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2 mai 2025
PLAIDOYER POUR UNE EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
Le coordinateur interne et chargé du suivi-évaluation à la Direction des Pêches Maritimes (DPM) au ministère des Pêches et de l’Economie maritime, Sidya Diouf, plaide pour une exploitation rationnelle des ressources halieutiques.
Le coordinateur interne et chargé du suivi-évaluation à la Direction des Pêches Maritimes (DPM) au ministère des Pêches et de l’Economie maritime, Sidya Diouf, plaide pour une exploitation rationnelle des ressources halieutiques.
«Nous demeurons convaincus que pour permettre aux générations futures de pouvoir disposer des ressources halieutiques comme nous les avons héritées de nos parents, il faut travailler sans relâche à mettre les conditions nécessaires pour une exploitation rationnelle», a notamment dit M. Diouf. Il présidait mardi, à Mbour (ouest), le démarrage des travaux de l’atelier de planification stratégique de la Plateforme nationale des acteurs non-étatiques de la pêche et de l’aquaculture (PANEPAS), qui est une déclinaison de la Plateforme régionale des acteurs non-étatiques de la pêche et de l’aquaculture (PANEPAO-WANSAFA).
Selon Sidya Diouf, l’importance économique et sociale du secteur et son potentiel de croissance justifient l’’’attention particulière’’ que le président Macky Sall accorde à la pêche, lui conférant ainsi une ‘’place privilégiée’’ dans le Plan Sénégal émergent (PSE), référentiel unique des politiques de développement. C’est à ce titre, d’après lui, que la pêche est inscrite parmi les moteurs de croissance sectorielle de l’Axe I du PSE qui lui assigne un ‘’rôle central’’ dans le renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois. ’’Des pas importants ont été franchis avec, notamment la promulgation de la loi portant code de la pêche en janvier 2015, la validation technique de la Lettre de politique sectorielle et développement de l’aquaculture, et la mise sur pied de cadres de concertations entre autres. Ces actions contribueront à coup sûr à l’amélioration de la gouvernance du secteur de la pêche’’, a-t-il dit.
La promotion d’une ’’gouvernance légitime, efficace et démocratique’’, la création d’’’une communauté de pêche responsable, plurielle et solidaire’’, au sein de laquelle le système de gouvernance occuperait ‘’une place essentielle et primordiale’’, constituent ‘’un pilier essentiel’’ dans la politique des pêches définies par les autorités, a souligné Sidya Diouf. Le défi est ambitieux car le secteur de la pêche et particulièrement celui de la pêche artisanale est très dynamique, a indiqué M. Diouf. Il soutient toutefois que l’atteinte de ces objectifs passe par l’’’implication active et constructive’’ d’acteurs capables, non seulement, d’apporter ‘’une réflexion innovante’’ sur la gouvernance des pêches, mais également d’’’avancer des propositions, socialement et politiquement viables’’, pour permettre la sortie de l’impasse.
De l’avis de Diouf, la mobilisation des acteurs de la pêche et de l’aquaculture doit se faire autour d’’’une vision claire’’ de gouvernance participative et inclusive qu’il convient de mener avec méthode, organisation et compétence pour répondre à une ’’forte exigence’’ des acteurs. ’’Ce lien de confiance se bâtit, en priorité, sur la concertation, la confiance et le respect mutuel’’, a rappelé Sidya Diouf
LES PROJECTIONS SOMBRES DE LA BANQUE MONDIALE
L’Afrique sera fortement impactée économiquement par la pandémie de Covid-19.
La Banque Mondiale a fait hier le point sur les perspectives économiques dans le monde, après une année marquée par une crise sanitaire sans précédent. Et concernant spécifiquement l’activité économique de la région africaine, elle devrait croître au rythme de 2,7% en 2021. Pas suffisant pour cacher les projections sombres de l’Institution financière internationale !
L’Afrique sera fortement impactée économiquement par la pandémie de Covid-19. La Banque mondiale a dressé hier un tableau sombre de l’économie du continent en 2021. Elle a indiqué que les prévisions d’une croissance atone en Afrique subsaharienne sont dues à la persistance de l’épidémie de COVID-19 dans plusieurs pays, qui fait obstacle à la reprise de l’activité économique. Et dans ses projections, la pandémie provoquera une baisse de 0,2 % des revenus par habitant cette année, et mettra les Objectifs de développement durable (ODD) encore moins à la portée de nombreux pays de la région. «Ce renversement de tendance devrait entraîner le basculement de dizaines de millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté en 2020 et 2021», note-t-on dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales. Toujours, selon l’institution financière internationale, la première économie de l’Afrique de l’ouest, le Nigeria devrait afficher une croissance de 1,1% en 2021. Et son activité économique pourrait toutefois être freinée par la faiblesse des cours du pétrole, les quotas de l’OPEP, la chute des investissements publics résultant de la faiblesse des recettes de l’État, l’insuffisance des investissements privés due aux faillites d’entreprises et le manque de confiance des investisseurs étrangers.
En Afrique du Sud, lit-on dans le document parvenu à «L’As», la croissance devrait rebondir à 3,3% en 2021, avec une reprise plus faible qu’auparavant du fait des effets persistants de la pandémie et du maintien probable de plusieurs mesures d’atténuation des risques de propagation du virus. La reprise devrait être légèrement plus soutenue - bien qu’inférieure aux moyennes historiques - dans les pays exportateurs de produits agricoles où l’activité sera portée par le niveau élevé des cours mondiaux des denrées agricoles, informe la Banque mondiale. Elle ajoute que les prévisions font état d’une reprise plus timide pour les exportateurs de produits industriels. Alors que les prix des métaux se sont légèrement redressés au deuxième semestre de l’année dernière, les cours du pétrole sont demeurés bien inférieurs à ce qu’ils étaient en 2019, ce qui a eu des conséquences défavorables pour les exportateurs pétroliers (Angola, République du Congo, Gabon, Ghana, Guinée Equatoriale, Tchad), relève la Banque mondiale. Quant à la dette publique, l’Institution financière internationale soutient qu’elle a considérablement augmenté dans la région pour atteindre, selon les estimations, 70% du PIB en moyenne au cours de l’année écoulée. Ce qui ne fait, dit-elle, qu’accroître les préoccupations suscitées par la viabilité de l’endettement dans certains pays. «Les banques pourraient enregistrer une forte augmentation des prêts improductifs, les entreprises ayant peine à assurer le service de leurs dettes par suite de la chute de leurs recettes », renseigne-ton. Sans compter le fait que les répercussions négatives durables de la pandémie pourraient ralentir la croissance à long terme en raison de l’ampleur de la dette qui paralyse l’investissement, de l’impact des confinements sur la scolarité et la valorisation du capital humain, et de la dégradation de l’état de santé des populations.
L’ECONOMIE SUBSAHARIENNE DEVRAIT CROITRE AU RYTHME DE 2,7%
En 2021 Toutefois, l’Afrique subsaharienne ne devrait pas toucher le fond. Si l’on s’en tient aux projections de la Banque mondiale, elle devrait enregistrer un redressement modéré en 2021, avec un taux de croissance de 2,7%. Mais la reprise de la consommation et de l’investissement privés dans le continent pourrait être plus lente que prévu antérieurement, mais les exportations devraient s’accélérer progressivement, à la faveur de la relance des activités des principaux partenaires commerciaux. Pendant ce temps, l’économie mondiale devrait progresser de 4% en 2021, à condition, selon la Banque mondiale, que le déploiement initial des vaccins contre la COVID-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année. Les perspectives à court terme sont hautement incertaines, et différents scénarios de croissance restant possibles, comme le détaille le rapport. Selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, l’économie mondiale pourrait ne regagner que 1,6 % en 2021. À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5 %.
LA BANQUE MONDIALE TABLE SUR 4% DE CROISSANCE
L’institution bancaire a particulièrement demandé aux pays en développement n’ayant pas assez de moyens d’assumer une nouvelle décennie perdue de veiller à leurs créances.
La communauté internationale doit agir rapidement et avec détermination pour éviter que l’accumulation récente des dettes publiques ne débouche sur des crises de l’endettement en série, prévient la Banque mondiale dans son dernier rapport en date sur les Perspectives économiques mondiales. L’institution bancaire a particulièrement demandé aux pays en développement n’ayant pas assez de moyens d’assumer une nouvelle décennie perdue de veiller à leurs créances.
L’économie mondiale, lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, devrait progresser de 4% en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la Covid-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année. Sous ce rapport, «la reprise risque néanmoins de rester modeste si les responsables politiques ne passent pas résolument à l’action pour endiguer la pandémie et mettre en œuvre des réformes propices aux investissements», renseigne la Banque mondiale dans sa dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales. Malgré le redémarrage de l’économie mondiale, après la contraction de 4,3% enregistrée en 2020, un lourd tribut a été payé à cause de la pandémie, en termes de «morbidité et de mortalité» et qui a «plongé des millions d’individus dans la pauvreté», mentionne le communiqué de l’institution mondiale en date d’hier, mardi 5 janvier. Pendant encore de longs mois, «l’activité économique risque donc d’être ralentie et les revenus considérablement réduits», prévient la Banque mondiale.
L’IMPERATIF POUR LES ETATS D’ALLER EN CROISADE CONTRE LA PANDEMIE
La priorité immédiate pour les responsables politiques consiste «à contrôler la propagation du coronavirus et organiser rapidement des campagnes massives de vaccination», indiquent les économistes du Groupe de la Banque mondiale. Pour soutenir la reprise, les autorités doivent aussi favoriser un cycle d’investissements porteur d’une croissance durable et moins tributaire de la dette publique. «Alors que l’économie mondiale semble s’orienter vers une reprise timide, les décideurs sont confrontés à des défis redoutables comme la santé publique, la gestion de l’endettement, les politiques budgétaires, de l’action des banques centrales ou des réformes structurelles pour faire en sorte que cette dynamique toujours fragile se confirme et jette les bases d’une croissance solide», déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.
Pour surmonter les effets de la pandémie et affronter les vents contraires à l’investissement, «nous devons donner une impulsion décisive aux efforts visant à améliorer l’environnement des affaires, accroître la flexibilité du marché du travail et des produits et renforcer la transparence et la gouvernance», dira-t-il.
Par rapport aux perspectives à court terme, les économistes voient un clair-obscur. Selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, «l’économie mondiale pourrait ne regagner que 1,6% en 2021», projettent les spécialistes de la croissance.À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, spéculent-ils encore, «le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5%».
Et Ayhan Kose, vice-président par intérim de la Banque mondiale pour la Division croissance équitable, finance et institutions, de soutenir que «la pandémie a fortement exacerbé les risques d’endettement dans les marchés émergents et les économies en développement, sachant qu’une croissance atone risque d’alourdir encore le fardeau de la dette et d’éroder la capacité des pays emprunteurs à en assurer le remboursement…».
«IL EST PERTINENT DE PASSER A LA REOUVERTURE DU MARCHE EXTERIEUR»
Le responsable de l’Apr de Kaolack, Idrissa Tall a estimé que la décision du président Macky Sall de rouvrir le marché de l’exportation des graines d’arachide hors du pays est d’un apport positif dans la commercialisation de l’arachide.
Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) de Kaolack, Idrissa Tall a estimé au cours d’une récente sortie effectuée à Kaolack que la décision du président Macky Sall de rouvrir le marché de l’exportation des graines d’arachide hors du pays est d’un apport positif dans la commercialisation de l’arachide.
Car, au-delà de son impact positif sur l’émigration irrégulière, avec la stratégie de fixation des jeunes candidats dans leurs différents terroirs, cette décision est selon lui synonyme d’encouragement à l’émergence des petites et moyennes unités industrielles locales au Sénégal et dans la région de Kaolack en particulier. Également un moyen de soutenir les milliers et les milliers de jeunes contractuels qui s’activent régulièrement dans ces petites et moyennes unités de décorticage et les nombreuses jeunes dames qui en tirent l’essentiel de leurs revenus mensuels.
Le responsable politique de Kaolack trouve par contre que la fermeture provisoire des exportations a été d’autant plus pertinente lorsqu’elle a permis aux entreprises huilières sénégalaises de sortir la tête de l’eau et pouvoir collecter une bonne partie des semences destinées à la prochaine campagne.
A Kaolack, Ziguinchor, Kaffrine, Fatick, Diourbel, Tamba et Touba, cette même dynamique de satisfaire les différents opérateurs de la filière a été visiblement constatée. Et présentement sur le marché, les opérateurs se croisent inlassablement et achètent des graines à leur volonté.
Entre autres objectifs, cette adresse a également constitué une occasion d’inviter les chercheurs sénégalais, ingénieurs agronomes et autres spécialistes de l’agriculture à multiplier et surtout orienter leurs recherches vers une diversification intelligente des spéculations exploitées par le Sénégal et surtout proposer des variétés culturales plus rentables pour les producteurs.
DES HYGIENISTES RECLAMENT 4 MOIS DE SALAIRE
Après l’avertissement de l’intersyndicale des travailleurs de santé des collectivités territoriales sur une tentative de paralyser le système, des agents de l’hôpital Dalal Diam ont manifesté hier, mardi, leur mécontentement
Après l’avertissement de l’intersyndicale des travailleurs de santé des collectivités territoriales sur une tentative de paralyser le système, des agents de l’hôpital Dalal Diam ont manifesté hier, mardi, leur mécontentement suite à des arriérés de salaires de quatre mois de 26 hygiénistes.
Le mois de janvier risque d’être mouvementé pour la santé. Des syndicats ont décidé de porter les revendications de leurs membres qui tournent autour du paiement des arriérés de salaire, des primes Covid. Hier, mardi, 26 hygiénistes se sont fait entendre à l’hôpital Dalal Diam. Ces derniers réclament 4 mois d’arriérés de salaires. «Depuis septembre 2020, nos 26 compatriotes hygiénistes travaillant à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye n’ont pas été payés.
Pis, le ministère de la Santé leur avait dit qu’il leur paierait au moins 350.000 FCFA par mois. Ce qu’ils ont perçu les mois de mars, avril et mai cumulés n’a pas atteint 90.000 FCFA. Alors qu’ils devaient recevoir 1.050.000 FCFA. De juin à août, ils ont été payés 150.000 FCFA par mois au lieu de 350.000 FCFA par mois. Depuis le mois de septembre, ils n’ont rien reçu”, renseigne Guy Marius Sagna dans Pressafrik.
Et de renchérir : « les travailleurs qui sont dans les sites de confinement devaient être payés 5.000 FCFA par jour par le ministère. Au lieu de 450.000 FCFA, ils ont reçu 50.000 FCFA à la veille de la Korité et 50.000 FCFA à la veille de la Tabaski ». Au même moment, certains travailleurs des collectivités territoriales ont observé le port de brassard rouge. Ils réclament aussi le paiement des primes de Covid s’élevant à 50 mille F Cfa par mois. « La tutelle avait promis de payer cette prime aux agents des collectivités territoriales. Cependant, seule une partie des agents a reçu, non pas la totalité de la prime qui s’élève à 300 mille FCfa mais juste trois mois de prime (150 mille).
En outre, les agents figurant sur la liste complémentaire, quant à eux, non jusqu’ici rien reçu » avait renseigné Sidya Ndiaye. Face au non-paiement des salaires et des primes, Sidya Ndiaye et Guy Marius Sagna demandent au ministre de la Santé et au président de la République de régler dans les meilleurs délais ces problèmes. Toutefois, si rien n’est fait, ils comptent se faire entendre par d’autres moyens que leur confère le droit.
SOULEYMANE NDOYE CORRIGE SEYDOU DIOUF
Le débat portant sur la suppression ou le maintien de la ville fait rage à Rufisque entre responsables politiques.
Les réactions commencent après la proposition du député Seydou Diouf de retour à une commune unique. Le président du conseil départemental de Rufisque a tenu un point de presse pour porter la réplique et afficher son choix pour la suppression de la ville comme l’a dit le président de la République le 31 décembre dernier. Le maire de la commune de Rufisque Ouest, Alioune Mar, s’est également prononcé sur le sujet.
Le débat portant sur la suppression ou le maintien de la ville fait rage à Rufisque entre responsables politiques. Après la sortie du député Seydou Diouf demandant la suppression des communes de Rufisque Ouest, Est et Nord au profit d’une commune unique de la ville de Rufisque. C’est son collègue député et non moins président du Conseil Départemental de Rufisque qui est monté au créneau pour s’inscrire en faux contre ce qu’il considère comme un recul de 25 années dans le processus de la décentralisation. « Je ne partage pas cet avis de mon ami et collègue Seydou Diouf », a répondu tout de go le président du Conseil départemental de Rufisque au cours d’un son face-à-face avec les journalistes.
A en croire le responsable de l’Apr, le problème ne se pose pas en terme d’appellation ou de dénomination mais plutôt de compétences et de mission à assigner à l’entité qui sera mise en place et aussi de cohérence dans la mise en œuvre de l’acte III de la décentralisation. « Le débat doit porter sur les missions à assigner à ce qu’on pourrait appeler ville ou communauté urbaine. Il s’agit d’une question de cohérence à corriger. Car la ville est créée par un décret présidentiel, selon l’article 167 du Code général des collectivités territoriales, alors que les communes de plein exercice sont créées depuis la communalisation intégrale avec des missions précises et des territoires bien définies, ce qui n’est pas le cas de la ville. Le président qui crée ces villes par décret peut demain les dissoudre par décret. Donc, le débat ne se pose pas sur la dénomination des communes ou autres. Il se pose beaucoup plus sur la gestion, c’est-à-dire sur la bonne gouvernance de ces collectivités territoriales ».
A en croire Souleymane Ndoye, les communes sont, quelque part, lésées car les ressources collectées sur leurs territoires et affectées à la ville alors qu’en termes de réalisation, la ville n’a pas grand-chose à présenter malgré son budget annuel de 06 milliards de francs. En plus de cela, la ville a un statut de commune et est donc d’égale dignité avec les communes. Or elle capte tous les moyens financiers et a les mêmes missions que les autres communes mais en matière de réalisations, son bilan est erratique. « Si vous demandez qu’on vous expose les grandes réalisations de la ville en tant qu’entité territoriale, vous ne verrez pas grand-chose. Cela pose un problème dans la mobilisation des ressources qui doivent être destinées à une gestion de proximité. C’est pourquoi je dis que je suis en phase avec le Président par rapport à son discours du 31 décembre ».
Pour lui, on doit plutôt penser à porter les discussions sur les missions et les statuts à donner à la ville « dans le cadre d’une mutualisation des compétences qui la compose ». Ainsi, les communes dans le cadre de leurs missions, après la distribution des ressources de la ville aux communes, celles-ci pourraient mutualiser des activités ou dans certains secteurs comme l’électrification, la gestion des canaux à ciel ouvert et enfin « émettre des moyens financiers à destination de la ville ». Pour Alioune Mar, le problème des communes, c’est plus un problème. « Il faut permettre aux communes de bénéficier des ressources qui sont collectées à partir de leurs territoires et transférées».
Dans le même tempo que Souleymane Ndoye, le maire de la commune de Rufisque Ouest s’est indigné des propos venant « d’un des concepteurs de l’acte III de la décentralisation. Même s’il se dit opposé à la suppression de la ville, Alioune Mar n’en défend pas moins les trois communes. Pour supprimer les trois, ce serait revenir 25 ans en arrière après la réforme de 1996. « Ce serait un grand recul dans la décentralisation et pour la démocratie. Le cas échéant, il faudrait retourner à l’époque de la déconcentration », a-t-il dit.
192 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 5 DÉCÈS
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 20156 cas positifs au coronavirus dont 433 décès, 17782 guéris et 1940 personnes encore sous traitement.
Dakar, 6 jan (APS) – Cent quatre-vingt-douze personnes ont contracté la Covid-19 qui a également causé 5 décès au cours des dernières 24h, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 1540 tests réalisés, 192 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 12, 47%’’, a annoncé mercredi le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 47 contacts suivis, un cas importé via l’AIBD et 144 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Cinq décès ont été enregistrés, mardi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 92 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 23 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 20156 cas positifs au coronavirus dont 433 décès, 17782 guéris et 1940 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention.
«DAKAR ET THIES CAPITALISENT PRESQUE 90% DES CAS POSITIFS»
Selon ainsi le ministre de la Santé, l’instauration du couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès résulte d’une situation «critique».
« Les régions de Dakar et de Thiès capitalisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas positifs. La région de Dakar, à elle seule, polarise 13447 cas, la région de Thiès en compte 2237. Quand on cumule ces deux régions, on voit réellement que la pandémie est surtout concentrée dans le pôle Dakar-Thiès ». L’information est du ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui intervenait hier, sur la RTS après l’annonce de la mesure du couvre-feu partiel.
Selon ainsi le ministre de la Santé, l’instauration du couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès résulte d’une situation «critique». « Jusqu’au mois de novembre, on avait vu que le Sénégal était en train de maitriser la situation qui s’est stabilisée à 477 cas. Mais déjà au mois de décembre, on a vu un bond extraordinaire se passer et le mois de décembre à lui seule a égalé le mois d’août du point de vue de l’analyse de la situation. C’est quelque chose d’exceptionnel et si on n’arrête pas cette vague, on risque d’entrer dans une situation que l’on ne pourra pas maitriser. C’est pourquoi la décision du Chef de l’Etat est extrêmement importante pour contenir la pandémie », a fait savoir Abdoulaye Diouf Sarr.
Il ajoutera : « au mois de décembre, on était à 3257 cas alors qu’au mois d’août, on était à 477 cas. Vous voyez le bond exponentiel que nous avons mais tout cela est corrélé aussi avec le nombre de décès. Entre novembre et décembre, on a vu le nombre de décès se multiplier à six ».
Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, une explosion « extraordinaire » est notée sur « l’ensemble des paramètres de la pandémie, sur le nombre de cas, de décès et de cas graves ». A l’en croire, la situation qui est due à un « relâchement constaté à tous les niveaux », nécessite une prise de mesures pour contenir la maladie.
«QUE LES CNGE DANS LES REGIONS SE METTENT EN MOUVEMENT POUR FAIRE RESPECTER LES MESURES BARRIERES»
Aussi, dira-t-il que les dispositifs au plan sécuritaire vont être pris pour permettre véritablement aux populations de rester dans les conditions de la riposte sur Dakar et Thiès. Sur les équipements dans les CTE pour prendre en charge les malades, Abdoulaye Diouf Sarr rassure. « La gestion de la première vague était calibrée et le besoin de prise en charge était tel que nous avions acheté l’ensemble des équipements nécessaires pour la prise en charge. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, on n’aura pas besoin de reprendre l’investissement en respirateurs, plus de 150 ont été achetés, plus de scanners ont été achetés, des Irm ont été achetées et des postes de dialyse aussi. Il faut maintenant mettre en place le dispositif de ressources humaines mais aussi de prise en charge de fonctionnement des CTE », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.
En effet, même si le couvre-feu ne concerne pour le moment que les régions de Dakar et Thiès, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale est d’avis que le virus circule partout dans le pays. « Au niveau de Dakar et Thiès, on fait zoom sur quelque chose de plus contraignant pour contenir la pandémie mais cela ne veut pas dire qu’on n’a pas le virus ailleurs. Le virus s’est propagé de manière intégrale dans le pays. Il faut que l’ensemble des Cnge dans les régions se mettent en mouvement pour faire respecter les mesures barrières », a dit le ministre qui précise qu’il faut développer une communication appropriée pour que les populations comprennent le comportement idéal dans le plan de la riposte.
Dakar, 6 jan (APS) – L’état d’urgence partiel dans les régions de Dakar et Thiès confrontées à une flambée de cas de Covid-19 est largement commenté par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Etat d’urgence et couvre-feu partiel à Dakar et Thiès’’, affiche à sa Une Le Soleil qui rapporte que 90% des cas contaminations sont concentrées dans ces deux régions. D’autres mesures seront annoncées ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres, selon la publication.
Le président de la République a décrété mardi l’état d’urgence, une mesure qui s’accompagne d’‘’un couvre-feu partiel, de 21 heures à 5 heures du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest)’’. Ces mesures prennent effet à partir de mercredi à 21 heures’’, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a recensé 19.964 cas de Covid-19, selon le ministère de la Santé.
La maladie a fait 428 morts dans le pays, où 17.690 patients ont recouvré la santé. Selon le dernier bilan quotidien publié mardi matin, 1.845 personnes sont encore sous traitement. Les services du ministère de la Santé ne cessent, depuis plusieurs semaines, de mettre en garde les populations contre une nouvelle vague de Covid-19 jugée plus dangereuse que la précédente.
’’Les régions de Dakar et Thiès sont sous cloche’’, selon Vox Populi qui signale que de nouvelles mesures sont attendues ce mercredi en Conseil des ministres.
Selon Enquête, ‘’Macky Sall serre la vis’’ en décidant, à l’issue d’un conseil présidentiel de 5heures de temps, du retour de l’état d’urgence et du couvre-feu à Dakar et Thiès.
’’Macky Sall ferme l’axe du mal’’, titre Le Quotidien, soulignant que Macky Sall veut aussi une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pour ’’prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention’’.
’’Macky Sall remet un couvre-feu partiel à Dakar et Thiès’’, note Le Témoin qui écrit : ‘’Le combat contre le méchant virus est loin d’être gagné au Sénégal. Le relâchement des populations a favorisé le sursaut de la pandémie qui a pris un essor dangereux’’.
Selon le journal, ‘’le président de la République a décrété l’état d’urgence et le couvre partiel dans les régions les plus touchées par le coronavirus’’.
’’Macky Sall ferme Dakar et Thiès’’ confrontées à une flambée de cas de Covid-19, souligne La Tribune qui écrit : ‘’La situation qui prévaut actuellement à Dakar et Thiès est plus qu’inquiétante. Et pour cause, ce sont les deux régions qui atteignent les niveaux de contaminations les plus élevés (….)’’.
Le journal Sud Quotidien signale que 90% des cas de contaminations sont recensés dans ces deux régions. Dans la publication, le ministre de la Santé déclare : ‘’Les régions de Dakar et Thiès comptabilisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas. La région de Dakar à elle seule polarise 13 447 cas, la région de Thiès en compte 2237 cas’’.
Source A explique comment Macky Sall se prépare pour proroger l’état d’urgence, annonçant qu’une nouvelle loi devrait être votée à l’Assemblée nationale, lundi ou mardi.
Face à la montée en flèche des contaminations, le président de la République ’’a décidé de prendre le taureau par les cornes en décrétant l’état d’urgence sanitaire (…)’’, écrit Kritik.
Les régions de Dakar et Thiès sont ‘’en zone d’alerte’’, note L’As, qui parle de ’’retour à la case départ’’ pour ces deux régions. ‘’Après avoir tendu la carotte aux populations en les appelant aux respects des mesures barrières pour contenir la deuxième vague du coronavirus, Macky Sall a finalement sorti le bâton (…)’’, dit L’As.
Du guléet. Déedéet. Bindkat bi tëbul rekk bind Bàmmeelu Kocc Barma. Nde, ginnaaw Doomi Golo, bii mooy ñaareelu téereb nettali bu werekaan bi, Bubakar Bóris Jóob, génne ci làmmiñu wolof. Te sax, li ko jiitu, Bóris jot na fee yatt xalimaam gu set gi te neex, tekkil nu téereb Aimé Césaire (Une saison au Congo) bi ci kàllaamay Kocc, tudde ko Nawetu deret.
Moom, nag, tur wu yéeme la tànn, daldi koy duppe ñaareelu téereb nettali bi këru móolukaay EJO génne : Bàmmeelu Kocc Barma.Tur woowu de, day naxe. Ndaxte, du jaar-jaari walla jaloorey boroom xam-xam bu siiw boobu di Kocc Barma Faal la ciy nettali. Déedéet ! Nettali bi nu Bóris di baaxe, walla boog xew-xew yim nuy saabal, muŋleen jukkee ci jéyya ji fi amoon, daanaka 20i at ci ginnaaw : suuxu Gaalug « Joolaa » gi daan lëkkale Ndakaarook Sigicoor. Ndeysaan, ba tey, askan waa ngiy jooy 2000iy doom-aadama yi ci labe woon.
Rongooñ yooyoo tooyal xolu bindkat bi ; mu boole ciy yosam, def leen daa. Ci daa ju tiis jooju te lëndëm la capp xalimaam gi. Ngir biral metit ak njàqare yi 1883i way-labu Gaalu Joolaa gi doon yëg, keroog ba ñuy lab. Dafa di, bu sañoon, bakkan bu ci ne, dina biral sag dund. Maanaam, « 1883 toqi deret. Ak benn. Bunu fàtte benn toqu deret boobu. Bunu ci fàtte benn, sax. »
Waaye, kim ci tànn doy na misaal ñeel way-lab yépp. Li ko waral mooy ne, kooku, dub como. Mukk ! Soxna Kinne Gaajo mi Bubakar Bóris di nettaliy jaar-jaaram ci téere bi, ab taalifkat bu mag la woon, siiwoon lool. Gis ngeen, soxna soosu, turam wër na àddina ndax rafetaayu xalimaam ak solos mbindam. Aka xareñoon ! Ndeysaan, bu dul woon tolof-tolof yim daan jànkoonteel, kenn waxatu ko tey. Bare na ñuñ fiy kañ ak a tagg te Soxna Kinne Gaajo xoolu leen sax. Waaye, ay nattoo ko gaaraloon ba mu àggoon ci di jaay boppam guddi gu nekk ci benn goxu Ndakaaru – Caaroy. Laaj bi bindkat biy laaj ci téere bi, « Taalifkat walla lagara ? », loolu lay wund. Ndege, Soxna si, ñaar yépp la boole woon.
Moom sax, Kinne Gaajo ci boppam, jéggi woon na loolu lépp. Ci dëgg-dëgg, moom daa bokkoon ci nit ñu kéemaane yooyu nga xam ne, bokkuñu ak nit ñi doxalin. Foo ko fekkaan, ciy feemi boppam la daan deme, di ci doxe, di ci waxe. Feemi boppam kese, nag ! Maanaam, nit ku moomoon boppam la ; dara tënku ko woon te tënkuwul woon lu dul ci li ko safoon. Bu yeboo ñu ne, Kinne Gaajo, amul woon tiitukaay. Moo tax bindkat bi ne, « Kinne Gaajo masul a def leneen lu dul jéem a xàll aw yoon. Yoonu boppam. » Looloo tax ay dëkkaaleem ak i xamaaleem jàppe woon ko ni ku ràkkaaju, ku yenuy dàllam, maanaam ab dof.
Jaar-jaar bu doy waar boobu la xaritu-ndawam, doomu-ndeyam ji Njéeme Pay, di nettali, gannaaw ba mu réeree (ak i taalifam yu bare) ci géej gi. Mu mel ni ku nuy fàttali mennum Dawid Jóob mi fi woon : « Mu mel ni kon Dawid Jóob ak Kinne Gaajoo bokk àtte foofu. »
Njéeme Pay, taskatu-xibaar la woon. Mi ngi ame woon lijaasam ci lekkool bu mag boobu ñu duppe Cesti. Ku xareñoon lool ci liggéeyam la. Cib rajo biñ moomaloon seen bopp, moom ak i àndandoom, la daan liggéeye. Rajo ba, Péncoo FM la tuddoon. Ndegam moo dencoon kayiti xaritam yi, Njéeme Pay dafa jàpp ne, sas la ci moom : « …sas nañ Njéeme ». Loolu moo ko tax a yéene biral taalifam yu am maanaa yi mu fi bàyyi, ba noppi « … xamal askan wi kan moo doon Kinne Gaajo… » ndaxte, « Àddina ba àddina daj, amul ku sañ ni moo ma gën a xam Kinne Gaajo. » Lim ko dugge mooy fexe ba àddina sépp xam kan moo doon, dëgg-dëgg, Kinne Gaajo. Njéeme daal, tawax na temm fas yéene noo nettali Kinne Gaajo. Konte, Njéeme Pay, sàmmonte na ak kóllëre gi doxoon ci digganteem ak ndem-si-Yàlla ji, xaritam.
Fi Njéemey daanele nettaleem bi la ko keneen di aw, jël kàddu gi, jokk nettali bi. Loolu, nag, ci feemi bindkat bi la bokk. Ndege, aw-awley nettalikat ci téereb nettali, du lu bees ci mbindiinu Bóris. Njëkk na koo def ci Doomi Golo. Ndaxte, xew-xew yi daan am ca Ñarelaa, góor gi Ngiraan Fay mi doon xaar bésam a nu leen jëkk a jottali laata muy faatu. Gannaaw gi, Aali Këbóoy mi ñépp jàppe woon dof (nees jàppe Kinne Gaajo itam), moo mujje àggale li nu Ngiraan doon nettali.
Nettalikat biy aw Njéeme Pay ci Bàmmeelu Kocc Barma, jigéen la ni moom. Te, ndeyu-mbill gi ci boppam, Kinne Gaajo, ca barsàq ja mu nekk, mooy wéyal nettali bi… Moom la sax de. Baatam beey bëtt suuf si ko sàng ca bàmmeel ba mu roñu, di jib ba ci téere bi. Noonu, mu daldi dekki, di nu xamal ay jaar-jaaram ak i yëg-yëgam. Jàngkat bi, nag, mënul lu dul topp bindkat bi cib « dóor-dàqe » bu dul jeex. Mel ney àndandoo yuy dem ba yàgg, réeroo ; ku ci nekk di wër keneen ki. Ndaxte, yuq gi lal Bàmmeelu Kocc Barma yépp, ci diggante ñaari way-jëmmal yooyu – Kinne ak Njéeme- la ràbboo. Waaye, yemu fa de. Déedéet ! Dangeen a desee xam Bóris rekk. Waaye aka cee aay ! Moo taxit, defatina mëninam. Day wër-wërloo ak yow, naan la « … naxee-mbaay… ». Noonu la lay def, di la wommat, yow miy jàng téereem. Ruq-ruqaan bu nekk mu dugal la fa ; dëkkoo-dëkk mu wërloo la. Tey. Démb. Ëllëg… jamono yépp lay boole ràbb, fu ne mu yóbbu la fa. Moom daal, tëralinu mbindiinam a deme noonu, xoromu lool nag !
Way-jëmmal yiy jëf ak a jëflante ci téerey bindkat bi, mëneesul a xam fum leen di loqatee. Dafa di, ñoom, dañuy méngoo ak jëmm yees leen di melal ba ñu faf mel niy nit dëggantaan. Sàllaaw ! Te, ku la ci gën a am maanaa, nga ne kii. Jëlal taskatu xibaar bu xereñe bi te gëm liggéeyam, « Te surnalist bi, liggéeyam du dara lu dul taataan i xibaar, siiwal leen. », doy na firnde. Walla nga xool kiy mbubboo surnaalist, di mbuxum ak a jaayu ngir lu mu def ci poosam ba mu dëll. Mooy ku njublaŋ kooku, te mu fexe ba yoxosu, dugg ci biir surnaalist yi, fexeeti ba bokk ci seen i njaatige yi gën a am doole ; kooku noonu rekk demoon bay noggatu politiseŋ yu ñàkk-jom yi, « Te kilifa gu fi am alal mbaa bayre mu luqati say mbóot, ni la soo ma joxulee nàngami milyoŋ ma def sama liggéey ». Waaw, kii nga xam ne nag, taal fitna rekk a ko soxal, « Nun surnalist yi nag, na ma Yàlla baal waaye liggéey bu doy waar lanuy def : su musiba dalee ci kow askan wi, lu mu gën a réy, gën a metti, nu gën a raatukaan. » Waaye, geestul it liggéeykatu bànk bu maandu bi, walla waxambaane wu lafañ wii moroomam yiy tooñ,« Am na ñu ma doon kókkali, naan booy bii bumu nu sonal, lafañ doŋŋla. » Nanga xool yit politiseŋ yu ñàkk faayda yi. Nóoxóor yi nga xam ne, seen biir doŋŋ a leen jiital, tax ba bindkat bi (mën a tooñ ba dee !), boole leen ñoom ñépp, waa Nguur geek Kuje gi, di leen ñaawal,« Yëf yi powum mag doŋŋ la : kenn du taxawal pàrti ngir defar sa réew walla jëmale ko kanam. »
Mu am it jeneen jëmm ju am solo ci nettali bi, moo di ndeyu Kinne Gaajo, jigéenu kaw gi, di néew-ji-doole ju ñàkk lépp ba mu des jikko ju rafet ak jom, « Moonte Yaa Ngóone, lim ma won moo doon ne ngor, tabe ak njub, fépp fu suuf si ŋàyyeeku goqiy doomi-aadama, soo demee fekk leen fa. »… Xanaa du noo ko gisandoo ? Ndax deesul a fekk way-jëmmal yu ni mel ci mboolem-nawle mi ? Konte, mel na ni, Bubakar Bóris Jóob du cib maaliforo lay tabaxe ay way-jëmmalam,
Ñi mu nuy indil ñépp, dañuy mat li mu leen soxlaa ba jëmmal leen. Ni tëgg biy naxanteek wurus wi, walla tabaxkatu ndaa biy mooñ banam, « Noo mënti def, fàww nga gajafal ban bi, di ko mocc, di naxanteek moom, daanaka, ba mu miin sa nuggaayu loxo, nooy nepp, ni nemm, lu la neex nga def ko ci. Soo nee : ‘Amoon na fi’, mbooloo mi ni tekk di la déglu, bala ngay sañ ni : ‘Fa la léeb doxe tàbbi géej, bakkan bu ko njëkk a fóon tàbbi Àjjana !’ dinga wax lu set. Wax lu set mooy rekk : teqale, tasaare, ràbb, ràññee bu baax kañ la fen di jur dëgg ak kañ la dëgg di yées fen. Mooy : jëmbët fulla ci sa liggéey – bind liggéey la war a doon – te lu mu metti metti nga muñ ko. » Liggéeyu bindkat bi daal, duy caaxaan walla lu yomb !
Bóris bëggul lu yomb, utul lu yomb. Moo tax, way-jëmmal yi muy tabax làmboo maanaa jees leen xame. Li koy gënatee màndargaal mooy ñaar ñi gën a yées jikko ci Bàmmeelu Kocc Barma : surnalist bii di Lamin Jàllo ak politiseŋ bii di Ngañ Demba. Ndaxte, ñoom ñaar ñooñu kat, li ñuy bon a bon yépp ci jikko, ñoo ciy tamit, ñi ci ëpp xorom, neex deret ba, ñàkk leen a bëgg day jafe. Ndax Bóris jëlul ay nit dëggantaan, ñu xam leen am déet, dugal leen ci téereem bi ?
Bokk na ci màndargay téere bi, ñenn ci way-jëmmal yi bokk ci way-labi gaalug « Joolaa bi ». Fës nañ ci téereb nettali bi lool, sax. Nde, bindkat bi dina dem ba am ñu mu ciy tudd seen i tur dëgg, ànd ceek kersaak yëg-yëg gu réy, ndax li mu leen xamoon, moom ci boppam, ci bi ñuy dund.
Xawma kan, waaye kilifay nguur gi, ñoom, Bóris moyuleen ci téereem bi. Waaye, moo yey xalab leen. Ndax, kat, ñooñu, defuñu lu dul féex, ñàkk yitte, ñàkk aajo, doyadi ba nga ni lii lu mu doon ! Rax-ci-dolli, ñoom ñooñu, ñooy ndeyi-mbill gi, ñoom ñi sàggan ba musiba bu ni mel dal ci kow askan wi. Ak seen yambaraay ! Ak seen cuunewaay ! Ñu waroon a walluji way-lab yi, génne leen ci seen njàqare ji, waaye ñu nooyal ba ñooñu mujjee dee. Bu nu waxantee dëgg rekk, ñoom politiseŋ yi, ci yeneen i itte lañ nekkoon. Ki koy firndeel mooy Seneraal bi làngi woon ca coroom ba, jamono ji jéyya jiy am. Te, boobu, kenn ñemewu ko woon a gëtënsi, fa mu doon gundaandaat, di ko yëgal balaa ba amoon ca géej ga.
Waaye, du njiit yi kese ñoo sikk. Askan wi tamit, kenn demul ñu des. Nde, mooy la waa ji waxoon rekk, askan wu nekk, njiit ya mu yeyoo lay am. Réew moo dem, na askan wa mel, noon lay njiitam mel ndax ca askan wa lañ soqeekoo. Bu ko defee, cuune, yaafus ak càggan yi kilifa yi àndal ba tax jéyyab Joola bi dikkal nu, dees na leen fekk ci askan wi. Loolu la nettalikat bi xam ; ndax ku mën a seetlu la ndeke. Moo tax, deñul ciy sulli mbóoti askan wu déggadi wii, tigi, « … xoolal ma kalandoo yi, njaga-njaay yeek kaar-rapit yi, fu leen neex taxaw, ku ci alkaati laaj say kayit nga tàllal ko kayitu téeméer gu tilim mu lem denc, ni la soo ñibbee ngoon nuyul ma Jekk-Tànk ! »
Doxalin bu ni mel, nag, warul a bett kenn. Ndaxte, dara yàqul Senegaal lu dul yëfi maa-tey ak maslaa bu ëpp. Nde, Senegaal mooy réew moo xam ne « … lu neex waay mu def te dara du la ci fekk ! ». Bi Joolaa bi suuxee ak léegi ba Njéeme Pay di nu ko nettali, am na daanaka 20i at. Waaye, la woon, fa woon, na woon. Jikko yi soppeekuwuñ. Moom, kay, ndax yéesul sax lees di laaj. « Lu fi xewati sama ginnaaw ? Pólitig rekk. Ndékkee pólitig, añe pólitig, reere pólitig. Kon, ci gàttal : dara lu bees xewu fi. Masàmba randu, Mademba riigu. Waaye Mademba, dañ koy wax nag te dee, masutoon a xalaat ne bés dina ñëw mu ne faax ci jal bi. Fit wi rëcc, mook soxnaam ñuy giroo cere ji, di ko caxat-caxatee, ku ci gën a fëqle sa moroom nga ne kii la ! ». Jikko de, dinañuy wax ne laago la ! Te, laago du wér. Am déet ?
Nun nag, njort nanu bu baax ne, ci gis-gisu Bóris, tóoxidóoni bu « Joolaa » bii, amul lu ko gën a ñàng : « Bi Senegaal dee Senegaal ba tey, dara masu fee xew lu ëpp solo suuxu Joolaa bi ». Monte, ñakkul ne, xew-xew yooyu yépp, lenn rekk lay wund : dàq ganaar, waxaale sa soxla. Maanaam, dafa mel ni bindkat bi day sukkandikoo suuxu Joola bi ngir xamal nu leneen : ngir tey gëstu bi muy gëstu ñeel aadaak cosaanu askanam. Uséynu Béey
(Ñaareelu pàcc bi feek i fan)