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28 avril 2025
Éducation
EDUCATION SCOLAIRE, 8100 NOUVEAUX ENSEIGNANTS AFFECTÉS DANS LES ÉCOLES
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a annoncé l’affectation de 8100 nouveaux enseignants cette année pour résorber le déficit en personnels dans les établissements scolaires.
Fatick, 26 nov (APS) - Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a annoncé l’affectation de 8100 nouveaux enseignants cette année pour résorber le déficit en personnels dans les établissements scolaires.
"Ce nombre d’enseignants affectés (...) en une année est historique", a dit M. Talla.
Il s’exprimait, jeudi, lors de la cérémonie officielle de célébration de la Journée nationale de l’éducation des filles, organisée au Centre régional de Formation des Personnels de l’Education (CRFPE) de Fatick.
La cérémonie a enregistré la participation du directeur du Bureau de l’Unesco, à Dakar, Dimitri Sagna, des autorités administratives et des élèves de la région.
"C’est la première fois qu’on injecte autant d’enseignants en une année dans le système éducatif national", a déclaré le ministre de l’Education nationale.
"Parmi ces nouveaux enseignants, il y a 5000 enseignants affectés, plus de 2500 enseignants issus des écoles de formation et 600 enseignants venus de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF)", a-t-il précisé.
Mamadou Talla a assuré que toutes les demandes des inspections d’académie en instituteurs, professeurs du moyen, du secondaire, de daaras modernes, ou encore en franco arabes, ont été satisfaites.
Pendant ce temps, a-t-il signalé, d’autres enseignants sont encore en formation dans les CRFPE.
Il a également rappelé que depuis trois ans le ministère injecte chaque année entre 2500 et 3000 enseignants sortis des écoles de formation dans le système éducatif.
Ces efforts de l’Etat pour résorber le déficit d’enseignants sont liés aux flux importants de nouveaux élèves enregistrés tous les ans dans les écoles, a expliqué le ministre.
"Chaque année, nous enregistrons près de 457 000 nouveaux élèves qui arrivent dans nos établissements", a-t-il indiqué, évoquant aussi une demande en table-bancs, en enseignants, en construction de salles de classe, d’abris provisoires à résorber.
De même, il a fait part de "50.000 mètres de linéaires de mur à réaliser, 1100 blocs d’hygiène et 602 blocs administratifs, 1525 abris provisoires à remplacer’’.
VELINGARA PROMOTION DE L’EDUCATION DES PERSONNES VIVANT AVEC HANDICAP : PARENTS, ENSEIGNANTS ET AUTORITES VEULENT UN «DEECLIQ»
Les enfants vivant avec un handicap font souvent l’objet de discrimination dans les familles et à l’école, en matière de droit à l’éducation.
Les enfants vivant avec un handicap font souvent l’objet de discrimination dans les familles et à l’école, en matière de droit à l’éducation. Un impair que cherche à corriger le Projet Deecliq (Décidons d’une éducation des enfants handicapés par des choix libres et une approche inclusive de qualité) qui intervient dans la région de Kolda. Vélingara est la première étape d’une caravane de sensibilisation que ce projet a organisée dans les 3 départements de la région.
Les salles de classe de l’école élémentaire du village de Sinthiang Koundara, situé dans le département de Vélingara, n’ont pas de rampe d’accès. Jean Sène, coordonnateur du projet Deecliq (Décidons d’une éducation des enfants handicapés par des choix libres et une approche inclusive de qualité) à Kolda, en a fait le constat, vendredi passé, alors que les caravaniers de l’Ong Iscos (Institut syndical pour la coopération au développement), qui déroule le projet dans la région de Kolda, y étaient en escale pour sensibiliser enseignants, parents, élèves et décideurs politiques sur la possibilité, pour les enfants vivant avec un handicap, d’étudier normalement, de réussir à l’école et réussir dans la vie tout court. Un manque qu’a dénoncé M. Sène, qui martèle : «Ceci montre à quel point nos autorités scolaires et les décideurs politiques ne mettent pas les enfants en situation de handicap au cœur de leurs actions.»
Pour mieux toucher la sensibilité de la foule, qui avait envahi la cour de cette école, l’équipe de Jean Sène a commencé par la projection d’un film, qui offre une parente en modèle, pour avoir manifesté sa détermination à donner une chance à sa fille née avec un handicap physique, dans les études mais aussi dans la vie. Au bout du compte, la fille, très épanouie, gère une entreprise de restauration et transformation de fruits. Une réussite sociale qui prouve, selon M. Sène, qu’«il n’y a pas une vie minuscule qui ne mériterait pas une attention éducative. L’édu¬ca¬tion pour tous est bien possible, l’éducation des enfants vivant avec un handicap aussi.
Le cri de cœur que nous avons lancé c’est : apprendre ensemble dans la diversité». Et puis, d’appeler tout ce monde, qui est venu écouter le plaidoyer de Deecliq, à servir de relais, auprès des parents réfractaires, à amener ces enfants à l’école, des autorités locales et administratives, pour un changement de comportement favorisant leur éducation. Aux enseignants, M. Sène a demandé d’être «patients avec ces enfants à part entière, pour soutenir leur éducation».
Sinthiang Coubdara est la 2ème caravane organisée dans le département de Vélingara, après celle du village de Tonguiya, la veille, dans la commune de Linkéring, du côté de la frontière avec la Guinée Conakry. Ces localités de Vélingara constituent la première étape d’une campagne de sensibilisation de ce projet, dans les 3 départements de la région de Kolda. Pour réussir la mission qu’il s’est assignée, le projet a formé 36 enseignants de la région sur la perception du handicap et l’éducation inclusive, de même que 12 membres de la fédération régionale des associations de personnes en situation de handicap.
Pour une durée de 24 mois, le Projet Deecliq a pour partenaire financier, l’Agence italienne pour la coopération et le développement, et intervient dans 5 régions du pays, que sont Dakar, Kaffrine, Kaolack, Kolda et Sédhiou.
REHAUSSEMENT DES PERFORMANCES DES ELEVES EN MATHEMATIQUES, LE PAME 2 LANCÉ À KAOLACK
A l’école 3 de Sibassor, des inspecteurs du département et de la commune de Kaolack animent un séminaire de 3 jours pour le renforcement de capacités en mathématiques des enseignants de l’élémentaire.
Par Laïty NDIAYE – Correspondant |
Publication 25/11/2021
A l’école 3 de Sibassor, des inspecteurs du département et de la commune de Kaolack animent un séminaire de 3 jours pour le renforcement de capacités en mathématiques des enseignants de l’élémentaire. L’inspecteur Thiandela Fall, en poste à Kaolack commune, en charge d’une salle où sont réunis les enseignants du Codec de Ndiebel, décline les objectifs de cette nouvelle formation du Pame. «Au sortir de cette formation, il va s’agir, pour l’enseignant, de mettre l’enfant au centre des apprentissages, d’être en synergie avec la communauté, de mettre en œuvre le cycle de gestion des apprentissages en redynamisant les cellules, d’introduire et utiliser les d’outils pour consolider les acquis des enfants à la maison», confie M. Thiandela Fall.
Issu de la fusion du Projet de renforcement de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie (Premst) et du Projet d’amélioration de l’environnement sociale (Paes), le Pame accompagne l’Etat du Sénégal, depuis 2015, pour la mise en œuvre des bonnes pratiques visant à améliorer les apprentissages des élèves en mathématiques.
Un modèle à vulgariser à l’échelle nationale
Le directeur de l’école élémentaire Koung Koung Thialène, située dans le département de Kaolack, Amadou Lamine Sène, tire un bilan positif du programme dans son école. «Le Pame a eu un impact positif dans mon école. Ce programme, venu en appoint pour nous accompagner, a permis à mon équipe pédagogique de diagnostiquer les difficultés et rehausser le niveau des élèves en maths», témoigne-t-il. Et pour l’inspecteur El Hadj Mamadou Diop aussi, membre de l’Equipe technique nationale du Pame à l’élémentaire (phase 2), le bilan est positif. «Le modèle bâti depuis 2019 a amélioré considérablement les performances des élèves. Raison pour laquelle, il a été validé, renforcé et vulgarisé depuis 2021, dans quelques académies comme Kaolack. L’année prochaine, nous visiterons 5 autres académies et, d’ici 2023, la boucle sera bouclée», promet l’inspecteur Diop.
DES KITS SCOLAIRES REMIS À DES ORPHELINS D’AGENTS DU TRÉSOR PUBLIC
La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (DGCPT) a remis, mercredi, à Dakar, des kits scolaires à des orphelins dont des parents faisaient partie de ses agents
Dakar, 24 (nov) - La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (DGCPT) a remis, mercredi, à Dakar, des kits scolaires à des orphelins dont des parents faisaient partie de ses agents, a constaté l’APS
La cérémonie remise de ces kits, composés de cahiers, de sacs et d’enveloppes, a été présidée par le directeur général de la comptabilité publique et du trésor, Cheikh Tidiane Diop.
"Nous ne faisons qu’un acte de reconnaissance à l’endroit de nos défunts collègues qui ont partagé avec nous des moments intimes’’, a-t-il indiqué.
Il a souligné que la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor ’’travaille sur une politique sociale bien définie, devant permettre la pérennisation’’ de cette initiative.
’’La dimension matérielle est l’aspect le moins important de cette initiative. Il n’y a rien de plus important pour un enfant que de lui faire un témoignage sur son défunt parent’’, a indiqué, pour sa part, Bassirou Soumaré, représentant du ministre des Finances et du Budget.
Il a invité les autres structures de l’administration publique à "s’inspirer" de cette initiative de la DGCPT.
LE FAUX «ETUDIANT» LOGE AU PAVILLON B ET DEROBE LES MATERIELS DES ETUDIANTS
Malgré les mesures drastiques déployées au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Abdoulaye Ly a réussi à se procurer une carte d’étudiant pour accéder au campus. Mieux, il est parvenu à y loger. Bien installé, il passait tout son temps à dérober les biens des étudiants. Pris la main dans le sac, il a été attrait hier au tribunal d’instance de Dakar pour vol d’un ordinateur portable, d’une paire de chaussures, de trois montres, trois flacons de parfum et des airs-pad au préjudice de Serigne Dieyli Diop. Jugé, il a été condamné à 3 mois de prison ferme.
Abdoulaye Ly a réussi à loger à l’Ucad en se faisant confectionner une carte d’étudiant. Le sésame en poche, le faux étudiant s’est aussitôt livré à son sport favori en commettant de petits larcins au détriment des étudiants. Il profitait de leurs absences pour voler leurs matériels et habits. Parmi ses victimes, figure l’étudiant Serigne Dieyli Diop. Le prévenu s’était présenté dans sa chambre pour lui emprunter un chargeur. Mais Serigne Dieyli Diop lui a opposé un refus catégorique.
Pour le rassurer, le prévenu lui a proposé son ordinateur portable en guise de gage. Ce qui l’a poussé à accepter. Mais c’était l’erreur qu’il ne fallait surtout pas commettre. «Un jour, alors que j’étais allé prendre ma douche, j’ai remarqué, à mon retour, que mon ordinateur, une paire de chaussures, mes trois montres, trois flacons de parfum ainsi que mes aires-pad avaient disparu», raconte la partie civile. Après ce constat, le plaignant a alerté ses colocataires qui l’ont aidé à effectuer la fouille dans les chambres qui jouxtent la sienne. «Arrivé à la chambre 81, j’ai aperçu l’une de mes montres dans un placard. Quand j’ai demandé l’identité de son propriétaire, on m’a fait savoir qu’elle appartenait à Abdoulaye Ly, mais qu’il était sorti. Mais quand je l’ai vu, il m’a remis l’ordinateur de ses propres mains en gardant les chaussures, sous prétexte qu’il les avait échangées avec d’autres chaussures au marché Colobane», souligne Serigne Dieyli Diop.
Comparaissant hier au tribunal d’instance de Dakar, le mis en cause s’est présenté comme un étudiant en licence 3 au département d’histoire. Il nie le vol qu’il impute à Cheikh Ahmed Bamba Diouf. «C’est Bamba qui a pris les chaussures qu’il a échangées à Colobane », a-t-il indiqué sans convaincre. Pour le piéger, le substitut du procureur lui a demande de dire la matière qu’il devait reprendre. «La chimie », a-t-il ré- pondu. Ce qui a plongé la salle dans l’hilarité générale. Sachant qu’il venait d’être pris, il a fini par avouer les faits. C’est avec la complicité de ses deux cousins qu’il est parvenu à accéder au campus, mais en réalité, il vend de la crème glacée. La partie civile lui réclame 38.500 FCFA en guise de réparation. De son côté, le parquet a requis l’application de la loi pénale. Finalement, Abdoulaye Ly a été condamné à 3 mois ferme et à payer la somme de 38.500 FCFA au plaignant.
EDUCATION ROUTIERE À L’ECOLE, LA SORTIE DE PISTE DE MACKY SALL
Des enseignants assimilent les propos du chef de l’Etat sur la nécessité de renforcer l’éducation routière dans les programmes scolaires à de simples «mots» tenus pour noyer les véritables «maux» de l’école
Des enseignants interrogés par « le Témoin » assimilent les propos du chef de l’Etat Macky Sall sur la nécessité de renforcer l’éducation routière dans les programmes scolaires à de simples «mots» tenus pour noyer les véritables «maux» de l’école tels que le passif social, les abris provisoires, le déficit d’enseignants, les effectifs pléthoriques... Ils disent aussi refuser de cohabiter avec des forces de l’ordre dans les établissements scolaires.
Vendredi dernier, trois lycéennes de la commune de Gamadji Sarré, à hauteur du village de Doubangué, ont péri sur la route dans un accident de la circulation. Plongeant ainsi la communauté éducative sénégalaise dans le deuil. Le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a présenté ses condoléances en Conseil des ministres, en a profité pour rappeler la nécessité de renforcer l’éducation routière dans les programmes scolaires et dans les établissements d’enseignement. Il a même demandé le concours des services compétents comme la Nouvelle agence de sécurité routière afin, dit-il, de mieux prévenir les accidents de la circulation chez les élèves. Le président Sall a proposé ainsi l’introduction d’un module relatif à la conduite routière dans les programmes scolaires « déjà très chargés », selon les enseignants. « Nous avons déjà un programme très lourd à l’école. Au lieu de prendre des programmes sur la conduite routière, je crois qu’à l’élémentaire, il y a la matière intitulée : «Vivre dans son milieu» qui apprend aux élèves les questions morales et de vie sociale », confie le secrétaire national à la presse et à la communication du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemss). A son avis, le gouvernement devrait plutôt aller dans le sens d’appuyer les établissements scolaires, particulièrement ceux du moyen-secondaire, avec un budget conséquent qui pourrait leur permettre de prendre en charge les questions sécuritaires. Tamsir Bakhoum, donnant son point de vue sur le discours de Macky Sall, demande à ce que cette décision sur les questions sécuritaires dans les environnements immédiats des établissements scolaires, avec le projet de renforcement des programmes sur la conduite routière, ne soit pas une déclaration politique pour gagner la sympathie des parents des trois lycéennes décédées alors qu’elles se rendaient à l’école.
Une « diversion » selon les syndicalistes... !
Pour son camarade du même syndicat, El Hadj Malick Youm, il faut surtout éviter de trouver de fausses solutions à de vrais problèmes avec des mots qui ne peuvent malheureusement point soigner les véritables maux dont souffre le système éducatif sénégalais. C’est également l’avis de Ndongo Sarr du Cadre unitaire des Syndicats du Moyen et Secondaire du Sénégal (Cusems) selon qui le discours « de circonstance » du président Sall sur l’environnement immédiat des écoles, ne serait ni plus ni moins que de la «diversion’’. « Personne ne nous divertira avec l’environnement immédiat des écoles », a-t-il martelé. A en croire ces syndicalistes, les priorités de l’école sénégalaise, c’est surtout le règlement du passif social avec les syndicats d’enseignants, l’éradication des abris provisoires, la résorption du déficit d’enseignants, la question des effectifs pléthoriques dans les classes... Ndongo Sarr du Cusems considère que le problème ne se trouve pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de l’école où il manque de tout avec des déficits en tout genre liés surtout aux infrastructures, aux mobiliers, aux ressources humaines, aux conditions d’apprentissage avec les effectifs pléthoriques. Ce, notamment en sixième et en seconde. Il y a aussi la question du non-respect des accords sur le système de rémunération des enseignants... Pour lui, l’école sénégalaise, principalement son système, souffre d’un problème d’orientation et de pilotage. C’est pourquoi, il invite à faire les choses dans les règles en procédant par priorités.
...qui demandent des ralentisseurs...
Concernant l’environnement immédiat, M. Bakhoum rappelle que, dans les zones rurales comme urbaines, les élèves et les parents souffrent du coût élevé du transport et du très mauvais état des axes routiers. Il considère ainsi que c’est à l’Etat de sécuriser les environs immédiats des écoles par la construction de ralentisseurs et de dos d’ânes. « Quand nous sommes en mission dans les profondeurs du Sénégal, nous avons l’habitude de voir des voitures qui roulent à des vitesses excessives aux environs des écoles sans qu’aucune disposition sécuritaire n’ait été prise contre cette pratique par nos autorités. C’est surtout valable dans les grands axes qui font face aux écoles ou aux lycées. Il faudra que le gouvernement mette en place des dos d’âne pour obliger les véhicules à ralentir pendant tous ces trajets », a-t-il plaidé. Un point déjà évoqué en partie dans le dernier communiqué du Conseil des ministres par le président de la République qui a demandé au ministre en charge des Transports terrestres d’engager une réflexion sur les modalités d’amélioration du système de transport des élèves et étudiants dans les centres urbains et périurbains notamment. Ce dans la perspective de la «mise en service prochaine» du Train express régional (Ter) et des Bus rapid transfert (Brt). Au-delà de cette question du transport des apprenants, il a surtout demandé au trio de ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur de collaborer avec leurs homologues des Forces armées et de l’Intérieur afin de prendre les mesures de sauvegarde appropriées pour un meilleur encadrement de l’occupation de l’environnement immédiat des établissements scolaires et universitaires. De même que la question des activités commerciales autour de ces structures publiques à caractère éducatif
...et qui «chassent» les forces de l’ordre des écoles!
Sauf que ces instructions de Macky Sall risquent de créer un climat tendu à l’école. Les syndicalistes d’enseignants disent niet à une cohabitation avec des éléments des forces de sécurité dans l’enceinte des établissements scolaires. «J’ignore l’intention nourrie. Mais il est bon de dire au gouvernement que nous n’accepterons jamais que les enseignants cohabitent avec les forces de l’ordre dans les établissements. Le gouvernement a certes l’obligation de sécuriser les personnes et les biens, mais nous n’accepterons pas un déploiement des forces de sécurité dans nos établissements scolaires. Le Saemss sera très intransigeant et très vigilant pour ne pas vivre cet état de fait », déclare Tamsir Bakhoum, le très bouillant syndicaliste du Saemss chargé des activités de communication et les relations avec la presse. Celui-là même qui a été, une fois, brutalisé et gazé par les agents des forces de sécurité à Ziguinchor au cours d’une marche nationale organisée par ses collègues enseignants et camarades syndicaux. Il y a un adage qui dit que «chat échaudé craint l’eau froide»! Sur ce point, le secrétaire général adjoint dudit syndicat, El Hadj Malick Youm, invite le gouvernement à « cesser de tourner autour du pot et à prendre le taureau par les cornes». Il se demande si le problème des accidents routiers concerne les élèves ou les conducteurs avant de rappeler à l’Etat que « toute demi-mesure n’est qu’une contre-mesure» dans un Sénégal où l’indiscipline est érigée en règle dans tous les domaines à cause de l’impunité », dit-il.
DIGITALISATION DES OFFRES DE FORMATION, FREE CONNECTE L’UCAD
L’opérateur de téléphonie mobile Free va désormais assurer la fourniture d’outils informatiques ainsi que de forfaits aux étudiants et au personnel académique et administratif de l’Université Cheikh Anta Diop
L’opérateur de téléphonie mobile Free va désormais assurer la fourniture d’outils informatiques ainsi que de forfaits aux étudiants et au personnel académique et administratif de l’Université Cheikh Anta Diop. La cérémonie de signature de la convention de partenariat a eu lieu hier, lundi 22 novembre.
L’offre composée de tablettes et de forfaits devra permettre l’accès à la connectivité de tous, tout en facilitant les activités en ligne pour les enseignants et le suivi des cours à distance pour les étudiants. « Avec ce nouveau service d’accès à Internet, notre université pose ainsi les premiers jalons pour atteindre les exigences standard pour les institutions de même taille. L’Ucad, passant ainsi d’un débit Internet de 100 Mégabits par seconde à plus de 4000 Mégabits par seconde, règle définitivement la connectivité Internet haut débit pour les acteurs », a fait savoir le Recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye. Aussi, ajoutera-t-il, « l’Ucad a toujours placé le numérique au cœur de ses dispositifs de fonctionnement ».
Pour le Directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, il s’agit par-là de permettre aux étudiants « d’apprendre plus facilement ». « C’est une grande joie d’être ici dans ce temple du savoir et de l’excellence pour magnifier l’éducation. Nous pensons que la technologie, lorsqu’elle est au service du plus grand nombre, est un outil incroyable pour assimiler les connaissances, partager les savoirs et développer les savoir-faire mais plus encore chez Free, nous sommes persuadés que toutes les innovations lorsqu’elles sont bien utilisées sont de formidables leviers d’épanouissement à la fois personnels, intellectuels », a indiqué Mamadou Mbengue. L’appel d’offre portant sur l’acquisition de tablettes et cartes pour les étudiants et enseignants avait été lancé le 8 avril dernier.
par Felwine Sarr
ÉCRIRE AU MILIEU DES CRIS
EXCLUSIF SENEPLUS ET SUD QUOTIDIEN - La parole nécessaire de Mbougar Sarr face à ceux qui ferment les yeux sur la maltraitance des enfants, sur les violences conjugales et qui se piquent quand quelqu’un ose affirmer l’inaltérable dignité des humains
Il fallait attendre que la clameur s’apaise quelque peu et que les cris stridents qui avaient irrité nos oreilles s’estompent, pour que nous prenions la parole.
De quoi s’agit-il ? Un jeune écrivain sénégalais de 31 ans qui écrit un roman majestueux, La Plus Secrète Mémoire des Hommes, qui est son quatrième opus, qui reçoit le plus prestigieux prix littéraire en langue française, le prix Goncourt, un siècle après le Guyanais René Maran en 1921. Après une première salve de félicitations unanimes, mâtinées de fierté nationale, les cris d’orfraie d’une frange de nos concitoyens qui l’accusent de tous les maux de Nubie, retirent leurs félicitations, le vouent aux gémonies en ressortant des placards son précèdent roman, De purs hommes, qui n’avait pourtant pas fait débat à sa parution en 2018, ainsi qu’une satire de jeunesse qu’il avait écrite, et prétendent qu’il a obtenu ce prix pour s’être fait le chantre de l’homosexualité, de l’aliénation culturelle et je ne sais quelle autre supposée plaie d’Égypte…, bref le charivari habituel. Ces derniers entretiennent savamment une confusion sur le livre primé, par des collages de textes destinés à nourrir les amalgames, mais surtout, par un procédé désormais connu, évacuent son travail littéraire et le sens de celui-ci, pour ramener leurs obsessions complotistes et leurs complexes victimaires au cœur de ce que l’on ne pourrait qualifier de débat tellement la parole qui la porte est indigente, fausse, mensongère et superficielle.
Une éthique dégradée de la parole semble hélas être le signe de nos temps. Les nouveaux lieux d’une expression censée être ouverte, libre et démocratique, que sont les réseaux dits sociaux, sont devenus dans leur versant obscur, des dépotoirs de la haine ordinaire, des espaces de procès sans appels et des lieux d’exécutions sommaires. Une cohorte de bourreaux en mal d’emploi y organise la vindicte populaire et la lapidation jouissive ; souvent y règle leurs comptes avec la société ou avec le vacuum de leur propre existence.
Faut-il répondre sur le fond, expliquer que le Goncourt ne prime pas une œuvre littéraire ni un parcours, mais un livre, que les jurés dudit prix pour la plupart ignoraient les précédents romans de Mbougar, que leur géopolitique était surtout littéraire. Allons-nous primer un roman classique ? Un texte complexe aux récits enchevêtrés ? Quels imaginaires nouveaux ces textes finalistes véhiculent-ils, sont-ils écrits dans une langue singulière, que disent-ils aux temps qui sont les nôtres ? Tels étaient leurs questionnements.
Faut-il expliquer tout ceci aux oreilles qui n’entendent pas et opposer des arguments rationnels et des faits à ceux dont les motivations profondes se logent hors de la raison et de la réalité nue ?
Il se joue au sein de notre société une bataille culturelle, menée par ceux qui estiment détenir la clef d’une authenticité sénégalaise sinon africaine ; chantres d’un récit, d’une eschatologie, d’un costume, d’une langue, d’un oratorio, d’une vision monochrome et souvent dichotomique du monde avec d’un côté les bons, et les méchants de l’autre. Ceux-là sont rejoints par une horde de nativistes identitaires qui refusent aux autres les inculturations qu’ils ont pourtant eux-mêmes opérées avec les éléments d’une culture venue d’ailleurs. S’y ajoutent, agglutinés et hallucinés, une foule de poujadistes qui réduisent le réel à la surface de leur propre dimension et demandent à tous d’habiter ce monde étriqué qu’ils proposent.
Les peuples du monde pratiquent pourtant depuis l’aube de l’humanité l’assimilation créatrice d’éléments venus d’ailleurs tout en restant eux-mêmes, en se métamorphosant et en se réinventant. Et les gardiens d’un temple longtemps défraîchi voudraient nous empêcher de faire notre miel de tous nos héritages, y compris parfois par une étrange haine de soi, de notre part négro-africaine. Cette même haine de soi rend suspecte toute reconnaissance de l’un des nôtres, venue d’ailleurs. Celle-ci ne peut-être le fait simple du talent du récipiendaire, celui-ci aurait forcement vendu son âme au diable.
Voici une société qui ferme les yeux sur la maltraitance de sa petite enfance, sur ses violences conjugales, ses incestes, sur l’exploitation et le piétinement du plus faible, sa fureur et sa violence quotidienne, et qui se pique quand quelqu’un ose affirmer l’inaltérable dignité des humains.
De tous ces maux, nous avons notre part de responsabilité. Pour avoir laissé pendant des années le champ libre à la propagande furieuse, à la réduction du réel et à la non-pensée. Pour avoir assisté sans rien faire à la dégradation de la parole, notamment plurielle. Pour avoir laissé dépérir les lieux d’éducation, d’édification et de culture de l’âme et de l’esprit. Pour n’avoir rien dit lorsque des censeurs autoproclamés se sont permis de nous dicter que voir, que lire, que comprendre, …. Pour avoir passivement assisté au désarmement moral de la société.
Depuis quelque temps, sous nos cieux, des censeurs prétendent indiquer le partage du visible, du sensible, de l’intelligible, de ce qui de nos vies est montrable ou pas. Du haut de leur monticule, ils tentent d’ériger leurs frayeurs en normes pour le grand nombre. C’est toujours ainsi que les fascismes commencent. Quelques individus terrorisent la foule et on les laisse faire. Sidérés, paresseux, trop occupés, on retarde le moment d’affronter la bête qui deviendra immonde un jour si on ne l’arrête pas à temps. Le désastre qui nous guette et qui déjà projette son ombre, est celui de la démission de la pensée et de la créativité, lorsque celle-ci, intimidée par la violence verbale et symbolique, déserte nos espaces quotidiens. C’est à cette nuit-là qu’il ne faudra pas consentir.
La littérature n’est pas la littéralité ; elle est écart. C’est une cérémonie qui initie les lecteurs aux secrets de l’existence. Un écrivain est quelqu’un qui décide de prendre la parole pour révéler ses mondes intérieurs, la réalité telle qu’elle est et non telle que certains aimeraient qu’elle soit. S’adresser à ses semblables dans l’intimité de leur solitude, révéler les mondes que portent les individus dans leurs contrastes, leurs tensions existentielles, leur casuistique intime, et dire ce qui fait de nous des humains ; ni anges ni démons, mais oscillant entre lucidité et ferveur. Un écrivain n’est pas là pour conforter l’ordre établi ou la moraline dominante, il révèle les infinis possibles de la vie et de l’existence, qu’il fait advenir à notre conscience et ainsi, élargit notre réalité et nous fais habiter un monde plus vaste.
Qu’un écrivain de 31 ans ait eu le courage et la lucidité, dans l’un de ses ouvrages, de tendre un miroir à une société qui se dit pieuse et pétrie de valeurs, mais qui déterre les corps d’individus accusés ou suspectés d’homosexualité, les profane, violente leurs cadavres, les traîne dans la rue et refuse l’ultime dignité d’une sépulture à un être désormais défunt, oubliant qu’enterrer nos morts, c’est ce qui fait de nous des humains, est salutaire pour nous tous. Écrire c’est rendre proche nos semblables, en reconnaissant leur humanité. Écrire, c’est parfois rappeler aux humains leur part lumineuse.
Que répondre aux cris, aux éructations d’individus qui n’ont pas lu, ne savent lire, ne veulent lire et n’ont pas besoin de lire pour clouer au pilori, et qui craignent de se laisser habiter par l’inquiétude de la pensée et le tremblement (vacillement) de leurs certitudes. Que répondre à ceux qui ne savent pas passer du cri à la parole ?
Répondre serait reconnaître la légitimité de leur tribunal auto-institué d’inquisiteurs aux passions tristes. Ne peuvent réellement converser que ceux qui ont creusé dans la solitude de leur antre et y ont trouvé quelques lueurs à partager. Autrement le dialogue est sans poids. Comment alors parler sans affaiblir la parole ?
Nous écrivons pour éviter que par saturation de l’espace, la mauvaise parole ne finisse par définitivement chasser la bonne. Il y a dans ce pays et ce continent des jeunes gens qui rêvent d’écrire, de créer, de penser la vie et le monde, d’en explorer les richesses infinies. C’est à eux que s’adresse ce texte. Que nul n’effraie leur esprit et n’inhibe leur génie créateur.
On ne préserve pas les valeurs d’une société. Il n’y a que les valeurs fragiles (pas assez ancrées en nous) qui réclament qu’on les défende. Les valeurs justes se vivent, s’incarnent, silencieusement se donnent en exemple ; elles inspirent. Et là les humains les imitent et tentent de se les incorporer, éclairés et éblouis par leur sillage lumineux. Parce qu’au fond, si ces thuriféraires étaient assez ancrés dans la part lumineuse de leurs héritages, ils ne craindraient pas les autres cultures, y compris leur part ombrageuse. Leur lumière serait dévoreuse d’ombre. On ne défend que les valeurs que l’on a déjà perdues. Celles-ci ne hurlent pas au cœur de la nuit. Elles parlent délicatement à nos oreilles.
Ici, que l’on ne s’y trompe pas, la vertu se trouve du côté de Mbougar Sarr. Heureusement pour ce pays que demeurent des foyers ardents de production d’éthique et d’excellence. Les valeurs de jom, de fulla et de dëggu du pays profond et l’excellence et la rigueur du Prytanée militaire de Saint-Louis, ont trouvé à s’incarner chez ce jeune homme de 31 ans, droit dans ses bottes, lucide, talentueux et courageux. Il nous rappelle à nos honneurs perdus et à nos rêves longtemps désertés. Il s’agit pour nous de nous déterminer en toute conscience et de choisir le versant de l’humanité que l’on souhaite habiter. Nous n’avons pas besoin d’être nombreux pour cela, il nous faut juste être résolus et peut-être sauverons-nous ce pays de l’obscurité qui le guette. Il s’agit de tenir ferme le front de la liberté de créer, d’imaginer, de penser et de dire.
Qu’il est important pour une jeunesse d’avoir des figures de l’excellence ! Lorsque nous étions adolescents et que nous rêvions de l’esprit, nous avions comme modèles des ainé(e)s qui réussissaient brillamment dans les humanités et les sciences dures partout dans le monde. La rumeur nous faisait parvenir leurs noms et leurs cursus, nous savions qu’untel était major de sa classe préparatoire, un autre de Polytechnique ou de l’EPT de Thiès, d’autres excellaient au MIT, au Japon, à L’École militaire de santé, untel encore avait raflé tous les prix au concours général, un autre était champion de Génies en herbes. Ils venaient de nos villes, de nos campagnes et de nos quartiers, et avaient humé les mêmes saisons que nous et, par analogie et métonymie, nous pouvions donc faire comme eux et rien ne nous était interdit.
Dans la circulation des représentations du monde, l’Afrique a souvent eu la part congrue. Ce roman contribue à la dissémination de nos imaginaires et de nos élans existentiels aux quatre coins du monde. La Plus Secrète Mémoire des Hommes sera traduit en une quarantaine de langues. Aujourd’hui, il est en tête des ventes dans tout l’espace francophone. Pour les lettres sénégalaises et africaines, pour la circulation de nos imaginaires et leur capacité à affecter le monde (pas seulement à être affecté par lui), c’est une bonne nouvelle, qui en augure d’autres.
Dans La Plus Secrète Mémoire des Hommes, TC Élimane après avoir longtemps erré et cherché sa vérité dans l’écriture et dans le monde, revient en pays sérère à la fin de sa vie et y trouve la paix, en y reprenant sa place et y jouant son rôle d’ancien et de Yaal Mbin. Cet épilogue dit tout sur la matrice de sens et de sérénité existentielle que constitue ce lieu pour l’auteur et la place qu’il accorde au pays natal dans le commerce des imaginaires, et comme lieu d’élection. Il faudrait pour cela avoir lu et compris (ou deviné) les 460 pages du roman.
Mbougar n’a ni à se justifier ni à clarifier quoi que ce soit. L’élevé ne défère pas à la barre de l’inférieur. Écrire est une aristocratie de l’esprit et une forge incessante de notre humanité, et ce pays en a grandement besoin.
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LE DR OUMAR DIOUM AUX INGÉNIEURS ÉTHIOPIENS
Le GSM est une invention icontestablement africaine du Négus Ménélik II. Ce système de transmission télégraphique par tam-tam est aujourd’hui utilisé par Orange. Mais beaucoup d’Africains ignorent son origine.
Ethiopian Airlines, l’une des plus grandes compagnies du continent porte un symbole dont beaucoup ignorent le sens et l’histoire. Il s’agit du tam-tam portant l’onde sonore qui trône sur la « queue » des appareils de la compagnie. En 2005, le Dr Oumar Dioum se souvient avoir expliqué à des ingénieurs éthiopiens que cela montre que c'est leur ancêtre Ménélik II qui a inventé le système de transmission télégraphique qu’utilise Orange via le GSM. Technologie grâce à laquelle, le Negus avait anéanti les troupes italiennes en 1896. Déjà relaté dans son dernier ouvrage «Les Lumières noires de l'humanité. Inventeurs, héros, artistes et sportifs», le Dr Dioum en parle de nouveau dans cet entretien avec AfricaGlobe tv.
Ingénieur en télécom et chercheur en histoire des Noirs, le Dr Oumar Dioum rappelait à ses interlocuteurs éthiopiens que ce symbole (tam-tam avec l’onde sonore) montre que c’est leur ancêtre, le Négus Ménélik II qui a inventé ce système de transmission télégraphique appelé GSM, qu’utilise aujourd’hui l’opérateur de téléphonie mobile français Orange. Le 1er mars 1896, à la bataille d’Adoua, le Négus avait littéralement écrabouillé les troupes italiennes jusqu’aux dents.
Cette victoire éclatante sur des envahisseurs en surnombre et armées jusqu’aux dents, l’Éthiopie la doit en grande partie à un système de transmission télégraphique ancestral mis en œuvre par Ménélik II. En effet, grâce à cette technologie l’empereur a piégé l’envahisseur avant de l’anéantir. Au cœur de ce système télégraphique, se trouve le simple tam-tam que l’on trouve dans toutes les sociétés africaines. C’est en mémoire de ce système de transmission télégraphique que la compagnie aérienne, éthiopian Airlines porte ce tam-tam comme logo et qui trône fièrement sur ces appareils qui sillonnent la planète.
Aujourd’hui beaucoup de gens utilisent cette technologie, GSM ( Global système of mobile communication), via les produits de la compagnie Orange sans avoir que cette technologie est une vieille invention faite par un Africain. Et c’est pourtant le cas. La preuve, même quand le président ivoirien Félix Houphouët Boigny est mort, c’est aussi par le même système de communication que les akans son groupe ethnique, dans les villages les plus reculés, ont été mis au courant de la disparition d’un grand chef.
In fine, depuis le début de l’humanité, les Noirs ont pris une part active de par leurs innombrables inventions dans tous les domaines de la science et de la technologie. Mais avec les migrations, le temps passant, certaines bases scientifiques ont été oubliées. Les Occidentaux sautent sur l’occasion et s’en approprient les ces technologies, les unes après les autres et beaucoup africains qui ne savent pas pensent que ce sont des technologies venues d’ailleurs. LE GSM, UNE INVENTION PUREMENT AFRICAINE QUE LES BLANCS SE SONT APPROPRIÉS
MODERNISATION DES DAARA, SERIGNE OMAR TANDIAN DÉPLORE LES LENTEURS DE L’ADOPTION DU PROJET DE LOI
Serigne Omar Tandian, président d’un collectif de ‘’daara’’ (écoles coraniques) de la ville de Diourbel (centre), a décrié, samedi, les ‘’lenteurs’’ liées à l’adoption du projet de loi consacré à la ‘’modernisation’’ de l’enseignement coranique.
Diourbel, 21 nov (APS) - Serigne Omar Tandian, président d’un collectif de ‘’daara’’ (écoles coraniques) de la ville de Diourbel (centre), a décrié, samedi, les ‘’lenteurs’’ liées à l’adoption du projet de loi consacré à la ‘’modernisation’’ de l’enseignement coranique.
‘’Plusieurs projets de loi moins importants que celui-ci ont été adoptés par l’Assemblée nationale. Je pense que cela dénote d’un manque de volonté politique’’, a soutenu M. Tandian.
Il prenait part à une célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant, à Diourbel, à l’initiative de l’ONG Ndeyi Jirim.
‘’On réclame toujours nos droits vis-à-vis de l’Etat, qui doit adopter le projet de loi pour réglementer les ‘daara’’’, a-t-il dit.
Les maîtres coraniques et les responsables du ministère de l’Education nationale ont élaboré ce texte et l’ont remis au gouvernement, a rappelé Serigne Omar Tandian.
Il estime qu’il est temps que les ‘’daara’’ bénéficient de l’assistance de l’Etat, au même titre que les autres branches de l’Education nationale.
De l’avis de M. Tandian, un recensement exhaustif des écoles coraniques doit être effectué par l’Etat avant l’adoption, à l’Assemblée nationale, et l’application du projet de loi portant ‘’modernisation’’ des ‘’daara’’.
Le texte prévoit une scolarisation des élèves de l’enseignement coranique en trois étapes, une première phase de trois ans, consacrée à la mémorisation du Coran, une deuxième de deux ans, qui allie la mémorisation du Coran et les programmes du cours d’initiation, du cours préparatoire et de la première année du cours élémentaire (CE1).
La dernière étape, de trois ans, sera réservée aux programmes de la deuxième année du cours élémentaire (CE2), et des deux années du cours moyen (CM1 et CM2).
Le projet de loi prévoit aussi une certification de l’apprentissage du Coran par un inspecteur d’académie.