Dakar, 24 août (APS) - La presse quotidienne traite des remous au sein de la magistrature sénégalais après l’annonce de la tutelle de saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ) pour faire la lumière sur des accusations de corruption visant un haut magistrat.
Cette affaire est partie des accusations de corruption portées par le juge Amadou Yaya Dia, président de chambre à la Cour d’appel de Kaolack, contre son supérieur Ousmane Kane, président de cette juridiction.
Le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, démissionnaire de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), a convoqué vendredi une conférence de presse pour contester les accusations dont il fait l’objet.
’’L’affaire de corruption présumée qui secoue la Cour d’appel de Kaolack met en mal toute la magistrature. En optant de saisir’’ l’inspection générale des affaires judiciaires (IGAJ) pour une enquête, ’’le garde des Sceaux agit pour la sauvegarde de la crédibilité de l’institution judiciaire’’, relève le quotidien Kritik’.
’’Seulement, ajoute le journal, l’option de Maître Malick Sall de fouiller le dossier médiatisé de Kaolack risque d’être la goutte d’eau de trop dans la querelle’’ opposant la nouvelle génération de magistrats à l’ancienne.
Surtout que déjà, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) vit des ’’heures sombres’’, pendant que le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) ’’traverse aussi une crise depuis des mois’’, toutes choses qui font que le temple de Thémis "risque de trembler les jours à venir’’, selon le même journal.
Source A interroge à ce sujet le psychologue Serigne Mor Mbaye qui observe : ’’La réticence des magistrats aux critiques trouve sa source dans la société sénégalaise, qui est foncièrement réactionnaire’’.
Il ajoute : ’’Normalement, un magistrat peut être contredit. Mais, dès le moment qu’il a le droit d’aînesse, il pense qu’on ne peut pas le contredire ; cela pose problème et c’est pour cela que cette société n’avance pas, non plus’’.
Ce qui vaut cette interrogation terrible à la une de ’’Lii quotidien’’ : ’’Notre justice est-elle crédible ?’’. Babacar Diop, le secrétaire général de Foce démocratiques du Sénégal (FDS), un parti d’opposition, ne fait pas lui dans la nuance, en déclarant dans les colonnes du quotidien Enquête : ’’La justice fout le camp dans ce pays’’.
’’La chienlit’’, carrément, selon Le Quotidien qui n’y va pas par quatre chemins. ’’Le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack’’, dénonce le journal.
L’Observateur livre ’’les dessous’’ de cette guerre, affirmant que le conflit entre Ousmane Kane, premier président de la Cour d’appel de Kaolack, et le juge Amadou Yaya Dia, président de chambre dans la même juridiction, ’’ferait suite à une +erreur technique+’’ commise par le deuxième.
Le juge Dia ’’aurait refusé de se rectifier quand son supérieur le lui avait demandé. . C’était lors d’un délibéré sur une affaire civile de liquidation d’astreinte’’, indique L’Observateur.
Sud Quotidien note que la saisine de l’inspection générale de l’administration de la justice vise à faire en sorte que ’’le virus (né de ce conflit) ne se propage pas dans une profession hautement importante dans une République’’.
L’As évoque les sanctions encourues par les juges Dia et Kane, lesquelles vont de l’avertissement à la radiation ’’sans oublier des poursuites pénales pour des faits de corruption’’. "D’ailleurs, le coordonnateur national du Forum civil exige la lumière afin que l’impunité soit bannie partout, surtout dans la magistrature’’, poursuit le journal.
L’affaire de corruption présumée dans la magistrature ne résume pas toute l’actualité dans les quotidiens dont d’autres titres sont consacrés à divers sujets, à l’image de Walfquotidien qui s’intéresse au prochain déplacement présidentiel à Paris.
En perspective de ce voyage du chef de l’Etat Macky Sall dans la capitale française, des membres de l’ambassade du Sénégal ont été placés en quarantaine, en raison de la COVID-19.
’’Le protocole de l’Etat ne semble prendre aucun risque avec la santé du chef de l’Etat devant se rendre dans la capitale française pour prendre part, notamment, à l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), ses équipes sont en train de préparé ce terrain miné par la calamité publique de la COVID-19 qui n’a épargné aucun pays’’, peut-on lire dans les colonnes de ce journal.
"Confusion au sommet", au sujet du projet de décret modifiant le décret 72-1288 relatif aux conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national, affiche le quotidien Enquête.
"Adopté en Conseil des ministres, le 12 août 2020, il a été retiré le lendemain et demeure introuvable. Des sources soupçonnent une volonté de dessaisir les collectivités de la gestion des terres", explique le journal.
Le Soleil enfin offre un billet retour sur "les cendres refroidies de Kaguitte", un "village-martyr" du conflit casamançais où "plus de 300 familles" sont désormais revenues au bercail, rapporte le journal.
Le Cadre de Solidarité du Walo au front
Le cadre de Solidarité du Walo salue le professionnalisme de la Cellule d’enquêtes et d’inspections de l’Armp qui a mené des investigations sur le contrat Senelec et Akilee. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les partisans du ministre Mouhamadou Makhtar Cissé estiment que l’Armp a disculpé leur leader accusé à tort. «Au vu de ces éléments nouveaux mettant totalement hors de cause le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé, il apparaît clairement que l’objectif visé à travers la cabale organisée était de jeter le discrédit sur un digne fils du Sénégal, au mépris des intérêts supérieurs des usagers de l’électricité», se félicite le Cadre de solidarité du Walo. Ainsi, il se réjouit du dénouement heureux de ce feuilleton «Senelec-Akilee» qui avait fini de tenir en haleine tout un peuple, reléguant au second plan la priorité du moment à savoir la lutte contre la Covid-19. Il rappelle que les conclusions du rapport de l’ARMP établissent, de manière irréfutable, la régularité et la transparence de la création de la société Akilee ainsi que les conditions d’établissement du contrat tant décrié liant les deux sociétés. «Le Cadre de Solidarité du Walo invite les autorités en charge de la Senelec à se ressaisir en respectant et en appliquant les conclusions de ce rapport de l’ARMP afin que la Senelec reste dans la sphère de la légalité en tant que société nationale», indique la même source. Les responsables et cadres politiques du Département de Dagana renouvellent leur engagement à défendre les intérêts du Walo et de ses fils.
Réunion en cachette d’une bande d’homos à Nioro
Des homosexuels qui voulaient tenir une réunion en cachette ont été sommés de déguerpir par la gendarmerie, samedi, à Nioro. Une bande de 10 personnes identifiées comme des homosexuels s’étaient réunies au Cdeps de la commune. Cependant, les autorités administratives, avisées de ce plan, ont rapidement saisi la gendarmerie. Arrivés sur les lieux, les pandores les ont d’abord interrogés avant de disperser aussitôt la foule. «C’est le médecin-chef qui nous a autorisés à tenir cette rencontre ici», se justifient les homosexuels devant l’adjoint au maire, El Hadji Wack Ly. Mais le médecin-chef nie totalement ces allégations. «C’est l’Association nationale de lutte contre le Sida qui est venue pour dépister ces homosexuels. C’était le vrai motif de leur rencontre en cachette», a indiqué M. Ly. A préciser que parmi les 10 homosexuels, 5 sont de Kaolack, les 5 autres résident à Nioro.
Un camion tue un garçon de 14 ans à Kaffrine
Un camion, qui roulait à vive allure, a tué un garçon âgé de 14 ans à Kaffrine, hier dimanche 23 août 2020. G. Diagne et son camarade qui essayaient de traverser la route sur une bicyclette ont eu la malchance de croiser le camion fou en partance de Ziguinchor. G. Diagne est mort sur le coup, tandis que l’autre garçon est sorti indemne de l’accident. Le camion s’est finalement renversé après avoir heurté un arbre. Son conducteur est grièvement blessé et reçoit actuellement des soins à l’hôpital régional de Kaffrine. La police a ouvert une enquête. Agression d’un taximan à Pikine Les supputations vont bon train à Pikine. L’affaire a suscité beaucoup de commentaires. Il s’agit d’une altercation en pleine circulation entre un chauffeur particulier à bord d’une voiture 4x4 immatriculée DK 7702 AS et un taximan répondant au nom de Deymane Diène. A la suite d’une violente dispute, le conducteur du 4x4 a dégainé son pistolet pour intimider le taximan. Ce dernier qui aurait reçu un coup de pistolet s’est retrouvé avec une blessure à la tête. Qui a tort ? Qui a raison? Pour le moment, on ignore les raisons de la querelle. Sans doute, l’enquête ouverte par la Police de Pikine édifiera l’opinion. En attendant que l’affaire soit tirée au clair, nos sources signalent que le chauffeur Deymane Diène n’a pas encore été entendu par les enquêteurs parce qu’il est interné à l’hôpital. Cela dit, le conducteur du véhicule 4x4 est en train de méditer sur son acte dans les locaux de la Police de Pikine.
L’Ucs prête à croiser le fer avec Pastef à Ziguinchor
L’Union des Centristes du Sénégal (Ucs) que dirige le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, est déjà prête à aller aux élections locales parce qu’elle a bilan à défendre notamment dans la capitale du Sud que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, compte briguer. Selon le coordonnateur national du mouvement des jeunes de l’Ucs, Me Sally Mamadou Thiam, leur formation politique ne craint pas Ousmane Sonko pour avoir fait des réalisations visibles à Ziguinchor. Les jeunes centristes étaient en caravane de sensibilisation contre la Covid-19 à la gare interurbaine des Baux maraîchers de Pikine où ils ont distribué des gels antiseptiques et des masques.
Deux menuisiers trafiquants de chanvre indien
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a déféré au parquet Abdoulaye S. et Ibrahima D. pour détention et trafic en association de chanvre indien. Les mis en cause, menuisiers de profession, ont été alpagués à Grand Médine par les éléments de la brigade de recherches du Commissariat au cours d’une opération de sécurisation. D’après nos sources, c’est suite à une infiltration de l’endroit dénommé «Café Gui» que les mis en cause ont été appréhendés avec 10 cornets de chanvre indien. Toutefois, les mis en cause ont nié être propriétaires de la drogue, arguant avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers. Puisque Abdoulaye S. et Ibrahima D. sont poursuivis pour détention et trafic en association de chanvre indien.
Hamidou Diémé tué à Diégoune par des hommes armés
Cela sent le règlement de comptes. Un ancien combattant du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) a été criblé de balles par des hommes armés circulant sur des motos. Les faits se sont produits le samedi 22 août 2020 au village de Diégoune dans le département de Bignona. La victime Hamidou Diémé aurait été appelée au téléphone par ses bourreaux qui lui ont donné rendez-vous. Ne se doutant de rien, il s’est rendu au lieu indiqué. Dès qu’il est arrivé sur les lieux, il a été fusillé par des hommes armés supposés appartenir au Mfdc. Il a succombé sur le coup à ses blessures. Ses assassins ont disparu dans la nature. La dépouille de Hamidou Diémé est déposée à la morgue du centre de santé de Thionk-Essyl. Le directeur exécutif d’Amnesty International, Seydi Gassama, condamne fermement le meurtre et réclame une enquête pour identifier les meurtriers et les traduire en justice.
La foudre tue un jeune pêcheur à Saint-Louis
La communauté de pêcheurs est endeuillée avec le rappel à Dieu de deux jeunes à la fleur de l’âge. Le premier a été tué par la foudre qui a encore frappé à Saint-Louis. Le jeune pêcheur de 22 ans est mort en haute mer après avoir été foudroyé. La foudre s’est abattue vers 2 heures du matin sur la victime qui faisait partie de l’équipage qui était à bord de la pirogue appartenant à Meïssa Thioub, un habitant de Ndar-Toute. Le jeune Wouli Fall, qui était assis à l’extrémité de la pirogue, a reçu la décharge électrique qui l’a fait passer subitement de vie à trépas. Selon nos sources, les autres pêcheurs n’en reviennent pas quant à la rapidité de l’incident. Les quatre personnes qui se trouvaient dans cette embarcation revenaient d’une campagne de pêche à la sardinelle et autres espèces pélagiques. Il faut signaler que cette décharge électrique, accompagnée d’une vive lumière et d’une violente détonation, se produit très souvent entre deux nuages ou entre un nuage électrisé et la terre. Le jeune pêcheur est inhumé hier au cimetière Thième.
La collision de deux pirogues fait un mort à Guet-Ndar
Restons à Guet-Ndar qui a vécu un week-end macabre. Un autre pêcheur de 21 ans du nom de Ndiawar Coumba Ndiaye a perdu la vie lors d’une collision entre deux pirogues, hier aux environs de 4 heures du matin, en pleine mer. La grande embarcation a heurté une autre plus petite. Un autre pêcheur est également grièvement blessé. Il est interné à l’hôpital régional de Saint-Louis, de même que le corps du défunt.
Urgences panafricanistes Sénégal à Bambey
Une délégation de l’Ong Urgences panafricanistes Sénégal s’est rendue hier à Bambey pour soutenir le Collectif pour la Défense des Terres de Bambey dont les membres sont menacés d’expulsion de leurs propres maisons où ils habitent depuis plus de 20 ans. Selon ces activistes, leurs champs ont été confisqués par la mairie et le cimetière est menacé de destruction. Selon ces panafricanistes, le plan d’aménagement de la ville est complètement bouleversé. C’est pourquoi, ils exigent du Conseil Municipal l’annulation de l’attribution fallacieuse des parcelles, la redistribution des parcelles en respectant les critères d’attribution et la restitution aux membres du collectif de leurs terres et champs. Ils interpellent Aïda Mbodj et l’Etat du Sénégal qui semblent valider cette injustice.
Le Sytjust décrète 72h de grève
Malgré le calvaire des usagers dans les différentes juridictions du pays, les travailleurs de la justice poursuivent leur mouvement d’humeur qui dure depuis plus de deux mois. C’est toujours le dialogue de sourds entre le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) et le ministère de la Justice. Chaque partie campe sur sa position au grand dam des populations. En effet, le Bureau Exécutif National du Sytjust a décrété 72 heures de grève renouvelables couvrant les lundi 24, mardi 25 et mercredi 26 août 2020. Pour les travailleurs de la justice, la lutte et la résistance restent les seuls recours contre l’agression du gouvernement qui a foulé aux pieds leurs droits qu’ils ont acquis. Ils sont déterminés à combattre ce qu’ils qualifient d’injustice.
La junte malienne propose une transition de 3 ans
Au pouvoir depuis qu’elle a renversé le Président Ibrahim Boubacar Keita le 18 août, la junte malienne souhaite qu’un organe de transition dirigé par un militaire soit mis en place pour une période de trois ans. D’après des informations qui ont suinté à l’issue de 48h de pourparlers entre la Cedeao (venue en délégation à Bamako) et les officiers du Conseil national pour le Salut du Peuple, «la junte a affirmé qu’elle souhaite faire une transition de trois ans pour revoir les fondements de l’État malien. Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l’État. Un responsable de la junte confirme : «Les trois ans de transition avec un Président militaire et un gouvernement en majorité composé de militaires». Autre annonce majeure : les militaires du CNSP acceptent que le Président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne à son domicile. Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème». Quant à l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps que le Président Keïta et détenu dans le camp militaire de Kati, dans la banlieue de la capitale, «nous avons obtenu de la junte qu’elle accepte qu’il soit dans une résidence sécurisée à Bamako», a ajouté un responsable ouest-africain.
17 décès liés à la Covid-19 enregistrés à Kaolack
La pandémie à coronavirus poursuit sa propagation à Kaolack avec son lot de victimes. A ce jour, la région de Kaolack a enregistré 17 décès liés à la Covid-19. Hier seulement, la région a déploré deux décès liés à la pandémie. Au même moment, le nombre de cas positifs prend l’ascenseur. Hier, six cas ont été déclarés positifs à la covid-19 dont un cas issu de la transmission communautaire, deux cas contacts recensés à Nioro, deux cas contacts à Kaolack et un cas contact à Guinguinéo. La région compte actuellement 181 cas positifs.
Réplique du ministère de l’Environnement aux pétroliers
Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable apporte une cinglante réplique au Groupement Professionnel du Pétrole au Sénégal (GPP), l’Association Sénégalaise des Professionnels du Pétrole (ASPP) et l’Association Sénégalaise des Pétroliers (ASP). Ces derniers lui reprochaient hier dans nos colonnes d’avoir ignoré la lettre portant leurs observations sur le décret n°2020-1255 relatif aux conditions d’implantation et d’exploitation des stations de distribution des produits pétroliers raffinés allant jusqu’à parler de mépris des autorités. Eh bien, les services du ministre Abdou Karim Sall dénoncent la mauvaise foi des pétroliers et démentent formellement leurs accusations avec des preuves à l’appui. Contrairement à ce qu’ont soutenu les pétroliers, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable a bien répondu à leur lettre datée du 18 juin. Seulement, c’est peut-être la réponse qui ne les agrée pas. Le 17 juillet, le ministère a signifié aux pétroliers dans une lettre, que pour ce qui est de leur souhait d’appliquer le décret pour la seule région de Dakar, le rythme de la croissance démographique et l’urbanisation des autres régions se font de façon fulgurante au même titre que Dakar. Ainsi le ministère a jugé nécessaire d’anticiper et de conformer l’étendue du territoire sur les conditions et normes d’implantation des stations-services. Le ministère précise à leur endroit que c’est dans ce même esprit que la dimension minimale de la façade principale d’une station a été fixée à 50 mètres afin que des sites d’habitations ne soient pas transformés en stations-services. En outre, le ministère relève que l’exiguïté n’arrange pas les dispositions sécuritaires. Pour tous ces faits, Abdou Karim Sall leur dit que le décret ne peut faire l’objet de modifications, sans que sa mise en application rende évidents les aménagements futurs à y apporter. Une réponse pourtant nette et claire que les pétroliers feignent ignorer.
Macky Sall en France ce week-end
Cloué au Sénégal depuis maintenant six mois à cause de la pandémie de la Covid-19, le Président Macky Sall reprend les airs ce week-end pour l’hexagone. Il y effectuera un bref séjour pour diligenter certains gros dossiers. Auparavant, il a présidé hier une rencontre au Palais de la République pour faire le point de la situation de la compagnie nationale Air Sénégal dans ce contexte de crise. Pour les autorités, la relance du secteur aérien nécessite une adaptation à la situation de la compagnie, de sa flotte, des destinations et de son business plan. Le Président Macky Sall a donné des directives pour un nouveau plan d’envol et d’investissement ajusté.
Khalifa Sall dans la lutte contre la Covid-19
L’ancien maire de Dakar sort de son silence pour s’engager dans la sensibilisation contre la Covid19. Khalifa Sall a rappelé hier dans une vidéo de trois minutes que le Sénégal vit une période grave où chacun est interpellé dans ses capacités de s’adapter à cette pandémie qui a bouleversé les habitudes, les modes de vie et de production. A l’en croire, cette pandémie interpelle aussi la gouvernance de nos Etats pour construire une démarche par laquelle chacun prend conscience des conséquences de ses actes. Pour Khalifa Sall, on ne doit même pas s’adapter au coronavirus mais on doit surmonter cette pandémie pour repenser une nouvelle méthode d’actions et de politiques économiques. Seulement, pour que la victoire sur cette pandémie soit certaine, le leader de la coalition Taxawu Ndakaru invite les Sénégalais à respecter les mesures barrières, porter des masques, se laver régulièrement les mains et éviter les rassemblements. C’est la seule manière, selon lui, de préserver les couches vulnérables.
Diouf Sarr- Karim Fofana, la bataille de Dakar
Entre Diouf Sarr et Karim Fofana, la guerre de Dakar aura bien lieu au sien de la majorité. La bataille a démarré dans les réseaux sociaux où des proches de Diouf Sarr accusent Abdou Karim Fofana d’avoir acheté une maison à 600 millions. Les amis du ministre de l’Urbanisme ont démenti en brandissant le contrat de location qui lie leur mentor à l’agence. Mais pour eux, leur champion gène beaucoup Diouf Sarr et Amadou Bâ d’autant plus qu’avec son dynamisme et ses derniers actes (Sandaga, 100 000 logements), il est en passe de devenir l’homme politique le plus populaire de Dakar après Khalifa Sall en perspectives des locales à venir.
Saisie de drogue estimée à 13 920 000 Fcfa
Les douaniers sont désormais aussi redoutables que les éléments de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) dans la lutte contre le trafic de drogue. Les trafiquants tombent toujours dans leurs filets. Les douaniers de Kaolack ont saisi 24 kg de chanvre indien enfouis dans des sacs contenant de l’arachide à bord d’un camion frigorifique. La valeur de la drogue est estimée à 13 920 000 Fcfa. Cette saisie est le résultat d’actions combinées d’investigations, de filatures et d’une livraison surveillée des agents des douanes postés au Pont Serigne Bassirou Mbacké de Kaolack et de ceux de la brigade mobile des Douanes de Ziguinchor. Ainsi, les gabelous ont-ils appréhendé 5 individus à Dakar, à Ziguinchor et à Kaolack. Toujours dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, une opération menée lundi dernier par les douaniers de Kolda a permis la saisie de 84 kg de chanvre indien à Saré Sada. Le trafiquant convoyait la drogue à bord d’une moto qui a été également saisie. Ce qui porte à 108 kg la quantité de drogue saisie en 48h au centre et au Sud du pays et à 285 kg celle réalisée dans la semaine par les unités douanières.
Les Douaniers de Nganda interceptent 264 sacs de sucre
Restons avec les douaniers qui sont également au front pour la protection de l’économie nationale. En effet, dans le cadre des opérations de sécurisation du marché intérieur et de la lutte contre la fraude et la contrebande, les agents du poste des Douanes de Nganda (Kaffrine) ont intercepté 264 sacs de sucre dissimulés dans des sacs de mil et transportés à bord d’un camion en provenance de Mbapp Lohene, village frontalier avec la Gambie. Les fraudeurs ont été stoppés net par les douaniers mercredi vers 10 heures. La valeur des marchandises frauduleuses, des moyens de cache et de transport, est estimée à 16 946 500 Fcfa. Le propriétaire de la marchandise a été interpellé et déferré au Parquet de Kaolack.
Saisie de 09 véhicules au Port
Ne quittons pas les gabelous qui traquent en permanence les trafiquants de toutes sortes. Et c’est pour révéler que les douaniers de Dakar Port ont mis la main, mercredi passé, sur 09 véhicules dissimulés dans 3 conteneurs provenant de ports européens. Cette saisie s’inscrit dans le cadre des opérations de démantèlement des réseaux et couloirs de trafic international de drogue, de véhicules et de produits prohibés. Ils ont réussi à débusquer ces conteneurs après enquête et investigation effectuées à la suite de celle de 12 véhicules saisis en mi-juillet 2020 toujours au port de Dakar. En effet, les investigations de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) ont été menées sur la base de renseignements et d’analyses de risques. C’est ainsi que trois conteneurs en provenance de ports européens et manifestés comme renfermant des effets personnels sont identifiés et ciblés. Mais à leur grande surprise, les douaniers, qui s’attendaient de voir des effets personnels, sont tombés sur 09 véhicules. Il s’agit d’un véhicule DS 7 Crossback, de 3 Peugeot 3008, de 2 Peugeot 5008, de 2 Toyota Rav 4 et d’un Toyota CHR. Aussitôt, Interpol a été saisi pour vérification. Résultat ? Il s’agit de véhicules qui avaient été déclarés volés. Le réseau de faussaires de documents notamment de cartes grises et de faux Certificats de Mise à la Consommation lié à cette affaire est mis hors d’état de nuire.
Le Forum du Justiciable invite les magistrats à la retenue
Le Forum du Justiciable s’inquiète beaucoup pour la justice sénégalaise qui est secoué ces temps par une guerre larvée entre magistrats. Selon Babacar Ba et Cie, la querelle entre les magistrats Dia et Kane a fini d’écorner l’image de la justice. Le président du Forum du Justiciable dit constater avec beaucoup d’inquiétude les séries de dénigrements et d’accusations d’une gravité extrême entre magistrats qui défrayent la chronique depuis quelques jours. Il invite les magistrats à veiller à renforcer la crédibilité et l’image de la justice sénégalaise. Il estime que cette situation de guéguerre entre générations n’y participe point et risque même de décourager les justiciables et de favoriser la perte de confiance. Alors que la justice joue un rôle essentiel pour l’équilibre de la société. Selon Babacar Ba, rien ne doit faire perdre à la justice son crédit et son prestige. A ce propos, le Forum demande à l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) de trouver les voies et moyens de régler cette affaire qui risque de ternir l’image de la justice. Il appelle les uns et les autres à la retenue et à la responsabilité qui siéent à leur statut.
213 744 Sénégalais éligibles au programme 100 000 logements
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique a fait jeudi le point des inscriptions sur la plateforme dans le cadre du programme des 100 000 logements. Selon Abdou Karim Fofana, sur la plateforme digitale de préinscription, 236 658 Sénégalais y sont inscrits. Seulement parmi eux, 213 744 sont éligibles et 22 914 non éligibles. Aussi 11 831 de nos compatriotes de la diaspora sont inscrits. A en croire M. Fofana, le programme des 100 000 logements va créer et consolider près de 634 000 emplois à raison de 127 000 emplois par an en moyenne, 634 000 emplois directs et indirects. Et 60%des emplois sont prévus durant le quinquennat 2019-2024.
Délabrement de la route Keur Massar-Jaxaay
L’imam Moustapha Lo de Keur Massar vient de soulager les chauffeurs qui vivaient un calvaire sur la route Keur Massar Jaxaay à cause des gros trous constatés sur cet axe. En effet, le religieux a bouché tous les trous qui constituaient la hantise des conducteurs de Keur Massar. Les autorités, pourtant, au courant du délabrement de cette route, n’ont rien essayé pour la refaire. Connu pour son implication dans les affaires sociales à Keur Massar, Imam Lo n’a pas attendu le gouvernement défaillant. «J’ai constaté que les populations de Keur Massar, surtout celles qui ont des véhicules, souffraient sur cet axe. C’est pourquoi j’ai décidé de réparer les gros trous qui sont sur cette route», a fait savoir Imam Lo. En tout cas, cet acte relayé dans les réseaux sociaux a été fortement apprécié par les populations de Keur Massar. «Il est notre Imam Dicko», s’est même enflammé un habitant de Keur Massar.
Les précisions du ministère de l’Éducation
«Depuis ce matin des images d’une école et de classes inondées circulent sur la toile. Ces images ont été prises á l’école Pikine 20 B, IEF de Guédiawaye. Le chef de centre concerné a indiqué que la pluie tombée dans la matinée du 21 août est à l’origine de cette situation et qu’il ne restait que la dernière épreuve á administrer. L’Inspecteur d’Académie Gana Séne a relevé que c’est le système de drainage des eaux du quartier de Sam Notaire où elle se situe qui n’a pas fonctionné correctement. En effet quelques minutes après le démarrage de la dernière épreuve, les eaux de pluie venant du quartier ont subitement envahi la cour de l’école et les salles de classe. Le ministère précise que dans ce cas de figure, il est prévu des épreuves de remplacement. Le président de jury, après concertations avec l’IEF, a décidé qu’il fallait poursuivre l’épreuve d’Education au Développement Durable qui avait déjà démarré. Le chef de centre a aussi jugé opportun dans ces conditions de ne pas délocaliser le centre d’examen encore moins de libérer les élèves qui, dans tous les cas, allaient traverser les eaux, d’autant plus qu’il s’agissait de la dernière épreuve et que de 8h à 10h15, les élèves ont pu composer sans problème. Et vers 11h15, malgré cette difficulté qui relève de facteurs exogènes, le chef de centre de l’école Pikine 20Betles membres du jury, ont pu déposer toutes les copies des élèves à l’IEF de Guédiawaye, à l’instar des autres jurys. Pour rappel le ministère informe que sur un total de 1781 centres d’examen répartis sur l’étendue du territoire national, un seul a connu cette situation de salles de classes inondées: soit moins de 0,05% du dispositif global», conclut le communiqué.
Dakar, 21 août (APS) – Les conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao sur le Mali et les prises de position du président Macky Sall sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Sud Quotidien, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest ‘’hausse le ton’’ sur la question malienne.
Le jounral souligne que les chefs d’Etat ont exigé "le rétablissement immédiat du président Ibrahim Boubacar Kéita en tant que Président de la République" du Mali, "conformément aux dispositions constitutionnelles de son pays".
Ils ont réaffirmé la "fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de toutes les transactions financières et de tous les flux économiques et commerciaux entre les membres et le Mali, sauf pour les denrées de première nécessité, les médicaments et autres produits et équipements de lutte contre la Covid-19, les produits pétroliers et l’électricité".
Selon Le Soleil, ‘’la Cedeao exige le rétablissement de IBK dans ses fonctions’’. Sur la question de l’embargo, le journal signale que le président sénégalais ‘’invite à tenir compte des impératifs humanitaires’’.
‘’Contre les jusqu’au-boutistes de la Cedeao menés par le président Ouattara, partisans de la fermeture totale des frontières, le président de la République a réussi à arracher un couloir humanitaire’’, raconte le Témoin qui salue un ‘’joli coup diplomatique’’ de Macky Sall qui ‘’sauve le Mali de l’asphyxie’’.
En effet, Macky Sall qui a ‘’fermement condamné’’ le ‘’coup de force contre un Président démocratiquement élu (qui) constitue une violation du protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance’’ a appelé les chefs d’Etat ouest-africains à ‘’réapprécier les sanctions annoncées, pour tenir compte des impératifs humanitaires’’.
’’Ce matin, lors du sommet extraordinaire, j’ai appelé la CEDEAO à réapprécier les sanctions annoncées, pour tenir compte des impératifs humanitaires. Les denrées de première nécessité, les produits pharmaceutiques et pétroliers ne seront pas concernés par l’embargo’’, avait -t-il twitté.
Selon Vox Populi, ’’Macky Sall impose à ses pairs l’allégement de l’embargo sur le Mali’’.
Le Quotidien plonge ses lecteurs dans les ‘’coulisses’’ de ce sommet. Alors que les présidents Issoufou (Niger), Ouattara (Côte d’ivoire) et Condé (Guinée) étaient pour une intervention militaire, le chef de l’Etat sénégalais a ‘’dit niet’’, rapporte la publication.
Enquête voit dans les conclusions de ce sommet des ‘’dissensions’’ entre Macky Sall et Alassane Ouattara. ‘’Candidat controversé à un troisième mandat, Alassane Dramane Ouattara (ADO) représente l’aile dure qui veut mettre au pas les putchistes. Le président Sall ne veut pas de sanctions qui vont enfoncer le peuple malien dans la galère’’, souligne la publication.
L’Observateur parle du ‘’coup d’Etat de Macky Sall’’ à ses pairs. Selon le journal, ’’la requête du président Macky Sall devant ses pairs de la Cedeao (…) n’est pas anodine’’.
’’En demandant à la Cedeao de réapprécier les sanctions contre le Mali en tenant compte des impératifs humanitaires, le chef de l’Etat a réussi un joli coup en sauvant le business du Port autonome de Dakar où transite la quasi-totalité des produits à destination de Bamako’’, souligne L’Obs.
KEEMTAAN GI - LES SAUVEURS
Hors du pouvoir, on les découvre engagés, altruistes, patriotes et dénonçant toutes les tares du régime en place. Ils nous promettent la lune et un avenir meilleur. Nous font serment de nous rendre la vie plus radieuse si bien que nous n’aurions plus à geindre. Et crédules que nous sommes, on les croit sur parole tant leurs discours nous paraissent sincères. Quand ils se mettent à nous parler, tremolos dans la voix, on se dit qu’ils vivent nos préoccupations existentielles les plus intimes. En véritables comédiens, ils ont une incroyable capacité à s’adapter à n’importe quel environnement. Ils changent de couleurs comme ils changent de chemises. Mais à la différence des vrais artistes, ils n’ont pas la générosité de cœur de ces créateurs qui nous font oublier nos petites misères qu’ils parent de belles couleurs, belles mélodies ou de mots chatoyants. Leur âme parait damnée dès qu’ils accèdent au pouvoir. Alors, ils traitent leur peuple avec dédain et font tout pour le rendre plus servile, plus pauvre. Leurs promesses ? Autant en emporte le vent ! Ils se complaisent dans le mensonge, enfonçant ceux à qui ils promettaient l’Eden dans le dénuement. Ils font tant que le peuple, qui croyait jadis en eux et en leurs promesses mensongères, finit se révolter. Et pourtant, il n’avait pas manqué de les alerter à travers des manifestations vite réprimées par leurs forces de l’ordre. se sentant protégés par de puissants alliés, nos tyrans sont sourds aux souffrances de leur peuple. Exemple par le président malien IBK contraint de quitter le pouvoir par l’Armée de son pays, elle-même accomplissant la volonté de son malheureux peuple. Mais il se trouve des machins à penser que personne à part celui dont le peuple ne veut plus, ne doit être considéré comme légitime. Il faut que ces machins et ceux qui les représentent apprennent à sonder la douleur des peuples qui ne peuvent s’accommoder du respect d’un ordre constitutionnel lui-même illégitime... Kaccoor Bi
CONFERENCE DE PRESSE LE MAGISTRAT OUSMANE KANE VA PARLER CE MATIN !
Deux jours après avoir démissionné avec éclat de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), le magistrat Ousmane Kane va sortir de sa réserve. « Le témoin » quotidien est en mesure de révéler que le premier président de la Cour d’appel de Kaolack tiendra une conférence de presse ce vendredi 21 août 2020 à 11 heures à Kaolack. Inutile de vous dire que toute la presse nationale est conviée à cette conférence de toutes les vérités au cours de laquelle le magistrat Ousmane Kane expliquera les véritables raisons de sa démission. Et surtout répondre à ses anciens camarades de l’Ums qui l’auraient injurié et outragé. Evidemment, « Le témoin » quotidien est convaincu que le président Ousmane Kane ne pouvait pas une telle sortie sans l’autorisation de sa hiérarchie.
AG ET CA DU PORT DE DAKAR L’ABSENCE INTRIGANTE DU REPRESENTANT DE LA TUTELLE DU MINISTERE DE LA PECHE
Cela peut surprendre et effectivement la surprise était de taille hier lors de l’Assemblée générale des actionnaires du Port autonome de Dakar qui a été suivie par la réunion du Conseil d’administration. L’absence du représentant du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, a surpris. Pour une rencontre aussi importante, les participants ont écarquillé les yeux lorsqu’ils ont constaté la chaise vide du représentant du ministre de la Pêche. Les supputations ont été nombreuses. Des questions sans réponses sur l’attitude du ministre de la Pêche ou de son représentant qui ont peut-être contracté en cours de route le virus du covid19. En tout cas, cette absence n’a pas empêché les participants de faire l’état des lieux de la gestion portuaire sous l’ère Aboubacar sédikh Bèye. C’était l’occasion pour le maire des Parcelles Assainies, Moussa sy, de faire son baptême de feu après sa nomination comme PCA du Port autonome de Dakar.
COVID19 : 113 NOUVEAUX CAS, 3 DECES, 39 CAS GRAVES
La pandémie poursuit sa propagation. Hier, le directeur de la Prévention a annoncé que sur 1519 tests réalisés, 113 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,44%. Parmi ces contaminés, 59 sont issus de la transmission communautaire répartis dans les localités suivantes ; thiès (5), Ziguinchor (5), saint-Louis (4), Mbao (3), tivaouane (3), Ouakam (3), Almadies (2), Guédiawaye (2), Kédougou (2), Keur Massar (2), Kolda (2), Mbour (2), Rufisque (2), sacréCœur (2), Bourguiba (1), Cité fadia (1), Cité Keur Gorgui (1), Diamniadio (1), Fann Résidence (1), Diourbel (1), fatick (1), Jaol (1), Kaolack (1), Liberté 6 (1), Ouagou Niayes (1), Ouest foire (1), Pikine (1), Pout (1), Richard-toll (1), saraya (1), thiadiaye (1), Yarakh et Yoff (1). Les 53 autres cas sont des contacts suivis par les services du ministère de la santé et de l’Action sociale et un cas importé. Dr Ndiaye a annoncé également que le sénégal a enregistré 3 décès le mercredi dernier pendant que 39 patients sont dans un état critique en réanimation et 173 patients ont recouvré la santé. A ce jour, le Sénégal comptabilise 12559 contaminés dont 8050 guéris, 261 décès et 4247 patients sous traitement.
Le chanteur des «Thiantacounes» condamné à deux mois avec sursis
Hier (jeudi 20 août), Mouhamed Niang, chanteur vedette des «Thiantacounes», a comparu libre devant le tribunal après avoir bénéficié d’une libération provisoire. Il est poursuivi pour abus de confiance par Fatou Diakhoumpa, une Sénégalaise vivant en Italie et avec qui il entretenait une relation amoureuse. En effet, la dame accuse le chanteur des «Thiantacounes» d’avoir profité de leur idylle pour la rouler dans la farine. Selon la plaignante, Mouhamed Niang a empoché son argent (1,5 million Fcfa) en promettant de lui acheter un terrain. Mais suite à leur rupture après la Tabaski, Fatou Diakhoumpa a réclamé son argent à Mohamed Niang qui a multiplié des excuses. Lasse d’attendre, la dame a porté plainte et le chanteur religieux a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. Déféré devant le procureur de Diourbel, il a été écroué à la prison de ladite ville. Suite au renvoi de la première audience, Mouhamed Niang a sollicité et obtenu une liberté provisoire. Hier à la barre, le mis en cause a soutenu qu’il n’avait jamais été question d’abuser de la confiance de son «amie». «Elle m’a donné gratuitement et volontairement l’argent. D’ailleurs elle m’en a donné plus que cela depuis qu’on se connaît. En fait, c’est elle qui m’avait proposé de changer mon véhicule qui tombait fréquemment en panne à cause des défaillances du moteur. Mais je lui ai fait comprendre qu’au lieu de dépenser des millions pour m’acheter une nouvelle voiture, il fallait seulement changer le moteur. Lorsque nos rapports se sont détériorés, elle m’a accusé d’abus de confiance et fait arrêter», a déclaré Mohamed Niang pour sa défense. Mais entretemps, il a remboursé l’intégralité de la somme due à la plaignante qui s’est désistée par la suite. Dans son verdict, le tribunal a suivi le procureur qui avait requis une peine d’avertissement de deux mois avec sursis.
Sur 19 078 candidats, 439 se sont absentés à Ndar
La session 2020 du Certificat de Fin d’Etudes Élémentaires (Cfee) et du Concours d’Entrée en Sixième a démarré hier à Saint-Louis à l’instar des autres localités du pays. Cette session se déroule dans un contexte particulier avec les cas communautaires qui explosent dans la région de Saint-Louis. Pour cette présente session, 469 candidats ont été absents sur les 19 078 recensés pour le Cfee au niveau des différents centres d’examen de la région. Dans la commune de Saint-Louis, ils sont 4 829 candidats dont 2 137 filles, répartis dans les 29 centres d’examen de la capitale du Nord, à se présenter au Certificat de Fin d’Etudes Élémentaires et au Concours d’Entrée en Sixième. L’inspecteur de l’Education et de la Formation (Ief) de Saint-Louis, Cheikh Yaba Diop, a soutenu que les épreuves de l’examen du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (Cfee) et de l’entrée en sixième 2020 se déroulent correctement au niveau des 29 centres de la commune. «»J’ai noté que les sujets proposés aux potaches sont jugés abordables par les candidats etle protocole sanitaire a été respecté. Partout au niveau des centres, les élèves et le personnel enseignant portent leurs masques et la distanciation physique est respectée», s’est réjoui M Diop qui ajoute que le dispositif sanitaire, notamment le matériel pour le lavage des mains et le thermo-flash, est également disponible dans tous les centres d’examen. Dans tous les cas, pour les candidats interpellés, les sujets proposés sont pour l’instant abordables.
Un livre blanc sur la covid-19
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait état jeudi de l’élaboration en cours d’un livre blanc sur la pandémie de la Covid-19 qui sévit au Sénégal à l’instar du reste du monde. «On a un chantier en cours : il s’agit de l’élaboration d’un livre blanc qui sera un support écrit, témoin d’une crise sanitaire exceptionnelle devant être inscrite dans la mémoire collective de l’histoire de la santé», a-t-il dit, jeudi à Dakar, devant les médecins-chefs des 14 régions du Sénégal, venus prendre part à une réunion de coordination rapportée par l’Aps. Les réunions de coordination, qui se tiennent périodiquement avec les médecins-chefs et les directeurs de programme, sont une occasion pour le ministre d’échanger avec ses principaux collaborateurs chargés de mettre en œuvre la politique de santé et de l’action sociale au niveau intermédiaire et opérationnel. Les médecins-chefs ont ainsi l’opportunité de faire tour à tour une restitution de l’état d’avancement de la mise en œuvre des programmes de santé au niveau de leurs régions respectives, de partager les contraintes et de proposer des solutions appropriées. Les médecins-chefs des cinq régions les plus affectées par la pandémie (Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor et Kédougou) ont fait des présentations à huis clos sur la gestion de l’épidémie.
Deux morts et un blessé grave dans un accident de moto à Sédhiou
La route a encore fait des victimes. Deux personnes sont mortes à Sédhiou hier, suite à un accident. Selon nos informations, une troisième personne serait dans le coma. Les trois jeunes revenaient d’une soirée dansante, à bord d’une moto «Jakarta». Et c’est en voulant contourner un poste de contrôle de la gendarmerie que la moto a fini sa course sous un camion stationné. Bilan : deux d’entre eux sont morts sur le coup, alors que la troisième personne est dans le coma. Il est évacué à l’hôpital régional de Sédhiou puis transféré à Ziguinchor. Selon nos informations, les trois jeunes sont originaires de la commune de Sakar, localité située à 27 km au nord-est du département de Sédhiou.
La légèreté impardonnable de l’Office du Baccalauréat
L’office du Baccalauréat a fait preuve d’une légèreté inadmissible pour une structure étatique. D’où la colère des internautes qui se sont défoulés sur son directeur Sossé Ndiaye. Il a publié un communiqué informant les candidats que pour mesures de sanitaires, les résultats du BAC seraient envoyés par sms. A cet effet, l’office du Bac a mis en ligne un formulaire sur son site web afin de permettre aux candidats de s’y inscrire pour recevoir des Sms. Ni la protection ni la fiabilité des données des candidats n’est assurée. Au lieu de s’attacher les services d’un développeur, l’office du Bac a opté pour la facilité et la médiocrité. Il a copié une page «Google Forms». Tentez l’expérience. La page accepte tout ce que vous y écrivez, que vous soyez candidats au bac ou non. Inscrivez n’importe quoi et validez, il sera affiché à la page que «votre inscription est validée». Alors que des étudiants de l’Ucad en informatique auraient pu faire le travail en une journée.
Elimane Sène prend un mois pour menace de mort sur son ex-épouse
Elimane Sène n’a rien retenu de son séjour carcéral. Condamné une première fois à 2 ans assortis de sursis, il a récidivé. Il n’a pas supporté sa séparation avec ses enfants. Et tous les moyens sont bons pour les récupérer et les couvrir d’un amour paternel. Après avoir envoyé plusieurs mails incendiaires à son épouse de nationalité italienne, Elimane Sène a décidé de passer à l’action. Il dira à son ex-épouse qu’il veut voir ses enfants, sinon il abrège sa vie. Prenant au sérieux les menaces, Guiliano Papi a informé l’ambassade d’Italie au Sénégal qui, à son tour, a saisi la section de recherches de la Gendarmerie d’une plainte. Ils ont interpellé Elimane Sène poursuivi pour «menace de mort» Face au juge du Tribunal de grande instance de Dakar, le prévenu a reconnu la paternité de l’adresse mail mais conteste être l’auteur des textes. Il argue avoir hébergé des gens chez lui à Mbour à qui il prêtait son téléphone portable. Le substitut du procureur lui a rappelé qu’il y a deux ans, il avait été condamné pour les mêmes faits avec une peine assortie de sursis. Malheureusement, dit-il, il n’a pas saisi cette chance offerte par le Tribunal. Il a requis 2 ans dont un mois ferme. Peine à laquelle il a finalement été condamné.
Point de presse du juge Ousmane Kane
Le torchon brûle entre le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack et son collègue Yaya Amadou Dia. Ce dernier a apporté la réplique au juge Ousmane Kane qui, dans une lettre annonçant sa démission de l’Union des magistrats du Sénégal(UMS), fustige les attaques répétées des jeunes magistrats contre leurs anciens. Joint au téléphone par nos confrères de Emedias, le magistrat Ousmane Kane a reconnu qu’il n’est pas en odeur de sainteté avec son collègue Yaya Amadou Dia et qu’il a saisi le ministre de la Justice pour vider le contentieux. Sinon, il promet de prendre ses responsabilités. Ousmane Kane dira que son collègue n’est pas à son coup d’essai et qu’il cherche à nuire. Quelques heures plus tard, le président de la cour d’Appel de Kaolack, qui n’a pas sûrement pu contenir sa colère, a décidé de briser le silence. Il annonce une conférence presse aujourd’hui à 10h30 à la Cour d’Appel de Kaolack.
«Senegaal Bi Nu Begg» juge excessives les sanctions contre le Mali
La Plateforme Politique «Senegaal Bi Nu Begg» n’apprécie aucunement les sanctions prises par la Cedeao contre le Mali, suite au putsch perpétré par les militaires le 18 août 2020. Selon Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades, le Sénégal ne devrait, en aucun cas, s’associer à un blocus économique et commercial contre le peuple frère du Mali. Ils estiment que ce qui s’est passé au Mali est le résultat d’une insurrection populaire, venue dénoncer la crise de gouvernance et l’incapacité du Président Ibrahim Boubacar Keita à trouver une solution aux problèmes multiformes auxquels le Mali fait face. Pour la plateforme Senegaal Bi Nu Begg, la Cedeao est pourtant bien placée pour comprendre que la crise malienne n’est pas seulement un épiphénomène ou une confrontation politique entre le pouvoir et l’opposition, mais une véritable crise sociale qui ne pourrait trouver son dénouement qu’en écoutant le peuple malien.
Macky Sall appelé à imposer son leadership
«Avenir Senegaal Bi Nu Begg» invite la Cedeao à réajuster sa position pour sauver le Mali et toute l’Afrique de l’Ouest. «Il faut se rendre à l’évidence. La page d’IBK est tournée et aucune manœuvre ne devrait être engagée pour tenter de le réinstaller au pouvoir», soutiennent Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades qui pensent que le Président Macky Sall devait user de toute son influence pour infléchir les décisions de la Cedeao dans le sens de l’ouverture, du dialogue et de la concertation avec toutes les parties prenantes à la crise. Au regard de l’histoire, de la géographie et de la profondeur et l’intensité des relations économiques et commerciales que le Mali partage avec le Sénégal, la plateforme estime que le Président Macky Sall devrait imposer son leadership pour prendre vis-à-vis du Mali une posture qui met toujours en avant les intérêts des peuples sénégalais et maliens. C’est pourquoi elle exhorte le Président Macky Sall à ne pas appliquer les décisions de fermeture des frontières et de blocus économique contre le Mali. D’autant que près de 80% des marchandises consommées au Mali transitent par le port de Dakar ou sortent des usines sénégalaises.