agréés pour acheter du sucre produit au Sénégal pour le vendre aux Sénégalais à moindre coût. Et nous allons travailler avec eux pour assurer l’approvisionnement correct du pays en sucre. Maintenant, pour ce qui est du riz, il y a des instances plus habilitées pour en parler. Mais ce qu’il y a à noter, c’est ce chantage consistant à vouloir faire ce qu’ils ont envie de faire. Boycotter le sucre du pays, c’est un outrage au consommateur, quant au riz, c’est vraiment manquer de respect à l’Etat.