Jusqu’en 2012, Abdoul Mbaye était connu comme banquier au service de ses concitoyens. Dans ses fonctions à la tête de trois différentes banques, qu’il a tirées de graves difficultés, il a été à l’origine de la réussite de nombreux entrepreneurs de sa génération.
Cet ouvrage, écrit ave élégance, retrace la période pendant laquelle il fut Premier ministre du Sénégal (2012 à 2013) dans le gouvernement qui signa la fin du règne d’Abdoulaye Wade, et amorça une rupture dans la manière de gouverner le Sénégal. Abdoul Mbaye y évoque dans un style sobre son action au sein du gouvernement de Macky Sall et explique sa route vers le seul et unique objectif qui fut le sien : servir l’intérêt général.
A travers sa totale adhésion aux lignes principales du programme du président Macky Sall, il s’est fixé comme priorité l’amélioration globale et en profondeur de la situation économique de son pays et du quotidien de ses compatriotes.
Il a constamment orienté l’action de son ministère sur la défense du pouvoir d’achat et la lutte contre l’inflation, le développement agricole et la lutte contre la pauvreté, la disponibilité d’une énergie compétitive et la restauration des équilibres fondamentaux de l’économie.
Sans donner le détail de l’ensemble de l’action des deux gouvernements qu’il a dirigés, il explique et commente au fil des 400 pages une méthode et une démarche dont la cohérence et la sincérité retiennent l’attention.
On découvre à travers les 11 chapitres qui composent cet ouvrage, un homme pragmatique, un cheminement exemplaire et au parcours ambitieux.
Généreux, droit et compétent, il est un exemple pour ses contemporains africains.
Dans son livre, Abdoul Mbaye nous plonge dans les 17 mois qu’il a passés au cœur de la République en tant que premier Premier ministre du Président Macky Sall.
Chapitre I : Abdoul Mbaye relate la fin de sa mission en tant que Premier ministre en ce dimanche d’hivernage du 1er septembre 2013, date-symbole de la célébration de l’anniversaire de sa fille. On notera toutefois le style littéraire de l’auteur qui fait recours à l’antinomie pour diluer la douleur de la fin de sa mission primatoriale avec la joie de célébration de l’anniversaire de sa fille.
Il y relate aussi sa nomination à la Primature et son entrée en fonction.
Chapitre II : Les premières mesures sociales pour atténuer la souffrance des Sénégalais tenaillés par la cherté de la vie. Il s’agit de la baisse des denrées de première consommation mais il y évoque l’impossible baisse immédiate du loyer.
Chapitre III : Le Premier ministre parle de l’assistance au monde rural éprouvé, la campagne agricole 2012-2013 et la problématique des semences utilisées dans notre agriculture et la reconstitution du capital semencier d’arachides.
Chapitre IV : Abdoul Mbaye parle de l’énergie, notamment des projets pour l’électricité et des difficultés de la Sar (Société africaine de raffinage).
Chapitre V : Le Premier ministre évoque les inondations de 2012 et les mesures afférentes prises.
Chapitre VI : C’est la Déclaration de politique générale intervenue un peu tardivement conformément au calendrier républicain. Le Premier ministre y décline sa feuille de route.
Chapitre VII : La jeunesse et les problèmes d’emploi. Les difficultés des enfants mendiants y sont évoquées. Le Premier ministre n’a pas manqué de relater le drame des jeunes mendiants de la Médina calcinés dans l’incendie de leur cagibi survenu la nuit du 3 au 4 mars 2013.
Chapitre VIII : C’est la fin de l’année assaisonnée par la succulence des repas de Noël, des réveillons familiaux et la pétillance des feux d’artifice.
Mais ces moments de bonheur sont contrastés par le dépôt d’une motion de censure de députés de l’opposition notamment du Pds. Et le 26 décembre 2012, Abdou Mbaye se mit en face de ses contempteurs libéraux qui l’éclaboussent dans les milliards de Hissène Habré alors qu’il était au début des années 90 directeur général de la CBAO.
Moment ne pouvait être plus opportun de soulever les cas de prédation de deniers publics de certains de ses détracteurs qui cherchaient à travers cette motion un contre-feu pour parer à la reddition des comptes qui les traumatise.
Chapitre IX : L’entreprise sénégalaise et proposition d’un nouveau partenariat pour asseoir une économie solide et solidaire.
Chapitre X : Education et formation. Le Premier ministre Abdoul Mbaye insiste sur la nécessité de réformer l’enseignement supérieur, notamment la rehausse des frais d’inscription très dérisoires. C’est là le sens de la mise en place du CNAES (Concertation nationale pour l’avenir de l’enseignement supérieur).
Chapitre XI : Hommage à Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal et architecte de la fondation de l’Etat sénégalais.
Conclusion : C’est la suite du chapitre introductif. En narratologie, ce procédé appelé prolepse ou anticipation accroche le lecteur pendant ce voyage littéraire. Abdoul Mbaye évoque à nouveau, dans ce chapitre, ce dimanche d’hivernage du 1er septembre 2013, dimanche «triste» de la séparation, dimanche «douloureux» de la fin d’une mission sacerdotale au cœur de la République, mais dimanche aussi de joie parce que célébrant l’anniversaire de sa fille dans un endroit huppé où le bruit des embruns marins peuvent noyer la «douleur» et la «tristesse» de la fin de son ambition de Servir l’Etat en haut lieu.
Toutefois le pénultième paragraphe du livre, «Quel bonheur d’avoir servi mon pays au cœur de la République pendant ces dix-sept mois !», montre que l’auteur n’éprouve ni sentiment de regret, ni de tristesse mais au contraire un bonheur insondable d’avoir servi avec loyauté la République.
Pour vous mettre l’eau à la bouche et pour vous faire découvrir Liou la coquine, nous vous proposons de suivre, tous les lundis, la petite Québécoise chocolat au lait. Retrouvez les personnages drôles et sympathiques : Liou, petite fille curieuse qui ne laisse jamais son imagination dormir.
La maîtresse Adèle, institutrice de Liou qui lui demande parfois de laisser son imagination se reposer. Le papa de Liou, alimente l’imagination de Liou, est à l’origine de ce projet : créer un livre où la petite métisse chocolat au lait se "retrouverait" enfin. La maman de Liou, alimente l’imagination de Liou, mais aimerait parfois qu’elle la laisse aussi se reposer.
Les amis de Liou, sont curieux, ouvrent grand leurs yeux, bouches et oreilles quand Liou débarque en classe avec un objet insolite.
ÉPISODE 2 : LE PILON
Liou : La maitresse Adèle veut qu’on apporte un objet impoli en classe la semaine prochaine
Papa : un objet quoi ?
Liou : Impoli, ça veut dire qui sort de l’ordinaire, qui est incroyable, qu’on n’a pas l’habitude de voir.
Papa : Un objet insolite, peut-être. Que veux-tu amener Liou ?
Liou : Le pilon de maman.
Papa : Quoi ? Mais enfin Liou, d’abord personne ne l’utilise ici, en plus c’est un objet de décoration, Enfin, comment vas tu le transporter ?
Liou : Justement papa, si on l’utilise plus, c’est peut-être parce que c’est la jambe arrachée d’un géant d’Afrique ou le…
Papa : Liou, c’est du bois, c’est un morceau de bois qui…
Liou : Ah ! Je sais : c’est un morceau de bois magique qui grossit un peu plus chaque nuit et qui sert à…
Papa : Allez, Liou, ça suffit. Va me poser ce pilon et dis à ton imagination de se calmer un peu.
La NBA est secouée par les déclarations racistes du propriétaire des Clippers. Donald Sterling s'en est pris particulièrement à Magic Johnson et à la communauté noire.
Le propriétaire de Los Angeles Clippers, Donald Sterling, est au cœur d'un scandale au parfum de racisme qui gêne la NBA et le monde du ballon rond aux États-Unis.
D’après un enregistrement audio publié par TMZ Sport sur sa chaîne Youtube, Sterling aurait tenu des propos racistes à l'encontre des Noirs tout visant particulièrement Magic Johnson, ancienne gloire des Los Angeles Lakers.
Dans l’enregistrement datant du 9 avril, Sterling reproche à sa petite amie, qui est moitié hispanique et moitié noire, d’avoir publié une photo d'elle en compagnie de Magic Johnson sur le réseau social Instagram.
"Cela m'embête beaucoup que tu dises ainsi vouloir être associée à des Noirs. Est-ce que tu dois vraiment faire cela ? Tu peux coucher avec des Noirs, tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et de ne pas m'inclure là-dedans. Sur ton Instagram de merde, tu n'as pas à te montrer à côté de Noirs", aurait dit Sterling dans l’enregistrement.
La NBA diligente en ce moment une enquête et attend d'obtenir les enregistrements de TMZ pour se prononcer définitivement.
Quant à Magic Johnson, il a déclaré que lui et sa femme "n’iront plus assister aux matches des Clippers tant que Donald Sterling en sera le président".
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''BLANCHISSEZ-MOI TOUS CES NÈGRES''
LE JOURNALISTE SERGE BILÉ RACONTE L'HISTOIRE DE LA DÉPIGMENTATION ET L'AGRESSION SUBIE PAR DES NOIRS POUR RÉCUSER L'ANTÉRIORITÉ DE LEUR RACE
Le journaliste-écrivain Serge Bilé revient sur son livre ''Blanchissez-moi tous ces nègres'' (2010, Editions Pascal Galodé). Dans ce livre, l'auteur raconte l’histoire de la dépigmentation, les motivations des personnes qui s’y adonnent ainsi que la complexité de cette question.
D'origine ivoirienne, Serge Bilé est établi en Martinique. Il aime faire des enquêtes et publier les livres sur les sujets sensibles qui concernent les Noirs.
Son livre sur le racisme au Vatican, ‘’Et si Dieu n'aimait pas les Noirs: enquête sur le racisme aujourd'hui au Vatican’’ (2009, Editions Pascal Galodé), lui avait notamment attiré la foudre de l’Evêque Martiniquais Monseigneur Méranville, qui l’a qualifié de stercoraire (espèce animal ou végétal qui vit sur les excréments et s'en nourrit...). Une attaque qui n’a pas freiné le journaliste dans ses investigations.
Dans cette vidéo, le journaliste s'entrteinet avec ses confrère français. Il explique comment les Blancs ont eu recours à des méthodes violentes, très agressives pour blanchir les Noirs, les plongeant notamment dans de l’acide, dans un but purement idéologique : celui de leur faire admettre l’antériorité et la supériorité de la race blanche sur la race noire.
Elle est passionnée par le monde de la communication en général, elle est animatrice télévision et présentatrice de l’émission Hi ! Tech qui passe sur la 2Stv. Merry Bey, championne du monde (2006) de vovinam viet vo dao, un art martial vietnamien, après avoir été sacrée championne d’Afrique, a sorti un recueil de poèmes intitulé Le train de la vie.
Une œuvre qui se présente comme un mixage entre la poésie classique et le slam. Elle l’a présenté hier au Café Presse à Dakar. Mais avant de rendre officielle sa publication, le jeune auteur a volontiers accepté de se confier au journal Le Quotidien. Sans tabou.
Quelle philosophie incarne l’émission Hi ! Tech que vous animez ?
Hi ! Tech est une émission qui parle des technologies d’ici et d’ailleurs. L’innovation est que nous rapportons tout ce qui se fait dans le domaine de la technologie ici à Dakar parce que cela n’a pas beaucoup été mis en exergue.
Donc aujourd’hui, nous avons donné une occasion à tous ces férus de la technologie de montrer ce qu’ils savent faire sur le plan national. Nous avons aussi constaté que l’Etat cherche à se moderniser en utilisant des moyens de la technologie mis à leur disposition et nous avons jugé bon de les accompagner.
Dans l’émission, nous avons une rubrique de la semaine qui consiste à poser une question que se pose l’utilisateur lambda, qu’il soit profane ou dans le domaine et après, nous terminons avec les actualités internationales. Donc, on essaie de faire quelque chose d’assez général tout en ciblant des particularités.
Cela fait combien de temps que vous faites cette émission ? Y a-t-il des retours ?
Cela fait un an puisqu’entre-temps, nous le faisions sur la Tfm, mais nous avons marqué une pause et là, nous reprenons. Bien sûr qu’il y a des retours parce que lorsque nous avons marqué la pause, plein de passionnés nous avaient interpellée et nous constatons qu’aujourd’hui, cela attire de plus en plus l’attention. Cela fait du bien de savoir que les téléspectateurs suivent cette émission.
Parlez-nous à présent du recueil de poèmes intitulé Le train de la vie que vous avez sorti tout récemment...
Ce recueil, c’est un rêve d’enfant qui se réalise parce depuis que j’étais petite, j’étais passionnée par le monde de la littérature et de l’écriture. J’écris depuis que j’avais huit ans. Donc ce recueil, c’est un pan de ma vie, de la vie de mes proches et de mes amis qui m’entourent. J’ai tenu à le publier parce que c’est ma façon de leur rendre hommage. Toutes ces personnes ont fait entrer du bonheur dans ma vie et c’est ma manière de les remercier. J’ai choisi un titre métaphorique parce que pour moi, la vie est un train et dans ce train, on a des compartiments que sont les wagons. Alors, chaque wagon a sa particularité. C’est l’image que j’ai transportée dans cet ouvrage. Alors, dans ce train, nous trouverons neuf wagons et pour chaque wagon, nous trouverons un titre. Donc, ce sont des sentiments, des émotions que les gens ont eu à ressentir, à vivre que j’ai transcrits.
Avec cette peinture de la vie qui est un train, vous donnez l’impression d’être un fan de l’artiste Grand Corps Malade...
Paradoxalement, je n’écoute pas Grand Corps Malade. Je suis restée classique parce que ceux qui m’ont donné l’inspiration d’écrire, c’est Baudelaire, Racine, Victor Hugo, Léopold Sédar Senghor, etc. Après, j’ai décidé de ne pas suivre la poésie classique et il est important de dire que je ne suis pas poète. Je suis écrivain parce qu’en dehors de la poésie, je fais des nouvelles, des romans, des essais politiques.
Quels sont les thèmes que vous abordez dans Le train de la vie ?
Il y a la mort, la tristesse, l’amour. Il y a une partie religion parce que c’est un pan qui est assez important dans ma vie et il y a les pensées. J’ai commencé par la mort. J’ai adopté la technique d’une pyramide inversée. Pour tout humain, la vie commence par la naissance, mais j’aimerais commencer un cycle de vie par la mort parce que c’est le début et la fin de tout pour moi. C’est une manière à moi de la (la mort, Ndlr) faire mien- ne. C’est vrai que l’on n’est pas habitué à ces genres de démarche, mais j’ai préféré commencer par-là.
Est-ce qu’il vous est une fois arrivé de penser à votre propre mort ?
Bien sûr ! Mes amis m’ont fait aussi la remarque parce que je parle très souvent de la mort. Il m’arrive souvent même de théâtraliser ou de scénariser cela, mais c’est juste pour me moquer ou pour enlever mon sentiment de peur.
Quel message phare désire- riez-vous faire passer en publiant cet ouvrage ?
A travers Le train de la vie, j’aimerais montrer aux lecteurs que ce n’est pas parce qu’on a 15 ans, 20 ans qu’on ne peut pas atteindre une certaine maturité. La première fois que j’ai donné un poème à mes parents, cela s’appelle Le choix à faire, j’avais 12 ans. Mon père a dit que c’est bien, mais que c’est de qui ? Il n’avait pas réalisé que sa petite fille de 12 ans avait acquis une certaine maturité d’esprit pour pouvoir écrire ces choses et c’est aussi un moyen de dire à mes consœurs et congénères de toujours croire en leurs rêves. Il ne fau jamais laisser les autres te dissuader par rapport à ton rêve. Si moi-même j’avais écouté certaines personnes, aujourd’hui, ce recueil ne sortirait pas.
Pourquoi avoir opté pour la poésie au lieu de faire du roman ?
J’ai actuellement six romans à mon actif que je n’ai pas encore édités. J’ai une nouvelle aussi. J’ai choisi la poésie parce que c’est un art qui est en train de mourir et je l’ai jumelé avec le slam. Vous découvrirez lors de la lecture que je joue sur la sonorité. Je ne respecte pas forcément les règles classiques de la poésie. Je préfère les rimes croisées, embrassées. Je prends par exemple un son en «eur» ou en «ens» et je fais une poésie des- sus. Cela s’appelle du slam. Ce que je voudrais faire, c’est de mélanger les deux genres (poésie et slam, Ndlr), de sorte que les anciens qui demeurent dans la poésie classique et nous les jeunes qui migrons vers le slam soient en accord et en phase. Aujourd’hui, j’apporte un certain mixage à la poésie.
Pourquoi avez-vous choisi une maison d’édition extérieure pour la publication de votre livre ?
J’avais fait des démarches pour éditer mes publications dans une maison d’édition locale, mais j’ai constaté que c’est un peu difficile pour se faire éditer au Sénégal. Au début de mes publications, j’étais étudiante et je n’avais pas forcément les moyens. Et selon ce qu’on m’avait dit, l’auteur se charge lui-même de la communication et des autres charges afférentes. En ce moment, j’avais besoin d’une maison qui puisse me supporter. C’est dans ces conditions que je me suis tournée vers Phoenix International et dans le cadre du lancement officiel de cet ouvrage, ce sont eux qui s’occupent des autres charges.
Auriez-vous d’autres passions dans la vie en dehors de l’animation et de l’écriture ?
Je suis dans le monde de la communication, je conseille et j’ai ma propre agence de communication spécialisée dans la communication d’images. En dehors de cela, je suis passionnée des arts martiaux (karaté), de la danse qui est un moyen pour moi de me libérer du stress.
Rêveriez-vous d’une carrière d’animatrice à la télévision ?
Je suis rentrée dans l’animation par pure passion. Depuis l’enfance, j’ai toujours voulu faire de l’animation. De la même manière que j’ai toujours voulu écrire, faire ressortir un message et par la grâce de Dieu, je l’ai fait. Si on me propose une autre émission sérieuse, cela m’irait aussi, mais l’animation n’est pas forcément ma finalité. Mon ambition, c’est de rester dans mon propre business, que ce soit dans le business de l’écriture, de la communication, je préfère évoluer dans ce monde.
L’animation ne permet-elle pas de s’épanouir selon vous ?
Pas du tout. Il suffit de trouver sa voie. D’aucuns ont trouvé leur voie dans le domaine de l’animation et qui sont vraiment épanouis. Peut-être qu’après Hi ! Tech, on me proposera une autre émission qui ne me permettra plus de m’épanouir. Mais aujourd’hui, cela n’est pas ma finalité. Toutefois, l’animation permet de travailler en équipe, de rencontrer des personnalités merveilleuses, ce qui n’est pas le cas partout.
Dans la vie, quelle est la personne à qui vous aimeriez vous identifier ?
(Rires) ? Je me trouve assez complexe pour m’identifier à quelqu’un d’autre, je reste moi-même. Par contre, on va dire que je ressemble beaucoup à mon père.
Auriez-vous des idoles ?
Idole ? C’est trop poussé. Mais il y a des personnes que je respecte compte tenu de ce qu’ils ont accompli ou pour leur abnégation. Par exemple, Baudelaire, Racine, Victor Hugo, Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade qui, malgré tout ce qui s’est dit sur lui, m’a beaucoup marquée. J’ai d’ailleurs une affection de petite fille à grand papa pour lui.
Faites-vous allusion à Wade le politique ou l’intellectuel ?
Je dirai plutôt Wade le Machiavel (rires).
Etes-vous féministe ?
Mon entourage le pense, mais je ne le suis pas. Toutefois, je suis pour le respect de la femme. Je n’aime pas qu’on prenne la femme comme celle qui doit être à la maison, à la cuisine ou qu’on dise qu’une femme ne doit pas avoir de grandes ambitions. C’est une remarque sexiste qui peut me mettre dans tous mes états. Bref, pour moi, l’homme et la femme sont les mêmes.
C’est qui l’homme idéal dans la vie pour Merry ?
(Rires). Merry a appris au fil du temps que l’homme idéal n’existe pas, mais l’homme idéal de Merry sera à l’image de son papa, c’est-à- dire un homme plein de caractères, aimant et fier de montrer son amour envers sa femme et sa famille. Un prototype que je ne trouve pas encore.
Quel regard portez-vous sur la polygamie ?
C’est un sujet sur lequel je ne débats jamais (rires), puisque je suis tout à fait contre la polygamie. Je suis issue d’une famille monogame avec un père qui est fier de dire qu’il est monogame. Certes, la société sénégalaise est formatée et cette habitude (la polygamie, Ndlr) se transmet de famille en famille. L’homme de manière générale est par nature polygame, mais il revient à la femme de le recadrer si possible. Je prie pour que je ne sois pas amoureuse d’un homme polygame ou vice versa (rires).
De quoi avez-vous plus peur dans la vie ?
J’ai peur de perdre deux êtres qui me sont les plus chers : ce sont mes parents. Je ne peux jamais imaginer que... non !
Comment se fait-il que vous parler souvent de la mort et que vous en ayez encore peur ?
C’est cette dualité qui me caractérise. Je suis un oui et un non. Je n’ai pas peur de ma mort, mais j’ai peur pour la mort de ceux que j’aime. S’il a un choix à faire, je préfère mourir sans réfléchir à la place de mes proches. Mais de grâce, que la mort laisse mes parents avec moi.
Quel genre de musique écoutez-vous souvent ?
J’écoute du ragga, reggae, dance hall, bref, les musiques qui font bouger.
Votre plat préféré ?
C’est un plat vietnamien qui s’appelle Kasen salad. En ce qui concerne les plats sénégalais, j’adore le Yassa poulet.
Un Atelier de partage sur un nouvel « Agenda 21 de la culture » a été organisé hier, vendredi à Dakar, par la ville de Dakar, la commission culture de CGLU (cités et Gouvernements Locaux Unis), et l'Association des Maires du Sénégal. Il a été placé sous la présidence conjointe du Ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye et Khalifa Sall, Maire de la ville de Dakar.
Le processus d’élaboration du nouvel Agenda 21 de la culture a fait hier, vendredi à Dakar, l’objet d’un atelier de partage, organisé par la Ville de Dakar, la commission culture de CGLU (cités et Gouvernements Locaux Unis) et l’association des Maires du Sénégal. La commission culture de CGLU souhaite engager les villes de tous les continents à la réflexion sur ce que devraient être les priorités du nouvel Agenda 21 de la culture.
La commission veut s’assurer que ce nouveau document qui est entrain d’être élaboré sera utile et très important pour les 10 prochaines années et, en général, pour le futur des villes et des régions. La CGLU souhaite aussi que le nouvel Agenda 21 de la culture soit plus clairement orienté vers la mise en place de politiques, et prône que la culture doit être le moteur d’une communauté de connaissances et d’apprentissage qui mette en exergue l’intelligence et le travail en réseau, avec plus d’échanges entre les villes.
Le Ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye, venu présider la cérémonie d’ouverture, qualifie la culture comme « seul domaine » de l’activité humaine ou il n’y a pas de soustraction. « La culture est le lieu ou tout s’additionne, les différences s’additionnent, les similitudes aussi. Tout s’additionne à condition de reconnaitre l’autre dans sa diversité et dans ce qu’elle a de plus riche parce qu’il est différent». Et de poursuivre « La culture, c’est le lieu de promotion des différences et de la recherche des diversités», a-t-il souligné.
Cependant, Khalifa Sall, Maire de la ville de Dakar, pense que, aujourd’hui « on ne peut pas gérer une collectivité locale ou une communauté sans s’asseoir sur une politique culturelle qui permette une inclusion et une participation des différents acteurs « si les populations ne sont pas conscientisées, si elles ne sont concernées, si elles ne sont pas mobilisées, elles ne seront pas de vrais acteurs du développement durable», a-t-il précisé.
Pour rappel, l’agenda 21 de la culture est né en 2004, à Barcelone, dans le cadre du processus de constitution de CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis). L’agenda 21 de la culture est une déclaration sur : les droits culturels, la durabilité et le territoire, l’économie, les médias et les industries culturelles, l’inclusion et la participation, ainsi que la gouvernance.
«Enfin», c’est le titre du premier opus de l’artiste Myrma. L’auteur de la chanson «je t’aime» a lancé son produit hier, jeudi 24 avril, au cours d’une conférence de presse au restaurant Yust 4 you.
La chanteuse Mame Mariama Seye Paye, plus connue sous le nom de Myrma, a lancé son premier opus hier, jeudi au cours d’une conférence de presse à Dakar. L’artiste qui avait disparu de la scène musicale après son single «je t’aime» en 2008, signe son retour en force avec la sortie de «Enfin».
Devant l’assistance, Myrma a soutenu qu’elle avait pris du recul pour mieux sauter. «Un album se prépare. Il fallait travailler dur pour sortir un produit de qualité» a-t-elle martelé. Dans cet album 100% Myrma, l’artiste relate son vécu à travers les chansons.
Composé de six titres, Myrma parle dans cet album de persévérance dans sa carrière et de son amour pour la musique dans «Lima Sonal», de l’amitié à travers «xarit», mais une amitié basée sur la jalousie, la méchanceté, Son attachement aux valeurs sénégalaises à travers «Sénégal», les difficultés de l’adolescence et l’amour des parents à travers «Wadiour».
Selon le dossier de presse : « l’album est donc une invitation de Myrma vers son univers qui est fait d’émotion et de partage dans un genre musical classique et innovant à la fois.» A en croire Guissé Pene, secrétaire général de l’association des métiers de la musique (Ams) qui a pris part à la conférence, l’artiste a gagné en maturité. Elle est devenue auteure, interprète et compositeur. Ce qui à ses yeux, très rare dans le monde de la musique sénégalaise surtout du coté de la gent féminine. « Myrma est allée se perfectionner en prenant des cours de solfège et de vocalise avec maître Adolphe de l’orchestre national. Elle revient non pas avec un album mais avec un groupe aussi qui va l’accompagner dans ses prestations » a lancé M. Pene.
Pour le style musical, l’artiste verse dans le Mbalax et dans l’acoustique. Soulignons que l’artiste a commencé à chanter très tôt. Née en 1987, elle sort son premier single en 2008 «je t’aime » et se classe 5ème au concours «sumer Artiste» de la Rts la même année. Mais auparavant, elle a intégré le groupe d’Ouza en 2003 et l’année suivante, elle assure le chœur chez ce dernier dans l’album «Baye».
Avec plusieurs tournées internationales à son actif, l’artiste s’est aussi bonifiée avec les grands chanteurs comme Omar Pène, Aby Ndour dont elle a aussi assurer les chœurs pour ces derniers.
L'ACTEUR FRANÇAIS AHMED SYLLA VIT SON RÊVE A DAKAR
Dakar, 24 avr (APS) - L’acteur français d’origine sénégalaise Ahmed Sylla, le nouvel adjoint du commandant Marquand dans la série ‘’Alice Nevers, le juge est une femme’’, diffusée tous les jeudis à 20 h 50 sur TF1, la première chaîne française, dit nourrir le rêve de jouer à Dakar, le pays de ses parents.
‘’Un de mes rêves notamment, c'est de jouer mon spectacle à Dakar’’, a déclaré Ahmed Sylla, 24 ans, né à Nantes, de parents commerçants qui se sont évertués à donner à leurs progénitures ‘’une éducation équilibrée : à la fois africaine et française’’.
‘’Ma première rencontre avec l'Afrique, et notamment le Sénégal, le pays de mes parents, remonte à 1997. C'est la première fois que j'y mettais les pieds. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque, car je n'avais que sept ans !’’, raconte-t-il dans des propos relayés par le site dédié à l’actualité africaine par l’hebdomadaire français Le Point.
‘’En 2009, j'y suis retourné, pour la seconde fois, avec un ami et ses parents. Là-bas, j'ai fait la rencontre d'une partie de ma famille. J'ai découvert mes racines et une nouvelle façon toute simple et agréable de vivre. Cela m'a forgé et marqué. C'est pour cela que j'espère y retourner très prochainement, même si aujourd'hui le temps me manque’’, dit-il.
‘’Ma mère tient un petit restaurant africain sur Nantes. C'est une femme assez active dans la vie nantaise. Elle aime faire découvrir l'Afrique à travers les produits qu'elle vend’’, a relevé le jeune acteur, comptant deux frères et une sœur.
‘’Je n'ai pas fait d'école de théâtre. Juste des cours au collège, à l'Externat des enfants nantais, avec une professeure exceptionnelle, madame Moneger (Christine Moneger, NDLR). C'est la première personne qui m'a poussé à monter sur les planches’’, témoigne Ahmed Sylla.
Il ajoute : ‘’Elle m'a dit : ‘On parle souvent de toi. Il paraît que tu adores faire le pitre en cours. Viens faire du théâtre avec nous. Cela va t'aider à extérioriser tout ce que tu as’’’.
‘’Au début, raconte-t-il encore, j'étais un peu réticent. Le théâtre, pour moi, c'était Molière et compagnie ! Mais, après mon premier cours, je me suis juré de ne jamais arrêter. Lors des représentations de fin d'année, élèves, professeurs et parents nous applaudissaient ! C'était ma première fois de ne pas prendre d'heures de colle parce que je faisais rire les gens’’.
Selon lui, sur le plan professionnel, tout a commencé pour lui en 2010, en postant des vidéos sur Facebook. ‘’C'était juste pour faire rire mes amis, pour les amuser. Un jour, un producteur m'a contacté. Il s'appelle Samba Kanté. Il m'a proposé de rejoindre sa troupe pour des scènes ouvertes’’, révèle le jeune acteur.
‘’Même si je ne voulais pas faire de l'humour mon métier, l'idée m'a plu. J'ai donc pris le premier train pour Paris où j'ai intégré Le Samba Show. J'ai eu l'occasion de me produire dans des salles comme le Casino de Paris, le théâtre Bobino ou encore le Cabaret sauvage’’.
‘’En 2011, poursuit Ahmed Sylla, j'ai intégré, suite à un casting, l'émission de Laurent Ruquier, On n'demande qu'à en rire sur France 2. Tout est véritablement parti de là. J'ai été de plus en plus sollicité. Mais je faisais les choses sans me prendre la tête, sans calcul, même si aujourd'hui j'ai une équipe autour de moi, notamment mon frère, Moussa, qui est devenu mon manager’’.
‘’L'équipe d'Alice Nevers recherchait quelqu'un pour remplacer Noam Morgensztern. Il jouait Max, l'adjoint du commandant Marquand. Il ne s'agissait donc pas de trouver un comédien noir ou issu de l'immigration. Le challenge, c'était de trouver un acteur drôle, mais crédible en tant que policier. Le rôle me plaisait. J'ai donc tenté ma chance’’, fait-il savoir.
‘’Je veux tout le temps surprendre les gens, être là où ils ne m'attendent pas. Avec ce rôle sur la première chaîne de télévision française, beaucoup m'attendent au tournant. Ils sont nombreux à se demander ce que ça va donner. Je suis impatient qu'ils me découvrent lors de cette saison, parce que je sais que je vais les surprendre’’, souligne celui qui veut juste faire son bout de chemin en restant lui-même.
‘’J'ai été triste, comme beaucoup, à la disparition de Mouss Diouf, une personne pour qui j'avais de l'admiration. Grâce à leur parcours et à leur visibilité, on se dit que c'est aussi possible pour nous. Je n'essaie toutefois pas de marcher sur leurs pas. Je ne veux pas copier ce qu'ont fait mes aînés. Je veux juste faire mon bout de chemin et être Ahmed Sylla, c'est-à-dire être moi !’’, déclare-t-il.
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TRANCHE DE VIE D’UNE TRIBU D’AMAZONIE
UN PEUPLE COUPÉ DU MONDE, UN MODÈLE DE VIE PRÉHISTORIQUE, LA LÈVRE INFÉRIEURE PERFORÉE POUR ENFONCER UN ''POTURU''
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI DE SENEPLUS |
Publication 24/04/2014
Amazonie. La plus grande forêt tropicale du monde. Dans ce vaste écosystème, vit une tribu appelée les Zo. Ses membres mènent une vie modeste et paisible en parfaite osmose avec la nature. Ils sont "naturistes" nés, vivent de cueillette et de chasse. Un mode de vie bien éloigné du monde moderne de ce siècle.
Peuple de la vaste forêt amazonienne du Brésil, les Zo mènent une vie qui pourrait rappeler à certains celle de l’homme préhistorique. Bien loin du stress de la société postindustrielle. Une équipe journalistes asiatiques les a filmés dans leur environnement naturel. Un aventure menée en hélicoptère puisqu’il n’y a aucune route terrestre pour accéder à ce peuple atypique.
À la vue de l’hélicoptère qui vient de se poser, enfants et grandes personnes, visiblement subjugués par le "gros monstre" à moteur, accourent. Commence alors les échanges de "civilités".
Tout étonne les Zo chez l’homme ‘’moderne’’. Ils sont fascinés et émerveillés par leurs hôtes asiatiques. Ils essaient de toucher à tout : la montre, les lunettes, le téléphone portable, la caméra… Y compris les cheveux des visiteurs. Tant de nouveté ! Toujours est-il qu’ils dégagent la joie et semblent épanouis.
La date de découverte des Zo divise les chercheurs. C’est seulement en 1987 pour les Uns. Au début des années 60, pour les autres.
Cette tribu est très conservatrice. Dans leur jungle, ils tiennent à préserver leurs spécificités : coutumes, traditions, cadre de vie… Même si l’industrialisation outrancière devient une grande menace pour eux.
Ces objets blancs en forme d’entonnoir qu’ils ont enfoncé dans leurs lèvres inférieures perforées, c’est le "poturu", un signe ingresque de leur culture.
Notons qu'environ 240 tribus répertoriés vivent au Brésil aujourd’hui, soit 900 mille personnes, représentant 0,4% de la population. Le gouvernement a reconnu 690 territoires indigènes qui couvrent environ 13% de la superficie du Brésil. 98,5%, soit la presque totalité de ces territoires, se trouvent en Amazonie.
SenePlus vous propose dans cette vidéo de découvrir cette tribu qui, sûrement, n'échangerait pour rien au monde son BIB (Bonheur intérieur brut) contre l'ensemble la somme des PIB (Produit intérieur) du monde industrialisé et dit "sophistiqué".