Le Sénégal a dépassé la barre des 100 cas de contamination au coronavirus, avec six nouveaux patients infectés par la maladie ce jeudi, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Alyose Waly Diouf.
Sur 130 tests réalisés, six sont revenus positifs, a indiqué Dr Diouf lors du point quotidien de la situation sur la pandémie de la maladie à coronavirus. Il a précisé qu’il s’agit de cinq cas importés et d’un cas contact suivi.
Il a souligné que l’état de santé des patients hospitalisés à Dakar, Touba et à Ziguinchor ’’est stable’’.
A ce jour, 105 cas ont été déclarés positifs, dont 09 guéris et 96 encore sous traitement.
Le Dr Aloyse Waly Diouf a lancé un appel à la population pour un ‘’respect strict des mesures de prévention individuelle et collective’’.
Abdoul Mbaye fera-t-il faux bon à Macky ?
Le ballet des personnalités se poursuit au Palais après un break dû au conseil des ministres d’hier. Ce matin, Macky Sall va recevoir les anciens ministres Souleymane Ndéné Ndiaye, Hadjibou Soumaré, et éventuellement Abdoul Mbaye. Si l’on s’attarde sur le cas de Abdoul Mbaye, c’est que le palais n’a pu le joindre hier. D’après nos sources, le cabinet du Président s’est rabattu sur son frère Cheikh Tidiane Mbaye qui a promis de l’informer. Seulement si l’on en croit l’entourage du président de l’Act, il risque de déroger à la règle et ne pas se rendre au Palais puisqu’il n’a pas reçu de carton d’invitation. Or, expliquent nos sources du palais, aucun leader n’a reçu de carton. « Ils ont été tous appelés au téléphone. Il cherche sans doute une excuse», dit-notre interlocuteur qui sous-entend que si Abdoul Mbaye refuse de se retrouver nez à nez avec son ex patron, c’est qu’il éprouverait de la gêne face à celui dont il fut d’abord un thuriféraire avant d’en être un contempteur acharné. Quoi qu’il en soit, si son frère Cheikh Tidiane Mbaye ne le fait pas changer d’avis, il ne devrait pas se rendre au Palais.
La société civile au Palais ce soir
Après les anciens Premiers ministres, les ancien ministres d’Etat Cheikh Tidiane Gadio, Abdoulaye Baldé et Robert Sagna vont être reçus par le chef de l’Etat qui va également s’entretenir avec Déthié Faye des non-alignés, mais aussi et surtout avec la société civile représentée par Mazide Ndiaye, Babacar Guèye, Moundiaye Cissé et Birahime Seck. On annonce également les centrales syndicales et le patronat au banquet du chef de l’Etat. Tous contre le coronavirus.
La Police interpelle 89 personnes
89 personnes ont été alpaguées en banlieue par la Police pour défiance à l’autorité ministérielle suite au déclenchement du couvre- feu précédé de l’état d’urgence suite à la pandémie du Covid19. Une trentaine de véhicules ont été également immobilisés et 105 pièces de véhicules saisies. Selon nos sources, le Commissariat central de Guédiawaye a mobilisé 230 personnes et une vingtaine de véhicules. Pour ce premier jour, les limiers ont été dispersés dans les moindres recoins de la banlieue. Aucun incident n’a été enregistré. Toutefois, nos sources informent que certains employés dont ceux de l’Aéroport qui n’avaient pas de documents administratifs dont des laissez-passer ont eu du mal à rallier leurs domiciles ou leurs lieux de travail. Autre problème enregistré lors de ce couvre-feu, c’est la libération tardive de certains travailleurs par leurs employeurs. Ce qui fait que certains travailleurs ont rallié leurs maisons à pied du fait d’un manque de véhicules de transport en commun avec les nouvelles restrictions en vigueur. Ce qui fait que des travailleurs mal barrés sont tombés sur l’heure circonscrite par le couvre-feu.
Macky veut l’annulation la dette de l’Afrique
Le Président Macky Sall a fait un tweet pour se féliciter du respect des mesures imposées par la situation grave à laquelle le Sénégal fait face. Il invite les populations encore à faire preuve de sens de responsabilités. Il appelle tous les Sénégalais à rester calmes et à appliquer les gestes barrières, meilleure protection contre le covid19. Par ailleurs, il estime que l’Afrique, à l’image du monde, est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie. Ainsi, il demande aux partenaires bilatéraux et multilatéraux d’accompagner la résilience du continent africain, en annulant sa dette.
Vélingara, 93 individus interpellés
La gendarmerie a sillonné le département de Vélingara pour faire respecter le couvre-feu. Elle a arrêté de nombreux récalcitrants. Les gendarmes de Diaobé ont interpellé, pendant l’opération nocturne, 93 individus dont 6 femmes. Ils ont immobilisé 12 véhicules, 4 vélos, 25 motos et un minicar transportant 19 passagers. Le commandant de brigade, Boubacar Moussa Diallo, prévient les anticonformistes que les opérations vont se poursuivre. Dans la commune de Vélingara, le commandant de brigade indique que le couvre-feu a été respecté de même qu’à Kalifourou et Manda Douane.
13 véhicules et 26 personnes arrêtées à Mbour
La première nuit du couvre-feu a été respectée dans le département de Mbour. Toutefois, il y a eu des récalcitrants qui ont fait l’objet d’interpellation par les forces de sécurité. La police qui occupe le périmètre urbain des communes de Saly et de Mbour a interpellé 26 personnes dont 15 pour non-respect du couvre-feu et 7 pour consommation de chanvre indien. Aussi, 13 voitures ont été mises en fourrière et 74 pièces saisies. Au total, 145 éléments du GMI et des éléments du corps urbain ont été mobilisés.
La gendarmerie de Mbour a immobilisé 100 véhicules
Au niveau de la zone rurale qui est du ressort de la gendarmerie, les pandores ont immobilisé 100 véhicules, interpellé 82 personnes et mis 8 motos en fourrière. Les hommes en bleu ont sorti l’artillerie lourde pour bien mener leur mission. Les bourgades et les petits villages ont été visités par les patrouilles. Sur les axes routiers, la section de la circulation a mené l’opération tolérance zéro. Tous les véhicules qui roulaient au-delà de 20h ont été immobilisés.
Ziguinchor, ville morte
La police a fait respecter à la lettre le couvre-feu à Ziguinchor pour le premier jour. Les rues étaient dessertes. Contrairement à certaines villes, aucune arrestation n’a été enregistrée à Ziguinchor, selon des sources sécuritaires. Toutefois, les limiers ont constaté lors des patrouilles que les ruelles de la capitale du Sud sont sombres à cause de l’absence d’éclairage public. Les autorités locales sont invitées à réagir pour illuminer certains quartiers. Plus de 200 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour la cause. Ils se sont déployés sur les 15 axes stratégiques et dressé 04 points de contrôle. C’est dire que toutes les sorties de Ziguinchor étaient bloquées par les forces de défense et de sécurité. La ville a été quadrillée avec un dispositif qui fonctionne quasiment 24 heures sur 24.
Casse-tête dans le transport
Les populations de la banlieue ont eu du mal à rallier leurs lieux de travail à cause des mesures prises par les autorités dans le transport urbain. Les habitants de Keur Massar ne nous démentiront pas. En effet pour ne pas rouler à perte, les chauffeurs des cars «Ndiaga Ndiaye» ont tout simplement décidé de les immobiliser à la gare routière. Ce qui a entrainé des désagréments dans la mobilité des populations. Les gens étaient obligés de marcher de longues distances pour rejoindre leurs domiciles.
Macky gouverne par ordonnance
Macky Sall va bientôt commencer à gouverner par ordonnance. Conséquence logique de l’état d’urgence décrété dans le pays. Hier, à l’issue de la réunion du conseil des ministres, il a été examiné et adopté le projet de loi, habilitant le Président de la République à prendre par ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie de Covid19. Par ailleurs, le Conseil a adopté le projet de décret portant réaménagement à titre provisoire des horaires de travail dans les services administratifs de l’Etat. Ainsi le travail de l’administration commence à 9h et la descente est à 15h.
54,5 milliards aux collectivités territoriales
Restons à la réunion de Conseil des Ministres pour dire que le ministre de Collectivités territoriales, du Développements et de l’Aménagement des Territoires, Oumar Guèye a axé son intervention sur le fonds de dotation de la décentralisation (Fdd) et le Fonds d’équipement des collectivités territoriales (Fect). Ainsi, une enveloppe de 54,5 milliards Fcfa a été mise à la disposition totale des collectivités territoriales. Sa collègue en charge de la Femme a évoqué le projet de contribution de Onu Femmes au renforcement des femmes face au Covid19. Elle a également rendu compte du dispositif mis en place pour la protection des enfants contre la pandémie.
Barthelemy Dias dégage 100 millions Fcfa
L’édile de Mermoz Sacré-Cœur a cassé sa tirelire pour la prévention de ses administrés contre le coronavirus. En effet, le Conseil municipal a dégagé en ce sens une enveloppe de 100 millions Fcfa. Les 50 millions sont destinés à l’achat de denrées alimentaires et 17 millions pour des équipements de protection individuelle pour les populations. Les postes de santé de la commune bénéficient d’une subvention 3 millions Fcfa, en plus de 5 millions Fcfa pour leurs équipements. Une enveloppe de 15 millions Fcfa est dégagée pour le troisième âge, les couches défavorisées et les personnes envoyées en chômage. Un soutien en nature est également est prévu aux services d’hygiène et au commissariat de Dieuppeul.
Des dizaines de Sénégalais en quarantaine au Lac Rose
À l’instar de nos compatriotes qui étaient coincés en France et au Maroc, un vol spécial a été affrété pour rapatrier nos concitoyens bloqués aux Etats-Unis. Selon Emedia.sn, plusieurs dizaines d’émigrés ont embarqué à l’aéroport John F. Kennedy de New York à destination du Sénégal. Ils sont arrivés hier à Dakar dans la matinée. Mais pour des mesures préventives contre la propagation du coronavirus, tous les passagers de ce vol spécial ont été conduits dans un lieu réquisitionné au Lac Rose pour une mise en quarantaine de deux semaines. Il faut souligner que certains d’entre eux risquaient, avec la fermeture des aéroports et la suspension des vols commerciaux, de se retrouver dans une situation d’irrégularité.
Almamy Fodé Fossar Souané
Le président de la République a promu hier, en conseil des ministres, le Commissaire aux enquêtes économiques, André Almamy Fodé Fossar Souané, au poste d’inspecteur des affaires administratives et financières au Ministère du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises.
Le chef de l’opposition malienne porté disparu
Le Chef de file de l’opposition malienne et sa délégation sont portés disparus depuis hier vers 15h. C’est le secrétaire à la communication de l’Urd, Me Demba Traoré, qui a donné la nouvelle. Il informe que le président de l’Urd, Soumaïla Cissé et ses camarades de parti, en campagne pour les élections législatives dans la circonscription électorale de Niafunké, sont introuvables depuis 15h30 ce mercredi. Ils quittaient Saraféré pour se rendre à Koumaïra où ils étaient attendus vers 16h30. Seulement, ni le président de l’Urd ni les membres de sa délégation ne sont joignables sur leur téléphone. Selon Me Demba Traoré, le parti est profondément inquiet de la situation et invite le Gouvernement, les forces armées et de sécurité, la Minusma à déployer toutes leurs énergies pour les retrouver. Ils craignent que Soumaïla Cissé et ses camarades de parti ne soient enlevés par des djihadistes.
KEEMTAAN GI : ON SE CALME
On se calme ! Faut bien que notre police nationale apprenne à maitriser ses nerfs. Surtout en cette période où ceux des « Goorgoorlu » sont à fleur de peau. Pour les calmer sans doute, l’aide alimentaire destinée aux ménages est passée de 50 milliards à 69 milliards de nos pauvres francs. C’est donc très important pour ces hommes, garants de notre sécurité, de maîtriser leurs nerfs s’ils veulent aider l’Etat à venir à bout de ce méchant loup de Covid-19. C’est tellement devenu une urgence que le Chef, à défaut d’un confinement total, a réduit les horaires de travail de son administration. Ces messieurs et dames pourront faire la grasse matinée jusqu’à 8 heures et aller au boulot à 9 heures pour revenir à 15h. Un temps qui sera mis à profit par les canailles pour bifurquer chez leurs seconds bureaux avant l’heure fatidique. En espérant que leur coup tiré, ils ne piqueront pas un sommeil qui se prolongera jusqu’à 20 heures ! Au premier jour du couvre-feu, à la première nuit plutôt !, ces messieurs chargés d’assurer notre sécurité ont carrément disjoncté. Ils ont rudement molesté des citoyens. C’est comme s’ils avaient quitté les casernes avec l’idée de faire mal. Des infirmiers, aides-soignants et même des médecins ont été corrigés avec une violence bestiale. Bref, ils n’ont pas fait dans la demi-mesure, nos flics, malmenant tous ces gens qui ont eu la malchance d’être dans la rue sans pour autant — pour la majorité d’entre eux en tout cas — avoir l’intention de braver la loi. Fort heureusement, la Direction des relations publiques de la police a sorti un communiqué pour dénoncer l’excès de membres de ce corps. Hier, un égaré de la police s’est encore distingué à Mbacké en molestant des journalistes. On ne se refait pas. Il faut que l’on se calme. Mais avec la panique qui s’est déjà installée au sein du pouvoir jusqu’à instaurer un couvre-feu, l’Etat devra faire face à un autre combat en… 2021. Sa politique de planification familiale sera mise à rude épreuve à moins que les ménages soient également dotés de préservatifs. Là aussi, faudra qu’on se calme. Douces et paisibles nuits, les gars ! KACCOOR BI
COVID19 LE SENEGAL A COMMENCE LES TESTS A LA CHLOROQUINE
La nouvelle du jour, c’est la décision du Sénégal de démarrer les tests à la chloroquine. C’est à travers une vidéo postée sur les réseaux sociaux que le Dr Moussa Seydi, professeur, chef de service des maladies infectieuses à Fann a fait cette grande révélation. « Je m’entretiens avec vous sur la chloroquine qui est une sorte de nivaquine dont nous savons maintenant que c’est un médicament efficace qui peut traiter la maladie du covid19. Cependant, nous nous évertuons à approfondir nos connaissances sur la question pour soulever toute équivoque médicale sur l’utilisation de la chloroquine. Mais nos connaissances thérapeutiques sur ce médicament, qui n’a pas trop de nuisances médicales, nous ont poussés à le proposer à nos malades du covid19. Ces derniers ont bien accepté de prendre la chloroquine. Nous avons obtenu de bons résultats. Si les effets positifs continuent sans soulever des réclamations, nous allons décider d’adjoindre à la chloroquine, un autre médicament qui s’appelle l’azithromycine. La chloroquine ne soigne pas seulement le covid19. D’autres malades ont plus besoin de ce médicament que les atteints du covid19. Parce s’ils n’ont pas la chloroquine pour leur survie, c’est un danger pour eux. Il faut éviter cependant d’en faire un accaparement massif pour la priver à des gens. Il ne faut pas prendre le médicament alors qu’il ne vous a pas été prescrit par un médecin, et ni surtout aller dans une pharmacie pour l’acheter faisant de sorte qu’il devienne introuvable dans le pays » indique le Pr Moussa Seydi. Bravo, Professeur !
AUDIENCES AU PALAIS MACKY SALL REMERCIE L’OPPOSITION
Profitant du Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a salué la mobilisation citoyenne et patriotique ainsi que l’élan national de solidarité contre le COVID-19. Dans ce cadre, il a tenu à adresser ses vifs remerciements aux leaders de l’opposition parlementaire et de la classe politique en général, aux mouvements de la société civile et aux forces vives du pays qui ont bien voulu répondre à son appel à l’unité nationale autour de la gestion de cette pandémie sans précédent.
ETAT D’URGENCE LE CHEF DE L’ETAT POUR UNE APPLICATION RIGOUREUSE
Les citoyens qui, lors de la première nuit du couvre-feu ont subi les foudres de la police, ne pourront guère se plaindre auprès du chef de l’Etat. En effet ce dernier, en Conseil des ministres, a affiché une position dure sur la question de la mise en œuvre du plan d’urgence. Il a demandé aux membres du Gouvernement, aux autorités administratives, aux forces de défense et de sécurité et à l’ensemble des services de l’Etat, de prendre toutes les mesures appropriées pour l’application rigoureuse du décret n° 2020-830 du 23 mars 2020, proclamant l’état d’urgence sur tout le territoire national. Autrement dit, Macky donne son onction aux flics bastonneurs de nos compatriotes !
HORAIRES DE TRAVAIL DE 9H A 15H
Certainement pour permettre aux Sénégalais de bien respecter le couvre-feu instauré de de 20h à 8h, le président de la République a décidé de changer les horaires de travail dans l’administration. Désormais, les horaires sont fixés de 9h à 15h. Soit six pettes heures par journée seulement ! Déjà que nos fonctionnaires ne travaillaient pas beaucoup… Ce qui devrait permettre à tous les fonctionnaires de rentrer tranquillement chez eux avant le début du couvre-feu fixé à 20h. Dans le même sillage, et pour éviter toute confusion, le chef de l’Etat a, notamment, rappelé au Ministre en charge des Transports terrestres, l’impératif de l’exécution immédiate de sa directive d’interdire les transports public et privé de voyageurs de région à région, et de limiter, au minimum nécessaire, les transports publics intra urbains.
ACCELERER LA MOBILISATION DES 1000 MILLIARDS DE FRS
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, salué les mesures incitatives annoncées par la BCEAO pour soutenir davantage les économies des Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine (UEMOA). Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’accélérer le déploiement du Plan de Résilience Economique et Sociale (PRES), qu’il a initié depuis le début de la crise, et des interventions du Fonds de Riposte et Solidarité contre les effets du COVID-19 «, créé, et qui, à terme (tout est dans le à terme !), va mobiliser 1000 milliards de FCFA. Ces ressources budgétaires et privées exceptionnelles mobilisées, permettront d’accompagner notamment les entreprises, les ménages et nos compatriotes de la Diaspora. Il a souligné qu’une enveloppe de 69 milliards FCFA sera mise en place pour renforcer l’aide alimentaire d’urgence aux populations vulnérables en cette période de crise, pour un objectif d’un million de ménages. Le Président de la République, abordant la problématique de l’attractivité du Sénégal et de la gestion optimale du portefeuille de l’Etat, a demandé au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de finaliser, dans les meilleurs délais, en relation avec le ministre des Finances et du Budget, les études précises d’impact de la pandémie du COVID - 19 sur les secteurs économiques et les entreprises publiques notamment.
MESURE INDIVIDUELLE
M. André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques, matricule de solde n° 610.931/B, est nommé, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises.
ALERTE COVID 19 DE JEUNES TALIBES SE DISPUTENT UN MASQUE RAMASSE
En cette période de lutte contre la propagation du coronavirus, une équipe de reportage de votre quotidien « Le Témoin » est tombée sur une scène à la fois insolite et alarmante. Hier, à Yoff-Tonghor, des talibés âgés de 6 à 10 ans s’affairait sur un dépôt d’ordures ménagères. En fouillant les ordures, les enfants sont tombés sur un masque de protection contre le coronavirus. Comme toute histoire d’enfants, ils se passent le masque sur le visage pour l’essayer à tour de rôle. Au finish, ils se sont chamaillés pour la possession ou la conservation individuelle de cet équipement de protection. Le plus déplorable, c’est que les pauvres talibés ignorent les risques et dangers d’un tel déchet « médical » susceptible de contenir des substances toxiques, irritantes, nocives ou corrosives. Et surtout en cette période de propagation de coronavirus où les masques constituent la principale barrière d’hygiène.
DECES DU COLONEL DIDIER BAMPASS ULTIME SAUT D’UN BRILLANT PARACHUTISTE
Ancien chef de corps du bataillon des paras, le colonel Didier Bampassy a tiré sa révérence. Un décès survenu le dimanche 22 mars 2020 à Dakar. Les obsèques ont eu lieu, hier, où parents, amis, alliés et frères d’armes l’ont accompagné jusque dans sa dernière demeure. Pére de Mme Viviane Laure Elisabeth Bampassy, ancienne ministre de la Fonction publique, Didier Bampassy fut l’un des meilleurs officiers-parachutistes de sa génération. De par sa rigueur dans le commandement et sa loyauté à la République, le colonel Bampassy a fait ses preuves en Gambie (1981) où il avait conduit le Bataillon des paras pour la libération de l’aéroport de Yundum contrôlé par des rebelles. Sans oublier plusieurs opérations militaires sous l’égide de l’Onu et de l’Ua où il a eu à commander le « Bat-Codos » qui l’a rendu célèbre. Donc un officier émérite vient de nous quitter. Il a fini ses jours comme secrétaire général de la CENA (Commission électorale nationale autonome). «Le Témoin» quotidien profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à la famille des Bampassy éplorée. De même qu’à tous les commandos du Sénégal !
TRANSPORTS URBAINS LE CALVAIRE DES CITOYENS
Le couvre-feu a installé l’enfer chez les citoyens de la capitale. Lesquels éprouvent depuis ce mardi, première nuit du couvre-feu, d’énormes difficultés pour rallier leurs lieux de travail. Le même calvaire est vécu le soir lorsqu’il s’agit de trouver un véhicule pour rentrer chez eux. L’offre en transport public se trouve réduite surtout avec les Tata qui n’ont plus la possibilité de faire de la surcharge, les taxis collectifs qui n’ont pas, eux, la possibilité de prendre trois clients, les motocyclistes qui n’ont plus le droit de prendre de passagers… Dans les coins les plus reculés de la banlieue surtout des zones comme Keur Massar, Rufisque, Diamaguène, Poste Thiaroye, la souffrance était à l’extrême. Certains travailleurs ont préféré rentrer tranquillement chez eux. D’autres ont marché des kilomètres et des kilomètres pour espérer trouver en cours de route un hypothétique véhicule. Le comble, c’est que les particuliers rechignent à prendre à bord des inconnus depuis que la suspicion des porteurs sains circule dans le pays. On ne sait plus qui est qui et qui est atteint de quoi. Face à tous ces tracas, les citoyens appellent les autorités à mettre en place des mécanismes alternatifs pour hausser l’offre en transport public. Sinon on risque d’aller vers une explosion de colère.
COVID19 RISQUE D’EXPLOSION SELON CERTAINS MEDICAUX
Alors qu’on s’attend à franchir la barre des 100 cas ce jeudi, il est annoncé que notre pays risque d’aller carrément vers une véritable implosion. Selon une note circulant sur les réseaux sociaux et imputée au personnel médical des hôpitaux, la période du 23 mars au 03 avril devrait être celle du pic de la pandémie dans notre pays. Ce « personnel médical » indique qu’à partir de ce jeudi 25 mars, les Sénégalais ne devront pas quitter leurs maisons pour rien et même aller chercher du pain car le pire va arriver au cours de cette période. La raison ? Le délai d’incubation de deux semaines va arriver à échéance et de nombreux positifs pourraient commencer à sortir. De nombreuses contaminations pourraient alors se faire. Touchons du bois ! Il est donc très important de rester à la maison et de ne pas interagir avec personne parce que normalement, après deux semaines, tous les infectés vont apparaitre. L’infection pourrait atteindre son stade d’infection maximale…
Coronavirus au Sénégal : 13 nouveaux cas positifs
Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a publié les résultats de l'Institut Pasteur de Dakar de ce mercredi 25 mars. Dans le communiqué lu par le directeur de cabinet dudit ministère, le Sénégal, sur 142 tests réalisés, 13 sont revenus positifs. Il s'agit de 5 cas importés et 8 contacts suivis par nos services. Docteur Alyose Waly Diouf a affirmé qu'un patient interné à l'hôpital Fann a été contrôlé à deux reprises, donc il est déclaré guéri. Ce dernier va sortir d'un moment à l'autre. L'état de santé des patients infectés au virus Covid-19 pris en charge au centre de santé de Darou Marnane, à Ziguinchor ainsi qu'à l'hôpital de Fann évolue favorablement. À ce jour, 99 cas ont été testés positifs dont 9 cas guéris et 90 cas encore sous traitement.
Coronavirus : Le Mali enregistre ses deux premiers cas
Le Mali a annoncé ses deux premiers cas confirmés de coronavirus, deux Maliens rentrés de France mi-mars. Le pays figurait parmi les rares d’Afrique à ne pas avoir officiellement déclaré de cas, alors que ses sept de ses voisins l’avaient fait. L’apparition de la maladie au Mali est un motif de préoccupation particulière : des régions entières sont rendues quasiment inaccessibles aux services de l’Etat. Pour l’instant, les deux cas sont néanmoins « pris en charge par les autorités sanitaires du pays », selon le gouvernement. Le Gouvernement rassure que toutes les dispositions sont prises pour une meilleure gestion des cas et invite les populations à rester sereines et à respecter strictement les mesures de prévention recommandées.
Couvre-feu et répression : La police assène ses vérités
Pour le porte-parole de la police nationale, le Lieutenant Ndiassé Dioum, sa sortie n’est pas une justification face aux « abus » notés hier soir. « Nous avons pris toutes les dispositions et nous espérons mieux aujourd’hui. Tous, ensemble, nous allons faire le travail. Nous ne sommes pas là pour justifier ces violences. Les autorités ont pris les dispositions en conformité avec la loi et nous devons tous les respecter. Mais sachez que dans le travail, nos communiquons avec nos hommes sur le terrain pour mener à bien la mission » a-t-il déclaré, dans l’émission Yewuleen, assurant, par ailleurs, que les autorités font le nécessaire. En outre, il s’est réjoui de cette mesure qui a été respectée par « l’écrasante majorité de la population ». « On peut dire qu’à 95%, les Sénégalais ont respecté le couvre-feu. Toutefois, il y a eu quelques dysfonctionnements parce que c’était les premiers jours et cela est d’ailleurs très normal. Certains ont eu des problèmes de transport, d’autres ont fait fi de la loi et voici les conséquences ». En fait, la police a réprimé, ce mardi, les récalcitrants, lors du premier jour du couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin.
Couvre-feu à Mbour : 26 personnes interpellées
26 personnes ont été interpellées pour diverses délits lors du couvre-feu à Mbour dans la nuit du 24 au 25 mars 2020 de 20 h 23 mn à 06 h 05 mn du matin. 15 individus ont été pris pour non-respect d'une décision administrative, 07 autres pour détention et usage de chanvre indien, 04 pour ivresse publique et manifeste, 13 véhicules ont été mis en fourrière et 74 pièces saisies. Pour cette première soirée de couvre-feu, de Mbour à Saly, les éléments du GMI et du corps urbain ont été déployés en force sur le terrain sans incident.
Royaume-Uni : Le prince Charles testé positif au Coronavirus
Le prince Charles à été testé positif au coronavirus. Le fils de la reine Elizabeth II, âgé de 71 ans, s’est auto confiné en Écosse. À 71 ans, le prince Charles « reste en bonne santé », à l’exception de ces symptômes, a assuré Clarence House dans un communiqué relayé par le média britannique The Guardian. « Conformément aux mesures du gouvernement et aux conseils médicaux, le prince et la duchesse s’isolent chez eux en Écosse », peut-on lire dans le texte de Clarence House. Le prince Charles est arrivé dimanche dans sa résidence de Birkhall. Il a été soumis au test le lendemain. « Il n’est pas possible de savoir par qui le Prince a contracté le virus, en raison du nombre élevé d’engagements qu’il a effectué ses dernières semaines », poursuit le communiqué. Le tabloïd The Mirror précise que Camilla Parker-Bowles, la duchesse de Cornouailles a testé « négative » pour le coronavirus. Les deux époux sont confinés dans la même demeure mais dans des appartements « séparés », en Écosse.
Couvre-feu: le Forum du Justiciable dénonce les violences physiques exercées sur les personnes
Le Forum du Justiciable hausse le ton et dénonce les violences exercées dans la nuit du mardi 24 mars, sur les contrevenants au couvre-feu décrété par le président de la République. Selon son bureau exécutif, ces « comportements, assimilables à la torture, violent gravement la dignité de ces citoyens », dans un communiqué. « Le bureau exécutif du Forum du Justiciable a constaté à travers des images et des vidéos choquantes qui circulent sur les réseaux sociaux que des hommes en tenues ont en train de violenter les contrevenants au couvre-feu décrété. Ces comportements assimilables à la torture violent gravement la dignité de ces citoyens », informe la source. Pour l’organisation de défense des droits de l’Homme « rien ne saurait justifier ces violences physiques exercées sur les personnes ». Par conséquent, elle invite les autorités de tutelle à « recadrer dans les meilleurs délais ces éléments qui s’adonnent à cette pratique qui foule au pied la dignité humaine ». Le Forum du justiciable exhorte tout de même les citoyens au respect du couvre-feu ainsi que les autres mesures découlant de l’état d’urgence décrété.
L'Algérie approuve la chloroquine pour traiter le Covid-19 ‘dans certains cas’
Le ministère algérien de la Santé a déclaré que les hôpitaux du pays peuvent utiliser la chloroquine pour traiter les patients infectés par le coronavirus. Toutefois, la déclaration précise que le médicament doit être utilisé pour traiter "certains cas" de Covid-19, conformément à un "protocole médical spécifique". La chloroquine est l'un des médicaments antipaludiques les plus anciens et les plus connus – bien qu'elle ne soit plus recommandée dans une grande partie de l'Afrique en raison de la résistance que lui opposent les parasites du paludisme. Dans le traitement des patients atteints de paludisme, le médicament a été utilisé pour réduire la fièvre et l'inflammation. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il n'y a pas encore de preuve définitive de son efficacité dans le traitement du Covid-19, mais il fait partie des essais en cours. "La chloroquine semble bloquer le coronavirus dans les études de laboratoire. Il y a des preuves anecdotiques de médecins qui disent qu'elle semble aider", déclare James Gallagher, correspondant santé de la BBC.
Pandémie Coronavirus : le FMI prêt a déployé 1000 milliards de dollars
Kristalina Georgieva a déclaré que le Fonds monétaire international (Fmi) s’est préparé à déployer l’intégralité de ses capacités de prêts, qui est de 1000 milliards de dollars. La Directrice général du Fmi a donné l’assurance à l’issue d’une téléconférence ministérielle du G20 sur la situation d’urgence mondiale. Ce, pour faire face à l’épidémie de Coronavirus. « La pandémie liée au Coronavirus a déjà entraîné des coûts humains incalculables et tous les pays doivent collaborer pour protéger les populations et limiter les dommages économiques…le Fmi s’est préparé à déployer l’intégralité de ces capacités de prêt, qui est de 1000 milliards de dollars », a souligné Kristalina Georgieva. Selon elle, l’heure est à la solidarité, un des thèmes clés de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 qui s’est tenue.
Coronavirus : Keita Balde fait un don de 11 millions
L’élan de solidarité enclenché par Sadio Mané, qui avait offert 30 millions FCFA pour lutter contre la pandémie de coronavirus, porte ses fruits. Plusieurs sportifs comme Gorgui Sy Dieng ou encore Mbaye Niang ont suivi l’exemple de l’attaquant de Liverpool. Hier, c’est Keita Baldé qui s’est illustré en faisant un don de 11 millions FCFA au téléthon organisé par Emedia en collaboration avec 2Stv, 7tv, Dtv et Walf. «Je m’associe à l’élan de solidarité mondiale dans la lutte contre le coronavirus», explique Keita Baldé, tout en exhortant les sénégalais à «respecter strictement les recommandations des services sanitaires. Il nous faudra beaucoup de solidarité. C’est pourquoi je demande à tous les leaders d’opinion, sportifs, artistes, musiciens... de participer. C’est une période difficile, mais nous allons gagner ensemble, comme toujours».
Salzbourg : «Sadio Mané était aussi rapide que l’éclair»
Ancien coéquipier de Sadio Mané à Salzbourg où l’attaquant sénégalais est arrivé en 2012, Thomas Dahne avait rapidement détecté le talent de l’ancien joueur de Southampton. Cependant, il n’imaginait pas que le ballon d’or africain 2019 deviendrait l’un des meilleurs footballeurs de la planète. «Quand il est venu en 2012, on pouvait déjà imaginer qu’il pouvait être vraiment bon, mais qu’il serait l’un des 10 meilleurs joueurs du monde huit ans plus tard ? C’était bien sûr difficile à prévoir en raison de son âge. S’il avait le ballon dans ses pieds et commençait à dribbler, ouf, c’était aussi rapide que l’éclair. En tant que tel, il était le même joueur qu’il est aujourd’hui, bien sûr à un niveau différent en termes de qualité», confie le portier allemand. il salue aussi le travail abattu par Jürgen Klopp pour rendre meilleurs ses joueurs. «Klopp l’a (Mané) amené à un niveau complètement différent. Il nous a généralement semblé très introverti et il est humble, vous pouvez le voir dans tout le travail caritatif qu’il fait pour son pays d’origine», ajoute thomas Dahne qui, lors de son premier match à Salzbourg, avait vu Mané réaliser un doublé contre l’Austria vienne (3- 0) en 2013.
Limousine était avec Sonko au Palais
Le lutteur de Kaye Bakh, par ailleurs garde du corps de l’homme politique Ousmane Sonko, s’est rendu avant-hier au Palais de la République. Limousine était dans la délégation du leader du parti Pastef, qui rencontrait le chef de l’État en audience spéciale pour discuter de la propagation du coronavirus.
Lansar suspend ses entraînements
L’écurie Lansar de Thiaroye a décidé de suspendre provisoirement ses séances d’entraînement publiques. En raison de la propagation du Covid-19, les dirigeants de cette formation veulent protéger leurs lutteurs. Ils recommandent à leurs athlètes de s’entraîner isolément.
Siteu suit un planning de préparation
L’écurie Lansar ne fait pas les choses à moitié. Malgré le report de son combat contre Papa Sow de Jambar, Siteu a l’obligation de poursuivre ses entraînements. Ainsi, la direction technique de Lansar a dressé un planning de préparation qu’il suit à la lettre durant cette période de suspension.
Abdou Diouf au Canada puis aux USA
Pour les besoins de son combat contre Gris 2 prévu en juillet prochain, Abdou Diouf s’était rendu dans un premier temps au Canada. Après un séjour de quelques semaines, il a rallié les USA afin d’y poursuivre sa préparation avant son retour prévu dans quelque quatre mois.
Gris 2 se défonce sur les dunes de Lac Rose
Si Abdou Diouf est aux USA, son adversaire Gris 2, lui, est au Sénégal pour peaufiner sa préparation. L’Éléphant de Fass est en train de se défoncer sur les dunes de Lac Rose. Lui qui sort d’une défaite contre Reug Reug doit impérativement rebondir.
Grève des arbitres :Mbaye Diallo sommé de parler
Depuis le différend entre le CNG et les arbitres suivi de la radiation de Sitor Ndour ainsi que des suspensions pour cinq ans de Malick Ngom et Babacar et de deux ans pour Aboubacry Dramé, le président des entraîneurs de lutte, Mbaye Diallo, n’a pipé mot. Certains acteurs de l’arène l’ont sommé de parler afin de savoir dans quel camp il se situe. Mbaye Diallo wakhal waay.
Sa Thiès 2 et Étoile Djolof, les espoirs de Boy Gandiol
L’école Boy Gandiol de Grand-Médine n’a pas de VIP en son sein, mais compte beaucoup de jeunes champions qui émergent petit à petit. Parmi eux figurent deux lutteurs talentueux, notamment Sa Thiès 2 avec les cornes sur la photo et Étoile Djolof. Ces derniers représentent l’avenir de cette formation de Grand-Médine.
Adrien Senghor: Blindé, 1er vainqueur de la saison
Adama Diop dit Blindé, pensionnaire de l’écurie Grand-Médine, a réussi l’exploit de remporter la première journée de la saison de lutte simple, à l’arène Adrien Senghor. Le lutteur avait triomphé en finale face à Ngor Niakh, le dimanche 27 octobre 2019. 18 lutteurs avaient participé à ce gala.
El Hadj Thiawo Sow perd du terrain
Très performant la saison passée en lutte simple, El Hadj Thiawo Sow n’est pas très à l’aise durant cette nouvelle saison. Jusqu’à maintenant, il n’a réussi à remporter qu’un seul gala à l’arène Adrien Senghor. En effet, il y a battu Ngane Seck dit Ibou Senghor 2 en finale, le 3 novembre 2019. Il faut signaler qu’il n’est pas très présent dans les galas par rapport à la saison passée.
Une démarche de « pédagogie » ou de « négociation » avec les violateurs du couvre-feu ne conforterait-t-elle pas le « je m’en foutisme » et le « maslàa », supports de l’impunité au Sénégal ?
Ce qui se passe au Sénégal doit être compris comme la restauration de l’autorité de l’État dans un pays où l’ordre et la sécurité sont constamment menacés par le peu de respect dont bénéficient nos forces de police. Michel Foucault disait au sujet de la répression policière qu’elle faisait : « partie de ce qu'on pourrait appeler dans le métier de policier la « prime de plaisir ». Se payer un gauchiste, surtout quand il est jeune (…), cela fait aussi partie du salaire. D'ailleurs, sans cette prime, la police ne serait pas sûre. » Et c’est pour cela que lorsque le rapport de force lui est favorable, tout gouvernement réagit avec une violence à laquelle il donne une « forme imagée et théâtrale. »
Beaucoup de Sénégalais demandent davantage de fermeté face aux incivilités, aux agressions, à l’insécurité. Il faut comprendre que les « illégalismes tolérés » sont souvent le lit de délits plus importants. Nous avons un système qui nous offre certaines libertés, mêmes si ces libertés sont de plus en plus relatives, sous le gouvernement actuel. Mais qu’en faisons-nous réellement ces libertés ?
Il ne s’agit pas de juger la brutalité policière en elle-même. Tout le monde est d’accord que c’est une violation flagrante des droits humains. Mais au-delà de la condamnation ou de sa justification morale, il s’agit de comprendre pourquoi à lumière des événements actuels, cette violence est une option.
Remplacer le gauchiste par le jeune, le manifestant, le chauffeur de taxi, le politicien, etc. permet de comprendre le regard que les forces de l’ordre pose sur la population sénégalaise. Les acquis de la démocratie ont cultivé dans notre pays une indiscipline et un manque de civilité absolument insupportables à leurs yeux. Les images que nous avons vues sont choquantes, mais en même temps, elles nous rappellent aussi l’absolue nécessité de respecter nos institutions et la loi. Aucun Sénégalais ne peut prétendre ne pas être au courant de la communication gouvernementale et des appels à la limitation de la circulation. Une démarche de « pédagogie » ou de « négociation » avec les violateurs du couvre-feu ne conforterait-t-elle pas le « je m’en foutisme » et le « maslàa », supports de l’impunité au Sénégal ? Peut-on imaginer des amendes à ceux qui ne respectent pas le couvre-feu ? On sait que le système des amendes n’a jamais été dissuasif au Sénégal, pour des raisons à la fois économiques et comportementales. Quid des arrestations ? A une période de confinement est-il réaliste de regrouper de manière aléatoire des centaines de personnes pour une infraction liée au vagabondage ?
Contester l’action de la police aujourd’hui c’est contester notre droit à la sécurité, c’est approuver des actes de défiance face à la force de la loi. C’est une position perverse au regard des enjeux.
La brutalité politique, regrettable souvent, nécessaire parfois, peut être lue ici comme un désir de restaurer l’autorité d’un État auquel beaucoup n’accordent plus de crédit. Nous avons besoin de cette fermeté dans l’application des lois (sans discrimination), pour qu’enfin le citoyen s’interroge autant sur ses obligations civiques que sur ses droits constitutionnels. La pérennisation de nos libertés est à ce prix. Et l’expression « sans discrimination » est importante car il va sans dire qu’à l’occasion, les policiers consommeront avec la même délectation leur prime de plaisir lorsqu’ils seront en face « d’autorités » qui ne respectent pas la loi. Mais ont-ils cette liberté d’action ?
LE CHEF DE L'OPPOSITION MALIENNE DISPARU, SELON SON PARTI
"Ils quittaient Saraféré pour se rendre à Koumaïra où ils étaient attendus vers 16h30. Ni le président de l'URD ni aucun membre de sa délégation ne sont joignables sur leur téléphone actuellement"
Le chef de l'opposition malienne Soumaïla Cissé, en campagne électorale pour les législatives de dimanche dans le centre du pays, est porté disparu, annonce mercredi soir son parti l'Union pour la République et la démocratie (URD). "L'URD a le regret d'informer l'opinion nationale et internationale que son Président, l'honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l'opposition malienne, et sa délégation en campagne pour les élections législatives dans la circonscription électorale de Niafunké, sont portés disparus depuis 15h30 ce mercredi 25 mars 2020", indique le parti dans un communiqué ."Ils quittaient Saraféré pour se rendre à Koumaïra où ils étaient attendus vers 16h30. Ni le président de l'URD ni aucun membre de sa délégation ne sont joignables sur leur téléphone actuellement".
Le parti se dit "profondément inquiet" et appelle le gouvernement, les forces armées et de sécurité et la Minusma (Mission de l'ONU) "à déployer toutes leurs énergies pour les retrouver".Soumaïla Cissé a été ministre des Finances, et s'est porté trois fois candidat à la présidence du Mali.
Les législatives sont considérées comme un volet important de l'effort politique devant accompagner l'action militaire face à la dégradation de la situation. La campagne a été compliquée par les risques sécuritaires et les mesures adoptées par les autorités contre le coronavirus.
Le Mali est confronté depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes et aux violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Parties du nord du pays, les violences se sont propagées au centre et aux pays voisins, le Burkina Faso et le Niger.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 25 MARS
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 25 mars 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques, matricule de solde n° 610.931/B, est nommé, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises."