Une partie du peuple sénégalais a manifesté son insatisfaction à la participation des athlètes sénégalais aux jeux olympiques de RIO 2016 mais le plus important pour ces compétitions est la participation et l’esprit fair-play qui animent le soubassement de ces jeux.
Le sport étant un facteur de paix, de cohésion sociale et de concorde au rendez-vous du concert des nations, privilégie la distraction et les loisirs durant les jeux.
Les Jeux Olympiques sont toujours restés ce cadre d'excellence, de compétition et de fair-play où vainqueurs et vaincus communient dans un bel esprit sportif.
Ce beau comportement est même perceptible voire visible chez les spectateurs dans les gradins. Une belle leçon d'amour de son prochain qui est vecteur de paix sociale!
Ce plaisir et ce bonheur de participer aux jeux olympiques n’ont pas de prix et de valeur marchande quel que soit l'argent investi par l’Etat du Sénégal.
C’est pourquoi, le Comité International Olympiques (CIO) s'appesantit plus sur la symbolique de la participation que sur l’argent. Il décerne des médailles à tous les athlètes qui ont relevé le challenge pour récompenser leurs endurances et leurs performances.
Ainsi, pour mieux mettre en valeur ces qualités naturelles et intrinsèques des sportifs, le CIO met l’accent sur les records mondiaux réalisés par chaque athlète et/ou équipe.
C’est dans cet esprit de fair-play et de générosité que s’est prononcé Monsieur le ministre des Sports Matar BA qui a le sens de l’écoute et la fédération sénégalaise d'athlétisme à encourager et remonter le moral aux athlètes.
Malgré l’absence de retentissement de l’hymne sénégalais au podium des JO 2016, notre pays devrait profiter de cette occasion pour faire une bonne politique de promotion touristique.
Autrement dit, La promotion de la Destination Sénégal devrait être programmée par l’Etat du Sénégal selon le calendrier des JO pour un lendemain meilleur du tourisme sénégalais. Cependant, la présence du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture de ces JO a été remarquable avec le défilé de ses athlètes.
Vêtus en tenues traditionnelles très originales, élégantes et attractives, la délégation Sénégal a marqué le monde entier en montrant le génie créatif de ses stylistes, ses modélistes et ses tailleurs. Cet accoutrement fait partie du label du Sénégal réputé être le Pays de la Téranga. L’hospitalité est précédée par l’accueil qui est fortement lié à l’habillement et à la présentation de l’hôte.
Connu pour sa Téranga, le Sénégal est un pays récepteur de touristes que les services chargés de la promotion de la Destination Sénégal en l’occurrence l’Agence Sénégalaise de la Promotion Touristique devrait profiter de ces jeux olympiques d’envergure mondiale pour vendre l’image du Sénégal via l’expansion des réseaux sociaux de communication.
Les sites internet pouvaient être utilisés comme moyens de distribution de nos offres touristiques : Dindéfelo, parc de Djoudj, parc Niokolo Koba, les îles du Saloum, la verte Casamance, île de Gorée, Centre International de Conférence Abdou Diouf, le Bou El Bogdad etc.
Les ventes par E-Tourisme ou M-Tourisme occupent une part importante du marché du tourisme. «Aujourd’hui, de nombreuses personnes organisent leur séjour par internet et plus de 60% des voyageurs achètent en ligne, soit 523 milliards U$ de paiements directs. Dans les statistiques de 2015, l’OMT a indiqué qu’il y a eu plus d’un milliard cent quatre-vingt millions de touristes dans le monde. Et selon le baromètre de l’e-tourisme, plus de la moitié de ces voyageurs ont utilisé le Web pour leur prestation de voyages » dixit Mouhamed Faouzi DEME.
Donc avec les JO 2016, L’Etat et les spécialistes de la promotion du secteur touristique devraient améliorer la performance et l’ergonomie des sites internet d’une part et d’autre part anticiper sur les attentes des consommateurs en offrant de nouveaux modes de recherches et de communication car le marché du tourisme international est en pleine mutation avec les nouvelles technologies.
De ce fait, il est important de mettre en œuvre le protocole d’accord signé en avril 2013 par le ministre des Sports et son homologue du Tourisme et des Loisirs sur la promotion du tourisme par la pratique du sport. Une convention entre les départements dirigés d’alors par Mbagnick Ndiaye et Youssou Ndour à travers laquelle le sport et, en particulier, les disciplines spécifiques au Sénégal serviront de vitrines pour vendre la Destination Sénégal.
Le sport et le tourisme, étant des loisirs qui génèrent des recettes, des devises et des emplois considérables doivent s’allier en permanence pour se rendre utile et agréable aux Sénégalais. C’est ainsi que l’Etat doit veiller sur l’aspect de la promotion touristique afin de saisir la balle au rebond pour que notre pays de la Téranga en tire profit aux prochaines rencontres mondiales sportives.
LE GOUVERNEMENT ADMIS AUX URGENCES
Paralysie du secteur de la santé et de la justice, après la mutinerie de Rebeuss
Après la mutinerie de Rebeuss, qui a fait un mort et plusieurs blessés, les travailleurs de la justice et de la santé ont décidé de mouvementer la reprise des activités gouvernementales. Il lui reste à trouver les compromis nécessaires en attendant la rentrée des classes prévue le 5 octobre prochain.
Sale semaine ! Après une parenthèse aux Etats-Unis dans le cadre des activités de la Cpi, le ministre de la Justice est revenu chez lui en marchant sur des braises fumantes allumées par la sanglante mutinerie de Rebeuss. La situation l'a obligé à mettre la main dans le cambouis pour tenter de ramener la paix dans les cellules qui ont failli exploser après la révolte des détenus. Il se rend aujourd'hui à Ziguinchor pour donner une existence réelle à la Cour d'appel de Ziguinchor, qui existe de nom depuis plusieurs années.
C'est une concrétisation d'une promesse faite le week-end qui va permettre de réduire les longues détentions préventives. Il lui reste surtout à superviser l'enquête sur la mort détenu lors des évènements tragiques de Rebeuss. Probablement, le défunt serait mort à la suite d'une bavure comme le confirme l'autopsie dont les résultats ont été publiés lundi. Il devra rester sensible à cette question si bien sûr il n'a pas abandonné son passé de défenseur des droits humains en intégrant le monde politique.
Loin de cette réalité tragique, le Garde des sceaux est aussi confronté à la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), qui est venue noircir davantage sa semaine. C'est le quatrième plan d'actions de ce syndicat qui multiplie les 72 H de grève pour dénoncer le "dilatoire du Gouvernement" et le déficit "d'interlocuteurs crédibles".
Il bénéficie du soutien d'autres acteurs sociaux dans son combat comme l'Unsas (Voir par ailleurs).
Aujourd'hui, le Gouvernement, qui a été longtemps absorbé par la polémique liée aux contrats pétrolier et gazier, devra se pencher sur d'autres sujets sociaux qui affectent directement le quotidien des Sénégalais comme la paralysie de la santé. C'est l'hypertension sociale.
Grève des travailleurs de la justice : L'Unsas soutient le Sytjust
L'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) exprime sa colère et exige de l'Etat le respect de tous les accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust). Il dénonce le mutisme et le manque de réaction du gouvernement, contrairement "à la volonté de négocier des travailleurs de la justice regroupés" au sein du Sytjust.
Dans un communiqué, l'Unsas exige du gouvernement l'ouverture sans délai de négociations sérieuses pour l'amélioration des conditions de travail et le relèvement substantiel de la qualité du service public de la justice. Le syndicat, qui soutient les travailleurs de la justice, les encourage également à rester soudés pour la défense d'un système judiciaire de qualité. Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) est en train de dérouler son quatrième plan d'actions dans le cadre de la lutte pour le respect des accords signés avec le gouvernement.
Cependant, l'Unsas a constaté pour s'en désoler un mutisme de la part du gouvernement qui ne se préoccupe pas "sérieusement" de renouer le dialogue avec le Sytjus et de rétablir le climat de confiance favorable à des négociations sereines. Dans un contexte marqué par un système judiciaire national ébranlé par des mouvements d'humeur des détenus outrés par le surpeuplement, la mauvaise alimentation, le manque d'eau dans certaines cellules et les longues détentions avant jugement, l'Unsas trouve "incompréhensible et inacceptable" que l'Etat refuse d'engager le dialogue avec le Sytjust qui est un partenaire incontestable dans la recherche de solutions aux problèmes de la justice. Aussi, exprime-t-elle sa solidarité à tous les prisonniers en lutte pour de meilleures conditions de détention et réclame pour eux le respect des droits humains dans l'application à la fois des procédures judiciaires et des peines.
48h de grève à partir de demain : Le secteur de la santé encore dans la tourmente
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), le Syndicat des travailleurs de la santé (Syntras) et le Syndicat unique des travailleurs municipaux (Sudtm), regroupés au sein de 2sau, seront en grève à partir du 29 septembre prochain. Durant 48 heures, les blouses blanches, membres de ces trois syndicats, vont encore bouder les établissements sanitaires. Une manière pour eux d'exiger le respect des engagements signés avec l'Etat du Sénégal. Cette grève avait été annoncée lors d'une conférence de presse tenue le 2 septembre dernier.
VERS UN "FONDS D’IMPULSION" DE 21 MILLIARDS CFA AU POFIT
Dakar, 28 sept (APS) - Le Sénégal compte mettre "un fonds d’impulsion" d’un montant global de 21 milliards de francs CFA, destiné à appuyer les micro-entreprises du secteur du tourisme.
Le directeur des investissements de la promotion touristique, Amdy Sène, en a fait l’annonce, mardi, à l’occasion de la cérémonie officielle de commémoration de la Journée mondiale du tourisme, sur le thème "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous, quels défis pour le Sénégal ?’’
"Le Sénégal a décidé, dans le cadre du plan sectoriel micro-tourisme du Plan Sénégalais émergent (PSE), de mettre à la disposition des micro-entreprises (du secteur) un fonds de 21 milliards de francs CFA", a-t-il déclaré.
Selon M. Sène, cet investissement se justifie par la nécessité, pour le Sénégal, d’enregistrer "un million 500.000 arrivées à la fin de la saison touristique de 2016-2017".
Dans cette perspective, "grâce aux efforts importants du gouvernement, des mesures fortes ont été prises notamment en ce qui concerne la baisse des redevances aéroportuaires, pour réduire" le prix des billets d’avion pour le Sénégal, a rappelé Zeynab Mbengue Wade, représentant la ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.
Elle a également cité la suppression de l’obligation de visas d’entrées au Sénégal appliquée aux citoyens de pays non membres de la CEDEAO, ce qui a selon elle contribué à la relance des arrivées de touristes.
De son côté, Aïssatou Cissé, conseillère spéciale auprès du président de la République du Sénégal pour la promotion et la protection des droits des personnes vulnérables, est revenue sur l’importance du thème retenu pour l’édition 2016 de la Journée mondiale du tourisme, à savoir "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous, quels défis pour le Sénégal ?’’
La question de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux services touristiques "est très spécifique’’, a relevé Mme Cissé, avant de saluer "le courage" du président de la République, Macky Sall, à travers sa décision de signer les décrets d’application de la Loi d’orientation sociale relative à la prise en charge des personnes handicapées.
Celle-ci porte sur l’accès aux soins de santé, l’égalité des chances, l’action sociale et préventive, l’éducation, la formation et l’emploi, l’accessibilité, l’habitat, le cadre de vie, le transport et la communication pour les personnes handicapées, représentant 7 % de la population générale du Sénégal.
ENVIRON 226,5 MILLIONS DE LITRES DE LAIT PRODUITS AU SÉNÉGAL EN 2015
Rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA)
Dakar, 28 sept (APS) - Environ 226,5 millions de litres de lait ont été produits au Sénégal, en 2015, révèle le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA).
Selon le document produit par la direction de l’analyse, de la prévention et des statistiques agricoles, 61% de la production nationale de lait ont été fournis par le système extensif, 39% par les systèmes semi-intensif et 7% par l’intensif.
La production locale a contribué, pour 59%, à la couverture de la consommation nationale de lait en 2015, note le texte qui souligne que celle-ci est de 384,6 millions de litres, soit 27 litres par habitant.
Il signale que la production de lait en augmentation de 10,3% entre 2011 et 2014, relativement à la moyenne de la période avec cependant des disparités d’élevage.
LA MALADIE DE MAREK SAPE LA PRODUCTION D’ŒUFS DE CONSOMMATION EN 2015
Dakar, 28 sept (APS) - La filière avicole a produit 571 millions d’œufs de consommation en 2015, soit 60 millions d’unités de moins qu’en 2014, une contreperformance induite par l’effet de la maladie de marek, qui a sévi dans les zones des Niayes au cours de la même période, a-t-on appris de source officielle.
La filière avicole a été "moins performante" en production d’œufs de consommation en 2015, avec 571 millions d’unités, soit 60 millions d’unités en moins, en comparaison de la production de l’année précédente, indique le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA).
Selon ce document, cette ’’contreperformance s’explique principalement par l’incidence négative de la maladie de marek", qui a touché en 2015 la zone des Niayes, zone de forte production agricole et avicole.
La maladie de marek, due à un virus, est une panzootie à l’origine d’une prolifération tumorale de cellules lymphoïdes dans un grand nombre d’organes et de tissus.
Considérée comme très contagieuse, elle provoque l’apparition de tumeurs qui se fixent en différents endroits du corps de l’animal dès son plus jeune âge.
Le frère du chef de l'État Aliou Sall ainsi que des figures du régime du Président Macky Sall ont toujours affirmé que le contrat entre Petro-Tim et l'État du Sénégal, pour la recherche et le partage de production d'hydrocarbures dans le bloc de Saint-Louis Offshore profond, a été signé par l'ancien Président Abdoulaye Wade.
Pour défendre cette position, le Premier ministre Boun Abdallah Dione a fait publier "tous les documents relatifs au code pétrolier ainsi qu'aux contrats".
Ousmane Sonko prit le contrepied en affirmant que c'est bien Macky Sall qui a signé le décret en question. Et lors de sa dernière conférence de presse, il se demandait pourquoi le document en question ne fait pas partie de ceux publiés sur le site du gouvernement.
Le pouvoir avait comme fait le dos rond. Ignorant l'interpellation. D'aucuns dans ses rangs persistaient à dire que Sonko ne disait pas la vérité.
Le décret en question vient d'être publié par le journaliste d'investigation Baba Aïdara. Daté du 5 juin 2012, il porte les signatures du Président Macky Sall et de son Premier ministre de l'époque Abdoul Mbaye.
SeneWeb vous propose le document que Dione n'a pas révélé. Et qui, surtout, enfonce le Président Macky Sall et son frère Aliou Sall.
Joal-Fadiouth (Mbour), 27 sept (APS) – Le chef du service régional du tourisme de Thiès, Ndèye Awa Baddji Sow a estimé, mardi à Joal-Fadiouth (Mbour), qu’il faut aller vers une diversification des produits touristiques pour une meilleure attractivité de la destination de la Petite Côte.
"Onvest dans une région qui abrite la première station balnéaire du pays, notamment la station touristique de Saly-Portudal. Mais aujourd’hui, force est de constater
que cette zone est menacée par le phénomène de l’érosion côtière" a relevé Mme Sow.
Elle a, à cet égard, appelé d’autres produits qui viendraient en complément au balnéaire dans cette zone riche en patrimoines culturel, historique et naturel".
"Rien qu’à Joal-Fadiouth, on peut développer l’écotourisme, le tourisme culturel, le tourisme de découverte et autres, parce que c’est une ville à fortes potentialités", a retenu le chef du service régional du Tourisme.
Ndèye Awa Badji Sow qui a relevé toutefois qu’"on a tendance, au Sénégal, à confondre les potentialités et les produits touristiques" a estimé qu’il "faut arriver à faire des potentialités des produits touristiques attractifs au niveau des marchés émetteurs de touristes".
Selon elle, "il devenu très difficile de commercialiser le balnéaire qui perd, de plus en plus, son attrait à cause de l’érosion côtière qui fait perdre au littoral de la Petite Côte ses plages, à cause de l’avancée de la mer, même si le gouvernement du Sénégal, en relation avec des partenaires comme la Banque mondiale, est en train d’y apporter une solution".
Mme Sow visitait le musée "Mbind Diogoye", le royaume d’enfance du president Léopold Sédar Senghor, en compagnie d’étudiants de l’Université de Thiès, des membres de l’association des guides de la Petite Côte, du syndicat d’initiative touristique de Joal-Fadiouth et du réseau des journalistes de Mbour en tourisme et environnement.
Le déplacement entrait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du tourisme axée cette année sur le thème : "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous".
A cette occasion, Mme Sow a appelé à la mise en place d’équipements adéquats qui permettraient "aux groupes vulnérables, personnes handicapées et autres malvoyants de jouir des activités du tourisme".
"Cela participe également à l’instauration d’un tourisme profitable à tous" a dit Ndèye Awa Badji Sow qui a rappelé l’invitation présidentielle de réfléchir sur "un programme spécial pour la promotion du tourisme intérieur" à travers l’instauration de tarifs incitatifs.
Elle invité les acteurs locaux à s’en approprier et à jouer pleinement leur rôle, en apportant leur contribution à la promotion et à l’accessibilité uniservselle pour un tourisme pour tous.
KARIM REMPORTE UNE MANCHE IMPORTANTE À PARIS
Camouflet pour la justice sénégalaise : saisie d'une demande de confiscation immobilière et bancaire, la justice parisienne ne voit rien à reprocher à Karim Wade et Bibo Bourgi au vu du code pénal français.
Camouflet pour la justice sénégalaise : saisie d'une demande de confiscation immobilière et bancaire, la justice parisienne ne voit rien à reprocher à Karim Wade et Bibo Bourgi au vu du code pénal français.
C’est depuis le Qatar, où il réside depuis sa libération, le 24 juin, que Karim Wade a accueilli la bonne nouvelle. Via WhatsApp, où son compte a adopté comme photo de profil le drapeau sénégalais, il a répercuté lundi soir, 26 septembre, le communiqué rédigé par ses avocats : « La justice française vient de rejeter les demandes présentées par l’État du Sénégal pour obtenir la confiscation des biens [parisiens] appartenant à Karim Wade. L’État du Sénégal se prévalait de l’arrêt tant décrié de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), juridiction d’exception ressuscitée par le président Macky Sall en violation de la Constitution et des conventions internationales signées par le Sénégal. »
Un désaveu qui s’ajoute aux déconvenues déjà subies
De fait, ce lundi 26 septembre, la justice sénégalaise a essuyé, devant le TGI de Paris, un cinglant désaveu qui vient s’ajouter aux déconvenues déjà subies devant la Cour de justice de la Cedeao (en 2013) ou le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (en 2015). Comme le rappellent les avocats de l’intéressé, « ce jugement, solidement argumenté, écarte l’une après l’autre les accusations portées contre Karim Wade en constatant qu’aucun des faits invoqués contre lui ne constitu[e] une infraction ».
L’objet officiel de la saisine apparaît moins important que la portée du jugement provisoire, lu à l’audience et dont JA a pu prendre connaissance. Condamnés en mars 2015, respectivement à 6 et 5 ans de prison pour enrichissement illicite et complicité, Karim Wade et Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) sont par ailleurs soumis à des peines secondaires conséquentes. Si tous deux ont été graciés en juin par le président Macky Sall, ce qui les exonère de la peine carcérale, ils demeurent en revanche soumis à une amende de 138 milliards de F CFA et à la confiscation de tous leurs biens.
Faire exécuter en France la saisie de plusieurs biens
Soucieuse de faire appliquer la sentence à l’étranger, la justice sénégalaise avait saisi, en 2015, le parquet national financier afin de faire exécuter en France la saisie de plusieurs biens appartenant aux condamnés : pour Karim Wade, un appartement sis rue de la Faisanderie, dans le XVIe arrondissement de Paris, ainsi qu’un compte bancaire à l’agence Paris-Madeleine de la Société générale (au solde de 48 000 euros) ; pour Bibo Bourgi, un appartement parisien rue Émile-Ménier, également dans le XVIe arrondissement, détenu par une SCI parisienne elle-même propriété d’une société basée au Luxembourg.
Pour se prononcer sur l’exécution de cette demande de confiscation, les magistrats français ont dû se plonger dans les deux jugements de référence produits par la justice sénégalaise contre Karim Wade et Bibo Bourgi : l’arrêt de la CREI de mars 2015, et la décision de la Cour suprême du Sénégal, venue le confirmer en août 2015. Le délit d’enrichissement illicite n’existant pas en droit français, la juridiction parisienne a passé en revue l’ensemble des délits assimilables qui auraient pu être reprochés à Bibo Bourgi, mais surtout à Karim Wade.
Concernant l’homme d’affaires d’origine libanaise, l’affaire est vite entendue. Selon le tribunal, l’arrêt de la CREI « ne mentionne à aucun moment la SCI Aisa [Paris] et la SA Djoz [Luxembourg], de sorte qu’il est impossible d’établir un lien entre les parts de ces sociétés et l’infraction reprochée à M. Aboukhalil ». « La demande de confiscation ne peut qu’être rejetée à l’égard de celui-ci », concluent sèchement les juges.
Les faits reprochés n’apparaissent pas constitutifs de l’une quelconque de ces infractions en droit français »
Pour Karim Wade, ces derniers se livreront à un exercice laborieux : examiner un à un les articles du code pénal français susceptibles de correspondre à l’incrimination, retenue par la justice sénégalaise, d’enrichissement illicite. Dans le jugement lu à l’audience, ils évoqueront ainsi la corruption, le blanchiment, la non-justification de ressources, le trafic d’influence, la prise illégale d’intérêts ou encore le détournement de fonds publics. Là encore, les magistrats réduisent à néant les prétentions de leurs homologues sénégalais : « Aucun de ces agissements spécifiques n’a été suffisamment établi à l’encontre de M. Wade, de sorte que les faits reprochés n’apparaissent pas constitutifs de l’une quelconque de ces infractions en droit français. »
Vers un appel ?
« C’est enfin une victoire du droit », estime Me Corinne Dreyfus-Schmidt, avocate de Bibo Bourgi, selon qui « le tribunal a rendu une décision extrêmement motivée dans laquelle il indique qu’il n’existe aucun élément prouvant que les biens revendiqués auraient servi ou seraient issus d’une quelconque infraction ». Dans le camp adverse, Me Félix Sow, avocat de l’État du Sénégal, ne cache pas son mécontentement : « La France a ratifié la Convention de Merida, qui a, dans ses dispositions, l’enrichissement illicite, la corruption, le blanchiment. Cette Convention est ainsi au dessus du droit interne français. »
Selon l’avocat, « le Sénégal a le droit d’introduire un appel ». Un scénario qui apparaît peu probable, car les juges français ont déjà estimé, en juin, que l’État sénégalais ne saurait être partie prenante à cette procédure. Si appel il doit y avoir, il ne pourra donc émaner que du Parquet français.
EN CHEMIN
Attendu à Dakar en provenance de Londres, le journaliste Adama Gaye prévient qu'il ne se laissera pas intimider - L'INTÉGRALITÉ DE SIX DE SES TEXTES SUR FB
SenePlus publie ci-dessous, six textes postés sur sa page Facebook par le journaliste Adama Gaye qui arrive ce soir à Dakar en provenance de Londres.
Aujourd'hui à 13h30
Oh my God bientot 700 signataires de la petition PetroTimSall. Macky dis a ton frere et son co-escroc Frank de nous rembourser. Nos hydrocarbures c'est pour les Senegalais de maintenant et demain. Je t'entends encore, au bord de la piscine du Novotel, il y a 15ans, me supplier de trouver bourse et formation a ton frere, Aliou, le neo-multimilliardaire -de nos sous!
Aujourd'hui à 12h
J'enregistre un bagage sue le vol de la RAM. Cela fait pres de 40 ans que je voyage dans le monde entier sans etre mouille dans quelque scandale que ce soit. Si a Dakar des ripoux mettent drogue ou n'importe quoi dans mes affaires, ca ne me concerne pas. La police et douane francaises auront vu mes bagages pendant mon transit venant de Londres. Je suis oblige de prendre date.
Aujourd'hui à 12h
La Revolution, dit-on, n'est pas un diner de gala. Alors, a mes amis qui s'inquietent d'accusations plus loufoques les unes que les autres, y compris d'adultere, je leur dis de se rassurer. On ne m'entrainera pas dans les debats de diversion. On me peut pas non plus me dicter le tempo de ma strategie. Y a pas de chantage. Si Je me retrouve dans ce combat, c'est parce que j'ai vu notre pays en train d'être privatise par les pires etres qui soient. Le silence n'est plus une option. On doit se battre, quelles que puissent en etre les consequences pour remettre le Senegal sur les rails de la souverainete, de l'harmonie sociale, ethnique et confessionelle. Et de l'interet general. Ce combat-la, je le mene sans me soucier des medisances des insultologues. Leur principal exploit: avoir transforme un agneau en Lion Debout !
Aujourd'hui, à 10h
Avant mon arrivee a Dakar ce soir, j'avertis ici la communaute internationale sur tout ce qui pourrait m'arriver. J'alerte les medias nationaux et internationaux (Libres). J'informe les organisations de defense des droits de l'homme, du Senegal et du reste du monde. Je vous informe, vous, mes precieux amis et partenaires de facebook, en sachant que vous serez nombreux dans ce combat qui est le notre. A la Justice senegalaise, je me tiens dispose a donner ce que je sais. Aux forces de defense et securite, je leur demande de se mettre du cote du peuple, de l'interet General. ps: Je signale cet Appel incongru d'un Commissaire Amadou Tall pour que nul n'en ignore. Le temps des brimades est REVOLU. Meme mes amis qui proposent de mener le combat de loin doivent comprendre, en retenant la lecon du Pape Jean Paul 2 a ses compatriotes Polonais, luttant contre la dictature. Il leur avait dit: N'ayez pas peur!
Dimanche 25 septembre à 12h30
Bon dimanche a toutes Et tous. Une question: alors que l'imperatif s'impose de reprendre en mains notre pays pour en eliminer les impuretes qui l'etouffent, en commencant par le deal ARTP-Sonatel et l'arnaque PetrotimSall, entre autres, avons-nous le droit de ne pas regler definitivement son compte a cette presse specialisee dans la diffamation, le mensonge et les manipulations au service de pouvoirs nebuleux? Il faut l'attaquer de front, sans menagement. Elle est l'ennemie du pays, des personnes decentes et du peuple.
Cette presse des complots est un cancer. Il faut en finir. En reglant d'abord le sort des journalistes de canniveau, si actifs autour de Macky Sall. Honteuse proximite. Eloquente, surtout....
Son eviction devient une urgente oeuvre de salubrite publique et la presse saine n'en respirera que mieux. Ramener les normes de la decence et du respect de la vie privee des gens, tel est l'enjeu !
PS: Un Rappel. Les deux Petitions -ARTP et PetrotimSall- montrent en DAN: Signons-les!
Vendredi 23 septembre, à 16h28
PRECISION: Des ami (e) s, bien intentionné (e) s, m'ont suggéré de clarifier mon propos sur le pétrole au Sénégal car certains, peut être de bonne foi, ont pu y voir un chantage sur le mode: ''Retenez-moi ou je fais un malheur''. Certains m'ont meme demande de m'excuser. Ce a quoi j'ai repondu: excusez de quoi? De dire la verite? Certainement pas. Peut-etre de l'avoir dite crument OUI la je peux m'excuser sur la forme mais non sur le fond.
La question est de savoir ou non si le Senegal doit devenir un cimetiere des idees critiques, des verites qui font mal mais font avancer...
Je rassure tout le monde. Jamais, d'abord, une quelconque idée de chantage ne m'a effleuré l'esprit au moment où je faisais mon post qui fait tant de bruits au point de me valoir toutes les insultes et calomnies en tous genres, souvent injustifiées autrement que par l’envie de leurs auteurs de plaire au Prince du moment, comme ils l’auraient fait pour tout autre prince. Hier avec Wade, auparavant avec Diouf et Senghor.Désormais, il faut plaire à Macky. Alors on se bouscule pour rabattre le caquet au ‘prétentieux’ qu’il faut faire taire par tous les moyens.
Or, tous, même les plus tonitruants parmi eux, savent pertinemment que ce que j’ai dit relève de la pure vérité. Aucun chantage n’y suinte. Depuis des années que je fréquente le monde, les plus importants décideurs, j’ai appris a la boucler pour éviter de causer des dégâts.
Depuis des années, sur Macky Sall, j’ai observé un silence tout en me demandant si j'avais le droit de me taire. A chaque fois que j'ai tenté d'en sortir, les réactions de mes compatriotes, certains d'entre eux, m'ont surpris: beaucoup veulent y voir autre chose que la vérité. Sommes nous devenus un peuple complice de ses tortionnaires?
Seulement, n’a-t-il pas, lui-même, franchi le Rubicon en donnant son imprimatur, dès son arrivée au pouvoir, a l’un des actes les plus ignobles en termes de delit d’inities, qui a permis à son frère d’entrer en partenariat avec une figure sulfureuse, Franck Timis, un vrai crépuscule ambulant, dont l’ombre menace de malédiction notre nouvelle richesse nationale. Dans n'importe quel autre pays au monde, ce President aurait ete dechu sans tarder. Au Senegal, on prefere regarder ailleurs: sous le nazisme, les complices d'Hitler refusaient aussi de voir ce qui se passait sous leurs yeux.
Pourtant, des 2011, avant personne d’autre, sur la Tfm, répondant aux questions d’Alassane Samba Diop, j’avais été le premier à alerter en citant nommément Franck Timis pour dire que le régime de Wade lui donnait une partie de nos hydrocarbures.
Je ne suis pas un devin mais plusieurs années de fréquentations du milieu des hydrocarbures, au plus haut niveau, de l’Opep a l’Agence internationale de l’Energie (etant l’un des deux sénégalais cooptes par elle pour la rédaction de son premier Rapport sur les hydrocarbures africaines, en 2014) et forme en pétrole et gaz a Genève (Master en International Oil and Gas a l’Ecole des Hautes Etudes Internationales de Geneve) et donc ayant effectivement aide Macky Sall, via mon ami Rilwanu Lukman, ancien Président et Secrétaire General de l’Opep, à obtenir un contrat de pétrole pour le Sénégal (Abdoulaye Wade et Karim Wade –qui doutait de la possibilité que cela se fasse- peuvent témoigner), je ne comprends pas pourquoi on pense que je ne fais autre chose que mettre en garde les Sénégalais contre les excès de Macky Sall qui ne datent pas d’aujourd’hui. Ses milliards Cfa sortis de nulle part autre que dans des conditions douteuses auraient dû amener les sénégalais a devenir plus circonspects à son égard.
Or donc, me voilà somme de ne pas parler. Ou du moins de parler selon le tempo de celles et ceux qui, bien souvent, sont les allies, interlopes, du pouvoir.
Il faut savoir que lorsque des affaires aussi graves se passent, l’individu, même le plus courageux, se doit d’y aller avec prudence, patience et perspicacité.
La situation peut être rendue encore plus floue quand la même personne est accusée, à tort, de faire, ou de vouloir faire, du business avec l’Etat. On en oublie que citoyen et contributeur fiscal, businessman national, tout milite pour que je travaille à gagner légalement des marches de l’Etat.
Exemple : sur un projet important d’infrastructures pour lequel j’ai des partenaires qui ont amené un financement de près de 2 milliards de dollars –le plus grand projet au Sénégal- si ça se fait, dois-je ne pas le faire, jouer mon rôle ?
C’est là ou un Etat libre, détaché des considérations subjectives, devient un Etat developpementiste, centre sur l’essentiel et non sur les considérations crypto-personnelles. Nous avons affaire hélas, je le crains, à un Etat égoïste et étriqué, incapable de dépassement pour l’intérêt national.
D’autres exemples sont dans ma tête : il ne sert à rien de les lister. Le moment est au combat pour le changement afin que notre pays redevienne une nation équitable et efficace au service de tous.
Certains plumitifs du pouvoir dont j’ai rejeté la demande d’amitié sur Facebook, parce que les connaissant fourbes et manipulateurs, ont pris sur eux, via leur séides, de s’en prendre à ce que j’ai dit.
Demain, ils seront les premiers à venir me dire : ‘grand, j’ai toujours su que tu disais la vérité’. D’autres, eux aussi tout sourire, ne se privent pas pour vous poignarder en oubliant que leurs actes déteignent sur la personne ou ses proches. Quelle hypocrisie.
Ce qui est plus grave dans tout ceci c’est le fait que le peuple sénégalais, qui se sait malheureux, sans emplois, sans revenus, désaxé, semble être devenu inapte à choisir de s’aligner du cote de la vérité. Seuls les nouveaux riches, ceux qui ont volé ses biens, sont bien vus par lui. C’est grave. C’est un suicide public.
Je veux conclure : je me suis retenu à ce jour à dire beaucoup de choses, à l’intérieur comme hors du Sénégal car on ne doit pas dire tout ce qu’on sait, selon le bon proverbe wolof. Mais les scandales qui rythment la vie de notre pays, de Bictogo à Contan, de l’Artp-Sonatel à Franck Timis, PetroTimSall et tant d’autres, sont tellement graves que ne pas sortir du bois c’est être lâche.
Il arrive un moment ou faire un choix n’est plus une option mais un impératif. J’ai fait le mien. Je suis d’autant plus relax en le disant que désormais, conscience en voie d’être totalement libérée, je n’en ai cure de ce que les malveillants ou ceux qui préfèrent faire des interprétations qu’ils savent loin de la vérité, peuvent avoir sur ce lièvre que j’ai levé.
J'ai dit la verite. Rien que la verite. Parce qu'il arrive un moment ou le sacrifice devient un acte de foi, beni des cieux.
Je vous remercie en espérant qu’avec cette note, les clarifications idoines ont été faites. Que Dieu garde le Sénégal !
PS: Sur le contrat pétrolier que j’ai fait obtenir a Macky Sall, tout en maintenant tout ce que j’ai dit, meme si j’aurais pu mieux travailler la forme (ce qui est mon habitude), je garde la lettre annotée d’Abdoulaye Wade indiquant clairement mon role dans le projet. Il n’y a pas de chantage ici, c’est le souci d’engager le combat pour que notre pays cesse d’etre entre des mains qui ont fini de le brader a des interets prives –les leurs- et ceux de leurs acolytes. Se taire, c’est accepter l’autophagie, la mort d’un Etat, qui est notre, en cours!
Pour ce qui est de l’affaire PetroTimSall, une pétition sera mise en ligne avec saisine du Congres americain, sous son Foreign Corrupt Practice Act, legislation ayant justifié l’arrestation à New YORK dans une autre affaire de corruption du fils de Leon Mebiane, ancien Premier Ministre Gabonais.
Le combat commence. Il sera rude!
Dundee, Ecosse
«L’ASSOCIATION DES RAFFINERIES AFRICAINES A MIS EN PLACE UN PROGRAMME, POUR ALLER VERS LES PRODUITS LES PLUS VERTS POSSIBLES»
SERIGNE MBOUP PCA DE LA SAR, SUR L’AFFAIRE DU PETROLE TOXIQUE
En marge de la seizième édition des Journées médicales de Pire, Serigne Mboup maire de la commune et par ailleurs Président du Conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar) s’est prononcé sur l’affaire du pétrole toxique. Selon lui, il y a une énorme confusion par rapport à cette problématique.
« Sur la question du pétrole toxique, il y a une énorme confusion, par rapport à la problématique telle qu’elle est posée, mais l’Association des raffineries africaines a mis en place un programme, pour aller vers les produits les plus verts possibles». C’est l’avis de Serigne Mboup maire de Pire, par ailleurs président du Conseil d’administration de la société africaine de raffinage (Sar). Le pétrole, comme beaucoup de produits, explique-t-il, suit des standards. «L’essence, le gasoil, le fuel sont des produits chimiques constitués de plusieurs éléments. Pour les plus nocifs pour la santé, il y a le plomb, le benzène et le souffre. La technologie a évolué et a fait qu’aujourd’hui, nous sommes très à l’aise dans presque tous les standards. En Afrique, le plomb est supprimé c’est pourquoi il est écrit partout dans les stations super sans plomb, il reste le souffre et le benzène à des taux de nocivité qui dépendent du niveau d’exigence, du niveau de développement, mais aussi des standards dans les différents pays. L’Europe de l’Ouest, les Etats-Unis, l’Afrique ont leurs standards. Toutes les raffineries africaines vendent des produits qui sont souvent en-dessous des standards, qui sont basés sur des décrets signés par les différents Présidents. Donc tous les produits sont conformes à ces standards.
En définitive ce débat sur le pétrole toxique n’est pas très justifié. L’aspiration vers le mieux-être et le mieux-vivre, qui est aussi une exigence chez nous, a fait que nos gouvernants, notamment la Cedeao ont pris les dispositions idoines. L’Association des raffineries africaines a également mis en place un programme pour aller vers les produits les plus verts possibles. L’Europe a su le faire, mais cela a coûté plus de 150 milliards d’euros pendant 25 ans et depuis 1992. C’est parce qu’il faut changer le parc de véhicules, la plupart des stations services, mettre à niveau les raffineries. Donc en Afrique, nous avons le même programme qui nous projette vers 2030, avec des phases intermédiaires en 2020 et 2025.
Pour le reste, l’étude aurait été plus objective si elle n’avait pas seulement visé les 8 pays les plus petits d’Afrique et quelques opérateurs parmi les plus marginaux en terme de parts du marché. Cela aurait permis d’avoir une vision d’ensemble et donner beaucoup plus de crédibilité à ce qui a été dit. La législation internationale en la matière est bien appliquée au Sénégal et il n’y a pas d’alerte, il n’y a pas un produit toxique vendu ici pour protéger d’autres». Serigne Mboup a tenu ces propos en marge de la seizième édition des Journées médicales organisées par l’association Booloo Liggey Pire qui, de l’avis du Pr Serigne Abdou Bâ, chef du service de la Cardiologie à l’hôpital Le Dantec président de la commission médicale des Journées médicales de Pire, répondent à un besoin pressant, parce que Pire est une grande ville maintenant avec à peu près 30.000 habitants.
UN INFIRMIER POUR PRENDRE EN CHARGE LA SANTE, ALORS QUE PIRE COMPTE 20 MEDECINS ORGINAIRES
Selon le Pr Serigne Abdou Bâ, jusqu’à présent la localité ne compte qu’un infirmier chef de poste, pour la pris en charge des nombreux patients. Et le paradoxe est que Pire a fourni à la Nation sénégalaise au moins 20 médecins dont 3 professeurs d’université. Il poursuit « c’était donc une frustration de voir qu’il n’y avait pas de centre de santé à Pire et nous nous battons depuis plus de 15 ans pour le décrocher. Dans cette dynamique et sur fonds propre, les populations de Pire ont construit une maternité et un centre de dépistage du cancer du col de l’utérus a également été érigé avec l’aide d’une fondation. Nous avons également un terrain d’environ 4 ha déjà clôturé, pour abriter un centre de santé. Ainsi, nous avons toutes les potentialités requises pour l’érection d’un centre de santé. Il s’agit d’une vieille doléance qui vient d’obtenir une solution heureuse, car nous avons maintenant des assurances que ce centre de santé sera construit dans très peu de temps. C’est donc un ouf de soulagement pour les populations.
Serigne Mboup maire de Pire estime que Boolo Liggey Pire est un modèle d’association et d’initiatives citoyennes, parce que constitués par des fils de Pire qui ont analysé les problématiques de développement et très tôt ont pris l’engagement de faire en sorte que le terroir compte d’abord sur ses propres forces. Il poursuit, « le Président de la République et le gouvernement ont compris l’importance et la nécessité de doter cette cité religieuse d’un centre de santé, pour justement appuyer les efforts déjà consentis.