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28 avril 2025
Éducation
L’ISEPD CHOISI POUR L’INDUSTRIALISATION DU PROTOTYPE DE VOITURE ‘’MALAW’’
L’Institut Supérieur d’Enseignement professionnel de Diamniadio (ISEPD) a été choisi par la société Oniva Sénégal pour l’industrialisation de ’’Malaw’’, un prototype de voiture utilitaire "7 places" conçu pour le transport en commun
Diamniadio, 13 déc (APS) – L’Institut Supérieur d’Enseignement professionnel de Diamniadio (ISEPD) a été choisi par la société Oniva Sénégal pour l’industrialisation de ’’Malaw’’, un prototype de voiture utilitaire "7 places" conçu pour le transport en commun, a annoncé lundi, le Directeur de la Recherche et de l’Innovation, Dr Gallo Diop.
‘’C’est sur la base d’une générosité que la société Oniva Sénégal est venu dans un esprit de partenariat pour mettre en place une convention qui se fera sous les auspices du ministère de l’Enseignement supérieur à travers l’ISEP de Diamniadio pour que ce projet passe du stade d’idée de prototype à une véritable industrialisation", a dit Dr Diop.
L’ISEP de Diamniadio est complétement préparé pour avoir la section la plus puissante qui est celle de l’automobile, a assuré le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, en marge de la signature de convention entre les deux parties au sein de l’établissement à Diamniadio.
"En deux ans avec une méthodologie et une approche extrêmement puissante, un matériel de dernière génération que vous ne verrez dans aucun garage dans notre pays, le partenariat sera déroulé de manière très efficace’’, a-t-il ajouté.
Présenté pour prendre la relève des véhicules "7 places" qui font la navette entre Dakar et les régions, "le prototype est un produit de la recherche basé sur le constat de la vétusté de ces véhicules dont certains datent de plus de 50 ans, ont parcouru l’histoire du transport de notre pays et sont encore sur les routes", a-t-il fait valoir
Selon lui, "c’est un projet qu’il faut saluer et magnifier qui est parfaitement en adéquation avec l’innovation".
En tant que médecin, Dr Diop dit avoir géré avec des chirurgiens des cas d’accident souvent mortels liés à ces véhicules.
"Un projet doit se faire dans tous les domaines quand un pays a choisi de s’inscrire sur la voie de l’émergence, tous les secteurs sont concernés surtout que les africains en général et les sénégalais en particulier voyagent tous les jours pour des raisons familiales, des raisons professionnelles, des raisons commerciales", a dit le Directeur de la Recherche et de l’Innovation.
Il a souligné que les ISEP à travers le pays sont en train de faire "un travail formidable pour produire un enseignement supérieur et concrète en adéquation avec le secteur du travail dans diverses secteurs".
Pour la Directrice de l’ISEP de Diamniadio, Mbossé Ndiaye Guèye, il s’agit avec les apprenants de mettre à la disposition des entreprises et industries des techniciens supérieurs opérationnels aux métiers de l’automobile et des TICS.
C’est dans ce cadre que l’école a adopté une approche par les compétences qui invite au pragmatisme dans l’exécution des programmes de formation, a-t-elle expliqué.
Dans cette dynamique, a-t-elle fait savoir, l’ISEPD s’est engagé dans un processus de partenariat gagnant-gagnant avec la société ONIVA pour la construction de véhicules de type utilitaire qui ambitionnent de se substituer aux traditionnels "7 places" sur le marché des transports.
Le véhicule garé dans la cour de l’établissement a été présenté aux pensionnaires et aux acteurs et partenaires de l’école.
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INSTITUTO CERVANTÈS DE DAKAR, UN NOUVEL ESPACE CULTUREL POUR LE SÉNÉGAL
La reine Letizia Ortiz, épouse de Felipe VI, roi d’Espagne a inauguré ce lundi 13 décembre, le tout premier centre culturel espagnol de l’Afrique subsaharienne à Dakar en présence des autorités espagnoles et du ministre de la Culture Abdoulaye Diop
La reine Letizia Ortiz a inauguré le premier Instituto Cervantes (centre culturel espagnol), ce lundi à Dakar, en présence des membres du Gouvernement espagnol et du ministre de la Culture et de la communication Abdoulaye Diop et Mme Olga Cabarga, l’ambassadrice d’Espagne à Dakar. C’est un nouvel espace culturel qui s’offre ainsi au Sénégal et qui s’insère désormais dans la panoplie d’espaces déjà existant dans le pays. (Voir la cérémonie complète dans cette vidéo avec les différentes prises de parole en français et en espagnol).
L’instituto Cervantès de Dakar vise à promouvoir la culture et la langue espagnoles dans toute l'Afrique subsaharienne à partir du Sénégal où l'intérêt pour cette langue va croissante. Avec 350.000 étudiants, le Sénégal compte parmi les pays qui détiennent le plus grand nombre d’apprenants de cette langue, derrière la Cote d’Ivoire (566.000) et le Benin (412.000), indique l’APS.
Le centre culturel fera le renforcement de capacités destinés aux professeurs d’espagnol, contribuera à l’enseignement de l’espagnol, offrira la possibilité aux artistes espagnols et sénégalais de se produire, entre autres activités.
En plus de permettre à l’Espagne d’étendre sa présence, l’institut a également pour missions de collaborer avec les professeurs de langue espagnole afin de les aider dans leur travail et les donner des instruments et moyens pour qu’ils puissent bien le faire, a souligné Luis Garcia Montero, le directeur de la structure-mère, l’Institut Cervantès.
Ce bâtiment autonome de deux étages, une villa des années 1960 rénovée, dispose de quatre salles de classes, d’une bibliothèque, d’une salle polyvalente multimédia pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes, plusieurs bureaux et des espaces extérieurs pour des activités culturelles.
Implanté sur un terrain de plus de 1.500 mètres carrés et mitoyen , mitoyen au restaurant Le Relais de Fann, le centre est doté d’espaces extérieurs permettant d’abriter des activités culturelles, académiques et de loisirs.
LE SUDES/ESR DÉCRÈTE 48 HEURES DE GRÈVE
L’université Cheikh Anta Diop renoue avec les perturbations
L’université Cheikh Anta Diop renoue avec les perturbations. Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur a décidé de suspendre les enseignements suite à une «agression des collègues» de l’Institut de français pour les étudiants étrangers (IFE) par la «sécurité» du recteur, Ahmadou Aly Mbaye alors qu’ils «protestaient pacifiquement et légalement contre la tenue d’un test illégal, organisé en catimini à l’ENSEPT».
Il a ainsi décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures à l’Ucad à compter du lundi 13 décembre 2021, informe un communiqué rendu public. Face à ce qu’il qualifie «d’acte indigne et inédit», le Sudes/Esr va «donner une suite judiciaire à cette affaire en portant plainte contre le recteur de l’UCAD qu’il tient pour personnellement responsable de cette agression inacceptable contre les enseignants».
Dr Oumar Dia et CIE comptent aussi «internationaliser la question de cette agression à travers une pétition de l’International de l’Education (IE) en soutien aux collègues et camarades de l’IFE». En effet, avant-hier, samedi 11 décembre, des enseignants de l’Institut de Français pour les Etudiants étrangers protestaient contre la tenue d’un test à l’ENSEPT par l’IFE. «Ils (Recteur et Cie) avaient décidé de se cacher pour le faire en catimini. Nous avons décidé d’aller protester pacifiquement contre ce test et nous avions voulu accéder à la salle d’examen organisé par notre institut. Ce qui est notre droit puisque nous sommes enseignants de cet institut mais c’est là que le service de sécurité de recteur qui s’apparente à une milice privée, est arrivée et nous a agressés physiquement pour nous empêcher d’accéder à la salle», a expliqué la déléguée de l’U.S.B. SUDES /ESR de l’IFE, Ndiabou Sega Touré.
Le Sudes/Esr compte ainsi «tirer toutes les conséquences de cette affaire et se réserve le droit de recourir à tous les moyens légaux quant aux suites à donner à l’agression de ses membres». Depuis quelques semaines, un bras de fer oppose des enseignants à l’IFE et le Recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye.
En effet, les nominations du directeur de l’IFE et du directeur des Etudes par le recteur de l’Ucad fâchent le Sudes/Esr (Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche). Il dénonce un «coup de force administratif».
L’UCAD PRÉSENTE SON LABORATOIRE D’ÉNERGIE ET DE NANO-FABRICATION À LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DU FMI
Dakar, 12 déc (APS) - Le recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), Ahmadou Aly Mbaye, a présenté, samedi, à la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, le laboratoire de photonique quantique
Dakar, 12 déc (APS) -C, d’énergie et de nano-fabrication de ladite institution académique, a constaté l’APS.
Le laboratoire présenté à Mme Georgieva effectue des travaux de recherche sur les batteries destinées à stocker de l’énergie à partir de la biomasse (coque d’arachide).
‘’Ce qui m’impressionne, c’est de voir comment, à travers les sciences physiques, elle (l’UCAD) pourrait contribuer à la résolution d’un des problèmes les plus impérieux du monde’’, a réagi la directrice générale du FMI.
‘’Nous ne devons pas continuer à réchauffer le climat’’, a-t-elle ajouté, insistant sur ‘’la nécessité de transiter vers les énergies renouvelables’’.
Ahmadou Aly Mbaye s’est réjoui de la technologie présentée par le chef du laboratoire de photonique quantique, d’énergie et de nano-fabrication.
‘’Il est désormais possible d’avoir un stock d’énergies propres assez important’’, grâce à cette nouvelle technologie, a-t-il dit, louant le rôle que joue le FMI dans ‘’la stabilisation du système financier international’’.
‘’L’université (l’UCAD) contribue, depuis des décennies, à la formation de ressources humaines de qualité, notamment dans le domaine de la médecine’’, a souligné la directrice générale du FMI, qui visitait l’UCAD dans le cadre d’une visite officielle à Dakar.
FORMATION PROFESSIONNELLE, L'ONFP S'OUVRE BIENTOT A DIOURBEL
L’Office national de la formation professionnelle (ONFP) va bientôt ouvrir une antenne régionale, à Diourbel (centre), qui sera la troisième région à en avoir après Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre), a-t-on appris samedi de son directeur général, So
Diourbel, 12 déc (APS) - L’Office national de la formation professionnelle (ONFP) va bientôt ouvrir une antenne régionale, à Diourbel (centre), qui sera la troisième région à en avoir après Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre), a-t-on appris samedi de son directeur général, Souleymane Soumaré.
‘’L’ONFP a entamé, depuis trois ans, la construction d’antennes régionales. Nous avons déjà fini de faire construire celle de Saint-Louis, il y a un projet d’antenne en cours d’exécution à Kaolack’’, a dit M. Soumaré.
‘’A Diourbel, nous venons de finaliser l’appel d’offres, et les travaux devraient démarrer incessamment’’, a-t-il assuré lors d’une cérémonie de remise d’attestations à 360 femmes de la commune de Diourbel.
Une formation à la transformation des céréales a été dispensée aux femmes qui recevaient les attestations.
LA RELATION AFRIQUE-FRANCE N'A PAS FONDAMENTALEMENT CHANGÉ
Le prix Goncourt coédité par sa maison d'édition Jimsaan, restitution des oeuvres africaines, conscience écologique et instabilité politique en Afrique... l'économiste et universitaire Felwine Sarr revient sur les faits saillants de 2020 - ENTRETIEN
Le prix Goncourt coédité par sa maison d'édition Jimsaan, restitution des oeuvres africaines, conscience écologique et instabilité politique en Afrique... l'économiste et universitaire sénégalais Felwine Sarr revient sur les faits saillants de 2020 dans cet entretien vidéo avec Jeune Afrique.
LANCEMENT DU PROGRAMME NUMEDUC, LES ECOLES FRANCO-SENEGALAISE CONNECTEES
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
A 6 ans, l’élève manipule des tablettes, ordinateurs et peut même apprendre à l’école grâce à ses outils. C’est l’innovation des écoles franco-sénégalaises à travers le programme NumEduc. L‘ambassade de France au Sénégal a lancé officiellement mercredi, ce programme qui vise à réduire la fracture numérique, en renforçant les capacités et usages didactiques par le numérique. A terme, l’objectif sera de pouvoir développer l’attractivité des technologies auprès des plus jeunes, pour que l’innovation devienne un levier de développement à la fois professionnel et personnel pour les générations à venir. Le projet NumEduc est développé au sein des écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et Fann, établissements publics sénégalais, ainsi qu’au Centre régional de formation des personnels de l’éducation de Dakar, basé à Rufisque.
Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, ce programme va permettre aux élèves de se familiariser avec le numérique. «Depuis quelques années, le numérique a été consacré comme un levier de réussite pour les élèves», a déclaré Philippe Lalliot, qui co-présidait avec le ministre de l’Education nationale, le lancement de NumEduc à l’école franco-sénégalaise de Dial Diop. D’après Maxime Eric Mendy, animateur numérique et chargé de la formation des professeurs, beaucoup d’enseignants et d’élèves ne savent pas manipuler des ordinateurs. «L’idée est de leur apprendre à se former et dupliquer tout ce qui est aptitude ayant trait avec le numérique», détaille-t-il, précisant que le programme est en cours de réalisation depuis septembre dernier.
Financé par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, le programme NumEduc est un dispositif d’accompagnement sur les deux prochaines années scolaires. Cependant, en accord avec le ministère de l’Education nationale du Sénégal, ce projet a défini une stratégie de dissémination à l’échelle nationale, à travers la formation des formateurs et la mise à disposition de tous les supports didactiques développés sur la plateforme Senprof. Pour Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, NumEduc est adapté aux orientations de la politique éducative du Sénégal et à la directive présidentielle, qui recommande de réorienter le système éducative vers les sciences, le numérique, les technologies et l’entreprenariat. «L’implantation du dispositif NumEduc devra certainement aider à faire acquérir les compétences numériques et améliorer les performances scolaires des élèves», a déclaré M. Talla. NumEduc va mobiliser 2700 élèves avec 34 enseignants formés, 3 fablab (laboratoires de fabrication), 52 formateurs d’enseignants formés et 420 stagiaires.
LE SUDES DÉCRÈTE UNE GRÈVE DE 24H
La bataille entre les enseignants de l’Institut français pour les étudiants étrangers (IFE) regroupés au sein du SUDES et les autorités gouvernementales est loin d’être terminée.
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) a organisé hier un sit-in devant le Rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le syndicat proteste contre les engagements non respectés par le Recteur Ahmadou Aly Mbaye et, décrète une grève de deux jours.
La bataille entre les enseignants de l’Institut français pour les étudiants étrangers (IFE) regroupés au sein du SUDES et les autorités gouvernementales est loin d’être terminée. Au contraire ! Hier, jeudi 9 décembre les syndicalistes se sont réunis pour un sit-in en dénonçant encore une fois les injustices du Recteur de l’Ucad et en décrétant une grève de 24 heures. «Pour résumer, sur les six points des réclamations un seulement a été pris en charge par les autorités. Le préavis a été déposé le 16 octobre 2021 mais toujours nos doléances ne sont pas prises en charge. Le document n’a pas évolué pour aboutir à la signature du décret alors que un autre décret a été vite exécuté. Il s’agit du décret 2020», a expliqué le coordonnateur des sections septiques de l’Ucad Lamine Badiane. Avant d’ajouter, «la création du poste budgétaire n’existe toujours pas. C’est la raison pour laquelle le centre qui s’occupe en fait des énergies renouvelables c’est-à-dire les laboratoires photovoltaïques thermiques et de biomasse les syndicalistes demandent aussi au recteur ou à l’Etat de créer un poste budgétaire de l’université Cheikh Anta Diop».
Les syndicalistes ont également rappelé les engagements du Recteur s’agissant à recruter les étudiants sortants de l’Institut français pour les étudiants étrangers. «Il y a 35.000 étudiants et il n’y a que 50 permanents qui assurent tout le travail pour le service dispensé à ses étudiants. Il y a des vacataires, il y’a aussi des contractuels», a fait savoir Lamine Badiane.
LE CAMES À L’HEURE DES ENJEUX
La 5ème édition des Journées scientifiques du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) s’est clôturée avant-hier, mercredi, sur de fortes recommandations
Au terme de la 5ème édition des journées scientifiques tenues à Dakar du 06 au 08 décembre 2021, les chercheurs du Cames, et son Conseil de l’ordre, prenant conscience de la nécessité de collaborer et d’intégrer les agendas de recherche à ceux des préoccupations de l’Afrique pour une efficacité interne et externe de leurs travaux, s’engagent à plus de synergies d’actions.
Ouverte à Dakar les 6, 7 et 8 décembre courant au Centre africain d’études supérieures en gestion, la 5ème édition des Journées scientifiques du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) s’est clôturée avant-hier, mercredi, sur de fortes recommandations.
Relativement à l’objet du protocole, le protocole d’accord a pour objet de promouvoir la coopération scientifique entre les acteurs situés en Allemagne et les scientifiques et institutions scientifiques situés dans les Etats membres du Cames dans tous les domaines de la recherche fondamentale (sciences et sciences humaines).
Au chapitre des modalités de coopération, les parties soutiennent les activités conjointes suivantes entre les scientifiques en Allemagne et dans les Etats membres du Cames. S’agissant des règlements, toutes les activités de financement conformément aux articles 1 et 2, doivent être conformes à toutes les règles, règlementations et procédures internes applicables dans la partie respective entre autres sous points…
Quant aux finances, il est dit que si des activités de financement communes au titre du présent protocole d’accord sont convenues entres les parties, chaque partie couvrira les dépenses des scientifiques participants de son propre pays. Pour ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, les parties encouragent les scientifiques et les institutions scientifiques recevant des fonds des parties à conclure des accords pour assurer la protection efficace et la distribution adéquate de la propreté intellectuelle et des droits d’utilisation résultant des projets financés par les parties en vertu du présent protocole d’accord.
S’agissant des litiges, il est indiqué que les parties règleront à l’amiable toutes les questions, relativement aux désaccords et différends découlant du présent mémorandum d’accord par voie de consultation et d’accord…
Au registre des modifications, le présent protocole d’accord ne sera modifié que par consentement mutuel des parties dans un document signé par les deux parties où ses mandataires pourraient s’impliquer pour résoudre un différend. Quant à la durée et la résiliation, le présent protocole d’accord entrera en vigueur à compter de la date où il a été signé. Il prendra fin cinq ans (5) après la date de sa signature et enfin relativement au divers, le présent protocole d’accord est signé en deux exemplaires originaux.
Le Dg du Cesag pour sa part dira : « Face à la diversité des défis propres à chaque Etat dans le financement de la recherche des initiatives existent parfois de part et d’autre dans chaque Etat et au niveau international, devant ainsi permettre d’enrichir l’horizon des solutions possibles aux chercheurs dans une approche collaborative d’aller à la conquête de ses opportunités et les PTRC viennent ainsi comme ce cadre nécessaire, souhaité et voulu pour fédérer les efforts ».
Le professeur Sérigne Maguèye Guèye, prenant la parole au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne a dit : « Si besoin est, l’engagement du Sénégal est d’encourager les initiatives des Programmes thématiques du Cames, visant à faire émerger une nouvelle façon de mener une recherche plus proche des réalités socioéconomiques de nos populations ».
A cet effet, poursuit-il : « Nous tenons à manifester notre vif intérêt pour toute action de recherche endogène et concrète, dont les résultats sont susceptibles d’impacter directement le bien-être de nos citoyens dans tous les domaines ».
Cet intérêt n’est pas nouveau, « il émane directement de la vision du président de la République du Sénégal, Macky Sall, matérialisée dans le Pse, à travers des actions concrètes visant la promotion d’une meilleure coordination des activités de recherche, la vulgarisation et la valorisation de leurs résultats et l’efficience des institutions de recherche », dira-t-il.
«NOUS DEVONS ÊTRE PLUS ATTENTIFS AUX BESOINS DE NOS PAYS»
Abdou Salam Sall, expert du Cames, après avoir félicité les pères fondateurs du Cames pour avoir mis ce formidable outil d’intégration qu’est le Cames entre leurs mains recommande
L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et non moins expert du Cames, Abdou Salam Sall dans son mot de remerciements au Cames après avoir félicité les pères fondateurs du Cames pour avoir mis ce formidable outil d’intégration qu’est le Cames entre leurs mains dira : « Nous félicitons le Cames pour la diversification de ces programmes ». Il ajoutera : « Nous devons être plus attentifs aux besoins de nos pays et aider à les résoudre collectivement par la recherche ».
Pour ce faire, il est proposé entre autres « la création d’une Fondation Africaine pour la recherche de l’innovation et la mobilité avec un ancrage au niveau des Etats, des cinq communautés économiques régionales et au niveau panafricain avec un objectif endogène de financement reposant sur 2 à 5% du produit de la vente de nos matières premières, 1 à 2% de la téléphonie, 1% d’une taxe de l’industrie, et un fonds de nos partenaires et sa vulgarisation confiée au Cames », a dit le Pr Abdou Salam Sall. Se voulant convaincant, il dira : « La pandémie nous montre suffisamment que nous devons apporter des réponses endogènes à nos travaux et penser Afrique, mutualiser nos compétences en son sein et dans la diaspora ».
Selon lui : « Nous devons collectivement faire revenir la science en Afrique et résoudre les problèmes de nos populations. Puisse une alliance se bâtir à travers tout le continent entre les académiques, les gouvernants, le secteur privé et la société civile. Nous devons davantage croire en nous-mêmes, œuvrer pour plus d’intégration en levant les frontières afin que l’Afrique compte un peu plus dans ce monde globalisé et en compétition », a-t-il plaidé.