Des responsables de la CAP se sont rendus au ministère de l’Intérieur hier, mercredi 30 septembre 2020, pour dire halte aux brutalités policières sur des professionnels des médias, surtout dans l’exercice de leur fonction, dont la dernière en date est celle exercée contre la camerawoman de Dakaractu actuellement internée dans une clinique. Une lettre de protestation a été remise à Aly Ngouille Ndiaye, chargé de la Sécurité publique. Il a promis l’ouverture d’une enquête, selon Bamba Kassé, le secrétaire général du Synpics.
«Nous étions venus déposer notre lettre de protestation et partir. Mais le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a voulu nous recevoir», a d’emblée déclaré Bamba Kassé, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (Synpics). Selon lui, après avoir lu le contenu de la lettre, «le ministre nous a affirmé que l’Etat du Sénégal dit regretter l’agression sur la camerawoman de Dakaractu, Adja Ndiaye». «Je ne suis pas un partisan de la violence et la Police n’est pas là non plus pour la violence», ajoute-t-il.
Avant d’assurer qu’une enquête administrative interne et impartiale a été ouverte depuis hier (avant-hier) pour situer les responsabilités. La victime et les agents ont déjà été entendus par le commissaire Sy en charge de l’Inspection de Police». Selon Bamba Kassé, le ministre de l’Intérieur a fait part de «sa volonté d’organiser, avec les associations de presse, des modules d’échanges entre les journalistes, photographes, techniciens et la Police pour que chacun connaisse les limites de sa mission et de sa fonction sur le terrain. Et c’est valable pour les manifestations autorisées et non autorisées». Selon lui, Aly Ngouille Ndiaye «a reconnu, que, même pour les manifestations non autorisées, la presse doit être là pour constater que malgré l’interdiction de la manifestation les gens sont là. Mieux, s’il y a des exactions de la part de la Police que la presse le dise».
Dakar, 1er oct (APS) – L’opération de délogement de familles d’anciens militaires des maisons qu’elles occupaient à Ouakam, un quartier de Dakar, fait les choux gras de la presse quotidienne. Elle n’occulte cependant pas d’autres sujets.
‘’L’armée lance l’assaut sur Terme Sud’’, affiche ainsi en Une le quotidien L’AS qui raconte que la Cité Terme Sud, situé à Ouakam a été le théâtre d’échauffourées qui ont démarré tôt le matin.
‘’Tout est parti d’une sommation faite par la Direction de surveillance et de contrôle de l’occupation des sols (DSCOS) aux 79 familles de quitter les leurs logements qu’elles occupent illégalement. Cette assignation fait suite à la décision rendue par la Cour suprême. Ayant reçu notification dans la soirée de mardi, de quitter les lieux, les familles d’anciens militaires ont eu hier matin un réveil particulièrement mouvementé’’, souligne le journal dans ses colonnes.
Tirant le bilan de cette opération de déguerpissement musclé, Le Quotidien fait savoir que 89 personnes ont été arrêtées et 4 gendarmes blessés alors que 79 familles vont dormir à la belle étoile.
‘’Toutes les voies de recours épuisées, la Comico a repris ses terres à Terme Sud ou vivaient d’anciens militaires à la retraite’’, rapporte la publication en soulignant que ‘’l’armée a imposé sa loi’’.
‘’Violences et larmes à Terme Sud Ouakam’’, affiche de son côté Vox Populi qui évoque un bilan de 8 arrestations et de 2 gendarmes blessés. Le journal donne également la parole aux protagonistes, notamment un ancien militaire qui déclare : ‘’On nous a sacrifiés, après que l’on se soit sacrifié pour le pays’’.
Le journal Kritik’ déplore une ‘’bataille déshonorante de Terme Sud’’ et soutient que le site en question est prédestiné aux militaires du fait de sa position géographique mais n’y ont droit que mes hauts gradés.
‘’Une injustice qui a fini par accoucher de déchirures entre frères d’armes. Les familles d’anciens militaires expulsées, hier, après l’affrontement avec des gendarmes sont désormais dans la désolation’’, résume le journal.
D’autres journaux ont orientés leurs centres d’intérêt à d’autres sujets à l’image de Sud Quotidien qui évoque la promotion de la bonne gouvernance en agitant la quête de réforme des organes de contrôle de l’Etat.
Selon le journal, face à une forte demande de transparence de la gouvernance économique et financière sur fond de crise de légitimité du service public, émanant de la société civile et des pays donateurs, les organes de contrôle de l’Etat font souvent l’objet de mauvais procès de la part des populations.
‘’En réalité, les inspecteurs et autres magistrats semblent faire correctement leur travail de contrôle. Le hic réside cependant dans l’usage des rapports produits par ces corps, d’où la nécessité et l’urgence de procéder à certaines réformes pour que ces organes puissent garder de leur superbe’’, analyse le quotidien du groupe Sud communication.
Les sujets économiques ne sont pas en reste. L’Observateur par exemple s’intéresse à la situation de la compagnie aérienne nationale Air Sénégal ‘’dans une zone de turbulence.
Le journal soutient que son avion A330 Neo est immobilisé sur une base militaire par la compagnie portugaise Hi Fly depuis bientôt six mois, tandis que l’un de ses deux ATR est cloué à cause d’un incident survenu lors d’un atterrissage à Ziguinchor qui a endommagé le sabot de queue.
Pendant ce temps, Le Soleil jette son dévolu sur les infrastructures portuaires en publiant une interview du directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sadikh Bèye. Celui-ci annonce que le PAD va pour la, première fois solliciter le marché financier régional en utilisant sa propre signature.
Mettant en avant l’actualité politique, Walf Quotidien semble vouloir trancher le débat récemment agitée sur le choix du chef de l’opposition en décrétant à sa Une : ‘’Ousmane Sonko, chef de l’opposition !
Pour ce journal, le leader de PASTEF a réussi à s’imposer comme le seul interlocuteur du pouvoir.
KEEMTAAN GI – DESESPERANT
Bon, bon !!! Là, ça devient sérieux ! La situation sanitaire et les perspectives de lendemains moroses ont dû faire perdre au Chef son flegme. Vous l’avez entendu l’autre jour nous promettre des lendemains meilleurs avec son train qu’il a déjà inauguré et tant d’autres de ses projets en attente et qui nous ont coûté des milliards sans pour autant être des priorités pour nous ? Il peut toujours rêver. Si sûr d’avoir fait pour son peuple plus que ses prédécesseurs, il veut débattre avec son opposition. Tout en prenant soin de restreindre le champ du débat sur les… inondations. Comme si, avec les chiffres, il pourrait soulager ces pauvres qui sont toujours sous les eaux. En tout cas, son plus farouche opposant du moment l’a pris au mot. Du spectacle en perspective ! Ceci au moment où tout est à l’arrêt dans ce pays. Des entreprises ferment, si elles ne se débattent pas dans des difficultés qui font perdre le sommeil à leurs propriétaires. L’insécurité est à tous les coins des rues. Des gens subissent la loi des agresseurs et certains parmi eux en meurent bêtement. La police ? Plus prompte à casser de l’opposant ou des journalistes que de pourchasser les malfrats ! Des hôpitaux qui manquent de tout et où des nourrissons meurent faute de couveuses. Des terres spoliées ou partagées entre les pontes du pouvoir qui en veulent toujours et toujours… Même si certains actes sont dans la légalité, en ce siècle, ça fait un choc de voir des familles dans la rue. Surtout si ce sont des familles de pauvres. Aucun gouvernement au monde ne doit accepter de voir cette abomination sans pour autant trouver un gîte pour ces désespérés. Kaccoor Bi
RELANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE
Le chef de l’Etat tient à la relance de l’économie nationale. Après avoir passé toute la journée du mardi à débattre de la question avec toutes les forces vives de la Nation, il a encore reposé le débat ce mercredi en Conseil des ministres. On apprend que, après avoir abordé la question relative à la relance de l’économie nationale pour asseoir l’émergence du Sénégal, Macky Sall a informé le Conseil avoir validé, en Conseil Présidentiel, le PAP 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Emergent, en présence de toutes les forces vives de la Nation et des partenaires techniques et financiers. Dès lors, il a engagé le Gouvernement à finaliser, sur les trois (3) prochains mois, la mise en œuvre intégrale du Programme de Résilience Economique et sociale (PRES). Il a, dans cet élan, souligné l’importance qu’il accorde à la souveraineté alimentaire du Sénégal, à l’intensification des réformes sectorielles, à l’amélioration globale de l’environnement des affaires en vue de l’accélération de la transformation structurelle de notre économie, propice au maintien de la trajectoire de croissance du PSE. Le chef de l’Etat a, dans cette perspective, lancé un appel aux acteurs du Secteur privé à se saisir des opportunités potentielles révélées dans le PAP II ajusté et accéléré, à se mobiliser davantage autour de l’action de l’Etat, afin d’engager, ensemble, le sursaut national face aux enjeux nouveaux de la reprise de l’économie nationale.
ALLEGEMENT FISCAL POUR LA PRESSE ET LE TOURISME LA MESURE MISE EN ŒUVRE DANS LE CADRE DE LA LFI 2021
Mardi, le président de la République avait annoncé lors du conseil présidentiel sur la relance de l’économie, un allègement fiscal pour la presse et le tourisme. Eh bien, hier, en Conseil des ministres, Macky Sall s’est mis en mode « fast track ». Il a instruit le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021, de même qu’il a demandé la poursuite de ses projets phares que sont le PUMA, le PUDC et Promovilles. Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement d’accorder «aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, «la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple. Macky Sall a annoncé mardi pour la presse et le tourisme un allègement fiscal sur la période 2020-2021. Cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source, a-t-il précisé lors du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie qu’il présidait. Il a évoqué l’impact selon lui faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne «coûte rien» à l’Etat, la presse par exemple devant selon lui être accompagnée, parce qu’étant pourvoyeuse de beaucoup d’emplois. Il a cependant souligné la nécessité pour elle de «travailler à son organisation», pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de «beaucoup d’intervenants», une situation qui est source d’une certaine confusion.
DEMARRAGE EFFECTIF DES AGROPOLES
Le président Macky Sall a demandé mercredi l’accélération du démarrage effectif des agropoles dans le cadre de l’Initiative présidentielle «PSE Cap sur l’industrialisation», indique le communiqué du Conseil des ministres. «Le président de la République a aussi instruit le ministre de l’Industrie, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « PSE Cap sur l’industrialisation », à accélérer le démarrage effectif des agropoles notamment l’agropole Sud d’un coût global de 57 milliards FCFA», peut-on lire. Les trois agropoles seront installés au nord (SaintLouis, Matam et Louga), au centre (Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel) et au sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou). D’ailleurs dans le même sillage, le président de la République a rappelé les décisions qu’il a arrêtées lors du Conseil Présidentiel. A ce titre, il a instruit les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche. Il a par ailleurs demandé au Ministre de l’Agriculture d’accélérer et d’intensifier la production de semences certifiées pour une amélioration continue du capital semencier national.
PROGRAMME 100.000 LOGEMENTS
Le Président de la République a instruit le ministre en charge de l’Habitat, de démarrer, au cours du 4ème trimestre de l’année 2020, le Programme des 100.000 logements sociaux, composante essentielle du PAP 2A. Macky Sall a également demandé au Gouvernement d’accorder la même priorité aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme. Sur la relance du secteur de l’huilerie dans le cadre du « produire et du consommer local », il a exhorté les ministres en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Economie, des Finances, en relation avec les différents huiliers, de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie, surtout dans la perspective des importantes productions d’arachides attendues cette année.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar Boun Khatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions (Ndlr, il a été nommé récemment directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk) ; M. Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
AFFAIRE TELIKO APRES ST-LOUIS, LES MAGISTRATS DE THIES EN REBELLION DE SOUTIEN AU PRESIDENT DE L’UMS
Après les magistrats du ressort de St-Louis, qui ont durci le ton pour soutenir le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, victime d’une oppression de la tutelle, ce dernier peut aussi compter sur le soutien du Comité du Ressort de Thiès. « Dans un communiqué de presse diffusé le 26 septembre 2020, le ministère de la Justice informe que le Garde des Sceaux a saisi la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature à la suite du rapport de l’IGAJ concernant le président de l’UMS. Le Comité de ressort réaffirme son total soutien à notre collègue et sa ferme condamnation de cette procédure scandaleuse, initiée dans le seul dessein de museler l’UMS et son président, en particulier dans leur combat légitime pour l’indépendance de la Justice. Exhortant les magistrats à rester mobilisés face à cet affront, il demande l’arrêt immédiat de ces poursuites illégitimes et, d’ores et déjà, invite les membres élus du CSM à suspendre leur participation aux travaux de cet organe » soulignent les magistrats de Thiès. « En outre, le Comité invite tous les magistrats à se constituer pour la défense du Président TELIKO et à se présenter devant le Conseil de discipline le jour de sa comparution, quitte à ce qu’aucune audience ne se tienne dans les Cours et tribunaux, ledit jour. Par ailleurs, il n’exclut aucune autre action appropriée telle que la lecture de déclarations de soutien et de désapprobation devant les juridictions en présence de la presse, les regroupements ou marches en toge, le port de brassards, le renvoi des audiences voire la suspension momentanée du travail, en guise de protestation. Enfin, le Comité demande la convocation d’une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais » concluent les magistrats de Thiès. Waw, ils ne plaisantent décidément pas ces magistrats de Thiès. Nay dëgër !
«LIBERATION» POURCHASSE LA SENELEC WOUP SATHIEY !
Dans son édition d’hier, notre confrère « Libération » a livré à la clameur populaire le Dg de la Senelec, Pape Demba Bitèye, dans une affaire de marché aux allures de tour de passe-passe. Selon notre confrère, par lettre numéro 00001497 du 1er septembre 2020, la Senelec avait saisi l’autorité de régulation des marchés (Armp) d’une « demande exceptionnelle et temporaire d’ouverture des plis sans la présence des candidats ou de leurs représentants durant la période de la pandémie liée à la Covid-19 ». A l’appui de la demande, les « dépouilleurs » de la Senelec juraient au nom des fils et des poteaux électriques que la requête serait exclusivement motivée par l’impératif premier de garantir… les gestes barrières ou la distanciation liée à la Covid19 et de protéger les acteurs d’une décharge électriquement pandémique. Ne rigolez surtout pas puisque le prétexte avancé du « respect des mesures barrières » est trop beau pour être vrai ! Et il y a de quoi se tailler un prétexte pour tenter de violer le code des marchés pour des marchés à coups de millions voire de milliards. A en croire « Libération » l’Armp a carrément indiqué à la Senelec qu’elle ne peut satisfaire une telle demande, d’autant que le Code des marchés consacre le droit à l’information des candidats, dans un souci de transparence des procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public. Heureusement que certains candidats soumissionnaires ont très tôt crié au voleur : Woup sathiey ! Cela dit, la lutte contre la propagation de la pandémie a bon dos, assurément !
ABDOULAYE DIOUF SARR ET SES «TONTONS MACOUTES»
Certains de nos lecteurs ne connaissent pas les « les tontons macoutes » et n’en ont sans doute jamais entendu parler. « Les tontons macoutes » sont des milices paramilitaires créées par les Duvalier (François, le père et Jean Claude le fils) qui ont régné par la terreur jusqu’en 1986 en Haïti. Ils semaient la terreur, la violence, des meurtres atroces au sein de la population haïtienne pour asseoir la dictature des Duvalier qui seront finalement débarqués suite à un soulèvement populaire. A Yoff, le maire de la commune Abdoulaye Diouf Sarr a « ses tontons macoutes » nouvelle version. Ces derniers sont descendus au cours de cette semaine dans les quartiers de Nord-Foire armés jusqu’aux dents avec des armes blanches pour semer le désordre et soi-disant mettre de l’ordre dans les boulangeries du quartier ! Ils ont détruit du matériel de travail de certaines boulangeries et autres boutiques. Face à la désapprobation des populations, ils se sont retournés contre ces dernières qui seront attaquées avec des jets de pierres, insultes à la bouche. D’honnêtes citoyens ont vu leurs maisons recevoir des jets de pierre et autres détritus. Certaines toitures en tuile ont été détruites. Sur des vidéos virales partagées sur les réseaux sociaux, les populations de Nord Foire, sont très remontées contre les agents, pardon « les tontons macoutes », de Diouf Sarr. Elles se disent prêtes, ces populations de Nord-Foire, à en découdre avec ce qu’elles appellent « des nervis » du maire de Yoff. Outre le fait d’avoir porté plainte au niveau de la gendarmerie de la Foire qui a fait le déplacement pour constater les faits, elles entendent mobiliser les jeunes du quartier pour en découdre avec « les tontons macoutes » du ministre de la Santé. Les populations désorientées ont cherché du secours du côté de la mairie où on était incapable d’arrêter la furie des agents municipaux. On leur disait tout simplement que Diouf Sarr était en Conseil des ministres et ne pouvait réagir. Du n’importe quoi.
Priorité aux Grands projets de l’Etat à Touba
Prévu le 06 octobre prochain, le Grand Magal de Touba a été évoqué hier en Conseil des ministres. Le président de la République a, dans ce cadre, demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le déroulement adéquat de cet important événement religieux, dans le respect des mesures barrières liées à la lutte contre la pandémie de la Covid19. Il a également rappelé aux ministres sa volonté de renforcer le développement soutenu des infrastructures dans l’agglomération de Touba-Mbacké qui, avec l’Autoroute «Ila Touba», émerge en véritable métropole d’équilibre. Macky Sall a aussi demandé au gouvernement de continuer à accorder une haute priorité aux Grands projets de l’Etat, en cours de réalisation à Touba, dont le nouvel hôpital de niveau 3, d’un coût de 32 milliards FCFA, doté de 300 lits.
Samba Ndiaye Ndiaye quitte enfin Sirn
Restons toujours au Conseil des ministres au cours duquel le chef de l’Etat a procédé à des nominations. Ainsi, Saliou Samb, administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Samba Ndiaye appelé à d’autres fonctions. Samba Ndiaye, ingénieur en Génie civil, est également nommé Directeur général de la Société anonyme les Grands Trains du Sénégal, en remplacement d’Oumar Boun Khatab Sylla. Ce dernier a remplacé il y a quelques semaines Me Moussa Diop à la tête de la direction générale de Dakar Dem Dikk.
Le procès de l’étudiant Pape Abdoulaye Touré renvoyé
Le procès de l’étudiant Pape Abdoulaye Touré a été une nouvelle fois renvoyé au 07 octobre prochain sur demande des avocats de la défense. Cette demande est motivée par l’Etat de santé de l’étudiant activiste qui accuse des éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) de l’avoir torturé. Il avait bénéficié d’une liberté provisoire. Pour rappel, Pape Abdoulaye Touré est poursuivi pour rébellion avec violence et outrage à agent, lors d’une manifestation que voulaient organiser des étudiants orientés dans le privé et à l’Uvs.
Les tricheurs du bac écopent de 2 ans avec sursis
Le verdict est tombé ce matin dans l’affaire des candidats au Baccalauréat arrêtés pour triche à Goudiry. Les quinze prévenus ont été condamnés par le tribunal de Tambacounda à une peine de deux ans avec sursis. Ces neuf élèves et six étudiants ont été poursuivis pour des délits d’association de malfaiteurs et de complicité de fraudes aux examens. Ils se partageaient les épreuves via le réseau social whatsApp. Pourtant, sept d’entre eux ont été déclarés admissibles au second tour. Mais ils n’ont pu composer parce qu’ils étaient déjà envoyés en prison.
Une délégation de Me Wade à Touba
Une forte délégation du pape du Sopi sera à Touba aujourd’hui, en prélude au grand magal de Touba. La délégation de l’ancien Président Abdoulaye Wade est composée de députés, de membres du Comité Directeur et du Secrétariat national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La délégation des Libéraux est attendue à partir de 12h30 chez le Khalife Général des Mourides pour lui transmettre la ziara du Président Abdoulaye Wade ainsi que celles de Karim Wade et du PDS.
Des minibus pour remplacer les «7 places»
Le Président Macky Sall a entamé la modernisation du transport interurbain. Dans le cadre de ce programme, le chef de l’Etat a réceptionné des minibus qui vont remplacer les véhicules dits «7 places» qui assurent le transport interurbain. Ces nouvelles voitures de transport interurbain climatisées sont de type 15 places avec un confort aux normes.
Fin crise à l’ASBEF….
Sauf changement, l’installation de la nouvelle administration provisoire de l’Association Sénégalaise pour le Bien-Etre Familial (ASBEF) doit se faire aujourd’hui, mettant ainsi fin au règne de la Directrice Exécutive, Mme Myriam Makéba Mingou. Mais rien n’est certain. Puisque le bras de fer entre le Comité Intérimaire de gouvernance de l’ASBEF et Myriam Makéba Mingou avait atterri au tribunal avec des rebondissements à n’en plus finir. En tout cas, d’après un communiqué du Comité intérimaire de gouvernance de l’ASBEF parvenu à «L’As», la Justice a par ordonnance placé l’ASBEF sous administration provisoire pour une année, depuis le mois de juin dernier, afin de préserver l’association. Selon la même source, cette ordonnance a fait l’objet d’un appel de la part de Mme Mingou, appel jugé irrecevable par la cour d’Appel. Ainsi elle a perdu le contrôle des ressources de l’Association pour avoir été déboutée par le tribunal du commerce. Le tribunal a pris une deuxième ordonnance pour désigner l’administrateur provisoire de l’ASBEF comme seul signataire pour qu’enfin la banque puisse préserver les ressources financières de l’ASBEF.
Les travailleurs de Médis exigent la reprise des activités
La souveraineté pharmaceutique passera par la préservation de l’existant de l’unité Médis Sénégal. C’est du moins le sentiment des travailleurs qui se désolent du fait que malgré les instructions fermes du chef de l’Etat au mois d’avril dernier pour la réouverture de cette boîte afin de produire de la chloroquine pour lutter la covid-19, les portes de la société sont toujours fermées. Ainsi, plus de 300 travailleurs sont en chômage technique depuis décembre 2019. Selon le délégué du personnel Cheikh Mbacké Tine, depuis quelques mois, le Sénégal est exposé à des pénuries de certains produits pharmaceutiques. Mais, se désole-t-il, il ne reste que la volonté ferme des autorités pour redémarrer l’usine et produire des médicaments.
Les magistrats de Thiès défendent Teliko
Les membres de l’Union des Magistrats du Sénégal (Ums) affutent leurs armes pour faire face au ministre de la Justice, suite à la procédure disciplinaire qu’il a enclenchée contre le juge Souleymane Téliko. Après le comité de ressort de Saint-Louis, celui de Thiès a réagi hier pour défendre le président de l’UMS. «Le Comité de ressort réaffirme son total soutien à notre collègue et sa ferme condamnation de cette procédure scandaleuse, initiée dans le seul dessein de museler l’Ums et son président, en particulier dans leur combat légitime pour l’indépendance de la Justice». Exhortant les magistrats à rester mobilisés face à cet affront, il demande l’arrêt immédiat de ces poursuites «illégitimes» et, d’ores et déjà, invite les membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) à suspendre leur participation aux travaux de cet organe», renseigne un communiqué parvenu hier à «L’AS». Poursuivant, le comité de ressort de Thiès invite tous les magistrats à se constituer pour la défense du président Téliko et à se présenter devant le Conseil de discipline le jour de sa comparution, quitte à ce qu’aucune audience ne se tienne dans les Cours et tribunaux le jour-J. «Le comité n‘exclut aucune autre action appropriée telle que la lecture de déclarations de soutien et de désapprobation devant les juridictions en présence de la presse, les regroupements ou marches en toge, le port de brassards, le renvoi des audiences voire la suspension momentanée du travail, en guise de protestation. Le Comité demande la convocation d’une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais », relate le texte.
Sophie Siby offre 26 millions aux femmes mareyeuses
Les femmes qui travaillent dans le secteur de la pêche ont reçu un financement de 26 millions pour redynamiser leurs activités économiques qui ont été secouées par la maladie de la covid-19. Hier, la ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima Siby, a apporté son soutien aux femmes transformatrices et mareyeuses de la commune de Joal-Fadiouth. Pour aider les femmes transformatrices et mareyeuses à voir le bout du tunnel, la ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima Siby, originaire de la zone, a décidé de leur octroyer une enveloppe de 26 millions Fcfa. Cet argent leur permettra de relancer leurs activités dont la crise s’est fait ressentir dans la ville. Venu représenter la ministre, son directeur de cabinet, Babacar Faye, pense que ce financement va permettre aux bénéficiaires de relancer leur activités. Porte-parole des groupements des femmes bénéficiaires, Germaine Siga Diouf assimile ce financement à une bouffée d’oxygène.
Le Forum de Justiciable réclame l’ouverture d’une enquête
La vague d’indignation de l’agression de la camerawoman de Dakaractu par des éléments de la police ne s’arrête pas. Le Forum du Justiciable dit apprendre avec beaucoup d’inquiétudes que dans le cadre de son travail, la camerawoman de Dakaractu, Adja Ndiaye, a été violentée par la police. Un acte que le président de l’organisation, Boubacar Ba, condamne sans réserve et considère comme une atteinte grave à la liberté de travail et au droit à l’information. M. Ba interpelle le Directeur Général de la Police nationale sur ces pratiques devenues récurrentes qui n’honorent pas la Police Nationale.Il réclame l’ouverture d’une enquête afin de situer les responsabilités.
Les cadres de Benno plaident pour le renforcement de l’Onas
La Coordination nationale des Cadres de BBY expriment sa profonde compassion à l’endroit de tous les sinistrés des inondations. Le coordonnateur des cadres de la mouvance présidentielle, Alpha Bayla Guèye, plaide pour renforcement du budget de l’office national d’assainissement du Sénégal (Onas). Les cadres invitent le gouvernement à trouver des solutions pérennes en mettant à la disposition de l’ONAS des ressources nouvelles pour renforcer ses moyens d’actions. Par ailleurs, les cadres de Benno pensent que pour un financement optimal des investissements nécessaires et un accès partagé et démocratisé aux réseaux collectifs, des réformes sérieuses sur la fiscalité autour de cette activité seront opérées. A les en croire, elles pourraient concerner les constructions nouvelles et celles en hauteur qui constituent les premiers facteurs de saturation.
Discrimination lors du Conseil municipal de Guédiawaye
Une chose inédite et bizarre s’est produite hier, lors de la réunion du Conseil municipal de Guédiawaye à huis clos et sous haute sécurité. Plusieurs policiers du Commissariat central de Guédiawaye étaient déployés sur les lieux en plus des gardes de corps du maire Aliou Sall. Les journalistes venus couvrir la rencontre vers 15 heures ont été tout simplement bloqués à l’entrée par des éléments de la sécurité du maire Aliou Sall. Mais à leur grande surprise, vers 17 heures, un confrère de la Télé futurs médias et son cameraman se sont pointés. Et c’est un des adjoints du maire de Guédiawaye, en l’occurrence Ablaye Mbaye, qui descend pour les accueillir et les installer dans la salle où se déroulait la rencontre. Pis, dès l’entrée du confrère et de son caméraman, des proches du maire se sont levés pour leur céder leurs places. Une discrimination qui a ulcéré les confrères. Câblé par ses lieutenants, l’édile Aliou Sall est sorti de la salle lors de l’adoption du compte administratif comme le recommande la loi pour présenter ses excuses. Pour justifier cette discrimination, Aliou Sall dira que la salle est pleine !
LEVEE DE BOUCLIERS DES PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION
La presse dit basta aux violences policières exercées sur les professionnels de l’information et de la communication. L’agression d’Adja Ndiaye, camerawoman de Dakaractu par un élément du GMI, est l’acte de trop
Les acteurs des médias s’insurgent contre la violence exercée par des policiers contre les journalistes. La dernière en date, est l’agression de la camerawoman de Dakaractu, Adja Ndiaye par des éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Les organisations de la presse qui attendent des sanctions contre les auteurs de cet acte barbare, vont déposer aujourd’hui une lettre de protestation au ministère de l’Intérieur.
La presse dit basta aux violences policières exercées sur les professionnels de l’information et de la communication. L’agression d’Adja Ndiaye, camerawoman de Dakaractu par un élément du GMI, est l’acte de trop. Elle a suscité une levée de bouclier des acteurs qui pour dénoncent ces récurrents actes ignobles.
Toutes les organisations de la presse ont condamné l’agression de Adja Ndiaye à travers des communiqués. Elles vont d’ailleurs déposer une lettre de protestation au ministre de l’Intérieur aujourd’hui dans l’après midi. En effet, à la suite du Synpics, l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) proteste vigoureusement, dans la lettre qui sera remise au ministre Aly Ngouille, contre la violence gratuite et répétée dont les éléments de la Police nationale font montre très souvent sur le terrain. «Les cas d’agression contre les journalistes, par des policiers, sont devenus très récurrents et inquiétants. Si ceux qui sont censés nous protéger, nous attaquent, nous tabassent et exercent des abus de toute sorte contre nous, personnel des médias, il y a de quoi désespérer. L’agression sauvage subie par Adja Ndiaye, camerawoman à Dakaractu ce lundi 28 septembre 2020 à la porte du Millénaire vient, malheureusement, confirmer cette série de violences exercées par des agents de police contre des journalistes», écritle président l’APPEL, Ibrahima Lissa Faye.
A l’en croire, la camerawoman a été prise à partie par une demi-douzaine de policiers qui l’ont menottée, embarquée dans la fourgonnette avant de la rouer de coups. «L’état de santé de la camerawoman s’est beaucoup dégradé particulièrement ce mardi matin, plongeant sa famille, ses proches et les membres de sa rédaction dans l’inquiétude», indique-t-on dans le communiqué. M. Faye se désole qu’aucun des cas d’agression de journalistes n’a été suivi d’effets.
Les Editeurs de la presse en ligne interpelle Aly Ngouille Ndiaye pour que les auteurs de cette agression soient identifiés et punis conformément aux lois. Ils espèrent une sanction exemplaire afin que les agressions contre les journalistes et techniciens cessent.
CJRS : CETTE VIOLENCE POLICIERE A L’ENCONTRE DES CITOYENS NE SAURAIT SE JUSTIFIER
La convention des jeunes reporters abonde dans le même sens que les éditeurs de presse en Ligne en soutenant que cette violence policière à l’encontre des citoyens ne saurait se justifier. Les jeunes reporters dénoncent cet acte de barbarie subi par notre consœur et espèrent que des sanctions fermes, à la hauteur de l’abus, seront prises contre les auteurs d’un tel acte impardonnable dans un État de droit. Pourtant, la convention avait appelé le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, à mettre un terme à cette violence inouïe dont font usage ses services vis+-à-vis des reporters qui, jour et nuit, prennent des risques pour donner la bonne information aux Sénégalais et au monde entier.
Dakar, 30 sept (APS) – Les journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise lèvent un coin du voile sur les mesures de relance économique émises lors d’un conseil présidentiel tenu la veille à Diamniadio tout en s’intéressant à d’autres sujets.
Le Soleil décline les ‘’orientations de Macky Sall’’ pour relancer l’économie avec l’ambition de retrouver dans deux ans une croissance supérieure à 6 % en misant sur les secteurs prioritaires et un secteur privé national fort.
‘’Macky trouve le vaccin’’, indique Le Quotidien en informant que l’Etat cherchait 14.712 milliards de de francs pour financer le plan de relance dont 4700 milliards attendus du secteur privé. Le journal met également en relief les chantiers des réformes, l’exonération fiscale pour la presse et le tourisme et l’idée de contrats de performance dans le secteur de l’éducation.
Le Témoin évoque pour sa part un montant de près de 15 000 milliards de francs Cfa pour relancer l’économie sénégalaise frappée de plein fouet par la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19.
‘’Pour relever le pays de la chute drastique de sa croissance économique occasionnée par l’impact de la pandémie du nouveau coronavirus, le gouvernement a opté pour la mise en œuvre d’un Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A)’’, souligne le journal.
Cette réorientation dont le coût global s’élève à 14 712 milliards de francs a été annoncée hier par le chef de l’Etat lors d’un conseil présidentiel sur la relance économique, fait savoir le journal.
Une centaine de participants, représentant le gouvernement, les services étatiques, le secteur privé, des partenaires au développement prennent part à cette rencontre devant déboucher sur l’adoption d’un schéma de relance de l’économie sénégalaise ébranlée par la crise sanitaire née de la propagation du Covid-19.
D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année. Une projection récemment confirmée par le Fonds monétaire international qui avait dépêché une mission dans le pays.
Les mesures agitées lors de cette rencontre sont notamment censées redynamiser l’économie sénégalaise et faire repartir la croissance à la hausse. A ce sujet, L’Info souligne que Macky Sall table sur une croissance économique de 13, 7 % en 2023.
‘’La mise en œuvre du plan de relance permettra de retrouver une croissance du produit intérieur brut de l’ordre de 5, 2 % en 2021, 7, 2 % en 2022 et 13, 7 % en 2023, soit le, premier taux de croissance à deux chiffres du Sénégal’’, détaille le journal en reprenant des propos du chef de l’Etat sénégalais.
‘’Macky Sall sur ses grands chevaux’’ pour relancer l’économie souligne de son côté le quotidien Kritik’, en ajoutant que la dégringolade du taux de croissance économique n’autorise aucune crainte insurmontable pour le chef de l’Etat qui compte mettre les gros moyens pour relancer le pouls de l’économie nationale.
‘’Le Plan de Macky’’ (Sud Quotidien), ‘’Macky redresse le PAP’’ (L’AS), la quasi-totalité des quotidiens ont jeté leur dévolu sur les conclusions du Conseil présidentiel sur l’investissement.
A l’exception par exemple de Source A qui s’intéresse en priorité à la traduction du juge Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) par la chancellerie.
‘’ça va péter’’ prédit le journal en révélant la demande d’autorisation adressée au bâtonnier par les avocats du magistrat afin de tenir une conférence de presse. ‘’Vendredi l’UMS fera face à la presse là où le comité de ressort de Saint-Louis a demandé aux juges de se constituer pour aller défendre Téliko’’, annonce la publication.
La procédure ayant débouché sur la traduction de ce juge devant le conseil de discipline du haut conseil de la magistrature fait suite à un commentaire qu’il avait fait sur le procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.
Pendant ce temps, L’Observateur propose à ses lecteurs une plongée au cœur de Keur Massar, Sicap Mbao, Diamegueune, des quartiers de la banlieue dakaroise en proie aux inondations.
Le journal raconte la ‘’sale vie’’ et le ‘’quotidien dur’’ des sinistrés de retour dans leurs maisons après l’évacuation des eaux de pluie.