Vingt-cinq émigrés africains dont 21 Sénégalais, 3 Ivoiriens et un Nigerian, en provenance d’Europe, ont été admis et internés vendredi au centre de formation en Santé de Ngallèle (Saint-Louis), a appris l’APS.
Ils étaient bloqués depuis le 16 mars dernier à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie à cause des mesures de restriction prises par les autorités mauritaniennes pour lutter contre le coronavirus (Covid-19).
Ces émigrés ont suivi des contrôles sanitaires et "ne présentent pour le moment d’aucun signe de la maladie du coronavirus", selon le comité régional de lutte contre le coronavirus.
Selon la même source, le centre de formation en Santé où sont internés les 25 émigrés est très bien surveillé par les forces de sécurité.
Le service d’hygiène a déjà procédé à des opérations de pulvérisation du site de confinement.
par Jean Pierre Corréa
COUPABLE INCONSÉQUENCE
Pourquoi ce pouvoir, au faîte d’une crise sanitaire qui devrait profondément le questionner, pose-t-il avec tant d’insouciance, les actes les plus surréalistes parce devant être nécessairement conditionnés par un bénéfice politique ?
Dans un Sénégal anxieux et qui sent le gaz, s’activent avec désinvolture, certains politiciens distraits qui s’amusent avec des allumettes. En déplacement à Touba où il a prié, ce vendredi, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a livré les «remerciements» de Macky Sall au Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour sa «grande contribution» (200 millions FCFA) dans la lutte contre le Coronavirus. Et cela ne pouvait donc pas se faire par télégramme ou par Whatsapp, puisqu’on est moderne et émergent ? Au moment où le chef de l’Etat, veut donner l’image d’un chef de guerre d’une nation devant bouter le Covid-19 hors de ce pays, en interdisant depuis longtemps tout déplacement des autorités de l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal, où les courageuses décisions prises sont l’objet de toutes formes de dénis et de petits arrangements avec la réalité, l’ancien Premier Ministre, le jour même où les Sénégalais testent les capacités de nos guides religieux à s’incliner devant une décision de suspendre les grandes prières du Vendredi, c’est ce moment qui est choisi pour aller faire son important à Touba, ville épicentre pour l’instant de la propagation du Coronavirus.
C’est d’abord un signe d’irresponsabilité collective, puisque monsieur Dionne exclut toute initiative personnelle, et justifie son escapade politico-confrérique par le fait que monsieur Macky Sall souhaitait remercier le Khalife Général pour sa cotisation à la cause sanitaire actuelle. Ne nous prenez pas pour des buses… Ce geste est politique, et irresponsable.
Parce que la gestion des grands rassemblements, a ces jours derniers ,fortement agité les débats et pour beaucoup, la question était tranchée, il suffisait de s’en remettre à Dieu, ou à défaut à Serigne Touba ou El Hadj Malick Sy, ou mieux encore au charlatan du coin. Selon un porte-parole, « le coronavirus ne pouvait entrer dans une terre qui abrite la dépouille mortelle de Cheikh Ahmadou Bamba ». On a vu ce que ça a donné. Or, la difficulté à obtenir un consensus sur le report de toutes les fêtes religieuses et confrériques, par les autorités religieuses de notre pays, alors que la communauté chrétienne avait très tôt pris ses responsabilités, leur suggérant ainsi, que qui pouvait le plus, pouvait le moins.
Ce geste est dangereux. Parce qu’il aura permis à une Tarikha empêchée de prier ce vendredi, alors que le minaret de Touba tintait mélodieusement, de convoquer l’injustice et de ne pouvoir arrêter ses jeunes en rébellion. Pourquoi ce pouvoir, au faîte d’une crise sanitaire qui devrait profondément le questionner, pose-t-il avec tant d’insouciance, les actes les plus surréalistes parce devant être nécessairement et obligatoirement conditionnés par un bénéfice politique, par ces temps virulents, totalement désuet.
Pendant que le monde entier se questionne et se projette au cœur de ce siècle incertain, nous nous vautrons dans les palabres et les effets d’annonces.
Le coronavirus c’est d’abord un dictateur. Il nous oblige tous à le considérer. Nous sommes égaux face à ce monstre et à ses dangers. D’ailleurs, un de ses bienfaits paradoxaux, est de nous mettre tous dans cette égalité, que nous soyons riches ou pauvres, blancs ou noirs, musulmans ou chrétiens, juifs, bouddhistes ou athées. C’est la première fois que nos hommes politiques et hautes autorités sont obligés, si d’aventure ils étaient touchés, de se soigner ici, chez eux, dans un système de santé qu’ils ont tellement négligé, qu’à la moindre coupure aux doigts, ils filaient s’acheter une clinique à Genève.
Ensuite, le coranavirus est révolutionnaire. Il va mettre en lumière et de façon tragique, les insoutenables inégalités sociales qui structurent le monde. Il va nous dévoiler nos inconséquences et nos turpitudes, qui nous laissent à des années lumières de ce qui est en train de se jouer en termes de projet civilisationnel. Il va remettre l’église ou la mosquée, au milieu du village.
Pour revenir à la visite de monsieur Dionne à Touba, il est à espérer que le grand Khalife général aura été plus responsable que lui, et que sachant que des vœux viennent essentiellement du cœur, il aura évité, en les lui adressant, de lui cracher dans les mains.
LOIN DE L’EQUITE !
Trois (3) millions d’élèves sur toute l’étendue du territoire national sont concernés par l’initiative «apprendre à la maison» du ministère de l’Education nationale.
Trois (3) millions d’élèves sur toute l’étendue du territoire national sont concernés par l’initiative «apprendre à la maison» du ministère de l’Education nationale. Des contenus pédagogiques préparés par les inspections générales de l’Education et de la Formation (IGEF), sont disponibles sur education.sn, à l’aune de l’absence de l’électricité dans certains foyers ou de problème d’accès à l’internet. Une initiative loin de s’arrimer aux principes de l’équité.
«Apprendre à la maison !» C’est l’initiative mise sur pied par le ministère de l’Education nationale pour assurer la continuité pédagogique. Le ministère s’appuie sur son Système d'Information et de Management de l'Education nationale (SIMEN) pour permettre aux élèves d’accéder à des ressources numériques gratuitement en ligne. Les contenus pédagogiques sontils accessibles à tous les élèves, à l’aune de la promotion de l’équité dans le secteur éducatif ? Le ministère s’y est-il pris très tôt pour l’effectivité de sa mesure ? En tout cas, le conseil d’administration de la COSYDEP estime qu’il n’y a pas à ce stade péril en la demeure, surtout si toutes les dispositions nécessaires à l’accompagnement de la mesure sont prises.
En effet, la mesure du gouvernement du Sénégal impacte sur une semaine d’enseignements dans le quantum horaire. Il est clairement indiqué dans le décret relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les établissements pour l’année 2019/2020, que les élèves prendront les fêtes pascales à partir de samedi 21 mars à 12 heures jusqu’au lundi 06 avril à 8heures. Le préjudice sur les apprentissages ne peut pas être minoré ici, dans la mesure où les 1296 heures de cours prévues, commençaient à prendre un sacré coup avec le mouvement des syndicats d’enseignants. La situation causée par le Covid-19 donne une autre perspective à l’école publique sénégalaise : la suspension des grèves du G7 et un élan de solidarité sur la démarche à adopter pour occuper les élèves pendant cette période. La mobilisation des énergies est désormais orientée vers la digitalisation des contenus. Les potaches sont invités à consulter le site www.education.sn, pour accéder à des ressources numériques gratuitement en ligne préparées par les inspections générales de l’Education et de la Formation (Igef). D’autres initiatives comme télé-école aident aussi la vulgarisation des cours. Ces nombreuses actions peuventelles atteindre plus de 3 millions d’élèves sur toute l’étendue du territoire national ? Peuvent-ils suivre concomitamment les cours mis en ligne ? A l’heure d’une école de l’équité et de l’égalité des chances, les initiatives sont loin de garantir l’accès à l’éducation.
Notamment, l’équité tant chantée dans le référentiel de la politique publique en éducation, précisément le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet). Beaucoup d’élèves sont exclus par ce mode de transmission des connaissances et des compétences prévues dans les curriculums. Les conditions nécessaires à une simple égalité d’accès ne sont pas réunies. Beaucoup d’élèves n’ont pas accès à l’électricité, tout comme encore certains d’entre eux n’ont pas accès à internet ou ne disposent pas de smartphone. Ce qui repousse les limites d’une Ecole pour Tous notamment améliorer l’équité dans l’accès. L’environnement scolaire du milieu urbain diffère celui du rural. COVID-19 : UN DECLIC DU NUMERIQUE DANS LE DISPOSITIF EDUCATIF Si la question de l’équité mérite une attention particulière eu égard aux difficultés liées à la question des enfants issus de milieux défavorisés et ceux à besoins éducatifs spéciaux, il va s’en dire que la pandémie du COVID-19 devrait constituer un déclic pour mettre l’accent sur le numérique dans le dispositif éducatif. La maladie à coronavirus ne donne aucune visibilité claire sur la situation nationale pouvant permettre aux autorités de réajuster le calendrier scolaire.
MAMADOU LAMINE DIANTE : «Cette continuité pédagogique n’est pas démocratique»
«L’initiative en soi est une bonne chose. L’école est fermée pour une durée déterminée mais on ne sait pas quand les élèves vont reprendre le chemin des classes. Dans la réalité, l’école ne ferme qu’une semaine étant entendu que les élèves devraient prendre les fêtes pascales les 20 et 21 mars. Nous pouvons dire que cette continuité pédagogique n’est pas démocratique. Techniquement, ce n’est pas réalisable. L’absence d’électricité et d’internet dans certaines zones ne facilite pas les choses. Ce qui veut dire que cette plateforme a des limites sachant que le taux de pénétration de l’internet laisse à désirer. Beaucoup d’élèves ont-ils cette volonté de suivre convenablement les cours ? Ont-ils un suivi régulier des parents dans les foyers ? Les élèves n’ont aucune contrainte à travers cette plateforme. L’enseignement en ligne a connu d’énormes difficultés avec l’université virtuelle du Sénégal (Uvs). Les étudiants avaient du mal à s’adapter à la formation à distance à plus forte raison des élèves de cycle inférieur. Je ne vois comment cela puisse être une réussite».
ABDOU FATY, SG SELS/A : «Une fracture loin d’être démocratique pour la majeure partie des élèves»
«A l’impossible nul n’est tenu. Cette initiative « apprendre à la maison » encadrée par le ministère, est une réponse à la mesure du gouvernement de suspendre les enseignements pendant 03 semaines. Nous avons tenu hier (jeudi) une rencontre au ministère pour organiser les enseignements. Nous avons constaté que des initiatives sont notées dans les médias sans un encadrement et les normes pédagogiques requises. Il était question d’harmoniser. Nous avons constaté qu’il y aura une fracture loin d’être démocratique pour la majeure partie des élèves notamment ceux dans les zones où il y a une absence d’électricité. C’est pourquoi nous avons proposé le concours des radios pour une large dissémination des contenus. Cette initiative devrait être prise en compte depuis longtemps dans le cadre de la numérisation des contenus. Le Sénégal est en retard sur le numérique. La digitalisation de l’enseignement est primordiale. Heureusement, à cause de ce virus, nous sommes en train de prendre les dispositions nécessaires de cette politique incontournable à l’avenir»
LE PATRONAT S’ENGAGE !
L e patronat sénégalais ne sera pas en reste dans la «guerre» contre la propagation du coronavirus.
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, faisant hier vendredi 20 mars, le point de la rencontre entre son département et les représentants du patronat Sénégalais, a affirmé que ce dernier s’est résolu à soutenir le gouvernement à la mise en œuvre des mesures prises par le chef de l’Etat pour lutter contre le Covid-19.
L e patronat sénégalais ne sera pas en reste dans la «guerre» contre la propagation du coronavirus. Il l’a même fait savoir au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, qui a relevé, à cet effet, la mise en place d’un comité de croissance et de veille économique présenté au secteur privé. Lequel comité sera représenté par le privé national. Ledit comité est chargé d’étudier, d’analyser la riposte économique et de faire des propositions au conseil des ministres pour des décisions à caractère économique et social.
Enfin, la création du fonds de solidarité et de riposte contre les effets du fonds force covid19 qui sera abondé par l’Etat et nos partenaires au développement». Parallèlement ajoute le ministre: «j’ai invité le secteur privé à contribuer à ce fonds de solidarité et de riposte contre les effets économiques et sociaux de covid-19. Donc, on attend la contribution du secteur privé, de bonnes volontés, des fondations et toutes autres contributions pour la réponse au Covid19». A cette rencontre, souligne le ministre, «il a été noté et accepté de tous, que ce fléau va affecter toute l’activité économique et à des degrés divers selon les secteurs». Pour l’hôtellerie, il a été question de la préservation des emplois directs et indirects notamment le commerce, l’artisanat, la culture, de l’aviation, la commande publique…
UN GUICHET UNIQUE POUR LES DONS DES ENTREPRISES
Pour ce qui est des mesures d’accompagnement, précise le ministre: «le patronat a préconisé une parfaite coordination entre les différents acteurs publics et privés pour une intervention efficace. Le tout à travers le fonds de solidarité qui devrait être un guichet unique pour les dons des entreprises». Sur ce, confie M. Hott, «le privé a émis l’idée de prendre des mesures d’urgence et des plans de contingence qui sont nécessaires, les secteurs les plus touchés, notamment le tourisme et l’enseignement privé…».
DES MORATOIRES SUR LES ECHEANCES DE DETTES BANCAIRES ENVISAGEABLES
Face à cette pandémie aux conséquences économiques inestimables, le secteur privé national, «a proposé des moratoires sur les échéances de dettes bancaires, voire le gel de certains frais et des facilités du système bancaire», a préconisé le ministre.
L’ETAT FERME LES OREILLES SUR LA PROPOSITION DE SUSPENSION DES TAXES ET REPORTS D’ECHEANCES
Sur la question de suspension de taxes et de report d’échéances, le ministre se veut clair: «Cette question n’est pas à l’ordre du jour. Pour le moment, nous encourageons d’autres interventions qui favorisent des effets positifs. D’autres d’entreprises en règle avec l’Etat ont émis l’idée de devoir verser une partie de leurs impôts dans le fonds social. Mais cette proposition fera l’objet d’étude avec le ministère de l’économie…». Et d’ajouter : «les chefs d’entreprise ont proposé des mesures et des mécanismes d’accompagnement du personnel pour éviter le chômage technique et même envisager qu’une partie de ce fonds puisse servir d’aide aux personnes en chômage». A toutes ces questions, rassure le ministre «le gouvernement les abordera avec célérité et efficacité». Enfin, il dira: «Des rencontres sont prévues autant de fois que nécessaire pour prendre des mesures idoines et informer le chef de l’Etat».
PRECISIONS DU MINISTRE DE L’ECONOMIE…SUR LA RIPOSTE SANITAIRE : «Les 64 milliards sont dédiés à la santé»
Pour lever toute équivoque relative aux 64 milliards à mobiliser dans les semaines à venir en guise de réponse à l’angoissante maladie Covid-19, le ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération Amadou Hott précise ceci: «Pour riposte sanitaire, l’Etat a dégagé un budget de 64 milliards dédiés à la santé, contrairement à ce qui a été un peu rapporté dans une partie de la presse. Ces 64 milliards, ce n’est pas de la riposte économique, ou l’appui économique, mais dédiés à la riposte sanitaire. Donc, un budget géré par le ministère de la santé. Et ce budget sera essentiellement financé par l’Etat et ses partenaires au développement qui ont manifesté un soutien fort pour appuyer l’Etat dans la riposte sanitaire qui est la priorité»
LE CNRA SALUE LE TRAVAIL DES MEDIAS ET LEUR MET EN GARDE CONTRE LA DESINFORMATION
L e Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) salue le travail des médias et les appelle à ne pas servir de «supports de désinformation» en ce qui concerne la lutte contre la propagation du covid-19 au Sénégal
L e Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) salue le travail des médias et les appelle à ne pas servir de «supports de désinformation» en ce qui concerne la lutte contre la propagation du covid-19 au Sénégal. Il l’a fait savoir hier, vendredi 20 mars dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
«A la suite de l’introduction du coronavirus au Sénégal au début du mois de mars 2020, les pouvoirs publics ont pris des mesures fortes pour endiguer la menace d’épidémie qui se profilait à l’horizon, cependant, certains individus s’emploient à saper l’impact de ces mesures en développant dans les médias audiovisuels, des messages de défiance ou de nature à semer le doute sur l’existence même de la maladie ou à enrayer la politique de communication officielle», souligne le communiqué. La même source d’ajouter, «le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, saluant le comportement exemplaire des médias qui a jusqu’ici prévalu, les appelle à garder cette sérénité et ce professionnalisme, à refuser de relayer les messages et propos irresponsables et à toujours œuvrer dans cette dynamique salutaire de prévention et de protection des populations contre une catastrophe humaine potentielle».
Selon le Cnra, les différentes mesures par le gouvernement pour enrager la propagation du coronavirus dont la «suspension temporaire des enseignements publics et privés, l’interdiction des attroupements, la fermeture encadrée des frontières, l’arrêt des transports aériens de passagers en provenance et à destination de certains pays atteints par le COVID-19, la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres etc.», sont saluées par l’ensemble de la société sénégalaise qui s’est mobilisée pour les soutenir afin de les rendre effectives.
Par Khaly DIOUF
COVID 19 : LA SANTE OU L’ECONOMIE, FAISONS LE BON CHOIX
Le virus, en plus d’avoir mis à rude épreuve le système santé mondial, est en train de bouleverser ou faire effondrer tous les autres secteurs de la société humaine.
La pandémie Coronavirus a décidément fini d’ébranler le monde et qu’in fine aucun pays ou Continent n’est épargné (plus de 160 Pays officiellement). Le virus, en plus d’avoir mis à rude épreuve le système santé mondial, est en train de bouleverser ou faire effondrer tous les autres secteurs de la société humaine.
En d’autres termes, la Pandémie est en train de faire basculer toute l’organisation de l’humanité. Les impacts immédiats de cette maladie se sentent partout de la pratique de nos religions (suspension des prières en groupe, annulation du Umra, pèlerinage de Rome etc…) aux activités sportives (Suspension de tous les championnats de football, Basket et autres disciplines etc…) en passant par la fermeture des classes et arrêt des cours.
L’économie mondiale est bouleversée avec un affolement total des marchés financiers (bourses, prix des métaux comme or, baril) jamais vu depuis plus de 30 ans. Des secteurs entiers de l’économie s’effondrent comme le tourisme, le transport dans toute sa globalité, les industries etc….
Le secteur qui fonctionne en plein régime c’est le secteur de la santé. Oui aujourd’hui, ce virus a obligé tous les pays, tous les continents, toute l’humanité à se focaliser sur la SANTE. Comme pour faire appel à l’adage qui dit la Sante avant tout. En effet la gestion sanitaire du Covid19 est une sur priorité pour tous les pays du monde. Elle a primé tout et elle fait mobiliser des fonds exceptionnels (Réserves, ajustements budgétaires, LFR, dons etc…) dans le monde. Elle a mobilisé la logistique mondiale dans beaucoup de pays avec l’utilisation de certaines infrastructures comme les Hôtels en lieux de confinement ou repos pour le personnel médical.
L’autre volet le plus spectaculaire dans la gestion de cette pandémie est la mise en quarantaine des villes entières et des pays, en guise de prévention. Au nom de la Santé, les économies de certains pays sont en train de chuter à cause des mesures draconiennes prises pour la lutte contre ce fléau (restrictions de circulations, Confinement total). Certaines mesures sanitaires ont suscité même des décisions économiques surprenantes comme la fermeture des usines (Chine, Corée du Sud, France etc..), l’arrêt des commerces (grande surfaces etc…), et chômage technique.
En fin de compte ces mesures sanitaires et préventives ont eu un impact réel sur la consommation mondiale. La consommation est le propre de l’économie, une économie c’est comme une personne elle se nourrit. En un mot la politique de riposte mise en place par certains pays est en train de déstructurer leur économie et à la limite de désintégrer leur système économique. La question que l’on se pose ou les questions sont les suivantes : Peut-on se focaliser seulement sur le volet sanitaire pour éradiquer ce virus ? Devons-nous gérer la santé d’abord et ensuite passer sur les autres secteurs ? Faudrait-il attendre que la machine économique soit grippée pour ensuite agir ou bien faut-il coupler les actions ? C’est-à-dire mener la riposte contre ce fléau et en même temps maintenir notre système économique en vie ?
En réalité, il faut que les gouvernements choisissent ; soit de prendre des mesures drastiques pour protéger la santé des citoyens, avec le confinement notamment, au risque de tuer la croissance, soit préserver l'économie, sans confinement, au risque que le virus ne tue davantage de malades. En guise d’exemple, des mesures exceptionnelles sont prises par des pays comme la Chine et la Corée du Sud qui pour combattre le fléau jouent sur les deux tableaux à travers des mesures drastiques et contraignantes tout en préservant leur économie malgré le ralentissement de certains sous-secteurs. La Chine a produit des chiffres terrifiants sur les ravages faites par l’épidémie. Ces deux derniers mois Janvier et Février, la production industrielle a reculé de 13%, les ventes de détail de 20%, 25% de baisse sur les investissements.
En un mot, sur les deux mois passés, l’économie chinoise aurait connu une récession de 13%. La France aujourd’hui est entrain de gérer la situation de manière intelligente. Tout en étant très rigoureuse sur le volet sanitaire, elle tente de sauver son économie avec un plan de relance (300 milliards de garanties bancaires sont prévues pour les entreprises, et 45 milliards d'euros pour le soutien à l'économie) très bien appréciée par les acteurs économiques et même politiques.
Les Etats-Unis ont mis en place un plan de relance économique qui prime même sur les mesures sanitaires en termes de visibilité (Donald Trump songe à envoyer un chèque de 1.000 dollars à chaque Américain). Dans les Emirats Arabes ou au Dubaï qui est le carrefour International du commerce mondial où on compte beaucoup de cas, c’est la préservation du système économique est très privilégiée en s’appuyant sur une communication très normée des cas existants.
De l’autre côté, nous avons vu des pays comme l’Italie et peut être l’Iran qui risquent de déstructurer leur système économique avec les mesures sanitaires prises sans tenir compte de la situation économique. On sent que ces pays ont délibérément choisi la Santé contre l’économie (Italie avec une somme relativement faible de 45 Milliards d’euros pour soutien aux entreprises) et tant mieux pour eux.
En écoutant ou suivant les autorités de ces pays, ils parlent de plan relance qu’après la maitrise de la Pandémie. En résumé, l’un ou l’autre, il est clair que la récession économique est inéluctable et inévitable. En fin de compte nous pensons le plus urgent c’est de trouver un moyen d’arrêter la propagation de la maladie. Certes l’économie constitue l’épine dorsale de tout mais la santé n’en est pas moins la base de la vie. Ensemble nous vaincrons ou mourons individuellement.
Khaly DIOUF
Par Baba Gallé Diallo
LAVAGE DES MAINS, APRES LE PRESIDENT MACKY SALL, LES KHALIFES GENERAUX PEUVENT ETRE MIS A CONTRIBUTION
Des célébrités du monde politique telles que le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame et le Président Macky Sall se sont engagé et ont fait passer le message en imitant le geste de lavage des mains à l’eau et au savon
Le Directeur Général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 14 mars 2020, a lancée l’opération #Safehands (mains propres) dans le sens de porter un coup d’arrêt à la propagation exponentielle du coronavirus.
Des célébrités du monde politique telles que le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame et le Président Macky Sall se sont engagé et ont fait passer le message en imitant le geste de lavage des mains à l’eau et au savon. Beaucoup d’analystes et commentateurs de l’actualité du coronavirus fustigent l’engagement timide du Président Macky Sall et souhaitent qu’il adopte le même comportement qu’Emmanuel Macron en France.
Sur ce chapitre je crois qu’on est trop sévère avec lui. Le Président Macky Sall n’est ni un médecin ni un communologue ni un communicant. Il est éclairé pour prendre les meilleures décisions qui s’imposent par le comité national de gestion des épidémies qui a joué pleinement son rôle jusqu’à aujour d’hui. Cependant, en matière de communication, il a besoin d’avoir un plan de communication qu’il va incarner.
Apparemment, il n’a pas de plan. Et le fait qu’il n’a pas de plan, il ne peut pas agir comme il aurait souhaité. En ce qui concerne le défi de lavage des mains à l’eau et au savon qu’il a relevé, il faut souligner qu’on lui a demandé de le faire. On lui a dit comment le faire. Il l’a fait sans problème. Et il l’a très bien fait. Toutefois, je pense que le Président Macky Sall aurait pu mieux fait que Paul Kagamé et Tedros Adhanom Ghebreyesus Directeur général de l’OMS dont les gestes sont axés sur les techniques de lavage des mains à l’eau et au savon en associant son geste à une situation.
L’autre problème, on a noté dans l’image la présence des bouteilles de solution hydro alcoolique au lavabo où le Président Macky Sall a lavé ses mains. Cela pose un problème de choix entre deux solutions : le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de la solution hydro alcoolique. Etant donné qu’il ne peut pas choisir les deux solutions en même temps, il a choisi le lavage des mains à l’eau et au savon. Ce que je crains le plus, est que la contradiction de l’image diffusée du Président Macky Sall en train de se laver les mains à l’eau et au savon et les images diffusées sur les plateaux de télévision montrant des gens faisant usage des solutions hydro alcooliques ne brouille les objectifs de communication.
Pour ceux et celles qui se plaignent de ne pas voir le Président Macky Sall comme un général devant les troupes sénégalaises dans la guerre contre le coronavirus, ils doivent comprendre que c’est aux techniciens en charge de la question de lui donner l’une des plus performantes armes qui existent pour gagner la guerre. L’une des armes indispensables pour gagner cette guerre dont il doit disposer au-delà du comité national de gestion des épidémies c’est un plan de communication que le Président Macky Sall va incarner.
Dans la lutte contre une épidémie l’un des plus gros problèmes notés, c’est la gestion de la communication pour engager et faire adopter les bons gestes de prévention aux populations. Si le Président Macky Sall n’a pas de plan de communication, il est naturellement bloqué. Pas de plan, pas de mouvement. Parlant maintenant de la promotion du geste de lavage de main à l’eau et au savon, après le Président Macky Sall, il serait intéressant que les Khalifes généraux soient mis à contribution et montrent l’exemple aux populations. Ce dont je suis certain, leur exemple sera suivi par une masse critique de sénégalaises et de sénégalais dont ils constituent une référence indubitable quotidienne dans tout ce qu’ils font dans la vie. Nous sommes en guerre. Et ce qui est certain, on ne peut pas gagner la guerre contre le coronavirus sans l’apport incisif, décisif et inestimable des khalifes généraux dans la communication.
Par Baba Gallé Diallo
Ancien rapporteur de la Commission Média et Communication pendant l’épidémie Ebola
Niasse, Mimi et Aminata Mbengue Ndiaye reçus au Palais
Comme en temps de guerre, le président de la République engage les présidents des institutions politiques dans la lutte contre le coronavirus. A ce propos, le Chef de l’Etat a reçu séparément hier le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, la présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye et la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré. Ils ont tous félicité le Président Macky Sall pour les décisions qu’il a prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Aussi, Moustapha Niasse, Aminata Mbengue Ndiaye et Aminata Touré ont exprimé leur solidarité au chef de l’Etat avant de s’engager à l’accompagner dans la lutte. D’après des sources de «L’As», le chef de l’Etat entend en faire de même en recevant des leaders de l’opposition, non seulement pour les remercier mais aussi pour les engager dans cette guerre contre le Covid-19.
Moustapha Diakhaté propose le confinement de Touba
L’ancien chef de cabinet du Président Macky Sall propose une solution radicale pour circonscrire la pandémie du Covid-19 au Sénégal. Pour Moustapha Diakhaté, il faut confiner Touba afin de mieux protéger la population et le reste du Sénégal. Il rappelle que sur 33 cas de coronavirus, les 21 (soit 63,6% du total des infectés) se trouvent dans deux quartiers de Touba. En dépit de cette situation extrêmement grave d’épicentre du coronavirus, se désole Moustapha Diakhaté, aucune des mesures prises par l’Etat pour endiguer la maladie n’est respectée dans la cité religieuse. Il déplore l’attitude des habitants qui continuent de faire comme si de rien était en terme de rassemblements dans les lieux publics tels que les mosquées, les mausolées, les cimetières, les marchés, les rues, les véhicules de transport en commun et les cérémonies familiales (baptêmes et funérailles entre autres). Pour lui, l’intérêt du Sénégal et de la communauté mouride requiert l’application de toutes les dispositions mises en place pour les pouvoirs publics pour assurer la sécurité sanitaire et la protection de la population de Touba. Moustapha Diakhaté pense qu’il urge de sensibiliser davantage les autorités religieuses et les populations.
Le Cnra salue le travail des médias
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) salue le comportement exemplaire des médias qui a jusqu’ici prévalu dans la lutte contre la pandémie. BabacarDiagne et son équipe appellent les professionnels des médias à garder cette sérénité et ce professionnalisme, à refuser de relayer les messages et propos irresponsables et à toujours œuvrer dans cette dynamique salutaire de prévention et de protection des populations contre une catastrophe humaine potentielle. Cependant, Babacar Diagne fustige l’attitude de certains individus qui s’emploient à saper l’impact des mesures prises par les autorités en développant dans les médias audiovisuels, des messages de défiance ou de nature à semer le doute sur l’existence même de la maladie ou à enrayer la politique de communication officielle
Prière du vendredi à Masaalikul Jinaan annulée
Des fidèles mourides ont voulu braver l’arrêté du gouverneur de Dakar suspendant les prières dans les mosquées jusqu’à nouvel ordre. Ils se sont rendus à la mosquée Masaalikul Jinaan pour les besoins de la prière de vendredi. Mais les forces de sécurité avaient déjà pris place sur les lieux pour empêcher tout rassemblement. Des téméraires ont tenté de forcer le barrage de la police qui a riposté énergiquement. Il s’en est suivi des heurts. Et quelques grenades lacrymogènes y ont tonné avant que la situation ne redevienne normale. Pourtant, le représentant du Khalife général des Mourides à Dakar, Mbackiyou Faye, avait annoncé l’annulation de la prière en respect de l’arrêté du gouverneur. Il avait reçu en ce sens le «ndigël» de Serigne Mountakha Mbacké. Mbackiyou Faye avait appelé les fidèles à respecter les instructions du Khalife général des mourides.
L’Etat plafonne le prix des gels hydro-alcooliques
Des voix se sont élevées pour dénoncer la flambée des prix des gels hydro-alcooliques depuis la confirmation du premier cas de coronavirus au Sénégal. Le Sutsas s’était d’ailleurs fendu d’un communiqué pour interpeller les autorités. Le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a pris hier un arrêté pour fixer les prix plafond de ces produits qui sont très prisés ces temps-ci. Ainsi le prix au détail des flacons de 35- 60 ml est de 575 F, ceux de 90- 125 ml à 925 F, de 130-400 ml à 1000 F et les flacons de 450- 500 ml à 1650 F. Assome Aminata Diatta prévient que la vente de tout produit à des prix supérieurs aux prix plafond est considérée comme illicite et les auteurs sont passibles de sanctions.
Rumeur d’un couvre-feu
Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye coupe court à la rumeur selon laquelle un couvre-feu a été instauré au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le ministre de l’Intérieur précise que cette information est complètement erronée et que pour le moment, aucune disposition n’a été prise dans ce sens. A l’en croire, si tel était le cas, les populations seraient informées par un canal officiel du Ministère de l’Intérieur.
21 expatriés en quarantaine à Saint-Louis
Nos compatriotes qui étaient bloqués à la frontière mauritanienne peuvent remercier le Ciel. Après quelques jours de galère dans le désert, ils ont rejoint le Sénégal par Rosso Sénégal, grâce à la diplomatie sénégalaise, car la Mauritanie, en fermant ses frontières pour éviter des cas importés de coronavirus, avait refusé qu’ils traversent le pays pour rejoindre le Sénégal. Nos compatriotes ont été accueillis à Rosso Sénégal par le Préfet de Dagana et un dispositif sanitaire et sécuritaire. Ils ont été auscultés et leurs bagages désinfectés. Toutefois, ils ne verront pas leurs familles d’ici 14 jours, le temps d’incubation. Ainsi, ils ont été embarqués à bord de deux bus pour Saint-Louis où ils seront mis en quarantaine et suivis par les autorités médicales.
Rapatriement de 26 Sénégalais bloqués à Casablanca
Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur vole au secours de 26 compatriotes coincés au Maroc. Le ministre Amadou Ba a été informé de la situation de 26 ressortissants sénégalais actuellement bloqués à Casablanca, à la suite de l’annulation, en raison de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus), des vols commerciaux en provenance et à destination de plusieurs pays dont le Maroc. Ainsi, le Président Macky Sall a immédiatement instruit les ministres concernés à prendre les dispositions idoines en vue du rapatriement diligent de ces derniers dans les meilleurs délais. Amadou Ba renseigne que les démarches nécessaires ont été enclenchées à cet effet, en rapport avec les autorités marocaines, dans le respect des consignes sanitaires édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en cette période de pandémie. Seulement, le communiqué ne précise pas la date du rapatriement.
Les véhicules pulvérisés à Saint-Louis
Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le comité régional de Saint-Louis a intégré, en collaboration avec le maire de Saint-Louis, l’opération de désinfection et de pulvérisation des véhicules entrant et sortant. Le travail a été facilité par la Fondation Servir le Sénégal qui a offert des produits de désinfection et d’aseptisation. Ces actions vont se poursuivre avec la distribution de gel dans les 33 quartiers, à partir de ce samedi, pour accompagner les populations et les sensibiliser. Les marchés seront investis par l’équipe pour sensibiliser les commerçants. Quant au gouverneur de la région, il rappelle que cette activité consiste à partager avec les usagers des informations sur les dangers de la maladie. Une rencontre est prévue jeudi prochain avec les agro-industriels de la région qui emploient plus de 42 000 personnes. A Matam, c’est le Directeur des ressources humaines Bachir Sall qui a cassé sa tirelire pour appuyer ses populations. Il a donné près de 100 millions en produits aux populations.
16 expatriés sous surveillance, 6 autres testés négatifs à Louga
Seize expatriés sénégalais font l’objet d’un suivi par les autorités sanitaires de la région de Louga depuis leur retour au bercail, tandis que six autres y ont été testés négatifs au coronavirus, a révélé, vendredi, le médecin-chef Cheikh Sadibou Senghor. «Dans la région, des personnes sont suivies au niveau des huit districts de la zone. Ces personnes, au nombre de 16, ne présentent pas forcément des signes de la maladie. Mais nous devons les suivre durant 14 jours», a-t-il expliqué à l’Aps. Les autorités sanitaires de Louga reçoivent des fiches de tous ceux qui arrivent de l’extérieur et c’est dans ce contexte que six cas suspects ont été détectés. Les prélèvements ont été faits et envoyés à Dakar et à Touba, mais ils sont revenus négatifs.
19 expatriés en observation à Kaffrine
Sale temps pour les expatriés sénégalais. C’est une erreur de rentrer au bercail dans ce contexte de propagation du coronavirus. Les expatriés qui sont revenus fraîchement d’Europe sont désormais la cible des populations qui les dénichent dans les quartiers. A Kaffrine, le médecin chef régional Moustapha Diop informe que 19 de nos compatriotes rentrés récemment au pays sont en observation. Il précise toutefois qu’après contrôle, ils ne présentent pas de signes. N’empêche, ces expatriés font l’objet d’un suivi médical chez eux.
La SU cerne le «gang des bijouteries»
La Sûreté urbaine (Su) de Dakar a arrêté 07 malfaiteurs spécialisés dans les cambriolages de bijouteries, ce 18 mars 2020. Il a été saisi par devers eux, selon Libération Online, deux grosses cisailles, dix cagoules, des anneaux en plastique servant à ligoter les gardiens, une perceuse, une tenue treillis, un parement, des gants, une meule, un scotch, une hache, des tournevis, deux pieds de biche, une arme à feu et 47 minutions. Il est à noter que cette bande a eu à visiter la bijouterie «Teranga» situées à la rue Mohamed 5 X Jules Ferry, le 06/03/2020 ; la bijouterie dénommée « Espace gold» située à la rue Mass Diokhané N°07, le 10/03/2020 et la boutique «Coumba Jeztner», sise à Sicap Liberté 2, la nuit du 14 au 15/02/2020.
L’Italie dépasse le cap des 4 000 morts
L’épidémie de coronavirus semble encore loin d’être endiguée en Italie qui a dénombré ce vendredi 627 personnes décédées du Covid-19 sur les dernières 24 heures, un nouveau record qui porte le bilan total au-delà des 4 000 morts dans la péninsule, pays le plus touché au monde, a annoncé la protection civile vendredi. C’est encore la région de Milan, la Lombardie, où les hôpitaux sont débordés, qui paye le plus lourd tribut, avec 381 décès supplémentaires (2 549 au total). Dans le pays, ce sont près de 6 000 cas supplémentaires qui ont été détectés, là encore un chiffre jamais atteint jusqu’à présent.
En France, 78 morts supplémentaires, 450 au total
L’épidémie de Covid-19 a causé la mort de 450 patients en France au total, soit 78 supplémentaires en 24 heures, et l’hospitalisation de 5 226 malades, dont près de 1 300 en réanimation, a annoncé ce vendredi 20 mars le ministère de la Santé.« La moitié des patients en réanimation ont moins de 60 ans », a rappelé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui a prévenu que l’épidémie touche aussi des « adultes jeunes ». Le responsable a également signalé que près de 1.600 patients avaient quitté les hôpitaux et étaient considérés comme guéris.
Covid-19 : le Sénégal enregistre 9 nouveaux cas positifs
Décidément il y a raison de s’affoler sur l’épidémie du coronavirus qui se propage de plus en plus au Sénégal. Car depuis quelques jours, la liste des personnes atteintes du coronavirus ne cesse de s’accroitre. Et ce vendredi, le Sénégal a enregistré 9 cas positifs. «Sur les 56 prélèvements effectués, 9 sont devenus positifs. Il s’agit de 4 cas importés et 5 contacts. A ce jour, 47 cas ont été déclarés positifs dont 5 guéris et 42 sous traitements», a annoncé le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr.
Situation du coronavirus à Touba : 21 cas confirmés, deux familles en quarantaine et deux quartiers touchés par l’épidémie
Le médecin-chef de la région de Diourbel a fait hier le point de la situation sur le coronavirus à Touba. Selon Dr Mamadou Dieng, deux familles sont actuellement en confinement et deux quartiers est touchés par la pandémie. «Aujourd’hui à Touba, nous avons actuellement 21 cas confirmés dont 7 transférés à Dakar et le reste hospitalisé dans la ville. Nous avons 13 cas positifs dont un enfant guéri au Centre de santé de Darou Miname. Nous avons mis deux familles en quarantaine. Et aujourd’hui, il y’a deux quartiers qui sont touchés par l’épidémie», a fait savoir Dr Mamadou Dieng dans les colonnes du journal SourceA de ce vendredi.
Tunisie: un premier décès dû au coronavirus
Rentrée deux jours auparavant de Turquie, cette Tunisienne de 72 ans s’était placée en auto-isolement conformément aux demandes des autorités pour tout voyageur arrivant de l’étranger. Rencontrant des difficultés respiratoires, cette dame, atteinte de plusieurs maladies chroniques, est morte avant son arrivée à l’hôpital. Les tests post-mortem ont permis de confirmer qu’il s’agissait du Covid-19. Les autorités testent peu, à peine plus de 600 personnes, et elles ont détecté 39 cas de coronavirus, en majorité revenant de l’étranger ou proches de personnes rentrant essentiellement d’Italie et de France. Le patient numéro 1, annoncé positif le 2 mars, a quitté l’hôpital ce jeudi, guéri. Conscientes de la fragilité du système de santé, les autorités ont pris des mesures fortes très tôt, alors que seule une vingtaine de cas avait été identifiée. Le pays, qui ne compte que 3 lits de réanimation pour 100 000 habitants, avec de très fortes disparités régionales, a fermé tôt ses frontières aériennes et maritimes, à l’exception de vols de rapatriement. Un couvre-feu est en vigueur entre 18h et 6h du matin, les rassemblements proscrits durant la journée, les mosquées fermées, les bars et restaurants ont des horaires limités. Et la possibilité d’un confinement à domicile est désormais envisagée.
Coronavirus : «Une vingtaine de ‘’Modou-Modou’’ suivis à Louga» (Médecin-chef)
C’est le docteur Cheikh Sadibou Senghor, médecin-chef de région de Louga, qui en a fait la révélation, au cours d’une réunion avec le comité de gestion des épidémies. «Il y a une vingtaine d’émigrés de retour par la voie terrestre qui sont en train d’être suivis. Et le nécessaire a été fait pour conjurer le mal», a-t-il informé en marge de cette rencontre qui avait réuni les huit districts de la région. Poursuivant, il a souligné que «certains d’entre eux sont venus volontairement se faire dépister. D’autres, par contre, ont été interpellés pour respecter les mesures et les consignes des autorités médicales». Le spécialiste de rappeler toutefois que la conscientisation se poursuit pour toucher les populations dans toutes les collectivités territoriales. Le médecin-chef de la région de Louga a, par ailleurs, informé à la presse locale que «tous les six (6) cas suspects signalés dans la région ont déclenché les procédures de riposte de circonstance. Tous ces cas sont déclarés négatifs. Les analyses effectuées ont suscité espoir après les résultats obtenus. Malgré tout, de telles réunions sont indiquées compte tenu du contexte actuel de pandémie ».
Le Maroc déclare l’état d’urgence sanitaire
Pour garder l’épidémie sous contrôle, le royaume a décrété l’état d’urgence sanitaire et le confinement dès ce vendredi à 18 heures, jusqu’à nouvel ordre. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Face à l’épidémie de Covid-19, les autorités marocaines ont décrété jeudi soir «l’état d’urgence sanitaire» pour restreindre au maximum les déplacements de la population, «seul moyen pour garder le coronavirus sous contrôle». «L’état d’urgence sanitaire ne signifie pas l’arrêt de l’activité économique mais la prise de mesures exceptionnelles» pour limiter les déplacements, qui seront désormais soumis à obtention d’un «document officiel», indique un communiqué du ministère de l’Intérieur. Le document précise notamment que les citoyens pourront quitter leur domicile « pour se rendre au travail pour les administrations et les établissements ouverts, dont les sociétés, les usines, les travaux agricoles, les locaux et espaces de commerce en rapport avec la vie quotidienne du citoyen, les pharmacies; les secteurs bancaire et financier, les stations d’approvisionnement en hydrocarbures, les cliniques et cabinets médicaux, les agences des sociétés de télécommunications, les professions libérales indispensables et les locaux de vente des produits d’hygiène. ».
Coronavirus : l’ Italie bat un autre record avec 627 morts en 24 heures
La pandémie de coronavirus a tué 627 personnes en Italie sur les dernières 24 heures, un nouveau record qui porte le bilan total au-delà des 4000 morts dans la péninsule, pays le plus touché au monde, a annoncé la protection civile vendredi. C’est encore la région de Milan, la Lombardie, où les hôpitaux sont débordés, qui paye le plus lourd tribut, avec 381 décès supplémentaires (2549 au total). Dans le pays, ce sont près de 6000 cas supplémentaires qui ont été détectés, là encore un chiffre jamais atteint jusqu’à présent.
Liverpool : Hutchinson tranche entre Salah et Sadio
Annoncés tous deux sur le départ au prochain mercato d’août, Sadio Mané et Mohamed Salah ne devraient pas partir ensemble. L’un au moins doit rester. Et si cela ne dépendait que de l’ancienne star de Liverpool don Hutchinson, Jürgen Klopp devrait faire tout ce qu’il peut pour que Sadio Mané reste au club cet été - mais peut se permettre de perdre Mohamed Salah. «Je n’accepterais pas 140 millions de livres sterling (109 milliards FCFA) pour Mané, je ne le ferais pas», a-t-il déclaré à ESPN. «Ils ont le même âge mais c’est Mo Salah que je regarde chaque semaine, et ses chiffres sont étonnants. Juste avant le match de l’Atlético Madrid, vous regardez Mo Salah, il fait des choses géniales mais il fait les choses les plus élémentaires si mal des fois. Il ne peut pas passer une balle à cinq mètres», pense-t-il. Klopp appréciera…
Everton : Les toffees regrettent la signature de BON
Selon le Liverpool Echo, Baye Oumar Niasse (BON) ne sera pas conservé après la fin de son contrat cet été. «Le joueur de 29 ans n’a disputé que trois matchs de Premier League avant le report de la saison en raison du Covid-19. Niasse ne manquera donc pas à Goodison Park mais un regret que les Toffees peuvent avoir pour n’avoir pas pu vendre Niasse», écrit Liverpool Echo. Everton a tenté de se décharger de Niasse en le proposant à Leeds United et Nottingham Forest en janvier, mais l’attaquant a repoussé leur intérêt. Les Toffees ont également tenté de vendre Niasse au Lokomotiv Moscou avant la fermeture de la fenêtre d’hiver, mais l’international sénégalais a décliné l’offre car il voulait un retour en Turquie.
La Corogne : 2.6 milliards pour la clause de Laye Bâ
Prêté au Deportivo la Corogne jusqu’à la fin de la saison, Abdoulaye Bâ se réjouit de son transfert tout en espérant se relancer dans ce club. Sauf que si le défenseur central des Lions veut rester, la levée de sa clause libératoire de 4 millions d’euros (2.6 milliards FCFA) sera difficilement réalisable par La Corogne. «Dans la présentation d’Abdoulaye Ba en tant que footballeur pour le Dépor, il a confirmé qu’il a la clause de peur et ne pourra pas jouer contre Rayo, qui fait valoir ses droits. «La clause (libératoire) est très effrayante, et en fin de compte, elle a refroidi nos ardeurs. Je ne sais pas comment elle s’est déroulée, mais il a été question de 4 millions d’euros (2.6 milliards FCFA)», confie Richard Barral, le conseiller sportif du Conseil d’administration qui a assuré que le Deportivo travaille déjà sur tous les aspects pour pouvoir signer définitivement le Lion. Ça risque d’être compliqué quand même.