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30 avril 2025
International
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LA FRANCE AURAIT LAISSÉ S'ENFUIR DES DIGNITAIRES IMPLIQUÉS DANS LE GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA
La France a décidé en juillet 1994 de ne pas interpeller les autorités rwandaises responsables du génocide des Tutsi au Rwanda, selon un télégramme diplomatique de l'époque que s'est procuré le journal français Médiapart
Ce document, révélé par Médiapart et obtenu par l'AFP auprès de François Graner, auteur de plusieurs livres sur le Rwanda, constitue selon ce dernier "la pièce écrite manquante, une pièce essentielle du puzzle" sur le rôle de la France au Rwanda.
L’ambassadeur Yannick Gérard, alors représentant du Quai d’Orsay au Rwanda dans le cadre de l’opération militaro-humanitaire Turquoise, avait demandé des instructions concernant la présence de responsables génocidaires dans la "Zone humanitaire sûre" contrôlée par les militaires français. "Vous pouvez (...) utiliser tous les canaux indirects et notamment vos contacts africains, en ne vous exposant pas directement, afin de transmettre à ces autorités notre souhait qu'elles quittent la Zone Humanitaire Sûre", lui répond un télégramme "confidentiel diplomatie", daté du 15 juillet 1994.
"Vous soulignerez que la communauté internationale et en particulier les Nations unies devraient très prochainement déterminer la conduite à suivre à l'égard de ces soi-disantes autorités", poursuit le texte, en évoquant l'ancien régime de Kigali replié à Cyangugu (sud-ouest), sur la frontière avec le Zaïre (devenu République démocratique du Congo).
Selon l'ONU, environ 800.000 personnes, essentiellement dans la minorité tutsi, ont été tuées en trois mois lors de massacres déclenchés après l'attentat contre l'avion du président Habyarimana le 6 avril 1994.
L'opération Turquoise était une intervention militaro-humanitaire lancée par Paris, sous mandat de l'ONU entre juin et août de la même année. Ses détracteurs estiment qu'elle visait en réalité à soutenir le gouvernement génocidaire hutu. Les zones d'ombre sur le rôle de Paris avant, pendant et après le génocide des Tutsi au Rwanda, restent une source récurrente de polémiques en France et empoisonnent les relations avec Kigali depuis plus de 25 ans.
Le Quai d'Osay pointé du doigt
Le télégramme provient des archives de Bruno Delay, le conseiller Afrique du président François Mitterrand, selon François Graner, proche de l'association Survie, engagée contre la "Françafrique". La justice administrative française a autorisé en juin M. Graner à consulter les archives présidentielles sur le Rwanda, au coeur de la controverse.
Selon Médiapart, l’ambassadeur Yannick Gérard avait réclamé des "instructions claires" sur la conduite à tenir vis-à-vis de responsables qui, selon lui, portaient "une lourde responsabilité dans le génocide". Il estimait n'avoir "d'autre choix, quelles que soient les difficultés, que de les arrêter ou de les mettre immédiatement en résidence surveillée". Le Quai d'Orsay, dirigé à l'époque par Alain Juppé, en a donc décidé autrement. Le télégramme est signé de Bernard Emié, conseiller du chef de la diplomatie française, aujourd'hui patron des services de renseignement extérieur français (DGSE).
"La révélation de ce télégramme pose de nouveau la question du véritable rôle de l'armée française déployée au Rwanda, notamment de l'opération Turquoise", a réagi auprès de l'AFP Me Thierry Plouvier, avocat de Survie. L'enquête judiciaire sur Turquoise, accusée par des survivants d'avoir sciemment abandonné des centaines de Tutsis, massacrés dans les collines de Bisesero (ouest) fin juin 1994, n'a toujours pas été tranchée par les juges, malgré la fin des investigations ordonnées en 2019.
"On peut se demander si le réel objectif des armées n'étaient pas de servir cette +stratégie indirecte+ d'appui au pouvoir génocidaire recommandée au président Mitterrand par Christian Quesnot", son chef d'état-major particulier, dans une note du 6 mai 1994, a ajouté Me Plouvier. "En 2021, nous sommes toujours confrontés à une autorité judiciaire qui plie le genou face à des militaires et refuse d'aller enquêter au cœur du pouvoir où les décisions ont été prises".
Le premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, a annoncé début janvier l'ouverture prochaine de ses archives sur le Rwanda. Dans sa déclaration, M. Balladur a affirmé que l'opération Turquoise avait "assuré la sauvegarde des victimes quelles qu'elles soient, et dissuadé la poursuite des violences".
G5 SAHEL : QUELQUES SUCCÈS MILITAIRES DE BARKHANE AU MILIEU DU CHAOS
Le sommet de N'Djamena arrive dans un contexte politique, sécuritaire et humanitaire très grave, estime Jérôme Pigné
Les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad se retrouvent les 15 et 16 février à N'Djamena, dans la capitale tchadienne, pour un sommet G5 Sahel. Au menu des discussions, le bilan mené ces 12 derniers mois contre le jihadisme dans la région et l’avenir de la force Barkhane que l’exécutif français espère réduire.
Devrons-nous bientôt montrer patte blanche pour pouvoir nous rendre au restaurant, pour assister à un spectacle ou pour voyager à l’étranger ? Ce principe est celui du passeport vaccinal, que certains réclament mais qui est loin de faire l’unanimité
Réclamée par le monde économique, décriée par certains comme une atteinte aux libertés, l'idée d'un « passeport vaccinal » ressurgit, même si beaucoup de scientifiques la jugent prématurée
Devrons-nous bientôt montrer patte blanche pour pouvoir nous rendre au restaurant, pour assister à un spectacle ou pour voyager à l’étranger ? Ce principe est celui du passeport vaccinal, que certains réclament mais qui est loin de faire l’unanimité.
L’idée de conditionner l’accès à certains pays, ou certains lieux, à la réalisation d’un vaccin n’est pas spécifique au Covid. Dans de nombreux pays, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire, soit pour l’ensemble des voyageurs (comme en Guyane française), soit pour ceux en provenance de pays d’Afrique et d’Amérique du Sud où cette maladie est endémique.
Déjà existant
Les centres de vaccination délivrent un carnet de vaccination, un fascicule de couleur jaune reconnu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « Il pourrait y avoir une résolution à la demande des États membres » de l'OMS, pour que « la vaccination Covid soit l'objet d'une mention dans le carnet de vaccination international. (...) C'est un outil qui existe », estimait récemment Antoine Flahault, professeur d'épidémiologie à l'université de Genève. Certains font aussi le parallèle avec les vaccinations chez les jeunes enfants, obligatoires ou nécessaires pour l'inscription en collectivité.
« Une vie sociale retrouvée »
Le patron de la compagnie aérienne australienne Qantas avait le premier évoqué dès novembre la « nécessité » que les voyageurs internationaux soient vaccinés contre le Covid-19 pour embarquer. D'autres compagnies ou responsables gouvernementaux ont fait depuis des commentaires semblables, soulignant que ce certificat permettrait d'éviter les mesures de quarantaine à l'entrée d'un pays.
Et les compagnies du Golfe, Emirates et Etihad, testeront bientôt le pass de voyage conçu par l'Association internationale du transport aérien (« IATA Travel Pass »), une application qui permettra aux passagers de « vérifier que leur test avant le voyage ou leur vaccination répondent aux exigences de leur destination ». Les partisans du passeport vaccinal, nombreux dans les secteurs du tourisme et des loisirs, y voient aussi un moyen de « revenir à la vie d'avant », avec un accès sécurisé aux salles de spectacle, aux restaurants ou aux stades de football.
Qui pour sauver la CAF ? Qui pour éviter l’OPA qui la menace ? Les africains ne resteront ils que des fournisseurs de matières premières encore une fois ? Est-ce le rôle de la FIFA de mettre la CAF sous tutelle ?
Qui pour sauver la CAF ? Qui pour éviter l’OPA qui la menace ? Les africains ne resteront ils que des fournisseurs de matières premières encore une fois ? Est-ce le rôle de la FIFA de mettre la CAF sous tutelle ?
À L'ORIGINE DE LA SAINT-VALENTIN
Célébration aux origines paillardes, tradition romantique ou invention commerciale récente? L’histoire de la fête du 14 février est un peu tout cela à la fois
Célébration aux origines paillardes, tradition romantique ou invention commerciale récente? L’histoire de la Saint-Valentin est un peu tout cela à la fois.
La fête du 14 février, célébrée presque partout dans le monde, prend des accents différents d’une région à l’autre: elle met à l’honneur les couples en Europe, plus largement l’amitié aux Etats-Unis, se fait un rituel féminin au Japon et prend des allures subversives dans des pays musulmans.
Rappels historiques et tour d’horizon des célébrations de la Saint-Valentin:
Origines païennes et paillardes
A l’origine de la fête de la Saint-Valentin, les Lupercales étaient des fêtes romaines de purification célébrées à la mi-février. Des jeunes hommes nus devaient fouetter des jeunes femmes pour les rendre fertiles.
Ces fêtes sont les ancêtres des carnavals médiévaux qui, avec leurs loteries aux amoureux, ont abouti progressivement à la Saint-Valentin, explique le sociologue français Jean-Claude Kaufmann dans son livre «Saint Valentin, mon amour!».
Prêtre martyr romain
Cette fête est, évidemment, aussi liée au culte du prêtre romain Valentin, mort décapité un 14 février, au troisième siècle, pour avoir célébré des mariages chrétiens.
La légende veut que Valentin ait guéri de la cécité la fille de son geôlier et que la veille de son martyr, il lui ait glissé un billet signé«ton valentin».
Cette «légende a été inventée a posteriori parce que les autorités religieuses et politiques avaient besoin de ce storytelling», rapporte Jean-Claude Kaufmann.
Sous Louis XIV, l’écrivain français Gabriel de Guilleragues décrit ainsi ce jeu: «Il faut mettre le nom de trente hommes et de trente femmes dans soixante morceaux de papier, copier séparément soixante madrigaux. Après avoir tiré séparément le nom d’un homme et celui d’une femme, on tire deux madrigaux, pour voir ce qu’ils disent l’un à l’autre».
Valentines
En Angleterre, les billets se transforment en «valentines», des mots doux que s’adressent les jeunes amoureux pour le 14 février. Le développement de la poste au 19e siècle donne un coup de fouet à ces échanges.
20 milliards de dollars
C’est au milieu du 19e siècle et aux Etats-Unis que le coup d’envoi moderne et commercial est donnée à la Saint-Valentin, grâce à l’invention de cartes manufacturées qu’il suffisait d’adresser par la poste à son amoureux/amoureuse.
Le succès de cette fête, nouvelle aux Etats-Unis, est «fulgurant», rapporte Jean-Claude Kaufmann. Aussi les promoteurs ont rapidement l’idée d’étendre le public ciblé des amoureux, à une plus vaste population de parents, d’enfants, d’amis ou de voisins.
Aujourd’hui, la version américaine de la Saint-Valentin s’apparente à une grande célébration de l’amour, de l’amitié et de l’affection, durant laquelle 20 milliards de dollars sont dépensés chaque année (chiffre de la Fédération du commerce américain, NRF).
Chocolats pour hommes au Japon
Au Japon, l’éclosion de la Saint-Valentin remonte aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale lorsque des industriels de la confiserie ont l’idée de faire du 14 février un jour où les femmes offrent des chocolats.
Un demi-siècle plus tard, la tradition est bien ancrée: des millions de Japonaises offrent à la Saint-Valentin, pralinés ou ganaches en signe d’affection, d’amitié ou de respect professionnel, avec des codes bien précis.
Les «giri-choko», chocolats d’obligation, sont réservés aux collègues et aux patrons tandis que les «honmei-choko», chocolats de qualité supérieure, sont seuls le signe d’un «amour véritable», explique l’enseignante et traductrice japonaise Namiko Abe.
Célébration parfois interdite ou menacée
La célébration de la Saint-Valentin est interdite ou menacée dans une trentaine de pays, selon Jean-Claude Kaufmann. Il s’agit surtout de pays musulmans qui considèrent la Saint-Valentin comme une «fête chrétienne païenne». Cela a longtemps été le cas en Arabie saoudite.
En Iran, la fête est très populaire mais des associations de commerçants interdisent expressément la vente des ballons rouges en forme de coeur, en février.
LAMINE DIACK POURRAIT BIENTÔT RENTRER AU SÉNÉGAL
Son interdiction de sortie de territoire a été levée fin décembre. Un « Collectif Lamine Diack » vient de lancer depuis quelques jours une levée de fonds pour réunir la somme de la caution nécessaire
Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, bloqué en France depuis cinq ans, pourrait bientôt être de retour chez lui. Il a été condamné à quatre ans de prison pour son implication dans un réseau de corruption voué à cacher des cas de dopage en Russie. Une deuxième affaire sur l'attribution des Jeux olympiques de Rio-2016 et Tokyo-2020 est en cours. Pourtant, son interdiction de sortie de territoire a été levée fin décembre. Un « Collectif Lamine Diack » vient de lancer depuis quelques jours une levée de fonds pour réunir la somme de la caution nécessaire.
Les 500 000 euros de caution nécessaires à la levée de l’interdiction de sortie de territoire de Lamine Diack ne sont pas encore réunis. Une somme « très importante », commente son avocat Me William Bourdon qui salue tout de même cette décision.
La défense avait demandé à plusieurs reprises que Lamine Diack puisse retourner dans son pays. Une demande enfin acceptée fin décembre. Selon ses avocats, cela s’explique par le premier contrôle judiciaire qui est tombé après le jugement de septembre dernier, et parce que l’instruction de la deuxième affaire est pratiquement terminée. Me Simon Ndiaye, autre avocat de Lamine Diack, précise que l’âge - 87 ans - et la santé fragile de son client ont aussi joué. Mais le Sénégalais qui est accusé de corruption n’a aucune visibilité sur son retour tant qu’il n’aura pas réuni la somme nécessaire.
Le pays est à nouveau en "situation d'épidémie", cinq ans après la fin de la précédente, après la confirmation de l'apparition dans le sud-est de sept cas, dont trois mortels
La Guinée est à nouveau en "situation d'épidémie" de fièvre hémorragique Ebola, cinq ans après la fin de la précédente épidémie, après la confirmation de l'apparition dans le sud-est du pays de sept cas, dont trois mortels, a indiqué dimanche le patron de l'agence sanitaire guinéenne, Sakoba Keïta.Samedi soir, le ministre de la Santé, Rémy Lamah, avait évoqué un bilan de quatre morts. Les responsables sanitaires n'ont pas précisé dans l'immédiat pourquoi ce bilan avait été ramené à trois morts.Il s'agit de la première résurgence signalée de la maladie en Afrique de l'Ouest, d'où était partie la pire épidémie de l'histoire du virus, qui avait fait plus de 11.300 morts entre 2013 et 2016.A l'issue d'une réunion d'urgence à Conakry, le Dr Keïta, qui dirige l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), a expliqué devant la presse qu'une personne était décédée fin janvier à Gouecké, dans la région de Guinée forestière, proche de la frontière avec le Liberia."Son enterrement a eu lieu à Gouecké le 1er février et certaines personnes qui ont pris part à cet enterrement ont, quelques jours après, commencé à avoir des manifestations de diarrhées, de vomissements, de saignements et de fièvre", a déclaré le chef de l'agence sanitaire.
Des premiers échantillons testés par un laboratoire mis sur pied par l'Union européenne à Guéckédou, dans la région, ont révélé vendredi la présence du virus Ebola chez certains d'entre eux, a-t-il dit. "Ce matin très tôt, le laboratoire de Conakry a confirmé la présence du virus Ebola", a ajouté le Dr Keïta. "Au total, on a dénombré sept cas, dont trois décès", a-t-il dit."Cette situation met la Guinée en situation d'épidémie d'Ebola", a souligné le médecin.
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POINT DE L'ACTUALITÉ AMÉRICAINE DE LA SEMAINE
Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, analysent dans l'émission hebdomadaire "Point USA", le second procès en destitution de Trump, marqué par une défense catastrophique et un parti républicain plus que jamais tiraillé
Claude Porsella, René Lake et Dennis Beaver, parlent dans l'émission hebdomadaire "Point USA", du second procès en destitution de Trump, marqué par une défense catastrophique et un parti républicain plus que jamais tiraillé.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
LE TEUNGUETH FC BATTU PAR L’ESPERANCE DE TUNIS (1-2)
L’équipe tunisienne a pris l’avantage par Basit Abdul Khalid à la 73e mn de ce match de la poule D de la Ligue africaine des champions.
Dakar, 13 fév (APS) – Le Teungueth FC s’est incliné, samedi (1-2), à Tunis, face l’Esperance en match comptant pour la première journée des phases de groupe de la Ligue des champions africaine.
L’équipe sénégalaise avait pourtant ouvert le score à la 32e mn par Djibril Sillah avant de concéder un pénalty transformé peu avant la mi-temps par Taha Yassine Khenissi.
L’équipe tunisienne a pris l’avantage par Basit Abdul Khalid à la 73e mn de ce match de la poule D de la Ligue africaine des champions.
Le club Rufisquois partage ce groupe avec l’Esperance de Tunis, le Zamalek d’Egypte et le MC Alger.
LE SÉNÉGAL BAT LE MALI ET S’OFFRE LE TOURNOI DE L’UFOA/A
L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu, samedi, celle du Mali (2-0), en finale du tournoi de qualification de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaine de football
Dakar, 13 fév (APS) – L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu, samedi, celle du Mali (2-0), en finale du tournoi de qualification de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaine de football (UFOA/A) à la CAN de la catégorie.
Les deux équipes finalistes de cette compétition organisée au stade Lat Dior de Thiès se sont qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations de football de la catégorie prévue en mars au Maroc.