SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 mai 2025
Diaspora
IDRISSA DÉCROCHE THIEDEL DIALLO
Idy a reçu le soutien du maire Khalifiste avant de préconiser l’organisation de l’implication des émigrés aux opportunités d’affaires et d’investissements pour faire d’eux des champions nationaux.
Le candidat Idrissa Seck veut mettre fin à la contribution informelle des émigrés à l’économie sénégalaise. A l’étape de Goudiry et en attendant de rallier Kidira et Bakel, Idrissa Seck a reçu le soutien du maire Khalifiste thiédel Diallo avant de préconiser l’organisation de l’implication des émigrés aux opportunités d’affaires et d’investissements pour faire d’eux des champions nationaux.
Le maire de Goudiry a plaidé hier devant Idrissa Seck pour une meilleure prise en charge des problèmes que vivent les émigrés. Une doléance prise en charge dans le programme du candidat de la coalition Idy2019. «Le maire Thiedel Diallo a raison puisque ce que les émigrés envoient au Sénégal, c’est plus que les fonds d’aide au développement des organisations internationales. Donc, ils méritent notre respect et notre considération. La moindre des choses qu’on doit faire pour eux, c’est qu’ils n’aient plus de problèmes de documents administratifs dans leurs pays de résidences», a indiqué Idrissa Seck qui a entamé une caravane orange sur l’axe Tamba-Bakel.
Selon l’ancien Premier ministre, tous les problèmes de nos compatriotes vivant à l’étranger doivent trouver solution dans les services consulaires. «Ils ne doivent plus venir au Sénégal pour chercher des documents. On doit organiser leur contribution au développement pour qu’ils soient associés dans les opportunités d’affaires et d’investissement au Sénégal, afin que
IDY EXPLIQUE SON CHOIX POUR LES CARAVANES
A l’étape de Kothiary, Idrissa Seck a expliqué son choix de faire des caravanes à la place de meeting comme les autres candidats. «J‘ai opté pour la marche orange pour aller au contact des populations et partager avec elles leurs difficultés. Cela m’a permis de visiter les coins et recoins du pays », argue-t-il.
Il estime que les difficultés auxquelles sont confrontées les populations à l’intérieur du pays lui donnent raison lorsqu’il disait que la vision de Macky s’arrête à Diamniadio. «On m’a demandé d’enlever la poussière pour qu’on me filme, j’ai dit comme je suis avec des journalistes, on va en profiter pour montrer ce que les populations endurent dans les villages. Il faut que les Sénégalais constatent l’échec de la politique du régime actuel», déclare le candidat de la coalition «Idy2019».
«Ceux qui tenteront de perturber la libre expression du suffrage des Sénégalais seront punis conformément à la loi». Le Secrétaire général, porte-parole du Gouvernement Seydou Guèye a ainsi réagi, « à l’appel à la violence et aux propos jugés subversifs tenus par l’ancien président Abdoulaye Wade lors de ses récentes sorties».
Depuis qu’il a foulé le sol Sénégalais, le 7 Février dernier, l’ancien Chef d’Etat Abdoulaye Wade a appelé les populations au boycott de l’élection Présidentielle, à mettre le feu aux bureaux de vote, puis aux cartes d’identité, ensuite aux bulletins de vote mais hors des lieux de vote… Traités de tous les noms d’oiseau, le Président sortant Macky Sall en a aussi pris pour son grade à chacune des sorties de l’ex-locataire du Palais de la République. Jusqu’ici, le camp de Macky Sall semblait mettre un tel discours sur le compte d’un homme de 94 ans, désespéré de ne plus être au pouvoir et qu’on ne peut poursuivre en justice, pour respect pour son âge. Mais le Pape du Sopi a poussé le bouchon trop loin. Ce qui a fini par faire réagir le Gouvernement via son porte-parole Seydou Guèye. «Ceux qui tenteront de perturber la libre expression du suffrage des Sénégalais seront punis conformément à la loi. Le Gouvernement prendra toute mesure conservatoire nécessaire afin que la sécurité des citoyens soit assurée sur l’entendue du territoire national », lit-on dans le communiqué. Auparavant, le porte-parole du Gouvernement a rappelé que : «faisant suite
aux propos irresponsables et subversifs maintes fois réitérés par Monsieur Abdoulaye Wade, y compris ce mercredi 13 février 2019 lors d’un point de presse, le Gouvernement rappelle solennellement que le Sénégal, Etat de droit, n’acceptera pas que ses lois et règlements soient bafoués. Aussi, le Gouvernement condamne-t-il fermement cette attitude permanente de subversion, d’appel à la violence et à l’insurrection, de provocation et de défiance à l’encontre de la loi et des Institutions de la République, entretenue par Monsieur Abdoulaye Wade. Le Gouvernement y fera face sans faiblesse aucune». D’après lui, gouvernement avertit que l’attitude de Wade, qui n’est pas candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, ne sera pas tolérée par l’autorité publique.
Le Gouvernement a aussi fait remarquer que pendant la durée de la campagne électorale, seuls les candidats à l’élection présidentielle sont autorisés à battre campagne. Quant aux citoyens, ils peuvent être rassurés en sachant que l’Etat a déjà pris toutes les dispositions requises pour le bon déroulement des opérations électorales.
PAR OUSMANE BÂ
QUID DE LA CASAMANCE ?
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Le développement de la Casamance doit se faire en utilisant une démarche participative à la base et en privilégiant les normes endogènes pour éviter les impasses dans lesquelles on se fourvoie
#Enjeux2019 - Réfléchir sur la prise en compte du développement de la Casamance[1] dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle de Février 2019 revient à montrer et à expliquer les potentialités socio-culturelles et naturelles dont dispose cette belle partie méridionale du pays, malgré le conflit armé[2] qui y règne depuis décembre 1982. En effet, la question du conflit armé en Casamance constitue non seulement une véritable problématique pour les pouvoirs publics, mais aussi pour les citoyens sénégalais. Ce qui a incité d’ailleurs d’aucuns à parler du « conflit sénégalais en Casamance » ; afin de mieux impliquer les différentes franges de la nation dans le règlement définitif dudit conflit.
Mieux, il est stipulé dans la Constitution que le territoire est indivisible et qu’il incombe en premier au Président de la République d’y veiller. C’est la raison pour laquelle les candidats à l’élection présidentielle ne peuvent et doivent occulter ce conflit dans leur programme. Quelles sont les offres programmatiques des candidats pour la Casamance à l’élection présidentielle de février 2019 ? Il s’agit d’abord de rappeler brièvement les interventions des différents régimes qui se sont succédé, du président Abdou Diouf à Macky Sall, avant d’inviter à la réflexion sur le développement de la Casamance.
- Sous Léopold Sédar Senghor (1960-1981) -
Sous son magistère, le premier Président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, a misé sur l’unité nationale du pays en passant par l’élargissement de son parti, l’Union Progressiste Sénégalais, devenu Parti Socialiste, dans les différentes localités du pays. C’est dans ce cadre que le Pr Assane Seck et Émile Badiane ont été invités à rejoindre le dispositif étatique de la jeune nation. Le président Senghor voulait promouvoir le leadership local à travers le territoire national même s’il ne faut pas occulter certains évènements douloureux comme la sècheresse des années 1970, la crise pétrolière de 1973 et l’assassinat du jeune lycéen Idrissa Sagna lors d’une grève d’élèves à Bignona mais aussi le choc frontal et brutal de la finale de la coupe du Sénégal entre l’équipe de la Jeanne d’Arc et celle du Casa Sport (club fanion du Sud), en 1979. Ces deux derniers événements sont, à certains égards, les éléments déclencheurs de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui la « crise casamançaise » assimilée à la date du 26 décembre 1982. Il faut tout de même reconnaître que sous le régime de Senghor, des efforts ont été consentis pour le développement de la Casamance sur le plan agricole.
- Abdou Diouf (1981-2000) et la crise casamançaise –
L’arrivée du Président Abdou Diouf coïncide avec le début de la crise opposant le Mouvement des Forces Démocratique de Casamance[3] (MFDC), sous la houlette du leader charismatique Abbé Diamacoune Sénghor, et l’Etat. Héritant de cette crise, le Président Diouf va non seulement rester intransigeant par rapport à la défense de l’intégrité territoriale et nationale, mais il va aussi utiliser la méthode du «tout sécuritaire». C’est-à-dire, l’armée pour réprimer violemment les indépendantistes. Près d’une dizaine d’année, la seule véritable réponse fut militaire et Diouf finit par se rendre compte des limites de l’option de l’armée pour mettre fin au conflit. Ce sera le début des négociations aboutissant aux accords des années 1990. Il s’agit des accords de CACHEU (Guinée Bissau) et de BANJUL (Gambie). De même, le Président Diouf va essayer de réorienter sa politique de développement dans cette partie méridionale du Sénégal en s’appuyant sur la décentralisation (avec la régionalisation) de 1996, consistant à donner davantage de pouvoirs aux régions et orienter ainsi la politique vers le développement de l’agriculture et de l’élevage en Casamance.
- Wade (2000-2012) et sa promesse de régler la crise en 100 jours –
Une fois élu, il promit de régler le conflit en Casamance en 100 jours en se fondant sur une proximité supposé ou réel avec l’Abbé Diamacoune qu’il a rencontré en prison. La gestion de la crise casamançaise par le Président Abdoulaye Wade sera particulière. Après sa prise de fonction, il se détourna de tout ce qui a été fait en termes de recherche de paix et de développement pour enfin proposer son option d’orientation pour la Casamance. Selon Wade, la question fondamentale qui mérite d’être posée était la suivante : « Faut-il développer la Casamance sans la paix ou bien faut-il chercher d’abord la paix pour enfin penser au développement de la Casamance? ». En voulant répondre à cette question complexe, le Président Wade va finalement opter pour les deux (02) : développer la Casamance tout en recherchant la paix. C’est dans cette optique d’ailleurs qu’il a créé l’Agence Nationale pour la Relance des Activités Sociales et Économiques en Casamance (ANRAC) en juillet 2004 qui avait pour mission d’identifier les indicateurs du développement de la Casamance et de réfléchir sur les stratégies pour le règlement définitif de la crise. Pour ce faire, le tableau de bord de cette Agence était le Programme pour la Relance des Activités Sociales et Économiques en Casamance. Un vaste chantier de reconstruction, de réhabilitation et de réinsertion sera enclenché en rapport avec les bailleurs de fonds. En ce qui concerne la gestion de la crise, il faut signaler que le Président Wade a eu des acquis avec la signature de quelques accords de paix et l’invitation du leader charismatique du MFDC au palais présidentiel. Toutefois, il faut noter aussi que la gestion de la crise casamançaise sous le régime de Wade n’était pas trop appréciée par les différents acteurs et observateurs de la scène politique sénégalaise.
- Sous le magistère du président Sall (2000-2012) -
Avec le président Macky Sall, nous constaterons une autre façon de gérer la crise. Car avant même son élection, le candidat Macky Sall avait accepté d’être auditionné par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance. De même, le candidat en question a eu à sillonner toute l’étendue du territoire national, ce qui lui a permis d’ailleurs d’élaborer son programme « Yonnu Yokuté[4] ». Une fois arrivée au pouvoir, le Président Sall a effectué plusieurs visites dans cette région pour, dit-il, s’enquérir des préoccupations des différentes franges de la localité. Ce faisant, il a opté aussi, comme son prédécesseur, pour le développement de la région et le gestion pacifique de la crise en utilisant le termes « La paix des braves ». C’est parti alors pour le lancement d’une série de programmes et de chantiers avec les partenaires au développement. Nous pouvons citer : le Programme Pôle Economique de la Casamance (PPDC), avec le Millenium Challenge Account (MCA). Il a été noté une valorisation de la Boucle du Boudjé, du Blouffe, de la RN 6 (Route Nationale 06), la dotation de la région de deux (02) nouveaux bateaux AGUENE ET DIAMBOGNE, etc. De 2012 à 2024, la gestion du dossier casamançais en termes de crise ou de développement sera–il une continuité si le Président sortant et candidat à sa propre succession est réélu ou bien l’opinion nationale assistera à une nouvelle donne ou orientation de ce dossier, si un autre candidat gagne l’élection présidentielle de février 2019 ?
En tant que citoyen nous ne pouvons pas dire exactement ce qui va se passer concernant le traitement du dossier casamançais. Toutefois, en tant qu’observateur de la scène politique sénégalaise, nous pouvons dégager des pistes de réflexions afin d’inciter les citoyens et les potentiels candidats à mieux considérer la question de la Casamance comme une priorité nationale. A cet effet, nous pensons que le développement de la Casamance doit se faire en utilisant une démarche participative à la base et privilégiant les normes endogènes pour éviter les impasses dans lesquelles, on se fourvoie :
l’impasse de son développement économique dont les effets contrastés sont de plus en plus explosifs : chômage, pauvreté, insécurité alimentaire, pollution du tissu économique comme la forêt et les mines, stagnation agricole, déforestation, etc. ;
l’impasse sociale et culturelle avec un tissu social en déliquescence avec la déscolarisation, la délation, les fractures sociale et culturelle, etc. ;
l’impasse politique avec le conflit ou la crise qui secoue ou du moins ampute son développement dans tous les secteurs d’activités.
En faisant ce rappel historique, nous voulons inciter les candidats à l’élection présidentielle à prendre en charge les véritables problèmes et priorités de notre nation, inciter les différents candidats à les intégrer dans leurs programmes respectifs, mais aussi les citoyens à faire un choix éclairé.
Titulaire d’une thèse de doctorat portant sur le rôle des politiques publiques dans la reconstruction de la Casamance, Ousmane Ba est Sociologue, Enseignant-chercheur l’INSEPS (Ucad). Chercheur au Laboratoire Sociologie, Anthropologie et Psychologie sociale de l’UCAD, il est auteur de plusieurs articles sur les questions de genre. Actuellement, Dr. Ba est membre du Réseau de Recherche Comparative (RRC)/Sénégal du CODESRIA.
[1] Aujourd’hui la Casamance est divisée en 03 régions principales : la Région de Ziguinchor (Basse Casamance) ; la Région de Sédhiou (Moyenne Casamance) et la Région de Kolda (Haute Casamance).
[2] Le conflit casamançais est perçu par certains observateurs comme étant « un conflit de basse intensité » c’est à dire « ni guère, ni paix ».
[3] Il faut noter qu’il y avait eu 02 types de MFDC : le Premier MFDC, créé en 1947, était un MFDC politique avec les Émile Badiane, Assane Seck, Ibou Diallo, Yoro Mballo ; le Deuxième MFDC, quant à lui, est un MFDC révolutionnaire puisque son objectif est l’indépendance de la Casamance.
L'ÉCOLE COMME REMPART AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Nous devons en parler, éduquer et préparer nos enfants pour que cela cesse – Ndioro Ndiaye lance la campagne de One Billion Rising, destinée au Sénégal
#Enjeux2019 - L’ambassadeur de la campagne On Billion Rising, Ndioro Ndiaye a procédé le 14 février 2019 à son lancement officiel sous le thème ‘’ Enjeux de l’égalité Femmes-Hommes et la lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes dans la société sénégalaise’’. Elle livre au micro de SenePlus, les enjeux de cette question.
Voir la vidéo.
MAURICE NDOUR «ZAPPE» L’APPEL DE «ADIDAS»
Dernière fenêtre des éliminatoires du Mondial 2019
L’international sénégalais, Maurice Ndour, ne sera pas de la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2019, à Abidjan, le 22 février prochain. Dans la liste des joueurs sélectionnés, l’intérieur du club russe de l’Unics Kazan aurait décliné la convocation du coach, Abdourahmane Ndiaye «Adidas».
Pour la dernière fenêtre des éliminatoires du Mondial 2019, prévue en février prochain à Abidjan, l’entraîneur de l’Equipe nationale masculine, Abdou - rahmane Ndiaye «Adidas», qui espérait compter sur les services de l’international sénégalais, Maurice Ndour, devra faire sans lui. L’intérieur sénégalais, qui évolue au club russe de l’Unics Kazan, a décidé de ne pas répondre à l’appel du coach, selon des sources proches de l’instance fédérale. Alors que le natif de Mbour figure pourtant dans la liste des 16 joueurs sélectionnés par le staff technique. «Il ne serapas présent. Nous avons cherchéà l’avoir, malheureusement,ce ne sera pas possible pourcette dernière journée», explique la source fédérale, sans vouloir trop rentrer dans les détails. Toutefois, notre interlocuteur estime que l’ancien pensionnaire des New York Knicks (Nba) devrait revenir en sélection lors des prochaines échéances. «Il ne s’agit pas d’un refuscatégorique. Je crois que c’estjuste parce qu’il n’a pas pu selibérer avec son club. La période est un peu chargée pour toutes les équipes et ce n’est pas vraiment évident de faire le voyage. Je crois qu’il sera là si l’équipe se qualifie pour le Mondial», rassure la source.
Une manière pour notre interlocuteur de taire le différend qui existerait entre le joueur et le coach des Lions lors de la cinquième journée des éliminatoires. Relégué au rang de remplaçant, Maurice Ndour n’avait pas apprécié le choix de «Adidas», au point de décider de ne plus revenir en sélection.
Une absence de taille pour un joueur auteur d’une bonne saison avec son club et très apprécié par ses coéquipiers, mais également par le public sénégalais. Classés deuxièmes pour cette dernière des éliminatoires, les Lions ont besoin d’une victoire sur les trois matchs à jouer, pour décrocher leur ticket pour le Mondial chinois. A noter que les Lions débutent leur préparation ce samedi, à Dakar avec une partie de l’effectif. Le départ pour Abidjan est prévu le 21 février prochain.
VIDEO
RADIOSCOPIE D’UN MÉDIA EN PERTE DE VITESSE
EXCLUSIF SENEPLUS - L’absence de ressources financières, le manque de formation, la concurrence – Maodo Faye fait l'état des lieux de l'outil radiophonique - VIDÉO EN WOLOF
Youssouf Ba et Lamarana Diallo |
Publication 13/02/2019
La majorité des sénégalais le connaissent de nom. Parce que sa voix radiophonique, grâce à la magie des fréquences, a finit de rassurer les plus fidèles auditeurs de Sud FM de la véracité des informations qu’il véhicule quotidiennement dans son journal en langue wolof. À l'occasion de la journée mondiale de la radio, le journaliste Maodo Faye parle de son média sans brouiller les fréquences, au micro de SenePlus.
Voir l'entretien vidéo.
J'AI PEUR QUE MES ADVERSAIRES NE DECLARENT FORFAIT AVANT L'ECHEANCE
EN CE DIXIEME JOUR DE CAMPAGNE DE LA COALITION PRESIDENTIELLE, MACKY SALL A ENGAGE LE SALOUM, APRES AVOIR BOUCLE L’ETAPE DE LA CASAMANCE PAR BOUNKILING. DANS UN GRAND MEETING A NIORO, IL A SOUTENU QU’EN RAISON DE LA GRANDE MOBILISATION AUTOUR DE SA PERSONNE, IL A PEUR DE VOIR SES ADVERSAIRES DECLARER FORFAIT AVANT LE SCRUTIN.
Le leader de la coalition présidentielle se montre confiant à quelques jours du scrutin du 24 février 2019. La preuve, il ne cesse de railler ses adversaires ces derniers jours. Hier encore, il a soutenu avoir peur que ses adversaires déclarent forfait avant l'échéance avec des prétextes du genre qu'ils ont des maux de dos et autres. Ce qui motive un tel discours chez le chef de l’Etat, ce sont les foules qui l’ont suivi en Casamance, Kédougou, Tambacounda, Matam, Saint-Louis, Louga et Touba –Mbacké. «Je suis rassuré. Je peux vous dire que le match est déjà scellé», déclare-t-il.
Par ailleurs, le Président sortant a remercié devant la foule nombreuse à Nioro le président de l’Assemblée nationale qui, selon lui, fait partie des sages du pays qui ont accepté la volonté divine, sachant que c’est Dieu qui l’a porté au pouvoir. A la suite de cela, il s’en est pris à ceux qui passent tout leur temps à le critiquer en soutenant qu’il n’a rien réalisé durant ces sept dernières années. «C’est de la malhonnêteté », fulmine-t-il tout en se demandant si ces gens-là ne passent pas par Dinguiraye – Nioro - Keur Ayib, le Pont de Farafenni pour se rendre en Casamance en prenant la Rn6. «Avant mon magistère, tout le monde savait les difficultés auxquelles les gens étaient confrontés entre Kaolack -Fatick, Kaolack- Kaffrine- Kounghel, Gossas Diourbel. Cela est devenu un vieux souvenir.» De la même manière, dit-il, qu’ils prennent l’autoroute Ila Touba pour rallier la ville sainte. Poursuivant, il affirme avoir réalisé dans la région de Kaolack particulièrement dans le département de Nioro de nombreuses routes. «Les populations de Nioro ne diront pas le contraire avec tous les problèmes des ravins que vous aviez depuis l'indépendance et qui posaient d'énormes difficultés sur l’agriculture. Tous ces problèmes-là sont rangés dans les tiroirs de l'histoire», a-t-il soutenu.
Même dans le domaine agricole, dit-il, ses détracteurs véhiculent l’idée selon laquelle son gouvernement est nul et "thiouné". Commentaire: « Je me demande seulement comment un nul peut réaliser toutes ces prouesses dans le domaine agricole. Le prix du kilo de l'arachide n'a jamais dépassé 150 Fcfa, c'est avec moi qu'il est passé à 210 Fcfa. Il a fallu que l’Etat mette des dispositions pour la différence et on a fait un protocole d’accord entre Etat et les huiliers d'un montant de 20 milliards que l'Etat du Sénégal a payé pour que les pays puissent acheter l'arachide à un tel prix. En 2018 on a éliminé toutes les taxes pour faciliter l'exportation de l’arachide parce que nos huiliers ne peuvent pas tout en acheter. Et pour cela, l’Etat a renoncé à 9 milliards FCFA de taxe pour l’exportation de plus 367 998 tonnes. Avant 2012, on n’a jamais dépassé 60.000 tonnes pour toute l'année. Et pour cette campagne, 97 milliards ont été mobilisés depuis le debout de la collecte au mois décembre et injectés dans le monde rural. A heure où je vous parle 193.000 tonnes d'arachides ont été exportées vers la Chine et à l'étranger et les huiliers ont pris les 140.000 tonnes. Le capital semencier était en 2012 à 6 000 tonnes ; aujourd'hui on est à 55.000 tonnes de semence certifiée». Tout ceci montre, selon Macky Sall, les productions records depuis 2 ans successivement avec un surplus de 1,432 millions tonnes d’arachides.
Avant lui, Moustapha Niasse qui avait pris la parole a soutenu que depuis 10 jours Macky Sall est à l’intérieur du pays à la rencontre des populations pour leur présenter son solide bilan irréfutable. «Nous prions que Dieu te redonne le pouvoir, que tu puisses continuer pour encore cinq ans. C'est Dieu qui donne le pouvoir, qu'il fasse que les Sénégalais te portent au pouvoir le 24 février. Si les gens sont vraiment conséquents, ils doivent savoir à qui donner leur carte », dit-il. Quant à Serigne Mbaye Thiam, il a soutenu que les comités électoraux sont partis vers les gens à la base pour effectuer une campagne de communication sans tambour ni trompette sur les réalisations du chef de l’Etat. Il ajoute que Mamadou Moustapha Ba a également assuré une conférence publique sur le PAP2 qui a convaincu d’aucuns dans la région. «Le 24fevrier, Nioro ne te fera pas honte», déclare Serigne Mbaye Thiam.
MES ADVERSAIRES NE ME FONT PAS PEUR, C’EST VOUS QUI M’INQUIETEZ
Macky sall parle aux responsables de son parti depuis Bounkiling
Le candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) a présidé, hier, un dernier meeting en Casamance dans le département de Bounkiling avant d’entamer un nouveau cycle, celui de Kaolack. macky Sall en a profité pour passer un message aux responsables de Bby partout où ils se trouvent dans le pays. Il estime qu’entre ses concurrents et lui, il n’y a pas combat et que son seul défi reste l’unité, sans quoi la coalition sera affaiblie.
Macky Sall s'est réjoui, hier, de la forte mobilisation notée dans tous les départements où il est passé jusque-là. A l’en croire, les Sénégalais ne sont pas dupes et savent là où se trouve leur intérêt.Pour lui, le peuple est conscient que ce n’est pas sûr de suivre des aventuriers. Rassuré par ce qu’il a vu jusque-là, le candidat de la mouvance présidentielle pense que leur seul défi est l’unité. «C'est la seule chose que j'attends de vous, parce que mes adversaires ne me font pas peur. Si cela ne dépend que d’eux, sachez que j’ai la conscience tranquille. C’est vous qui m’inquiétez, je vous demande de vous unir», a-t-il clamé. Toutefois, Macky Sall soutient que c’est une évidence que les choses sont déjà pliées et que la victoire lui est acquise. «Hala Gassi ; Afaga ; Abanta», s’est-il exprimé en Pulaar, Serer et Manding pour dire que la messe est déjà dite.
Auparavant, Macky Sall, qui est venu battre campagne à Bounkiling pour sa réélection le 24 février 2019, est largement revenu sur les potentialités économiques de la localité. Ce département dispose, selon lui, de ressources forestières et fauniques importantes sur lesquelles il faudra s’appuyer pour développer la localité. Ceci va être facilité par le désenclavement de la région qui, dit-il, a déjà commencé avec le pont de Farafégny et la reprise de la route Sénoba-Ziguinchor-Mpack. «On va démarrer ce projet cette année, si Dieu le veut», précise-til. Ainsi, le fait de se rendre à Bounkiling sera comparable à Dakar-Kébémer. Surtout qu’il y a déjà une autoroute qui va venir jusqu’à Kaolack. «Cela va valoriser le potentiel touristique, faunique et valoriser l'agriculture, secteur clé dans lequel l’Etat a déjà beaucoup fait. On a également aménagé des vallées qui étaient en phase d’être gagnées par la salinisation à Saka Missine Mballo et Diambaki. Cela démontre que le département sera bientôt autosuffisant en riz et pourra même approvisionner les autres départements», a soutenu le chef de l’Etat sortant. En matière d'élevage, il affirme qu’il y a neuf bergeries et une aire d'abattage déjà réalisée à Bounkiling. Sans compter le pôle aquacole de Bakou avec près de 30 cages flottantes enregistrées. Concernant les pistes rurales, le candidat de BBY énumère les tronçons Saare Alkaali Bocal, Niamakoutal, entre autres. Il estime également avoir construit trois nouveaux collèges dans la zone et un Daara moderne à Bogol qui est en chantier.
En plus de la réalisation d’hôtel communautaire, il y a des financements et autres aides sociales comme la Der, les BSF, la CMU,… A préciser que de nombreux responsables locaux étaient présents: Balla Moussa Daffe, le Ministre Abdoulaye Diop, la directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement Dr Anette Seck, le secrétaire exécutif de la cellule nationale pour la sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, …
Le candidat de la coalition Idy2019 a tiré hier à boulets rouges sur le Président sortant dont le nom, dit-il, est synonyme, aux yeux du peuple, de la pauvreté et de la dèche. Par ailleurs, Idrissa Seck a promis aussi de restaurer la paix définitive en Casamance avant de condamner la violence dans le champ politique.
Idrissa Seck devient de plus en plus virulent contre Macky Sall. Au fur et à mesure que la campagne électorale avance, ses assauts sont plus musclés. Hier, à l’étape de Bignona, il a fusillé à bout portant le Président sortant. Accompagné de Pape Diop, Mamadou Diop Decroix et de Amsatou Sow Sidibé, le candidat de la coalition «Idy2019» qui a quitté Sédhiou dans la matinée a effectué une escale à Médina Souané où il a été reçu par le khalife, Cheikh Abdoulaye Karamba Souané dont le neveu, Kabirou Faty, dit avoir rêvé depuis un an que Idrissa Seck est élu Président du Sénégal.Idrissa Seck devient de plus en plus virulent contre Macky Sall. Au fur et à mesure que la campagne électorale avance, ses assauts sont plus musclés. Hier, à l’étape de Bignona, il a fusillé à bout portant le Président sortant.
Accompagné de Pape Diop, Mamadou Diop Decroix et de Amsatou Sow Sidibé, le candidat de la coalition «Idy2019» qui a quitté Sédhiou dans la matinée a effectué une escale à Médina Souané où il a été reçu par le khalife, Cheikh Abdoulaye Karamba Souané dont le neveu, Kabirou Faty, dit avoir rêvé depuis un an que Idrissa Seck est élu Président du Sénégal.
A Bignona, le leader de Rewmi a été accueilli à l’entrée de la ville par les militants et responsables locaux de la coalition Idy2019. De là, il a a initié une marche orange dans la ville avant de descendre en flammes le candidat sortant. «Je ne connais aucun pays au monde où les populations ont choisi le nom de leur président de la République en exercice pour traduire la détresse, la pauvreté et la dèche. Le seul pays où je connais cela, c’est le Sénégal où les populations ont choisi le nom du Président qui est synonyme de la dèche. Tout le monde dit que «deuk de bi dafa Macky, tacle-t-il.
A l’en croire, c’est la morosité économique du Sénégal qui lui vaut ce triste sobriquet. «Si au terme d’un seul mandat, le Président symbolise, aux yeux des populations, l’échec à tous les niveaux, il doit se mettre devant la glace, préparer ses valises et quitter le pouvoir», indique le président du Conseil départemental de Thiès. Pourtant, souligne le candidat de la coalition Idy2019, le Sénégal ne devait pas régresser à ce niveau parce que disposant de diverses ressources.
«Avec toutes les ressources dont dispose le Sénégal, la plus importante est celle humaine qui est d’une qualité exceptionnelle pour avoir fait ses preuves dans les organisations internationales. Pourquoi elle ne peut pas le faire au Sénégal ? C’est à cause du déficit de qualité de la politique conduite par le régime de Macky Sall», accuse Idrissa Seck.
Toutefois, ce dernier n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux enseignants et étudiants avec la revalorisation de l’éducation et la démultiplication des centres de formation professionnelle afin que la jeunesse trouve des emplois décents. Il en a profité pour préciser qu’il ne supprimera pas les bourses familiales, mais qu’il va plutôt les renforcer pour en faire des salaires familiaux. L’objectif, dit il, est qu’il y ait un salaire dans chaque famille. Il promet la transformation des fruits et légumes de la Casamance pour mettre fin à leur pourrissement. Le leader de Rewmi promet de restaurer la paix définitive en Casamance .
Après Bignona, le caravane a fait cap sur Ziguinchor pour une marche orange. Dans le Sud, Idrissa Seck a rassuré les populations du retour de la paix définitive. «Le désir de changement prend racine dans la déception généralisée que régime actuel a provoquée chez les populations.
«A Ziguinchor au premier rang de notre politique, figure la restauration complète de la paix en Casamance qui est un don de Dieu de par ses ressources naturelles. La population, éprise d’honneur, de dignité et de volonté de développement, doit retrouver la paix intégrale pour entreprendre l’émergence de la région », affirme Idrissa Seck qui veut faire de Ziguinchor une plateforme industrielle et logistique afin que toutes les ressources soient transformées et exportées pour permettre à la jeunesse d’avoir de l’emploi.
«D’autant que le cœur du développement, c’est la valorisation de la ressource humaine. Il faut que le Gouvernement motive davantage l’enseignant parce qu’il est le premier intrant d’un système performant, ensuite vient le matériel pédagogique et les infrastructures. On a vu partout des abris provisoires ce qui n’est pas bon» dit-il savoir.
LA VIOLENCE DOIT ETRE ECARTEE DU CHAMP POLITIQUE
Par ailleurs, Idrissa Seck s’est prononcé sur l’affectation d’éléments de sécurité aux cinq candidats. «Nous n’avons pas encore reçu la notification de la mesure. Si c’est le cas, je l’accueille avec une grande satisfaction. Comme je le dis souvent, la mission première de l’Etat est de garantir la sécurité des personnes et des biens», souligne t- il. Pour lui, la campagne électorale ne doit pas être émaillée de violence. Aussi, appelle- t-il les candidats à la sérénité pour la tranquillité du pays. «Ce qui s’est passé à Tambacounda et qui s’est soldé par mort d’hommes doit être écarté de notre champ politique», dit-il.
LE CHAUFFEUR PASSE AUX AVEUX
En service à Mourchid Tv, il n’a pas cherché à nier les faits sur les circonstances de la mort de Cheikh Touré.
C’est aujourd’hui, mercredi 13 février, que le chauffeur, membre du convoi du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) du candidat Issa Sall, sera présenté au Procureur de la République. Selon les informations de Libération, il a avoué avoir roulé sur le corps du jeune Cheikh Touré, la deuxième victime des événements tragiques de Tambacounda.
En service à Mourchid Tv, il n’a pas cherché à nier les faits lors de son interrogatoire, renseigne le journal. Lequel rapporte que 27 membres, au total, de la délégation du PUR ont été arrêtés. Et, dans ce dossier, si la police s’occupe d’élucider les circonstances de la mort d’Ibrahima Diop, tué à coups de couteau dans son secteur en interrogeant les 24 membres de la sécurité rapprochée du candidat Issa Sall, la gendarmerie, elle, est chargée de l’enquête sur la mort de Cheikh Touré, âgé de 26 ans.
Quant aux membres de la garde rapprochée du candidat, ils sont encore sous enquête à la police de Tambacounda. Mais d’ores et déjà, plusieurs armes interdites (couteaux, machettes, matraques, ...) ont été saisies sur eux, d’après la source. Laquelle souligne que la police est aux trousses du « gorille » ayant assénant les coups de couteau mortels à Ibrahima Diop.
Le candidat du PUR, Issa Sall, fait face à la presse, ce mercredi, 13 février, matin pour donner sa version des faits.