Gestion de Sorano : cri du cœur de Fatou Laobé
Le Théâtre national Daniel Sorano n’est plus qu’une diva fragile. Jadis repaire d’artistes de talents, il n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est presque en ces termes que la grande diva Fatou Laobé a exprimé son cri du cœur sur 2Stv, le week-end dernier. D’après elle, sous Senghor et Diouf, la culture avait droit de cité et le chef de l’Etat exposait toujours le savoir-faire des artistes, des comédiens de Sorano à ses hôtes. Mais depuis quelques années, croit savoir Fatou Laobé, la culture est à l’image du Théâtre national Daniel Sorano : elle est mourante. Sans citer de noms, elle indexe les autorités dans le choix même des hommes devant vendre la culture sénégalaise. Un avis qu’elle partage du reste avec Salam Diallo. Fort heureusement, la cantatrice à la voix d’or croit savoir que l’homme idéal pour faire renaître le théâtre avec son ballet instrumental s’appelle Oumar Diaw Seck et il vit aux États-Unis. Fatou Laobé de lancer un appel au Président Macky Sall pour qu’il accorde plus d’importance à la culture.
Idrissa Seck désigné leader de l’opposition, mais…
En attendant la rencontre fatidique de la commission politique du dialogue national prévue mardi, les leaders de l’opposition ont reçu leurs plénipotentiaires le week-end dernier pour harmoniser leurs positions sur les trois points essentiels qui seront au menu mardi. Même si dans le rapport final, il est dit que l’opposition « n’a pas une position définitive » sur le choix de son leader, « L’As » est en mesure d’écrire que la plupart des leaders, notamment Malick Gakou, Pape Diop, Issa Sall, Madiké Niang ont indiqué que le chef de l’opposition doit être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle : Idrissa Seck en l’occurrence. En revanche, Ousmane Sonko et deux autres penchent pour celui dont le parti arrive en tête aux Législatives avec effet non rétroactif. Six autres leaders n’ont pas donné leur avis sur la question. Conséquence : en filigrane, l’opposition s’en remet au jugement du chef de l’Etat. Sur la question de la suppléance du maire ou du Président de conseil départemental, l’opposition rejoint la position de la majorité. Cependant, elle tient à ce qu’il y ait des garde-fous et qu’il soit mentionné que tout élu qui quitte sa coalition perd son mandat. Last but not least, les leaders de l’opposition ont fait un pas sur la question de l’organisation des élections. En lieu et place d’une haute autorité chargée de l’organisation, elle demande désormais un ministre neutre chargé des élections.
Saint-Louis, Dakar et Bambey contre la reprise
Les étudiants des différentes universités se liguent pour s’opposer à la reprise graduelle des cours en présentiel le 1er septembre qu’ils trouvent «incommode et impertinent». Dans un communiqué conjoint, les étudiants des Universités de Saint-Louis, Dakar et Bambey pensent que les autorités universitaires sont «inconscientes du contexte et de la priorité pédagogique » en voulant faire passer de force ce plan de reprise des cours. Les Amicales de ces universités réitèrent leur opposition à ces plans de reprise irréalistes et entendent combattre ensemble. Elles invitent les autorités universitaires à plus de «lucidité afin de sauver l’année déjà fortement secouée». Pour eux, ces dernières n’ont pas compris l’urgence pédagogique à la suite de l’annonce de la reprise des cours par le ministre de l’Enseignement Supérieur.
Pêcheurs disparus repêchés
Après deux jours d’intenses recherches, les corps des trois personnes portées disparues depuis quelques jours à Saint-Louis ont été retrouvés. Selon «Lasnews», les trois corps sans vie ont été repêchés et enterrés au village de Kheuneu. Avec à son bord 5 personnes, leur embarcation avait chaviré le 25 août dernier. Deux d’entre eux à savoir le piroguier et un autre garçon avaient réussi à sortir des eaux.
10 cas de Covid-19 à Sabodala Gold Operations
La coronavirus a atteint la mine de Sabodala Gold Operations sise dans la région de Kédougou. Selon la Direction générale de SGO, 10 cas de contamination à la covid-19 ont été officiellement déclarés positifs sur le site de la mine à la suite de tests dont les résultats sont revenus samedi dernier. Les mesures de prévention prises par la Société depuis la déclaration de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars dernier n’ont pas pu éviter la propagation du virus dans la mine. Aussitôt la Direction de SGO et le service médical de l’entreprise ont pris les dispositions sanitaires et administratives qui s’imposent dans de telles circonstances. Selon le communiqué parvenu à «L’As», les personnes contaminées ont été prises en charge et isolées dans un lieu prévu à cet effet. Elle indique toutefois que les employés ne présentent aucun symptôme grave, sont traités et bien suivis. Les contacts des cas confirmés sont retracés et isolés et les prélèvements sur les contacts effectués. En fait, la SGO qui s’était préparée à cette éventualité, dit-elle, a mis en œuvre toutes les mesures idoines pour la santé de ses employés affectés et avec l’accompagnement des autorités sanitaires du district de Saraya, pour protéger la santé de la population de la région. A cet effet, SGO exhorte tous ses employés et collaborateurs à renforcer l’observation stricte des mesures barrières et porter des masques.
Le Kankourang suspendu
La collectivité mandingue de Mbour a décidé de suspendre cette année la sortie du «Kankourang». La nouvelle a été donnée par le secrétaire général de la collectivité mandingue, Mamadou Aïdara Diop, au terme d’une cérémonie de récital du Coran organisée par les sages de la communauté. Selon Mamadou Aïdara Diop, la propagation de la Covid-19 qui est favorisée par les rassemblements de personnes justifie cette décision de suspension. Par conséquent, il n’y aura pas cette année de circoncision au sein de la communauté mandingue de Mbour.
Un Mareyeur dealer
Mareyeur de profession, Moussa. Nd se livre, à ses heures perdues, à la vente de chanvre indien pour renflouer ses caisses. Mais mal en a pris au bonhomme qui habite à Guédiawaye et décrit comme un récidiviste. Déféré à deux reprises pour détention et trafic de chanvre indien, Moussa Nd a été alpagué aux Parcelles Assainies par les éléments du commissariat d’arrondissement de la localité au cours d’une opération de sécurisation. Au cours de son interpellation, il a été pris avec 24 cornets de yamba et la somme de 50 000 Fcfa qui constitue probablement le fruit de la vente de la drogue. Conduit au poste de Police, ce mareyeur d’un genre spécial a nié la propriété de la drogue. Mais ses déclarations n’ont pas convaincu les limiers qui lui ont délivré un ticket gratuit pour la prison pour détention et trafic de chanvre indien.
Thiaroye/Mer sonne la révolte
Les populations de Thiaroye de la Commune de Thiaroye/Mer en ont ras le bol de l’insécurité routière qui prévaut sur laRoute Nationale N°01 (RN01). Elles ont sonné la révolte en exigeant l’érection de passerelles en bonne et due forme sur la RN01. Inquiètes de la récurrence des accidents provoqués par des automobilistes qui roulent à des vitesses excessives, elles proposent des voies de contournement. Elles menacent également de se faire entendre dans les jours à venir si les autorités ne réagissent pas.
Des bulldozers rasent des arbres
Incroyable mais vrai ! Au moment où le président de la République promeut son Plan Sénégal Emergent Vert (Pse), les bulldozers de ses lieutenants se sont montrés impitoyables contre les arbres. C’est le cas, notamment dans les communes des Parcelles Assainies et de Patte d’Oie où des bulldozers sont mobilisés par le Préfet de Dakar, dans le cadre d’une opération de déguerpissement en perspective du lancement des travaux d’extension de la Route des Niayes. C’est ainsi que tous les arbres situés le long de l’axe Patte d’oie-Rond Point Case bi ont été déracinés. Une véritable contradiction dans la mesure où le Pse préconise la protection des arbres.
Jamra réclame la libération des fumeurs de Yamba
Les petits dealers de chanvre indien ne sont que les victimes des gros trafiquants de drogue. Par conséquent, c’est contre ces derniers que doit s’appliquer la loi 2007-31 du 30 novembre 2007, initiée par Jamra et dénommée «Loi Latif Guèye», qui criminalise le délit de trafic de drogue. Et non à ces jeunes paumés qui ne sont que des narco dépendants, des malades, victimes des barons milliardaires de la drogue. En tant que tels, leurs places ne sont pas à Rebeuss, mais bien au Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions (Cpia) du Service psychiatrique de l’Hôpital Fann, où ils doivent être soignés et désintoxiqués, pour leur permettre de recouvrer leur dignité et reprendre leur place dans la société. C’est la position de l’ong Jamra. « Rebeuss doit être réservée aux patrons narcotrafiquants, qui abrutissent nos enfants, boostent l’insécurité, détruisent les ménages et déstabilisent notre économie en y recyclant leur argent sale », conclut-elle!
Covid-19 Arabie Saoudite : des Africains entassés dans des centres
L’Arabie Saoudite maintient des centaines, voire des milliers de migrants africains enfermés dans des conditions qui rappellent les camps d’esclave de la Libye. L’enquête de Sunday Telegraph fait froid dans le dos. Des images prises par des téléphones portables et envoyées au journal britannique par des migrants à l’intérieur de ces centres de détention montrent des dizaines d’hommes entassés, torse nu, dans de petites pièces aux fenêtres à barreaux. Une photo montre ce qui semble être un cadavre enveloppé dans une couverture violette et blanche au milieu d’eux. Ils disent que c’est le corps d’un migrant qui est mort d’un coup de chaleur, et que d’autres ont à peine assez de nourriture et d’eau pour survivre. Les centres de détention identifiés par le Sunday Telegraph hébergent principalement des Ethiopiens et il y en aurait d’autres remplis de femmes. L’un des centres est à Al Shumaisi, près de La Mecque et l’autre à Jazan, une ville portuaire près du Yémen.
L’Anamo
Pour capter les opportunités d’emplois offertes par les centrales solaires installées dans la zone, 46 jeunes de Mékhé et villages environnants viennent de boucler une formation de 20 jours en maintenance et réparation des installations photovoltaïques et des appareils solaires. Cette formation initiée par l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) permettra à ces jeunes, selon son Directeur général Maodo Malick Mbaye, d’avoir une insertion durable sur le marché du travail, sur la base d’une formation qualifiante. Deux grandes centrales solaires sont installées dans la zone de Mékhé, notamment à Sinthiou Mékhé et à Ten Mérina. Au-delà des aspects économiques liés à la fourniture d’énergie propre aux populations, ces centrales offrent des opportunités d’emplois.
L’Anamo (bis)
En effet, le gouvernement a fait du mix énergétique un puissant levier pour le développement. C’est dans ce cadre que la centrale de Ten Mérina a été installée avec une capacité de 30 mégawatts, une économie de quelque 55 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui constitue la réponse à la demande de consommation annuelle de 200 000 habitants avec un tarif plus compétitif que celui des centrales thermiques du pays. En plus de cela, la zone dispose d’une centrale à Sinthiou Mékhé (département de Tivaouane) d’une production de 30 MW, soit la consommation de plus de 200 000 ménages. C’est pour permettre à la jeunesse de Mékhé et des villages environnants de capter toutes les opportunités d’insertion sur le marché du travail offertes par ces centrales que l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) a initié deux sessions de formation, en installation et maintenance des équipements solaires photovoltaïques, à l’intention de 46 jeunes de la zone. Selon le Dg de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, ces formations entrent dans le cadre de la mise en œuvre des activités d’encadrement de l’Agence en faveur des jeunes en quête d’insertion durable. Elles sont organisées avec le soutien technique et financier du Programme Energies Durables (PED). Les 46 jeunes bénéficiaires ont reçu ce week-end leurs attestations.
Décès du Pr Pape Guèye
L’université Cheikh Anta Diop en deuil. Le Pr Papa Guèye est décédé le week-end dernier. Brillant intellectuel, professeur émérite de littérature française, il a été directeur de l’Ineade et directeur de l’Enseignement supérieur.
DE PERE EN FILS
Après Youssou Ndour, Madiambal Diagne, c’est au tour du patron de la 2Stv de passer le témoin hier à son fils Abdou Ndiaye.
Encore un père qui fait confiance à son fils pour prendre les rênes de son groupe de presse. En effet après Youssou Ndour, Madiambal Diagne, c’est au tour du patron de la 2Stv de passer le témoin hier à son fils Abdou Ndiaye.
Plus une entreprise s’agrandit, plus elle devient impersonnelle, soutiennent certains managers chevronnés. Toutefois, dans les entreprises de presse au Sénégal, force est de constater que la tendance actuelle est loin d’entériner cet avis. Elles ne dérogent pas cette règle vieille comme le monde : céder l’empire au fils.
Remplacé par son fils à la tête de la 2Stv, El hadji Ndiaye ne fait que perpétuer ce qui est devenu une tradition chez certains patrons de presse actuellement. Avant lui, le chanteur Youssou Ndour, propriétaire du groupe de presse Groupe Futur Medias (GFM), n’a pas hésité à faire confiance à son fils Birane Ndour, après sa rupture avec le journaliste Mamoudou Ibra Kane qui en était le DG.
Ainsi depuis le départ de ce dernier, c’est le fils du célèbre chanteur qui est le gardien du temple. Dans le même sillage, le journaliste et administrateur du Groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, s’est reconverti professionnellement en laissant les clefs de la boîte à son fils Serigne Saliou Diagne.
Par ailleurs, bien que les circonstances soient différentes, le fils de l’irremplaçable Sidy Lamine Niasse a refusé les offres d’investisseurs qui voulaient reprendre la boîte. Me Cheikh Niasse a repris les rênes du mythique groupe Walfadjri tout en gardant la ligne éditoriale de son père qui a tiré sa révérence.
A celui-ci, il faudra ajouter le groupe Excaf drivé par un des fils de feu Ben Bass Diagne.
Me Malick Sall met fin à la grève du Sytjust
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall et le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) ont trouvé un accord hier, à l’occasion d’une rencontre où ont pris part des facilitateurs comme Me Doudou Ndoye, Me Ousmane Thiam représentant les jeunes avocats, Pr Ogo Seck, Mademba Sock , Innocence Ntap Ndiaye etc. Le Garde des Sceaux stoppe une grève qui a duré plus de deux mois. En fait, le ministre de la Justice a demandé aux travailleurs de la justice de lui accorder un délai jusqu’à la fin du mois de septembre pour mettre en œuvre les accords déjà signés notamment les paiements des primes . En revanche certains points lié fonds commun devraient faire l’objet de négociations. En tout cas, Me Malick Sall s’est montré très flexible et souple. Il s’est dit disposé à respecter les acquis des travailleurs de la justice. Ainsi le Sytjust suspend son mot d’ordre jusqu’en fin septembre pour voir si le Garde des Sceaux va matérialiser les accords signés. D’après nos sources, Madiambal Diagne, ancien greffier et ancien patron du journal Le Quotidien a aussi joué un rôle de facilitateur dans le dénouement de cette crise.
Macky Sall de retour à Dakar
Malgré son absence du Sénégal, le Président Macky Sall a pris part hier au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali, vendredi, par vidéoconférence. Le chef de l’Etat a salué les conclusions consensuelles du sommet sur le processus devant mener au retour à l’ordre constitutionnel. La Cedeao a accordé à la junte malienne une période de transition d’un mois. le chef de l'Etat qui était à Paris à l'université du Medef est rentré à Dakar hier.
Pr Falilou Mbacké Sambe, nouveau Directeur de l'ESP
Professeur Falilou Mbacké Sambe est le nouveau Directeur de l’École Supérieure Polytechnique de Dakar. Il était jusque-là chef du département Génie chimique et Biologie appliquée. Selon une note de l’école, M. Sambe, maître de conférences avec le grade de professeur assimilé, est également un scientifique émérite de renommée mondiale, qui a à son actif plusieurs dizaines de travaux et d’études scientifiques qui font aujourd’hui référence dans le monde. Par ailleurs, la reprise des enseignements en présentiel à l’Ecole Supérieure polytechnique (ESP) est prévue pour le 1er septembre 2020.
Le policier suicidaire repose à Diakhao
Sémou, le jeune policier en service au bureau des passeports, qui s’est suicidé d’une balle dans la tête, a été inhumé hier dans son village natal à Diakhao. Ses collègues désemparés ne s’expliquent toujours pas ce qui a poussé ce flic bon viveur à écourter son séjour sur terre. D’après certaines informations, il a travaillé jusqu’au 14 août. Mais il avait informé son chef de service qu’il était malade. Depuis lors, il ne s’est plus pointé au bureau. Lorsque certains de ses collègues l’appelaient, il leur faisait comprendre « qu’il était un guerrier et qu’il allait reprendre lundi ». Il aurait commis son acte dans sa chambre aux Parcelles Assainies où il vit avec sa mère, ses frères et leurs épouses. Lui Sémou était célibataire même s’il laisse derrière lui une fillette.
Restructuration de certains quartiers de Saint-Louis
Les fortes précipitations qui ont été enregistrées ces dernières 48 heures à Saint-Louis ont plongé beaucoup de populations de la ville dans le désarroi. Elles ont fait planer le spectre des inondations. Une situation qui a poussé hier (vendredi 28 août) le maire de Saint-Louis Mansour Faye à monter au créneau pour souligner «l’urgence d’une restructuration» des quartiers construits dans des zones non aedificandi en proie aux inondations pendant l’hivernage. Selon Mansour Faye, c’est la seule solution pour sortir les populations de l’eau qui tombe à chaque hivernage. Très sensible au sort de ses administrés, il a appelé son beaufrère de Président Macky Sall à accompagner sa commune pour que «certains quartiers dont les populations vivent une situation très difficile trouvent des réponses structurelles par rapport aux inondations récurrentes». En attendant, dit-il, les solutions provisoires sont la mise en place du matériel de pompage des eaux et l’accompagnement des sapeurs-pompiers.
Les mises en garde de Préfet de Dakar pour la Tamxarit
En perspective de la fête de la Tamxarit qui est célébrée ce samedi, le préfet du département de Dakar Alioune Badara Samb a tenu à rappeler aux populations la nécessité de se conformer à certaines directives. Il leur a demandé de respecter les différentes interdictions en matière de rassemblement ainsi que les mesures barrières édictées contre la Covid-19, notamment sur les lieux de vente, de distribution ou de partage solidaire de viande (tong-tong). Il en est également des séances de «Taajaboon» au cours desquelles les jeunes se déguisent pour faire l’aumône de maison en maison, au son des tam-tams, en faisant beaucoup de bruit.
Saisie de 19 kg de chanvre indien à Mballing
Les éléments de la brigade régionale de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) de Thiès ont saisi du chanvre indien à Mballing. Les limiers qui sont décidés à nettoyer le secteur de Mbour ont encore frappé pour la deuxième fois consécutive dans le même village. En effet, cette fois-ci c'est un nommé A. Diallo qui avait de la drogue sur son scooter qui est tombé dans les filets des éléments de l'Ocrtis avec une quantité de 19 kg. Pris avec l'herbe prohibée, A. Diallo a été gardé à vue avant d’être déféré au parquet. Sans doute, le procureur lui a délivré le ticket gratis pour la prison.
La Douane de Fatick a saisi 456 kilos de yamba en 24h
En plus de la lutte contre la fraude, la Douane est en croisade contre le trafic de drogue. Ses unités de Fatick ont mené deux opérations dans le département de Foundiougne qui se sont révélées fructueuses. La première opération a été réalisée, mardi dernier, par la brigade des Douanes de Karang, à l’orée de la forêt de Fathala, derrière la localité de Samé. Les gabelous étaient en embuscade pour alpaguer des trafiquants dénommés «porteurs» qui auraient convoyé la drogue par pirogue avant de débarquer dans les environs de Missira pour poursuivre leur chemin à pied vers l’intérieur de la région de Fatick. Mais c’était méprendre la puissance des renseignements douaniers. Ainsi pour déjouer la surveillance des gabelous, «les porteurs de colis» procèdent à des pauses de trajet pendant lesquelles ils dissimulent la marchandise frauduleuse dans la brousse, regagnent les localités pour revenir chercher le produit à une heure avancée de la nuit et reprendre ainsi la route à travers des voies détournées. Mais la stratégie des douaniers a été payante. Ils effectuent régulièrement un ratissage de la forêt de Fathala. Ce qui a permis aux agents engagés dans l’opération de découvrir la cache dans laquelle, 10 colis de chanvre indien d’un poids total de 246 kilos ont été dissimulés.
La Douane de Fatick saisit 456 kilos de yamba en 24h (bis)
Restons avec les gabelous qui ne donnent aucune chance aux trafiquants de drogue ainsi que les fraudeurs. Les éléments de Fatick ont effectué une deuxième opération à la suite de la première saisie de drogue dans la forêt de Fathala. L’opération a été conduite par la brigade maritime des douanes de Toubacouta. Ils cherchaient à étouffer le trafic de drogue par voie maritime et fluviale et de barrer la route aux porteurs et aux trafiquants équipés de moyens roulants. L’opération a été un succès, puisque les douaniers ont intercepté dans la nuit du mardi 25 un attelage de cheval transportant 06 colis de chanvre indien pour un poids total de 210 kilos. La saisie a eu lieu à quelques encablures du village de Nioro Alassane Tall, sur la piste reliant Keur Saloum Diané et Toubacout.
La police gâche un anniversaire encensé de drogue à la Cité Mixta
Les limiers des Parcelles Assainies ont gâché un anniversaire encensé de chanvre indien à la Cité Mixta. Les policiers du commissariat des Parcelles assainies ont effectué une descente inopinée sur les lieux vers 03h du matin. Ils ont procédé à l’interpellation des 06 fêtards qui avaientloué une maison à la Cité Mixta pour fêter l’anniversaire d’un de leurs amis. Ainsi Alpha S, Th. Gomis, Ch. Fall, Ahmet. D., Th. Sidibé et Modou Nd ont été mis dans le panier à salade avant d’être conduits au commissariat. De concert, toute la bande a refusé de donner le nom du propriétaire et la provenance de la drogue. Chacun s’est disculpé. Au terme de l’audition, les enquêteurs ont déféré au parquet les mis en cause.
La BPI accorde 17,645 milliards pour la pré-exploitation du TER
Alors que l’on s’indignait de la manne financière injectée dans le projet du Train Express Régional (TER) qui peine à bouger, la dette augmente. Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a signé hier avec le Directeur Exécutif en charge de l’export à la Banque Publique d’Investissement(BPI), Pedro Novo, un contrat de financement pour la pré-exploitation du TER en France. Le coût du financement est à hauteur de 26,9 millions d’Euros environ 17,645 milliards CFA. Avec ce budget le Sénégal pourra mettre en place les services nécessaires à une bonne exploitation du TER, par la Société d’Exploitation-maintenance du TER (SETER). Pour le ministre Franck Riester ce projet est un symbole du dynamisme de la coopération économique franco-sénégalaise. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de ministre Délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France, Franck Riester. Selon le ministre Hott, le début d'exploitation du TER est prévu pour 2021. A terme, il reliera le centre-ville de Dakar à l’aéroport International Blaise Diagne situé à 55km, en 30 à 45 minutes. A souligner que pour le moment, seul le financement sur le tronçon Dakar Diamniadio est disponible.
Rencontre sur la surimposition des rappels
Les syndicats d’enseignants continuent de dénoncer ce qu’ils qualifient de surimposition sur les rappels. Le ministère des Finances et du Budget veut trouver une solution à ce problème qui commence à agacer les enseignants. Pour ce faire, le directeur de la Solde a convié les différents acteurs, notamment les syndicats à une séance de travail et de partage sur le sujet mardi prochain. Pour rappel, une commission a été mise en place pour se pencher sur la question.
Le traitement médiatique de certaines affaires en relation avec des faits douloureux ont tendance à montrer une absence de sensibilité du journaliste ou une entorse totale à des règles d’éthique journalistique.
Le traitement médiatique de certaines affaires en relation avec des faits douloureux ont tendance à montrer une absence de sensibilité du journaliste ou une entorse totale à des règles d’éthique journalistique.
Informer juste et vrai est le rôle du journaliste. Au-delà de cette mission, parfois, à travers un ou des comptes rendus, se lit/lisent une absence d’empathie du professionnel, de celui qui le métier de journaliste, même si son travail consiste à rendre compte des faits. Le traitement de l’affaire du douanier qui a ôté la vie à sa fille en est un exemple.
Et pourtant, à part peut-être un destin tragique, rien ne présageait un événement aussi douloureux dans la vie d’un professionnel et un gradé de la Douane dont les qualités humaines sont louées. Même si les enquêtes n’ont pas encore révélé leur secrets, pour traitement judiciaire nécessaire, dans ce dossier, l’homme est décrit par ses proches interrogés par les médias comme une personne avec un comportement exemplaire qui n’aurait peut-être pas mérité tout ce tintamarre médiatique pour un acte supposé commis «en état de troubles mentaux», si l’on se fie toujours aux premiers éléments racontés sur l’affaire. Hormis, le présumé coupable, l’identité de la victime devrait aussi être protégée. A cause de son âge, elle ne devrait pas être mise devant la scène médiatique.
DES TEXTES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX BAFOUES
Des traités internationaux ratifiés par le Sénégal garantissent la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant qu’est la victime. En effet, la Convention internationale des droits de l’enfant souligne, en son article 16, que «Nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance ni d’atteintes illégales à son honneur et sa réputation». Aussi, la Charte africaine des droits et du bien- être de l’enfant indique aussi, en son article 10 axé sur la Protection de la vie privée, qu’«aucun enfant ne peut être soumis à une ingérence arbitraire ou illégale dans sa vie privée, son foyer ou sa correspondance ni à des atteintes à son honneur ou sa réputation. L’enfant a droit à la protection contre de telles ingérences ou atteintes». A côté de la victime, le compte rendu de la presse est aussi revenu sur la sœur jumelle qui devrait, elle aussi, faire l’objet d’une protection.
D’ailleurs, la Constitution, tout comme le Code de procédure pénal fixe des règles aux journalistes qui traitent des faits en relation avec l’enfant, en particulier, et la personne humaine de manière générale, un seuil à ne pas franchir. Mieux, le Code de la presse exige du journaliste le respect de la dignité humaine dans son rendu. L’article 4 de la Charte des professionnelles des médias du Sénégal dit que le journaliste est tenu de respecter la dignité des personnes et des groupes sociaux, notamment les groupes minoritaires, et en toute circonstance. Malgré tous ces garde-fous, des histoires aux allures dramatiques racontées jusqu’au moindre détail, sont une pratique assez souvent notée dans la presse. En atteste, au courant de cette même semaine, la fin tragique d’une jeune famille à Tivaouane est relatée dans les médias, avec plusieurs spéculations, alors que l’origine du drame reste encore méconnue. C’est le même constat dans le traitement médiatique de l’affaire de la vielle dame qui a succombé à ses blessures après avoir été surprise et blessée par sa belle-fille.
PLAQUAGE DE COMPTES RENDUS D’AUDIENCES ET D’AUDITIONS ET NON RESTEPCT DU DROIT A L’IMAGE
Bref, l’exposition de la vie de personnes dans les médias, c’est aussi des comptes rendus d’audiences judicaires ou d’audition à la Police/Gendarmerie donnant le moindre détail d’une affaire, aussi salace qu’elle puisse être. L’on se rappelle aussi du cas du colonel Kébé, dont des détails de la vie, vieux de plusieurs années, ont été remis sur la table. L’épisode Thione Seck est encore vive dans les l’esprit. Son procès-verbal d’enquête avait été intégralement publié dans la presse, sans abstraction de son bulletin de santé et de ses numéros de téléphones. Il y a aussi des images douloureuses, et attestant de la gravité de faits relayés, qui sont publiées sans être floutées. C’est l’exemple des victimes de l’incendie du «Daaka» (retraite spirituelle) de Médina Gounass. Il y a aussi le cas du commissaire Tamsir Sané. Des éléments de la circonstance du décès avaient été donnés en guise de preuve de la force avec laquelle les agresseurs se sont attaqués à commandant de la Gendarmerie nationale mort dans l’exercice de ses fonctions à Koumpentoum. La liste des dérives est loin d’être exhaustive.
LA SUSPENSION DU "DOING BUSINESS’’ ET D’AUTRE SUJETS DOMESTIQUES À LA UNE
Dakar, 29 août (APS) - De l’annonce de la suspension du "Doing Business" de la Banque mondiale aux résultats du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao sur la crise malienne, divers sujets d’actualité sont au menu des quotidiens parvenus samedi à l’APS.
"Pas de rapport Doing Business cette année", annonce par exemple Walfquotidien, parlant d’un "coup de tonnerre dans le monde de la haute finance" avec cette nouvelle.
"Dans un communiqué publié jeudi sur son site, la Banque mondiale justifie ce rendez-vous raté par l’existence d’irrégularités dans la collecte des données pour son classement Doing Business qui fait autorité depuis 17 ans dans l’évaluation du climat des affaires dans près de 200 pays dans le monde", rapporte le journal.
"Le Doing Business s’écroule", affiche pour sa part L’As. "Outil précieux pendant 17 ans pour les pays soucieux de mesurer le coût de leur activité économique, le rapport Doing Business va être interrompu (...), le temps de corriger et d’évaluer les modifications apportées aux données des rapports Doing Business 2018 et Doing Business 2020", précise le journal.
"Entamé depuis le mois de janvier dernier, le dialogue politique semble être au point mort. Sur les questions essentielles comme celles portant sur le cumul du statut de chef de l’Etat et chef de parti, le département chargé d’organiser les élections, les différentes parties (opposition, pouvoir et non-alignés) n’ont pas encore accordé leurs violons", écrit Walfquotidien.
Selon L’As, l’opposition "se donne un temps de réflexion jusqu’à mardi", avant de décliner sa position sur les points de désaccords constatés, dont le cumul des fonctions de chef de parti et président de la République, ou "le choix d’une personnalité indépendante pour organiser les élections (...)".
Cela dit, les sujets relatifs au COVID-19 gardent toujours toute leur place dans la presse quotidienne, à l’image du journal Le Quotidien faisant état de "suspicions autour d’un bateau étranger", après la détection de 5 nouvelles contaminations au sein de la société Dakarnave.
"Du côté de la direction, c’est le silence alors que le nombre de cas suspects s’allonge. Le personnel de la société de réparations navales surfe dans une marée d’inquiétude", écrit Le Quotidien.
Sud Quotidien s’intéresse pour sa part aux effets de la COVID-19 et affirme que 90% des petites et moyennes entreprises sénégalaises "pâtissent" de la crise sanitaire provoquée par cette pandémie.
"Dans une enquête provisoire réalisée par l’ADEPME en mai dernier, 44% ont suspendu leurs activités, 40% mises aux normes sanitaires et 37% ont réduit leurs effectifs", écrit le journal.
Il ajoute que de ces statistiques, il ressort que "73% avouent avoir peu ou pas connu les mesures de soutien" de l’Etat, de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et des banques commerciales dans le cadre de la riposte contre la COVID-19.
L’impact négatif de la COVID-19 se mesure aussi aux mauvais rapports parents-enfants, signale L’Observateur, la pandémie ayant "enfermé les enfants dans les maisons où ils passent plus de temps avec leurs parents".
"Des moments souvent marqués par de fortes tensions allant jusqu’aux châtiments corporels. Et même pire, en atteste l’affaire du colonel des douanes qui aurait corrigé à mort sa fille de 6 ans", indique L’Observateur.
Tribune, parlant de la gestion des inondations, s’interroge : "Où sont passés les 750 milliards du PDLI ?", le Programme décennal de lutte contre les inondations (2012-2022).
Si "la mobilisation ne faiblit pas" du côté des autorités administratives et locales des zones touchées, en revanche "on ne sent pas l’impact du PDLI dans des zones comme la banlieue de Dakar, à Kaolack, au Djolof ou encore au Fouta, où les populations pataugent dans l’eau", souligne Tribune.
Enquête révèle le plan de sortie de crise à la police nationale, qui fait face à une contestation des mesures d’avancement prises par la hiérarchie. Le journal annonce que des experts ont été désignés pour étudier la question et indique que les agents des 33e, 34e, 35e et 36e promos devraient passer brigadiers avec deux échelons.
Le Soleil, revenant sur le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la crise malienne, fait savoir que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest "exige une transition civile immédiate".
Les chefs d’Etat des pays membres de la Cédéao insistent "sur le retour des civils au pouvoir pour la transition", dont ils fixent la durée à un an, contre les 3 ans un moment envisagés pour la junte militaire ayant mis fin au régime du président Ibrahim Boubacar Keïta.