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4 mai 2025
Par Thierno Alassane Sall
PROPOSITIONS POUR DES ACTIONS CONCRÈTES CONTRE LES IMPACTS DU COVID19
La pandémie du coronavirus s’annonce comme un choc sanitaire, économique et social sans précédent dans l’Histoire de l’Humanité. Nous sommes aux portes d'un avenir lourd de graves incertitudes
La pandémie du coronavirus s’annonce comme un choc sanitaire, économique et social sans précédent dans l’Histoire de l’Humanité. Nous sommes aux portes d'un avenir lourd de graves incertitudes. Le temps est aux actions décisives et ambitieuses pour mitiger les conséquences du covid19 et aider les plus impactés.
Tout d’abord nous devons agir vite, l’Etat en premier lieu avec méthode et détermination, ensuite chaque citoyen avec civisme et responsabilité. Les effets du choc sanitaire sur des pays européens qui ont tardé à prendre la mesure de la gravité des risques sont patents : Italie, Espagne, France...et peut-être bientôt les USA (Californie). L’impéritie se paie au comptant, par la mise en quarantaine de pays entiers. Aucun pays africain ne saurait supporter un tel traitement. Il faut donc agir avec la plus grande fermeté encore qu’il est temps. Le virus est chez nous, ne lui permettons pas de s’y incruster en tergiversant sur l’ampleur des mesures à prendre comme certains des pays cités plus haut. La nature de l’ennemi ne semble pas nous laisser beaucoup d’options. A la grande différence des pays européens ou asiatiques, notre système sanitaire est en ruines et nous disposons d’une proportion limitée de compétences comparativement à la taille de notre population, les conditions d’hygiène sont déplorables du fait d’un manque d’infrastructures essentielles (eau courante, latrines...). Si la chose fût possible nous devrions agir plus vite et plus fort que les autres pays.
Ensuite l’Etat doit mobiliser toutes les ressources sanitaires et financières à la hauteur des risques. En appeler à la générosité des citoyens est certainement une bonne chose mais ne permettra pas de mobiliser en urgence des ressources conséquentes, d’autant que le Sénégalais est exsangue et que les perspectives économiques sinistres l’incitent à la parcimonie. Une quête citoyenne ne permettra pas d’acquérir en urgence les équipements sanitaires qui font si cruellement défaut et d’installer les centres de traitement des éventuels malades, le nombre viendrait il à augmenter drastiquement. Les équipements et produits sanitaires sont de plus en difficiles à se procurer sur les marchés internationaux, plusieurs pays ont interdit leur vente hors de leur territoire et la solidarité entre pays ne sera pas forcément au rendez-vous (cas de l’Italie avec l’Europe).
L’heure est venue de poser des actes à la hauteur du péril qui nous guette. Le Président Macky Sall a su mobiliser des ressources financières sans précédent comparativement à ses prédécesseurs pour des investissements non rentables et non prioritaires.
Aux grands maux les grands remèdes ! Macky Sall devrait montrer qu’il connaît cet adage en se mettant au travail pour remédier à notre système sanitaire sous le coma, plutôt que de transformer son ministre de la santé en l’homme à la sébile. En huit ans, il a dissipé en fonds secrets plus de 60 milliards ; plus de 360 milliards, selon ses propres dires, pour l’achat de véhicules. Quand la plus grave crise de notre histoire récente menace, il se targue fièrement de débloquer 1,4 milliard (une misère !) et s’engage sur une enveloppe de 64milliards.
Les économies budgétaires liées à la baisse du prix du pétrole (qui est passé en dessous de la barre de US$ 30 pour le baril du Brent depuis le 9 mars) pourraient financer tout ou une partie des mesures nécessaires. Une autre source de financement est la réorientation de l’investissement public vers les urgences actuelles et les vraies priorités.
En outre, au-delà de la construction et de l’équipement de lieux de traitement des éventuels malades, il faut contenir un autre choc qui a déjà fait des victimes. L’industrie du transport aérien et du tourisme enregistre des pertes significatives ; des fermetures d’hôtel sont déjà enregistrés à Saint-Louis et pourraient s’étendre dans toutes les zones touristiques. Au Sénégal, pour un emploi formel dans ces secteurs, ce sont plusieurs actifs informels qui gravitent autour : porteurs de bagages, agents de change, taximen, artisans et vendeurs d’objets d’art, guides touristiques. A mesure que les aéroports et les hôtels se vident, ce sont autant de sinistrés qui vivent au jour le jour qui se retrouvent dans un inconnu insondable.
A ces zones touristiques potentiellement affectées s’ajouteront de larges pans du pays qui survivent grâce aux transferts d’argent des émigrés. Beaucoup de ces derniers sont confinés dans le chômage (temporaire) en Amérique, en Europe, en Asie, et en Afrique du Nord. Durant la crise financière de 2008-2009, ces transferts avaient baissé de 9% soit une chute de US$ 126 millions (près de 60 milliards de F CFA de l’époque). La pandémie du coronavirus pourrait avoir un impact plus important en ce qu’elle pose des contraintes fortes sur la mobilité des travailleurs, et pourrait donc fortement impacter les émigrés qui ont des emplois journaliers, à temps partiel et d’autres types de travail précaire dans l’informel.
Qu’est-ce que Macky Sall prévoit pour atténuer le choc économique sur ces couches fragiles qui ne seront pas dans les réunions que le gouvernement compte tenir avec le Patronat et les entreprises dans le secteur formel ? Plusieurs pays à travers le monde ont déjà pris des mesures fortes et immédiates pour aider leurs citoyens et leurs entreprises à mitiger l’impact de la crise qui se déroule sous nos yeux (l’annonce de la création d’un fonds comme l’a fait le gouvernement n’est pas une action immédiate qui va aider rapidement les impactés).
Du côté des citoyens et des ménages, les mesures incluent l’augmentation ou l’introduction de transferts monétaires aux ménages (qui en ont vraiment besoin et non pas sur la base de calcul politique), la prise en charge presque totale des frais médicaux liés au covid19, des subventions sur les frais médicaux plus généralisés, des moratoires sur le paiement d’autres services de base (électricité, eau etc.), des subventions sur les congés maladies payés etc. Plusieurs pays ont également élargi leurs programmes nutritionnels, notamment pour compenser la fermeture des écoles qui mettaient en œuvre des programmes de nutrition.
Du côté des entreprises, l’expérience internationale montre un ciblage des mesures dans les secteurs directement affectés par la crise. Les mesures introduites incluent le report du paiement des impôts et taxes des entreprises en situation difficile dans les secteurs affectés, le remboursement accéléré des créances de l’Etat à toutes les entreprises et surtout aux PME et le respect des délais de paiement, la mise en place de ligne de financement d’urgence pour les PME dans les secteurs affectés et diverses autres mesures pour pérenniser les entreprises et l’emploi. Des pays comme l’Inde ont mis en place des appuis financiers spécifiques pour les auto-entrepreneurs notamment dans l’informel. Dans le cas de notre pays, même si beaucoup d’auto-entrepreneurs autour des secteurs affectés sont dans l’informel, ils sont néanmoins identifiables à travers divers outils et mécanismes que l’Etat pourrait rapidement utiliser (carte de métier ou de commerce, identification avec l’appui des associations ou syndicats professionnels etc.).
La pandémie covid19 soulève des défis majeurs pour notre pays mais nous avons la chance de pouvoir tirer des leçons des expériences de plusieurs pays qui font face à cette crise avec détermination. Il appartient à l’Etat et au Président Macky Sall d’agir pour mobiliser tous les moyens financiers nécessaires (qu’il a su par ailleurs trouver sur d’autres sujets moins graves et prioritaires) pour répondre à cette crise et aider les plus impactés.
Thierno Alassane Sall
La République des Valeurs
DR BOUSSO S’ATTEND À DE NOUVELLES CONTAMINATIONS
Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), Docteur Abdoulaye Bousso a prévenu dimanche sur la possibilité d’enregistrer des contaminations supplémentaires dans les jours à venir suite à l’identification et au suivi de plusieurs cont
Dakar, 22 mars (APS) - Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), Docteur Abdoulaye Bousso a prévenu dimanche sur la possibilité d’enregistrer des contaminations supplémentaires dans les jours à venir suite à l’identification et au suivi de plusieurs contacts.
"Sur les deux semaines à venir, il faut s’attendre à de nouveaux cas", a précisé Dr Bousso lors du point de la situation sur la pandémie.
Il a souligné qu’au vu du suivi épidémiologique, il faut s’attende à de "nouveaux cas", parce que les mesures prises par les autorités sanitaires vont faire leurs effets dans 15 jours.
"Actuellement, nous suivons 1000 contacts et 969 cas sont déjà sortis de nos suivis. Ce sont les personnes contacts liées aux quatre premiers cas. Tous ces contacts sont sortis de nos suivis", a dit le directeur du COUS.
Le nombre total de cas de COVID-19 au Sénégal est passé à 67 suite à la détection de 11 nouveaux cas.
Selon le Dr Bousso, les cas sont aujourd’hui répartis sur cinq régions.
"Il s’agit de la région de Dakar, de Thiès (Mbour), de Diourbel (Touba), Saint-Louis et Ziguinchor. C’est dans ces régions que nous avons des cas positifs", a-t-il fait savoir.
Il a indiqué que quatre sites de prise en charge traitent les malades.
Il s’agit du Service des maladies infectieuses du Centre hospitalier et universitaire de Fann à Dakar, de l’extension de l’hôpital des enfants de Diamniadio, du centre de santé de Darou Minam et du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, a précisé Dr Bousso.
"Nous avons en perspective d’augmenter la capacité de prise en charge de l’hôpital de Saint-Louis. Nous prévoyons de mettre en place à Saint-Louis, un centre de prise en charge pour accueillir les patients. Egalement le service des maladies infectieuses de Kaolack. La structure de santé où ont été diagnostiqués les cas de Thiès va servir de centre de traitement. Nous allons appliquer la même stratégie qu’à Touba", a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu’une structure sanitaire privée a été donnée au ministère de la Santé par un médecin pour la prise en charge des patients dans la région de Dakar.
Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire a insisté sur la présence de la pandémie au Sénégal, en appelant les populations à prendre conscience des mesures édictées.
"Aujourd’hui dans la stratégie, des mesures médicales ne vont pas mettre fin à l’épidémie (…). Nous n’avons pas de cas graves, mais il est important que les mesures soient respectées", a demandé Dr Bousso.
Par Fadel DIA
«DÉSORMAIS, ON SE LÈVE ET ON SE BARRE !»
Se lever et se barrer quand le message religieux est équivoque, c’est peut-être désormais la seule manière d’exprimer ses réserves sans mettre sa vie en danger car nous vivons dans un pays où trop d’hommes sont jugés infaillibles
Ces mots un peu désinvoltes ont été prononcés dans une toute autre circonstance que celle qui nous occupe ici mais ils devraient être les mots d’ordre de tous ceux qui voudraient refuser la subjugation et les dictatures. Se lever et se barrer est un acte isolé, une décision individuelle et solitaire, mais cela peut devenir un acte contagieux et cela peut changer le monde.
Ils ont perdu une belle occasion de « se lever et de se barrer » les étudiants, les professeurs, les patriotes, tous ceux qui, le 26 juillet 2007, dans le grand amphithéâtre de l’université Cheikh Anta Diop, ont subi dans un silence protocolaire, l’affligeant, l’outrageant, discours de Nicolas Sarkozy qui affirmait péremptoirement que « l’homme africain n’est pas entré dans l’Histoire (et que dans son) imaginaire il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès… » .Cette tirade était un déni de notre passé mais surtout un acte de violence contre notre dignité et face à un acte de violence « il n’y a pas de témoins, il n’y a que des participants »…
« Se lever et se barrer » c’est, quelquefois au contraire, rester assis, se cramponner à sa place et éconduire ceux qui vous la contestent. C’est ce que fit, le 1e décembre 1955, une frêle quadragénaire afro-américaine, Rosa Parks, petite couturière et femme de ménage à l’occasion, en refusant d’obéir au conducteur de bus qui lui intimait l’ordre de céder son siège à un passager blanc, conformément à la législation en vigueur.
Se lever et se barrer c’est encore, d’une certaine manière, ce que firent, pendant 381 jours, ses compatriotes noirs de Montgomery en Alabama, en boycottant la compagnie de bus de la ville et en se rendant à leur travail souvent à pied. Pour eux Rosa Parks avait été la femme qui s’était assise pour qu’ils restent debout et celle qui avait ouvert la lutte pour la conquête de leurs droits civiques…
Se lever et partir c’est comme agiter une banderole, c’est proférer une parole silencieuse, ce n’est pas la seule réponse possible mais c’est quelquefois la seule qui nous est laissée et c’est celle qui comporte le moins de risques. On peut interpeller celui qui crie ou perturbe l’ordre, on peut maitriser celui qui se livre à du vandalisme, mais quelle violence peut-on opposer à celui qui, sans mots ni gestes inutiles, quitte une salle ou une assemblée comme s’il était pressé par un besoin naturel urgent ou s’il y avait nécessité pour lui de prendre de l’air ?
Se lever et partir c’est donner une réponse à ceux qui confondent majorité et totalité, c’est une riposte idéalement opposable aux hommes politiques en général et notamment aux gouvernants, qui ne s’expriment qu’ex cathedra, derrière le paravent des apparatchiks et de l’appareil d’Etat, qui ne peuvent ni être interpellés ni être interrompus. Rien n’est plus désastreux pour leur crédit qu’une salle qui se vide, qu’un meeting qui se désagrège, car leur pouvoir, et c’est leur point faible, n’a que la force que veulent lui attribuer ceux qu’ils gouvernent.
Mais « se lever et se barrer », quitter les sermons, les prêches et tous les happenings religieux, peut aussi être une réponse appropriée face aux féodalités maraboutiques. Lorsque les religieux s’érigent en monarques, qu’ils ouvrent des brèches au lieu de dresser des digues contre les calamités, lorsque c’est notre survie qui est en cause, c’est vers ceux qui savent que nous devons tourner nos regards et c’est précisément ce que nous recommande le Coran, et dans ce qui nous occupe ici, ceux qui savent ce sont les médecins, les virologues ,les épidémiologistes, etc.
La foi n’est pas incompatible avec la lucidité et la vérité est que notre pays est une terre d’émigration, que notre diaspora habite les pays où le covid 19 commet le plus de victimes (plus de 800 morts en une seule journée en Italie !), qu’elle est même concentrée dans les régions les plus infectées de ces pays.
La vérité c’est que le covid 19 est un ennemi que l’on connait mal et contre lequel on n’a aucun remède, qu’il n’est pas ségrégationniste comme on l’avait cru, qu’il s’attaque de la même façon à tous les êtres humains, quels que soient leur âge, la couleur de leur peau, leur croyance.
La vérité c’est que nous sommes un pays pauvre, que nous manquons de personnel et d’infrastructures de santé, en nombre comme en qualité, d’équipements médicaux (la France a besoin de 20 millions de masques par semaine !), que nous dépendons de l’aide et quelquefois de la pitié de nos partenaires.
La vérité c’est que, rapporté à sa population, le Sénégal est à ce jour le pays le plus infecté d’Afrique noire, que notre capacité d’accueil est déjà saturée, que le pic de l’épidémie n’est pas encore atteint, que ce que nous prenons à la légère porte ailleurs le nom de guerre et de plus grande catastrophe sanitaire depuis un siècle.
La vérité c’est que plus d’un milliard de personnes, parmi les plus riches du monde, sont confinées dans leurs résidences, soumises à de sévères sanctions en cas de désobéissance, que leurs activités de production non essentielles sont pour la plupart au point mort, mais que cela n’a pas arrêté totalement la propagation du virus.
La vérité c’est que la Chine, la Corée du sud ou Taiwan ont donné la preuve que la riposte la plus efficace face à la pandémie c’est la discipline, la rigueur, le sacrifice…
Se lever et se barrer quand le message religieux est équivoque, c’est peut-être désormais la seule manière d’exprimer ses réserves sans mettre sa vie en danger car notre monde n’est toujours pas venu au bout des fanatismes et que nous vivons dans un pays où trop d’hommes sont jugés infaillibles. Mais les réserves à l’encontre des féodalités maraboutiques ne sont pas une hérésie ni une révolte contre l’Islam, qui est une religion sans clergé, une religion d’individus qui met chaque fidèle face à sa conscience et face à son Seigneur et qui ne fait pas de l’appartenance confrérique un dogme…
Quant à ceux qui nous gouvernent, leur mission fondamentale est de faire l’avenir : le nôtre est aujourd’hui menacé et ceux qui le mettent en danger doivent être leurs premiers adversaires …
LE PRÉSIDENT PRENDRA UNE DÉCISION ADAPTÉE SI...
Seydou Gueye, ministre, conseiller en communication à la présidence de la République, précise que le chef de l’Etat prendra la décision la plus adaptée à la situation au moment venu.
Le chef de l’Etat va-t-il déclarer l’état d’urgence ou instaurer le confinement général ? En tout cas, nombre de nos citoyens estiment que des mesures plus hardies s’imposent aujourd’hui pour freiner la propagation de la maladie à covid-19 au Sénégal.
Seydou Gueye, ministre, conseiller en communication à la présidence de la République, précise que le chef de l’Etat prendra la décision la plus adaptée à la situation au moment venu.
«Si le chef de l’Etat doit prendre cette décision, il prendra une décision sûre et adaptée. Il prend toujours des décisions adaptées à la situation. Parce qu’il s’appuie sur des informations sûres. Donc si le chef de l’Etat estime que la situation nécessite la déclaration de l’état d’urgence, il le fera. Il en a les prérogatives. Et s’il estime que le confinement s’impose, il prendra la décision la plus efficace. Mais pour l’instant, avant de parler de ces options, parlons des gestes barrières pour empêcher la propagation du covid-19 », a-t-il indiqué sur les ondes de la Rfm.
LES JOURNAUX SPÉCULENT SUR D’ÉVENTUELLES NOUVELLES MESURES CONTRE LE CORONAVIRUS
Dakar, 23 mars (APS) – Les journaux continuent de se focaliser sur la pandémie du coronavirus, tout en faisant entrevoir les nouvelles mesures qui pourraient être prises, comme le confinement de la population pour arrêter la chaîne de transmission de la maladie.
‘’Lutte contre la propagation du Covid-19 : Vers l’Etat d’urgence !’’, écrit Sud Quotidien avec à la Une une photo du Chef de l’Etat en tenue militaire, entouré de soldats armés. Avec cette Une qui évoque presque un état de guerre, le journal parle de ‘’confinement progressif, de déploiement de forces de sécurité et d’interdiction de déplacements interurbains’’.
Vu l’évolution du coronavirus au Sénégal, qui comptabilise 67 cas, ce sont les ‘’symptômes d’un Etat d’urgence’’, prévient Le Quotidien. La Une du journal est illustrée de photos de policiers, de militaires et de gendarmes en tenue de combat. ‘’La Force Covid-19 donne son feu vert’’, écrit notamment le journal.
‘’Restez chez vous !’’, enjoignent en chœur Enquête et Libération dans leur manchette, comme pour anticiper sur une possible mesure de confinement de la population.
Le quotidien Enquête relève qu’avec la ‘’transmission communautaire, le Sénégal entre dans une phase lourde de dangers’’. Libération précise que la nouvelle transmission communautaire notée ces derniers jours concerne trois membres du personnel soignant d’un hôpital privé de Thiès.
‘’Le Coronavirus tue, restez chez vous’’, avertit le journal. Il annonce également que dans le cadre du plan national de riposte contre la pandémie, ‘’Macky enrôle l’opposition’’. Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont attendus au Palais de la République, tandis que Lamine Diallo et Cheikh Bamba Dièye ne sont ‘’pas encore décidés’’, informe le journal.
‘’Vers le confinement, toute la police consignée’’, relève Les Echos avec en guise d’illustration des photos d’agents des forces de l’ordre encagoulés.
Pour le journal qui cite le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, ‘’la situation devient de plus en plus compliquée’’. Toujours dans les colonnes du même journal, l’ancienne ministre de la Santé, Dr Safiétou Thiam, affirme que ‘’le confinement, c’est la solution…’’.
C’est pour cette raison que la Police est invitée à ‘’se préparer aux éventuelles décisions de confinement de localités’’, explique le journal.
Moins catégorique, le quotidien l’Evidence lance d’un ton interrogateur : ‘’Vers un confinement général ?’’
‘’Plan de riposte contre la propagation du Coronavirus : Macky Sall en état d’urgence’’, écrit le journal L’Observateur, relevant que le Palais est ‘’partagé entre le couvre-feu et le confinement’’.
Le journal annonce en même temps qu’‘’une déclaration du Président [est] attendue aujourd’hui’’.
‘’Le virus est dans la nature’’, prévient WalfQuotidien au regard de la ‘’transmission communautaire’’ évoquée pour la première fois samedi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale pour parler de trois cas positifs qui ne sont rattachés à aucun des cas contacts pour le moment.
Vox Populi convoque les statistiques et précise que le bilan est actuellement de ‘’67 cas, 5 régions touchées, plus de 1000 contacts’’. Une manière de montrer que ‘’l’étape critique de la transmission communautaire a été franchie’’.
Le Soleil se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr qui avertit qu’‘’aucune tolérance ne doit être permise’’.
Le journal Tribune brandit les derniers chiffres de la pandémie au Sénégal, tout en consacrant son titre phare à la disparition d’un de ses journalistes, Mamadou Ndiaye Doss, rappelé à Dieu dimanche, en Espagne, des suites d’une longue maladie. Une information relayée par la quasi-totalité des journaux.
60 personnes confinées à Kédougou
Le test d’une femme en provenance de Paris qui s’est révélé positif a entraîné la mise en quarantaine d’une douzaine de passagers en partance pour Kédougou. En effet, la dame a embarqué à bord d’un bus communément appelé «Horaire» pour rejoindre Kédougou. Seulement, elle présentait des signes du coronavirus. C’est ainsi qu’elle a été signalée à Fatick où les autorités sanitaires l’ont fait descendre du bus avant de la conduire à l’hôpital régional de Fatick. Sur place un prélèvement a été fait et envoyé à Touba. Le service d’hygiène a désinfecté le bus avant qu’il ne poursuive son chemin pour rejoindre Kédougou. Le résultat tombé dimanche est revenu positif au Covid-19. Aussitôt, les autorités sanitaires de Kédougou ont été saisies pour le suivi des 60 personnes contacts dans le bus. Face à la presse hier, le médecin-chef de la région de Kédougou, Mamadou Diop, a indiqué que toutes les 60 personnes qui ont voyagé à bord du bus sont répertoriées avec adresses, numéros de téléphone et confinées à domicile. Ainsi, des équipes sanitaires feront le suivi de ces cas contacts pendant 14 jours. Dr Diop précise que tous ces cas contacts ne pourront pas être mis en quarantaine comme ils ne montrent pas de symptômes. Toutefois, les 12 passagers qui étaient proches de la malade dans le bus pourraient être mis en quarantaine pendant 14 jours afin de connaître leur statut.
08 personnes arrêtées pour vente de faux gels
La Police a démantelé, samedi dernier, un réseau de 8 personnes de nationalité sénégalaise et nigériane qui s’adonnaient à la fabrication de faux gels antiseptiques, à Pikine Nord au quartier Darou Khoudoss. Ils ont été dénoncés par le Service départemental du Commerce intérieur de Pikine. Le chef de Service départemental du Commerce intérieur de Pikine indique que ces gens s’activaient dans la contrefaçon de gels antiseptiques. A l’en croire, ils achètent au marché Zinc du gel destiné aux cheveux qu’ils mélangent avec autre chose pour faire croire qu’il s’agit d’un gel hydro alcoolique destiné à la prévention contre la propagation du Covid-19. Ils écoulaient le produit sur le marché. A l’en croire, il y a une tromperie sur la qualité car ils ont mis sur l’emballage que le produit contient 70% d’alcool alors qu’il n’en est absolument rien. La bande sera déférée devant le procureur aujourd’hui.
La Douane se met au télétravail
La Douane s’engage à la riposte contre le Coronavirus en participant à l’élan de solidarité nationale, à la sensibilisation et la prévention contre la pandémie. Les gabelous ont dégagé une enveloppe solidaire et symbolique ainsi qu’un don en matériels pour soutenir le comité chargé de la collecte des dons et l’hôpital d’enfants Albert Royer. Il s’agit d’une contribution de l’amicale des inspecteurs et officiers de la Douane (AIOD), de l’association d’Entraide des agents de la Douane pour la Oumra etle Pèlerinage (AEADOP) et un prélèvement sur le fonds des œuvres sociales. Cette contribution financière à l’effort de guerre a été remise samedi dernier au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. En outre, la Direction générale des Douanes a mis ses agents et ses unités en alerte pour le respect strict des consignes sanitaires édictées. Quant au bureau des Affaires sociales, culturelles et sportives, elle est à fond dans la campagne de sensibilisation contre la pandémie. Elle cible l’ensemble des agents, plus particulièrement les unités de première ligne qui sont en contact permanent avec le flux de personnes et de marchandises. D’ailleurs, ces agents sont dotés d’équipements de protection individuelle. Mieux, la Douane envisage dès cette semaine de mettre en branle le télétravail. Aussi la présence physique des usagers sera réduite au strict minimum par une optimisation de la dématérialisation des procédures de dédouanement.
Le Préfet de Pikine aux imams
Le Préfet de Pikine demande aux imams du Département de respecter les consignes données par les autorités supérieures en évitant les rassemblements dans les mosquées. Ce, pour des raisons sécuritaires et sanitaires. Moustapha Ndiaye qui appelle au sursaut citoyen et au sens du patriotisme, fait savoir que cette maladie mérite une mobilisation communautaire et une implication des leaders d’opinion, dont les imams et guides religieux.Il a souligné que la fermeture des lieux de culte est indépendante de la volonté des autorités. Le Préfet de Pikine a fait cette déclaration à l’occasion d’une réception d’un don de produits phytosanitaires de la mairie de Pikine d’un coût de 12,500 millions francs pour la prévention contre le Covid-19.
Le collectif des imams et oulémas de la Sicap
La confrontation notée vendredi dernier entre forces de l’ordre et certains fidèles musulmans n’a pas laissé de marbre les imams et oulémas de la Sicap Liberté. Ils ont tenu ce samedi un point de presse pour montrer toute leur indignation par rapport à ces personnes qui ont violé délibérément l’arrêté ministériel interdisant les grands rassemblements. Pour l’imam Mactar Ndiaye porte-parole du jour, il faut appliquer dans toute sa rigueur l’arrêt portant fermeture provisoire des mosquées sans exception, pour ne pas créer des frustrations au sein des imams. Le collectif des imams et oulémas de la Sicap montre ainsi toute son adhésion à cette volonté d’arrêter la propagation du coronavirus et d’éviter éventuellement sa contamination. Ils invitent les populations à implorer et formuler des invocations.
3 cas testés positifs à Thiès
Le coronavirus est maintenant bien une réalité à Thiès, avec trois cas positifs. Il s’agit d’une infirmière et de deux assistantes infirmières en service dans une structure hospitalière de la place. Le communiqué du Ministère de la Santé évoque une transmission communautaire en ce qui concerne ces cas, mais force est de constater aussi que la structure reçoit chaque jour des malades venant d’autres régions du pays. Toutes les mesures conservatoires pour l’isolement de la structure sanitaire ont été prises et il est même envisagé de la transformer en centre de traitement du coronavirus.
4 familles mises en quarantaine à Vélingara
Le déplacement d’une infirmière testée positive au coronavirus à Vélingara a importuné plusieurs familles. En effet, les autorités sanitaires de Thiès qui ont retracé l’itinéraire de l’infirmière se sont rendu que compte qu’elle avait pris part à un mariage au quartier Marewé de la commune de Vélingara, du 13 au 15 mars dernier. Elle a été déclarée positive au Coronavirus à son retour du mariage. Alertées, les autorités sanitaires de Vélingara, en compagnie du préfet, ont identifié la famille d’accueil de l’infirmière. C’est ainsi que le médecin-chef du district sanitaire de Vélingara, Dr Oumar Sané et le chef de l’exécutif départemental ont décidé, par précaution, de mettre en quarantaine quatre familles au quartier Marewé.
Frontière fermée Le Sénégal se confine davantage.
Après la fermeture de son ciel et de ses frontières maritimes, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique annonce la fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. La décision a été prise de commun accord avec les autorités de la République Islamique de Mauritanie pour réduire les risques de propagation du coronavirus. Ainsi, depuis samedi, il n’y a plus de mouvements de personnes entre les deux pays et ce, jusqu’à nouvel ordre. Une dérogation est faite pour le transport de marchandises. Les gouverneurs de Saint-Louis, Matam et Tambacounda sont chargés de veiller à l’application de cette décision.
14 personnes en quarantaine en fuite
Les autorités gambiennes sont à la recherche de 14 personnes qui se sont échappées d’un hôtel de Banjul où elles avaient été placées en quarantaine, par mesure de précaution, contre le nouveau coronavirus. Le groupe faisait partie des 32 passagers arrivés mercredi à bord d’un vol en provenance du Royaume-Uni et placés en quarantaine dans un hôtel de Banjul, la capitale de la Gambie.
Avertissement de la Police Les récalcitrants sont avertis.
La Police ne tolérera plus un rassemblement de plus de 50 personnes. Vendredi dernier, des éléments de la Police avaient subi la furie de fidèles musulmans qui priaient dans une mosquée de la banlieue de Dakar. Cette fois-ci, les autorités ont pris toutes les dispositions pour faire respecter l’arrêté du ministre de l’Intérieur. La Direction Générale de la Police Nationale qui a fait circuler une note dans ce sens rappelle qu’au regard de la crise sanitaire qui frappe notre pays, le gouvernement a pris des mesures strictes pour limiter les contagions. Parmi celles-ci, il y a l’interdiction des regroupements de plus de 50 personnes. Seulement, La Direction Générale de la Police Nationale constate pour le regretter que cette mesure n’est malheureusement pas respectée. Elle invite alors les internautes à signaler tous les regroupements de plus de 50 personnes.
Birahime Seck
Au rythme de la propagation du Covid-19 au Sénégal, le coordonnateur du Forum Civil s’attend à toutes les situations. Ainsi, Birahime Seck formule plusieurs propositions de mesures d’accompagnement en cas de confinement. Il pense qu’il faut veiller à la fermeture de tous les lieux publics ou recevant du public et de procéder à leur désinfection systématique ; d’assurer et d’organiser des corridors pour le ravitaillement, tout en évitant des regroupements et assurer l’étanchéité du confinement par un déploiement conséquent des forces de défense et de sécurité. Aussi, suggère-t-il la démultiplication des lieux de mise en quarantaine, la consolidation des solidarités de proximité en partenariat avec les autorités publiques dédiées et la systématisation des tests de dépistage en mettant à contribution tous les laboratoires et moyens disponibles. Birahime Seck souhaite également, si toutefois la situation venait à se dégrader, la rationalisation des dépenses exécutées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
La mairie de Gorée réduit les rotations
La propagation du Coronavirus dans le pays a poussé les autorités à prendre certaines décisions. Au niveau de l’île de Gorée, l’heure est à la prévention. Du fait de sa position stratégique et particulière, Gorée a pris la décision de réduire le nombre de rotations par jour. Une décision prise hier par le Conseil municipal. Ainsi, au lieu des 12 rotations qui se faisaient quotidiennement, il n’y en aura que 7. Selon Me Augustin Senghor, maire de l’île, cette mesure s’explique par l’enclavement de Gorée. La réduction des rotations vise surtout à éviter au maximum les déplacements des Insulaires vers Dakar ou de Dakar vers Gorée. Me Augustin Senghor et son équipe en ont profité pour faire de la sensibilisation, mais aussi distribuer quelques produits aux populations. «C’est un combat que nous tous devons mener, car si un seul Goréen est contaminé, nous pouvons considérer que c’est toute la population qui sera touchée», a souligné le maire de Gorée.
Ismaïla Sarr
Comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr (joueur de Watford) a participé à l’effort de guerre contre le Covid19. Hier, l’ancien jour de Génération Foot a acheté, à travers son père Abdoulaye Sarr «Nar Gadd» (ancien international lui aussi), beaucoup de produits détergents, de savons, d’eau de javel, des bouilloires et des masques. «Tout ceci, c’est pour apporter sa contribution à l’effort de guerre contre le Coronavirus. Une partie est destinée à la Mairie de Saint-Louis et l’autre est réservée aux daara qui sont exposés. Les cars de transport en commun seront aussi servis ainsi que les quartiers. Nous appelons les populations à la vigilance et au respect des recommandations édictées par les autorités sanitaires », affirme le père de l’international sénégalais qui a sollicité des prières pour son fils.
Mamadou Ndiaye DOSS
La presse sénégalaise est endeuillée par la disparition de notre confrère El hadji Mamadou Ndiaye Doss. Le journaliste du GroupeD-Médias est décédé hier en Espagne à la suite d’une longue maladie. Alité depuis un bon moment, Ndiaye Doss était allé se soigner en Espagne. Il a démarré sa carrière de journaliste à la radio communautaire de la banlieue de Dakar, Oxy Jeunes avant d’atterrir au Groupe Wal fadjri où il présentait les grandes éditions en langue wolof. Ensuite, il a déposé ses baluchons au Groupe D-Médias. Ndiaye Doss s’intéressait beaucoup aux problèmes de la diaspora sénégalaise et des collectivités territoriales. L’As présente ses condoléances à la famille du défunt, au Groupe D-Médias et à l’ensemble de la presse sénégalaise.
Coronavirus – Le Sénégal enregistre encore 11 nouveaux cas
Le Sénégal a enregistré, ce dimanche 22 mars 2020, 11 nouveaux cas testés positifs au coronavirus. Il s’agit de 6 « importés » et de 5 « contacts ». L’annonce est du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui faisait son traditionnel point journalier.
Coronavirus au Sénégal : le ministère de l’intérieur dément l’instauration d’un couvre-feu L’information qui circule sur les réseaux sociaux faisant état d’un supposé couvre-feu, est fausse. Le ministère de l’intérieur a coupé court à ces rumeurs à travers un communiqué rendu public. «Suite aux rumeurs qui nous parviennent en ce moment, faisant état de l’instauration d’un couvre-feu au Sénégal, je voudrais préciser que cette information est complètement erronée et que pour le moment aucune disposition n’a été prise dans ce sens. Si tel était le cas, nous vous aurions informés par un canal officiel du Ministère de l’Intérieur», a informé le coordonnateur de la cellule de communication du ministère de l’Intérieur, Maham Ka. «Nous invitons nos chers partenaires de la presse à prendre notre attache, dans de pareil cas pour éviter la diffusion de fausses informations, susceptibles de créer la confusion au sein de l’opinion publique», ajoute le document.
Coronavirus : pas de vente de pain dans les boutiques à partir de lundi
Dès ce lundi 23 mars 2020, il n’y aura plus de pain dans les boutiques. Des kiosques seront, d’ici peu, installés dans plusieurs zones pour approvisionner la population. De même, un site sera ouvert pour permettre aux consommateurs de pouvoir commander en ligne pour qu’on leur livre jusque dans leurs maisons. L’annonce a été faite hier par la Fédération des boulangers du Sénégal. En conférence de presse hier, la Fédération, préoccupée de la santé et de l’hygiène alimentaire de la population, interpelle encore les consommateurs à prendre leurs responsabilités afin de ne plus acheter le pain dans les boutiques, car explique-t-il, 99% des boutiques ne respectent pas les normes pour commercialiser le pain.
Coronavirus : Le message fort de Serigne Abdou Mbacké aux Sénégalais…
Dans un message parvenu à Senego, la fils de de Feu Serigne Cheikh Khady Mbacké, a supplié la population sénégalaise d’être responsable et d’écouter à la lettre les restrictions imposées pour freiner la propagation du virus. « La pandémie du Coronavirus ou Covid 19 constitue l’un des plus grands fléaux du 21ème siècle. Elle révèle au grand jour le comportement déraisonnable de l’homme envers la Nature et les prescriptions Divines. Il nous faut la prendre très au sérieux, contrairement à ceux qui veulent nier une telle réalité. Elle constitue une menace de notre existence, de nos cultures et de nos valeurs. En saluant les mesures courageuses et responsables des autorités publiques et les décisions lucides de nos guides religieux, éclairés en cela par les Hadith et la Sunna du Prophète Muhammad (PSL), j’exhorte mes compatriotes, plus particulièrement mes Frères en Islam et mes Condisciples dans la voie de Cheickh Ahmadou Bamba, à respecter scrupuleusement les consignes et recommandations des experts et acteurs de la santé. Notre sort en dépend. Qu’Allah Tout Puissant, Clément et Miséricordieux, nous préserve et nous accorde la victoire finale dans cette guerre sans merci contre le Covid 19. Amine !!! », a lancé Serigne Abdou Mbacké.
Covid-19 : « Un confinement général n’est pas à exclure », selon Abdoulaye Diouf Sarr
Le ministre de la santé et l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr semble très inquiet de la propagation du coronavirus au Sénégal. A l’écouter, il n’exclut pas le confinement général des populations. « La situation est très sérieuse. Il ne faut donc ménager aucun dispositif de protection des populations sénégalaises« , déclare Abdoulaye Diouf sur la Rts 1. « Le comité, compte tenu de l’urgence de la nouvelle physionomie du nouveau comportement de l’épidémie, va très rapidement, dès demain matin (lundi) apprécier la situation« , rajoute-t-il. L’Etat du Sénégal a-t-il les moyens d’assister les populations en cas confinement ? Ceux qui vivent au jour le jour pourront-ils faire face à cette nouvelle situation ? Des questions très sérieuses qui nécessitent des réponses urgentes de la part du gouvernement Sénégalais avant de s’y lancer.
Décès du journaliste Mamadou Ndiaye Doss en Espagne
La presse sénégalaise est en deuil. Le journaliste Mamadou Ndiaye Doss de la Sen Tv est décédé ce dimanche en Espagne. Il a été évacué, suite à une longue maladie. La Rédaction de Direct News s’associe à la douleur et présente ses condoléances à Bougane Guèye Dany, au groupe D-Média à la famille éplorée.
Rennes : Mbaye Niang jugé par Onzemondial
Encore auteur d’une saison quasi aboutie, Mbaye niang a été freiné par le coronavirus au mo- ment où il montait en puissance. n’empêche, Onzemondial est revenu sur son flambant exercice. «Mbaye reste droit et s’impose très vite comme une valeur sûre, un taulier de l’équipe rennaise. Avec 15 buts et 2 passes décisives au moment de la suspension de la saison, Niang assume encore une fois le rôle qui est le sien, incarner un leadership dont le SRFC a besoin», lit-on. La saison dernière, l’international sénégalais avait scoré 14fois et donné 7 passes décisives en 44 rencontres et glané au passage une Coupe de France.
La Corogne : Laye Bâ signe un record du club
S’il joue un match avec sa nouvelle formation de La Corogne, Abdoulaye Bâ va dans la foulée signer un record du club. Il sera ainsi le 34ème joueur utilisé cette saison par le Depor après 31 journées. à l’heure actuelle, 33 joueurs ont joué pendant au moins une minute en championnat avec le maillot bleu et blanc. En effet, depuis 1990, Depor n’a jamais utilisé pas plus de 30 joueurs dans une campagne, et cette année l’équipe est déjà à 33. une démarche sans doute conditionnée par les difficultés sportives du club, qui est premier reléguable (19ème , 35 pts)
La sortie de Mathieu Mané a fait du bruit
L’arbitre Mathieu Mané, qui n’a presque jamais fait de sortie dans les médias, a brisé le silence en abordant leur grève. Dans Sunu Lamb, ce week-end, ce professeur d’éducation physique et sportive (EPS) a qualifié le président du CNG, Dr Alioune Sarr, «d’un baron qui n’a aucun respect pour l’être humain». Des acteurs de l’arène en ont beaucoup parlé, le weekend, malgré la psychose créée par le Covid-19.
Coronavirus :Bombardier coincé en France
Bombardier est en France depuis sa victoire en MMA contre un champion anglais. À cause du Covid-19, le B52 de Mbour est coincé à Paris avec sa seconde épouse. On imagine que la présence de sa dulcinée va l’aider à mieux supporter le confinement général.
Commandant Thioune contacté après sa sortie
Dans l’édition Sunu Lamb du week-end, Commandant Thioune de l’écurie Bathie Séras a lancé un cri du cœur pour espérer trouver un combat. L’on nous confie qu’un promoteur a été sensible à son appel. Ce producteur de spectacle de lutte l’a ainsi contacté pour voir s’il peut lui trouver un adversaire.
Gel des activités :Fallou Ndiaye ne perd pas espoir
L’État du Sénégal a interdit toutes les manifestations sportives pour une durée d’un mois. Occasionnant le report de plusieurs combats de lutte dont Bébé Birahim / Blindé ficelé par Fallou Ndiaye. Mais, ce dernier ne perd pas espoir que le Covid-19 sera endigué le plus tôt possible pour que les activités reprennent.
La femme de Doudou Diagne Diéckone se soigne plus chez Alioune Sarr
La nouvelle est lâchée par Doudou Diagne Diécko lui-même. «Ma femme amène 30.000 FCFA à chaque fois qu’elle se rendait en consultation à la clinique du Dr Alioune Sarr. Mais depuis un bon moment, elle ne s’y rend plus pour éviter la polémique. Alioune Sarr n’est pas mon ami. On ne se fréquente pas. Je lui ai apporté mon assistance, pas le contraire», a-t-il indiqué au micro de Fatma Dia de Wassaré.
Téléthon : AREELS donne 150.000 FCFA
La TFM avait organisé un téléthon samedi soir pour aider le gouvernement à lutter contre le coronavirus. 790 millions ont ainsi été réunis à cette occasion. Et, les acteurs de la lutte n’étaient pas en reste. En effet, l’Association des écoles et écuries de lutte du Sénégal (AREELS), dirigée par Malick Gningue, a participé à hauteur de 150.000 FCFA.
Doumboul pas prêt de revenir
Doumboul de l’écurie Yoff est parti depuis trois ans aux États-Unis. Avant son départ, il devait croiser Armée de Bène Barack Mbollo pour le compte du promoteur Luc Nicolaï. Le natif de Yoff a pris le chemin de l’exil. Selon certaines sources, ce lutteur risque de ne plus revenir dans l’arène.
Le CNG donne 500.000 au ministère des Sports
Lors du téléthon organisé par la TFM, le CNG de lutte a montré une générosité et sa solidarité afin de participer à l’effort de guerre contre le coronavirus. Le président Alioune Sarr et ses hommes ont donné une enveloppe de cinq cent mille francs.
L’Association des promoteurs remet 500.000
L’Association nationale des promoteurs de lutte avec frappe a anticipé son geste de solidarité. Quelques jours avant le téléthon, ce regroupement de promoteurs a remis un don en nature à Matar Ba, d’une valeur de cinq cent mille francs.