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2 mai 2025
RETRAIT SANS ENGOUEMENT
Le retrait des cartes d’électeur se déroule normalement mais à un rythme timide dans le département de Linguère, à moins de deux semaines des élections législatives du 31 juillet, a indiqué Malick Ndiaye le président de la CEDA
Linguère, 20 juil (APS) – Le retrait des cartes d’électeur se déroule normalement mais à un rythme timide dans le département de Linguère, à moins de deux semaines des élections législatives du 31 juillet, a indiqué Malick Ndiaye, le président de la commission électorale départementale autonome (CEDA).
’’La distribution des cartes d’électeur dans le département de Linguère se poursuit normalement, mais par rapport au pourcentage, nous pouvons dire que la distribution est timide. Sur un total de 6.516 cartes d’électeur reçues, 1.992 ont été distribuées, soit 31 pour cent à la date du 18 juillet’’, a-t-il dit à l’APS.
Il a rappelé qu’il y a un paramètre essentiel à tenir en compte dans la distribution des cartes d’électeur relativement au fait qu’en vertu du code électoral, la carte électorale doit être remise à son propriétaire après présentation du récépissé.
Malick Ndiaye a expliqué que la sensibilisation pour le retrait des cartes se fait pendant les tournées que la commission de distribution effectue dans le département.
Il a assuré que les contrôleurs affectés à la CEDA travaillent en parfaite synergie avec le commandement territorial.
Le département de Linguère compte 350 bureaux de vote répartis dans 232 lieux de vote pour 127.952 électeurs inscrits.
FAUT-IL REPENSER LES CAMPAGNES ÉLECTORALES ?
La campagne électorale pour les législatives du 31 juillet 2022 bat son plein. Mais, dix jours après son démarrage, force est de constater qu’elle n’est pas encore emballante.
La campagne électorale pour les législatives du 31 juillet 2022 bat son plein. Mais, dix jours après son démarrage, force est de constater qu’elle n’est pas encore emballante. Dans la rue qui, pendant cette période, était bariolée de couleurs aux effigies des candidats et listes en présence, sans oublier la sono qui bourdonnait de partout avec des décibels vantant les mérites des candidats en lice, on peine à se mettre à l’idée qu’on est en plein dans une campagne électorale pour élire les représentants du peuple.
Quid de la presse ! Le journal de la campagne sur la RTS, jadis rendez-vous très attendu, passe presque inaperçu dans les chaumières. Les manchettes de la presse écrite au niveau des Kiosques ne sortent pas du lot. Il est loin l’époque où, quelques jours après le démarrage de la campagne, les images de candidats en communion avec les masses, des slogans marquants repris en boucle, montre que le Sénégal est en plein dans une période d’exhibition politique qui ne laisse personne indifférente. Toutes choses qui poussent plus d’uns à se poser la question de savoir faut-il réinventer la campagne électorale ?
En tout état de cause, le président-fondateur du think tank Africajomcenter, Alioune Tine est catégorique sur ce point. « Il faut changer le format des campagnes qui datent des années 90, avec des caravanes qui circulent, des candidats qui font des déclarations à la télé, ça ennuie terriblement », lâche-t-il sur son compte twitter. Le militant des droits humains et non moins médiateur dans l’espace politique ne s’est pas limité à faire un constat.
Pour lui, « il faut aussi que les têtes de listes des 8 coalitions débattent sur les questions d’intérêt national ». On pourrait y ajouter que ces dernières devraient mettre sur le divan leurs programmes de mandature. Comme l’a fait d’ailleurs la Coalition AAR Sénégal, l’exception qui confirme la règle. Ce qui signifie qu’elles ne devraient pas se limiter à tirer sur les tares et dérives de la 13 ème législature. Mais rivaliser autour des offres programmatiques, les réformes à proposer et une autre image du député à offrir aux Sénégalais.
GANA DEJOUE LES PRONONSTICS
Alors que la presse française prédisait un autre sort pour Gana Guèye, le milieu de terrain sénégalais a joué les 90 minutes du match amical du PSG, ce matin au Japon face au Kawasaki Frontale.
Le milieu de terrain sénégalais Idrissa Gana Gueye a joué les 90 minutes du match amical du PSG, ce matin au Japon face au Kawasaki Frontale. Le nouvel entraîneur Christophe Gaultier a aligné quasiment tous ses meilleurs éléments dès le début, avec un onze de départ qui ne sera pas loin de ce qui sera son équipe-type. Une défense à trois Ramos - Marquinhos - Kimpembe, un trio de stars en attaque Messi - Neymar - Mbappé et surtout, dans l’entre jeu, l’association entre la nouvelle recrue Vitinha et le Sénégalais Idrissa Gana Gueye pourtant longtemps annoncé indésirable par la presse française.
Le milieu de terrain sénégalais, à qui il reste encore un an de contrat avec le club parisien, a la ferme volonté d’aller au bout de son bail et se donnera les moyens de convaincre son nouvel entraîneur, comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs Pochettino et Tuchel. D’ailleurs, sur ce match remporté par le PSG (2-1), il a été le seul joueur à disputer l’intégralité de la rencontre, alors que les médias français assuraient qu’il n’allait pas être du voyage au Japon.
Le champion d’Afrique aurait d’ailleurs repoussé l’offre de Galatasaray.
Son compatriote Abdou Diallo, lui aussi annoncé à l’Ac Milan et à Naples, est entré en jeu à la mi-temps, en remplaçant Kimpembe.
LE G5 SAHEL EST MORT, VIVE LE G5 SAHEL
L'organisation, moribonde après le départ du Mali et cinq années d'opérations au bilan très critiqué, cherche un second souffle pour faire face à l'expansion inédite du jihadisme dans la région
L'organisation du G5 Sahel, moribonde après le départ du Mali et cinq années d'opérations au bilan très critiqué, cherche un second souffle pour faire face à l'expansion inédite du jihadisme dans la région, disent membres et experts.
D'une ambitieuse idée, louée par tous, en 2017, de créer une force militaire conjointe des cinq pays du Sahel qui allait de pair avec des projets de développement, le G5 Sahel est désormais qualifié d'"échec" par le ministre des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou.
Cette force, largement financée par l'Union européenne et dont la planification et la coordination des opérations étaient assurées par la France, représentait aux yeux des partenaires internationaux du Sahel une porte de sortie dans une région en proie à des violences jihadistes.
Huit bataillons, environ 5.000 hommes basés dans leur pays à l'exception d'un bataillon tchadien déployé au Niger, devaient opérer ensemble dans les zones frontalières entre Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Mauritanie.
Cinq ans plus tard, les maigres résultats et les opérations peu nombreuses vont de pair avec une dégradation continue de la situation sécuritaire au Sahel.
Deux évènements ont accéléré la décrépitude du G5: le départ, d'abord, des 1.200 soldats tchadiens installés à Téra au Niger, pourtant jugés efficaces dans la lutte antijihadiste. Ils sont repartis en avril en catimini vers N'Djamena, a appris l'AFP auprès de membres de l'organisation et de source militaire française.
En mai, ensuite, le Mali a annoncé quitter l'organisation. Installés à Bamako dans un QG flambant neuf, les commandants de la force n'ont eu d'autre choix que de plier bagages, vers N'Djamena également. "Ils sont partis du jour au lendemain, laissant tout derrière, même les voitures", dit une source au sein du G5.
"Le G5 est mort", résumait il y a quelques mois le président nigérien Mohamed Bazoum.
- "Restons optimistes"-
Depuis rien n'a changé dans les faits, mais tout dans le discours.
Les présidents Mahamat Idriss Déby du Tchad et Mohamed Bazoum du Niger ont martelé le 13 juillet vouloir garder le G5 en vie. "Nous n'avons pas encore considéré que c'est terminé pour le G5 Sahel, nous allons nous battre", a dit M. Bazoum. "Restons optimistes", a complété M. Déby.
Ils ont annoncé une réunion "bientôt" entre les quatre membres restants pour "faire en sorte que le G5 soit viable".
La tâche parait immense tant les causes de l'échec sont nombreuses, disent deux fonctionnaires de l'organisation citant pêle-mêle le sous-financement chronique, une volonté politique disparate selon les pays membres et la situation politique régionale.
Deux coups d'Etat ont secoué le Mali en deux ans, un au Burkina Faso, et un au Tchad. La transmission de la présidence du G5 du Tchad au Mali en 2021 ne s'est pas faite.
Bamako y a vu une ingérence française - Paris étant réputé proche de N'Djamena- et a fustigé "l'instrumentalisation" de l'organisation avant de claquer la porte.
"On aurait du mal à ne pas voir la main française derrière ce refus de passer la présidence", pense le chercheur malien Boubacar Haidara. Le G5 Sahel "est depuis le début perçu comme téléguidé par Paris", ajoute Ornella Moderan, de l'Institut d'études de sécurité (ISS), mais a selon elle surtout "souffert d'un portage politique variable d'un Etat membre à l'autre".
Depuis la création du G5, "il n'y a pas eu d'opérations communes entre le Burkina et le Mali, encore moins entre le Niger et le Mali", a critiqué lors d'une récente conférence de presse le ministre Massoudou.
- "Outil nécessaire" -
A Ouagadougou, on s'interroge "sur la survie du G5", selon une source proche des autorités, mais pas de départ en vue. Les soldats burkinabè du G5 continuaient ces derniers mois, avec les Nigériens, à opérer ensemble.
Face aux jihadistes, notamment les fantassins du groupe affilié à l'Etat islamique installés dans la zone poreuse des trois frontières, "il n'y a pas d'autre options que de travailler ensemble", dit un membre de l'organisation.
"Le G5-Sahel peut-il s'en sortir? Je ne peux pas le dire, mais dans tous les cas, par sa conception, il demeure un outil nécessaire", pense Mahamat Saleh Annadif, haut responsable de l'ONU.
Mais comment faire subsister une force conjointe sans le Mali, pivot et épicentre du conflit? "Être membre du G5 apporte de l'argent et un appui logistique des partenaires, les Etats le savent!", dit un diplomate africain à Bamako, rappelant que l'ONU fournit aux contingents du G5 carburant et nourriture.
Et que les soldats, avec ou sans écusson G5, seront toujours sur le terrain.
Pour le ministre Massoudou, la suite du G5-Sahel se joue à Bamako: "lorsque le Mali aura des autorités démocratiquement élues qui normaliseront les relations avec ses voisins, nous pourrions redonner vie à cette organisation".
Les autorités maliennes, qui ont récemment poussé vers le départ l'opération française Barkhane et le groupe de forces spéciales européennes Takuba, répètent vouloir désormais privilégier les relations bilatérales.
CAN FEMININE, LE MAROC EN FINALE
L’équipe du Maroc affrontera celle d’Afrique du Sud en finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2022), le 23 juillet à Rabat. Une grande première pour les Marocaines.
L’équipe du Maroc affrontera celle d’Afrique du Sud en finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2022), le 23 juillet à Rabat. Une grande première pour les Marocaines. Les Lionnes de l’Atlas ont fait chuter 5 tirs au but à 4 (1-1 après prolongation) les Nigérianes, triples championnes d’Afrique en titre, lundi 18 juillet en demi-finale de la CAN 2022. Des Super Falcons réduites à neuf contre onze en seconde période.
Le Maroc disputera la première finale de Coupe d’Afrique des nations féminine de football de son histoire, le 23 juillet 2022 à Rabat. Les Marocaines affronteront les Sud-Africaines, samedi devant leur public, alors que les amateurs de ballon rond s’attendaient plutôt à des retrouvailles entre l’Afrique du Sud et le Nigeria - triple tenant du titre et vainqueur de 11 des 13 CAN précédentes.
Mais le soutien de plus de 45 000 spectateurs, et deux fautes implacablement repérées par l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), ont eu raison du règne des Nigérianes, lundi 18 juillet à Rabat.
Deux Nigérianes exclues
Après une première période plutôt équilibrée, tout s’est accéléré en seconde. Juste après la pause, la milieu Halimatu Ayinde a en effet été exclue pour une semelle sur l'attaquante Rosella Ayane (48e). À la 71e, c’est l'ailière Rasheedat Ajibade qui a à son tour été renvoyée au vestiaire pour une semelle, cette fois sur la défenseure Zineb Redouani. Cela après un nouveau recours à la VAR.
Entre-temps, les Nigérianes, malmenées mais révoltées, avaient ouvert le score grâce à un but contre son camp de Yassin Mrabet (62e), la défenseure ayant contré involontairement un dégagement. Mais les Lionnes avaient vite égalisé après une sortie hasardeuse de la gardienne adverse Chiamaka Nnadozie. Cette dernière a renvoyé le ballon vers l'ailière Sanaa Mssoudy qui n’a eu qu’à égaliser de près (66e).
Vaine résistance
Réduites à 9 contre 11, les Super Falcons ont ensuite perdu leur capitaine, Onome Ebi, peut-être touchée aux adducteurs (remplacée par Michelle Alozie, 77e). Malgré tous ces coups du sort et la pression asphyxiante exercée par le Maroc, le Nigeria a tenu bon, y compris en prolongation. Il a entraîné l’équipe hôte dans une série de tirs au but hasardeuse. Exercice dans lequel toutes les Marocaines ont excellé, contrairement à la Nigériane Ifeoma Onumonu.
Les Ouest-Africaines sont éliminées et joueront un match pour la troisième place sans saveur, face aux Zambiennes.
LE MALI PREND DE NOUVELLES DISPOSITIONS
Trois personnes ont trouvé la mort dans le sud-est de la Tanzanie en raison d’une mystérieuse maladie. Cette dernière a été identifiée comme "la maladie du rat". Pour lutter efficacement contre cette maladie le Mali a pris un certain nombre de disposition
Trois personnes ont trouvé la mort dans le sud-est de la Tanzanie en raison d’une mystérieuse maladie. Cette dernière a été identifiée comme "la maladie du rat". Pour lutter efficacement contre cette maladie, le Mali a pris un certain nombre de dispositions. Il s’agit, entre autres, de renforcer la surveillance, isoler les cas suspects, sensibiliser les populations, communiquer largement auprès du personnel socio sanitaire
La leptospirose
Il faut dire qu’une équipe de médecins et d’experts a été dépêchée par les autorités la semaine dernière pour enquêter sur cette maladie dans la région de Lindi où 20 cas ont été détectés. Le pays a annoncé lundi 18 juillet avoir identifié la mystérieuse maladie comme étant la leptospirose, une maladie bactérienne véhiculée par les rongeurs. Elle est souvent bénigne pour l’homme, mais peut provoquer des insuffisances rénales. La ministre de la Santé Ummy Mwalimu s’est déplacée dans la région. Elle a indiqué que la maladie était causée par une bactérie excrétée par des animaux sauvages, tels que les rats ou les renards. Elle est transmissible par l’eau ou des aliments contaminés par l’urine de ces animaux. "Le bon point, c’est que cette maladie peut être évitée et soignée", a-t-elle assuré en appelant la population au calme.
Les symptômes de la maladie sont les saignements de nez, fièvre, maux de tête et fatigue. Les patients ont été testés négatifs à l’Ebola, à la Covid-19 et au Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola. La plupart d’entre eux se sont remis de la maladie alors que deux restent à l’isolement.
LA MACHINE DE LA CEDEAO EN BRANLE
Le médiateur de la CEDEAO, Thomas Yayi Boni, qui est à Conakry depuis hier, a été rejoint par d’autres membres de l’organisation sous-régionale dont le président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO.
Selon des informations de Guinéematin, le médiateur de la CEDEAO, Thomas Yayi Boni, qui est à Conakry depuis hier, a été rejoint par d’autres membres de l’organisation sous-régionale dont le président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO. Umaro Sissoco Embaló est en compagnie du président de la commission de la CEDEAO, le Gambien Dr Omar Alieu Touray. Arrivés ce mercredi 20 juillet 2022, dans la capitale guinéenne, ils ont été accueillis à l’aéroport par le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, en compagnie du secrétaire général de la présidence, le colonel Amara Camara, du chef d’Etat-major général des armées, le colonel Sadiba Koulibaly, entre autres.
Il est attendu un consensus autour de la durée de la transition. La CEDEAO, qui a rejeté le délai de 36 mois fixé par les autorités guinéennes, réclame un délai plus court pour permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
FITCH ACCUSE RECEPTION
L’agence mondiale de notation financière "Fitch Ratings" a confirmé la note de crédit à long terme "AAA", avec une perspective stable, de la Banque africaine de développement, annonce un communiqué de l’institution financière panafricaine.
Dakar, 20 juil (APS) - L’agence mondiale de notation financière "Fitch Ratings" a confirmé la note de crédit à long terme "AAA", avec une perspective stable, de la Banque africaine de développement, annonce un communiqué de l’institution financière panafricaine reçu à l’APS.
"Cette excellente cote de crédit permet à la Banque africaine de développement de fournir des ressources financières aux pays africains à des niveaux favorables pour développer leurs économies’’, a souligné la vice-présidente par intérim chargée des finances de la BAD, Hassatou N’Sele, citée par le texte.
Cette reconnaissance est "extrêmement importante dans le contexte actuel de hausse des taux d’intérêt et des interrogations liées à la viabilité de la dette", a-t-elle salué
Il s’agit là, selon elle, "d’une reconnaissance forte de la solidité et du profil financiers de la Banque africaine de développement, ainsi que du soutien extraordinaire que la Banque reçoit de ses actionnaires".
Fitch a salué l’importance de la mission publique de développement de la Banque et l’excellente qualité de sa gestion du risque, relève le communiqué.
Déjà cette semaine, renseigne le texte, "ce rôle de premier plan que la Banque assume dans le façonnement du paysage mondial du développement a reçu une autre marque de reconnaissance +Publish what you fund+, la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement".
L’organisation a classé le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement premier parmi les 50 organisations internationales de développement recensées dans l’indice de transparence de l’aide 2022.
"Forte d’une position financière solide, la Banque lance des initiatives qui changent la donne pour l’Afrique, qu’il s’agisse d’aider les pays africains à se relever de la crise de Covid-19 ou de s’attaquer à la crise mondiale en matière de sécurité alimentaire que le conflit Russie-Ukraine a déclenchée", indique la source.
Le communiqué rappelle qu’à la suite des craintes accrues d’insécurité alimentaire en Afrique, la BAD a lancé une Facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars.
Il s’agit de "procurer des semences certifiées et un accès aux engrais agricoles à 20 millions de petits exploitants africains".
Ce qui va se traduire, explique la BAD, par la production de 38 millions de tonnes de denrée alimentaires supplémentaires en seulement deux ans, d’une valeur de 12 milliards de dollars.
DDD ELARGIT SON PARKING
La société de transport public Dakar Dem Dikk a réceptionné, mercredi, 33 nouveaux bus interurbains
Dakar, 20 juil (APS) - La société de transport public Dakar Dem Dikk a réceptionné, mercredi, 33 nouveaux bus interurbains, a constaté l’APS.
Les bus sont d’abord partis du Terminus DDD situé à l’ancien Palais de justice de Dakar avant de s’arrêter devant le Palais de la République et repartir pour le terminus Liberté 5.
Devant le Palais de la République, le président de Macky Sall est monté à bord d’un bus en compagnie du Directeur général de DDD, Oumar Boun Khatab Sylla et du président du Conseil d’administration, Hamady Thimbo.
’’Je suis heureux d’accueillir ces nouveaux bus de Dakar Dem Dikk destinés au transport de passagers entre Dakar et les régions dans des conditions de sécurité et de confort", a salué le chef de l’Etat à sa descente du bus devant le Palais.
Il a souligné que Dakar Dem Dikk est en train d’être rénové et renforcé.
Sall a annoncé, sous la pluie, que la Direction générale, avec le soutien de l’Etat, va acquérir d’autres bus dotés ’’d’un confort particulier et d’une sécurité optimale".
’’Une entreprise doit être soutenue d’abord par son personnel, ses cadres et sa Direction générale", a-t-il fait savoir.
Il a également invité les usagers à en faire un bon usage afin de préserver ces outils le plus longtemps possible et veiller sur ’’ce patrimoine’’.
"Cela nous permettra d’aller toujours de l’avant et de donner plus et mieux", a laissé entendre Macky Sall.
LE PORTE-PAROLE DE LA MISSION DE L'ONU EXPULSÉ DU MALI
Bamako reproche à Olivier Salgado d'avoir déclaré "sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient été préalablement informées de l'arrivée des 49 militaires ivoiriens" le 10 juillet
Les autorités maliennes ont ordonné mercredi l'expulsion du porte-parole de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), lui reprochant des "informations inacceptables" sur l'affaire des 49 militaires ivoiriens détenus depuis plus d'une semaine à Bamako, selon un communiqué officiel.
Cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues entre le Mali et ses partenaires internationaux. Le gouvernement malien a notifié à la représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l'ONU, Daniela Kroslak, "la décision" de Bamako "invitant M. Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma à quitter le territoire dans un délai de 72 heures", selon ce communiqué transmis à l'AFP.
Les autorités maliennes ont justifié cette décision par "la publication d'informations tendancieuses et inacceptables de l'intéressé sur le réseau social Twitter".
M. Salgado a, selon Bamako, déclaré "sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient été préalablement informées de l'arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil, à l'aéroport international (de Bamako) le dimanche 10 juillet 2022", selon le communiqué du ministère malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
La Côte d'Ivoire avait demandé le 12 juillet la libération "sans délai" de ses 49 militaires arrêtés "injustement" et accusés par les autorités maliennes d'être des "mercenaires" cherchant à déstabiliser le pays. Selon Abidjan, la présence de ses soldats dans le cadre d'opérations de soutien logistique à Minusma était "bien connue des autorités maliennes".
Toujours selon Abidjan, ces soldats devaient prendre la relève d'autres Ivoiriens déployés au Mali en tant qu'Elements nationaux de soutien (ENS), une procédure de l'ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs à l'ONU pour des appuis logistiques. Il s'agissait de la huitième rotation de soldats à venir au Mali pour cette mission, a détaillé la Côte d'Ivoire.
Le Mali, pays enclavé au coeur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en août 2020 et en mai 2021. Il a récemment adopté un calendrier de transition devant permettre un retour des civils au pouvoir en mars 2024.
À la suite de l'adoption de ce calendrier, les pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont fait partie la Côte d'Ivoire, avaient levé les sanctions économiques et financières qui frappaient le Mali depuis janvier. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis le déclenchement, en 2012, d'insurrections indépendantistes et d'actions jihadistes sanglantes dans le nord.