La société aurifère canadienne Teranga Gold Corporation a rendu public hier, jeudi 24 septembre son rapport de Développement Durable pour l’année 2019. Selon ce document, depuis 2010, Teranga a produit plus de deux millions d’onces d’or à partir de la mine de Sabodala située dans la région de Kédougou.
Au Sénégal, depuis 2010, Teranga a produit plus de deux millions d’onces d’or à partir de la mine de Sabodala, située dans la région de Kédougou. C’est ce que révèle le rapport de développement durable pour l’année 2019 de Teranga Gold publié hier, jeudi 24 septembre. Le rapport rappelle aussi que la contribution des opérations de Teranga dans l’économie des régions où elle opère est considérable.
En 2019, la contribution économique totale de la société dans l’économie sénégalaise culmine à 119 milliards de FCFA (203 millions de dollars). D’après le document, l’engagement à créer de l’emploi dans chacun des pays où la société est présente, s’est traduit, par exemple, par un taux de 95% de nationaux dans les effectifs de Sabodala.
Ainsi, 46% des employés sont issus des régions de Kédougou et Tambacounda dont 27% du département de Saraya qui abrite la mine. Ce sont 1362 emplois qui ont été créés au Sénégal dont 366 dans le département de Saraya, 174 dans la région de Kédougou (excluant Saraya) et 748 pour le reste du Sénégal. Teranga a également consenti un important investissement communautaire dans la région. « La société a ainsi distribué 5 tonnes de semences de riz à 290 paysans de 7 villages. Elle a contribué à la production de 32.7 tonnes de riz sur 101 hectares, 61 tonnes de production maraichère et œuvré pour la vaccination de 90% du bétail.
Une journée de consultation et de dépistage du cancer du col de l’utérus a aussi été organisée pour les femmes des villages environnants», liton dans le rapport. En 2019, Teranga Gold a achevé la construction de sa deuxième mine d’or, la mine de Wahgnion, située dans l’Ouest du Burkina Faso. Cette nouvelle mine a atteint le stade de production commerciale le 1er novembre 2019. La société va continuer à créer de la valeur par le biais de ses programmes accélérés d’exploration et de développement de nouvelles opportunités de croissance.
Le rapport fait également état du niveau de mise en œuvre des engagements et partenariats avec les diverses parties prenantes, en termes d’emploi et de conditions de travail, de préservation de l’environnement, de contribution économique, d’investissement communautaire et d’approvisionnement local entre autres.
LE SUDES DENONCE ET INTERPELLE LES AUTORITES
Des centaines d’élèves ont été privés du baccalauréat cette année par manque d’état civil fiable.
Des centaines d’élèves ont été privés du baccalauréat cette année par manque d’état civil fiable. L’information est du Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) à travers une déclaration. C’est pourquoi, il propose «l’assouplissement des règles administratives pour permettre à ces centaines d’élèves de terminale de pouvoir faire la session de remplacement 2020».
Le Sudes qui s’est félicité du taux de 47% de réussite au baccalauréat 2020, dénonce le fait que des candidats n’ont pas pu passer l’examen. « Ces résultats appréciables à l’examen du Bac ne doivent pas cacher cette année, l’ampleur et le désespoir profond des élèves de terminale privés de faire l’examen par manque d’état civil fiable», lit-on dans une déclaration publique envoyée à la presse hier, jeudi 24 septembre après la réunion en session ordinaire du secrétariat permanent du Sudes le 23 septembre 2020. «Dans la seule Académie de Dakar, au niveau seulement de cinq lycées publics, on dénombre une centaine de cas. Sans aucun doute à l’échelle des 16 inspections d’académie du pays, il y a des centaines d’élèves qui ont été privés de la possibilité de faire cette évaluation certificative très importante dans la vie de chaque élève», a fait savoir le syndicat.
Selon eux, «à la vérité, ces élèves ont été des victimes innocentes de la négligence coupable d’abord de parents ensuite des différents échelons de l’administration scolaire» et «il s’y ajoute les manœuvres frauduleuses de certains agents des mairies en matière d’établissement des actes de naissance». De l’avis du secrétariat permanent du Sudes, «il y a là, une violation flagrante des droits humains en général et des droits de l’enfant en particulier, à laquelle, il convient de mettre fin pour conjurer le scandale d’une certaine apatridie qui frappe ainsi injustement de jeunes sénégalais, en les retardant ou les privant du droit à prétendre à l’enseignement supérieur. C’est injuste et c’est inadmissible !».
Le Sudes propose ainsi «l’assouplissement des règles administratives pour permettre à ces centaines d’élèves de terminale de pouvoir faire la session de remplacement 2020». Mieux, ajoute le syndicat : «cette proposition est d’autant plus fondée que certains élèves disposant d’un dossier complet ont été frappés de forclusion à la date du 17 janvier 2020, d’autres auraient pu être en règle avec un léger recul de cette date de clôture.
En conséquence, il y a des circonstances atténuantes en plus de l’esprit de clémence dont il faut faire preuve pour donner une chance à ces candidats malheureux qui pourraient être traumatisés à vie par cette catastrophe pour eux. Il s’agit de rendre justice à ces jeunes dont l’avenir semble scandaleusement compromis par la faute des parents et de l’Etat ».
Allant plus loin, le secrétariat permanent du Syndicat unique des enseignants du Sénégal interpelle le Président de la République et toutes les autres autorités compétentes pour le « juste règlement des cas de cette année et pour des solutions structurelles à la question d’un état civil fiable pour tous les élèves et plus généralement pour tous les enfants du pays ». Il invite par ailleurs « les fédérations de parents d’élèves, les ONG intéressées par la question dont la COSYDEP mais aussi les syndicats d’enseignants à s’investir dans ce combat pour une cause juste et de portée nationale».
En effet, dans ce contexte de pandémie de covid-19, le Sudes a tenu à préciser que les bons résultats du bac 2020 peuvent susciter des «interrogations légitimes». Toutefois, poursuit-il, «il est indécent que celles-ci conduisent à une quelconque dévalorisation et au discrédit du diplôme acquis de haute lutte par les élèves»
Par NDèye Anta DIA
PUPILLE DE LA NATION, MARCHE VERS L’AVENIR
L’idée de commettre cette production écrite est marquée par un respect profond et une pensée pieuse à toutes les victimes connues dans notre pays
L’idée de commettre cette production écrite est marquée par un respect profond et une pensée pieuse à toutes les victimes connues dans notre pays. Cette même idée est non seulement ponctuée par un devoir de mémoire mais aussi et surtout par un devoir d’humilité, en ce sens que tout pupille de la Nation incarne un avenir, l’avenir d’une Nation toute entière. Un devoir d’humilité parce que prendre en charge les pupilles est un sacerdoce, une responsabilité sociale mais également un devoir de reconnaissance du combat qu’ils mènent depuis la porte de leurs vies, alors que leurs âges n’étaient que frêles. Un devoir d’égard pour cette force qu’entretiennent ces chers pupilles, en marchant sur des chantiers vidés de la présence d’un être cher, un être de sang.
En 2002, le Sénégal tanguait sous la lourde force des vagues, les âmes de ses enfants dormant l’une après l’autre au fond de l’océan. Les échos des voix et exclamations emplissaient la noirceur de la nuit. L’eau n’était plus bleue, et le ciel perdit son azur. Une Nation forte n’est pas seulement celle-là qui se couche sur ses victoires. Une Nation forte, c’est aussi une Nation qui sait se relever d’une épreuve, car elle aura osé le périple douloureux de l’introspection. Le Sénégal s’est relevé après le drame, comme une seule entité, comme une seule famille, à travers la voix de la solidarité nationale.
Des dispositions furent prises, et parmi elles la prise en charge des enfants mineurs des victimes, car un enfant est une promesse de renaissance. C’est ainsi qu’en 2006, la loi n°2006-39 du 21 novembre 2006 instituant le statut de Pupille de la Nation fut votée au Sénégal. Il existe deux catégories de pupilles de la Nation, à connaître et à comprendre. La première catégorie concerne les enfants mineurs des personnels militaires et des corps paramilitaires, des fonctionnaires et agents de l’Etat qui décèdent en mission à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
L’autre catégorie est relative aux enfants mineurs des victimes d’accidents graves ou de catastrophes dont l’Etat accepte la prise en charge ou quand sa responsabilité est engagée. Pour autant, seul le Chef de l’Etat dispose du droit décisionnaire d’attribution du statut de Pupille de la Nation, sur rapport du ministère de la Justice.
AU-DELA DU STATUT, LA PRISEEN CHARGE DES PUPILLES DELA NATION
Au Sénégal, cette prise en charge est assurée depuis 2012 par l’Office national des Pupilles de la Nation, conformément au décret n°2011-299 du 02 mars 2011. La mission de l’ONPN n’est pas seulement de s’occuper des pupilles. Elle va bien au-delà et consiste globalement à veiller à l’entretien, à l’éducation, à l’accès aux soins et à l’épanouissement des orphelins déclarés pupilles de la Nation. La majorité est une période de doutes et de rêves, mais aussi de questionnements. Questionnements sur le chemin parcouru, questionnements sur l’avenir, questionnements sur le devenir, questionnements sur le chemin à parcourir…
Pupilles, quand cette période arrivera, l’Office continuera de marcher avec vous à travers un accompagnement régulier et constant. L’Office vous accompagnera dans vos rêves d’avenir, dans votre volonté de réussir afin que vous soyez le reflet d’une Nation fière. Pour ainsi dire, la prise en charge des pupilles se poursuit bien après qu’ils ont obtenu l’âge de 18 ans. En effet, les pupilles majeurs continuent de bénéficier de toutes les prestations de l’ONPN, exception faite du versement des allocations mensuelles.
L’INCLUSION AU CŒUR DELA DEMARCHESTRATEGIQUE
La collaboration soutenue avec la presse sénégalaise, un partenaire de première ligne, contribue fortement à la vulgarisation du statut de Pupille de la Nation afin que tous les ayants droit puissent en bénéficier.
En outre, il y a un fort engagement et une grande implication de la société civile à travers les Ambassadeurs de bonne volonté de l’ONPN qui incarnent l’image d’une Nation unie autour d’un symbole profond : les pupilles de la Nation, une responsabilité nationale. Qui-plus-est, à travers son réseau de partenaires publics et privés, l’Office a optimisé la prise en charge des pupilles en adaptant ses prestations aux besoins ponctuels de ces derniers. Cet appui des partenaires exprime une aspiration au-dessus des ambitions, celle de la responsabilité morale. Ensemble nous prierons pour les regrettés fils de la Nation disparus. Ensemble nous agirons pour les pupilles, voies de souvenir de la Nation.
LES FAMILLES DES VICTIMES DU NAUFRAGE DU JOOLA DANS L’ATTENTE DE LA REALISATION DES PROMESSES
Cheikhna Keita, brigadier-chef de Police à la retraite, président par intérim de l’Association nationale des familles victimes du naufrage du bateau le Joola, indexe directement la responsabilité de l’ancien président Me Abdoulaye Wade dans cette tragédie
Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, le Sénégal a connu la pire catastrophe, avec le naufrage du bateau le Joola. Officiellement, le drame a fait 1 863 morts et 64 rescapés et selon Cheikhna Keita, brigadier-chef de la Police à la retraite, président par intérim de l’Association nationale des familles victimes du naufrage du bateau le Joola, les familles des victimes sont toujours dans l’attente de la concrétisation des promesses de l’Etat comme l’édification d’un Mémorial. Il a par ailleurs indexé l’ancien Président comme étant un des responsables de ce drame, avant de demander la réouverture du dossier judiciaire.
Le Sénégal va commémorer demain 26 septembre, le 18ème anniversaire du naufrage du bateau « le Joola », intervenu dans les eaux gambiennes dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002. Il s’agit de la pire catastrophe maritime qui a emporté officiellement 1 863 personnes et fait 64 rescapés. La plupart des promesses faites par le régime d’alors, pour célébrer la mémoire des disparus, sont encore restées en l’état. Et d’ailleurs, lors du dernier conseil des ministres, le président Macky Sall est revenu sur la question en réaffirmant « la solidarité de la nation aux familles des victimes », avant de demander au gouvernement d’aller dans le sens de la concrétisation du projet d’édification du Mémorial et du Musée National dédiés aux victimes. Cheikhna Keita, brigadier-chef de Police à la retraite, président par intérim de l’Association nationale des familles victimes du naufrage du bateau le Joola, indexe directement la responsabilité de l’ancien président Me Abdoulaye Wade dans cette tragédie. Et sans détour, il demande que le dossier judiciaire du «Joola» soit réactivé. Selon lui, il a été indiqué que le seul responsable de la catastrophe est le commandant qui a eu à surcharger le bateau. Mais si le Procureur de l’époque avait un enfant, une épouse, un proche parent dans ce bateau, jamais une telle conclusion n’aurait été tirée. Pour lui, le commandant ne fait que conduire et déjà lors du voyage inaugural, le bateau est tombé en panne après le colmatage des moteurs. Jamais la vérité n’a été dite jusqu’à la survenue de la catastrophe, et à l’arrivée à Ziguinchor lors de l’inauguration, les personnalités à bord ont préféré rejoindre Dakar par avion.
Ainsi, tout le monde a fermé les yeux et il y avait de la magouille autour de ce bateau. Il poursuit : « Nous demandons à la justice sénégalaise de revenir sur ce dossier car il y a clairement des responsabilités en commençant par le chef de l’Etat d’alors qui a eu à mettre 17 milliards dans un avion alors qu’il fallait moins d’un milliard pour remettre en excellent état les deux moteurs du Joola. Pour toutes ces raisons, le dossier judiciaire doit être remis à jour, pour clarifier à jamais cette affaire. Revenant sur les indemnisations, il rappelle l’audience que le Président Abdoulaye Wade avait accordée à l’association pour en parler. Et il est clairement établi que chaque famille devait recevoir 50 millions de Fcfa conformément aux termes de la navigation en cas d’évènements malheureux de ce genre. Mais l’association avait préféré lui laisser le choix de la somme de sa convenance et dès qu’il a annoncé une enveloppe individuelle de 10 millions de Fcfa, tout le monde est tombé d’accord. Mais se désole Cheikhna Keita, l’Etat n’a pas daigné respecter ses promesses concernant surtout la fondation du Joola pour que les familles puissent être aidées, le renflouement du bateau pour permettre aux familles de faire leur deuil, l’édification du Mémorial dont la première pierre avait été posée à l’époque.
A ce jour, rien de plus n’a été fait. Pour Cheikhna Keita, c’est là des demandes légitimes d’autant plus que le bateau, au-delà des 64 rescapés, a fait officiellement 1 863 morts. Mais en réalité, le nombre doit avoisiner les 3 000 décès ou disparus. Il ajoute : « Nous demandons au Président Macky Sall de mettre en place la fondation pour accompagner les familles qui sont dans le besoin, dans le plus grand désarroi. Il s’y ajoute la nécessité de proclamer officiellement la journée du 26 septembre chômée et payée, pour que les gens se rappellent que surcharger n’importe quel moyen de transport constitue un acte hautement répréhensible. Au Sénégal, beaucoup de fêtes religieuses bénéficient de jours fériés et il est temps que le Sénégal s’inspire des Etats-Unis qui ont déclaré férié le 11 septembre, marquant les attaques terroristes qui avaient touché le cœur de l’Amérique. L’Union européenne avait accepté de financer le renflouement mais aucune décision n’est prise dans ce sens par les pouvoirs publics qui se comportent comme s’ils avaient quelque chose à cacher, une vérité à cacher. Me Abdoulaye Wade avait également promis de mettre chaque année 10 billets pour La Mecque, à la disposition de l’association pour prier sur les lieux saints en faveur des morts et disparus. Mais la promesse n’a été tenue que pendant deux ans et personne n’en parle plus.»
Pour lui, ce naufrage s’est produit avec la négligence coupable de l’Etat et au premier chef l’ancien Président et étant donné que l’Etat est une continuité, le Président Macky Sall est interpellé. « Tant que j’assumerai l’intérim de la présidence de l’association, je n’arrêterai pas un seul jour de l’interpeller au quotidien pour qu’il puisse nous prendre en compte », a-t-il laissé entendre. Le département de Thiès compte 66 familles victimes qui, aux yeux de Cheikhna Keita, éprouvent d’énormes difficultés pour assurer la lecture du Coran pour le repos des âmes de leurs proches, à l’occasion de l’anniversaire du drame, ce 26 septembre 2020.
COMMENT LE POLICIER A PERDU SES DEUX ENFANTS DANS LE DRAME
Quand la surcharge a été indexée comme étant à la base de la catastrophe, le président de la République avait parlé d’introspection, mais aujourd’hui, note Cheikhna Keita, force est de constater que les Sénégalais se comportent comme si de rien n’était. Partout au Sénégal, les bus et autres moyens de transport sont surchargés au vu et au su de tout le monde et personne ne lève le plus petit doigt. Il révèle que des familles vivent le calvaire comme à Diakhao où une famille a perdu son fils unique, qui était médecin et qui s’était rendu à Ziguinchor pour des raisons de service et au retour, il est resté dans le Joola. «Je connais un autre père de famille en l’occurrence Omar Diagne qui a perdu dans le naufrage ses deux épouses et ses 7 enfants et aujourd’hui, on n’en parle plus», se désole-t-il. Il raconte ensuite son calvaire ce fameux jour du 26 septembre. « J’ai vécu ce fameux 26 septembre 2002 en grand croyant. J’étais en Italie, en position d’indisponibilité et c’est en sortant de l’usine où je travaillais que mon téléphone portable a sonné. Au bout du fil, il y avait mon beau-fils, l’époux de ma fille, qui m’a demandé si j’étais au courant de la catastrophe qui venait de se produire au Sénégal.
C’est ainsi qu’il m’a fait savoir que mes deux enfants Djibril Keita et Ibrahima devaient venir rejoindre leur maman à Thiès, mais malheureusement, il y a eu ce naufrage. Mes enfants étaient à Ziguinchor, parce que ma femme est de là-bas. Je l’ai épousée quand j’ai été affecté à Ziguinchor, nous avons eu 5 enfants dont les deux sont partis dans le naufrage. Après un bref séjour d‘un an à Tanaf puis Médina Yorofoula, j’avais été muté à Zinguichor. C’est là que j’ai fait connaissance avec celle qui sera la mère de mes enfants, après un mariage célébré en 1978. Les enfants poursuivaient leurs études à Ziguinchor après mon départ et le jour du drame, Ibrahima qui venait de décrocher son Baccalauréat était en route pour Dakar pour les besoins des formalités d’inscription à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son jeune frère Djibril, menuisier ébéniste de profession, venait voir sa mère à Thiès. Les corps n’ont jamais été retrouvés et pourtant la famille a besoin de faire leur deuil. Leur petit frère Mohamed Keita, qui vit actuellement au Gabon, a tout fait dans les premières heures pour les retrouver, mais en vain.»
MACKY SALL SE SAISIT DE LA BOMBE FONCIÈRE
Afin de régler la question de la bombe foncière, le présient a pris un décret pour fixer de nouvelles règles concernant les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national
Désormais, les conditions d’affectation et de désaffectation des terres de cultures ou de défrichement établies dans le domaine national sont adossées sur l’étendue de la superficie à délibérer. Dans un décret daté du 16 septembre 2020, le chef de l’Etat a fixé les nouvelles règles. Deux changements majeurs à signaler : l’introduction de deux nouveaux acteurs dans le processus de délibération des terres et la limitation du domaine d’action des autorités représentantes de l’Etat central.
Sans doute les dernières polémiques foncières y ont pour quelque chose. Afin de régler la question de la bombe foncière, Macky Sall a pris un décret pour fixer de nouvelles règles concernant les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national. Avec ce nouveau texte, les maires se retrouvent désormais les mains liées. Maintenant, leur capacité de délibération ne peut plus dépasser 10 hectares. C’est dire que Macky Sall les a sabrés.
Dans le décret en date du 16 septembre 2020, il est stipulé que les terres de culture et de défrichement sont affectées certes par délibération du Conseil municipal. «Mais cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée soit par le sous-préfet, soit par le préfet de département territorialement compétent, lorsque la superficie objet d’une délibération ne dépasse pas 10 hectares ». Toutefois, précise la même source « dès que la superficie est comprise entre 10 et cinquante 50 hectares, seul le préfet du département dans lequel est géographiquement localisée l’assiette, approuve la délibération ».
En revanche, au-delà de 50 hectares, la délibération ne peut être approuvée que par le gouverneur de région territorialement compétent, par acte règlementaire enregistré au niveau du Secrétariat général du Gouvernement. Ce décret modifie les dispositions de l’article 2 de celui n° 72 - 1288 du 27 octobre 1972 qui stipule que les terres de culture et de défrichement sont affectées par délibération du Conseil rural.
Et, en application de l’article 24 de la loi n° 72-25 du 19 mars 1972, cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée par le Préfet du département ». A noter que le changement majeur se trouve dans l’étendue des délibérations des parcelles. Le deuxième changement constitue la segmentation des compétences, puisque le Préfet n’est plus le seul à approuver les délibérations. Maintenant son champ d’action a été limité. Il y a trois acteurs : le Sous-préfet, le Préfet et le Gouverneur. Mais, il convient de signaler aussi que même si le gouverneur approuve les délibérations, c’est enregistré au Secrétariat général du Gouvernement pour encore plus de contrôle par rapport aux actes pris par les autorités représentantes de l’Etat. Cela dit, les maires pourtant dépositaire légitime du suffrage comme le chef de l’Etat vont devoir se soumettre aux humeurs d’une autorité administrative qui ne tire sa légitimité d’un décret. Une véritable entorse à l’esprit de la loi sur la décentralisation qui préconise la libre administration des collectivités locales.
LE CURSEUR SUR LES LIMITES DU DECRET
Joint au téléphone, Mamadou Mballo, expert sur les questions foncières, estime que ce décret n’est pas en mesure de régler les problèmes fonciers. « En réalité, le Sous-préfet qui approuve maintenant les délibérations du conseil municipal dont la superficie ne dépassant 10 hectares l’a toujours fait. La seule différence, c’est de limiter ces compétences d’approbations. Le Préfet a toujours aussi été un acteur dans le processus d’approbations des délibérations des conseils municipaux», souligne le juriste spécialiste des questions foncières. Car, dit-il, les autorités représentantes de l’Etat sont toujours intervenues dans le processus, mais les conflits fonciers existaient. «L’introduction du principe des fourchettes n’est pas une panacée aux conflits fonciers. Le simple fait de réduire le domaine de compétence des représentants de l’Etat pour approuver les délibérations n’est pas suffisant», tranche le sieur Mballo.
Pour Adama Diouf, le nouveau décret permet de sécuriser le foncier. Selon le président de l’Association des Elus Locaux, en segmentant les territoires de compétition, les territoires de délibérations et les parcelles de délibérations, l’Etat va mieux gérer les problèmes relatifs aux délibérations des représentants de l’Etat. «Ceci, dans le souci de rationaliser les délibérations et de mieux contrôler mais aussi de limiter les prérogatives des autorités représentantes de l’Etat. Avant cela, dans le décret 1972 quelle que soit la superficie, c’est le Sous-préfet qui approuvait et les maires faisaient des délibérations sur 50, 100 et 1000 hectares», souligne Adama Diouf.
TROIS CORPS EN ETAT DE DECOMPOSITION TROUVEES À MALIKA
En l’espace d’une semaine, la commune a été le théâtre d’une série noire de trois découvertes macabres dont celle d’un mineur de 13 ans, au niveau de la décharge de Mbeubeuss
En l’espace d’une semaine, la commune de Malika a été le théâtre d’une série noire de trois découvertes macabres dont celle d’un mineur de 13 ans, au niveau de la décharge de Mbeubeuss. La Police a ouvert des enquêtes pour élucider ces affaires.
Trois découvertes macabres en l’espace d’une semaine à Malika, dont deux au quartier Sakho Cissé et une au niveau du lac de la plateforme de la décharge de Mbeubeuss. Le corps sans vie découvert à la décharge de Mbeubeuss est identifié sous le nom d’un certain Pa Abdou Diouf. Il s’agit d’un apprenti soudeur métallique, originaire de Diourbel, âgé de 13 ans seulement et habitant la zone de recasement de Keur Massar. Il a été retrouvé mort dans le lac de la plateforme de la décharge de Mbeubeuss. Une nouvelle qui a ameuté son quartier.
Porté disparu depuis le 17 septembre dernier, confient nos sources, l’adolescent était activement recherché par ses parents. C’est dans la journée du lundi 22 septembre, aux environs de 14 heures, que Pa Abdou a été retrouvé flottant dans un point d’eau à l’intérieur de la décharge de Mbeubeuss. Habillé d’un teeshirt blanc et d’un pantalon noir, il était couché sur le ventre, le corps flottant sur l’eau. Les riverains ont réussi alors à l’identifier avant d’informer les policiers de Malika et les sapeurs-pompiers. D’après nos sources, le corps ne présente aucune trace de blessure. Informée de la découverte macabre, la mère du garçon a indiqué que son fils a été perdu de vue depuis le 17 septembre dernier. Puisque le corps était en état de décomposition avancée, Pa Abdou Diouf a été inhumé sur place sur ordre du procureur de laRépublique et après avis du médecin-chef du district sanitaire deKeur Massar, avec l’assistance des sapeurspompiers. A la suite de cela, une enquête est ouverte par la Police de Malika.
DEUX MORTS DONT L’UN PAR ELECTROCUTION ET L’AUTRE DANS UN INCENDIE
Dans ce lot de découvertes macabres, le quartier Sakho Cissé de Malika en a enregistré deux. L’une des victimes est une petite fille du nom d’Arame Ndiaye âgée d’un peu plus de deux ans. La gamine a été retrouvée morte hier dans une chambre. Elle a péri dans un violent incendie qui a ravagé la chambre où elle dormait. D’ailleurs, des traces de brûlures ont été constatées sur le corps de la petite par les limiers de Malika. L’incendie s’est produit en l’absence de Bigué Sow, mère de la petite, qui était partie au travail.
Les secours (limiers de Malika et sapeurs-pompiers) alertés se sont dépêchés sur les lieux pour procéder au constat. Les sapeurs-pompiers ont évacué le corps de la défunte Arame à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police qui a ouvert une enquête. Toujours dans ce même quartier de Sakho Cissé, les inondations ont fait une victime. C’est un jeune homme du nom de Mamadou Baldé (20 ans). Ce natif de Conakry (Guinée) a été retrouvé mort électrocuté sous les eaux pluviales.
Selon nos sources, la victime qui revenait des toilettes, les pieds dans l’eau, a malheureusement marché sur un fil électrique qui se trouvait dans l’eau. Aussitôt, Mamadou Baldé a reçu une décharge électrique qui lui a été fatale. Il est mort sur le coup. A l’annonce de la triste nouvelle, les habitants du quartier se sont rués sur les lieux du drame. A en croire nos sources, les limiers de Malika ont effectué une descente sur les lieux pour procéder aux constations d’usage. A la suite de cela, le corps sans vie de la victime a été transporté par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie.
PLONGEE DANS LE BUSINESS DES INONDATIONS
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Adage ne pouvait être plus frappant pour décrire le business autour des eaux de pluies et des eaux usées en cette période de fortes inondations.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Adage ne pouvait être plus frappant pour décrire le business autour des eaux de pluies et des eaux usées en cette période de fortes inondations. Pendant que les populations sont plongées dans un grand désarroi, les acteurs qui s’activent dans le business des camions de vidange se frottent les mains. L’occasion faisant le larron, des acteurs venus d’ailleurs sont en train de tirer de gros profits dans ce business des inondations.
Devant sa voiture, téléphone collé à l’oreille, Idrissa Fall a l’air préoccupé. Devant son camion, trois mécaniciens s’affairent à trouver la panne qui le coince sur place depuis près de cinq tours d’horloge. Sur l’aile droite de la voiture, il est écrit en peinture bleue, « vidange appelez le 77.... ». Si toutes les pannes sont toujours mal venues, elles le sont encore plus en pleine période de traite. En effet, durant cette période, les camions de vidange roulent à plein régime. Il est hors de question de sortir du circuit. « J’ai été dans un quartier à Guédiawaye pour vider une fosse, en sortant, le pneu arrière a été coincé dans une sorte de trou. J’ai traîné la panne pendant deux jours, mais depuis hier mardi, ça ne va plus », regrette-til. Alors qu’il s’affaire à dépanner son véhicule, le téléphone ne cesse de sonner. La demande est forte. Depuis que la saison des pluies a démarré, dit-il, son camion ne fait pas moins de 5 vidanges par jour. « C’est la meilleure période de l’année pour l’activité », reconnaît-il. Au Croisement Cambérène, Demba Dieng s’apprête à rejoindre la station de collecte des déchets. Mais en raison d’un pneu un peu défectueux, il est contraint de faire un tour chez le vulcanisateur. Sourire aux lèvres, il s’amuse avec les réparateurs de pneus. Sa bonne humeur en dit long sur le business. « On ne se plaint pas vraiment. A part les embouteillages, vraiment tout marche très bien. Avant la saison des pluies, les marchés arrivaient au compte-gouttes. Personne ne souhaite les inondations, mais force est de reconnaître que c’est notre période préférée », dit-il, sourire aux lèvres. Ces temps-ci, dit-il, la recette journalière est passée du simple au double. « Les gens se passent même des marchés tellement la demande est forte », révèle-t-il.
UN BUSINESS QUI ATTIRE DE NOUVEAUX ACTEURS
Hommes d’affaires comme simples chauffeurs, tous profitent de la période pour se faire le maximum de dividendes. En effet, la vidange est facturée entre 25 000 et 40 000 francs cfa. Et selon la plupart des chauffeurs rencontrés, un camion peut faire jusqu’à 7 vidanges par jour, selon la zone. « On ne peut pas consommer plus de 15 mille francs en carburant. Vous imaginez ce que ça peut faire comme recette? C’est pourquoi durant cette période, tous les camions en panne sont retapés pour profiter de la traite », explique Ibrahima Cissokho, ancien chauffeur de camion. Par ailleurs, dit-il, même des chauffeurs qui avaient des clandos en temps normal n’hésitent pas à se lancer dans l’activité le temps de l’hivernage. « Leur gain journalier peut passer du simple au triple », révèle-t-il. Ceux qui ont vu les camions de vidange qui circulent dans la capitale, ont sans nul doute étaient frappés par la vétusté de la plupart d’entre eux. Hélas ! Cela ne semble guère déranger les acteurs. « Le jeu en vaut la chandelle », diront-ils. En effet, les prix des camions varient entre 5 et 20 millions. Selon ce mécanicien établi à Hann Mariste, à l’approche de l’hivernage, beaucoup de camions de vidange sont retapés. « Ils sont parfois vendus à moins de 5 millions avec un peu de risque. C’est à dire qu’on l’achète avec ses pannes. Souvent, ce sont des pannes pas très méchantes. Donc rapidement le véhicule peut être remis sur pied avec moins de 500 mille francs. Maintenant, au fur à mesure qu’il travaille, on répare les pannes secondaires. C’est un gros business. Il y a même des marabouts dedans », souffle-t-il.
MAGAL ET GAMOU, PERIODES BENITES
A moins de dix jours du Magal de Touba, les camions de vidange ont l’embarras du choix. En effet, avec les nombreux problèmes d’assainissement que connaît la ville sainte, à chaque approche de Magal, ce sont de gros investissements qui sont consentis pour vider les fosses. Une demande encore plus forte si le Magal coïncide avec l’hivernage, comme c’est le cas cette année. Ils ont pris d’assaut la ville sainte. Et ils ne manquent pas de profiter à la municipalité. En effet, pour le stationnement, chaque camion doit verser 25 000 francs pour le stationnement. « En une journée, je peux faire jusqu’à 6 vidanges à raison de 30 000 francs la vidange. C’est pourquoi chaque année, à trois semaines du Magal, je me positionne à Touba », explique Leopold Sarr, joint au téléphone. Outrés par les nouvelles décisions de la municipalité qui visent à introduire de nouvelles taxes, les camionneurs ont décidé d’observer une grève illimitée. Une situation qui a fini de semer l’inquiétude dans les rangs des populations. Modou Ndiaye est originaire de Touba. Même s’il travaille à Dakar, cet habitant de Darou Sow, zone très touchée par les inondations, suit la situation avec attention. « C’est inimaginable que les camions de vidange soient en grève. C’est une question de survie. Le Magal en dépend en grande partie. Il faut que les deux parties suspendent toutes ces discussions pour en reparler après l’événement. Les gens n’ont pas le temps », fulmine-t-il.
PLAN ORSEC, LA BONNE AFFAIRE DES CAMIONNEURS DE CIRCONSTANCE
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe des hommes d’affaires qui ont le sens des bons coups. Ceux qui gravitent autour du secteur des camions de vidange ne diront pas le contraire. En effet, dès le lancement du Plan Orsec, certains se sont rués vers les camions pour négocier avec eux. « En réalité, ce sont des gens qui ont des entrées en haut lieu. Ils se présentent comme des personnes qui possèdent des camions. Ils se positionnent très tôt. Dès qu’ils sont sûrs que le marché ne leur échappera pas, ils vont finaliser avec les camionneurs », explique ce chauffeur de camion. Comme les camions gagnent en moyenne entre 100 et 150 mille par jour, les affairistes négocient avec eux un forfait sur une dizaine de jours minimum. « C’est beaucoup plus rentable. Ici, le camionneur n’a plus qu’à conduire. On lui donne l’adresse ; et ce sont des eaux de pluies. Le travail n’est pas compliqué. Alors que s’il devait le faire seul, il allait attendre d’être appelé, parfois dans des zones difficiles. A la fin, chacun y trouve son compte », dit-il. Très actif lors du dernier Plan Orsec organisé par le Président Abdoulaye Wade, Mamadou Sylla dit avoir été au cœur du dispositif.
A l’époque, se souvient-il, les responsables politiques se bousculaient, chacun proposait ses camions de vidange. « Comme le programme était piloté depuis le ministère de l’Intérieur et dans l’urgence, il était presque impossible de tout contrôler. Par exemple, j’ai vu des gens qui déclaraient être en possession d’un certain nombre de camions, alors que sur le terrain, il n’avait même pas la moitié », se souvient-il.
Mais d’après lui, la pratique est toujours présente. Mais ce qui facilite tout cela, c’est parce que les autorités supérieures sont dans l’urgence, les populations aussi. Ce qui fait que c’est difficile de tout contrôler. « Même dans le carburant décaissé pour les motopompes, il y a de gros détournements. Mais c’est toujours pareil. On ne peut pas tout contrôler dans l’urgence », relativise-t-il.
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ELAN DE SOLIDARITE POUR HAJOOJ KUKA
Une vague de solidarité est lancée dans les milieux cinéphiles pour la libération des artistes en prison au Soudan
Hajooj Kuka, réalisateur membre de l’académie des Oscars, ainsi que quatre autres artistes, est en prison au Soudan, au motif selon lui d’avoir monté une pièce de théâtre à laquelle participent des femmes... Une mixité qui dérange les intégristes religieux. Une vague de solidarité est lancée dans les milieux cinéphiles pour la libération de ces artistes.
Nous abordons aussi la souffrance des jeunes face au Covid-19. Un peu partout dans le monde, la "génération C", comme on appelle ceux qui grandissent avec le coronavirus, voient leurs années de jeunesse perturbées par la pandémie.
De son côté, le réalisateur et comédien Nicolas Bedos publie sur Instagram une tribune contre le port du masque et créé la polémique.
OUSMANE SEYE EXIGE LA LUMIERE SUR LES 750 MILLIARDS PRÉVUS CONTRE LES INONDATIONS
La Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE), dirigée par l'avocat, demande le bilan du plan décennal contre les inondations
La Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE), dirigée par Me Ousmane Sèye, demande le bilan du plan décennal contre les inondations. Elle a également manifesté son soutien au président de la République à travers un communiqué dont «L’AS» détient copie.
La conférence des leaders de la Coalition pour l'Emergence Taxawu Sénégal (CPE) exige le bilan du plan décennal contre les inondations, estimé à 750 milliards Fcfa. Me Ousmane Sèye et ses camarades l’ont fait savoir dans un communiqué parvenu à « L’AS ». «La CPE félicite et encourage le président de la République pour les mesures d'urgence prises pour secourir les populations victimes des inondations (Plan ORSEC, l'octroi de 3 milliards aux populations et 7 milliards pour les équipements).
La CPE exige le bilan du plan décennal contre les inondations et soutient le Président de la République pour l'achèvement du plan et son renforcement dans l'intérêt exclusif des populations. La CPE adhère à l'idée d'ériger Keur Massar en département et sollicite la mise en œuvre effective de la politique de l'équité territoriale », relate le document.
Après avoir analysé la situation nationale, Me Ousmane Sèye et ses camarades se sont félicités également des conclusions de la commission politique du dialogue national et demandent au chef de l’Etat de mettre sur pied une commission technique chargée de définir les droits et devoirs de l'opposition ainsi que ceux de son chef conformément à l'article 58 de la Constitution. «La CPE demande au président de la République de tirer toutes les conséquences politiques des conclusions de la commission politique qui a acté des accords importants sur le processus électoral et sur la promotion des droits humains et des libertés publiques.
La CPE félicite et encourage le président de la République pour les mesures d'urgence prises pour secourir les populations victimes des inondations (Plan ORSEC, l'octroi de 3 Milliards aux populations et 7 Milliards pour les équipements)», souligne Me Ousmane Sèye et ses amis dans leur communiqué.
«C’ETAIT UN REVE POUR MOI DE REJOINDRE CHELSEA»
Après son passage à Rennes, Edouard Mendy va défendre les couleurs de Chelsea cette saison.
Après son passage à Rennes, Edouard Mendy va défendre les couleurs de Chelsea cette saison. Après sa signature, le portier sénégalais se dit excité de rejoindre l'élite anglaise et prêt à retrouver ses nouveaux coéquipiers.
Comme annoncé depuis quelques jours, Edouard Mendy portera la tunique de Chelsea. En effet, le gardien sénégalais a signé un contrat de 5 ans avec les Blues pour un montant de 24 millions d'euros plus un bonus de 6 millions d’euros.
Ainsi, le joueur de 28 ans va rivaliser avec Kepa Arrizabalaga et Willy Caballero pour une place de titulaire dans l'effectif de Frank Lampard cette saison. Après avoir paraphé son contrat, l’ancien portier de Reims se dit heureux d'évoluer à Stamford Bridge. «Je suis tellement excité de rejoindre Chelsea. C’est un rêve pour moi de faire partie de cette équipe passionnante et de travailler avec Frank Lampard et tous ces entraîneurs. J'ai hâte de rencontrer mes coéquipiers et j'ai hâte de commencer», a déclaré le portier sénégalais.
Né à Montivilliers, Mendy a débuté sa carrière à l'AS Cherbourg en Championnat National, le troisième niveau du football français, et est resté avec le club normand jusqu'en 2014. Après un bref passage à Marseille dans l'équipe de réserve, il a commencé à gravir la pyramide footballistique en 2016 en rejoignant Reims, et s'est rapidement imposé comme le premier choix entre les bâtons. Avec ses performances, le vice-champion d'Afrique a rejoint Rennes pour un montant de 4 millions d’euros.
Titulaire dans les cages des Bretons, il a contribué à la qualification de l’équipe française en Ligue des Champions. D’ailleurs, sur son compte Instagram, le portier a tenu à poster un message dans lequel il remercie les Rennais. «Je vais quitter le Stade de Rennes. Mais je ne pouvais pas partir sans vous remercier pour tout votre soutien tout au long de l'année, pour vos encouragements. Ça a été très important pour moi. J’ai vraiment trouvé ici un club magnifique avec des gens extraordinaires. Je tenais à remercier tout le club, le staff et aussi vous les supporters parce que vous avez été incroyables toute l’année. Je vous souhaite plein de belles choses pour la suite», a-t-il écrit. Avec son expérience, il pourrait aider sa nouvelle équipe à jouer les premiers rôles en Ligue des champions et en championnat.
D’ores et déjà, la directrice sportive des Blues, Marina Granovskaia, souhaite la bienvenue au portier sénégalais. «Dès que Petr Cech et notre équipe technique ont identifié Edouard comme le gardien de but le plus approprié pour compléter notre groupe existant, il n'y avait qu'un seul joueur que nous voulions faire entrer. Edouard arrive après une saison de véritable succès avec Rennes, il est ambitieux en plus, et nous lui souhaitons la bienvenue dans notre club», a déclaré la directrice sportive. Avec son transfert, Edouard Mendy devient le gardien le plus cher de l'histoire de la Ligue 1.