La session 2019 du baccalauréat démarre aujourd’hui, lundi 20 mai, avec les épreuves physiques, s’en suivront l’anticipé de Philo le 29 mai, le Bac technique à partir du 11 juin et le bac général retenu pour la date du 1er juillet. Autant dire que le directeur de l’Office du Baccalauréat, Sosse Ndiaye, sera très sollicité pendant cette période. Toutefois, malgré un calendrier chargé, il a accordé un entretien, à Sud Quotidien, dans les locaux de l’Office qu’il dirige depuis l’année dernière après le décrochage de Babou Diakham, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Chiffres déjà en tête, Sosse Ndiaye confie que 159 386 candidats, toutes les séries confondues, seront en lice. 80% issus des séries littéraires ; 17% des séries scientifiques et 2% pour les séries techniques, 3 millions de copies, 8200 correcteurs, 371 centres d’examen, en plus des 68 centres secondaires et 510 jurys, 673 présidents de jury y compris l’éducation physique, 840 examinateurs des épreuves physiques, 6 mille secrétaires de jury et 16 mille surveillants. Mais attention, vous dira le professeur Sosse Ndiaye, «c’est le fruit d’un travail d’une cinquantaine d’agents de l’Office du Bac». Une structure, signale-t-il, en sous-effectif. L’ancien directeur des affaires pédagogiques de l’Ucad est aussi revenu sur l’affaire des 198 cas de fraude des candidats en 2018, exclus pour la plupart pour port et/ou l’usage du téléphone portable. Non sans rappeler à nouveau, aux candidats et aux parents d’élèves, l’interdiction formelle du téléphone ou autres moyens de communication dans les centres.
La date du 1er juillet a été retenue pour les épreuves écrites du Bac. L’anticipé de Philo est prévu le 29 mai. Le Bac technique se tiendra à partir du 11 juin 2019. Faites-nous le point des préparatifs de la session 2019 ?
Les préparatifs du baccalauréat 2018 ont démarré pratiquement au mois de novembre. C’est pendant cette période que les opérations d’inscriptions ont démarré pour se terminer vers la fin du mois de janvier et début février. C’est à partir de ce moment que nous entamons les opérations de mise en forme des structures devant accueillir les candidats. Tous les candidats sont informés de là où ils doivent faire leurs examens. Ils connaissent déjà leurs numéros de table et de jury. Nous sommes en train de dérouler la formation des présidents de jury de la région de Dakar et celle de Thiès. On sera dans les régions pour faire la formation des présidents de jury la semaine prochaine. Nous avons déjà formé les présidents de jury des professeurs d’éducation physique. Ils ont été mis en route pour les épreuves physiques à partir lundi 20 mai. Avant l’anticipé de la philosophie prévu le 29 mai, nous avons les épreuves facultatives (dessin, couture, musique) qui se tiendront le 22 mai.
Quel est le nombre de candidats pour la session 2019 ?
Nous avons 159.386 candidats de toutes les séries confondues dont 51,41% de filles. 80% des candidats sont des séries littéraires. C’est un plus de 120 mille candidats littéraires. Les candidats des séries scientifique et technique sont au nombre de 27 mille, soit 17% de l’effectif total. Ils sont 3800 candidats des séries G et T, soit 2% du tertiaire. Les candidats libres constituent 10% de l’effectif.
Pour 159.386 candidats, nous aurons environ 3 millions de copies pour cette année. Les candidats du baccalauréat technique ont plus de disciplines. Ils ont jusqu’à 14 disciplines.
En 2019, nous aurons 8200 correcteurs pour le bac général et technique. Nous sommes à 371 centres d’examen, en plus des 68 centres secondaires et 510 jurys. Nous avons 673 présidents de jury y compris l’éducation physique. Nous avons aussi 840 examinateurs des épreuves physiques, les secrétaires de jury sont au nombre de 6 mille et les surveillants seront au nombre de 16 mille.
Nous avons en tout 32 mille agents que 2 membres de l’Office du bac mobilise et gère. C’est la division de la planification, études et statistiques. Nous avons un besoin de réel de ressources humaines. Nous sommes obligés parfois de maintenir des agents de l’office qui partent à la retraite le temps de trouver son remplaçant. Nous sommes qu’une trentaine de 30 titulaires à l’Office. Toutes les étapes du processus nécessitent une mobilisation des ressources humaines.
35,9% de taux de réussite au Bac de 2018. Quel était le dispositif que vous avez mis en place pour connaitre les résultats ?
J’ai trouvé le dispositif informatisé de gestion du Bac mis en place par mon prédécesseur. Nous nous sommes adossés sur ce dispositif pour rendre public les résultats.
Quelles sont les innovations cette année ?
Nous maintenons les mesures de l’année dernière. Les gens disaient que l’interdiction du téléphone était une innovation, alors que c’est une mesure.
Dès qu’on a constaté que le téléphone était un outil qui pouvait perturber les examens, il a été nommément écrit qu’il est interdit qu’un candidat ait un téléphone sur lui dans le centre. C’est régulièrement mis dans la convocation des élèves depuis 2012. On s’est rendu compte que la mesure n’était pas respectée. Nous avons dit qu’on ne tolérera pas le téléphone dans le centre. Ce n’est pas une innovation mais c’est une application avec rigueur d’une mesure déjà prise. Elle va être reconduite tant que le Bac existera. On ne tolérera pas qu’un candidat ait son téléphone ou un dispositif de communications dans le centre. Tous les candidats et les parents en sont informés. Les inspections d’académie ont saisi l’administration locale pour le dispositif sécuritaire. Nous pensons que tout est fin prêt pour un bon déroulement du bac. L’organisation du bac est une grosse machine. Nous avons pris des dispositions pouvant nous permettre d’espérer que ça va bien se passer.
Des candidats ont été exclus en 2018 en application du règlement en vigueur relatif au port et/ou l’usage du téléphone portable par les candidats. Qu’en est-il du verdict du conseil de discipline ?
On a eu 198 cas de fraude l’année dernière. 128 parmi eux sont passés par le conseil de discipline. Il y’a en 2 ou 3 qui ont été relaxés car le conseil de discipline n’a pas trouvé de preuves pour attester qu’ils sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Il y’a en d’autres qui ont pris 2 ans. Certains, parmi eux, ont pris une réprimande.
Quel message aux candidats et aux parents ?
Je dis aux parents d’élèves et aux candidats le même message que j’avais lancé l’année dernière. La première chose est que le baccalauréat n’est pas un concours mais, un examen au terme duquel, les candidats vont être évalués sur des choses auxquelles, ils ont été formés. Donc, il est possible de réussir, mais pour réussir, il faut travailler. Seul le travail paie. Il n’y a pas d’autres voies. Donc, en conséquence, il faut faire confiance en soi, répondre à l’évaluation proposée, mais à travers ses propres moyens. Il ne faut pas en essayer d’autres principalement le téléphone. La deuxième chose que je dirai aux élèves est que le téléphone est formellement interdit dans les centres. Tout porteur du téléphone que ça soit dans son sac, dans ses poches ou n’importe où sur lui, s’il est découvert, sera mis dehors. Il ne pourra plus faire le bac tant qu’il n’est pas traduit devant le conseil de discipline.
L’ONAS ENVOIE LA SDE AU TRIBUNAL DU COMMERCE
Le non-paiement du reliquat de la redevance assainissement divise la Société des Eaux du Sénégal (SDE) et l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Une brouille qui a découlé de l’accumulation des redevances à verser à la société en charge de l’assainissement du Sénégal qui s’élève à plus d’une dizaine de milliards de francs Cfa. Une retard de paiement qui plonge la société dans une tension de trésorerie, risque d’influer sur la gestion des affaires courantes et d’impacter négativement sur la gestion des stations d’épuration des eaux usées d’après une source bien introduite dans la boite. L’affaire a atterri au tribunal du Commerce.
La Société des Eaux du Sénégal qui n’a pas vidé son contentieux sur le renouvellement du contrat d’affermage fait face à une nouvelle urgence. C’est presque un compte rebours pour la boite puisqu’elle aurait accumulé des redevances à verser l’Office National de l’Assainissement du Sénégal. Un gros pactole qui s’élèverait à plus d’une dizaine de milliards de francs. La constitution de cette dette découlerait du fait que la SDE n’aurait pas honoré le paiement des reliquats des redevances depuis 2012.
D’après une source, le paiement des redevances est encadré par les textes et un modèle de calcul bien défini sur un prélèvement d’une somme sur chaque usager. La source de renseigner que le protocole d’accord signé entre les deux parties stipule en son article 73 du Contrat d’Affermage : «le fermier collectera pour le compte de l’exploitation du service de l’assainissement des sommes qu’il aura facturées des usagers de ce service, conformément aux stipulations de l’article 63.5».
Cette disposition ne serait pas respectée à la lettre et aurait entrainé de lourdes conséquences sur le plan de l’entretien, de la maintenance et de l’exploitation des stations de traitement des eaux usées et autres ouvrages gérées par l’ONAS. Aujourd’hui l’ONAS affiche «des contraintes de trésorerie qui risquent de peser sur la gestion des stations» renseigne une source. En termes clairs, «la boite a des difficultés financières pour gérer les eaux usées et on risque d’arriver au déversement des eaux usées sur les routes à tout moment».
«Plus inquiétant, le montant de la redevance qui couvre 67% des charges d’exploitation n’a cessé de s’effriter depuis le début de l’année 2018».
Notre interlocuteur de rappeler que «dans beaucoup de pays du monde et particulièrement en Afrique, les sociétés privées ayant en charge l’exploitation et la distribution de l’eau reversent des redevances aux services responsables de la gestion de ces déchets liquides».
Le contentieux est porté devant les juridictions compétentes du Sénégal, notamment le tribunal du Commerce, après plusieurs tentatives de saisine de la SDE pour trouver des modèles souples de paiement. Une affaire à suivre.
La SDE «corrige» l’ONAS
«Le nouveau directeur de l’ONAS a décidé de faire une interprétation personnelle et erronée du contrat d’affermage. Sur chaque facture, il y a une redevance reversée à l’Etat, à l’ONAS et à la SONES. Toutefois, il faut comprendre que la redevance n’est payée que sur la base de ce qui est effectivement recouvré et non, ce qui est facturé», a déclaré une source de la SDE que nous avons joint au téléphone.
Et d’ajouter : «à la date d’aujourd’hui (hier, dimanche 19 mai, Ndlr), la SDE ne doit absolument rien à l’ONAS. Nous sommes à jour de toutes nos redevances payables. Nous sommes en règle avec tous les contrats d’affermage». «La direction de l’ONAS voudra plutôt qu’on paie tout ce qui a été facturé. Or, tous ceux qui ont été facturés ne paient pas forcément. Il y a toujours de mauvais payeurs ou d’autres qui procèdent par compensation, par exemple», précise notre source.
Et de conclure : «l’ONAS a saisi le tribunal du commerce. Nous attendons la décision. Mais nous sommes convaincus qu’elle ne peut pas obtenir gain de cause».
SERIE DE MEURTRES : ‘’ËTU JAMM’’ DENONCE ET CONDAMNE
La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité ‘’ËTU JAMM’’ dénonce et condamne fortement les actes macabres de plus en plus fréquents à l’encontre de personnes notamment les femmes et les filles.
(Seneplus.com, Dakar) - La Plateforme demande une plus grande protection et sécurité à l’endroit des populations avec l’insécurité ambiante qui inquiète à plus d’un titre, renseigne l’organisation qui relève dans un communiqué transmis à la rédaction qu’il ne se passe pas de jour où il n’est fait cas d’agressions, de meurtres, d’attaques de toutes sortes, de disparitions de personnes.
‘’Des adultes mais aussi des jeunes, des enfants, des personnes âgées, sont régulièrement attaqués dans l’espace privé, public, socio- éducatif, dans la famille. Des agressions d’une violence inouïe commises avec des armes ces derniers jours continuent la série ignoble déjà notée depuis un certain temps’’, écrit la présidente Penda Diouf.
Des viols sur des cibles particulièrement vulnérables que sont les filles et petites filles, des viols sur des femmes âgées, sur des jeunes filles, de petits garçons, au détour d’un chemin, sur la route de l’école, tôt le matin en allant au marché, au travail, dans les transports en commun, dans la rue, rappelle la plateforme. Ainsi, ‘’les populations notamment les femmes et les filles sont énormément exposées à l’insécurité.
‘’ËTU JAMM’’ invite l’Etat à assumer davantage ses responsabilités de protection et de sécurité de ses citoyens et citoyennes. La plateforme exhorte les pouvoirs publics à veiller encore plus sur la sécurité des personnes et des biens et à contrôler la circulation des armes légères.
L’organisation qui regroupe essentiellement des femmes leaders en appelle également à la responsabilité des familles et des communautés pour plus de vigilance et de prévention. La Plateforme est convaincue que la paix et la sécurité sont à inscrire comme points forts du dialogue national en vue et des mesures prises pour la résolution des questions liées à l’insécurité.
MEURTRE DE BINTA CAMARA : LE GARDIEN EN GARDE A VUE
Le gardien du domicile du Directeur général de l'Agence de Développement Local (Adl), père de la victime, a été mis aux arrêts suite au meurtre de la fille Binta Camara - Elle a a été retrouvée étranglée dans sa chambre, dans la maison familiale
(Seneplus.com, Dakar) – Le drame a eu lieu au quartier Sarré Guilèle situé dans la commune de Tambacounda (centre) samedi 18 Mai 2019 vers 22 h. Après constat du médecin, le corps de la jeune fille a été déposé à la morgue de l’hôpital régional par les éléments des Sapeurs-pompiers en présence du procureur de la République, près le Tribunal de grande instance de Tambacounda.
Des traces de sperme ont été relevées sur son bas-ventre et sur le pantalon du principal suspect Malick Diop, garde du corps de son père, qui faisait aussi office de vigile, rapporte plusieurs journaux ce lundi.
Ce dernier a été arrêté par la Police. Mais d’après des sources médicales, précise l’AS, l’auteur de ce crime crapuleux n’a pas, du reste, réussi à déflorer la jeune fille qui a soufflé ses 23 bougies le 14 Mai dernier.
Découverte macabre dans la commune de Keur Moussa
Une découverte macabre a été faite dans la matinée du samedi dernier aux environs de 10 heures dans la commune de Keur Mousseu, précisément au village de Togony. Nos sources renseignent que le corps sans vie d’Ibrahima Diop, âgé de 60 ans, a été retrouvé dans sa chambre, en début de décomposition. En effet, Ibrahima Diop vivait seul dans une maison un peu isolée. Le corps a été évacué à la morgue de l’hôpital régional El Hadji Amadou SakhirNdiéguène de Thiès. Une autopsie sera certainement faite pour déterminer les causes réelles du décès.
Bourses familiales non payées
Les bénéficiaires des bourses familiales commencent à ressentir véritablement la valeur de cette gratification qui leur est faire depuis quelques années. Eh oui, certaines familles n’ont toujours pas reçu leurs bourses depuis deux mois. Elles ont câblé « L’As» pour interpeller le chef de l’Etat et surtout le nouveau ministre Mansour Faye. En tout, cas avec le ramadan, certains l’ont rudement ressenti. Gare à celui qui supprimera cette aide …
Macky Sall de retour Macky Sall est de retour à Dakar.
Le président de la République et chef du Gouvernement vient de boucler un séjour de quelques jours à Paris. D’après le site «info15», il a savonné ses responsables Hamed Sarr, Amadou Diallo et Mme Mbacké qui, selon lui, n’auraient pas joué franc jeu lors de la présidentielle. Ces derniers ont en travers de la gorge le fait de n’avoir pas été reçus comme les responsables. «Il aurait dû au moins nous recevoir et nous remercier pour ce que nous avons fait pour sa réélection», a déclaré un source jointe à Pari.
L’absence intrigante de Moïse Sarr
Restons avec le voyage du chef de l’Etat à Paris pour souligner qu’en dehors de l’audience qu’il a accordée aux responsables et surtout son refus de recevoir les militants, ce qui défraie le plus la chronique au pays de Marianne c’est l’absence de Moïse Sarr. «Première visite du chef de l’Etat à Paris depuis sa nomination comme secrétaire d’Etat, on s’attendant à ce qu’il mobilise les troupes pour lui réserver un accueil chaleureux en guise de remerciements, mais personne ne l’a vu. Je pense que Moïse Sarr était au courant du courroux de Macky Sall et a voulu éviter de le subir comme les autres» , a confié un interlocuteur qui, de Paris, a câblé «L’As».
Birima Mangara reprend du service à l’Ige
Que c’est beau d’avoir un métier. Inspecteur des Impôts et Domaines puis Inspecteur Général d’Etat (Ige), Birima Mangara n’a pas perdu du temps à squatter les plateaux de télévisons pour taper dans l’œil du chef de l’Etat et se faire recaser. D’après des sources de «L’As», l’ancien ministre du Budget a repris, sans tambour ni trompette, son travail au lendemain de son départ du Gouvernement. Il a réintégré l’Inspection générale d’Etat (Ige). Mais auparavant, il a adressé une lettre de remerciements au Président Macky Sall dontil futle directeur de cabinet adjoint avant sa nomination dans le gouvernement. Cela dit, son épouse MadjiguèneDiongue continue ses activités politiques pour renforcer la base du chef de l’Etat notamment à Diourbel où elle distribue des Kits deNdogou en cette période de Ramadan.
30 tonnes de riz pour Kaffrine
Le député-maire de Ribot Escale a offert aux populations de la région de Kaffrine 30 tonnes de riz. La cérémonie de distribution s’est tenue samedi à Koungheul en présence de la quasi-totalité des maires des départements de Malem Hodar, Koungheul, Mbirkilane et Kaffrine. Ces derniers ont surtout salué le leadership de Yaya Sow «dont la générosité et surtout l’encagement en faveur des couches démunies n’est plus à démontrer dans le Bambouk et le Ndoucoumane», dira Ousmane Ndiaye, maire de Boulel.
L'Ong direct Aid prône la rationalisation de l'aide
Dr Mohamed Said Ba de l’Ong Direct Aid estime que l'aide au Sénégal n'est pas organisée. Il a tenu ces propos lors de la remise de kits ramadan à 580 personnes. A l’en croire, le Sénégal reçoit beaucoup d'aides surtout en cette période de ramadan et les autorités doivent la rationnaliser pour qu’elle ait un impact sur les populations. Pour Dr Ba, il faut conscientiser les populations pour que leurs dons et leurs aumônes soient bien ciblés, organisés et mutualisés. Il lance un appel solennel aux Sénégalais afin qu’ils revoient leur manière de donner et d'aider. Ce qui permettra de mieux lutter contre la pauvreté qui sévit dans ce pays. Cette Ong intervient au Sénégal depuis 30 ans dans les domaines de la santé, de l'éducation et la formation.
Alerte sur la récurrence des cas de violences
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) alerte sur la recrudescence de cas d’agressions, d'enlèvements et de meurtres commis par des individus mal intentionnés sur des personnes vulnérables que sont les enfants et les femmes sans défense. Le président de l’organisation, Adama Mbengue exprime sa vive préoccupation et son indignation face à la situation. A l’en croire cette situation en dit long sur le problème de sécurité des personnes et des biens dont les autorités compétentes sontles premiers garants. L’organisation recommande l’autorité judiciaire d’ouvrir une grande enquête et de tout mettre en œuvre pour que les auteurs de ces actes odieux soient sévèrement sanctionnés. Pour Adama Mbengue, l’heure est venue pour l'État de prendre toutes ses responsabilités en mettant en place une stratégie rigoureuse et efficiente afin de contrer cette violence intolérable, qui n'honore pas le Sénégal de Teranga et de paix.
Attaque à main armée à l’Université de Bambey
Le banditisme est en train de prendre des proportions inquiétantes, surtout dans les régions. L’Université Alioune Diop de Bambey a fait l’objet d’une attaque armée. Une bande de malfaiteurs a fait irruption à l’Université avant de ligoter les vigiles et de défoncer les portes du Rectorat pour prendre le coffre-fort sous le regard impuissant des gardiens. Selon un vigile qui s’est confié à la «Rfm», c’est au moment où la bande s’affairait autour du coffre-fort, qui ne contenait pourtant rien, qu’ils ont subitement détalé. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Latif Coulibaly sur l’affaire Sudatel
Abdou Latif Coulibaly a tourné la page de l’affaire de la licence de Sudatel. Le journaliste, qui avait révélé des faits incriminant Thierno Ousmane Sy et Kéba Keinde, a refusé de commenter la tournure des évènements hier sur «Iradio» ; puisque les deux mis en cause ont été finalement blanchis par la justice, après toutefois un séjour carcéral. Interpellé sur la question, l’ancien ministre de la Communication précise qu’il avait déjà fait l’objet d’une condamnation, et il préfère ne pas en parler. Il souligne avoir fait à l’époque une investigation qui avait abouti à des conclusions et la justice avait émis des doutes et l’avait condamné. Sur les mêmes faits, regrette-t-il, la justice elle-même en était venue à dire qu’il y avait matière à enquêter et à inculper deux personnes, notamment Thierno Ousmane Sy. A un certain moment, souligne-t-il, la justice avait jugé nécessaire de vérifier certaines choses. Abdou Latif Coulibaly ne regrette rien. D’ailleurs, il dit être fier de tout ce qu’il a fait.
La Dscos démolit des constructions de Rose Wardini
La Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (Dscos) est en train de rétablir l’ordre sur la corniche ouest qui est sévèrement agressée par des constructions irrégulières. En effet, les gendarmes ont arrêté plusieurs chantiers qui ont été par la suite détruits. La brigade de la Dscos de Dakar, d’après nos confrères de seneweb, a démoli les chantiers édifiés par la gynécologue et présidente de l’Ong Medisol-international, Rose Wardini. Ces chantiers étaient érigés sur la corniche ouest, à côté du Radisson, derrière le bâtiment de Collé Ardo. Mme Rose Wardini, selon nos informations, soutient que les locaux sont destinés à la sécurité du Président Wade. Ayant effectué une visite des lieux, les agents de la Dscos balaient cela d’un revers de main.
Mbaye Dionne pour la limitation du mandat des maires
A l’instar du président de la République, le secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal (Ams) Mbaye Dionne plaide la limitation des mandats des maires. L’édile de Ngoundiane estime qu’une démocratie doit être globale et transversale. A cet effet, souligne-t-il, la logique voudrait que tous les mandats soient limités. Pour lui, on ne peut pas exiger du président de la République deux mandats et laisser les autres élus s’éterniser à leur poste. Cela ne contribue pas au rajeunissement de la classe politique et crée même de l’immobilisme. Il est pour la globalisation de la limitation des mandats, notamment ceux des maires et députés, etc.
Pr Babacar Guèye et Mazide Ndiaye récusés
Le choix de la personnalité neutre qui doit diriger le dialogue politique risque de plomber les concertations. En effet la majorité récuse déjà les choix du Pr Babacar Guèye et de Mazide Ndiaye. La ministre de la Micro finance, Zahra Iyane Thiam, explique sa position par le fait que ces derniers sont des membres du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE). Au Grand Jury de Rfm, elle indique que le collectif prend part aux concertations comme l’opposition. Elle relève une incohérence parce que, selon elle, ils ne peuvent pas être juges et parties.
Aida Niang en deuil
La coordinatrice des jeunes du M23, Aïda Niang, est endeuillée par la disparition de son père. Alité depuis quelques temps, ce dernier est décédé avant-hier samedi et a été enterré le même jour à Yoff. «L’As» présente ses condoléances les plus attristées à Aida Niang et à sa famille
GRAND PRIX RECITAL DU CORAN 2019 : SOKHNA KHADY DRAME CHAMPIONNE DU SENEGAL
La 5ème édition du grand prix de récital du Saint Coran 2019 a désigné une championne. Elle se nomme Sokhna Khady Dramé originaire de la région de Louga (nord).
(Seneplus.com, Dakar) – Devant ses camarades issus des autres localités, elle a remporté le concours après avoir totalisé 99,67 points /100. Pour avoir remporté le grand prix de récital du Coran au niveau national, Sokhna Khady Dramé empoche 19 millions Fcfa dont 15 millions offerts par l’initiateur du concours en plus d’un billet pour la Mecque.