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1 mai 2025
Media
par Pepessou
UN MÉDIA BASHING PRÉSIDENTIEL TACTIQUE
Le fait pour Macky Sall de déplorer le défaut de prise de conscience par la population de la gravité de la situation, tout en jugeant que la presse, à l'opposé, se montre alarmiste, ressemble fort à une injonction paradoxale
La sortie du président Macky Sall contre la presse, la semaine dernière, lors du Conseil présidentiel d’évaluation de la riposte à la pandémie de Covid-19, relevait-elle d'un simple dérapage ou d'une mûre réflexion ? Le constat d'un relâchement quasi-généralisé dans le respect, par la population, des mesures barrières, alors même que la pandémie prend plus d'ampleur, paraît, en effet, en nette opposition avec le ton d'une presse qui chercherait à noircir le tableau et à alarmer les Sénégalais.
La presse, comme chacun le sait, a pour rôle d'informer, d'alerter, de critiquer et, ainsi, contribue à façonner l'opinion publique. Il faudrait donc supposer que, sur ce dernier volet, elle n'aurait pas suffisamment joué sa partition, au regard du laisser-aller généralisé si décrié. Après ‘’l'heure est grave’’, voici venue ‘’l'heure est au sursaut’’. Les pouvoirs publics en appellent à une remobilisation de la population contre la forte recrudescence de la pandémie induite par les activités liées à la fête de Tabaski.
Toutes les chapelles représentées - À y regarder de près, la presse a, jusque-là, plutôt bien traité l'actualité de la pandémie, hormis quelques errements initiaux, notamment certains traits de xénophobie et de stigmatisation lus à la une de quelques journaux, après les premières contaminations. Les colonnes de la presse ont accueilli les différentes "chapelles" de l'information sur le coronavirus.
On y a lu le Dr Papa Moussa Thior, premier parmi les pourfendeurs de la mesure de confinement, qui a été une sorte de prélude au changement de cap de l'action gouvernementale en mai dernier, avec la levée du couvre-feu et l'allègement de la plupart des mesures de restriction. Y ont été relayées également, bien entendu, les explications répétées des autorités sanitaires sur la stratégie mise en œuvre. Place a été faite même à quelques interviews peu conformistes, notamment celle d'un certain docteur El Hadj Seydou Mbaye aux prédictions bien alarmistes, cette fois, voire farfelues, de... 200 000 morts au Sénégal à terme. Cela n'a pas effrayé outre mesure. La diversité des opinions fait l'équilibre de la presse et fonde son indépendance.
Fin mars 2020, le président Sall, recevant les organisations de presse en audience au palais de la République, saluait "l’engagement des médias dans la lutte contre la Covid-19". Il se félicitait également de "leur rôle dans la vulgarisation des mesures de santé publique contre le coronavirus" et décidait, dans le cadre du plan de résilience contre le coronavirus, de doubler l'aide à la presse, en la portant de 700 millions à 1 milliard 400 millions de francs CFA.
Injonction paradoxale - Depuis, il n'y a pas eu, à dire vrai, de faute notoire de la part des journalistes, ni de tonalité nouvelle dans la couverture quotidienne de l'actualité. C'est plutôt maintenant que la météo médiatique pourrait se gâter, avec la nouvelle allure de la pandémie caractérisée par une explosion du nombre de cas communautaires. Si la tendance haussière de ces derniers jours persistait, l'on pourrait s'attendre, logiquement, à un traitement plus en alarme, et néanmoins pas forcément alarmiste, de la situation, parce que celle-ci devient manifestement alarmante.
Les articles de presse ne seraient pas alors le fruit de l'imagination des journalistes, mais bien plutôt procéderaient de la correcte lecture d'un état réellement aggravé de la pandémie, établi par les bilans chiffrés rendus publics par les services officiels habilités.
Sous ce rapport, le fait, pour le président de la République, de déplorer le défaut de prise de conscience par la population de la gravité de la situation, tout en jugeant que la presse, à l'opposé, se montre alarmiste, ressemble fort à une injonction paradoxale. Une attente reposant sur les journalistes, mais dont la réalisation ne dépend pas de leur seule volonté.
L'on est donc naturellement conduit à envisager l'hypothèse fort plausible que la critique du président serait tout bonnement une action préventive à but tactique : dissuader la presse de trop critiquer en l'accusant déjà de ce que l'on ne voudrait pas qu'elle fasse ou qu'elle devienne. D'autant que la sortie présidentielle a eu lieu peu après l'agression contre le journal ‘’Les Echos’’.
On comprend aisément que ce media bashing (littéralement : dénigrement de la presse) ait suscité tellement de cris d'orfraie chez les associations de presse.
Etats et organisations attaquent - Certes, les médias sont souvent eux-mêmes coupables de bashing, auquel il leur arrive de soumettre des personnages publics. Mais c'est un fait universel qu'à travers le monde, y compris dans les pays de tradition démocratique, la presse se trouve prise à partie, plus souvent qu'à son tour, par les pouvoirs établis, pas seulement politiques, qu'elle agace, irrite ou gène. Le mouvement des Gilets jaunes, en France, a "fait la fête" à plusieurs reprises à des journalistes durant ses manifestations, obligeant certains d'entre eux à ne plus aller sur le terrain qu'avec une protection rapprochée.
L'attaque toute récente contre les locaux du journal dakarois ‘’Les Echos’’ par des disciples mécontents, relevait d'une autre forme, cette fois extrême, violente et criminelle, de bashing. Reste que, de François Mitterrand (qui parle de "chiens" à propos des journalistes) à Donald Trump (qui les désigne comme "des gens horribles et affreux"), en passant par Me Abdoulaye Wade (dont le régime a battu tous les records d'agressions physiques contre les journalistes), jusqu'à Macky Sall dans une moindre mesure aujourd'hui, les attaques contre la presse foisonnent.
Dans une déclaration de 2018, Reporters sans frontières déplorait que «de plus en plus de chefs d’Etat démocratiquement élus, voient la presse non plus comme un fondement essentiel de la démocratie, mais comme un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion".
Assurément, de quoi faire réfléchir !
Niane-Diakhaté... langues avec et sans pincettes - Après le media bashing, voici, le "Mary Teuw bashing". L'ancien ministre de l'Enseignement supérieur est officiellement un membre du parti présidentiel, l'APR. Mais depuis son éviction du gouvernement, au lendemain de la dernière élection présidentielle, il prend la parole épisodiquement dans les médias, via des tribunes, comme pour rappeler qu'il n'est pas prêt d'accepter l'enterrement politique, malgré le poste de sinécure de PCA de Petrosen auquel il a été nommé récemment.
Dimanche dernier, il s'est adonné à un exercice plus délicat que les tribunes publiées dans la presse : répondre aux questions de l'émission ‘’Grand Jury’’ de la RFM. Sur la question de la lutte contre le coronavirus, il a émis une idée qui lui vaut, depuis, un bashing en règle, de Sa Ndiogou, le comique de WalfTV, à certaines figures de la confrérie mouride, qui ne supportent pas l'idée d'une quelconque remise en cause du plus grand événement dans le calendrier de leurs célébrations.
Mary Teuw Niane, qui avait déploré auparavant, entre autres handicaps de l'Afrique, le manque de culture d'anticipation, déclare, en faisant allusion au Magal et au Gamou qui pointent à l'horizon : "Nous allons vers de grands rassemblements religieux. Je crois qu'il faut les aborder avec les khalifes, les grands marabouts qui sont des citoyens qui comprennent ces enjeux… Je cite toujours les khalifes des mourides et des tidjanes et leur engagement personnel noté dans la lutte contre la pandémie... Je pense que ces augustes personnes, si on leur parle en leur donnant l'exemple de La Mecque, qui devrait nous aider à organiser les activités religieuses à venir de manière symbolique de telle sorte que nous n'ayons pas ce rush humain qui, dans tous les cas, conduira à une expansion de la maladie."(sic)
Stop suggestions- Des propos polis et non dénués de bon sens, qui parlent de ce que tout le monde sait, - mais que peu de politiques osent évoquer - et qui ne passent pas sous tous les toits ! Si le professeur Niane a voulu faire preuve d'un "sens de l'anticipation" et indiquer aux autorités gouvernementales la voie à suivre, l'effet boomerang a été plutôt à ses dépens. Il aura réussi la prouesse, en un quart de seconde, à provoquer la colère de beaucoup de talibés du côté de Touba, parmi lesquels le président de la commission communication du Magal qui lui a rétorqué "que le khalife général des mourides n'a d'ordre à recevoir de personne...".
Sur les réseaux sociaux, les attaques en règle contre l'ex-ministre foisonnent. Sur cinquante minutes d'émission, le professeur Niane, qui a évoqué d'intéressantes questions sur le pétrole et l'éducation, entre autres, en aura consacré une vingtaine au problème bien vicié du coronavirus. Son grand moment de radio en fut, du coup, un grand moment d'amorce de la polémique. Il a oublié, devant le crachoir, une réalité bien sénégalaise : à Ndoumbélane, on parle du sujet confrérique en prenant mille pincettes. Sauf quand on s'appelle Moustapha Diakhaté : ce dissident de l'APR, ancien chef de cabinet du président de la République, mouride fervent et très introduit à Touba, a répondu, il y a trois jours, aux questions de l'agence de presse multimédia internationale, Sputnik. Il ne prend pas de gants, ni à l'endroit de son ex-chef au palais, ni vis-à-vis des chefs religieux, pour dire ce qu'il pense : ‘’Pour une fois, il est nécessaire que le président Macky Sall prenne son courage à deux mains et contribue à ce que le Magal et le Gamou 2020 soient annulés. Au vu des chiffres de la maladie dans ce pays, il n’est pas question que les politiciens et les marabouts laissent les Sénégalais aller à l’abattoir.’’
Question : Qui de Mary Teuw Niane ou de Moustapha Diakhaté a manqué de pincettes au point de mériter un bashing des fidèles ultras ?
Dakar, 19 août (APS) – La démission du premier président de la Cour d’Appel de Koalack de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), l’affaire des 3050 tonnes d’ammoniac entreposées au Port autonome de Dakar et le dialogue national sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus ce jeudi à l’APS.
Selon Le Quotidien, ‘’le haut magistrat Ousmane Kane ne supporte plus le manque de respect des jeunes magistrats à l’endroit leurs aînés. Devant le mutisme de l’Union des magistrats du Sénégal face à certains de leurs collègues, il a décidé de quitter l’UMS à travers’’ une lettre de démission rendue publique, mercredi.
’’Le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack dira que tout est parti de l’affectation controversée de leur collègue Ngor Diop. Elle a été l’occasion, explique-t-il, pour +les magistrats insulteurs de leurs aînés de reprendre du service (….)+’’, écrit le quotidien qui affiche en Une ‘’Union dans un malaise sérieux’’.
’’L’affectation controversée de notre collègue Ngor Diop a été l’occasion pour les magistrats insulteurs de leurs ainés de la hiérarchie de reprendre du service ; (…) Au-delà de l’impolitesse inacceptable dont certains collègues ont fait montre dans les changes sur la suite du communiqué de I’UMS, c’est la gratuité des attaques et le silence du bureau qui sont insoutenables’’, écrit le magistrat dans sa lettre.
Selon Vox Populi, c’est une ‘’querelle de générations dans la magistrature’’. ‘’Vieux et jeunes magistrats s’étripent’’, dit la publication. L’As parle d’un ‘’profond malaise’’ à l’UMS et explique ‘’les dessous de la bruyante démission du juge Ousmane Kane’’.
’’Les véritables raisons de la démission du juge Ousmane Kane sont désormais connues. Selon nos sources, le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack n’était pas personnellement visé par les critique de ses jeunes collègues qui ont motivé sa décision’’, écrit la publication.
’’Ce sont plutôt les membres de droit de l’UMS que les jeunes magistrats accusent de connivence avec le système et de ne pas suffisamment défendre leurs collègues’’, ajoute L’As.
‘’Ca se castagne chez les juges’’, selon Walfdjri, soulignant que le magistrat démissionnaire ‘’dénonce certains comportements de ses pairs qui, selon lui, font preuve d’un manque de respect caractérisé envers leurs supérieurs hiérarchiques et les chefs de juridiction’’.
Tribune parle de ‘’justice en procès’’, soulignant que Ousmane Kane ‘’a fustigé le comportement de certains magistrats qu’ils accusent de +manque considération et de respect à l’endroit de leurs aînés’’.
Le Témoin qui fait état d’un ‘’conflit de génération’’ dans la magistrature souligne que le magistrat ‘’entend protester contre +l’impolitesse+ de certains de ses jeunes collègues’’. ‘’Cette démission qui n’est pas n’importe laquelle traduit le profond malaise qui existe entre jeunes et anciens magistrats’’, dit le journal.
Les 3050 tonnes d’ammoniac entreposées au Port autonome de Dakar préoccupent également les quotidiens. Sur le sujet, Waa Grand-Place affiche en Une : ‘’Le Port autonome de Dakar se débine, le ministère de l’Environnement dit niet’’.
La direction générale du PAD a informé, mercredi, de l’existence d’un entreposage de 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac au niveau du Mole 3 dédié aux marchandises du Mali suite aux alertes lancées par la presse.
’’Sur ce tonnage, 350 tonnes ont été déjà évacués vers le Mali qui reste sa destination finale (….)’’, selon le PAD, indiquant que le propriétaire qui ‘’a déjà trouvé un entrepôt à Diamaniadio (est) en train de travailler avec le ministère de l’Environnement pour avoir l’agrément en vue d’enlever instamment cette cargaison’’.
Dans le quotidien Waa Grand-Place, le directeur de l’environnement et des établissements classés déclare : ‘’Le ministère de l’environnement n’a été saisi que le mardi 18 août ; le stockage de ce produit nocif et dangereux est réglementé (….). Nous n’avons autorisé ni importation ni stockage. Le ministre a reçu le propriétaire pour lui notifier verbalement son refus d’autoriser le stockage à Diamniadio’’.
Sur cette affaire du nitrate d’ammoniac stocké au mole 3, Libération note que le Port autonome de Dakar ‘’n’a pas tout dit’’. ‘’Le PAD assure que les 3050 tonnes de nitrates d’ammoniac entreposées au Mole 3 sont en transit et leur enlèvement serait imminent. Cette +imminence+ pose problème puisque le ministère de l’Environnement du Développement durable s’est opposé au transfert du stock vers un entrepôt sis à Diamniadio’’, informe le journal.
A propos des produits chimiques dangereux, Le Soleil affiche en Une : ‘’Macky Sall demande l’audit et la sécurisation des dépôts’’. Le chef de l’Etat a réclamé mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux.
"Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux", lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.
Concernant le dialogue national, Sud Quotidien souligne que le général Mamadou Niang ‘’presse’’ Macky Sall pour la tenue des élections locales à date échue. ‘’Réunie dans un format réduit, mercredi, (….), la commission politique du dialogue national a décidé de rédiger un rapport préliminaire sur l’ensemble de ses travaux à remettre au président Famara Ibrahima Sagna, le 25 août’’.
’’Le général Mamadou Niang et son équipe souhaitent faire parvenir ledit document au chef de l’Etat Macky Sall avant le 31 août pour qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour la tenue des élections locales d’ici le 28 mars 2021’’, écrit Sud.
L’Observateur signale que ‘’Macky Sall veut le rapport de la commission politique avant le 31 août’’. ‘’Le président Macky Sall a saisi Famara Ibrahima Sagna, président du Comité de pilotage du dialogue national, pour l’inviter à reprendre le dialogue politique. Il lui donne un délai d’une dizaine de jours pour livrer le rapport de la commission politique’’, rapporte le journal.
Le quotidien Kritik met en exergue le début des épreuves du CFEE et de l’entrée en 6e ce jeudi. ‘’285 812 potaches pour le premier parchemin’’, affiche en Une le quotidien.
KEEMTAAN GI - TABAC SEXUEL
C’est à n’y rien piger. A se casser la tête. Ceux qui pensaient qu’elles avaient retrouvé un semblant de lucidité doivent bien déchanter. Elles sont toujours là accrochées à leurs belles certitudes, se croyant les égales de l’homme ou, à tout le moins, qu’elles peuvent se passer des mecs que nous sommes et vivre heureuses. En doutez-vous avec les progrès technologiques ? Bon, pas besoin de me regarder comme ça avec de gros yeux. Pendant donc que certaines d’entre elles sont là à mener des guerres imaginaires aux hommes, d’autres font un véritable tabac. C’est le cas de le dire. Vous connaissez le tabac sexuel ou « tababa » ? C’est un de ces produits aphrodisiaques qu’elles usent pour mieux nous… user. Et parmi ces bonnes dames qui veulent à tout prix nous séduire et nous envoyer au septième ciel figurent sans doute quelques-unes qui, il n’y a guère longtemps, regardaient de haut les mecs. Les toisant, jurant qu’elles pourraient vivre sans s’encombrer de leur personne, écumant les foras et tenant des discours martiaux qui feraient fuir les plus téméraires de ces messieurs à la gâchette rapide. Avec l’âge et ne voulant pas mourir bêtement, idiotes, vieilles filles ou dames acariâtres, elles ont mis au placard leurs… vieilles idées qu’elles jugeaient alors avant-gardistes. Elles se meuvent dans des ménages polygames, jouent des coudes pour mieux se faire voir et livrent une belle concurrence séductrice et déloyale aux analphabètes. D’autres ont retrouvé une certaine religiosité et s’émancipent dans des familles maraboutiques. Vous voulez des noms ? On se calme ! Après donc toute cette révolution, on apprend qu’il existe encore dans ce charmant pays des meufs qui se prétendent féministes. Quelle bonne blague ! Certainement, une minorité qui nous fait son cinéma pendant que la majorité fait un… tabac dans les foyers. Pour le plaisir des mecs que nous sommes ! Kaccoor Bi
MALI COLONEL ASSIMI GOITA, NOUVEL HOMME FORT !
Vingt quatre heures après le coup d’Etat militaire qui a renversé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le colonel Assimi Goita s’est autoproclamé « président » en sa qualité de chef de la junte. Entourés des officiers de son état-major, le colonel Assimi Goita s’est présenté comme le nouvel homme fort du Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) appelé à diriger le pays. Face à la presse, il a justifié les raisons qui l’ont poussé, lui et ses hommes, à prendre le pouvoir. « Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur (…) «, a-t-il déclaré à la télévision nationale malienne où il s’exprimait pour la première fois. « Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l’État », a expliqué le chef de la junte, l’officier-supérieur Assimi Goita qui était jusquelà commandant du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali (Bafs). ConséquenCes iMMédiate du bloCus de la Cedeao
DES CAMIONS MALIENS ET SENEGALAIS BLOQUES A LA FRONTIERE
Hier, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé plusieurs sanctions pour dénoncer et punir la junte militaire qui venait de renverser le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Parmi ces mesures, un blocus qui consiste à fermer toutes les frontières terrestres et aériennes avec le Mali, histoire d’isoler le pays de Soundiata Keita du reste du monde. Il est vrai que dans ce genre de situation, la Cedeao est dans son rôle de condamnation de principes. Pour ce qui concerne le Sénégal, malheureusement, les réalités géopolitiques ne sont les mêmes qu’avec les autres pays de la Cedeao à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Niger, Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et le Cap-Vert. Car le Sénégal et le Mali entretiennent une relation bilatérale exceptionnelle. Ce sont pratiquement deux frères siamois dont les destins sont indissociables. A preuve, hier, « Le Témoin » quotidien a appris que plusieurs camions maliens et sénégalais sont bloqués à la frontière entre les deux pays. Et particulièrement les camions de marchandises quittant tous les jours le Port de Dakar pour rallier Bamako. Aujourd’hui, commerçants et camionneurs sont victimes de cette fermeture des frontières avec effet immédiat. Bien évidemment des pays comme la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et Cap-Vert ne subissent aucun effet collatéral du blocus imposé par la Cedeao ! Car ils n’ont aucune frontière avec le Mali. Comme quoi, le Sénégal du président Macky Sall est appelé à revoir sa position vis-à-vis de ces mesures prises par la Cedeao. Sinon, c’est l’économie nationale qui risque de s’effondrer quand on sait combien le marché malien est indispensable aux exportations sénégalaises.
GESTION DES PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX
Certainement apeuré par l’explosion de Beyrouth ayant fait près de 170 morts et la révélation d’un stockage de nitrate d’ammoniac destiné au Mali au Port autonome de Dakar, le président de la République a évoqué hier en Conseil des ministres la problématique de la gestion des produits chimiques dangereux. Macky Sall a ainsi réclamé ce mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux. «Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Concernant «le suivi et la gestion des Sénégalais de l’extérieur», le chef de l’Etat «a demandé au ministre des Affaires étrangères (…) de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la diaspora», ajoute le texte. Macky Sall a par ailleurs «évoqué l’impératif d’accélérer de façon significative la transformation de l’administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires». Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué l’impératif d’accélérer, de façon significative, la transformation de l’Administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires, en vue d’asseoir durablement la stabilité et les performances de l’économie nationale. Il s’est, à cet effet, félicité du rang stable du Sénégal, classé 3ème sur 39 pays, dans le rapport 2019 de la Banque mondiale sur l’évaluation des Politiques et des Institutions en Afrique (CPIA)
EXAMENS ET CONCOURS
L’école sénégalaise entre à partir de ce jeudi dans un cycle d’examens consacrant la fin de l’année scolaire. Ce jeudi et demain vendredi, l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en sixième vont mobiliser 285.812 candidats. Le président de la République tient à une bonne organisation de ces examens. Il a, au titre des examens et concours, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation des examens et concours sur toute l’étendue du territoire national. Il a, en outre, demandé au ministre de l’Education de s’atteler à la préparation, impliquant tous les acteurs concernés, de la Semaine nationale de l’Alphabétisation et de Promotion des Langues nationales.
CONSOMMER LOCAL ET ARTISANAT
Le Chef de l’Etat a, également, invité les ministres concernés à œuvrer pour l’ancrage national de la politique du « Produire et Consommer local », et à prendre en compte le financement adéquat du « Programme Pays pour le Travail Décent », afin de consolider la modernisation du marché du travail. Il a, enfin, demandé au ministre du Tourisme et des Transports aériens, en relation avec le ministre de l’Aménagement du Territoire, le ministre de la Culture et le ministre de l’Artisanat, d’actualiser la Stratégie de promotion touristique de la Destination Sénégal. Abordant la question de l’intensification des programmes de développement de l’artisanat, Macky Sall a demandé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Artisanat de renforcer les initiatives et soutiens aux artisans. Il a, à ce sujet, requis l’accroissement notable du budget alloué au Projet « Mobilier national » ainsi que l’élaboration, avant fin septembre 2020, d’un programme global de réforme et de modernisation des Chambres des métiers.
MESURES INDIVIDUELLES
Docteur Babacar GUEYE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 639 594/L, est nommé Directeur de la Lutte contre la Maladie, en remplacement de Docteur Amadou DOUCOURE, appelé à d’autres fonctions. Docteur Amadou DOUCOURE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 609 674/L, précédemment Directeur de la Lutte contre la Maladie, est nommé Directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant, en remplacement de Docteur Omar SARR, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abdoul Wahabou SALL, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 600 866/B, précédemment Directeur de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources Humaines, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe Exceptionnelle Doudou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Modou DIAGNE, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 321/K, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en r emplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Abdou Wahabou SALL, appelé à d’autres fonctions.
EXAMENS DE FIN D’ANNEE : 19209 CANDIDATS AU CFEE DANS LE DEPARTEMENT DE MBOUR
L’examen du CFEE et le concours d’entrée en sixième démarrent ce 20 août 2020 sur l’étendue du territoire .Dans le département de Mbour, ils seront au total 19209 candidats appelés à plancher sur les épreuves, répartis dans 109 centres d’examen. L’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) Mbour 1, avec 12899 candidats, se taille la part du lion dans l’effectif des candidats, soit 67,15% des inscrits. La commune de Mbour à elle seule va abriter les 29 centres, les 80 autres répartis dans les quinze (15) autres communes du département. L’IEF Mbour 2 a enregistré pour sa part 6310 candidats, soit les 32,84% des candidats. Dans cette circonscription scolaire du département, les candidats seront répartis dans 38 centres. Pour l’ensemble du département, 2.136 enseignants sont mobilisés pour assurer les tâches de chef de centre, adjoint au chef de centre et secrétaire. Cette année, il y aura plus de filles parmi les candidats ; elles seront 11.045 au total contre 8.064 garçons. Le ratio par sexe est de 57 ,49 % de filles contre 43,51% de garçons. Dans ce double contexte de pandémie de Covid -19 et d’hivernage, tous les centres ont été nettoyés, nous renseigne Mamadou Lamine Sakho, Inspecteur départemental de l’IEF Mbour 1. « Nous avons déjà récupéré les épreuves au niveau de Dakar où ils sont disponibles. Nous allons donc vers la distribution de ces épreuves le 19. Nous sommes donc fin prêts pour pouvoir administrer les épreuves le jeudi s’il plaît au bon Dieu», indique l’Inspecteur. Entre la psychose et le stresse des candidats, l’examen de l’entrée en 6ème et du CFEE prévu les 20 et 21 aout 2020 se tiendra malgré tout. Il ne nous reste qu’à souhaiter bonne chance aux candidats
Thierno Alassane Sall noie le gouvernement dans le pétrole Total
«Le protocole de l’Elysée : confidences d’un ancien ministre du Pétrole sénégalais ». Tel est le titre provocateur de l’ouvrage de Thierno Alassane Sall parvenu à « L’As », hier. Dans ce brûlot qui traite de plusieurs thèmes dont son passage dans le gouvernement en tant que ministre du Pétrole, il revient en détail sur bien des questions qui ont défrayé la chronique autour de la gestion du pétrole et du gaz sénégalais. Un sujet à la fois passionnant et détonant en ce sens qu’il révèle les rôles joués par les acteurs dans le bradage des ressources en faveur des intérêts français. Bref, le titre lui-même est évocateur, puisqu’il renseigne sur la manière pour le moins scélérate dont le géant français Total a fait son entrée imprévue dans la gestion du pétrole sénégalais. C’est un document plein d’anecdotes, notamment sur les fourberies du ministre Farba Senghor à Libreville, et des révélations croustillantes mettant en scène des ministres importants dans le dispositif, décrivant ainsi l’actuel régime comme une constellation de leaders plus affairistes que patriotes à la solde de la France. Sur près de 500 pages, l’ancien ministre des Infrastructures parle du pétrole, du gaz, de la vérité, des valeurs, de Mahammad Dionne, des explications non convaincantes d’Aly Ngouille Ndiaye, des excès de colère de Macky Sall, de l’implication inacceptable de l’Elysée etc..
Les Eaux usées inondent Buntu Pikine
Buntu Pikine renoue avec la saleté et les mauvaises odeurs en cette période d’hivernage. Ce, à cause des eaux usées mélangées aux eaux pluviales stagnantes près de l’Eglise, plus précisément près de la route d’entrée qui mène à Chavanel et jusqu’à Tally Bou Mack. Ces eaux usées constituent une menace pour la santé et la sécurité publique des élèves qui sont à l’Ecole Notre Dame du Cap-Vert de Pikine, et un danger pour les vieillards qui parfois glissent et tombent. Et pourtant, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) refuse de réagir, selon les riverains de ce quartier qui crient au secours et demandent au ministre en charge de ce secteur, Serigne Mbaye Thiam, de réagir avant qu’il ne soit trop tard.
La Police traque les bandits à Ziguinchor
Dans le cadre de sa traditionnelle mission de sécurité publique et de maintien de l’ordre et de lutte contre le trafic de stupéfiants, le Commissariat central de Ziguinchor, selon nos sources, a procédé, du 1er janvier 2020 à nos jours, au déferrement de 71 personnes dont 24 pour trafic de chanvre indien avec la saisine de 23 kilogrammes de l’herbe maudite, et de 47 autres personnes pour détention et usage de chanvre indien avec une saisine de cornets de cette drogue. Ainsi, les hommes du Commissaire central de Ziguinchor Adramé Sarr, qui de jour comme de nuit font des patrouilles régulières et permanentes, ont encore, selon nos sources, interpellé toutes ces personnes au niveau du périmètre communal de cette localité.
Des ivoiriens se font entendre à Dakar
La section locale du Front populaire ivoirien (Fpi) établie au Sénégal demande au Président Alassane Ouattara de renoncer à sa candidature pour un troisième mandat. Ces proches de l’ancien président déchu Laurent Gbagbo, qui jugent sa candidature illégale et anticonstitutionnelle, ont demandé à l’actuel locataire du Palais de Yamoussoukro de se retirer pour éviter de faire sombrer leur pays dans la violence et de passer par la fenêtre pour partir.
Youssou Touré Adama Fall, le clash
Rebondissement dans le malaise existentiel du réseau des enseignants de l’Apr. D’après Adama Fall lui-même, il est convoqué samedi prochain à Diourbel sur plainte du coordonnateur du Réseau, l’ancien ministre Youssou Touré dont il fut d’ailleurs un collaborateur. Mais pourquoi samedi et pourquoi Diourbel ? Adama Fall croit savoir qu’on doit le faire taire en l’envoyant en prison pour qu’il ne dénonce pas les agissements du coordonnateur national de la structure, notamment sa gestion des fonds à lui alloués lors de la tabaski. Où va se terminer cette histoire si l’on sait qu’Adama Fall a un enfant qu’il a baptisé Youssou Touré. Comme pour dire qu’en politique, le mot jamais n’existe pas car les amis d’aujourd’hui peuvent être des adversaires demain.
Saisie de 110 kilogrammes de chanvre indien à Sédhiou
Dans la nuit du 17 au 18 août 2020, des policiers ont saisi 110 kilogrammes de cannabis de la variété verte dans le village de Moyafara, dans le département de Goudomp. Il s’agit d’éléments de la Brigade Régionale de Stupéfiants (BRS) de Sédhiou de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), qui dans le cadre de leurs missions régaliennes de lutte contre la drogue et le crime organisé, ont opéré cette importante saisie de chanvre indien. En effet, Cette quantité de drogue était convoyée par quatre individus à bord de deux motocyclettes. L’un d’eux, de nationalité étrangère, a été interpellé, les autres, abandonnant la cargaison sur place, ont pris la fuite. La personne interpellée a été placée en garde à vue pour trafic internationale de drogue, les motocyclettes et la drogue consignées aux fins de scellés.
Les jeunes de Ballou risquent gros
Les 19 jeunes de Ballou qui s’en étaient pris aux forces de l’ordre qui avaient interrompu leur match de football ont comparu ce mercredi, à la barre du tribunal des flagrants délits de Tambacounda. Placés sous mandat de dépôt depuis samedi dernier, ils sont accusés d’avoir saccagé les locaux de la brigade de gendarmerie de la localité avant de blesser deux gendarmes. Si le juge suit le maître des poursuites, les 19 jeunes ne sortiront pas de sitôt de prison. Le ministère public a requis contre eux une peine d’un an de prison dont 3 mois ferme. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 2 septembre prochain.
La santé secouée
Ça bouge au ministère de la Santé dans ce contexte de covid19. Le chef de l’Etat a nommé hier Docteur Babacar GUEYE, Médecin spécialiste en Santé publique, au poste de Directeur de la Lutte contre la Maladie, en remplacement de Docteur Amadou DOUCOURE qui devient Directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant, en remplacement de Docteur Omar SARR, appelé à d’autres fonctions.
La Police a un nouveau Dsp ; Wahab Sall Drh
La Police également a connu un léger réaménagement. Abdoul Wahabou SALL, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 600 866/B, qui gérait de main de maître la sécurité du pays, devient le Directeur des Ressources Humaines au ministère de l’Intérieur, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe Exceptionnelle Doudou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. A la Dsp, il sera remplacé par un autre flic aussi compétent et rigoureux : Modou DIAGNE qui a fait la Centif, puis Touba et d’autres commissariats, était jusque-là le Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès où il avait remplacé Idrissa Cissé le Directeur de la Police judiciaire. Après Ndiarré Sène, Idrissa Cissé qui ont été promus alors qu’ils occupaient le poste de patron de la sécurité publique à Thiès, Modou Diagne devient Directeur à son tour. C’est comme qui dirait que Thés demeure la dernière marche pour devenir Directeur.
27 personnes arrêtées pour défaut de port de masques
Dans certaines zones, les autorités ne badinent pas du tout avec le port de masque. La brigade de gendarmerie de Ourossogui (nord-est) déclare avoir interpellé 27 personnes pour défaut de port de masque, a appris le correspondant permanent de l’APS de source sécuritaire. Ces 27 personnes ont été interpellées au cours d’une opération de sécurisation qui s’est déroulée entre les 18 et 19 août. Cette opération a aussi permis de contrôler 29 motos dont 6 ont été mobilisées pour défaut de papiers. Les amendes infligées aux contrevenants s’élèvent à plus de 80.000 frans CFA. Les contrôles vont se poursuivre jusqu’à vendredi prochain.
Guy Marius et cie à Tobène
Le plus célèbre des activistes sénégalais Guy Marius Sagna et ses amis volent au secours des populations victimes de spoliations foncières. «Pour exprimer notre solidarité aux habitants de Tobène, Kër Maguèye, Maka Dieng qui luttent contre l’accaparement de leurs terres par les ICS avec la complicité de l’État néocolonial du Sénégal, je suis depuis 30 minutes à Tobène», informe Guy Marius Sagna.
Macky veut recenser les Sénégalais de l’extérieur
En conseil des ministres hier, le président de la République, revenant sur le suivi et la gestion des Sénégalais de l’Extérieur, a demandé au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la Diaspora. Une excellente idée qui risque d’être un vœu pieux quant on sait que beaucoup de Sénégalais ont dû utiliser des papiers d’autres pays généralement en conflit pour se faire régulariser dans les pays d’accueil comme refugiés. Il s’y ajoute que les représentations consulaires ne sont pas souvent bien appréciées des compatriotes de la diaspora, d’où les limites objectives de ce recensement.
Le nombre de morts flambe en Gambie
La Gambie s’enlise. 14 nouveaux décès officiels liés à la COVID-19 ont été enregistrés hier. Le nombre de décès depuis mars 2020 est maintenant de 77 ; avec 172 nouveaux cas positifs sur un total de 2 288, alors qu’il y a eu 20 nouveaux cas de guérison. Au total, depuis mars, 435 patients ont recouvré la santé, 1 776 patients sont en traitement, et 302 personnes sont en quarantaine.
Babacar Diop inaugure le siège national de son parti
Le parti de Dr Babacar Diop dispose désormais d’un siège national. Fds inaugure son local samedi prochain. Il sera aux Parcelles Assainies. Avec ce siège, Babacar Diop devenu un peu moins loquace depuis sa sortie de prison, est en train de donner lentement sûrement une envergure que beaucoup de partis plus anciens n’ont pas.
Dakar, 19 août (APS) – Le coup d’Etat intervenu mardi au Mali après des semaines de protestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta est le principal sujet des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Les militaires ont pris le pouvoir au Mali, mardi, et poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta. La journée avait commencé par une mutinerie des soldats du camp de Kati, non loin de Bamako, qui s’est transformée en coup d’Etat militaire.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le président Keita a annoncé sa démission et la dissolution du parlement. Les putschistes ont dit vouloir mettre en place une ‘’transition politique civile’’ devant conduire à des élections générales dans un ‘’délai raisonnable’’.
Vox Populi fait état du ‘’retour’’ des coup d’Etat au Mali après des semaines de protestation contre le président.
‘’L’armée le dépose, IBK démissionne’’, affiche en Une le journal, soulignant que la communauté internationale condamne le putsch alors que le Mouvement du 5 juin (opposition) salue la chute d’IBK qui est détenu camp de Kati avec son Premier ministre et son fils Karim Keita.
La CEDEAO a fermé ses frontières et menace les militaires putschistes de sanctions, selon Vox Populi.
‘’L’Armée prend le pouvoir’’ au Mali, affiche L’As qui écrit : ‘’L’Armée est sortie de sa réserve pour prendre position dans la crise politique qui secoue le pays depuis quelque temps’’.
Selon Le Quotidien, ‘’l’Armée malienne obtient la démission du président de la République et la démission de l’Assemblée’’. Le journal parle d’une ‘’chute programmée’’, notant que le président IBK, ‘’pris dans un tourbillon depuis plusieurs mois, a jeté l’éponge’’.
Pour Tribune, ‘’la révolution populaire emporte IBK’’’. ‘’Les militaires renversent un pouvoir contesté. Les populations jubilent (…)’’, fait part la publication.
‘’Contraint et forcé, IKB démissionne’’, selon Sud Quotidien qui présente le colonel Sadio Camara comme ‘’le nouvel homme fort de Bamako’’.
Le Soleil signale que la Cedeao suspend le Mali de tous les organes de décision. Mais pour le journal, ‘’il ne s’agit pas uniquement de condamner, mais plutôt de convaincre les militaires de remettre le pouvoir. Quoi qu’on puisse reprocher à IBK, à part les incidents des premiers jours, il a toujours laissé les populations manifester quand elles le désiraient (…)’’.
Le quotidien Enquête craint ‘’un saut vers l’inconnu’’. ‘’Face à cette situation confuse et pleine d’incertitudes, une multitude de questions se posent sur l’avenir même du Mali’’, estime le journal.
Avec le coup de force à Bamako et la garde à vue de l’ancien président mauritanien Abdoul Aziz, Walfadrji voit de ‘’gros nuages sur l’Afrique de l’ouest’’.
Dans un commentaire intitulé ‘’Il vaut mieux être seul que mal entouré’’, le journal écrit : ‘’Le voisinage du Sénégal est partout marqué par une instabilité, laquelle devrait amener notre classe politique dirigeante comme opposée, à poser des actes responsables’’.
Nous en sommes encore là à nous tirer par les c….pardon pattes. Des histoires de coups d’Etat qui nous viennent toujours de ce continent aux richesses immenses et qui refuse de grandir pour prendre son destin en main. Même en ces temps d’incertitudes où tout est possible pour un nouveau départ, alors que l’Europe est presque à genoux, terrassée par un monstre invisible qui fait partout des ravages. Malgré donc cette donne, les dirigeants du continent peinent à se défaire de leurs chaines. On se complait à se laisser biberonner par les Occidentaux. Nos dirigeants se présentent toujours sous des visages d’anges. Et une fois bien installés au pouvoir, ils montrent à leur peuple leurs véritables faces monstrueuses. Plutôt que sortir leurs pays de la misère, ils l’enfoncent dans la pauvreté. Et enrichissent les amis, la famille, les copains et les coquins tout en obéissant au doigt et à l’œil à l’ancien colonisateur. La Françafrique toujours debout malgré l’éveil d’une jeunesse alerte. Le président malien qui ne dirigeait qu’une partie de son pays , tout en étant sous le parapluie de la France, vient ainsi de tomber. Malgré la pression de la rue, vomi par son peuple, il pensait certainement que la France n’allait pas le lâcher. A voir cette foule toute joyeuse acclamant ses militaires, on éprouve de la peine pour ce continent bien maudit qui marche à reculons. Pathétique est cette sortie de la Cedeao qui n’a pu épargner le Mali d’une crise. Ses dirigeants n’étant pas plus vertueux qu’IBK. Ils sont fait du même bois, chacun d’eux traînant des casseroles si bien qu’ils ont été tous été désavoués par le peuple malien. Notre Chef à nous en premier…
Kaccoor Bi
MALI LE PRESIDENT IBK ANNONCE SA DEMISSION SUITE AU COUP DE FORCE MILITAIRE
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement, quelques heures après avoir été arrêté par des militaires en révolte. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a dit le président Keïta dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM. « Et avec toutes les conséquences de droit : la dissolution de l'Assemblée nationale et celle du gouvernement », a-t-il ajouté. « Je ne veux pas que du sang soit versé pour me maintenir au pouvoir », a expliqué le président malien lors de cette brève allocution. Autant au niveau du continent qu’à travers le monde, la mutinerie des militaires maliens a été condamnée. Les militaires ont été priés de regagner leurs casernes. Jusqu’au moment où nous bouclons cette édition, aucune déclaration officielle venant des mutins n’avait été rendue publique. On ne connaît pas encore les véritables dirigeants de la mutinerie. La Cedeao, l’Union Africaine, les EtatsUnis, la France, l’ONU…partout l’acte posé par les militaires a été dénoncé. Un appel a été lancé aux militaires pour un retour à la normale. D’ailleurs, la CEDEAO a décidé dans la soirée de suspendre le Mali de tous les organes de décision de l’institution sous-régionale avec effet immédiat jusqu’à rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à la « libération immédiate et sans conditions » du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mercredi. Seulement cet appel est tombé dans l’oreille d’un sourd surtout que l’adhésion populaire qui a accompagné le coup d’Etat militaire a refroidi la volonté de chefs d’Etat du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger de débarquer ce jeudi à Bamako pour mener une médiation. Ces trois chefs d’Etat se sont entretenus avec le président Macron sur la situation. En un certain moment, il était annoncé un possible déplacement sur Bamako de ces trois chefs d’Etat. La confusion de la situation, mais aussi le soutien populaire ont poussé les chefs d’Etat à renoncer à leur projet. Affaire à suivre.
LA FRANCE CONDAMNE
La France, à travers une déclaration de Jean-Yves Le Drian, a fait part de sa position concernant la mutinerie qui s’est engagée aujourd’hui à Kati au Mali. Et c’est pour « condamner avec la plus grande fermeté cet évènement », si l’on en croit la déclaration du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. « A cet égard, la France partage pleinement la position exprimée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans le communiqué qu’elle vient de faire paraître et qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel et exhorte les militaire à regagner sans délai leurs casernes », lit-on dans la déclaration. Selon M. Le Drian, la France réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes. « Les autorités françaises au plus haut niveau restent très attentives à l’évolution de la situation au Mali », poursuit la note.
AL KHAYRI QUAND CIRE SANGHOT SE MARIE !
Depuis le début de la pandémie, votre célèbre rubrique « Al Khayri » a failli se rebeller du fait que les noix de cola avaient déserté les mosquées. Ainsi, imams et naïms se tournaient les… chapelets de faute de prétendants au mariage. Finalement, l’ancien coordinateur du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer), le jeune Ciré Sanghot, par ailleurs responsable politique de l’APR à Kanel, a « violé » les mesures barrières pour se marier devant Dieu et les hommes. L’heureuse épouse ? Thilél Sow, une charmante Peulh-ourourbé originaire de Rosso-Sénégal. Le mariage a été scellé le samedi 14 août 2020 à Rosso-Sénégal. Selon les radars-chapelets du « Témoin » quotidien, plusieurs responsables politiques de l’APR et dignitaires religieux ainsi que des élèves et étudiants de Dakar et Kanel ont tenu à faire le déplacement. De même que certains employés de la Justice puisque l’heureux époux, en l’occurrence Ciré Sanghot, est juriste en service au ministère de la Justice. Dieu sait que nos amis greffiers du Sytjust n’ont pas « boycotté » le mariage pour avoir dressé procès-verbal pour le meilleur et le pire. Et surtout pour le meilleur. Aux époux Sanghot, « Le Témoin » souhaite bon ménage et pleins d’étudiants turbulents n’hésitant pas à escaler les grilles du Palais pour s’inviter dans une réunion du Meer/APR !
68 NOUVEAUX CAS, 48 CAS GRAVES, ZERO DECES LE VIRUS EN MODE PAUSE MORBIDE
Hier, le communiqué quotidien du ministère de la Santé est revenu sans aucun décès, mais avec 68 nouveaux cas de contamination et 48 cas graves en réanimation. La journée d’hier a été moins macabre que celles qui l’ont précédée. Bien que sur 926 tests réalisés, il y a eu 68 nouveaux cas revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,34%, aucun décès n’a été enregistré. Une bonne nouvelle qui donne espoir. Mais, malheureusement, le dispatching des 68 cas d’hier, prouve que le virus est bien « logé » dans notre territoire. Parmi ces contaminés, les 41 sont des contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, deux autres sont importés à partir de l’aéroport international Blaise Diagne. Ce qui n’est pas bon signe pour le pays puisqu’on avait à faire avec la multiplication des cas issus de la transmission communautaire. Car, les 25 restants sont de ces cas qui donnent du tournis aux autorités. Ils sont répartis dans les localités suivantes : Mbour (3), Bignona (2), Ouakam (2), Bambey, Cambérène, Colobane, Diourbel, Hlm-5, Kédougou, Khombole, Kolda, Liberté VI, Matam, Mékhé, Mermoz, OuestFoire, Patte-d’oie, Popenguine, Yarakh, Ziguinchor, Zone de Captage, chacun un cas. Il a annoncé aussi l’état critique de 48 patients en réanimation. Par ailleurs, 39 patients ont recouvré la santé. Quant à l’état de santé des autres patients hospitalisés, est stable. Et aussi aucun décès enregistré. Pour rappel, le Sénégal compte à ce jour, 12 305 contaminés depuis l’apparition de la pandémie le 2 mars dernier. Parmi lesquels, 7767 sont guéris, 256 ont perdu la vie et 4281 sont sous traitement.
ENTRÉE EN SIXIÈME ET CFEE 285.812 CANDIDATS INSCRITS
L’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en sixième prévus jeudi et vendredi au Sénégal concernent 285.812 candidats. Les filles représentent 53 %, a indiqué mardi le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. Les candidats sont répartis dans 1.781 centres d’examen, a ajouté M. Talla lors d’un point de presse. ‘’D’importantes dispositions ont été prises sur le plan pédagogique et sanitaire pour le respect strict des mesures barrières [contre] la pandémie de Covid19’’, a-t-il assuré. Le 10 août déjà, ‘’toutes les opérations de convoyage’’ du matériel nécessaire à l’organisation de l’examen du CFEE et du concours d’entrée en sixième ont été effectuées dans le ‘’respect strict des normes édictées par les autorités sanitaires’’, selon Mamadou Talla. L’examen du baccalauréat se poursuivra à partir du 2 septembre, à la suite du déroulement des épreuves anticipées de philosophie, qui ont eu lieu la semaine dernière, a-t-il rappelé, ajoutant que l’examen du brevet de fin d’études moyennes est prévu le 14 septembre. Les élèves des classes d’examen (CM2, troisièmes et terminales) ont repris les cours le 25 juin, après une suspension qui a duré plus de trois mois, en raison de la pandémie de Covid-19.
UNIVERSITE UNE REPRISE REDOUTEE
La reprise des cours dans les universités, prévue le 1er septembre prochain selon la volonté du président de la République ne saurait se faire sans des mesures d’accompagnement selon les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop. Ils ont demandé aux autorités de prendre leurs responsabilités surtout au moment où on note une montée en puissance des cas communautaires. Une situation qui inquiète la communauté universitaire. « Pour une université qui doit reprendre le 1 septembre, le niveau des herbes dans les différentes facultés est inadmissible. Nous savons tous qu’au mois de septembre, les eaux stagnantes dans le campus social sont à l’origine des nombreux cas de paludisme. Il faudra doter de masques en qualité et en quantité les 8 000 étudiants que compte le campus social. Mais également, il est triste de constater que les différentes mesures prises avec les autorités pour rendre effective la réouverture de l’université, sont au ralenties » a fustigé le porte-parole Cheikh Ahmadou Bamba Faye qui faisait face à la presse hier. Face à ces « manquements », les étudiants invitent les autorités à s’investir pour créer les conditions d’une rentrée sans problème. Les étudiants de l’Ucad disent regretter qu’à 11 jours de la réouverture de l’université, leurs propositions tardent à se matérialiser.
LES ETUDIANTS THIESSOIS A DAKAR SE FELICITENT DU SOUTIEN DE HABIB NIANG
En marge du point de presse sur la sensibilisation sur la Covid19 tenu samedi dernier, le président du Mouvement And Suxxali Sénégal Habib Niang a reçu en audience la Coordination des étudiants Thiessois de Dakar. Laquelle, face à la reprise des cours annoncée, dit se trouver dans le désarroi du fait de la situation de la maladie dans la région de Dakar et des « conditions difficiles dans lesquelles nous vivons à l'université ». Le président du mouvement « And Suxxali Sénégal akk Habib Niang » a réaffirmé sa volonté d’accompagner « ses » étudiants pour leur permettre de pouvoir reprendre convenablement les cours dans ce contexte de Covid-19. La Coordination n’a pas manqué de louer les « actions que M. Habib Niang fait pour les étudiants thiessois dans les différentes universités du Sénégal ». Selon le président de cette coordination, Bassirou Seck, qui rappelle l’accompagnement en logistique que les étudiants avaient reçu du candidat à la mairie de Thiès-nord aux prochaines élections locales, « l'heure n'est plus aux remerciements mais à la vulgarisation des actions de Mohammed El Habib Niang, la seule autorité qui, durant les moments difficiles, a répondu présent à nos appels pour faire face à nos besoins ». Dès lors, a poursuivi le responsable étudiant, « nous avons un devoir et une dette envers lui. Nous allons continuer le travail déjà entamé à ses côtés ». Une occasion pour le président du mouvement « And Suxxali Sénégal ak Habib Niang » de réitérer son engagement aux côtés des étudiants thiessois de Dakar, par un accompagnement sur les volets social et pédagogique.