Il faudra encore attendre pour voir la région de Diourbel débuter sa campagne de vaccination. A cause de l’absence de cartes et registres de vaccination, la Région médicale ne peut pas procéder au lancement de cette campagne, indique le médecin-chef de région, Dr Mamadou Dieng.
La région de Diourbel n’est pas prête pour démarrer la campagne de vaccination ce matin. L’information a été donnée hier par le médecin chef de la Région médicale de Diourbel. Dr Mamadou Dieng informe que les cartes et registres de vaccination ne sont pas encore disponibles. Il ajoute que ces pièces sont indispensables pour le démarrage de la vaccination. Car, il faudra forcément que la personne concernée présente sa carte de vaccination pour recevoir sa deuxième dose. Il a aussi précisé que 4553 agents de santé ont été recensés pour la phase 1 de la campagne. En ce sens, souligne-t-il : «Nous avons recensé tout le personnel médical dans les instituts de santé publics comme privés ainsi que ceux qui travaillent au niveau des pharmacies. Le recensement des personnes âgées sera aussi assuré.
«La région de Diourbel est bien servie avec ce premier lot»
Par ailleurs, a l’instar des autres régions du Pays, celle de Diourbel a reçu 10 881 doses de vaccin et les intrants liés à la compagne de vaccination pour la lutte contre la propagation du coronavirus. L’autorité administrative a réceptionné un premier lot de doses dans la nuit du dimanche au lundi aux environs d’1 heure du matin au niveau de la Région médicale de Diourbel. Ce premier lot, d’après Gorgui Mbaye, permettra d’assurer la première phase de vaccination qui doit officiellement démarrer ce matin.
Pour M. Mbaye, la région de Diourbel est bien servie avec ce premier lot. En ce sens, précise-t-il, «la seconde phase va intervenir très rapidement pour que les personnes ciblées reviennent pour un rappel. Ce qui fera un total de 21 762 doses qui seront administrées dans la région de Diourbel». Ainsi, le chef de l’exécutif régional, par ailleurs président du Comité régional de lutte contre les épidémies, a précisé que la région va réunir tous les moyens pour assurer le bon déroulement de la vaccination pour la lutte contre la propagation du virus de Covid-19. Sur ce, fait-il remarquer, ce nombre de doses reçues est un immense soulagement d’autant plus que la région de Diourbel est très frappée par la pandémie avec plus d’une centaine de décès et énormément de cas graves. «C’est une grande chance d’avoir le vaccin», se-réjouit-il.
A l’en croire, le mode d’organisation sera corsé pour pouvoir vacciner le plus grand nombre de personnes en un temps record. «Nous sommes en train d’organiser un recensement de personnes qui sont concernées, en coordination avec les différents acteurs qui tournent autour de cette opération. Mais, pour cette présente phase, le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités seront concernés.».
DÉMARRAGE EFFECTIF DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION
Comme prévu, la campagne de vaccination a démarré au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Comme prévu, la campagne de vaccination a démarré au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est le chef de ce département ministériel, Abdoulaye Diouf Sarr, qui donne le ton en se faisant vacciné. Il est suivi de l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
D’autres personnalités comme le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aissata Tall Sall ou encore le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, se sont fait vacciner.
Cette cérémonie de lancement du vaccin contre la Covid-19, transmise en direct à la chaîne nationale, Rts, a entraîné le retard de la publication du bulletin quotidien
RECORD DE 18 DÉCÈS : LE VIRUS TUE PLUS QUE JAMAIS !
Sur les 1631 prélèvements effectués, 142 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles contaminations, 49 sont des cas contacts suivis par les services de la santé.
18 nouveaux décès ! Un chiffre record, portant le cumul du nombre de décès, depuis l’apparition du virus au Sénégal, à 832. C’est l’amer constat fait du bilan épidémiologique de, ce mardi 22 février, 2021. Le dernier record de décès, enregistré le 8 janvier dernier, était de 13 morts. Ce nouveau record intervient au moment où le Sénégal place tout son espoir de vaincre la pandémie sur le vaccin et démarre sa campagne de vaccination.
Sur les 1631 prélèvements effectués, 142 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles contaminations, 49 sont des cas contacts suivis par les services de la santé. Il n’y a pas de cas importés, mais 94 cas issus de la transmission communautaire ont été enregistrés. Ces derniers se répartissent comme suit : La région de Dakar a enregistré 51 du nombre de ces cas communautaires, les 43 sont répartis dans les autres régions.
52 PATIENTS EN RÉANIMATION
Avec un retard de plus 1h, par rapport à l’heure habituelle du bulletin de santé, 10h, le directeur de la Prévention, Dr Elhadj Mamadou Ndiaye, faisant la lecture des résultats d’analyse d’hier, annonce 266 nouvelles guérisons, au moment où, 52 patients sont pris en charge dans les services de réanimation.
COMMISSION AD HOC, LE PDS FLIRTE AVEC LE POUVOIR
Après sa posture intrigante lors de la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège, le Parti démocratique sénégalais est encore pris en flagrant délit d’accointance avec le régime de Macky Sall
Après sa posture intrigante lors de la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège, le Parti démocratique sénégalais (PDS) est encore pris en flagrant délit d’accointance avec le régime de Macky Sall.
Pour cause, à en croire le député Cheikh Abdou Mbacke Barra Dolly du parti Bokk Guiss Guiss, le leader du Pastef a souhaité que les députés de l’opposition ne prennent pas part aux travaux de la Commission ad hoc pour rendre nulle la procédure de levée de son immunité parlementaire.
Seulement, Ousmane Sonko n’a pas pu compter sur le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie. En effet, après le boycott du leader de Pastef, les démissions de Moustapha Guirassy et de Cheikh Bamba Dieye, le refus de Mamadou Lamine Diallo de participer aux travaux, tous les yeux étaient rivés sur Cheikh Bara Dolly Mbacke.
Seulement, à l’arrivée, le PDS a ramé à contre-courant. Cheikh Bara Dolly Mbacke qui a quand même pris part aux travaux de lundi, indique s’être concerté avec Me Abdoulaye Wade qui lui aurait dit qu’il est hors de question d’appliquer la politique de la chaise vide. Et qu’il fallait siéger jusqu’à la fin des travaux de de la commission.
Ainsi, avec 8 députés de la majorité et Cheikh Bara Dolly Mbacke, la Commission a statué et va soumettre un rapport à la plénière devant trancher.
par Philippe D'almeida
HÉROÏSATION RÉUSSIE
Sonko a voulu, dès le départ, que cette intrusion d’un soir dans sa vie privée et qui porte la tache de sa propre imprudence, prenne les allures d’une persécution politique dont il bénéficierait des dividendes au terme de tous les rebondissements
Bien malin qui pourrait prédire la nature de l’épilogue du feuilleton Sonko dont médias et opinion font leurs choux gras depuis quelques semaines et ce, jusqu’à l’hystérie. Chaque jour ouvre un nouvel acte dans la graduation dramatique de cette pièce dont les protagonistes semblent accélérer par la surenchère et l’emphase, l’issue incertaine. Mais la violence des sentiments, le poids des ressentiments et la radicalité des postures peuvent faire redouter de sombres heures pour le pays.
Une chose est claire : en refusant de répondre à la convocation du Parlement, Ousmane Sonko entérine sans doute, à dessein, la dimension politique d’une affaire qui eût pu se cantonner aux sphères du privé. La démission simultanée des députés Moustapha Guirassy et Cheikh Bamba Dièye de la commission ad hoc chargée d’étudier une éventuelle levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, vient renforcer cette dimension et consacre définitivement ce qu’au fond le leader du Pastef avait voulu dès le début de cette affaire : la conspiration politique.
A dessein, les députés démissionnaires évoquent l’’’inféodation’’ du Législatif ‘’au pouvoir Exécutif’’ et préviennent contre une ‘’forfaiture’’ du premier qui mettrait en danger la nation. L’atmosphère politique du pays semble accréditer les craintes : de multiples arrestations dans les cercles du Pastef ou de ceux qui s’y rapprochent. Abass Fall, Coordonnateur à Dakar du Pastef, Patricia Mariame Ngandoul, épouse de l’administrateur du Pastef, Fatima Mbengue, membre du Mouvement Frapp/France dégage, ont été déférés ces dernières heures, dans un contexte global de traque policière.
L’on est bien loin, désormais, des badineries de boudoir pour magazines people à scandale. Cette dimension-là, Sonko la récusait d’autant plus qu’elle mettait en péril l’image du politique transparent, l’icône virginale qu’il était censé incarner auprès d’une opinion de plus en plus surchauffée. Il a voulu, dès le départ, que cette intrusion d’un soir, dans sa vie privée et qui porte la tache de sa propre imprudence, prenne les allures d’une persécution politique dont il serait le héros et dont il bénéficierait des dividendes au terme de tous les rebondissements qu’imposeraient les circonstances.
En mobilisant, dès les premières heures, la rue qui lui est favorable autour de sa cause, le leader du Pastef avait donné le ton de ce choix qui sublimait dans le combat et la résistance politiques la faiblesse d’un épanchement sensuel. L’accélération des procédures policières et parlementaires a fait le reste.
Sonko n'était pas à l’Assemblée nationale hier, mais les services du Parlement ont bien fait savoir que la commission poursuivrait son travail, en dépit même de la démission de deux de ses membres. Tous les indicateurs préfigurent donc la levée de l’immunité de Sonko et sans doute aussi le début d’un procès que les circonstances des événements et la personnalité du mis en cause et l’hystérie des médias et les maladresses des institutions auront contribué à rendre politique.
Dans un tel contexte, Ousmane Sonko sort inévitablement gagnant. Son objectif est atteint : il aura éteint le feu de l’opprobre moral et sur ses cendres, il aura réussi à ériger la tribune de la martyrisation politique que ni les violences de quelque ordre qu’elles soient ni les campagnes partisanes ou médiatiques ne réussiront plus à dénaturer auprès d’une opinion majoritairement dopée au carburant du patriotisme ‘’sonkiste’’.
Il faut craindre ou se réjouir (c’est selon) qu’on ait dressé un boulevard inutilement large à une figure politique qui n’en demandait peut-être pas autant.
PREMIER PAS VERS L’IMMUNITE COLLECTIVE !
Si tu te vaccines, le virus ne pourra pas se répliquer, et s’il ne se réplique pas, il ne peut pas avoir mutation. Le cas contraire, la situation pourrait être pire, a expliqué le Pr Seydi
La phase pilote de la vaccination contre la Covid-19, qui concerne les cibles prioritaires, démarre aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. L’offre, quoique « insignifiante » par rapport à la demande, dans un pays de plus de 16 millions d’habitants, constitue un regain d’espoir dans la riposte contre la Covid-19. L’Etat ambitionne d’ailleurs de battre, dans les prochains jours, une campagne de masse pour une immunité collective vaccinale. Pour cette première étape, les opérations seront suivies et contrôlées par un comité multidisciplinaire composé d’éminentes personnalités et dénommé « CSCOV-19 ».
Aujourd’hui, c’est un grand jour dans la lutte contre la Covid-19 au Sénégal. Les cibles prioritaires vont recevoir leurs premières doses de vaccin. 200 000, c’est le nombre de flacons reçus de la Chine pour protéger les personnes les plus vulnérables et ceux qui sont sur la première ligne de contact avec les malades à savoir le personnel de santé et les forces de l’ordre. La riposte, selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a procédé hier à l’installation du Comité de suivi et de contrôle des opérations de vaccination (CSCOV-19) sur toute l’étendue du territoire national, continue ainsi autour et principalement de la prise en charge et du respect des mesures barrières.
A côté du volet thérapeutique pour les malades, le Sénégal, tout comme d’ailleurs presque le reste du monde, mise sur la prévention pour protéger la population contre le virus. D’où le vaccin qui reste aujourd’hui le meilleur moyen d’avoir une immunité collective. « C’est une barrière qui permet de retourner à une vie normale et surtout de sauver des vies », a dit le chef du service des maladies infectieuses de centre hospitalier universitaire de Fann à Dakar, Pr Moussa Seydi. M. Abdoulaye Diouf Sarr pense que l’évolution actuelle de la maladie fait que la vaccination est la meilleure arme que nous disposons pour la vaincre.
Le comité de suivi et de contrôle des opérations de vaccination dans l’ensemble du pays chez les personnes cibles étant installé, « l’opportunité s’offre plus que jamais à nous pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la Covid-19 », M. Sarr.
A côté des comités techniques, le comité de suivi et de contrôle des opérations dénommé « CSCOV-19 » a été installé, hier, avec l’ensemble des composantes de la population. C’est un comité multidisciplinaire composant d’éminentes personnalités sur lesquelles le chef du département de la Santé compte s’appuyer pour la réussite de la mise en œuvre de la stratégie vaccinale contre le coronavirus. Ce sont beaucoup de secteurs, les services et les directeurs, le centre des Opérations d’urgence sanitaires (Cous), le Programme élargi de vaccination (Pev), l’Armée nationale, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), les élus locaux, les ordres des médecins et des pharmaciens, les « Badiénou gokh », les relais communautaires, les syndicats de la santé, la presse, entre autres. « Si on accuse encore du retard, cela peut nous être fatal »
Le premier pas vers l’immunité collective est ainsi posé avec cette phase pilote de la vaccination contre la Covid-19. Une première étape donc qui ouvre la porte à la campagne de vaccination de masse annoncée par le chef de l’Etat. « Je pense que le président fera tout pour qu’on arrive à avoir les résultats obtenus en Israël. Le vaccin diminue le risque de variant. Si on accuse encore du retard, cela peut nous être fatal. 28 jours après la vaccination, les gens ont des anticorps neutralisants qui protègent de ce type de virus dans 100 pour 100 des cas.
En principe, il peut protéger contre les formes sévères. Je ne sais pas avec les signes cliniques, je ne sais pas s’il protège, mais ce qui importe, c’est que les personnes ne meurent plus de Covid-19. Le vaccin, on doit le prendre surtout qu’il n’a pas d’évènements indésirables ou sévères. C’est bien toléré et ça protège. Il faut revenir sur un principe. Si on se vaccine, ce n’est pas pour soi, mais pour l’immunité collective liée à la vaccination.
En laissant circuler le virus, si on a cette immunité, on retourne à la vie normale. Donc on doit aller à la vaccination de masse. Protéger sa vie, et diminuer le risque des variants annoncés. Si tu te vaccines, le virus ne pourra pas se répliquer, et s’il ne se réplique pas, il ne peut pas avoir mutation. Le cas contraire, la situation pourrait être pire », a expliqué le Pr Seydi qui déclare qu’il fera partie des premières personnes à être vaccinées, car, dit-il, « je suis du personnel de première ligne ». Sur ce, il encourage tout le monde à accepter de se faire vacciner.
LES SENEGALAIS INVITENT MACKY SALL A SE FAIRE VACCINER EN PREMIER!
Si beaucoup de personnes âgées, principales cibles, se disent favorables à se faire vacciner, chez les jeunes, c’est la réticence.
Le moins que l’on puisse dire est que le vaccin contre la Covid-19 est en train de créer une certaine division entre contre et partisans. Si beaucoup de personnes âgées, principales cibles, se disent favorables à se faire vacciner, chez les jeunes, c’est la réticence. Pour cette catégorie de la population, il est prématuré de vacciner les gens d’autant plus que les vaccins n’ont pas encore eu un impact positif dans d’autres pays du monde où la pandémie poursuit son chemin macabre. Macky Sall a été prié de se faire vacciner le premier pour donner l’exemple.
Le Sénégal va procéder aujourd’hui, mardi 23 février, au lancement officiel de la campagne nationale de vaccination. Ceci, après la réception des 200 mille premières doses du vaccin chinois par le président de la République, Macky Sall mercredi dernier à l’Aidb. Comme indiqué par les autorités étatiques, les cibles prioritaires de ces opérations de vaccination portent d’abord sur le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités. En attendant le démarrage de cette campagne de vaccination, les vaccins contre le Covid19 continuent d’installer une certaine polémique dans le pays où certains craignent les effets secondaires que ces produits pourraient avoir sur leur organisme. Cependant, l’Etat du Sénégal par son ministre de la Santé de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, reste dans la volonté de vacciner tous les Sénégalais qui le désirent avant 2022.
Les jeunes réticents ! Macky appelé à se faire vacciner en direct à la télé
Seulement il faudra beaucoup de pédagogie au patron de la Santé pour faire comprendre à nos compatriotes l’importance de se vacciner avec la réticence notée chez les jeunes. Cette catégorie de la population doute de l’efficacité des vaccins. Ces jeunes fondent leurs argumentaires sur le fait que la Chine, pays donateur, est spécialisée dans la contrefaçon. Aussi, pensent-ils, pour rassurer les Sénégalais sur la qualité du produit, le chef de l’Etat devrait être le premier à se faire vacciner en direct à la télévision avant qu’on n’achemine les lots de vaccins à l’intérieur du pays. Ceci, à l’instar de beaucoup de chefs d’Etat dont le président Turc, Recep Tayyip Erdogan, Alpha Condé de la Guinée, la Chancelière Allemande Angela Merkel et tant d’autres. «Le président de la République devrait d’abord se faire vacciner publiquement pour rassurer son peuple. Comme il ne cesse de nous interpeller à observer les gestes barrières. Et il a même fait une vidéo pour nous apprendre comme se laver les mains. Donc pourquoi ne devrait-il pas faire autant avec le vaccin ? On dirait qu’il a peur. Moi, je ne serais rassuré que lorsque je le verrais se faire vacciner. Personne ne nous sacrifiera avec ce vaccin » laisse entendre un maçon qui s’attelait aux travaux de finition de la mosquée Darourahamane de Diamaguène. Beaucoup de jeunes gens et des adultes disent qu’ils ne sont pas encore prêts à se faire vacciner tant que ces vaccins n’ont pas présenté des résultats positifs dans d’autres pays où la Covid-19 poursuit sa marche macabre.
En effet, soutiennent ces personnes, c’est encore très tôt et aussi risqué de s’aventurer à se faire vaccinier. « Nous Africains, sommes très naïfs. Rien ne sert à courir. On se précipite pour avoir les vaccins sans réfléchir sur leur efficacité. C’est comme s’il n’y a pas de médecins dans ce pays. Même s’il en existe, on a l’impression qu’on les a privés de parole. Je ne suis pas au courant de l’efficacité de ces vaccins à l’échelle mondiale. On me dira que c’est encore très tôt de parler d’efficacité, mais retenez que certains pays ont reçu leurs vaccins, il y a de cela trois à quatre mois alors que la maladie continue toujours de faire des ravages. Donc ces choses-là doivent nous pousser à la réflexion plutôt que de nous précipiter dans une campagne de vaccination. Nous souhaitons tous la fin de cette pandémie, mais cela ne doit pas nous empêcher de rester vigilants sur ce vaccin chinois» a ajouté le menuisier Baye Fallou Diop.
Les personnes âgées votent oui pour le vaccin !
En finir avec la pandémie. C’est le vœu le plus cher des personnes du troisième âge. Cette catégorie de la population souhaite se faire rapidement vacciner. « Je me ferais vacciner et je ferais en sorte que toute ma famille se vaccine. Je trouve que c’est le seul moyen pour lutter contre la maladie. Ceux qui doutent de l’efficacité du vaccin doivent savoir raison garder. Beaucoup de personnes du troisième âge ont perdu la vie à cause de la covid-19. Donc si on arrive à trouver un vaccin contre cette maladie, c’est une bonne chose. Franchement, j’ai du mal à comprendre ceux qui diabolisent ce vaccin. On doit s’estimer heureux de l’avoir si vraiment on souhaite la fin de la pandémie afin que la vie retrouve son cours normal », a soutenu l’adjoint du délégué de quartier de Diamaguène, Abdou Ndiaye dit Pa Diallo, confortablement assis sur une chaise devant sa maison. Son voisin, Vieux Mbengue, pense que c’est la faute à l’Etat si certains émettent des réserves sur le vaccin. « L’Etat n’a pas bien sensibilisé sur le vaccin. C’est pourquoi certains compatriotes le présentent comme un poison alors que ce n’est pas le cas. Je me ferai vacciner et en ferai autant pour ma famille comme l’a dit Diallo », fait savoir le vieil homme. L’association des Imams et Oulémas du Sénégal n’est pas restée les bras croisés dans ce qui parait être un combat au niveau de la sensibilisation. Ce cercle de religieux apporte son grain de sel en exhortant toute la population à aller se faire vacciner et très massivement pour se préserver du coronavirus. Un acte de civisme et de citoyenneté recommandé par la religion musulmane, selon imam Makhtar Ndiaye, membre de l’association.
LE MEDECIN-CHEF DE REGION RELEGUE LA COMMUNICATION AU SECOND PLAN
Les Thiessois n’arrivent toujours pas à s’expliquer le comportement du Dr Mama Moussa Diaw à chaque fois qu’il s’agit de communiquer, surtout pour la réussite de la campagne de vaccination contre la Covid-19
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 23/02/2021
Le nouveau médecin-chef de la région médicale de Thiès jouirait-il de toutes ses facultés ? La question trotte dans la cervelle des Thiessois. Ils n’arrivent toujours pas à s’expliquer le comportement répugnant du Dr Mama Moussa Diaw qui, à chaque fois qu’il s’agit de communiquer, surtout pour la réussite de la campagne de vaccination contre la Covid-19 où la sensibilisation et l’information doivent être de mise, préfère verser dans les humeurs et les soubresauts.
Contrairement à son prédécesseur, Dr Malick Ndiaye, qui collaborait de manière saine avec la presse pour la sensibilisation et l’information des masses, Dr Mama Moussa Diaw lui préfère adopter la pédagogie de la violence verbale et comportementale comme s’il cherchait toujours la bagarre. A chaque fois que les journalistes se plaignent de la léthargie notée dans la communication de la région médicale, notre très difficile médecin s’illustre dans un comportement hargneux, à la limite offensant, qui laisse à désirer. Pour un rien il s’emporte.
Dans ses communications, qu’il gère très mal, les journalistes évitent maintenant de le supplier pour la version Woloff, de peur de se faire vertement rabrouer. Est-il vraiment conscient du fait que, pour la réussite de la campagne de vaccination contre la Covid-19, la sensibilisation et la communication doivent être de mise. Serait-il dépassé par l’information sur la pandémie de la Covid-19 ? En tout cas, son attitude n’est pas des plus tranquillisantes d’autant plus que depuis près de deux mois qu’il dirige la région médicale, il peine encore à fournir les chiffres exacts de la pandémie dans la région, deuxième foyer épidémique du Sénégal, derrière Dakar, entretenant une léthargie dans sa campagne de communication. Toujours, les réponses rageuses de l’homme de science qui récuse l’information se résument à : « Il n’y a aucune pression qui peut nous orienter vers une telle ou une telle autre communication. Vous recevez chaque jour le communiqué national, donc qui fait le calcul aura les chiffres de la région. Ce n’est pas un problème important pour nous. Il n’est pas indiqué que l’on doit vous informer. Il arrive parfois que l’information et le traitement soient deux choses différentes. Donc si nous ne vous fournissons pas d’informations, sachez que c’est comme ça. Nous restons sur cette ligne-là ». En faisant de la rétention d’informations, Dr Diaw a-t-il délibérément choisi de naviguer à contre-courant du vœu du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui lui, prône la communication de masse.
12.579 doses pour la région
Thiès, deuxième foyer de l’épidémie derrière Dakar, a reçu 12.579 doses sur les 200 mille acquises auprès de la firme chinoise Sinopharm par l’Etat du Sénégal. Un premier lot de vaccins anti-covid-19 pour toute la région, livré par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), ce weekend. Le Gouverneur de région Mouhamadou Moustapha Ndao a précisé à l’occasion qu’il s’agit d’« un lot destiné d’abord au personnel médical, aux personnes âgées ou ayant des comorbidités ». Aussi de rassurer que « la région médicale va recevoir d’« autres dotations de vaccins pour atteindre toute la cible qui est de 20% de la population à Thiès, soit 444.220 personnes ».
Le chef de l’exécutif régional s’est dit prêt à se faire vacciner, à titre personnel, pour dissiper toute crainte du côté des populations aujourd’hui plus que jamais sceptiques autour de la question. Il souligne qu’« il n’y a pas à s’inquiéter pour la vaccination, parce que c’est la vaccination qui a éliminé beaucoup de maladies dans le pays. La situation d’urgence a poussé des laboratoires à travers le monde à se lancer dans la recherche d’un vaccin contre cette pandémie qui a frappé de plein fouet l’économie mondiale ».
Selon le médecin-chef de région Mama Moussa Diaw, la campagne de vaccination qui démarre officiellement mardi 23 février 2021 se fera sur rendez-vous. « Il ne s’agira pas d’une vaccination de masse dans ce contexte de crise sanitaire avec les mesures barrières mais une vaccination sur rendez-vous, et tous les services médicaux ont déjà envoyé une liste. Les stagiaires qui sont sur le terrain et tous ceux qui peuvent se retrouver nez-à-nez avec les patients potentiels covid sont aussi pris en compte », estime Dr Diaw.
Par Biram Ndeck NDIAYE
ATTENTION, PEUPLE !
On dirait que le Sénégal est en récréation. Récréation d’une classe bien bruyante. Un coup de cloche et c’est le brouhaha même si on ne sait pas qui a sonné le tocsin
On dirait que le Sénégal est en récréation. Récréation d’une classe bien bruyante. Un coup de cloche et c’est le brouhaha même si on ne sait pas qui a sonné le tocsin. On s’empresse d’aller s’amuser, de s’occuper de tout sauf de ses propres oignons. Peu importe la vérité, on donne son avis, on conclut avant d’introduire, avant même de développer. Finies, les investigations. Bâclée, l’audition de l’autre partie. Une seule version peut suffire. La clameur est entretenue et suffit comme seule sentence. Peu importe ce qu’en dit la religion, il suffit de prier pour absoudre tous ses péchés, pense-t-on.
INVERSION DU CYCLE NORMAL
Par moments, on se surprend à penser qu’on a un pays bizarre à bien des égards. Sommes-nous attirés par les tricheurs et paresseux? Un peu de travail quand on ne peut pas faire autrement, ensuite beaucoup de distraction. Nous faut-il seulement du pain et des jeux? Même quand l’accalmie s’installe pour ne pas dire la paix s’invite dans notre actualité, nous nous évertuons à la déloger, à la chasser loin de cette concession estampillée Sénégal, notre Sénégal. Les ragots, les mauvais vœux et prières ont tendance à devenir «made in Senegal».
Refusons d’en faire un label national, on peut trouver mieux. En effet, il est triste de constater qu’au lieu de poser des jalons positifs, chacun compte le nombre de coups qu’il peut donner à l’autre. On se réfugie lâchement derrière les réseaux sociaux où chacun est vedette pour proférer des insanités, accuser sans preuves, détruire de dignes épouses, d’honorables pères de famille et s’en délecter. D’ailleurs, le narcissisme est à la mode. On se photographie sous plusieurs angles et on envoie des dizaines de prises sans savoir où atterrissent nos images. Le comble, c’est qu’on envoie de plus en plus une multitude de photos masquées sans aider au décryptage, avec une légende en dessous. Dans l’autre sens le procédé est utilisé pour exposer quelqu’un à la vindicte populaire. Comme si cette manie pouvait aider les auteurs de ces œuvres du mal à s’ouvrir les portes du Paradis.
LE FEU COUVE
Plus qu’un couvre-feu, c’est le feu qui couve. Attention, peuple ! Les enfants, qui grandissent vite, observent, amusés par le jeu des adultes qui n’ont rien d’autre à leur proposer, voire leur apprendre. Mais pour combien de temps encore vont-ils se contenter d’être de simples spectateurs et de subir encore au lieu d’agir? Iront-ils au quasi-suicide en se jetant encore à la mer ou chercheront-ils vaille que vaille des responsables de leur calvaire pour les «suicider»? L’avenir, proche ou lointain, nous édifiera. Cela devrait inciter à réfléchir, quand dans un pays, une infime minorité s’agite, pouvoir et opposition additionnées, alors qu’en face une écrasante majorité de plus de 14 millions d’âmes, apolitiques, garde le silence. Pour un intellectuel, c’est l’heure de se poser les questions essentielles même si on ne trouve pas aussitôt les réponses appropriées. Ce sera déjà un pas vers une prise de conscience ou une remise en cause. De quoi demain sera-t-il fait?
FAIRE AMENDE HONORABLE
Faire amende honorable, volte-face, redresser la barque Sunugal, c’est le sursaut qu’il nous faut. C’est peut-être une simple impression, mais à y regarder de près, la crise est presque partout: crise sanitaire certes, crise économique, crise de la politique, crise sociale, crise des valeurs. A travers le monde, c’est dans de telles situations qu’un leadership s’est affirmé, mais c’est toujours quelqu’un à qui on peut reprocher peu de choses, pour dire rien du tout, un zéro faute, une sorte de héros presque sorti du bois. Sinon gare au populiste ou au filou futé qui se sera engouffré dans la faille laissée béante. Peuple, attention ! Quand le 3ème des sénégalais (à la dernière présidentielle) est traité de la sorte par des sénégalais, que doit penser le reste du monde à propos des sénégalais en général, y compris le premier d’entre nous? Voudrait-on dire au reste de monde que chez nous les meilleurs sont mauvais, ou tout juste «moins pires» que les autres. On n’accable pas sans certitude, je dis bien sans certitude, quelqu’un qui peut être Président de la République, Père de la Nation, peu importe qui il est et d’où il vient: du nord ou du sud, de telle ethnie ou race, de tel parti ou coalition de partis politiques, de telle confession ou confrèrie. Où est l’esprit chevaleresque? Que faire du principe de droit qui veut que nul n’est coupable tant que la justice n’en a pas décidé ainsi? Personne n’est au-dessus des lois, cela signifie ni l’accusé, ni l’accusateur, la victime pouvant ne pas être l’accusateur. Que deviendrait-on si chacun voulait s’ériger en tribunal tout seul, si une seule personne, serait-ce un Chef d’État, décidait d’un sujet à ne pas aborder (3ème mandat) qui ne serait ni secret défense, ni question de souveraineté nationale ou d’intégrité territoriale? On mettra du temps à assimiler la démocratie et ses contours. Mais quelqu’un disait si bien : je me méfie des partis politiques, ils deviennent vite des partis pris. En outre, les partis, bien que nécessaires à la démocratie, n’en musèlent pas moins les génies, bâillonnent la créativité si celle-ci n’est pas issue de la haute hiérarchie. Attention, mon peuple ! Qui doit-on placer en premier dans la hiérarchie du choix entre un parti et un pays, entre un homme et un peuple? Est-on prêt à jurer de confirmer ce choix devant Dieu et les hommes ?
LA VOIE A SUIVRE
Attention, peuple ! Faut-il le dire et mourir ? Monsieur le Président de la République et cher frère, sans être de votre parti politique, je vous ai soutenu quand c’était nécessaire, quand la démocratie vacillait: dañoo bokkoon yaakaar (nous partagions le même espoir). Jamais je ne me suis senti aussi proche d’un Président de la République, donc de vous pour avoir vécu ensemble dans un espace scolaire sans avoir été des camarades de classe. Mais je préfère Sénégal en entier à toute autre personne. J’ai été honoré et très fier de voir ce ressortissant du Sine-Saloum, futur Président de la République, aux Assises Nationales du Sénégal, prendre sa place à côté d’autres illustres personnalités sénégalaises pendant que j’y représentais le secteur de la culture en tant que plénipotentiaire accompagné d’un suppléant. Sans vous avoir jamais sollicité quand vous étiez Premier Ministre puis Président de l’Assemblé nationale, je vous ai rencontré et encouragé au plus fort de la tourmente, quand beaucoup de vos proches de l’époque vous fuyaient comme le coronavirus. J’ai présenté et défendu votre programme culturel quand c’était nécessaire et vous avez certes beaucoup fait pour la culture, comme d’autres avant vous ont accompli leur part du destin. Aujourd’hui, je me sens donc libre pour vous supplier de rectifier le tir afin de présenter une meilleure figure de vous-même et du Sénégal et ainsi, ne pas enterrer les progrès enregistrés car il y en a. Je vous sais assez intelligent pour adopter la meilleure des positions le moment venu, cher frère. De grâce, laissez rentrer librement les exilés volontaires ou contraints, n’arrêtez pas d’écouter vos anciens compagnons de lutte et réhabilitez ceux d’entre eux qui le méritent amplement. Ceux qui vous disent respectueusement ce qu’ils pensent être la vérité ont le mérite d’être courageux et pas égoïstes pour un sou.
Un opposant n’est pas un ennemi à rayer de la carte politique, n’écoutez pas ceux qui suggèrent de l’écraser. C’est juste un adversaire d’un moment dont la présence peut vous donner plus de légitimité et de crédibilité que celle d’un partisan. S’il n’y avait que ses seuls partisans qui votaient pour l’élire, aucun candidat ne serait Président de la République.
LE JARAAF DANS LA MEME POULE QUE LE CS SFAXIEN ET LE SALITAS FC
Jaraaf connaît désormais ses adversaires pour les phases de poules de la coupe de la confédération africaine.
La Confédération Africaine de Football (Caf) a procédé hier au tirage des phases de poule de la coupe de la Confédération africaine. Logé dans le groupe C, le Jaraaf partage sa poule avec le Club Sportif Sfaxien (Tunisie), le Salitas FC (Burkina Faso) et le vainqueur de la rencontre entre étoile sportive du Sahel et les Young Buffaloes de l’Eswatini.
Jaraaf connaît désormais ses adversaires pour les phases de poules de la coupe de la confédération africaine. Placée hier dans le groupe C en compagnie du Club Sportif Sfaxien, du Salitas FC du Burkina Faso et du vainqueur de la rencontre entre Étoile sportive du Sahel et les Young Buffaloes de l’Eswatini, l’équipe de la Médina aura fort à faire pour rester dans la compétition. Le représentant sénégalais devra sortir le grand jeu pour passer à la prochaine étape.
CLUB SPORTIF SFAXIEN, UN HABITUE DANS CETTE COMPETITION
Le Club Sportif Sfaxien (CSS) est l’équipe la plus titrée dans la poule C. La formation tunisienne a remporté à trois reprises cette compétition (2007, 2008 et 2013). Ce club est considéré comme l’un des meilleurs en Afrique. Cette saison, après 12 rencontres disputées, il occupe la troisième place de son championnat avec 24 points. Même si le club de la Médina a évité les plus gros morceaux d’Afrique dans le chapeau 1, il n’en demeure pas moins que les hommes de Moussa Diatta auront à faire face à l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) ou les Young Buffaloes de l’Eswatini. Ces deux équipes définissent l’issue du groupe au terme de leur rencontre qui se joue cet après-midi. Enfin un déplacement difficile attend les protégés de Cheikh Seck au Burkina Faso.
Créé en 2015, le Salitas FC a fait sa montée en ligue 1 burkinabé pour la première fois lors de la saison 2017-2018, après avoir remporté le titre de la deuxième division. Il participe ainsi pour la deuxième fois à la Coupe de la Caf. Et c'est la première équipe au Burkina Faso à se qualifier pour la phase de groupes d'une compétition continentale.