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27 avril 2025
DE LA DÉCADENCE À LA RÉSURRECTION
Revoilà le pape du Sopi ! Tel un phénix, il renait encore de ses cendres. Et pour cause, l’ancien président de la République Abdoulaye Wade pourrait être le grand gagnant du scrutin du 31 juillet
Revoilà le pape du Sopi ! Tel un phénix, il renait encore de ses cendres. Et pour cause, l’ancien Président de la République Me Abdoulaye Wade pourrait être le grand gagnant de ce scrutin du 31 juillet. Il vient de faire un retour triomphal après quelques années d’absences sur la scène politique sénégalaise.
Son arrivée au Sénégal vendredi dernier a complètement changé la tournure de ces législatives. L’inter coalition Wallu-Yewwi a dicté sa loi sur les grandes villes du pays. Ce qui pourrait mener à une cohabitation à l’assemblée nationale, selon les premières tendances de ce scrutin.
Battu à a présidentielle de 2012 après 12 années au pouvoir, son parti (Parti démocratique sénégalais) morcelé et presque en léthargie, Me Wade pourrait sortir revigorer de ces élections législatives. On lui annonce déjà plus de 25 sièges de députés au parlement. Il risque ainsi d’être l’arbitre de ce scrutin dans lequel Benno peine à avoir la majorité absolue. Par le biais de l’inter coalition Yewwi-Wallu, Me Abdoulaye Wade inflige une «défaite» au Président de la République Macky Sall.
Grace à ce score éclatant, le Pape du Sopi pourrait se retrouver au centre du jeu en ayant les coudées franches pour négocier pour l’éligibilité de son fils Karim Wade et son retour au premier plan de son parti le Pds.
L’ÉCHEC DES TRANSHUMANTS
Ces élections législatives du dimanche 31 juillet 2022 marquent un revers incontesté de leaders politiques qui ont rejoint la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY)
Le résultat des élections législatives du dimanche 31 juillet 2022 montre que les différents ralliements à la coalition présidentielle n’ont pas eu d’effets significatifs sur l’issue du scrutin. Presque tous les leaders politiques qui ont trouvé refuge dans Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), ont perdu leurs bases, avec parfois une razzia de l’opposition.
Ces élections législatives du dimanche 31 juillet 2022 marquent un revers incontesté de leaders politiques qui ont rejoint la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY). Même certains qui sont arrivés après une élection locale victorieuse, n’ont pas pu conserver leurs bastions.
Le maire de la Médina, Bamba Fall, paye cher sa défection de l’opposition. Il a été battu dans son fief. Tous deux produits du Parti socialiste (PS), le maire de Dakar, Barthélémy Diaz, et le ministre de la Pêche et de l’Econome maritime, Alioune Ndoye, se disputaient l’électorat du département de Dakar.
A l’arrivée, Barthélémy Diaz a infligé à Alioune Ndoye et sa coalition BBY un second échec, après celui des locales. Les 7 députés du département de Dakar reviennent ainsi à la coalition de l’édile de la capitale, Yewwi Askan Wi (Yaw) qui a opéré une razzia.
Peu visible lors de la campagne législative, l’ancien maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, battu aux dernières élections locales, n’a pu recoller les morceaux. La déferlante Yewwi a tout remporté dans sa circonscription.
Toujours dans la capitale, Djibril Wade, maire réélu de la commune de Biscuiterie en janvier dernier, sous les couleurs de Wallu Sénégal, avait déposé ses bagages à BBY, pour contester les investitures. Il est de ceux-là qui ont perdu puisque les députés de Dakar échappent à la mouvance présidentielle. Il en est de la même pour le maire de Ouakam, Abdoulaye Aziz Gueye qui, lui aussi, après avoir été porté au pinacle par l’opposition, a rejoint le pouvoir.
A l’intérieur du pays, dans la Cité du Rail, le président du Conseil Economique Social et Environnemental (CSE), Idrissa Seck, lui aussi, n’a pas fait grand-chose à Thiés. Même si les résultats provisoires n’ont pas encore été publiés par la Commission départementale de recensement des votes, une journée après le scrutin, la coalition présidentielle ne s’y est pas imposée de façon indiscutable
L’un des derniers à rejoindre la mouvance présidentielle, le leader de Bës du Ñakk, Serigne Mansour Sy Djamil, également paye cher sa défection de l’opposition, à environ une semaine de la date du scrutin. La mouvance présidentielle qu’il a soutenu, appelant à voter BBY, a perdu dans tous les grands centres urbains. Chef religieux, son fief, Tivaouane, est tombé entre les mains l’opposition. Malgré le ralliement du maire Demba Diop Sy pourtant plébiscité à la cité religieuse aux élections locales du 23 janvier dernier. Dans cette même région de Thiès, le soutien de Mamadou Ndoye Bane n’a rien apporté à BBY à Pire, un revers y est concédé.
Dans la région voisine de Diourbel, le département de Mbacké, avec la ville religieuse de Touba, est très convoité. Son président du Conseil départemental, élu sur la liste de Yewwi Askan Wi, Serigne Fallou Mbacké, parti prêter main forte au pouvoir, n’a pas réussi à changer la tendance habituelle. BBY, avec à sa tête le directeur de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), Gallo Ba, et la tête de liste départemental Serigne Galass Kaltoum ont subi une cuisante défaite. Mieux, Wallu Senegal remporte le département, avec un écart de 72.898 voix.
L’équipe dirigée par l’ancien maire de Mbacké, Abdou Mbacké Ndao, prend ainsi les 5 sièges mis en jeu. Le président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie de la législature sortante, Serigne Cheikh Mbacké, après avoir évoqué une mésentente avec sa formation, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a déposé ses valises chez BBY. La perte du département de Mbacké constitue ainsi un revers pour lui.
Son ancien camarade de parti, Mayoro Faye, avait misé sur la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, après son départ du PDS, parce non content des investitures au sein de Wallu. Militant à Saint-Louis, il concède une défaite dans le département, suite à l’écrasante victoire de Yewwi Askan Wi. Rare exception confirmant cette règle de l’échec des transhumants, plus loin dans le Nord, à Podor, région de Saint-Louis, Aïssata Tall Sall reste parmi les rares succès des ralliements au camp présidentiel. Le département de Podor reste la chasse gardée du président Macky Sall. La présence de leaders comme Abdoulaye Daouda Diallo et Mamadou Racine Sy est aussi déterminante.
LE GRADEC SERMONNE BENNO ET YEWWI-WALLU
Le Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec) se démarque de l’attitude de la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar, Aminata Touré, et des responsables de l’inter-coalition Yewwi-Wallu
Le Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec) par le biais de son Secrétaire général a déploré la publication des résultats des élections législatives du 31 juillet dernier par les états-majors des coalitions avant les organes officiels. S’exprimant hier, lundi 1er août, en marge de la cérémonie de présentation des résultats de la mission de monitoring et d’observation de ces élections législatives du 31 juillet, Babacar Fall a invité les acteurs politiques à s’abstenir de proclamer les résultats avant les institutions habilitées à le faire pour préserver la paix et la stabilité sociale.
Le Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec) se démarque de l’attitude de la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar, Aminata Touré, et des responsables de l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui ont procédé à la publication des résultats des dernières législatives avant les institutions habilitées.
S’exprimant hier, lundi 1er août, en marge de la cérémonie de présentation des résultats de la mission de monitoring et d’observation de ces élections législatives du 31 juillet, Babacar Fall, son Secrétaire général, condamnant cette pratique, a invité les acteurs politiques à s’abstenir de proclamer les résultats avant les institutions habilitées à le faire pour préserver la paix et la stabilité sociale.
Revenant sur les résultats de leur travail de monitoring et d’observation, le Secrétaire général du Gradec a informé que leur organisation dans le cadre du projet « TANN SUNNUY DEPUTES 2022 CI DIAM » financé par le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) de l’Ambassade du Canada au Sénégal a déployé 30 moniteurs de la violence électorale et 60 observateurs.
Poursuivant son propos, Babacar Fall a renseigné qu’une plateforme technique, réceptacle de toutes les données remontées et une cellule de veille électorale ont également été installées dans le cadre de ce travail effectué dans cinq régions cibles qui constituent selon lui, le bassin électoral stratégique avec 62 % de l’électorat national inscrit dans le fichier électoral. Il s’agit des régions de : Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis et Ziguinchor. « Les procédures, dans l’ensemble ont été scrupuleusement respectées.
En effet dans 92,7% des bureaux de vote, la tâche d’encre est vérifiée sur le doigt de l’électeur avant le vote. Dans 100% des bureaux de vote, vérification est faite de la présence de l’électeur sur la liste d’émargement, l’électeur a émargé sur la liste, a présenté sa carte d’électeur.
Dans 100% des lieux de vote, les forces de l’ordre y sont présentes. Le silence électoral est respecté dans 98,7% des bureaux de vote, en d’autres termes, dans une proportion de 1,3% des lieux de vote, il y a eu des tentatives d’influence de l’électeur », a-t-il renseigné tout en ajoutant. « Dans 97,1% des bureaux de vote, le secret du vote est garanti. Dans 99,3% des bureaux de vote, l’électeur a introduit son doigt dans l’encre indélébile après son vote. De la clôture du scrutin, il a été noté ce qui suit : La représentation des coalitions au sein des bureaux de vote, relevée durant le déroulement s’est confirmée : les coalitions BBY et YAW sont les plus représentées dans les bureaux de vote avec un taux respectif de 100% et 92,6%. S’agissant du dépouillement, les observateurs de la mission jugent dans une proportion de 100% les rapports corrects entre membres de bureau de vote et électeurs ».
PLUS DE 61 MILLIONS AU SÉNÉGAL ET À SES STADIERS
Un projet de formation de stadiers a été mené au Sénégal pour améliorer la sécurité dans les stades, informe le site de la Fifa que nous avons visité hier, lundi 1er août.
Un projet de formation de stadiers a été mené au Sénégal pour améliorer la sécurité dans les stades, informe le site de la Fifa que nous avons visité hier, lundi 1er août. L’instance suprême du football mondial précise que «ce projet a été subventionné par la FIFA à hauteur de USD 110 975,62» (plus de 61 millions F CFA). Ce qui a permis de former 300 stadiers – hommes et femmes.
La sûreté et la sécurité lors des matches de football sont de grandes préoccupations en Afrique. En 2019, la FIFA a d’ailleurs signé un protocole d’accord historique avec la Confédération Africaine de Football (CAF) et l’Union Africaine (UA) à ce sujet. Depuis trois ans, des séminaires et des ateliers de travail consacrés à ces thèmes se sont enchaînés aux quatre coins du Continent Mère. A l’Ouest, au Sénégal, on a même innové en la matière. Avec le soutien du Programme Forward de la FIFA, un projet consacré à la formation de stadiers y a effectivement été mené à son terme. “Cela a été le premier programme de formation de la FIFA de ce type au Sénégal et, à ma connaissance, en Afrique de l’Ouest”, a déclaré Demba Sarr, Responsable Sûreté Sécurité à la Fédération Sénégalaise de Football. “Le Sénégal en a pleinement tiré profit, le pays a gagné en légitimité.”
Le commissaire Sarr et son équipe étaient sur le pont ce samedi 30 juillet à l’occasion de la rencontre Sénégal-Liberia (1-2) qui se disputait au Stade du Sénégal - Abdoulaye Wade de Dakar. Et c’est dans la bonne humeur, malgré la défaite 1-2 des locaux, que s’est déroulé ce match comptant pour les qualifications pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de la CAF 2023. “Les spectateurs viennent au stade pour le plaisir, cela doit rester un endroit joyeux. Nous devrions pouvoir y amener nos femmes et nos enfants sans inquiétude”, martèle-t-il.
C’est en tant qu’intervenant que Demba Sarr a pris part à cette formation. Et pas moins de 300 hommes et femmes issues de toutes les régions du Sénégal l’ont suivi. La formation comprenait un volet théorique (90 heures d’enseignement) et un volet pratique (stages en tournoi, match, et autres évènements). “Ce sont des civils qui ont été formés à ces postes de stadiers”, détaille M. Sarr. “Les spectateurs réagissent mieux aux civils qu’aux agents en uniforme. La médiation est plus facile.”
Si les motifs de satisfaction sont nombreux du côté des instructeurs, c’est également le cas du côté des apprentis stadiers. “Nous avons appris beaucoup de choses, en termes de premiers secours, communication et, bien sûr, sécurité. Nous savons désormais nous adapter en cas d’imprévu, nous sommes aptes à gérer les mouvements de foule et à les contrôler”, explique Abdoulaye Diaoula, qui a participé à la formation. “Des personnalités, des autorités, des supporters ou de simples spectateurs viennent au stade. Si tous sont contents alors nous serons contents.”
Cela tombe bien : les fans sont conquis. “Aujourd’hui, mes neveux m’ont accompagné, et c’est notre première fois dans ce stade. Vu les quelques débordements qu’il y a pu y avoir dans les stades par le passé, voir tous ces stadiers aujourd’hui me rend fier. Cela montre combien le football sénégalais a pris la mesure de ce souci, et combien il a évolué en termes de structures et de sécurité”, souligne Samba Diang Faye, fan des Lions du Sénégal, avant de conclure : “Bien sûr, nous reviendrons !”
KEEMTAAN GI - COMME ON TOMBE BAS !
Après deux alternances réussies, nous en sommes encore là à des coups fourrés et à nous tirer dans les pattes. Faut enlever les œillères et regarder la vérité en face sans pudeur. La vitrine de cette belle démocratie qui est la nôtre se trouve aujourd’hui craquelé.... En 2022, se retrouver à voir un directeur d’une télévision publique appeler en direct pour mettre fin à une émission et donner l’ordre à ses journalistes d’attendre que la formation politique dans laquelle il milite livre ses résultats à elle. Et en direct, svp ! Tout cela fait terriblement désordre. Cet acte inqualifiable constitue une belle balafre à notre démocratie et une insulte à l’intelligence de millions de Sénégalais. Il ne faut pas avoir peur des mots et les dire tels qu’ils sont, cet homme ne mérite pas d’être là où il est. Il n’est pas un exemple pour la profession encore moins pour la bonne respiration de notre démocratie qu’il asphyxie. Et dire que son acte n’a semblé déranger aucun de ces messieurs et dames qui se disent gardiens de l’orthodoxie journalistique. Ce qui s’est passé tard dans la soirée du dimanche nous rappelle des pratiques dignes de pays aux régimes. Il est tout aussi révoltant de voir des autorités proclamer en direct des résultats. Criant victoire et falsifiant la vérité alors que les organes chargés de cette mission étaient dans la compilation des résultats dont certains ne sont pas encore livrés. Ça s’appelle une tentative de hold-up ! Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas dissoudre tout simplement les structures habilitées à livrer les résultats d’une élection. Dans des pays à la démocratie infantilisée, de telles entorses sont dévolues à une opposition. D’une démocratie si enviée, nous sommes en train de tomber bas. Après cette sévère raclée, plutôt que de faire profil bas, les voir crier victoire constitue assurément un foutage de gueule. La seule consolation, pour ne pas dire le grand motif de satisfaction, c’est de voir que les résultats issus des urnes dimanche enterrent définitivement toute idée d’un troisième mandat. Et c’est une énorme victoire pour le peuple ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
RÉPARTITION PROVISOIRE DES SIÈGES
D’après les informations obtenues par « Le Témoin » hier nuit, la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) coifferait sur le poteau sa grande rivale Yewwi Askan Wi. Elle aurait obtenu quatre députés de plus seulement à savoir 83 députés pour les listes de la majorité présidentielle et 79 députés pour les partisans d’Ousmane Sonko. Les trois postes restants vont aux coalitions Aar Sénégal et Bokk Guiss Guiss ou Les Serviteurs.
LEGISLATIVES ET RACINE TALLA APPELA EN PLEINE ÉMISSION POUR RECADRER SEYNABOU DIOP ET IBRAHIMA DIÉDHIOU…
Mais qui va arrêter Racine Talla ? Brejnev Talla a eu le culot — ce n’est pas parce qu’il est DG de la RTS qu’il doit se croire tout permis —d’appeler en pleine émission du plateau Législatives 2022 de la RTS pour recadrer les confrères Seynabou Diop et Ibrahima Diédhiou. Parce que, tout simplement, ils se sont laissés entrainer par leurs invités pour crédibiliser la thèse d’une possible cohabitation entre le pouvoir et l’opposition incarnée par Yewwi-Askan wi. « Moi c’est le professionnel qui vous parle, ce n’est pas le DG de la RTS. Vous avez développé sur la cohabitation qui n’est pas du tout à l’ordre du jour et qui n’est même pas envisageable puisque c’est tout à l’heure à minuit (dimanche nuit) que Benno va proclamer ses résultats. Et je peux vous dire officiellement que Benno est largement majoritaire. Je ne vois pas l’éventualité d’une cohabitation. Vous ne devez pas vous laisser influencer par les invités sur le plateau parce que vous êtes un média de service public, vous devez partir sur des hypothèses fiables. Je peux vous livrer les résultats préliminaires bien que ce ne soit pas mon rôle. Officiellement Benno a convoqué une conférence de presse (NDLR le dimanche soir), mais une cohabitation n’est pas à l’ordre du jour, alors pas du tout. Voilà c’est ça le débat » a apostrophé Racine Talla à l’endroit de ces deux expérimentés journalistes que ont Seynabou Diop et Ibrahima Diedhiou. Ces derniers sont restés bouche bée. Ils ont d’ailleurs perdu après le fil conducteur de leur émission parce que cette sortie inappropriée de Racine Talla a été une véritable humiliation pour eux qui avaient réussi une excellente émission jusque-là.
MARTIN FAYE DÉNONCE LA SORTIE DE RACINE TALLA
Seynabou Diop et Ibrahima Diédhiou peuvent se consoler d’avoir obtenu le soutien du brillant Martin Faye. « Racine Talla a gâché l’opération // Elections de la RTS//. Tout au long de la journée, l’équipe a assuré une excellente et responsable couverture du déroulement du scrutin. L’intervention mal à propos du DG a terni la belle prestation » écrit Martin Faye sur Tweet.
COMMUNE DE BISCUITERIE DJIBRIL WADE, UN «TRAITRE» DANS LA FAMILLE !
« Un tueur dans la ville » est le titre d’un film américain réalisé par Armand Mastroianni dans les années 80. Cette fois ci, il s’agit d’« Un traitre dans la famille » : tels sont les durs mots et autres messages faisant allusion à l’actuel maire de la commune de Biscuiterie, Djibril Wade, qui n’est autre que le propre neveu de Me Abdoulaye Wade. Récemment élu maire sous la bannière du Pds, le parti de son oncle, Djibril Wade a transhumé vers la coalition Bby répondant à l’appel du président Macky Sall. A cet effet, les populations de la commune de Biscuiterie (Ouagou-Niayes, Bopp, Bene Tally etc.) ont profité de la campagne électorale pour se défouler sur leur maire transhumant qu’elles qualifient de « traitre » dans la famille des Wade. Ce, à travers des graffitis et tags visibles sur les murs. Toujours est-il que l’actuel maire Djibril Wade a été lourdement sanctionné par les populations lors de ces élections législatives. En effet, dans presque tous les bureaux de vote, la tête de liste de Bby/Biscuiterie a été laminée par l’inter-coalition Yaw-Wallu. Comme d’ailleurs, tous les transhumants-traitres qui n’ont fait qu’alourdir les wagons de la locomotive Bby qui a finalement déraillée.
GUY MARIUS SAGNA UN MONSTRE CRÉE PAR LE PARTI-ETAT
Au départ, constate « Le Témoin » quotidien, Guy Marius Sagna était un simple activiste, un pauvre anarchiste, un piètre pacifiste qui ne pouvait même pas dynamiter un vélo ou incendier une case ! Leader charismatique du mouvement « Frapp-France dégage », Guy Marius Sagna n’était à ses débuts qu’un « misérable» mercenaire qui prêtait main forte à des grévistes et autres adeptes de « doxu niakhtou » (Sit-in). Jusquelà, il se disait apolitique et membre d’aucun parti politique. Mais à force de l’interpeller, de l’arrêter arbitrairement dans la rue, de l’embastiller ou de le relâcher à longueur d’année, Guy Marius Sagna a fini par être une célébrité voire un héros. Affecté arbitrairement à Kédougou, Guy Marius Sagna a ainsi décidé de rallier un parti de l’opposition (Pastef) pour mieux continuer son combat contre l’injustice et l’inégalité sociale. L’activiste d’hier devenu responsable politique aujourd’hui sera député à l’Assemblée nationale après la razzia de l’inter-coalition Yewwi-Wallu à Ziguinchor où il était la tête de liste. Vous voyez comment Guy Marius Sagna a été façonné en monstre et crée de toutes pièces par le Parti-Etat incarné par le président Macky Sall !
POLITIQUE DR OUSMANE BIRANE SANÉ LÂCHE LE CAMP PRÉSIDENTIEL DE BBY À SÉDHIOU
L’acte peut être suspect puisqu’il intervient en pleine déroute de BBY de Sédhiou qui vient de perdre les élections face à Yewwi Askan Wi. Seulement le Dr Ousmane Birane Sané est arrivé au bout du rouleau du manque de considération dont il a été pendant longtemps victime au sein du camp présidentiel de BBY de Sédhiou dirigé par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Le premier directeur général de l’antenne sénégalaise de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) s’était retiré de la vie politique active de BBY à Sédhiou après les locales. Lors des joutes de janvier dernier, il avait animé une liste parallèle avec Jean-Pierre Senghor, secrétaire exécutif du Conseil national de la Sécurité alimentaire à la tête d’un mouvement dénommé Nouvelle alliance des forces républicaines (NAFORE). Cette dernière avait engrangé 1025 des voix soit 12.69 % des suffrages. Mais malgré cet engagement politique pour Sédhiou, ce brillant économiste n’a jamais eu l’occasion de mettre sa compétence au service de sa région et du régime de Macky Sall. L’homme est victime d’un ostracisme incompréhensible. Dr Ousmane Birame Sané aura eu l’élégance d’avertir son ami de 30 ans Jean Pierre Senghor de sa décision de geler ses activités au sein de NAFORE et de BBY de Sédhiou. Il a acté cette mesure ce dimanche à 18 h à l’heure de la fermeture des bureaux de vote de Sédhiou sans avoir aucune idée des résultats qui allaient sortir des urnes. Des résultats qui ont révélé la déroute du camp présidentiel à Sédhiou. L’ex-DG de la BRVM n’entend guère se retirer de la vie politique pour autant. Son amour pour Sédhiou et le Sénégal l’en empêchent. Il compte désormais donner une nouvelle orientation à sa vie politique.
LEGISLATIVES CONFIRMATION DE LA VICTOIRE DE YEWWI ASKAN WI À THIÈS
C’est au moment de boucler cette édition que nous avons reçu les résultats provisoires de la Commission départementale de recensement des votes de Thiès. Ils ont confirmé l’hégémonie dans le département de Thiès de la coalition Yewwi Askan wi arrivée 1ère aux élections législatives du dimanche 31 juillet avec 83.960 voix devant la coalition présidentielle Benno qui a obtenu 69. 279 voix. Soit plus de 14.000 voix de différence !
KAOLACK PAPE DEMBA BITEYE DG DE SENELEC AFFICHE LE SOURIRE DU TRIOMPHE
La tête de liste départementale de Bby à Kaolack vient de réagir sur Dakaractu, après la publication des résultats provisoires. Pape Demba Bitèye a manifesté toute sa satisfaction avant de remercier le président Macky Sall, les guides religieux, la population de Kaolack, notamment celle de Kabatoki et féliciter les responsables politiques de Benno Bokk Yakaar. «C’est un sentiment de satisfaction et surtout de remerciement à toutes les populations de Kaolack. On leur a parlé et elles ont compris notre message, c’est pourquoi, elles ont répondu de cette manière. Je remercie tous les responsables politiques de la commune, du département et les militants. Mention spéciale à la population de Kabatoki qui s’est distinguée avec un écart considérable. Je remercie les guides religieux, les jeunes et les femmes. C’est la victoire de toute une équipe». Pape Demba Bitèye a terminé en remerciant le président Macky Sall pour la confiance qu’il a placée en sa personne...
Le porte-parole de la coalition AAR Sénégal, Thierno Bocoum, a indiqué dans un message à l'opinion ce mardi, que l'issue des législatives enterrait définitivement la question d'une troisième candidature du président Macky Sall en 2024
Le porte-parole de la coalition AAR Sénégal, Thierno Bocoum, a indiqué dans un message à l'opinion via sa page Facebook ce mardi, que l'issue des législatives enterrait définitivement la question d'une troisième candidature du président Macky Sall en 2024.
BBY S'EMPARE DES DEUX SIÈGES DE MATAM
Au total, 75.412 suffrages valablement exprimés ont été dénombrés, dont 65.798 pour BBY. Yewwi Askan Wi est deuxième avec 6.490 voix. AAR Sénégal a obtenu 1.044 votes, Bokk Gis Gis/Liggeey 303
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a remporté les élections législatives dans le département de Matam (nord), avec 65.798 voix, a appris l’APS de la commission départementale de recensement des votes.
La coalition de la majorité présidentielle obtient ainsi les deux sièges prévus pour le département de Matam à l’Assemblée nationale.
Au total, 75.412 suffrages valablement exprimés ont été dénombrés, dont 65.798 pour BBY.
Yewwi Askan Wi est deuxième avec 6.490 voix. AAR Sénégal a obtenu 1.044 votes, Bokk Gis Gis/Liggeey 303, les Serviteurs/MPR 302, l’Union citoyenne Bunt Bi 271, et Naataangué Askan Wi 155.
CES DÉPUTÉS VAINCUS AUX LÉGISLATIVES
Pour la 14ème législature, Moustapha Niasse ne sera pas le seul député sortant à dire adieu à l’Assemblée Nationale
Pour la 14ème législature, c’est-à-dire la prochaine, Moustapha Niasse ne sera pas le seul député sortant à dire adieu à l’Assemblée Nationale. A la tête de la chambre des députés depuis 2012, le leader de l'Alliance des forces de progrès (Afp) rentre avec, au moins, une dizaine de députés de la 13ème Législature. Ils ont perdu leurs sièges.
Jean Baptiste Diouf, maire de Grand-Dakar, ne sera pas de la prochaine équipe parlementaire. Investi sur la liste départementale de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar de Dakar, le responsable socialiste n'a pas été élu pour un nouveau mandat à l'Assemblée nationale. Pareil pour Juliette Paul Zingan, investie sur la même liste à Dakar. Ndèye Fatou Diouf, responsable de l'alliance pour la république (Apr) dans la commune de Hann Bel Air, investie également sur la liste départementale de Bby Dakar, ne sera pas aussi de la partie. Tous sont renversés par la liste départementale de Yewwi Askan Wi de Dakar, dirigée par le maire Barthélémy Dias.
D’un autre côté, Awa Niang, aussi, responsable de l'Apr à Dalifort (département de Pikine), rentre après deux mandats successifs à l'Assemblée nationale. Elle s’incline devant la grande coalition Wallu Sénégal. Défaite partagée avec Pape Sagna Mbaye, de l'Alliance des forces de progrès (Afp).
Il y a également le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, qui perd les élections alors qu’il était tête de liste de BBY dans le département de Rufisque.
Enfin, Aymérou Gning, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar lors de la 13ème Législature, n’aura pas de nouveau mandat à l'Assemblée nationale, après sa défaite dans le département de Tivaouane où il était investi tête de liste de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.