Les pièces du puzzle de l’audience Mansour Faye-Sonko
La polémique ne faiblit pas dans cette polémique entre le ministre Mansour Faye et l’opposant le plus virulent du régime, Ousmane Sonko. Piques et répliques s’enchaînent, laissant parfois les populations hébétées par une polémique puérile et inutile. De quoi s’agit-il ? Le beau-frère du chef de l’Etat déclare avoir reçu en audience en 2014 l’inspecteur des impôts et domaines radié de la fonction, Ousmane Sonko venu solliciter son intervention auprès du chef de l’Etat sur une affaire dont il ne révélera pas les contours maintenant. Faux ! rétorque le patron de Pastef qui lui demande des preuves. Mansour Faye ameute la presse et donne quelques détails dont la présence d’un haut magistrat et évoque un élément audio confirmant l’entrevue. Curieux, «L’As» a tenté d’en savoir un peu plus sur cet épisode qui prend les allures d’une pièce de théâtre. De magistrat, il s’agit bien de Cheikh Issa Sall, actuel Directeur général de l’ADM alors secrétaire général de la Délégation à la solidarité nationale et à la protection sociale. Administrateur civil devenu magistrat de la cour des comptes, Cheikh Issa Sall s’est retrouvé à l’Ena avec Ousmane Sonko qui était dans la section impôts et domaines avec qui il entretient des relations privilégiées. Alors qu’il n’était encore que syndicaliste, Sonko avait, d’après des proches de Mansour Faye, demandé à être reçu par ce dernier via son ami Cheikh Issa Sall. De dossier, Mansour Faye fait allusion au dossier Tahibou Ndiaye, du nom de l’ancien directeur du Cadastre poursuivi dans le cadre de la traque des biens mal acquis et condamné par la Crei. D’après des sources de « L’As », Ousmane Sonko dont il était un poulain cherchait ainsi à lui éviter la prison à l’époque. C’est donc, d’après eux, à ce titre que Sonko voulait être reçu par le chef de l’Etat. Pourtant, malgré le fait que le leader de Pastef ait donné le feu vert pour la diffusion de l’élément audio évoqué par Mansour Faye, ce dernier ne le divulguera pas, arguant Facebook. «Il attend que Sonko fasse un communiqué et lui demande de le divulguer. Sur Facebook, il peut toujours nier», confie un de ses proches. Enfantillage quand tu nous tiens !
Les acteurs de la pêche offrent du poisson au khalife
Malgré la pénurie de poissons, Touba n’aura pas de problème. Le collectif des acteurs de la Pêche (Cap) a décidé d’inonder la ville sainte de poissons. Le président du Cap, Aliou Thiam, en compagnie d’une grande délégation de mareyeurs, de pêcheurs, armateurs et d’industriels, a été reçu par le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Subjugué par l’accueil qui leur a été réservé par le saint homme, les acteurs de la pêche ont décidé de convoyer des camions de poissons de qualité en direction de toutes les familles religieuses de Touba. Le Président Aliou Thiam, qui a annoncé la bonne nouvelle au Khalife ainsi que les autres actions du Cap, en a profité pour solliciter des prières en faveur du Collectif, en faveur du président de la République, mais aussi et surtout en faveur du ministre de la Pêche Alioune Ndoye qui est en train d’abattre un travail titanesque depuis son arrivée à la tête du ministère de la Pêche. Aliou Thiam et ses camarades apportent leur contribution au grand magal de Touba. En présence du porte-parole du Khalife général des mourides Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le président du Caps a promis au guide religieux de ne ménager aucun effort pour éviter toute pénurie de poissons à Touba durant cette période de magal. Une action sociale qui s’inscrit, selon le président du Cap, en droite ligne de leur slogan : «zéro pénurie de poisson».
Le Dg de Sicap et les 100 000 logements
En prélude au grand Magal de Touba, le Directeur général de la SICAP S.A, Mamadou KASSE et sa délégation ont été reçus par le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE. Dans leurs échanges, il a aussi été question de l’implication de la SICAP S.A dans le volet habitat de la ville sainte. A cet effet, le Khalife a accédé à la requête de la grande société immobilière pour disposer d’un espace projet. Selon le Directeur général, la SICAP S.A entend ériger une cité moderne, mixte et fonctionnelle, cadrant avec les ratios du programme de construction des 100 000 logements comme le veut le Chef de l’Etat Macky Sall. Cette visite a conduit le DG de la SICAP S.A chez le Dieuwrigne Serigne Moussa Nawel, chez le Khalife Général Serigne Mountakha Bassirou, chez le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre, avant qu’il ne rallie Ndindy en compagnie d’une forte délégation comprenant, entre autres, le top management, le délégué du personnel et l’amicale des employés, pour être reçu par Serigne Abdoul Karim Mbacké ibn Serigne Fallou, en présence de Serigne Fallou Mbacké. A noter que la visite a été mise à profit pour mettre sur pied la dahira Touba SICAP à laquelle11 le Khalife Général Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a attribué le nom de Al Mouna Moubarak.
Grand prix du chef de l’Etat pour le numérique
La ministre de l’Economie numérique a lancé hier le Grand Prix du président de la République pour l’innovation numérique, dont le but est de récompenser la capacité à innover et à contribuer à une croissance économique soutenue et durable au Sénégal. Selon Ndèye Tické Ndiaye Diop, ce concours s’inscrit dans la volonté politique du chef de l’Etat de faire du numérique un secteur créateur de richesses et d’emplois. La nouveauté de cette année concerne les projets et entreprises numériques qui, de par leur innovation et leur impact, contribuent à améliorer la vie des Sénégalais et à assurer la résilience et la relance des différents secteurs de l’économie nationale. Cette première « compétition » est couplée avec la seconde édition du forum du numérique, prévue les 26 et 27 novembre prochains. Le jury devant départagé les candidats sera dirigé par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane.
Trafic de médicaments
Dans sa volonté de mettre hors d’état de nuire les trafiquants de médicaments, la Douane a saisi 40 000 flacons d’Artéméther injectable, un antipaludéen utilisé dans le traitement des formes graves de la maladie. La valeur des médicaments saisis est estimée à près de 30 millions de francs CFA. L’opération a été menée par les agents de la brigade mobile des Douanes de Nioro, subdivision de Kaolack. Les boites étaient conditionnées dans des cartons. Dans leur forfait, les trafiquants ont mis à profit le développement des semis pour utiliser les plantations comme lieux de cache des médicaments contrefaits. Mais le renseignement douanier et la collaboration des populations ont permis de mettre la main sur ces médicaments, le jeudi 1er octobre 2020, dissimulés dans des champs entre Nioro et Taïba Niassène.
161 040 litres d’huile saisis
Restons avec la Douane qui a encore mis la main sur 161.040 litres d’huile végétale. Il s’agit de 8.052 bidons d’huile végétale de 20 litres chacun, soit 161.040 litres conditionnés dans 6 conteneurs. La valeur totale de la marchandise saisie est estimée à 100 millions de francs CFA. L’huile, en provenance de la Sierra Leone, était déclarée en transit pour le Mali et donc censée sortir du pays pour sa destination finale. Mais le produit a fait l’objet d’un déversement frauduleux sur le territoire douanier et s’est retrouvé dans un dépôt commercial à Cambérène. Ce détournement est qualifié d’importation sans déclaration par le Code des Douanes, selon un communiqué parvenu hier à «L’As». Les agents de la brigade spéciale et de Recherches, subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur, ont remonté le réseau pour mettre la main sur les auteurs de l’infraction, le mardi 29 septembre 2020.
Président Rock Marc Christian Kaboré au Sénégal
Le président du Burkina Faso séjourne au Sénégal depuis hier, vendredi 02 octobre. Le Président Rock Marc Christian Kaboré a été accueilli à son arrivée par le Président Macky Sall. Les deux chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête autour des questions d’intérêt commun. Cette visite magnifie l’amitié entre le Sénégal et le Burkina Faso.
Sos transport ferroviaire
Les employés du secteur ferroviaire veulent une reprise très rapide des activités. A les en croire, le secteur ferroviaire est plombé par l’instabilité institutionnelle, notamment les nombreux changements de sociétés et de directeurs. Pour le syndicaliste Mademba Kamara, l’Etat qui a déjà mis en place un schéma institutionnel pour la relance des activités doit procéder à sa mise en œuvre pour sortir les travailleurs du désespoir. Il sollicite l’accompagnement de la relance du secteur par des moyens subséquents. Il plaide aussi pour une dotation aux deux nouvelles sociétés, Chemins de fer du Sénégal et Grands trains du Sénégal d’un budget à la hauteur de leur ambition.
Le Train ne sera pas à Touba
C’est la deuxième année consécutive que le train ne klaxonnera pas à Touba pendant le grand magal. Cette année aussi, le train qui, jadis, convoyait la grande partie des fidèles ne sera pas au rendez-vous. Ce, à cause de problèmes techniques sur la voie ferrée. Nos sources renseignent que c’est l’axe Diourbel-Touba non réhabilité qui en est le principal problème. Donc, les fidèles qui empruntaient le train en période de Magal devront attendre peut-être l’année prochaine le temps que le transport ferroviaire reprenne ses activités.
Inondations éclipse la Covid-19 et l’affaire Petrotim en banlieue
Décidément, les inondations qui ont perturbé le sommeil des populations de la banlieue ont changé les thèmes des débats dans les places publiques. Avant les inondations, la maladie du Coronavirus et l’affaire Petro-Tim étaient les sujets de discussion dans la banlieue. Aujourd’hui, c’est le relâchement par rapport aux mesures barrières malgré les appels des autorités administratives et médicales. Quant à l’affaire Pétro-Tim, elle est rangée aux oubliettes. A Guédiawaye où il y avait une polémique entre le maire Aliou Sall et certains acteurs de la société civile sur la gestion des ressources énergétiques, les sujets contentieux portent maintenant sur les questions de location des édifices du patrimoine municipal.
A. M. N accuse Azet Chaouy de l’avoir violé et remis un comprimé pour retrouver sa virginité
A.M N traine en justice son petit ami Azet Jacques Chaouy pour détournement de mineure. Face au Tribunal de Dakar, la victime est revenue sur sa mésaventure. Elle relate avoir connu le prévenu en face de son école car il est employé du restaurant dénommé « le chef » en mars 2019. Sur place, ils ont échangé de coordonnées. Après plusieurs discussions virtuelles, Azet Jacques Chaouy lui a proposé, un jour, de l’accompagner chez lui. « Arrivée dans sa chambre, il a fermé la porte à clé. On a eu à flirter avant qu’il ne me dise qu’il m’aime et qu’il comptait m’épouser. Par la suite, il a enlevé ma robe et m’a forcé à entretenir avec lui des rapports sexuels avec un préservatif. J’ai pleuré jusqu’à satisfaction de sa libido. Avant mon départ, il m’a donné un médicament nommé « fitting insertions » en me disant qu’il va m’aider à retrouver ma virginité », raconte la victime. Deux semaines plus tard, la plaignante déclare que son bourreau l’a encore invité. Naturellement, le prévenu, Azet Jacques Chaouy nie les faits sans ambages. L’avocat de la partie civile, Me Mamadou Gueye a réclamé 20 millions avant de préciser que le prévenu est de mauvaise foi. Le parquet pense qu’il y a des éléments objectifs dans le dossier et que le délit de détournement de mineure est constant. Le maître des poursuites a requis 6 mois ferme. La défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 5 octobre prochain.
EUGÉNIE ROKHAYA AW, NOUVELLE PRÉSIDENTE DU TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED
Les douze membres ont plébiscité la journaliste et ancienne Directrice du Cesti
Le Tribunal des pairs du conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a élu à sa tête vendredi Eugénie Rokhaya Aw, journaliste et ancienne directrice du CESTI, l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a appris l’APS.
"Les douze membres ont plébiscité Eugénie Rokhaya Aw, journaliste et ancienne Directrice du CESTI, à la présidence du tribunal. Ils ont tous montré leur engagement à bien mener leur mission sans complaisance au grand bénéfice de la presse et des populations", indique le Cored dans un communiqué.
Mme Aw a été élue, à l’occasion de la première réunion du Tribunal des pairs, installé le 23 septembre dernier, pour un mandat de trois ans.
Selon le communiqué, "le Président du CORED, Mamadou Thior, a informé la nouvelle présidente et ses pairs, des premières plaintes sur la table".
"Il s’agit de quatre affaires au total, deux autosaisines et deux plaintes venant de tiers. Le tribunal va les instruire dans les délais habituels avant de rendre publiques les décisions prises sur ces différentes affaires", explique-t-il.
Le communiqué rappelle que "les articles 53 et 54 du Code de la presse donnent désormais les pleins pouvoirs au CORED pour faire appliquer toutes les décisions du Tribunal des pairs".
Toutefois, "nul ne peut le saisir et […] porter la même affaire en justice", prévient le texte.
Le Tribunal des pairs du CORED, un organe d’autorégulation des médias, est constitué de 12 membres, dont cinq femmes. La plupart d’entre eux sont des journalistes en activité ou à la retraite.
Voici la composition du tribunal des pairs du CORED :
- Mamadou Cellou Diallo, photographe (bureau régional de l’Agence France-Presse à Dakar)
- Mamadou Biaye, journaliste et conseiller en communication
- Dié Maty Fall, journaliste (Le Soleil)
- Mame Less Camara, journaliste, formateur et conseiller spécial du président-directeur du Groupe futurs médias
- Tidiane Kassé, journaliste, formateur
- Eugénie Rokhya Aw Ndiaye, journaliste, ancienne directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI)
- Anne Marie Fall, journaliste, directrice de société (AMA Consulting)
- Jacqueline Fatima Bocoum, journaliste, spécialiste de la communication
- Ibrahima Suleymane Ndiaye, journaliste, consultant en communication
- Moustapha Diop, technicien audiovisuel à la retraite
- Seynabou Mbodj, journaliste, conseillère en communication (Comité national de lutte contre le Sida)
- Assane Diagne, journaliste, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières.
LE DROIT A L’INFORMATION, GAGE DE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
Au Sénégal, il y a un problème d’accès à l’information des femmes, et à l’information sur des femmes, souligne Gilles Fausto, représentant de l’Institut Pano
L’institut Panos dans le cadre de son projet «Femmes: occupez les médias !», a tenu une réunion nationale hier, jeudi 1 octobre 2020 sur «L’accès à l’information des femmes et sur les femmes au Sénégal». Il ressort des débats que le droit à l’information est un gage de la démocratie participative et un moyen pour les femmes de demander des comptes aux gouvernants. Et c’est aux femmes qui sont dans les médias de faire des efforts sur ce plan.
Au Sénégal, il y a un problème d’accès à l’information des femmes, et à l’information sur des femmes, souligne Gilles Fausto, représentant de l’Institut Panos qui se prononçait lors de la réunion nationale sur «L’accès à l’information des femmes et sur les femmes au Sénégal», organisée hier, jeudi 1er octobre 2020. Le Sénégal fait partis de presque toutes les Conventions internationales relatives à l’accès à l’information et membre de plusieurs mécanismes promouvant l’accès à l’information en général, fait remarquer. Mais, l’accès à l’information des femmes et sur les femmes pose problème, regrettera-t-il.
Poursuivant son propos, il relève que dans la «législation sénégalaise, même si la Constitution consacre l’accès à l’information, la loi sur l’accès à l’information universelle reste bloquée à l’Assemblée nationale depuis 2018. Et l’absence d’une législation nationale sur l’accès à l’information peut, à notre niveau, empêcher aux femmes d’exercer le droit à l’information et à la communication. Le droit à l’information et à la communication est un gage de la démocratie participative et un moyen pour les femmes de demander des comptes au gouvernement», expliquera le représentant de l’institut Panos. C’est un moyen également pour elles de participer à l’action gouvernemental et de prendre des décisions en toute connaissance de cause avance-t-il.
Pour lui, si cette loi n’est pas protégée, il est évident que les femmes sont celles-là qui sont les plus lésées. «Ce débat public est posé pour sonner l’alerte aux gouvernants ; si on parle de gouvernance ouverte et de gouvernance participative, il y a des éléments déterminants qu’il faut établir : des règles claires d’abord et avoir une universalité de l’accès à l’information». Il souhaite que les recommandations qui seront formulées à l’issue de la rencontre amènent les décideurs politiques à se rappeler du projet de loi et de procéder à une seconde lecture pour insérer des dispositions qui sont consacrées à l’accès des femmes à l’information et l’accès à l’information par les femmes. Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui prenait part à cette journée de travail pense qu’au Sénégal, l’accès à l’information des femmes et l’accès à l’information sur les femmes pose problème. «C’est un problème d’égo que nous devrons pulvériser pour avancer», dit-il. «D’abord parce que nous avons dans tous les domaines des expertises de femmes extrêmement importantes et variées».
A son avis, «c’est aux femmes qui sont dans les rédactions de faire des efforts importants sur ce plan». Le deuxième aspect c’est l’information sur les femmes. Selon lui, «on doit faire l’inventaire des expertises de femmes sinon on aura sur des questions importantes toujours des plateaux à 99% hommes et cela n’aide pas à avancer les choses. Tant que les femmes des médias vont véhiculer les mêmes stéréotypes que les hommes, on ne s’en sortira pas».
KEEMTAAN GI – FANFARONNADE
Le Sénégal ? Un sacré pays avec une classe politique exceptionnelle, des citoyens à part dont la réputation est de maugréer. Les actes de violence, il ne faut pas compter sur eux. Trop classe, trop racés, trop civilisés. Et depuis l’avènement des réseaux sociaux, c’est dans leurs salons luxueux qu’ils manifestent leur rage et leur rancœur. Comme au bon vieux temps du « défouloir ». La presse ? Tout autant remarquable. On y voit du tout et du n’importe quoi. Et c’est ça qui fait son charme. L’expression plurielle de la démocratie. Des coups de gueule, de rage et souvent des partis-pris flagrants. Faut bien que l’on vive. Ce pays étant le seul où un canard s’échange à 100 francs sans que les gens ne se bousculent dans les kiosques. Bon, y en a des lecteurs qui s’arrêtent à parcourir les unes au niveau des kiosques comme au niveau des réseaux sociaux pour se faire leur religion et venir ensuite traiter des journalistes de corrompus. Vous insisterez pour leur demander la première phrase du texte qui explique leurs courroux, ils persisteront dans l’accusation. Ça fait toujours le charme de nos citoyens qui ont la manie d’accuser sans preuves. De tout ça, Kàccoor bi en rigole. Comme cette accusation grotesque du beau-frère du Chef à l’endroit de Sonko. Des enfantillages qui ont pourtant fait la « Une » de quelques périodiques. Belle farce ! On pouvait bien se passer de ces accusations farfelues. Parait qu’il tient une conférence de presse. Si c’est pour revenir sur le supposé aplatissement de Sonko dans son bureau. Là, il ne faudra plus rien attendre de « Magnsor». Rien ! Ce sera le désastre. Mais si c’est pour répondre des accusations de prévarication, là on applaudit. Il ne faudrait pas qu’il en fasse une affaire de famille. Comme le frangin qui a donné le nom d’une école de sa commune d’accueil au grand frère. Comme si Guédiawaye était dépourvue de fils dignes de donner leurs noms à des établissements scolaires. Quelle famille ! Kaccoor Bi
GUEDIAWAYE ALIOU SALL BAPTISE LE CEM DAROU SALAM AU NOM DE MACKY SALL
Que peut-il bien se passer de spécial dans la tête d’Aliou sall ? Le maire de Guédiawaye a décidé de baptiser le CEM darou salam en lui donnant le nom de son chef d’Etat de frère. Pour bien « mackyller » sa trouvaille qui n’est pas géniale, il est passé par son conseil municipal. Sans surprise, 63 des 65 conseillers municipaux ont validé ces décisions de l’édile de la ville. Outre cet acte, d’autres écoles de la ville ont été rebaptisées. « Je donne les exemples du lycée de Pikine qui est appelé ainsi mais qui est dans le territoire de Guédiawaye, qui désormais va s’appeler lycée Serigne Bassirou Bara Mbacké, qui est une figure religieuse connue. C’est ainsi d’ailleurs qu’à côté du domicile de Serigne Mansour SY Borom Daradji, il y a le lycée appelé le lycée Banque islamique, qui désormais va porter le nom de Serigne Mansour SY. Mais il n’y a pas que les religieux, les laïcs aussi ont été honorés. C’est ainsi que le CEM de Darou Salam va porter le nom du président Macky Sall. Le Professeur Iba Der Thiam a été choisi comme étant le parrain du CEM de la Cité des enseignants, ainsi de suite » s’est justifié le maire de Guédiawaye. Ce conseil municipal a aussi autorisé l’édile de Guédiawaye à mettre en location des édifices municipaux. «On va se retrouver avec un bâtiment et des espaces libérés. Il était important qu’en tant que maire, je vienne solliciter l’approbation du Conseil municipal pour pouvoir les favoriser à travers la location donc le bail à travers des partenariats publics-privés. Je dois rappeler que l’article 106 du Code des collectivités territoriales me donne en tant que maire toute la prérogative de louer les biens de la Mairie», explique Aliou sall.
MATERIEL DE CAMPAGNE DE CELLOU DALEIN DIALLO
Trois conteneurs bloqués à la frontière dans une de ses éditions, « Le Témoin » quotidien avait dénoncé l’exclusion des Guinéens vivant au Sénégal de la présidentielle du 18 octobre 2020 par le président sortant Alpha Condé. Se sentant minoritaire au pays de la Téranga, Alpha Condé craint que la majorité écrasante des Peulhs guinéens vote en faveur de son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Pire, le président Condé a pris la décision de faire bloquer tout le matériel de campagne électorale de Cellou Dalein Diallo à la frontière entre le Sénégal et la Guinée. Il s’agit de trois camions transportant des conteneurs renfermant des supports de communication et de propagande c’est-à-dire des tee-shirts, des casquettes et des drapelets à l’effigie du candidat Cellou Dalein Diallo. Tous ces lots d’une valeur de plusieurs dizaines de millions CFA ont été commandés et imprimés à Dakar pour être acheminés à Conakry. Malheureusement, les policiers et douaniers guinéens ont interdit d’accès des camions dans leur territoire. D’ailleurs, empêcher l’entrée de ce matériel de campagne constitue l’une des raisons ayant poussé le président Alpha Condé à prendre les devants pour la fermeture des frontières entre nos deux pays. Ceux qui disaient qu’Alpha Condé est le pire président anti-démocratique de la Guinée ont eu finalement raison !
AGRESSION DE LA CAMERAWOMAN DE DAKARACTU LA BAVURE POLICIERE DE TOUS LES ACQUIS !
L’agression de notre consœur Mme Adja Ndiaye camerawoman de dakaractu par des agents de la police n’a pas encore fini de provoquer des vagues d’indignation de la part des professionnels de la presse et autres organisations des droits humains. Naturellement, les organisations féminines aussi ont condamné l’acte barbare commis sur cette brave chasseuse d’images qui ne faisait que son travail. depuis lors, le directeur de publication de dakaractu, notre confrère et ami serigne Diagne, et Bamba Kassé, secrétaire général du synpics ainsi que la Coordination des associations de presse, la Cap, l’Appel, le Cedeps, le Cored, le Ctpas, le synpics, l’Unpjs et Reporters sans Frontières (Rsf) se sont mobilisés pour que justice soit faite. Afin qu’il n’y ait plus jamais ça ! À toute chose malheur est bon. Car, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a regretté cet incident avant de demander l’ouverture d’une enquête administrative interne pour situer les responsabilités. En recevant les organisations de défense des journalistes, le ministre s’est engagé à faire cesser définitivement les violences envers les acteurs de médias et particulièrement les reporters sur le terrain qu’ils partagent avec les forces de l’ordre. Maintenant, il ne reste qu’à consolider ces acquis !
OPERATIONS CONTRE LES SACHETSPLASTIQUES MACKY SALL ENCOURAGE LE MINISTRE ABDOU KARIM SALL
depuis quelques temps, le ministre de l’Environnement, Abdou Karim sall, multiple les opérations contre les emballages et sachets plastiques dont la loi interdisant leur usage est déjà entrée en vigueur. Malheureusement, commerçants, importateurs et fabricants récalcitrants ont fait une levée de boucliers pour attaquer le ministre et ses gendarmes de l’environnement. Dans cette lutte, le ministre Abdou Karim sall vient de bénéficier d’un renfort de taille. Il s’agit du président de la République Macky sall. Interpellé sur les agissements d’Abdou Karim sall, le chef de l’Etat s’est dit satisfait de sa croisade contre les plastiques. « Il déroule une politique, mais avec l’aval gouvernemental. Le ministre Abdou Karim sall respecte tout ce qui est dans son domaine environnemental et il le fait bien ! » a répondu le Président à un industriel du plastique.
ME SERIGNE AMADOU MBENGUE SUR L’ARTICLE 5 –UEMOA DES JURISTES FONT OBJECTION !
Dans notre rubrique « Coin des Lettres » d’hier, l’honorable avocat Me serigne Amadou Mbengue a fait une plaidoirie retentissante sur les tracasseries d’une interpellation à la police ou à la gendarmerie. L’avocat-écrivain a profité de ses « Contes et légendes » pour déplorer et condamner les nombreux cas de violations de l’Article 5 de l’Uemoa. En effet, Me Mbengue a fustigé le fait que les officiers de police judiciaire (Opj) lui ont interdit d’assister son client lors de l’enquête préliminaire. Eh bien ! Me serigne Amadou Mbengue n’aurait jamais imaginé la très forte audience de notre quotidien chez les juristes, magistrats, avocats, policiers, gendarmes, militaires et autres agents de corps habillés. Car, dès la parution de l’article, de nombreux juristes et Officiers de police judicaires ont appelé pour faire des objections. selon ces lecteurs pas comme les autres, durant la garde à vue, l’avocat a seulement 30 minutes pour communiquer avec son client et non le droit d’assister à l’interrogatoire fait par les policiers ou gendarmes. « Par contre devant le juge d’instruction, l’avocat a le droit d’assister à l’interrogatoire » recadrent-ils. Merci d’avoir enrichi le débat !
Panne de Delta en plein vol
Les passagers de Delta Airlines en provenance de New York, dans la nuit du 29 au 30 septembre, en direction de Dakar ont eu la peur de leur vie. Deux heures après leur départ, l’appareil a été obligé de rebrousser chemin à cause d’une panne technique. Ce fut la panique. Les passagers, en majorité des Sénégalais naturellement, n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Même quand ils ont atterri pour reprendre les airs le lendemain, la compagnie américaine ne leur a pas accord la diligence nécessaire prévue en de pareilles circonstances. Une situation qui les a mis dans tous leurs états et qui confirme le manque de considération de Delta dont les appareils desservant le continent, vieux et obsolètes, sont à mille lieues de ceux qui font les vols domestiques. L’Association des Sénégalais d’Amérique avait raison de lancer une pétition pour plus de considération pour les Noirs …
Qui en veut au Dg du Port ?
On ne sait ce qui se passe, mais il y a bien une bizarrerie autour du conseil présidentiel sur la relance de l’économie. Alors qu’il pilote une des mamelles nourricières du Budget, Aboubacar Sedikh Bèye a été zappé de la liste des orateurs pendant que des directeurs de sociétés de moindre envergure ont pris la parole. Amadou Hott craindrait-il de le mettre en lumière en perspective du remaniement ambiant ? En tout cas, beaucoup pensent qu’il y a un plan pour éclipser une des étoiles de notre économie, croit savoir un interlocuteur qui rappelle justement qu’à l’époque où Amadou Bâ était ministre des Finances, il faisait tout pour empêcher que Hott prenne la parole au risque de lui ravir la vedette. Pourtant au finish, il est dans le gouvernement. Même s’il se dit que Bèye est proche du Président, il semble bizarre qu’il soit zappé et que le lendemain, alors qu’il lance un emprunt obligataire pour le Port de Ndayane, son ministre de tutelle soit absent… Honni soit qui mal y pense…
Général Niang et Cie reçus par Macky Sall
Le président de la République a reçu hier après-midi au palais de la République la commission cellulaire dirigée par le Général Niang. D’après des sources de « L’As », l’audience a été un moment fort d’échanges et de cordialité. Macky Sall en a profité pour les remercier, les féliciter et les encourager pour les différentes sollicitudes et au premier rang, le Président Famara Ibrahima Sagna Président du COPIL. Le Président Sall a salué le pragmatisme, le sens élevé de la République du Général Niang qui a conduit avec brio les travaux de la commission politique du Dialogue National, au vu du nombre et de l’importance des points de consensus issus des échanges inclusifs entre les acteurs. Général Mamadou Niang était accompagné des membres de la commission cellulaire en rencontre restreinte alors que le chef de l’Etat avait à ses côtes ses plus proches collaborateurs : Aly Ngouille Ndiaye, Augustin Tine, Mor Ngom etc.
Le grand déballage de Mansour Faye
Le «porter presse» est plus qu’une réalité au Sénégal. Souvent critiqués et voués aux gémonies, les journalistes n’en continuent pas moins de constituer un rempart sur lequel s’appuient les hommes politiques, les hauts fonctionnaires et autres personnalités du pays. Très mal en point dans les médias et sa cote de popularité en berne, Mansour Faye va animer aujourd’hui une conférence de presse pour certainement se prononcer sur ses fameux propos contre l’Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption (Ofnac). Des propos qui ont suscité une grosse polémique. Il faudra peut-être s’attendre à ce qu’il apporte les preuves de ses accusations contre Ousmane Sonko. Outre le beau-frère du président de la République, l’Union des Magistrats du Sénégal(Ums) fera également face à la presse aujourd’hui. Une sortie qui va s’inscrire dans la brouille qui l’oppose au ministre de la Justice Me Malick Sall, à propos de la traduction du président de l’Ums devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. C’est dire qu’il faut s’attendre à des déballages tous azimuts de la part de l’UMS et du ministre du Développement communautaire et de l’Equité territoriale. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne feront pas de cadeaux à leurs «adversaires». Un grand déballage s’annonce.
Rixe au garage Jaxaay de Keur Massar
Une violente bagarre entre deux amis ivrognes qui revenaient d’une virée nocturne s’est produite hier au garage Jaxaay de Keur Massar, près des anciens locaux de l’agence Senelec. L’un des protagonistes du nom de Ziar s’est retrouvé avec de graves blessures au niveau du cou et a été acheminé par les sapeurs-pompiers dans une structure sanitaire de la place pour des soins intensifs. Nos sources renseignent que son ami dont l’identité n’a pas été révélée est retenu à la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar qui a ouvert une enquête.
Prudence sur les routes
La prudence sur les routes pour éviter les accidents est l’appel lancé par le coordonnateur local des cadres de l’Apr de la commune de Keur Massar, Pape Ibrahima Demba. Ce dernier l’a fait savoir au cours d’une cérémonie de remise de denrées alimentaires (50 sacs de riz), de produits phytosanitaires et du matériel préventif contre la Covid-19 (500 masques) à des dahira mourides de sa commune. Un geste opéré en prélude au grand Magal de Touba. Cette occasion est saisie par le responsable de l’Apr pour exhorter les chauffeurs à faire preuve de prudence sur les routes et à ne pas faire de spéculation sur les tarifs du transport.
La presse indésirable au Crd sur le Gamou Tivaouane
Le comité régional de développement(CRD) préparatoire au prochain Gamou de Tivaouane s’est tenu hier à la Gouvernance de Thiès, même si le Khalife Général des Tidjanes Serigne Babacar Sy Mansour n’a encore annoncé aucune décision sur la tenue ou non de l’évènement. La presse était indésirable dans la salle et à la fin de la rencontre, aucune déclaration n’a été faite. Il y avait autour du Gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao, Serigne Maodo Sy Ibn Serigne Mansour, Serigne Moustapha Sy Ibn Al Amine, le comité d’organisation et les chefs de service de la région. Après la rencontre qui a duré plus de trois tours d’horloge, les différentes parties ont tout bonnement quitté les lieux sans piper mot, laissant la presse sur sa faim.
15 019 cas positifs
Malgré sa lente progression depuis un certain temps, le Sénégal a atteint la barre des 15 000 cas déclarés positifs depuis le début de la pandémie de covid-19. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré hier 37 nouvelles contaminations sur 1 351 tests, portant le nombre cas positifs à 15 019. Le taux de positivité du jour est de 2,74%. On a recensé 15 cas contacts, 05 cas importés et 13 cas issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis entre Pikine 02 cas, Bignona 01 cas, Cité Douanes 01 cas, Guédiawaye 01 cas, Guinguinéo 01 cas, HLM Fass 01 cas, Mbao 01 cas, Nord-Foire 01 cas, Richard-Toll 01 cas, Rufisque 01 cas, Saint-Louis 01 cas, et Sicap Foire 01 cas. Toutefois, 6 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Aucun décès n’a été enregistré mercredi. 101 patients sont déclarés guéris. A ce jour, 15 019 cas ont été déclarés positifs dont 12 538 guéris, 311 décédés et donc 2 169 sous traitement.
Macky Sall préoccupé par le Cancer
La campagne contre le cancer, dénommée octobre rose, a démarré hier au Sénégal avec la Lisca. L’organisation dirigée par Dr Fatma Guenoune peut compter sur le soutien du président de la République. Le chef de l’Etat l’a posté sur sa page facebook pour encourager le dépistage des différents cancers. Il est préoccupé au premier plan par cette maladie qui tue silencieusement. Le chef de l’Etat manifeste son soutien à toutes les femmes qui souffrent et se battent contre le cancer. Il a invité les femmes à profiter de ce mois pour s’informer et se faire dépister. A l’en croire, un des gestes barrières contre le cancer, c’est le dépistage précoce.
Le famille omarienne annule son maouloud
Les fidèles de la famille Omarienne ne vont pas célébrer cette année le Mouloud (Naissance du Prophète, Mohamed PSL) à la Rawda (Médina, Dakar) comme à l’accoutumée. La commission communication informe que le Khalife Thierno Madani Tall a pris une série de mesures lors de la réunion tenue hier avec son staff, des marabouts et quelques disciples. En fait Thierno Madani Tall, le Serviteur de la famille Omarienne et président de la Ligue Islamique des Oulémas du Sénégal (Rabita), a annulé la célébration du Mouloud et la Ziarra annuelle de Thierno Saïdou Nourou Tall et de Thierno Mountaga Tall de 2021. Ces décisions sont motivées par la pandémie de coronavirus. Cependant, le guide religieux va lancer les travaux de démolition et d’ouvrages de la mosquée au plus tard le 15 novembre 2020.
Médina Baye
Médina Baye a accueilli hier des hôtes de marque venant du Nigeria pour un séjour de trois jours. C’est une forte délégation de 145 personnalités nigérianes, autorités religieuses et étatiques, qui est arrivée depuis hier à Médina Baye Kaolack pour faire allégeance au nouveau Khalife Général, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass et par la même occasion, lui présenter leurs condoléances suite au rappel à Dieu du Khalife Cheikh Ahmed Tidjane Cheikh Ibrahima Niass, de Seyda Fatimatou Zahra Cheikh Ibrahima Niass et de Cheikh Mouhamadoul Moukhtar Cheikh Ibrahima Niass. La délégation est composée de hautes personnalités dont l’Emir de Kano, El Hadji Aminou Ado Bayoro, Abdou Samad fils de feu Khalifa Cheikh Ibrahima Niass au Nigeria, Cheikh Isakha Rabiou et des membres du gouvernement nigérian. Ils seront reçus par le Khalife général.
Simon Sène condamné pour absence de carnet pour son chien
L’agent d’hygiène en service à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar,(Aibd), a été attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour mise en danger de la vie d’autrui. Tout a commencé le jour où les enfants de Simon Sène ont récupéré un chiot errant dans les rues pour l’adopter durant 6 mois. Mais leur père n’a pas pris le soin de chercher un carnet sanitaire pour le chien. Il regrettera cette négligence lorsque l’animal a mordu le jeune Thierno Mamadou Dieng. Après l’incident, la victime a réclamé à Simon Sène le carnet sanitaire de la bête afin que le médecin lui fasse un traitement adéquat.. Après de vaines tentatives d’obtenir ledit document, le père de la victime Aliou Dieng a déposé une plainte. Devant le prétoire hier, Simon Sène a agi comme si les faits qui lui sont reprochés ne sont pas graves. Il dit naïvement avoir pris en charge les frais médicaux de la victime qui s’élève à 40 mille frs Cfa. Mieux, il soutient que le chien n’a pas mordu Thierno Mamadou Dieng mais, il l’a juste griffé. Le parquetier lui demande comment un agent d’hygiène peut se permettre d’entretenir un chien sans carnet sanitaire. Simon est resté sans voix. Le substitut du procureur relève une certaine arrogance dans les propos du prévenu. Il a requis 2 ans ferme contre lui. La partie civile a réclamé 2, 5 millions francs. Simon Sène est condamné à 3 mois de prison assortis du sursis. Il devra payer à la famille Dieng 400 mille frs.
Rencontre Union Européenne et Amadou Ba
Le ministre des Affaires Etrangères et l’Ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal ont co-présidée hier, une consultation politique. Les deux parties se sont penchées sur divers aspects du partenariat entre le Sénégal et l’UE, notamment le prochain sommet UE-UA, les perspectives de la coopération, la migration et la sécurité régionale. Aussi ont-ils échangé sur des questions d’intérêt commun pour aligner les priorités conjointes des deux parties. Des hommes armés installent un check point sur l’axe Tambouy-Boulock Encore des actes de banditisme en Casamance. Selon la RFM, des voyageurs qui empruntaient l’axe Tambouy-Boulock (Ziguinchor, Ndlr) ont été victimes d’agissements d’individus armés qui les dépouillaient de leur argent.Ils arrêtaient systématiquement tous les véhicules qui y passent pour dépouiller les passagers. Informée de l’affaire, l’armée a effectué une descendue sur les lieux pour traquer ces délinquants. Ces derniers ont disparu avant l’arrivée des militaires. Mais la patrouille est tombée sur des champs de chanvre qui sont aussitôt détruits
AGRESSION DE LA CAMERAWOMAN ADJIA NDIAYE DE DAKARACTU
Aly Ngouille Ndiaye regrette et ouvre une «enquête administrative interne et impartiale
Des responsables de la CAP se sont rendus au ministère de l’Intérieur hier, mercredi 30 septembre 2020, pour dire halte aux brutalités policières sur des professionnels des médias, surtout dans l’exercice de leur fonction, dont la dernière en date est celle exercée contre la camerawoman de Dakaractu actuellement internée dans une clinique. Une lettre de protestation a été remise à Aly Ngouille Ndiaye, chargé de la Sécurité publique. Il a promis l’ouverture d’une enquête, selon Bamba Kassé, le secrétaire général du Synpics.
«Nous étions venus déposer notre lettre de protestation et partir. Mais le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a voulu nous recevoir», a d’emblée déclaré Bamba Kassé, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (Synpics). Selon lui, après avoir lu le contenu de la lettre, «le ministre nous a affirmé que l’Etat du Sénégal dit regretter l’agression sur la camerawoman de Dakaractu, Adja Ndiaye». «Je ne suis pas un partisan de la violence et la Police n’est pas là non plus pour la violence», ajoute-t-il.
Avant d’assurer qu’une enquête administrative interne et impartiale a été ouverte depuis hier (avant-hier) pour situer les responsabilités. La victime et les agents ont déjà été entendus par le commissaire Sy en charge de l’Inspection de Police». Selon Bamba Kassé, le ministre de l’Intérieur a fait part de «sa volonté d’organiser, avec les associations de presse, des modules d’échanges entre les journalistes, photographes, techniciens et la Police pour que chacun connaisse les limites de sa mission et de sa fonction sur le terrain. Et c’est valable pour les manifestations autorisées et non autorisées». Selon lui, Aly Ngouille Ndiaye «a reconnu, que, même pour les manifestations non autorisées, la presse doit être là pour constater que malgré l’interdiction de la manifestation les gens sont là. Mieux, s’il y a des exactions de la part de la Police que la presse le dise».