KEEMTAAN GI – DOLECRATIE
Faut pas s’en désoler ni s’en indigner. Encore moins s’en offusquer. C’est l’expression vivante et vivifiante de notre belle et enrichissante démocratie depuis que le Chef est au pouvoir. Gaillardement, ils étaient allés déposer une lettre de protestation en tant que citoyens abonnés d'Orange auprès de la boite française. Rien que ça ! Hélas, les sales gosses avaient oublié que la structure est aussi bien surveillée que l’avenue Roume, pardon Léopold Sédar Senghor. Sept membres du mouvement « Y en a marre » ont ainsi été traités comme des malpropres par la police avant d’être balancés comme des oranges dans le panier à salades. Peut-être qu’ils ont été bien pressés au commissariat. Un autre activiste, qui était allé déposer une demande d’autorisation de marche à la préfecture de Dakar a subi le même sort. Il parait que le bonhomme n’a même plus le droit de se promener au centre-ville. Même son ombre ferait peur aux flics! Cependant ces activistes peuvent s’estimer plus heureux que les membres de l’opposition. Ces messieurs de la politique n’ont droit à aucune faveur. Gazés, matraqués et humiliés, c’est leur ordinaire. Il parait qu’ils sont en en train de se disputer le titre de chef de la rue publique, pardon chef de l’opposition. Un Monsieur à qui tout ne serait pas permis. Il dirigerait une marche de protestation non autorisée qu’il subirait le même sort que les garnements du mouvement « Y en a marre ». Espérons, cependant, que nos opposants ne se mettront pas à se disputer ce titre comme des chiffonniers. En septembre 2020, on aurait pu dépasser ce stade pour rendre la vie politique, si viciée, plus correcte. Mais nous en sommes encore là à nous tirer dans les pattes. Détruisant tout ce qui aurait pu nous conférer les habits d’un pays démocratique. Autant dire que nous sommes tombés de Charybde en Scylla et qu’en lieu et place de la Démocratie, on est tombés dans la « Dolécratie ». La loi du plus fort… Kaccoor Bi
OFNAC 34 MINISTRES SUR 35 ONT DECLARE LEUR PATRIMOINE
Trente-quatre ministres sur 35 concernés ont «fait leur déclaration de situation patrimoniale», a révélé mardi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). «A la date du 31 août 2020, sur 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale», informe l’OFNAC dans un communiqué. Le document de la cellule de communication de l’OFNAC indique que le 15 juillet dernier, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait rappelé à «tous les membres du gouvernement, l’impératif de procéder, avant fin août 2020, à leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC». Selon l’OFNAC, la déclaration de patrimoine, instituée par la loi 2014.17 du 2 avril 2014, «participe à la mise en place de notre système national d’intégrité dont elle est un maillon essentiel». «Elle s’intègre parfaitement dans un ensemble de mesures permettant, à la fois, de prévenir et de lutter efficacement contre la petite corruption administrative et bureaucratique, la grande corruption avec usage abusif des ressources publiques et la capture de l’Etat, grâce notamment à la collusion entre le secteur privé et les fonctionnaires ou les hommes politiques». En vertu de l’article 2 de la loi 2014.17 du 2 avril 2014, la déclaration de situation patrimoniale doit être faite par le président de l’Assemblée nationale, le premier questeur de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les ministres. Le président du Conseil économique, social et environnemental et tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à 1 milliard de francs CFA y sont également assujettis. Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel. La déclaration de patrimoine doit comporter toutes les informations relatives aux biens meubles et immeubles, ainsi que les actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement.
DECLARATION DE PATRIMOINE MAIS QUI EST DONC CE MINISTRE RECALCITRANT ?
Sur 35 ministres de Macky Sall, les 34 sont passés voir la présidente de l’OFNAC Seynabou Ndiaye Diakhaté pour faire leurs déclarations de patrimoine. Seulement ce qui aiguise la curiosité des Sénégalais, de la presse et des réseaux sociaux, c’est le nom du ministre qui ne s’est pas soumis à cette obligation à l’expiration du deadline fixé à ce 31 août fixé par la loi. Non seulement ce ministre a défié la loi de la République, un suprême sacrilège, mais il a aussi défié le président de la République, un casus belli qui peut être identifié à une rébellion. Les sanctions encourues par les récalcitrants à la déclaration de patrimoine sont visées au niveau du chapitre 5 intitulé +Dispositions finales et transitoires aux articles 7 et 8 de la loi n° 2014-17 du 2 avril 2014 portant déclaration de patrimoine suivant la qualité de la personne assujettie qui peut être un élu ou un nommé. Si le concerné est un élu, il sera privé d’un quart de ses émoluments jusqu’à ce qu’il fournisse la preuve de l’accomplissement de l’obligation. Par contre s’il relève de l’ordre administratif, l’autorité de nomination pourra, pour ce seul fait, décider de la perte de la position ayant généré l’obligation de déclaration de patrimoine».`
LE SENEGAL ? MAIS C’EST OU ÇA ?
Dans Yahoo Infos, on pouvait lire hier un article intitulé : « ces pays sont interdits d’accès aux Français à la date du 1er septembre en raison de la pandémie du coronavirus ». Le papier donne la liste des pays en question. Il s’agit du Canada, du Japon, de l’Algérie, des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Thaïlande, de Madagascar, de Russie, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle Zélande, du Pérou, du Qatar et de Singapour. Nous avons eu beau scruter cette liste, nous n’y avons pas vu le nom du Sénégal. S’agit-il d’un oubli ? Il est vrai que le site prend soin de préciser que sa liste n’est pas exhaustive mais enfin… A notre connaissance tout au moins, le Sénégal reste aussi interdit aux Français en raison de la mesure de réciprocité prise par les autorités à la suite de la décision de l’Union Européenne de le faire figurer sur la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d’accès dans son espace. Et à ce qu’on sache, cette interdiction faite aux ressortissants de l’UE — dont les Français — de fouler le sol de notre pays n’est pas levée. Alors ? Oubli de Yahoo Infos ou bien et-ce tout simplement que le Sénégal est tellement insignifiant qu’il ne mérite pas d’être mentionné ? Auquel cas, on ne comprendrait pas qu’un pays comme Madagascar puisse figurer sur cette liste… Car l’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud, c’est quand même autre chose !
COVID-19 44 NOUVEAUX CAS ET ZERO DECES DEPUIS DEUX JOURS
A la date d’hier, le Sénégal a enregistré 13655 cas depuis l’apparition du coronavirus le 02 mars dernier. Cependant, on note une diminution significative du nombre de cas. Mieux, aucun décès n’a été enregistré depuis deux jours. Pourvu que cela dure. Ce qui participe à nourrir l’espoir de voir bientôt le covid vaincu dans notre pays. Hier donc, sur les 944 tests réalisés, 44 nouveaux cas ont été déclarés positifs soit un taux de positivité de 4,66 %. Parmi les 44 nouveaux cas, il y a eu 18 cas communautaires. Le département de Saraya, dans la région de Tambacounda, se retrouve avec 5 cas, Matam (2), Nioro (2), Thiès (2). Sur les 44 cas positifs, un cas importé a été enregistré à l’AIBD. 45 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. 31 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis quelques jours aussi on note un petit soulagement car aucun cas de décès lié au covid n’a été noté. L’état des autres patients hospitalisés est stable. Depuis le premier cas enregistré le 2 mars dernier à hier, le Sénégal a enregistré 13655 contaminés dont 9484 guéris, 284 décédés et 3886 sous traitement. Pour mieux participer au recul de la pandémie, le directeur de la prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye insiste sur les recommandations à savoir le port obligatoire et correct des masques couvrant la bouche et le nez. Il demande également à la population de recourir très tôt aux structures et personnels de santé dès que la personne se sent malade ou d’appeler les numéros des services du ministère de la Santé.
DÉPÔT D’UNE LETTRE DE PROTESTATION A LA SONATEL 7 MEMBRES DE Y EN A MARRE INTERPELLES
Pour avoir voulu remettre une lettre de protestation au directeur général de Orange Sénégal, 7 membres du mouvement citoyen Y en à marre dont Kilifeu ont été interpellés. Ils comptaient déclencher une opération « Talatay Orange » afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de ces derniers temps. Pour rappel, dans un communiqué, le mouvement « citoyen » informe qu’il s’agissait de déclencher l’opération « Talatay Orange » qui est une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, le transfert d’argent orange money. « Pour avoir osé déposer une lettre de protestation, en tant que citoyens abonnés d’Orange, sept de nos membres ont été brutalisés et arrêtés par notre propre police, cette police qui est sensée nous protéger », informe Y en à marre.
CIRCULATION A DAKAR DE NOUVELLES RESTRICTIONS POUR LES POIDS LOURDS
La circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes est interdite de 6h à 10 h, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, sur le tronçon Diamniadiogare ferroviaire de Dakar dans le sens Diamniadio vers Dakar. Cette décision a été prise par arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall. Les autres axes concernés sont la Voie de dégagement nord (VDN) dans le sens Cambérène-centre-ville, la route des Niayes dans le sens Guédiawaye vers Dakar, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens Patte d’Oie vers le centre-ville, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens. Le même arrêté du gouverneur de la région de Dakar interdit la circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes, de 16 h à 20 heures, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, dans son tronçon gare ferroviaire de Dakar Diamniadio dans le sens Dakar vers Diamniadio. L’interdiction est aussi valable pour la Voie de dégagement nord dans le sens centre-ville vers Cambérène, la route des Niayes dans le sens Dakar vers Guédiawaye, la branche est de l’autoroute dans le sens Patte d’Oie SIPS, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens centre-ville vers Patte d’Oie, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens.
LES 15 ANS DE L’AS
Le 1er septembre 2005, un journal est né. L’AS quotidien venait ainsi de faire son entrée fracassante dans l’espace médiatique sénégalais. Sous la houlette de Mamadou Thierno Talla, votre quotidien fait son petit bonhomme de chemin. Lentement et sûrement, il s’est frayé une voie au point de figurer dans le trio de tête des journaux ayant le plus grand tirage. Vous êtes des milliers à nous lire chaque matin. On vous en remercie. 15 ans, c’est encore jeune pour une entreprise qui se veut pérenne. Mais croyez moi, cette nouvelle équipe de «L’As» composée de jeunes hommes et femmes professionnels jusqu’au bout des ongles entend vous servir avec détermination, rigueur et professionnalisme. Certes, le bel élan pris a été un peu brisé par la Covid, mais votre canard se porte mieux. Grâce à Dieu et avec votre soutien constant, il a pris son envol et fait le serment de relever avec vous chers lecteurs et annonceurs les grands défis qui se dressent en travers de son chemin. Il faudra désormais compter avec Lasnews.info et sa chaîne youtube qui cartonnent déjà dans le domaine digital. Mais le grand groupe Amal est en train de prendre forme avec l’ouverture prochaine d’une chaîne de radio.
Un combat de lutte vire au drame
Déthié Dione doit sûrement regretter son acte qui a causé la mort sans le vouloir de son ami Waly Dieng. Des jeunes du village de Godaguen (Ndiaganiao Mbour) s'amusaient en organisant une séance de lutte comme cela est de coutume chez les Sérères. Sous le regard amusant de leurs frères, Déthié Dione soulève son adversaire et le rabat au sol. La chute fut tellement brutale que Waly Dieng fut blessé. Il est transporté à l'hôpital. Une radiographie a relevé une fracture du bassin. Une semaine plus tard, Waly Dieng perd la vie sur son lit d'hôpital.
Un ministre refuse de déclarer son patrimoine
Un ministre manque à l’appel. On annonçait hier l’expiration du délai accordé aux ministres pour déclarer leurs biens à l’office national de lutte contre la fraude et la corruption comme l’indique la loi. Eh bien ! Tous les ministres se sont conformés aux textes à l’exception d’un seul dont nous ignorons pour le moment les raisons. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’Ofnac informe qu’à la date du 31 août, sur les 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale. Mais l’Ofnac n’a pas divulgué le nom du ministre récalcitrant. Par ailleurs, l’office remercie la presse pour l’intérêt qu’elle porte sur la question de la corruption et sur la déclaration de patrimoine.
La reprise capote à l’université Gaston Berger
La reprise des cours en présentiel à l’université Gaston Berger de Saint-Louis n’a pas eu lieu malgré les assurances du Recteur et du directeur général du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis. Les étudiants qui avaient manifesté leur opposition à la reprise graduelle des cours ont tout simplement boycotté les cours. C’est ce coup qu’avait pressenti le nouveau recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a eu le réflexe de convier les étudiants afin de trouver une solution. A l’université Gaston Berger, la reprise a capoté. Pour cause, la coordination des étudiants de Saint-Louis a tout simplement décrété la non-reprise de toute activité pédagogique jusqu’à nouvel ordre, et pendant 72h, ils vont se restaurer sans présenter de ticket. La coordination reproche aux autorités universitaires leur volonté de vouloir faire un forcing. Mais sur le plan social, les étudiants et le Crous ont trouvé un accord sur les conditions d’hébergement dans ce contexte particulier de la pandémie de covid-19. Il a été arrêté par les deux parties la suspension de la mesure portant attribution temporaire des lits des chambres, l’accompagnement des étudiants non bénéficiaires de logement, de déplacer les résidents du village O des salles d’études et des débarras au village P. L’attribution des lits du pavillon P sera finalisée.
Démarrage de l’examen du Bac 2020
L’examen du Baccalauréat général démarre aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. En effet, ce sont 155 109 candidats dont 52% de filles répartis dans 496 jurys qui vont composer. 81,64% des candidats sont dans les séries littéraires contre 16,45% dans les séries scientifiques et techniques et 1,94% dans les séries de gestion et sciences économiques. Les autorités ont pris les dispositions pour que l’examen se passe dans le respect des gestes barrières.
Arrestation des sept membres de Y en a marre
Le mouvement Y en a marre ne décolère pas contre l’opérateur de téléphonie Orange qui a augmenté récemment les tarifs des forfaits. En plus du boycott auquel Aliou Sané et compagnie avaient appelé les Sénégalais, ils ont voulu déposer hier une lettre de protestation au siège de l’opération. Mais ils n’ont pas pu atteindre leur objectif à cause de la présence des forces de l’ordre. Les policiers ont procédé à l’interpellation de plusieurs membres de Y en a marre dont Aliou Sané, Kilifeu, Tiger, Khafor, Djibson, Omar et Seydina. Au moment où nous écrivons ces lignes, ils sont toujours détenus au commissariat de Dieuppeul. Leurs camarades appellent les populations à se battre pour exiger le respect et la dignité des citoyens sénégalais. Par contre, d’autres activistes ont réussi à déposer des lettres de protestation dans différentes agences d’orange dans les régions.
Le FRAPP exige la libération d’Aliou Sané et Cie
Restons avec l’interpellation de membres du mouvement Y en a marre pour dire que leurs camarades de FRAPP invitent tous les démocrates à aller pacifiquement au commissariat de police de Dieuppeul, si Aliou Sané et compagnie ne sont pas libérés aujourd'hui. Pour le secrétariat exécutif national du FRAPP, il s’agit d’un acharnement sur des résistants. Ainsi FRAPP exprime toute sa solidarité au mouvement Y'en a marre dont les membres sont arrêtés pour avoir voulu déposer une lettre de protestation au siège de Orange-Sonatel. Le FRAPP exige la libération immédiate de ses camarades et frères du mouvement Y en a marre et manifeste sa solidarité dans la lutte contre l'impérialisme d'Orange au Sénégal. Aux dernières nouvelles, ils avaient été libérés dans la soirée et aucune charge n’avait été retenue contre eux.
Ardo Gningue la Sr
Le commandant Mbengue et ses hommes sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire torture qui éclabousse le Colonel Cheikh Sarr. Avant-hier, le jeune Ardo Gningue et son avocat Me Koureyssi Bâ ont été reçus par les pandores de la Section recherche actionnés par le général Tine, Haut commandant. D’après des sources de L’As, Général Tine est connu pour sa rigueur et son intégrité et il est déterminé à clarifier ce dossier. Ardo Gningue a réitéré ses accusations, l’enquête se poursuit et est en train de prendre une tournure internationale avec la saisine des Nations Unies. Colonel Cheikh Sarr risque simplement de ne plus aller en mission onusiennes à l’image du commissaire Arona Sy qui avait été cité dans de cas similaires lors des manifestations préélectorales de 2011.
Les mises en garde de la CDP à l’office du Bac
La Commission de protection des données personnelles (CDP) rappelle au Directeur de l’Office du baccalauréat l’obligation de protéger les données à caractère personnel des candidats au baccalauréat. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Awa Ndiaye souligne que même si l’office du Bac, responsable du traitement des données, a toute la liberté de choisir sa technologie, il est toutefois dans l’obligation de garantir le plus haut niveau de sécurité afin de tenir compte de l’intérêt des candidats. La CDP souligne que, nonobstant le dispositif légal et réglementaire en vigueur, des responsables de traitement continuent à méconnaître leurs obligations déclaratives et les principes de protection de la vie privée et des données personnelles. A ce propos, Awa Ndiaye prévient que la loi s'applique indifféremment à toutes les entités publiques ou privées ou individus assumant la responsabilité d'un traitement.
Les acteurs de l’éducation ont contribué 18 100 000 francs CFA.
Les acteurs de l’Education nationale ont contribué dans la mobilisation de ressources pour lutter contre la pandémie de covid-19. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a remis hier, en marge de la rencontre sur la lancinante question de la surimposition des rappels décriée par les syndicats d’enseignants, leur participation. Au nom du G7, de tous les enseignants et autres acteurs de l’éducation qui ont contribué à la mobilisation des ressources destinées au fonds mis en place pour combattre la Covid-19, il a remis un chèque de 18 100 000 francs CFA.
Une délégation de la DGPU reçue par Macky Sall
Six projets dont 2 pour la construction d'immeubles et de villas à usage résidentiel et commercial ont été présentés par la délégation à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose au Président Macky Sall. Selon le délégué général Diène Farba Sarr, plus de 250 milliards sont mobilisés pour participer à la construction de la ville futuriste de Diamniadio. A l’en croire, la DGPU a ouvert ainsi ses portes aux promoteurs pour favoriser la croissance économique. Le chef de l’Etat a reçu dans le même sillage le chanteur sénégalo-américain Akon, venu lui présenter son projet futuriste que beaucoup pensent chimériques.
Plus aucun cas de covid-19 dans la région de Kaffrine
La région de Kaffrine ne compte plus aucun cas de coronavirus, après que 13 patients infectés par le virus ont été testés négatifs et déclarés guéris, a appris l’APS de sa région médicale. «Les derniers contrôles effectués sur les malades sont revenus négatifs, ils ont donc été déclarés guéris. La région de Kaffrine ne compte plus de malade hospitalisé à cause de la maladie à coronavirus», indique un bulletin épidémiologique, selon lequel aucun nouveau cas n’a été enregistré. La région de Kaffrine comptait 14 cas de Covid-19, détectés à Koungheul (03), Birkelane (2), Kaffrine (6) et Malem Hodar (3). Treize patients ont recouvré la santé, tandis que le quatrième a succombé à la maladie. «Aujourd’hui, aucune nouvelle infection n’a été recensée dans la région de Kaffrine», selon le corps médical régional, qui exhorte les populations locales à faire preuve de vigilance, pour éviter de nouvelles infections.
Conseil national des sages Républicains
Le Conseil National des Sages Républicains (CNSR) salue la décision présidentielle d’adopter courant septembre 2020 le Programme d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2a). Son coordonnateur national, Maham Diallo pense qu’au regard de la crise mondiale marquée par une désarticulation des fondements économiques, le PAP2 vient à la bonne heure pour notre pays qui garde le cap de l’émergence. Aussi, le Conseil National des Sages Républicains se réjouit-il de la priorité accordée à la souveraineté dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie et les PME dans une démarche d’équité et d’inclusion. Sur le plan politique, le Conseil National des Sages Républicains note avec grande satisfaction la reprise des travaux de la commission politique du dialogue national. Toutefois, les sages de l’Apr appellent toutes les parties prenantes à privilégier l’intérêt de la Nation autour des questions encore en discussion.
KEEMTAAN GI – INJUSTE
Simple mortel et pauvre dans la masse des indigents, on m’oublierait certainement au fond d’un cachot si j’avais commis ne serait-ce qu’une infraction. La célébrité, il me faut encore la chercher pour me parer des habits vertueux de star. Les stars, une catégorie de personnes pour qui la prison n’est pas faite et dont il faut les éloigner par tous les subterfuges. Regardez juste autour de vous…Vous n’avez rien remarqué ? Allons-y !! La signature au bas de ce billet ne me conférant nullement le statut de célébrité dès lors que frimousse n’apparaît pas pour que je puisse me faire des fans, je me fais tout petit dans mon coin. Je ne veux pas être un anonyme dans la masse d’anonymes qui peuplent nos prisons pour des peccadilles pendant que de grands bandits circulent et voyagent librement. Les peines prononcées par nos juridictions, même si l’on nous sérine que « la loi est dure mais c’est la loi », nous paraissent injustes dans la majorité des cas. Elles se distribuent à la tête du client. Pendant que des anonymes sont obligés de subir stoïquement, d’autres bénéficient de faveurs malgré la gravité de leurs crimes. Violeurs, trafiquants de drogues dures — pas cet inoffensif Yamba qui ne tue personne —, faux monnayeurs, voleurs de nos deniers publics et on en passe. La vraie racaille passe entre les mailles de la justice pour poursuivre ses méfaits et ne se gêne guère de venir nous regarder dans le blanc des yeux pour nous servir des leçons de civisme ou de morale. La prison, c’est pour les autres, les badolos, pas pour ceux qui se sont forgé des habits de célébrité. Et ce sont toujours les pauvres qui en pâtissent. Leur crime a été de convoyer quelques kilos de yamba ou d’avoir été surpris à tirer sur un cornet voire à commettre de petits larcins. Et les plus misérables sont ces femmes abandonnées par leurs amants ou copains après avoir contracté une grossesse et qui n’ont pas voulu supporter un déshonneur en ôtant la vie au fruit de leurs entrailles. Ces pauvres femmes, la justice est sans pitié avec elles tandis que les hommes qui les ont mises dans cet état, eux, ne risquent rien. Mais il paraît que c’est la loi qui est ainsi faite… Bref cette justice, elle est injuste ! Kaccoor Bi
MÉDECIN-GÉNÉRAL BOUBACAR WADE UN AMI DU «TEMOIN» S’EN EST ALLE !
C'est avec une grande tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris le décès soudain du Médecin-général (Er) Pr Boubacar Wade, ancien Dg de l’hôpital Principal de Dakar. Décès survenu avant-hier dans cette structure hospitalière des armées qu’il a dirigée des années durant. Autrement dit, Dieu avait décidé que Pr Wade allait rendre le dernier soupir dans cet hôpital auquel il a tout donné. Donc, au-delà de l’Armée, c’est toute la nation qui est endeuillée avec la disparition du médecin-général Wade. Agrégé du Val-de-Grâce (France), Pr Wade faisait partie des meilleurs médecins-officiers de sa génération. Doté d’un esprit très ouvert et d’une grande culture générale, Pr Boubacar Wade était un médecin extrêmement serviable, très serviable et à l'écoute du patient. « Le Témoin » en sait quelque chose pour avoir noué des relations amicales et professionnelles avec l’illustre défunt dont la disponibilité nous a toujours impressionnés. D’ailleurs au lendemain de son départ pour la « 2e section » (retraite), le Général Wade avait choisi en exclusivité « Le Témoin » pour la toute première et dernière interview de sa vie. C’est dire la grande peine que nous ressentons depuis l’annonce de sa disparition. A la veuve de ce grand homme, à ses enfants et ses camarades d’armes, « Le Témoin » présente ses sincères condoléances.
CHEF DE L’OPPOSITION, PASTEF S’EN LAVE LES MAINS
L’intention prêtée à Pastef de désigner le PDS et Me Wade comme chef de l’opposition contre une majorité de l’opposition qui aurait porté son choix sur Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle, cette intention est formellement niée par les partisans du président Ousmane Sonko. « Loin des préoccupations du peuple, cette mesure n’a aucune importance pour les Sénégalais et ne doit pas être une priorité pour la classe politique. Un chef de l’opposition décrété n’est chef que de lui-même, son parti et, peut-être, sa coalition » déclare Pastef dans un communiqué. « Cependant, puisqu’elle est inscrite dans l’ordre du jour de la commission et est inscrite dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu’aucune loi n’ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif. Cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Ainsi, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée nationale est celle qui reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et, à ce titre, elle constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et Opposition, notamment au moment du vote des lois » ajoute le document.
REPRISE DES COURS À L’UCAD UN ACCORD TROUVE ENTRE RECTEUR ET ETUDIANTS…
La reprise partielle des cours en présentiel aura bien lieu à l’Université Cheikh Anta Diop à partir du 1er septembre. Le nouveau recteur, le Pr Ahmadou Aly Mbaye, et les amicales des différents facultés et instituts sont tombés d’accord sur les modalités de reprise. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé, ce lundi 31 août, entre les différentes parties. Dans le document paraphé, il est question de la reprise en présentiel le 1er septembre, c’est-à-dire aujourd’hui mardi. Il est également prévu le respect du protocole sanitaire par les étudiants dans les deux campus, mais aussi de tenir compte des spécificités de la faculté de médecine et de la Fastef, ainsi que des écoles et instituts dans le plan de cadrage validé par l’Assemblée de l’université. « Pour chacun de ces établissements, un plan de reprise concerté tenant compte du respect des mesures sanitaires sera proposé », prévoit l’accord. S’agissant des autres facultés, à savoir Sciences, Lettres, Droit et Sciences éco, il est prévu de prendre en compte les spécificités de chaque entité en responsabilisant les instances facultaires pour une « programmation adaptée à la situation ». Ainsi, à l’exception de la Faculté des Sciences économiques qui doit d’abord finir le master 1 de l’année 2018-2019, avant de préparer un plan de riposte, toutes les autres facultés vont entamer ou finaliser les évaluations du semestre 1 du premier cycle, selon la programmation des instances. Cependant tout cela doit se faire en accord avec les amicales des étudiants qui seront d’ailleurs impliquées dans la communication de l’Ucad et l’application du protocole sanitaire. …
A ST-LOUIS, SEULS 4.500 ETUDIANTS SUR LES 11 717 DE L’UGB REPRENNENT LES COURS, CE MARDI
A St-Louis, la reprise graduelle de ce mardi 01 septembre ne va concerner que 4500 étudiants sur les 11.717, soit 38 % de l’effectif. L’annonce a été faite, ce lundi, par les autorités universitaires de l’Université Gaston Berger (UGB) au cours d’un point de presse. Le recteur de l’Ugb, Ousmane Thiaré, et le directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crous), Papa Ibrahima Faye, ont expliqué, dans leurs différentes interventions, que cette mesure a été dictée par le contexte de crise sanitaire qu’est le coronavirus. Le Recteur Président de l’Assemblée de l’université, Ousmane Thiaré, a précisé que « la reprise fait suite aux délibérations des conseils d’UFR (Unités de formation et de recherche) tous favorables à cette reprise graduelle ». Du côté du Crous, structure en charge du volet social dans ce temple du savoir, l’on rassure que toutes les dispositions sont prises pour le respect du protocole sanitaire dans les deux campus (1 et 2). Selon le Dg du Crous, Papa Ibrahima Faye, les agents sont à pied d’œuvre pour garantir la santé et l’intégrité physique des étudiants et des autres acteurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
BOYCOTT DES SERVICES D’ORANGE, AUJOURD’HUI
Les consommateurs ne sont toujours pas satisfaits des nouveaux forfaits d’orange faisant suite à leurs différentes protestations. C’est ainsi que le mouvement Y’en a marre appelle, aujourd’hui, au boycott massif de tous les services Orange. C’est dans une note adressée, hier, au directeur général d’Orange Sénégal que le mouvement citoyen compte déclencher une opération dénommée « Talatay Orange ». Ceci, afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de l’opérateur. Le mouvement citoyen informe qu’il s’agira de déclencher l’opération « Talatay Orange », une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, orange money….
AFFAIRE ATEPA ET CIE CONTRE ABY NDOUR LE JUGE DIT NIET ET DONNE RAISON A LA CHANTEUSE
Pierre Goudiaby Atepa, Sos littoral et les sculpteurs ont perdu, hier, la procédure d’expulsion qu’ils ont initiée contre Aby Ndour. En effet, le juge des référés, qui a rendu son délibéré hier, a débouté l’Association SOS littoral et les Sculpteurs de la corniche. Pour rappel, les requérants voulaient expulser la chanteuse de l’espace sur la Corniche ouest où elle tient une buvette qu’elle exploite. En effet, le juge a déclaré irrecevable la procédure judiciaire intentée contre la sœur de la star planétaire Youssou Ndour. Toutefois, les plaignants comptent poursuivre la bataille judiciaire. Un des avocats de Sos Littoral, Me Ousseynou Ngom, a confié ce qui suit : « Le juge a rendu une décision d’irrecevabilité, parce qu’il a estimé que Sos Littoral est une association qui n’a pas la capacité d’ester en justice. Par rapport au sieur Pierre Goudiaby Atépa, je suppose que le juge lui a dénié son intérêt à agir.» Sur la Rfm, il a annoncé que « je vais me concerter avec mes clients pour voir la suite à donner à ce dossier. La loi nous permet de faire appel et de réguler la difficulté.» Interpellée à la suite de cette décision, la chanteuse Aby Ndour se réjouit : «Je rends grâce au bon Dieu et je remercie tous les Sénégalais de m’avoir écoutée et d’avoir cru à ma sortie. J’ai toujours eu confiance en la justice de mon pays et elle est rendue. Personne n’a perdu, personne n’a gagné.» La sœur de Youssou Ndour a répété que « je n’occupe pas le littoral, parce que je suis dans le quartier de Fann-Résidence. Donc, je ne comprends pas pourquoi Sos Littoral veut m’attaquer pour me faire sortir de là où je suis depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis vraiment contente.»
CHEF DE L’OPPOSITION LE FRN N’A PAS DE POSITION PRECISE
Dans une note parvenue à PressAfrik, Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn) a affirmé qu’ils n’ont pas de position précise sur le statut du chef de file l’opposition. « Suite à une large concertation des consensus forts se sont dégagés au sein l’opposition avec un seul objectif : préserver son unité et sa cohésion. Les autorités en charge de la gestion des élections », précise-t-il d’emblée. A défaut d’avoir un consensus sur la haute autorité en charge de l’organisation des élections, l’opposition propose un Ministère en charge des élections dirigé par une personnalité consensuelle et indépendante. L’option de l’opposition est : tout sauf le Ministère de l’intérieur pour organiser des élections. Pour les vacances et suppléance au poste de maire et du président conseil départemental, en cas de vacance pour décès ou démission, le maire sera élu par le conseil municipal ou le conseil départemental pour le président du conseil. En outre, l’opposition proposera une disposition qui permet de déchoir de son mandat, tout conseiller municipal qui, après son élection, rejoint une formation politique ou coalition de partis politiques différente de celle qui l‘a investi. S’agissant du statut de l’opposition et la désignation de son chef, le FRN veillera à ce qu’on lui donne toute sa place et que ses droits soient renforcés. Sur la désignation du chef de l’opposition, le FRN n’a pas de position précise. C’est ce qui sera défendue par les plénipotentiaires. En ce qui concerne la rationalisation du calendrier républicain, étant donné que c’est la majorité qui avait proposé ce point, l’opposition attend de connaître le contenu de cette proposition par écrit avant de déterminer sa position en toute connaissance de cause.
L’Ugb démarre
C’est aujourd’hui que reprennent les enseignements en présentiel à l’Université Gaston Berger (Ugb) sous le format d’une reprise graduelle. La décision a été prise par l’Assemblée de l’Université (Au) à l’issue de sa séance ordinaire, à la suite des délibérations des conseils d’Ufr qui sont tous favorables à cette reprise graduelle. Hier, le Recteur Ousmane Thiaré et le Directeur du Crous ont tenu une rencontre où ils ont apporté des précisions. Pour le Recteur, cette mesure a été prise après connaissance de la situation épidémiologique présentée par la commission sanitaire interne.
Une Française se tue par pendaison à Saly
Décidément, le mois d’août pourrait être assimilé à un mois de suicide par pendaison. Rien qu’à Saly, en l’espace de deux semaines, on a assisté à deux décès par pendaison. Après le cas de la jeune fille en classe de 4e à Saly Station répondant au nom d’Oumou Kalsoum Ba Diallo, c’est au tour d’une ressortissante française du nom d’Yvette Poyat de mettre fin à ses jours par pendaison. Cette dernière, âgée d’environ 70 ans, a été retrouvée ce lundi, pendue dans sa chambre à Saly, par les limiers du commissariat de ladite localité. Selon lasnews, la Française a perdu son époux il y a à peine deux mois de cela. Le corps d’Yvette a été acheminé au centre de santé de Grand Mbour.
Décès de l’ancien député Adama Sow
Un soldat du Président Macky Sall s’en est allé. L’ancien député Adama Sow est décédé hier à Kadar, un village de la commune de Labgar dans le département de Linguère, des suites d’un malaise. L’ancien parlementaire n’avait jamais caché son estime et sa considération voire son amour pour le Président Macky Sall. A l’instar de Moustapha Cissé Lo et Mbaye Ndiaye, il était le troisième député ayant pris fait et cause pour Macky Sall alors l’homme à abattre du régime de Me Abdoulaye Wade. A chaque fois qu’Adama Sow prenait la parole, il défendait avec bec et ongle le président de l’Assemblée nationale, quitte à être insulté par ses collègues libéraux. Il a eu deux mandats de parlementaire avant de devenir président du Conseil d’administration de la mutuelle des éleveurs du Sénégal. Sa disparition est une perte pour le chef de l’Etat Macky Sall mais aussi pour le ministre de l’Intérieur. Aly Ngouille Ndiaye rappelle d’ailleurs qu’il a eu à collaborer avec Adama Sow en politique. Il dit avoir mesuré la loyauté, la sincérité et l’engagement remarquable de l’homme qui était un digne fils et défenseur infatigable du Djolof.
La police gambienne accable un diplomate sénégalais pour viol
Un diplomate sénégalais en Gambie est empêtré dans une affaire de viol de mineure. L’affaire a été ébruitée le 29 avril dernier, d’après le correspondant de Emedia à Banjul. Après plusieurs mois d’enquête, la police gambienne a recommandé la poursuite du diplomate sénégalais mis en cause dans cette affaire de viol sur une mineure, de surcroit déficiente mentale. Le rapport de l’enquête a suscité une vague d’indignation des défenseurs des droits humains qui exigent que le diplomate soit traduit en justice malgré son immunité diplomatique. Le quotidien «The Standard» détient une copie du rapport écrit que la police a eu des preuves suffisantes pour que l’homme soit traîné en justice. Le rapport est déposé au bureau du procureur de la République et du ministre de l’Intérieur. D’après des sources de Emedia, les enquêteurs de la police sont formels : le diplomate sénégalais, âgé de 41 ans, en poste à l’ambassade du Sénégal en Gambie, a abusé d’une mineure de 17 ans, déficiente mentale de surcroît. Mais le procureur Cherno Marenah estime qu’il est impossible de poursuivre le diplomate à moins que le Sénégal ne lève son immunité. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie, Bassirou Sène, joint au téléphone, indique que son institution n’a pas encore été saisie par le Ministère gambien des Affaires étrangères de l’affaire. Il attend une saisine.
Amadou Ba et Bocar Camara pris avec 30 cornets de Yamba
Les éléments de l’Ocrtis de Diourbel ne desserrent pas l’étau contre les trafiquants de drogue. Après avoir procédé à la saisie de onze kilogrammes de chanvre indien, les hommes du commissaire Fall ont mis la main, avant-hier, sur trente cornets de l’herbe qui tue. L’opération a eu lieu au quartier Santhie-ya de Mbacké et a débouché sur l’arrestation de deux ressortissants guinéens. Il s’agit d’un nommé Amadou Ba et de son compatriote Bocar Camara. Ils ont été arrêtés à la suite d’une information fournie par des sources anonymes. Les deux trafiquants présumés ont été déférés au parquet hier lundi et placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. Ils ont été inculpés pour détention et trafic de drogue.
Birahime Seck trouve dangereux de laisser la justice entre les mains des juges…
Des assises pour une réforme de la justice, c’est ce que propose le coordonnateur national du Forum Civil. Selon Birahime Seck, ces assises permettront à l’Exécutif de se laver de tout soupçon d’ingérence. Il n’a pas manqué de s’interroger sur ce qu’il est advenu du Comité de Concertation sur la modernisation de la Justice que dirigeait le Professeur Isaac Yankoba Ndiaye. De l’avis du leader du Forum Civil, la situation actuelle de la justice interpelle tous les segments de notre société (citoyens, magistrats, avocats, greffiers, universitaires, religieux, syndicats, partis politiques etc.). Toute réforme politique ou sociale sans une justice crédible et indépendante ne sera que vaine tentative, tranche Birahime Seck. Par conséquent, il estime que la réforme de la justice est un impératif pour une démocratie durable dans un contexte d’insécurité et d’instabilité dans la sous région. «Les agressions contre l’indépendance et la crédibilité de la magistrature n’honorent pas notre République et ne rassurent guère les citoyens», souligne le sieur Seck qui, par ailleurs, trouve tout aussi dangereux de laisser la justice uniquement entre les mains des professionnels, encore moins celles des magistrats qui rendent la justice au nom du Peuple.
La gendarmerie intercepte 75 kg de yamba
Alors qu’ils étaient en patrouille sur la route de Yarakh dans la nuit du 28 au 29 août, les gendarmes de la brigade de Hann ont intercepté, pour contrôle, le véhicule de marque Renault 21 immatriculé TH 5745 D. C’est au cours de ce contrôle que le conducteur et deux autres passagers ont tenté de s’enfuir, abandonnant le véhicule sur place. La course-poursuite engagée par les gendarmes a permis d’arrêter le nommé L. Sy, tandis que le conducteur et le passager qui était à l’avant ont réussi à s’échapper. Après la fouille du véhicule, 75 kg de chanvre indien ont été découverts. Le véhicule et la drogue ont été acheminés à la brigade de Hann.
Atépa perd la manche devant Aby Ndour
Pierre Goudiaby Atépa et ses partisans ont perdu la manche devant dans le bras de fer judiciaire qui les opposait à la chanteuse Aby Ndour. En effet, le célèbre architecte, SOS littoral et des sculpteurs ont perdu la procédure d’expulsion qu’ils avaient initiée contre Aby Ndour. Hier, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Dakar, qui a rendu son délibéré, a déclaré irréconciliables les interventions volontaires de SOS littoral et des sculpteurs. A rappeler que les requérants veulent expulser la chanteuse de la buvette qu’elle exploite sur la Corniche ouest. Une tentative qui s’est révélée vaine pour le moment.
Les épreuves du Bac technique démarrent ce matin
Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dame Diop, a visité dans la matinée d’hier quelques centres d’examen du Bac technique 2020 à Dakar. Du complexe Delafosse en passant par l’IPG jusqu’au lycée Seydina Limamoulaye, le ministre déclare avoir constaté que toutes les conditions appropriées pour un bon déroulement de cet examen ont été prises. A l’en croire, les autorités administratives, notamment le directeur de l’Office du Baccalauréat, n’ont ménagé aucun effort pour la bonne tenue des examens, malgré la particularité de cette année scolaire avec le contexte de la pandémie. Dans la foulée, Dame Diop a exhorté l’ensemble des acteurs (corps enseignant, présidents de jury, collectivités locales, parents d’élèves) à encore redoubler de vigilance et rester mobilisés pour finir cette année en beauté comme l’a voulu le Président Macky Sall qui, selon lui, a pris toutes les mesures idoines pour la reprises des enseignements apprentissages. Pour Dame Diop, les 2/3 du travail ont été déjà faits du côté de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, avec l’organisation du CAP déjà bouclé, du BEP en cours, et des BT et BTS qui sont prévus très prochainement. Pour ce qui de la proclamation des résultats de cette année spéciale, le ministre a annoncé que le directeur de l’Office du Bac va utiliser plusieurs moyens tels que le système des sms, l’affichage et les radios communautaires. Ce, dans le but de respecter le protocole sanitaire. Une initiative saluée par Dame Diop.
Le Mvno en question
Le président de l’Association des utilisateurs des TIC (Asutic) du Sénégal, Ndiaga Guèye se veut formel. Il estime que l’arrivée des operateurs virtuels dans le marché des télécommunications au Sénégal ne peut avoir aucun impact considérable sur les tarifs. Par contre, il ajoute qu’ils profitent plus aux opérateurs existant que les consommateurs. «Ces opérateurs virtuels ne peuvent pas contribuer à faire baisser les tarifs, ni à améliorer le service, parce qu’ils n’ont pas de réseau et dépendent des réseaux existant», explique-t-il . Et M.Guèye d’ajouter qu’ils ne permettent pas d’améliorer l’accessibilité dans la mesure où ils ne construisent pas des infrastructures. «Ces operateurs achètent en gros chez les opérateurs existant pour revendre en détail. C’est un type d’opérateur qui dépend sur le plan tarifaire et commercial des réseaux existant. Ils n’ont aucune autonomie sur leurs fournisseurs», soutient le spécialiste en TIC. En faisant venir ces opérateurs dans le marché, renseigne le président de l’Asutic, le Gouvernement avait comme objectif d’intensifier la concurrence dans le secteur. Ces opérateurs virtuels, souligne Ndiaga Guèye, permettront tout juste aux hommes d’affaires sénégalais d’entrer dans le marché des télécoms et de se faire de l’argent. Parce que, précise M.Guèye, ils seront économiquement des relais de croissance de la Sonatel, de Free et d’Expresso parce qu’ils leur permettront d’atteindre une clientèle qu’ils ne pouvaient pas atteindre.
«Seule une 4ème licence pourra mettre fin à ce système»
En outre, le président de l’Asutic informer qu’il existe trois types d’opérateurs virtuels dont les licences de marque ne font que vendre leur nom de commerce. «En 2009, Kirène, opérateur virtuel qu’on appelle licence de marque a autorisé la Sonatel à utiliser son nom de marque. En retour, Sonatel paye à Kirène des droits pour utilisation de nom commercial. En 2011, Expresso avait introduit Touba mobil Expresso qui n’a pas duré trop longtemps», indique Ndiaga Guèye qui considère ainsi que les opérateurs virtuels ne sont pas nouveaux dans le paysage télécom au Sénégal. A coté de cette licence de marque, souligne le président de l’Asutic, il y a des opérateurs appelés virtuels minimalistes. «Ce sont des opérateurs qui achètent en gros pour revendre en détail. C’est le type d’opérateur comme Promobile», explique-t-il. Le président de l’Asutic ne voit qu’une seule solution pour mettre fin à situation. «Seule une 4ème licence pourra mettre fin à cette situation et permettre une concurrence dans le marché des télécoms. Pourtant, l’Etat du Sénégal avait voulu mettre en place une 4ème licence, mais depuis lors, on ne sait pas ce qui bloque le projet», révèle Ndiaga Guèye.